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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 20 Mai - 22:06
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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En cet instant, autour de cette table au fond de ce petit café de quartier, David avait l’impression que leur relation prenait un nouveau tournant, qu’une page venait de se tourner. Il avait eu beau être cet avocat qui l’avait poussé hors des prétoires, qui avait extorqué tout l’argent de la famille Foster afin de réparer le préjudice subi par les familles, il prit conscience qu’aujourd’hui, Mackenzie n’éprouvait plus d’animosité à son égard. Il n’était plus l’avocat qu’elle avait tant détesté ces six dernières années. Comme elle le lui confia, elle était venue à l’apprécier. Et même si ces mots avaient été prononcés la veille, ils eurent un autre sens autour de cette table, après les révélations de la veille, après l’audience durant laquelle, elle lui avait fait entièrement confiance. Il ne sut quoi répondre à cette confidence, et souffla un « Ok » presque inaudible sans la quitter du regard. L’avocat avait perdu les mots. Ces mots qui étaient l’essence même de son métier. Toutefois, il les retrouva bien vite lorsqu’il lui demanda de ne plus fuir, même si pour cela, elle devait s’en prendre à lui. Un point sur lequel ils furent rapidement en désaccord. Mackenzie ne voulait pas faire de lui une cible toute désignée « Pourtant, vous avez éprouvé de la colère à mon égard ces dernières années, et sûrement hier aussi en apprenant que je vous ai écarté du tribunal. Vous auriez pu laisser exprimer tout cela et vous libérer d’un poids ». Pourtant, la jeune femme lui avoua qu’elle ne l’avait pas fui lui, mais elle-même, en s’empêchant d’exprimer une colère qui ne lui était pas destinée. Un petit sourire doux se dessina sur les lèvres de David « Vous voulez me protéger de vous ? » ou plutôt de sa colère « J’ai la peau dure vous savez. Nous n’avons pas le choix de l’avoir dans ce métier », alors il doutait qu’elle puisse lui faire autant de mal qu’elle le sous-entendait. Un petit rire suivit et fit un signe négatif de la tête « Je n’aime pas crier ». Lui, il était plus blessant avec les mots. Cela avait plus d’impact.

En ce qui concernait sa plaidoirie. Oui, il l’avait changé pour qu’elle soit plus en adéquation avec sa vision de Mackenzie. Une manière de percevoir avec la jeune femme qui avait radicalement changé ces derniers jours. Il sentit que ses mots l’avaient impacté, et resta silencieux, se levant seulement lorsqu’elle décida de partir. Il paya rapidement la note en laissant un pourboire au serveur, récupéra en toute hâte ses affaires, et la talonna jusqu’à l’extérieur. Enfin dehors, il déposa tout aussi rapidement sa mallette au sol, ainsi que son manteau par-dessus, et attira Mackenzie dans ses bras « Lâcher prise. Je suis là. Personne ne vous voit pleurer » et glissa ses doigts dans sa chevelure foncée « Vous êtes en sécurité ». Parce qu’elle n’avait sûrement pas eu l’occasion de lâcher prise de la sorte ces dernières années. D’avoir une épaule sur laquelle pleurer. Il se recula légèrement, se baissant pour la regarder fixement, entourant ses mains de son visage avec un sourire, et essuya les larmes de ces derniers d’un geste du pouce « Je peux vous confirmer que votre mascara est waterproof » en lui souriant avec amusement « Allez, tout ira bien » et ajouta « Si je vous propose une pizza, une bière et un film ce soir, ça vous consolera ? » en tentant de la faire sourire un peu « Je sais, nous ne sommes pas samedi. Mais il faut parfois une exception au principe, et puis je n’aime pas voir les femmes pleurer ». Il retira lentement ses mains de ses joues pour les poser sur ses épaules. Il s’apprêtait à ouvrir de nouveau la bouche, mais son portable sonna. Il ne prononça pas le moindre mot et rangea de nouveau le petit appareil dans la poche de sa veste. Son visage changea du tout au tout et rétorqua avec professionnalisme « Les jurés ont fini de statuer. C’est rapide. Cela ne signifie pas pour autant que c’est mauvais signe ». Il enfila rapidement son manteau, se saisit de sa mallette en cuir et ajouta « Inspirez profondément, et on y va ».

Le marteau s’abattit sur le bois vernis de son socle « Mackenzie Foster, vous êtes libre ». Le juge venait de confirmer le verdict du juré qui était parvenu à un verdict unanime. David poussa un soupir de soulagement, et se retourna vers la jeune femme « C’est terminé ! Tout est fini ! Maintenant, on arrête les parties de poker clandestines » rétorqua-t-il en la désignant du doigt et remit son manteau, reprit sa mallette et s’avança jusqu’à la sortie « Rentrez dormir un peu. Je retourne au bureau. J’ai encore du travail. On se retrouve ce soir chez nous ? » demanda-t-il en s’arrêtant dans le couloir, se retournant vers Mac.

