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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 13 Mai - 22:34
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 14 H9q8

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« Qu’est-ce qui a changé durant le procès ? » demanda sérieusement David qui souhaitait en savoir davantage sur ce changement brutal. En effet, il aurait pensé que le contraire se serait produit. Après tout, ils étaient en prison sûrement jusqu’à la fin de leur existence sur Terre, alors pourquoi se soucier soudainement de leurs avis ? Maintenant, elle était libre de toute pression parentale. Elle pouvait mener son existence comme elle l’entendait. En tout cas, à la hauteur de ce que la vie lui offrait pour le moment. Sur ce point, David était certain que la roue finirait par tourner et qu’elle parviendrait à se sortir de cette mauvaise passe. Il n’avait aucun doute sur sa réussite professionnelle et personnelle. Il fallait seulement du temps, et une pincée d’aide venant de lui. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres quand elle le remercia. C’était si rare qu’elle prononce ce mot que ça méritait bien un sourire de la part de l’avocat « Il est toujours plus simple, pour une personne extérieure, de croire aux autres. On perçoit la personne différemment de comment elle se perçoit elle-même. Ainsi, il suffit juste d’apprendre à la connaître pour savoir qu’elle peut réussir ». Et en ce qui concernait Mackenzie, elle avait la volonté et le caractère pour réussir. Il fallait juste qu’elle lui fasse confiance, et il la mènerait à destination. Lorsque ça serait chose faite, alors elle pourra mener tranquillement cette vie rêvée, et il repartira à la sienne en toute quiétude.

Il se mit à rire doucement malgré les excuses qu’il venait de formuler quelques secondes auparavant et poursuivit son monologue qui sembla perturber la jeune femme. Il sourit doucement tout en la regardant fixement « C’est un peu plus compliqué que cela. Vous me donnez l’impression d’être un peu moins seul. On a tous les deux tout perdu à l’issue de l’affaire de vos parents, et donc il y a un certain lien entre nous. En tout cas, c’est la manière dont je le conçois. Votre présence me donne envie de me relever et de tenter d’avancer, parce que vous parvenez à le faire aussi. En fait, vous n’êtes pas une bouffée d’air frais, mais davantage un espoir que peut-être, je peux avancer moi aussi ». Après tout, il avait toujours été d’une franchise sans pareil avec Mackenzie, alors pourquoi s’abstenir ce soir ? Elle était plus qu’une bouffée d’air frais dans sa vie, et elle devait le savoir. Évidemment, lorsqu’elle formula un compliment sur cette personnalité qu’elle apprenait à découvrir et qu’elle appréciait, il ne put s’empêcher de se sentir touché par ses mots. Une porte ouverte pour Mac qui en profita pour le taquiner un peu. Immédiatement, il pencha légèrement la tête sur le côté comme à chaque fois qu’elle le faisait « Je ne rougis pas d’abord ! » tout en se cachant derrière son verre de vin qu’il porta à ses lèvres. La jeune femme continua avec ses compliments et lui, il ne la quittait plus du regard, réellement surpris par sa sincérité, mais aussi touché par ces mots « Je vous en remercie. Ce n’est pas tous les jours que l’on est aussi flatteur à mon égard et ça me touche. Sincèrement » confia-t-il avec douceur. Ce fut à son tour de se montrer à nouveau sincère en lui confiant que son avis avait de l’importance à ses yeux. Cela fit rapidement réagir la jeune femme qui se pencha vers lui « Il me faut davantage qu’un verre de vin pour que je sois soule » précisa-t-il « Cela vous étonne tant que ça que je considère votre avis comme important ? » finit-il par demander.

Un froncement de sourcil en entendant la réponse de Mackenzie dont la métaphore le fit sourire tout de même « Pourquoi serais-je le héros ? » et ajouta « Je suis le héro de ma propre vie, mais vous êtes l’héroïne de la vôtre. Je ne suis que de passage dans votre vie. Une espèce de guide qui va vous aider à trouver tranquillité et sérénité après les épreuves endurées. Lorsque ça sera chose faite, que ma mission sera accomplie, je vous laisserais la poursuivre et je repartirais à la mienne ». Ce n’était pas plus simple que cela. Il n’était que de passage dans sa vie, au même titre que toutes les personnes qu’elle avait ou allait rencontrer. Un petit rire et ajouta « Rien ! » et termina son verre de vin d’une unique gorgée. Un sourire satisfait prit ensuite place sur ses lèvres « Évidemment » répondit-il comme si ça coulait de source.

La réponse qui suivit au sujet du malaise qu’elle avait éprouvé ne convainc pas David qui accepta tout de même « Je vois. Vous m’en parlerez lorsque vous serez décidée » et poursuivit la conversation, changeant radicalement de sujet pour ne pas assombrir la soirée qui n’en était qu’à ses prémisses. Un petit rire tout en rétorquant négativement de la tête « Non. Un jean fera tout autant l’affaire ». Il n’avait plus vingt ans. « Je vous l’ai dit, je ne suis pas le genre d’homme à aimer voyager dans des hôtels de luxe ». Il aimait les grands espaces. C’était pour cela qu’il passait le plus clair de son temps sur la terrasse du toit plutôt que dans son appartement. « Je ne peux pas vous conseiller. C’est la première fois que je viens ici » rétorqua-t-il avant de jeter un bref regard à la carte et de commander à l’arrivée du serveur. Il commanda donc un tiramisu réinventé par le chef et reporta son attention sur Mackenzie « Vous avez peur de vous endormir ? ».

David paya la note du restaurant avant de se lever, tirant ensuite la chaise de Mac pour qu’elle en fasse de même. En sortant dudit restaurant, Joseph les attendait patiemment aux côtés de la berline. En sentant la petite brise d’automne souffler, David déposa sa veste de costume sur les épaules de la jeune femme, et la laissa entrer dans la voiture en premier « Pas trop anxieuse sur notre destination ? » et la voiture se gara devant une espèce de théâtre. Il lui confia son bras, une nouvelle fois, et se rendirent dans l’immense hall du théâtre. Il donna les tickets à l’employé se trouvant devant les portes, et entrèrent dans l’opéra, en hauteur, avec une vue parfaite sur la scène « Je ne sais pas si vous aimez les comédies musicales. C’est Hamilton. Une dernière représentation avant de quitter New York. Je voulais une soirée mémorable et différente d’une pizza et d’un film » rétorqua-t-il avec un sourire en conclusion.


Charly
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Charly
Sam 14 Mai - 15:55
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oh… heu… et bien… à la fin du premier jour, l’un de leur avocat est venu me voir et on m’a demandé de ne pas assister à l’audience. J’ai demandé à voir mes parents, à pouvoir m’entretenir avec eux parce que je ne comprenais rien à rien. On m’a répondu qu’ils ne voulaient pas me voir. Pas qu’ils ne pouvaient pas. Mais qu’ils ne voulaient pas. Ils en avaient la possibilité, me voir,  m’expliquer, m’aider à comprendre le merdier dans lequel ils s’étaient mis. » Elle prit trois secondes pour déglutir, avant de reprendre : « -on m’a expressément demandé de rester en dehors de tout ça. De ne pas assister au reste du procès, de ne pas chercher à savoir le fucking pourquoi du comment. » on sentait la colère en elle. « -je suis ressortie de là sans avoir rien compris, sans la moindre explication, sans avoir le droit de savoir, et bien entendu sans le moindre sous. » elle pencha la tête en regardant ailleurs : « -donc oui, après le procès les choses se sont légèrement dégradées pour moi. J’étais censée reprendre l’affaire familiale. Je n’avais pas de chez moi, mon compte en banque était pas loin d’être à sec, la plus part des biens ont été saisis. Je me suis retrouvée rapidement à la rue. » enfin ça il l’avait compris. « -je  me suis dis que ça allait bien se passer, que j’avais les capacités pour affronter tout ça. Et puis j’ai vite réaliser que mon nom de famille posait problème. Qu’on me dévisageait, qu’on refusait de m’employer à cause de ce nom. Petit à petit ça a été en engrenage. Et me voici six ans plus tard, à avoir fait une sorte de pacte avec vous... » l’homme qu’elle détestait sans doute le plus. Enfin, ça c’était avant de le connaître.

Elle le remercia ensuite de croire en elle de cette façon. D’y croire pour deux. Un merci qui vint naturellement, qui ne lui écorcha pas la bouche, qui venait du fond du coeur avec la plus grande sincérité. Mac poursuivit sur ce ton lorsqu’il lui demanda ce qu’elle pensait de lui, avant de se moquer gentiment. « -waow... » souffla ensuite la  jolie brun touchée, assez émue également parce qu’il venait de dire. Elle eut envie de faire une réflexion du genre : parce que vous trouvez que j’avance ?! Mais elle n’en fis rien. Si elle lui donnait l’espoir de pouvoir avancer dans sa vie, alors elle voulait qu’il continue d’y croire. « -je… je suis assez flattée, je dois bien l’avouer. Je ne pensais pas que... » non vraiment elle n’avait pas du tout envisager leur relation sous cet angle. Elle sourit pour elle même et dit en remontant ses yeux sur David. « -j’aime beaucoup votre façon de concevoir notre relation. » oui, soudainement elle se sentait plus moteur que boulet. C’était assez plaisant. Lorsque se fut son tour de parler de lui, elle se montra sincère également et cela sembla toucher l’avocat. « -en même temps, ça n’est pas tout les jours que vous côtoyez quelqu’un comme moi ! » lança Mac en se montrant des mains. « -quand j’apprécie quelque chose chez quelqu’un, j’aime lui dire. Je me dis que si tout le monde faisait ça, le monde serait moins con. » oh que oui elle en était convaincue. « -et cela m’étonne. Parce que… et bien parce que je suis seulement une serveuse dans la merde. Nos chemins se sont croisés de nouveau par hasard. Et je pense qu’à la base on était pas vraiment destiné à s’entendre. Mais c’est... » elle haussa une épaule : « -mais d’accord, si vous avis compte pour vous, je… d’accord... » oui elle ne savait pas quoi dire de plus et se contenta de lui sourire.