Charly
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Charly
Dim 22 Mai - 21:59
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -Non. Non. Ce que vous m’avez dit m’a permis de comprendre que j’en voulais à la mauvaise personne. Et vous avez bien souligné la chose le soir quand vous êtes venu au restaurant. Aujourd’hui vous êtes là à m’aider, à me tendre la main. Et vous m’avez déjà protéger sans que je m’en rende compte. J’ai vraiment compris que se sont mes parents les vraiment coupables et c’est vers eux que ma colère se dirige. Pas vous. » Mac ne pensait pas avoir cette discussion maintenant, alors qu’ils attendaient le résultat de son audience. Mais c’était tant mieux finalement. Ils devaient en parler et si c’était maintenant, alors cela leur permettrait de passer la fin du procès un peu plus sereinement. « -en quelque sorte oui. » Oui, si elle avait prit la fuite, c’était pour éviter de déverser sa colère sur lui et dire des choses qu’elle aurait pu regretter. « -je n’en doute pas. Mais vous n’allez tout de même pas m’en vouloir de vous évitez de subir mon caractère de merde ? » elle esquissa un léger sourire moqueur, avant d’abdiquer. La prochaine fois ils se prendraient la tête si c’était ce qu’il voulait. « -et bien je le ferais pour deux. » ajouta la jolie brune en trouvant cette fin de conversation ridicule, réalisant que la vérité était qu’il n’avait pas aimé la voir fuir et qu’il s’était inquiété.

A nouveau elle adopta son mode de défense et quitta le café pour aller prendre l’air. Elle était fatiguée et à fleur de peau. Elle détestait se montrer faible et vulnérable. Et là tout de suite, c’était clairement ce qu’elle était. « -non David je... » mais il venait de la prendre dans ses bras et ce geste fit sauter les derniers remparts de Mackenzie. Cela faisait un millénaire que personne le l’avait prise dans ses bras de cette façon. Soudainement elle se sentit totalement en sécurité, chose qui était tellement rare depuis plus de six longues années. Alors les larmes coulèrent sur ses joues et elle sanglota contre le torse de David. Lorsqu’il se recula, elle détourna les yeux et souffla doucement, avant de se mordre les lèvres. Elle avait envie de lui dire de regarder ailleurs, que le spectacle était terminée. Mais à nouveau il se montra bienveillant et lui tira un léger petit rire nerveux. Elle ne pu s’empêcher de se dire qu’elle devait avoir l’air bien pitoyable là devant lui. Mais elle finit par hocher la tête. Ok pour le programme de la soirée.

Lorsque le portable de l’avocat sonna, Mac se raidit. Elle savait ce que ça voulait dire. « -ok… ok... » souffla t elle sentant à nouveau la panique gagner du terrain. Elle inspira comme il venait de lui dire, avant de le suivre pour retourner dans la grande salle. Lorsque la réponse fut donnée, Mac resta stoïque, incapable de dire quoi que se soit. Elle n’en revenait pas. Lorsque David lui parla elle cligna plusieurs fois des paupières et esquissa de nouveau un petit sourire qui disparu bien vite. Il avait réussit. Elle était libre. Ce fut en pilote automatique qu’elle gagna la sortie et hocha la tête avec lenteur. « -d’accord... » la phrase aurait pu résonner étrangement à ses oreilles mais elle était trop sonnée pour s’en rendre compte. David prit un taxi et elle rentra grâce à Joseph qui la conduisit jusqu’à l’appartement. Elle avait la sensation d’être dans un état second. Une fois rentrée, elle délaissa ses talons dans l’entrer, n’importe comment et gagna sa chambre, ayant toujours bien du mal à se mettre en tête que c’était gagnée. Elle dormis trois heures, et ce ne fut qu’en se réveillant qu’elle capta enfin l’information. Cela la fit d’abord sourire, puis rire. Elle était libre ! Une certaine euphorie la gagna et se fut toujours sur cette espèce de petit nuage de bonheur qu’elle accueillit David lorsqu’il rentra au soir. En entendant la porte s’ouvrir, sans réfléchir, se laissant guider par sa joie elle lui sourit et couru jusqu’à lui pour se jeter à son cou, entourant ses hanches de ses cuisses, clamant un : « -Merci ! Merci ! Merci ! » serrant ses bras autour de sa nuque.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 22 Mai - 22:44
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Après six années a sûrement lui en vouloir du déroulé du procès, à le considérer comme le responsable de ces malheurs, Mackenzie avait finit par laisser s’envoler ces ressentiments à son égard. Au vu de ces dires, elle avait compris qu’il n’était en rien responsable de la tournure qu’avait prit sa vie. Il n’avait fait que la protéger de toute cette histoire, et fut presque soulagé de l’entendre lui confier qu’elle avait conscience que sa colère n’était pas dirigée contre lui, mais bel et bien contre ses parents. David esquissa donc un sourire léger, presque doux, mais avant tout rassuré, avant de lui répondre « Je pourrais vous dire qu’ils avaient leurs raisons, mais ça serait hypocrite de ma part, surtout après représenté les victimes durant des semaines de procès… Toutefois, en ce qui me concerne, je suis ravi d’apprendre que vous ne me détestez plus ». Il ponctua sa phrase d’un petit sourire taquin qui avait fait son retour grâce à la jeune femme, et prit une gorgée de son café encore chaud. Toutefois, David ne put s’empêcher de souligner qu’elle tentait de le préserver en fuyant au lieu de l’affronter. Il acquiesça lentement de la tête « C’est à ce moment-ci que je dois vous remercier alors d’avoir tenté de me préserver ? » rétorqua-t-il sans ironie, mais sans pour autant se départir de son doux sourire, touché par l’idée même que Mackenzie n’avait pas souhaitée le blesser d’une quelconque manière, et cela, malgré toute la colère qu’elle avait pu éprouver face à ces révélations. Un petit rire suivi « Nullement ! Je préfère de loin nos conversations posées que nos éclats de voix », même si, comme ile précisa, il ne criait pas. Un petit hochement de tête en soufflant un « Ok » presque attendrie par la tournure de leur conversation.