« -parce qu’on parlait de vous. » répliqua t elle, en le regardant avec évidence. « -vous croyez ? » demanda Mac en se surprenant à se dire qu’elle n’aimait pas vraiment la fin de cette histoire. « -on ne peut pas prévoir la fin sans avoir lu tout le livre. Donc... » ils verraient bien. Peut être que la fin serait différente. Qu’ils finiraient par devenir amis. Elle apprécia qu’il change de sujet, évoquant le weekend et ce qu’ils pouvaient faire. « -ok ok ! Très bien ! Va pour la nuit sous les étoiles ! Ça me va parfaitement ! » elle était ravis et tout sourire, de voir que David était décidé à sortir de sa zone de confort. « -non, j’adore seulement le café et lorsque je peux en boire un bon, j’en profite. » répondit Mac sur un ton de confidence.

« -du tout ! Je me laisse guidée ! »
s’exclama la jeune femme dans la voiture, reprenant cette idée de guide qu’il avait évoqué durant le dîner. Elle regarda durant quelques secondes le bâtiment devant lequel la voiture les avait déposé. Puis elle suivit David, son bras sous le sien, sans poser de questions. Son regard s’illuminait à mesure qu’ils avançait. Et lorsqu’ils furent installés, elle tourna la tête vers David et lui sourit : « -je vous dirais ça quand nous sortirons… » elle n’était jamais venu dans ce genre d’endroit.  
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 14 Mai - 22:48
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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FLASH-BACK

« J’ai besoin que tu l’éloignes de prétoires le temps du procès » « Qu’est-ce qui se passe David ? ». Une hésitation un soupir et il reporta son attention sur son confrère, avocat de la partie adverse « Ils veulent la poursuivre. J’ai tenté de les en dissuader, mais je crains que si le procureur n’a pas davantage d’os à ronger, il se rabatte sur elle. J’ai besoin que tu l’éloignes de ses parents. S’il te plaît Edward ». Il avait vu son confrère hésiter, lui aussi, puis s’était résigné, acceptant la demande pour le moins surprenante de Maître McArthur.

FIN FLASH-BACK

Alors David ne fut pas vraiment étonné de l’histoire que lui contait actuellement Mackenzie. Toutefois, il n’aurait pas envisagé, un seul instant, que cela puisse avoir un impact sur sa relation avec ses parents. En prenant conscience de cela, David détourna un bref instant le regard, éprouvant une certaine culpabilité vis-à-vis de la jeune femme qui, même après six ans, vivait toujours dans l’ignorance. Il reporta ensuite son attention sur elle quand il sentit une certaine colère l’envahir. Il avança légèrement sa main vers la sienne, mais s’abstint. Il n’était pas certain qu’elle accueille ce geste comme il se le devait. Il rebroussa donc chemin, saisissant son verre de vin en toute discrétion. Durant un bref instant, David hésita à lui confier que c’était lui. Qu’il était l’homme qui avait demandé à l’éloigner des prétoires pour la protéger, pour l’empêcher de finir en prison, mais aussi d’apprendre que ses parents étaient des trafiquants d’organes… Mais se ravisa, là aussi. Pas maintenant. Pas dans ce restaurant. « Un pacte avec le Diable » termina-t-il pour elle en référence au film l’Associé du Diable. « Vous avez pensé à les rencontrer en prison pour le leur demander ? ».