Une conversation qui tourna court lorsque Mackenzie préféra le fuir pour ne pas se montrer vulnérable devant lui. Mais cette fois-ci, David ne la laissa pas faire et la talonna jusqu’à l’extérieur, l’attirant à lui pour qu’elle puisse cacher ses larmes contre lui, à l’abri des regards extérieurs. Il la protégeait, que cela soit au sein même du tribunal, qu’en dehors de ces murs. Elle n’avait rien à craindre avec lui. Elle tenta tout de même de l’éconduire, et souffla un « Lâcher prise, je suis là pour vous» à l’attention de cette dernière qui laissa couler ses larmes. Il resserra son étreinte autour de son corps, avant de se reculer, posant ses mains sur ses joues tout en cherchant à la faire rire quelques instants. Il se moquait bien de la voir fragile devant lui. Il voulait seulement qu’elle se sente enfin en sécurité, qu’elle cesse de se censurer, elle et ses sentiments. Qu’elle puisse s’exprimer librement en sa présence. Parce qu’il était certain que durant ces six dernières années, cela n’était pas arrivé souvent. Puis le portable se mit à sonner et ce fut le retour brutal à la réalité. Lorsque le jury la déclara non-coupable, David comprit alors, à la réaction de Mac, qu’elle n’était pas parvenue à se reconnecter à la réalité. Il laissa donc le soin à Joseph de la ramener jusqu’à leur appartement, puis se rendit au bureau jusqu’au soir.

En rentrant chez lui, David déposa la mallette dans l’entrée, aux côtés de la porte d’entrée, mais n’eut pas le temps de déposer la pizza sur la table que Mackenzie se rua jusqu’à lui, lui sautant littéralement dans les bras, les jambes autour de sa taille et ses bras autour de sa nuque. Les bras écartés, il finit par poser une main dans le dos de cette dernière, puis s’avança jusqu’au petit meuble de l’entrée pour y déposer ladite pizza, avant de poser son autre main dans son dos « Je vous en prie. Je n’ai fait que mon travail » et la laissa reposer les pieds sur terre, souriant devant la réaction presque enfantine de sa colocataire. « Vous avez meilleure mine que ce matin » précisa-t-il en croisant un regard moins fatigué que celui de ce matin. Il désigna ensuite d’un signe de tête la pizza « Je vous ai promis un festin de roi ce soir. Je vous laisse apporter la pizza sur la table basse, ainsi que les bières, je vais me changer rapidement » et se rendit jusqu’à sa chambre, troquant costume sur mesure pour un bas de jogging et un débardeur. Il revint ensuite dans le salon, pieds nus et s’installa dans le canapé, levant sa bière pour trinquer « A votre libération » et la porte à ses lèvres sans la quitter des yeux « Je ne savais pas ce que vous aimiez en pizza, j’ai donc pris ma préféré : 4 fromages. J’espère que ça vous convient » et se saisit d’une part de pizza dans laquelle il mordit avant de se lever pour attraper les télécommandes « Un film en particulier ? ».


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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David avait bien fait de lui parler, même si sur le moment elle n’était pas prête psychologiquement à entendre tout ça. Maintenant elle était au courant. Elle avait de nouveau élément pour comprendre. Et elle savait maintenant que David avait tenu son rôle d’ange gardien bien avant de la sortir de prison quelques jours plus tôt. Elle n’avait pas fait que boire et s’envoyer en l’air avec un parfait inconnu durant la nuit. Elle n’avait cessé de réfléchir à tout ça, d’assimiler les informations, de les digérer – avec beaucoup de tequila – mais aujourd’hui elle avait les idées plus claires et elle savait parfaitement que David n’était pas son ennemi. Qu’il n’avait pas été placé sur sa route pour lui nuire. Bien au contraire. « -ça c’est vous qui voyez » avait répondu la jeune femme en tentant de mettre un peu d’humour dans ses propos, même si le coeur n’y était pas. Elle était encore trop stressée par l’audience, et le fait qu’ils reviennent sur le sujet ne l’aida pas.