Toutefois, malgré toutes ces adversités, David croyait en elle, croyait en son avenir, et il saurait l’aider jusqu’à ce qu’elle atteigne ce rêve qu’elle nourrissait depuis tant d’années. Le sujet dévia sur leur relation, et la manière dont David percevait la leur. Elle n’était pas une bouffée d’air frais, mais un souffle d’espoir. Sa manière de percevoir leur relation sembla étonner Mackenzie au point qu’elle ne trouva pas immédiatement les mots pour lui répondre. Il se mit à sourire avec douceur et la laissa reprendre la parole, ne la quittant pas du regard tout du long, souriant davantage « C’est sincère » répliqua-t-il avec tout autant de douceur dans la voix qu’il en mettait dans son sourire. Il voyait en elle une possibilité d’avancer, de tourner la page. Ce fut ensuite au tour de cette dernière de se montrer sincère à son encontre, le complimentant sur sa personnalité. Il en fut tout autant touché qu’elle avait pu l’être juste avant, et se mit à rire doucement « En effet ! Vous êtes unique dans votre genre » et acquiesça lentement de la tête « Malheureusement, ce monde est dirigé par le profit, l’hypocrisie et la jalousie. Que des mots terminant pas « i ». On recherche le gain facile, on nous sourit par devant et nous poignarde par derrière, et tout cela, parce que le monde qui nous entoure n’accepte pas la réussite des autres. Nous sommes tellement formatés à ce jour que je doute fortement que les gens pourraient considérer de tels compliments comme de la sincérité ». Mais plutôt comme de la manipulation, de la moquerie ou bien de l’hypocrisie. Un sourire amusé sur les lèvres et il hocha la tête « Nous n’étions pas fait pour s’entendre, mais parfois, il suffit un peu de gratter la surface pour voir qu’il existe quelque chose d’agréable et de bienveillant chez l’autre », comme cela avait pu être le cas. « Oui, il compte pour moi » finit-il par confirmer.

« Vous avez raison » rétorqua-t-il ensuite avant de l’observer un instant « Non » et ajouta « J’en suis certain ». Il ne croyait pas qu’il allait disparaître à l’issue. Il était certain de disparaître. Il la laisserait ainsi mener sa vie comme elle l’entendrait, et il retournerait à la sienne « Généralement. Mais en ce qui nous concerne, je peux vous assurer que je disparaîtrais au moment venu. Parce que je vous rappelle le procès de vos parents, et que lorsque vous aurez réussi, vous aurez besoin de mettre tout cela derrière vous, moi y compris » et lui sourit avec douceur, comme pour la rassurer et changea ensuite de sujet pour évoquer l’escapade dans la nature « Parfait ! » rétorqua-t-il, en ne sachant pas pour autant s’il parviendrait à se libérer au moment venu. Il finit par émettre un petit rire devant la confidence de Mackenzie « Oh ! Je vois ! » et se recula légèrement, pour terminer le dîner.

Quand ils furent dans la voiture, David ne put s’empêcher de sourire à nouveau tout en échangeant un regard entendu avec Mackenzie. Elle se laissait guider. Elle avait confiance en lui. Elle avait raison. Ils finirent par arriver au lieu où se déroulait la comédie musicale, non sans une certaine appréhension, et hocha lentement de la tête à la réponse de cette dernière. La comédie musicale dura presque deux heures, mêlant musique urbaine sur un spectacle datant de la Révolution. David s’imprégna de l’ambiance et ne quitta que la scène des yeux de temps à autre pour voir si Mackenzie appréciait, souriant de temps à autre en l’observant, puis se reconcentrait à nouveau sur la pièce. A l’issue, il se leva pour applaudir les comédiens et il se retourna vers Mac « Alors ? Qu’en avez-vous pensé ? ».


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Lun 16 Mai - 16:03
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Un léger sourire en baissant les yeux avant de le reprendre : « -il y a quelques jours, j’aurai pu dire ces mots. Mais… plus maintenant. » elle n’en dit pas plus. Il était assez grand pour comprendre que cela voulait clairement dire qu’elle avait changé d’avis à son sujet. « -non. » avait elle répondu le plus précisément du monde, avant d’ajouter : « -enfin, au début si. Et puis… après avoir vu mes appels et mes demandes de visites rejetées durant trois mois, j’ai finis par lâcher l’affaire. Le message était limpide. Ils ne voulaient pas me voir. Ensuite les choses se sont compliqués pour moi. Je n’avais plus de temps à perdre en bus pour aller à la prison, payer le billet, et tout ça pour me faire refouler parce que mes propres parents ne voulaient pas me voir. Je me suis résignée à vivre avec ça. » ça n’était pas non plus comme si ils avaient eut une relation de famille pleine d’amour. Ils ne lui manquaient pas. Elle avait apprit à vivre sans eux bien avant tout cela.

La suite de la conversation fut pleine d’aveux et de révélations pour l’un comme pour l’autre. Ils furent en mesure de se parler sincèrement, de se dire ce qui avait changé, ce qu’ils appréciaient aujourd’hui chez l’autre. Et ils sortirent de tout cela touché, sans doute plus qu’ils ne l’avaient imaginé. « -je le prends comme un compliment. » avait elle répondu lorsqu’il l’avait qualifié d’unique. « -certaines personnes si. Celles qui en ont vraiment besoin. » elle s’en fichait de savoir que pour certaine personne cela ne représentait rien. Pour la petite coiffeuse de l’après midi, ça avait comptée.

Sans vraiment savoir pourquoi, elle n’aimait pas l’entendre dire qu’il était certain de la fin de leur histoire, si on pouvait appeler cela ainsi. En écoutant son explication, elle avait peu à peu perdu son sourire, et compris. « -et je vous raccroche à votre deuil. » Normal finalement qu’il ait envie de l’aider et que cela aille le plus vite possible. Malgré ce qu’il venait de dire si ce qu’elle pouvait lui apporter, encore une fois, elle s’appelait Foster. Elle comprenait. Enfin, elle comprenait mal, mais elle ne s’en rendait pas compte à ce moment là. Mac avait alors inspiré et claqué un : « -nous verrons bien ! » comme pour mettre ça de côté et changer de sujet. Ils se mirent d’accord pour la nature, les sacs à dos et une nuit à la belle étoile.

Mac avait apprécié le dîner, le repas, la conversation, la compagnie. Elle avait oublié sa fatigue, et surtout elle avait décidé de laissé la râleuse de côté pour profiter entièrement de la soirée, pour permettre aussi à David de savourer ces moments qu’ils avaient organisé pour eux. Elle n’avait pas du tout pensé à l’opéra, encore moins à une comédie musicale mais maintenant qu’ils étaient là. Elle piqua du nez à deux reprises, mais elle s’était reprise. Elle applaudit également et répondit à David en quittant leur place, glissant son bras sous le sien, comme si c’était devenu une habitude : « -je dirais… particulier. » oui pour elle c’était le bon mot. « -vous connaissiez avant de venir ? » demanda t elle en étant étonné qu’il ait pu apprécier ce genre.

La voyage retour fut compliqué pour Mac qui redoubla d’effort pour ne pas s’endormir. Et ce fut dans un soupire de soulagement qu’elle pénétra dans l’appartement. Rapidement, elle retira ses talons et soupira: "-oh merci mon dieu!" elle avait toujours détesté ce genre de chaussures et clairement elle n'y était pas habituée. "-je suis exténuée!" soufflée t elle à nouveau en levant la tête vers le plafond. "-je vous souhaite une bonne nuit." ajouta Mac en se tournant vers David, sourire aux lèvres, avant de se diriger vers le couloir qui menait aux chambres. De là elle clama: "-je vous interdis de travailler maintenant! Vous allez vous coucher!" puis elle ferma la porte de sa chambre, et n'eut pas la force de prendre une douche. Seulement dormir dormir et dormir.
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Lun 16 Mai - 22:21
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Leur relation avait évolué en l’espace de quelques jours. Ainsi, David s’était surpris à apprécier la compagnie de la jeune femme dont il avait dépeint un noir tableau lors de leurs retrouvailles. Un sentiment partagé par Mackenzie qui lui confia que son regard, sur l’homme qu’il était, avait changé lui aussi. Il fut touché de cette confidence et se mit à sourire avec tendresse à cette dernière qu’il ne quitta pas du regard, et ne rétorqua rien. Quoi dire à cela ?! Il fut touché par ces mots et la jeune femme devait bien s’en apercevoir. La réponse qui suivit fut bien plus claire et sans appel. Non, elle n’avait pas vu ses parents en prison. Cela ne l’étonna pas vraiment. Il fronça ensuite légèrement les sourcils quand elle revint sur ce simple mot. C’était plus compliqué que cela. Mac avait tenté de prendre contact avec ces derniers, mais elle n’avait trouvé qu’une porte close à son arrivée « Cela doit être douloureux de se dire que ses propres parents ne veulent pas vous voir… » murmura-t-il presque avec désolation pour la jeune femme. Il se doutait des raisons qui les poussaient à imposer une telle distance, mais Mackenzie semblait tout ignorer de cette sombre affaire, et elle ne voyait ainsi, qu’en ces actes, un rejet inexpliqué de ses parents.

« Vous pouvez. Il a été prononcé en tant que tel » rétorqua David, non sans un sourire, quand elle considéré qu’être unique était un compliment. Pour l’avocat, c’était bel et bien le cas. Elle était agréablement unique. Un hochement de tête et ajouta « Vous êtes donc un peu la Robin des Bois des compliments. Vous en distribuez à ceux qui en ont besoin ». En tout cas, c’était un peu comme cela qu’il voyait Mackenzie en cet instant. Il n’était pas habitué à cela dans son monde où les requins nageaient entre eux. Les compliments n’étaient que fioritures, alors que dans celui de Mackenzie, ça semblait bien différent. Il espérait seulement, qu’avec son évolution, son changement de vie, elle ne perde pas cet état d’esprit. Qu’elle continue de formuler des paroles réconfortantes à ceux qui en avaient le plus besoin.