Jamais elle n’aurait pu s’imaginer un jour, se retrouver à pleurer tout contre le torse de David Mcarthur. Et pourtant elle se laissa aller, elle laissa ses larmes couler, sans craindre qu’il la juge. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine honte alors qu’il entourait ses joues de ses mains. Mac n’était pas le genre de personne à se laisser abattre, mais là… là c’était un peu trop. Depuis trop longtemps… L’angoisse reprit le dessus lorsqu’il fallut rejoindre la salle d’audience. Et quand la délibération fut prononcée, la jeune femme fut incapable de s’en réjouir tout de suite. Comme sonnée, incapable de laisser entrer cette information tout de suite.

Il lui fallut trois heures de sommeil, une bonne douche et une petite danse de la joie pour vraiment assimiler qu’elle était libre ! La prison n’était pas pour tout de suite ! Et ça c’était grâce à David. Sans lui… Elle lui serait reconnaissante à vie. Ce fut pour cela qu’elle lui sauta au cou lorsqu’il rentra. Elle n’avait pas réfléchit, elle avait juste agit. En reposant ses pieds au sol, un sourire lumineux sur le visage elle répondit : « -non… non c’était plus que ça. » en recula de deux pas en marche arrière, glissant ses mains dans les poches de son pantalon. « -j’ai dormi quelques heures... » répondit Mac avant de sourire un peu plus : « -génial ! » elle prit la pizza. Ça sentait terriblement bon la mal bouffe. Elle laissa David partir se changer et prépara la pizza et les bières sur la table basse. Puis elle s’installa sur le sol, comme lors de leur première soirée en tête à tête. Cette fois ça n’était pas une histoire de chaussures ou de chaussettes sales, seulement qu’elle aimait bien cette position.

Un sourire en voyant David revenir, notant tout de même que si, l’habit faisait le moine. Jogging débardeur, ça changeait le bonhomme. Pas en mal. Mais il semblait tout de suite plus détendue. Mac leva sa bière également, souriant, penchant la tête sur le côté avant de prendre une gorgée et de soupirer de bien être juste après. « -c’est parfait. » elle mourrait de faim en plus de ça. « -je préférerais un film d’action. Les comédies romantiques, très peu pour moi. » puis elle se redressa sur les genoux pour prendre une part de pizza avant de s’installer de nouveau le dos contre le bas du canapé. Et elle demanda la bouche encore pleine : « -vous avez passé une bonne fin de journée ? » conversation normal entre personnes normales. Comme si rien de merdique ne s’était passée durant les dernières 24h.
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J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



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En rentrant chez lui, David ne s’était pas attendu à un tel accueil de la part de sa nouvelle colocataire. Il ne put s’empêcher d’être amusé par son attitude presque enfantine, et l’avait gardé quelques secondes dans ses bras tout en tentant de poser la pizza sur un support avant qu’elle ne chute au sol. Elle le remercia à plusieurs reprises pour n’avoir fait que son travail. Aux yeux de cette dernière, c’était davantage qu’un simple travail, ce qui le fit sourire « Je suis avocat, vous savez. Mon travail est de défendre les intérêts de mes clients » tout en la regardant fixement. Il n’avait pas envie qu’elle le remercie davantage. Ce n’était pas une position dans laquelle l’avocat était à l’aise, bien au contraire. David changea donc radicalement de sujet en soulignant sa mine reposée qui contrastait avec celle de ce matin. Un hochement de tête et un petit sourire « Bien » avant de désigner la pizza qu’il lui avait promis au tribunal. Il s’éclipsa ensuite quelques secondes pour se mettre en jogging et débardeur, s’installant sur le canapé en toute décontraction alors que la jeune femme s’installait à nouveau au sol « Vous n’aimez vraiment pas mon canapé ».

Il prit sa propre part de pizza dans laquelle il prit un morceau, puis se saisit des télécommandes tout en demandant si la jeune femme avait une préférence pour le film « Le contraire m’aurait étonné » rétorqua-t-il en commençant à regarder le catalogue que proposait Netflix « « Tu ne tueras point », ça vous convient ? ». Il faisait parti des films préférés de l’avocat qui ne se lassait pas de le revoir inlassablement, même s’il connaissait le déroulé de l’histoire par cœur dorénavant. Il prit une gorgée de bière tout en lançant le film qu’ils avaient finir par choisir, et baissa son regard sur Mac « Oui, merci. J’ai préparé mes prochaines plaidoiries. Rien de bien aussi stimulant que votre affaire, mais ce sont des affaires qui rémunèrent plus que bien le cabinet ». Des dirigeants poursuivies pour corruption, abus de bien sociaux ou encore délits d’initiés. Des affaires auxquelles il était continuellement confronté, qui l’intéressaient, mais avant tout pour le gain que cela pouvait lui rapporter, à lui et le cabinet. « La dernière fois que j’ai plaidé le même genre d’affaire que la vôtre, c’était au bureau du Procureur. Et même si j’étais la partie adverse, je remarque que cela me manque. C’est différent. Stimulant aussi » en souriant. Puis il désigna la télévision « Le film va commencer » et termina sa part de pizza, entrecoupé de quelques gorgées de bières. La première heure du film, David parvint à rester concentré, mais à la seconde, il tomba dans les bras de Morphée sur le canapé. C’était la première fois qu’il se couchait aussi tôt depuis plusieurs années. C’était aussi la première fois qu’il s’autorisait à regarder un film au lieu de travailler depuis le décès de sa famille.


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Lun 23 Mai - 19:02
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 16 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f503744695a47566b456c616851513d3d2d3132302e313564633761383236653838336132663435303139343134383236392e676966
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« -non sérieusement ?! Vous êtes avocat ?! » lança Mac en se foutant de sa gueule délibérément, ayant bien compris que ça suffisait comme ça en remerciement. « -et vous savez très bien que c’était plus que ça. » avait elle pourtant ajouter en criant presque alors qu’il se rendait dans sa chambre et que l’odeur de la pizza lui donnait déjà l’eau à la bouche. Deux bières sur la table basse, une pizza quatre fromage, un film sympa que demander de plus ?! Elle appelait ça une soirée vraiment top du top ! Le genre de soirée qu’elle n’avait pas fait depuis une éternité. En se sentant parfaitement détendue, et surtout en sachant où elle allait dormir. « -quoi ?! Non ! Il est bien mais j’aime bien être assise comme ça. Et puis à chaque fois que je m’assoie là, la conversation tourne sérieuse, trop sérieuse alors je vais rester là, si ça ne vous gêne pas. Pour ce soir en tout cas. » elle avait dit tout cela avec un grand sourire, d’excellente humeur. Elle se sentait tellement mieux.

« -hey ! Ça veut dire quoi ça ? » ajouta Mac alors qu’il y allait de son petit commentaire sur ses goût en matière de films. « -jamais vu. » donc ça lui allait parfaitement même si elle n’avait pas la moindre idée du sujet. Elle n’avait pas envie de passer trente minutes à choisir. « -stimulant ? » demanda la serveuse en tournant les yeux vers lui, un sourire en coin prouvant qu’elle avait du mal à concevoir ce mot vis à vis de son affaire. « -vous m’excuserez d’être archi nul dans votre domaine, mais pourquoi vous ne faites plus ce genre d’affaire ? » tout en prenant la télécommande pour mettre pause. Elle voulait qu’il réponde avant. Lorsque ce fut fait, elle le laissa mettre le film et se régala autant de pizza que de l’histoire. Elle imaginait assez facilement que David était le genre de personne à aimer voir un film sans le moindre commentaire alors elle tenta au mieux de la fermer.

Au bout d’un moment elle fronça les sourcils et tourna la tête vers l’avocat. C’était bien ça. Elle avait eut l’impression que sa respiration avait changé. Il s’était endormi. Cela la fit sourire et Mac s’autorisa à voir la fin du film avec un autre bière. Elle finit par appuyer sur le bouton de la télécommande et se lever. Elle débarrassa puis revint vers David. Elle souffla son nom, une fois, deux fois, trois fois puis elle se décida à le brasser un peu : « -hey… vous serez mieux dans votre lit. » un léger sourire en le laissant émerger, avant de se diriger vers la cuisine pour prendre le pot de glace restant et une grosse cuillère. Elle enfila un pull, qui n’était pas le sien d’ailleurs, puis elle dit : « -bonne nuit. » avant de prendre la direction de la sortie d’un pas traînant, avec l’intention d’aller manger sa glace sur la terrasse. Elle s’installa comme si elle était chez elle, s’allongeant à moitié sur les canapés, coussins dans le dos, vue sur la ville. Elle ouvrit le pot et prit une première cuillère, appréciant de pouvoir être dehors et en sécurité à la fois. Elle n’avait pas sommeil. Forcement en ayant fait la sieste cette après midi. Elle avait plutôt envie de danser ! De sauter partout ! De laisse libre court à son bien être actuel !
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Lun 23 Mai - 21:26
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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La tête légèrement penchée comme à chaque fois qu’elle se moquait de lui, mais cette fois-ci, avec un petit sourire en coin qui signifiait qu’il avait conscience de lui avoir tendu la perche en cet instant, et rétorqua en redressant la tête « Oui. J’aurais pensé que ça sonnait comme une évidence en me voyant », entrant dans son jeu. Finalement, Mackenzie souhaitait vraiment qu’il comprenne que c’était plus qu’une affaire banale pour elle, comme pour lui. Il la regarda fixement et face à son entêtement, répondit simplement « Oui, je le sais ». Rien de plus. Rien de moins. David n’était pas à l’aise avec les remerciements. La preuve en était que ses clients se limitaient seulement à lui offrir une bouteille de vin hors de prix, une balle de baseball dédicacée ou encore un tableau. Il préférait cela à des remerciements de vives voix qui le mettait mal à l’aise. Il était payé pour un travail et faisait en sorte de bien le faire. Rien de plus. La pizza et les bières sur la table lorsqu’il sortit de sa chambre en tenue décontractée, il souligna que Mac aimait plus son parquet que son canapé. Il ne put s’empêcher de rétorquer un petit rire face à l’évidence même des paroles de la jeune femme. En effet, à chaque fois qu’elle prenait place sur le canapé, c’était parce que la conversation allait se porter sur un sujet plus que sérieux « Je comprends. Vous voulez au moins un coussin pour que ça plus confortable ? » en lui tendant un des coussins présent sur le canapé afin de le décorer un tant soit peu.