Lorsque David évoqua son départ à l’issue de sa mission, il eut l’étrange sensation que cela n’était pas au goût de Mackenzie. Elle ne semblait pas vouloir envisager son départ. Pourtant, il était inéluctable. Il fronça ensuite les sourcils quand elle considéra qu’elle lui rappelait son deuil et se rapprocha de la table pour répondre avec sincérité « Non. Quand je vous vois, je ne pense pas à ma femme et mon enfant décédés. Je vois une femme qui continue de se battre malgré l’adversité et qui me donne envie d’avancer, de réapprendre à aimer la vie comme je l’ai aimé par le passé ». Son deuil, il y était constamment accroché. Il l’était lorsqu’il allait déposer des fleurs sur leurs tombes. Quand il posait son regard sur les photos de famille posées sur son étagère du salon. Il l’était lorsqu’il se rendait au cabinet et qu’il passait devant son bureau occupé par un autre avocat. Mais Mackenzie ne lui rappelait pas son deuil. Un simple hochement de tête à sa conclusion, puis ils finirent le repas avec légèreté.

Quant aux deux heures passées à écouter la comédie musicale, David avait remarqué que cette dernière avait lutté contre la fatigue et son avis à l’issue le fit sourire « Particulier… Oui, pourquoi pas » en acceptant ce genre de critique et acquiesça « Oui. Ma grand-mère paternelle était une amoureuse de la scène, que cela soit le théâtre, l’opéra, les comédies musicales ou encore le ballet. J’ai été très rapidement plongé dedans dès mes jeunes années et j’ai toujours eu plaisir à me rendre à ce genre d’évènements. Et vous ? ».
Le retour fut aussi synonyme de lutte contre la fatigue pour la jeune femme, ce qui fit sourire tendrement David et qui resta près d’elle jusqu’à leur arrivé à l’appartement. Un petit rire en voyant son soulagement lorsqu’elle retira ses talons « Cela ressemble à un objet de torture quand je vous entends parler ainsi » et acquiesça lentement de la tête « Allez vous coucher » et rétorqua « Merci, à vous aussi » en retirant sa veste de costume qu’il déposa sur le canapé. Un petit rire alors qu’il s’avança jusqu’aux chambres, bifurquant dans celle de Mac, restant à l’entrée « Je vais me coucher, n’ayez aucune crainte là-dessus. Dormez-bien Mac » et lui sourit avec douceur, et après un dernier regard pour cette dernière, rejoignit les bras de Morphée à son tour.

Le lendemain matin, sa routine matinale effectuée, il prit place à table pour le petit-déjeuner dans son costume sur mesure et leva la tête vers Mac qui entra dans la pièce « Bonjour. Vous avez bien dormi ? » et la laissa prendre place, ainsi que prendre le petit-déjeuner dans le calme. Il se leva pour se resservir un café et lorsqu’il fut sûr et certain qu’elle soit connectée à la réalité, il ajouta « Je dois vous parler au sujet de l’affaire de vos parents ».

Charly
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Lun 16 Mai - 22:53
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Elle n’avait pas répondu au sujet de ses parents. Ça avait été douloureux au début. Aujourd’hui, après six ans, elle s’était fait une raison. Et puis elle avait bien d’autres choses à penser et gérer. Une vie à vivre aussi. Une vie merdique actuellement mais cela allait changé. Grâce à David. En tout cas, elle voulait croire en cela. Se dire que cet homme qu’elle avait tant détesté pouvait maintenant lui venir en aide et à nouveau faire basculer sa vie. Quant à cette histoire de ne plus se voir ensuite, elle n’en dit rien également mais n’en pensait pas moins. Mac prit alors conscience qu’elle était en train de s’accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage. A un moment ou à un autre, il faudrait bien qu’elle nage toute seule… « -vous fondez beaucoup d’espoir sur ma personne David. » avait elle répondu. Est ce qu’elle serait capable de remplir sa part du contrat ? De lui faire changer ses habitudes ? D’ouvrir en grand les portes d’une nouvelle vie afin que l’homme d’avant refasse véritablement surface ? Elle l’espérait vraiment.