Lorsque la conversation dévia sur le sujet, David répondit simplement « Vous avez un côté fille rebelle qui ne croit pas en l’amour, et donc qui grimace devant la moindre manifestation de sentiments chez les autres. Par conséquent, je vous voyais davantage aimer les films d’actions où il y a des explosions partout, et dans lequel le héro s’en sort in extremis ». En tout cas, c’était ainsi qu’il percevait la jeune femme. Il lui proposa donc un film de guerre tiré d’une histoire vraie et portant sur un objecteur de conscience durant la Seconde Guerre Mondiale. Ils en vinrent ensuite à parler de son affaire et se mit à acquiescer tout contre le goulot de bière, répondant qu’après sa gorgée « Oui. C’était différent. Les enjeux étaient importants, personnellement, je veux dire » et reposa lentement sa bière face à la question de la Mackenzie. Il se mit à réfléchir un instant avant de répondre « Parce que j’avais une place réservée à ma sortie de l’université grâce à mon père. On gagne énormément d’argent, étant donné que je prends plus de 1000 $ de l’heure. La réputation prend vite une certaine ampleur, et ça m’a permis de me créer tout un réseau solide qui participe à la santé financière du cabinet, et la mienne notamment », même si l’argent n’était pas quelque chose qui l’intéressait particulièrement, mais c’était sûrement parce qu’il n’en avait jamais manqué.

David n’assista qu’à la moitié du film, s’endormant à poing fermé dans le canapé, jusqu’à ce qu’une voix lui parvienne, mais ce fut sa main qui le secoua qui eut plus d’effet. Il ouvrit difficilement les yeux, ne comprenant pas immédiatement ce que lui disait la jeune femme, puis regarda autour de lui et tout lui revint. Il s’était endormi dans le canapé « Ok…Le film est fini ? » demanda-t-il tout en se redressant. Puis se dirigea vers sa chambre, mais se retourna en entendant Mac prendre la glace dans le réfrigérateur, puis quitter l’appartement. Il continua sa route jusqu’au lit, mais rebroussa chemin, et monta les marches pieds nus jusqu’à la terrasse, souriant en la voyant installée de la sorte, puis prit place à ses côtés « On partage ? » en l’interrogeant au sujet de la glace « J’ai toujours aimé cet endroit. Il a quelque chose d’apaisant » et lui prit la cuillère avec douceur pour en prendre un morceau, et la lui rendit avant de poursuivre « Vous êtes de New York ? ».


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -du tout, je vous pensais maître nageur. » renchérit Mac en aimant lorsqu’ils partaient dans des répliques dans ce genre. Elle avait compris qu’il ne voulait pas de ses remerciements, mais elle insista un peu tout de même. Parce que c’était important pour elle. Elle sourit lorsqu’il confia que oui, il savait. Puis elle s’occupa du repas de roi qu’ils avaient ce soir et s’installa sur le sol. Elle avait ses raisons. « -non mais ça va vous en faites pas. » avait elle répliqué avant de prendre le coussin et de le mettre dans son dos juste histoire de lui faire plaisir. « -je ne grimace pas ! » s’offusqua Mac en riant à moitié devant la définition qu’il venait de donner de sa personne. « -mais oui, je préfère de loin les films d’actions, même si clairement ils sont tout aussi débile et inventé que ces histoires d’amours niannian. » rien de tout cela n’était possible dans la vraie vie.

Elle ne connaissait pas le film dont il parlait alors c’était d’accord pour elle. Mais elle n’en avait pas finit avec ses questions. « -ah ah ! » lança t elle en le pointant du doigt, sa bière dans la main : « -votre travail n’est donc pas aussi passionnant que vous le laissez sous entendre. » il se faisait chier ! Enfin ça commençait à lui peser visiblement. Du moins c’était ce qu’elle comprenait. Étant donné que le film commençait, elle garda sa réflexion suivante pour elle, mais se promis de revenir sur le sujet. Elle fut captivée par le film, et se permis de le finir même si David s’était endormi. Elle tenta de le réveiller le plus en douceur possible, se souvenant qu’il lui avait dit qu’il ne souhaitait pas avoir mal au dos le lendemain. Il serait mieux dans son lit. « -oui. » avait elle simplement répondu avant de lui souhaiter une bonne nuit.

Elle n’avait pas sommeil, et c’était assez que l’idée d’aller manger de la glace sur la terrasse s’était imposée dans son esprit. Mac avait enfilé le pull de David qui traînait par là, se disant qu’il ne dirait rien vu qu’il n’en saurait rien. Puis elle était montée s’installer et à peine avait elle prit deux bouchée que l’avocat arriva à son tour. « -je n’aurai pas du vous réveiller, vous n’avez plus sommeil maintenant ? » demanda la jeune femme en le voyant s’approcher. Elle se décala ne bougea pas, ne pensant pas qu’il allait venir s’installer jusqu’à côté d’elle. « -vous... » commença Mac mais elle sourit pour répondre tout autre chose : « -je suis d’accord... » elle regarda la cuillère, et sourit de plus belle avant de regarder le ciel. « -oui et vous vous n’avez pas froid comme ça ? » il était en débardeur, pieds nus… c’était tout de même le début de l’automne… Elle laissa ensuite passer un silence avant de demander : « -pourquoi vous ne changez pas ? De… je sais même pas comment le dire avec vos termes. De travail. Enfin, je veux dire vous avez la réputation, vous avez l’argent. Si c’est la passion qui vous manque, alors autant changer non ? Revenir à ce que vous aimez vraiment. » oui, elle s’était dit qu’elle reviendrait sur le sujet et ça n’avait pas traîné. Ils étaient là, épaules contre épaules sur la terrasse à manger de la glace avec la même grosse cuillère. Cela prêtait à confidences.
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Mar 24 Mai - 10:20
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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De nouveau ce léger penchement de tête lorsqu’elle se moqua à nouveau d’elle, toujours sans se départir de son sourire « Nous savons tous les deux que les maîtres-nageurs sont facilement reconnaissables à leurs costumes à 3000$ » en décidant de continuer à entrer dans son jeu, appréciant cette petite joute verbale sur le ton de la taquinerie. Puis il finit par lui tendre un coussin alors que Mackenzie se sentait presque à l’abri assise ainsi sur le sol. Voyant cet endroit comme une protection contre les sujets sérieux. Après tout, la pratique lui avait donné raison, donc lui aussi. Il haussa ensuite les sourcils face à la mauvaise foi apparente de la jeune femme qui trouva à redire sur la perception qu’il s’était fait de sa personne « Si, vous grimacez ! » précisa-t-il comme une évidence avant de tendre la main en sa direction lorsque cette dernière lui donna finalement raison « Vous voyez ! » tout en continuant de déguster sa pizza quatre fromages « Ici, pas vraiment d’histoire d’amour, donc vous n’avez pas d’inquiétude. Et puis c’est tiré d’une histoire vraie ». Par conséquent, elle aurait du mal à redire sur la véracité des scènes d’actions hollywoodienne.

Sans vraiment savoir comment ils en étaient arrivés là, David avoua implicitement que son métier ne le passionnait pas tant que cela. Enfin, c’était plus compliqué que cela, mais ça suffit à Mac pour réagir aussitôt, ce qui amusa l’avocat « J’aime mon métier. C’est juste qu’il devient presque routinier dans une certaine mesure ». Une certaine mesure parce que tous les dossiers étaient différents, mais ils traitaient tous des entreprises. Il n’approfondit pas davantage sa réponse, laissant plutôt leur attention se diriger vers le film qu’il avait choisi. Pour sa part, il ne tarda pas à rejoindre les bras de Morphée, pour finalement être réveillé une heure plus tard par Mackenzie qui lui proposa plutôt de finir la nuit dans le lit plutôt que dans le canapé. Toutefois, en la voyant se diriger vers la terrasse, la fatigue de David s’évapora presque aussitôt et la rejoignit quelques instants après. Il prit place à ses côtés tout en lui répondant « Il faut croire que ça m’a suffi pour le moment » précisa-t-il en la regardant avec un léger sourire, prenant sa cuillère en main pour lui piquer une bouchée de glace, avant de complimenter cet endroit unique aux yeux de David. Pour faire la conversation, il lui demanda si elle était native de New York et baissa ensuite son regard sur sa tenue « Pas pour le moment. Mais si jamais ça change, je n’aurais qu’à récupérer mon pull » en désignant le vêtement avec un petit sourire en coin taquin. Il reprit une bouchée de glace, tendant ensuite la cuillère à la jeune femme.