« -ça n’était pas la réponse que vous attendiez hein ? » s’amusa Mac alors qu’ils sortaient peu à peu de la loge. « -particulier ne veut pas dire que je n’ai pas aimé. » précisa la jolie brune avant de l’écouter avec un sourire sur les lèvres. Ah les grands mères ! C’était peut être le plus beau point commun qu’ils avaient ! « -moi ? Heu… et bien… c’était une grande première. » elle n’avait jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit. Gamine, ses parents étaient bien trop occupé le weekend pour sortir avec leurs filles. Et puis, ça ne l’avait jamais vraiment attiré. Mais comme elle l’avait dit, même si elle n’avait pas totalement accroché, elle avait tout de même apprécié.

Une fois à l’appartement, talons en main elle se tourna vers David et lui dit : « -vous voulez les essayer pour voir ? Je vous mets au défi de porter ces trucs ne serais ce qu’une petite heure. » elle termina sa phrase avec un sourire taquin, avant de lui souhaiter une bonne nuit et de donner ses conditions. Pas de travail maintenant ! Il était l’heure du repos bien mérité ! La jolie brune tourna la tête vers l’avocat lorsqu’il passa la tête dans sa chambre : « -n’ayez crainte non plus ! » oh oui, elle allait bien dormir !

Le lendemain matin, elle se leva difficilement et se fut à moitié réveillée qu’elle arriva dans la cuisine. Les cheveux en batailles, pieds nus, simplement vêtue d’un boxer et de son débardeur trop grand. Elle se frottait encore les yeux lorsque David prit la parole et la fit sursauter. « -oh bordel qu’est ce que vous faites là ? Je pensais que vous seriez déjà partie depuis des heures. » elle grimaça et prit place à côté de lui, sans la moindre gêne, avant de dire : « -quelle heure est il d’ailleurs ? » elle prit une gorgée de café et répondit enfin : « -ah heu et oui, j’ai merveilleusement bien dormi. Et vous ? » Elle bailla à s’en décrocher la mâchoire, coude sur la table, son point tenant sa tête. Elle prit de la brioche et se fut la bouche pleine qu’elle releva les yeux sur David. « -maintenant ? » demanda t elle avant d’avaler, surprise de cette phrase si sérieuse de grand matin. « -on peut attendre que j’ai fini mon café et prit une douche ? » ajouta la jeune femme qui n’aimait pas vraiment la boule qui venait de se créer dans son ventre.
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Mar 17 Mai - 19:44
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David la regarda fixement alors qu’un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres, et rétorqua simplement « Oui ». Il n’y avait pas besoin d’énumérer tout un tas de raison qui pourrait la convaincre de croire en elle, elle aussi. C’était inutile. La confiance en soi ne s’acquérait pas en un coup de baguette magique. Pour le moment, elle ne voyait pas le chemin qu’elle était capable de parcourir. Elle en était incapable après ces six ans d’épreuves et de descente aux enfers. Mais un jour, elle finirait par en prendre conscience, comme il l’avait fait ces derniers jours. Le temps ferait son œuvre. En attendant, ils se rendirent à une comédie musicale qui ne semblait pas convaincre la jeune femme. Particulier, n’était pas un terme qui pouvait être considéré comme un compliment. Un petit sourire tout en baissant légèrement la tête sans pour autant la quitter des yeux, et rétorqua « Pas vraiment, non, mais j’accepte quand même » et sortirent enfin de la loge « Mais vous n’avez pas aimé non plus, sinon vous l’auriez dit tel que ». Après tout, il était avocat. Un manque de précision, et il se ruait dessus. David se plia au petit jeu de la confidence pour expliquer que ce n’était pas une première pour lui, qu’il était familier de cela. Il se mit à sourire tout en la regardant « Je m’en serais doutée. La fois prochaine, vous choisirez la sortie ». Ainsi, elle apprécierait mieux. Parce que c’était notamment le but. Qu’ils apprécient autant l’un que l’autre la sortie.

Quand ils furent à l’appartement, David ne put s’empêcher de rire en la voyant retirer ses talons avec soulagement, et se mit à rire à nouveau quand elle lui proposa de les porter à son tour « Après la robe, les talons. Vous pouvez le dire clairement que vous souhaitez me voir vêtu en femme » et posa son regard sur les chaussures « Et non. À vous voir, ça semble un exercice risqué ». Il était hors de question pour lui d’être perché aussi haut. Son 1m93 lui suffisait amplement. Il la laissa ensuite rejoindre sa chambre et tout particulièrement les bras de Morphée avant d’en faire de même à son tour.