À la question qu’elle posa, David resta un bref moment silencieux, contemplant la ville encore illuminée à cette heure tardive. Après tout, c’était la ville qui ne dormait jamais. Il posa ensuite son regard sur la jeune femme tout près de lui « On parle de spécialité dans notre domaine. Et euh… Je ne sais pas. C’est peut-être à cause de la routine qui s’est mise en place avec les années, ou le fait que j’ai connu ma femme dans ce cabinet… ». Il reprit une bouchée de glace et ajouta « En réalité, je n’ai jamais vraiment pensé à changer de spécialité… Mais ça pourrait être envisageable ». Après tout, il n’était pas fermé à l’idée. Il la regarda ensuite et ajouta « Vous n’êtes jamais tombée amoureuse ? »
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Mar 24 Mai - 11:19
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Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oh la vache 3000 dollars ?! » avait elle finit pas s’exclamer ne s’attendant pas à ce prix. « -vous n’avez plutôt pas intérêt à vous asseoir n’importe où ! Je crois que je n’oserais même pas bouger ! » c’était presque incroyable pour Mac. Comment pouvait on mettre un prix pareil pour des vêtements ? Alors que la moitié de la population crevait de faim ?! Elle ne jetait pas la pierre à David, mais tout de même, c’était deux mondes bien différent. Enfin, elle n’en fit pas toute une affaire et préféra s’installer sur le sol pour regarder un film et manger cette pizza qui lui donnait l’eau à la bouche. « -non ! » râla t elle en reculant le visage, ne voyant pas de quoi il parlait. « -n’importe quoi ! » s’amusa t elle ensuite avec une pointe de mauvaise foi. « -vous l’avez déjà vu. Je dirais même que vous le connaissez par coeur. Je me trompe ? » elle le sentait comme ça.

« -votre point d’ancre devient chiant… pardon lassant. C’est intéressant. » heureusement qu’elle avait débarqué d’en sa vie pour foutre le bordel ! Elle pensa à cela en le regardant encore quelques secondes, puis se concentra sur le film. Elle se permis de réveiller David mais ne s’était pas attendue à le voir débarquer sur la terrasse quelques minutes après elle. Elle accepta sans rien dire de partager la glace, son épaule collée à celle de David, comme s’ils étaient des amis de longue date. « -de quoi ? » demanda Mac de la glace dans la bouche, souriante, tentant un air innocent. EElle avala trop vite et grimaça "-ah je me suis congelée le cerveau!" avant de rire de bon coeur « -vous étiez pas censé le savoir. » ajouta t elle en lui tendant la cuillère à nouveau, d’un geste presque solennel. Elle revint ensuite sur le sujet du travail de David qui semblait devenir barbant.

Il évoqua sa femme et la routine. Mac avait bien compris que ce boulot c’était le fil conducteur de l’avocat. Sa seule constante après le décès. Mais aujourd’hui, il lui avait dit vouloir avancer. Mac pencha la tête sur le côté tout en le regardant. « -ça serait peut être un moyen d’aller de l’avant. » un petit haussement d’épaule pour évoquer le fait que ça n’était qu’une idée. Il faisait bien ce qu’il voulait. Mais de son point de vue, ça n’était pas une mauvaise idée. Elle reprit la cuillère et pocha dans le pot de glace, tout en l’écoutant. Un léger sourire, contente d’entendre qu’il allait y penser, avant de se concentrer de nouveau sur la glace. Elle mis du temps à ressortir la cuillère de sa bouche, un poil surprise par la question. Puis elle lui donna la cuillère et dit : « -vous vous attendez à ce que je vous dise non n’est ce pas. Que l’amour c’est des conneries, que je n’y crois pas une seule seconde. » Un léger regard, puis un sourire en coin avant de poser la tête sur les coussins et de regarder les étoiles : « -je suis tombée amoureuse. Une fois. Et hum... » elle ne savait même pas vraiment comment en parler. « -ça c’est fait petit à petit. Je l’ai pas vu venir. Et puis lorsque ça a été bien là. Bien présent et j’ai compris que j’étais seulement la numéro deux. L’option de remplacement. Le truc un peu fou qu’on s’autorise mais dont on a honte. » il était marié. Elle ne le précisa pas. David pouvait facilement comprendre ce qu’elle sous entendait. « -et hum… » ajouta t elle en reprenant de la glace : « -ça a été douloureux. Très douloureux. Je me suis vraiment pris une énorme claque dans la tronche. Et j’ai surtout réalisé à ce moment là que j’étais toujours la numéro deux. L’option de remplacement. Le truc un peu fou qu’on apprécie mais dont on a honte. » que ça soit dans sa vie amoureuse ou dans sa famille. Ça avait toujours été ça. « -conclusion : je ne tombe plus amoureuse. Et si ça devient sérieux avec un homme, ce qui est très très mais alors très rare, je... » elle sourit avant de le dire : « -je fuis. Enfin je le jete, j’invente une excuse bidon, un truc de film genre : c’est pas toi, c’est moi, tu trouvera bien mieux, je te mérite pas blablabla. Simplement parce que je veux pas revivre ça. Parce que j’ai eu trop mal. Et que je n’ai pas envie de revivre ça. » elle savait parfaitement qu’il allait lui sans doute lui faire une petite leçon, lui dire qu’elle passait à côté d’un truc merveilleux. Alors elle ajouta rapidement en soupirant : « -et puis après je me suis retrouvée dans la merde jusqu’au cou alors les hommes vous voyez, c’est un peu le dernier de mes soucis. »
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