Au petit matin, David avait rapidement prévu Donna qu’il aurait du retard, ce qui lui avait valu des questions auxquelles il coupa court en raccrochant son téléphone. Sans le faire exprès, il donnait de la manière à son assistante pour spéculer sur cette mystérieuse femme qui était entrée dans sa vie. Mais son retard était nécessaire. Aux yeux de David en tout cas. Il terminait de boire son café quand elle arriva vêtu d’un simple boxer et d’un débardeur trop grand. Il la regarda fixement quand elle sursauta « J’ai décidé de m’autoriser la matinée » et regarda sa montre « Bientôt dix heures » répondit-il simplement sans être dérangé par sa tenue qui aurait pu être considérée comme affriolante par d’autres hommes. « J’ai bien dormi aussi, merci ». Les questions de convenance terminées, David lui expliqua qu’ils devaient parler. Un regard pour son café et se résigna « Oui. Si vous voulez » et la laissa prendre son café, puis sa douche. Quant à lui, il débarrassa la table et attaque son énième café de la matinée. Il en prépara un pour la jeune femme notamment, et resta appuyé contre le comptoir de la cuisine quand elle arriva, les pieds croisés et tenant sa tasse de café dans une main « Nous pouvons parler maintenant ? » et lorsqu’elle fut d’accord, rétorqua « On va sur le canapé » et se détacha du comptoir pour se rendre sur le canapé en cuir, posa sa tasse sur le rebord de la table et tourna la tête vers Mackenzie « Vous m’avez parlé de cet avocat hier. Celui qui vous a demandé de vous éloigner du procès… ». Il hésita, prit une légère inspiration et rétorqua « C’est moi qui lui ai demandé de vous éloigner du procès… ».

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Mer 18 Mai - 13:06
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait esquissé une légère grimace mêlée d’un sourire. « -je suis désolée… mais en même temps, si je vous avais répondu que j’avais adoré, vous ne m’auriez pas cru. » elle était certaine qu’il faisait parti des rares personnes dans ce monde à parvenir à décerner un mensonge au milieu de la vérité. Un de ses mensonges à elle. Un nouveau sourire comme prise en faute lorsqu’elle expliqua que non, elle n’était pas familière de ce genre d’endroit. Puis elle le retint par le bras et précisa : « -non, non. Le but de… non enfin… » elle ne savait pas comment formuler ça. « -je n’ai pas envie de faire que des sorties que j’aime moi. c’est intéressant de découvrir autre chose et si vous , vous avez aimé alors tant mieux. » c’était un peu bancal. « -enfin ce qu je veux dire c’est que j’ai apprécier même si je n’ai pas adoré. » ça n’avait pas été une torture de se trouver ici durant tout ce temps. Et elle tenait à ce qu’il le comprenne vraiment.

« -aucunement, vos costumes vous vont trop bien pour ça. » avait répondu Mac du tac au tac comme si c’était logique. « -je veux juste vous prouvez qu’une paire de basket et un jean c’est tout de même bien plus sympa. » un petit sourire ironique, avant de lui souhaiter une bonne nuit et de lui interdire de travailler.

Le lendemain matin, elle s’était imaginée seule dans l’appartement. Elle l’avait surtout imaginé lui courir jusqu’à son bureau comme s’il lui manquait sa dose. Et ce fut pour tout cela qu’elle avait sursauté en l’entendant parler. « -sérieusement ? » avait elle demandé suspicieuse. La journée d’hier, plus la matinée ? C’était un peu louche. Surtout le ton sur lequel il venait de lui dire qu’il devait lui parler. Mac détestait ressentir ce genre de chose, mais généralement son instinct ne la trompait jamais. Quand son ventre créait cette sensation, c’était que ça sentait mauvais ! Et le ton de voix de David, l’absence de sourire… rien ne lui permettait de croire qu’ils allaient rire de bon coeur ! La douche fut un échappatoire de trop courte durée. Mac fit cela rapidement, et se fut en glissant les mains dans les poches arrières de son jean qu’elle se contenta de hocher la tête face à la question de David. Elle n'avait pas prit le temps de sécher ses cheveux, encore moins de se maquiller. Elle ne portait pas non plus une tenue acheter la veille. Elle ne le sentait pas du tout. La jolie brune prit le café qui était pour elle et suivit l’avocat jusqu’au salon.

Lorsqu’il prit la parole, elle plissa les yeux et souffla : « -je savais que ça n’allait pas être une merveilleuse conversation... » se demandant où il voulait en venir. Mac écouta la suite en posant avec lenteur sa tasse sur la table basse, reculant avec autant de lenteur pour reprendre sa place initiale dans le canapé, sans cesser de fixer David, la bouche légèrement entre ouverte, comme si elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas. Ou son cerveau faisait un blocage. L’information avait du mal à faire son chemin. Elle recula le visage, ferma les paupières et laissa échapper un petit rire nerveux qui ne présageait rien de bon. « -et je heu… je peux vous demander pourquoi ? Et en qui c’était si important de m’en parler maintenant ? » en disant cela, elle avait posé ses coudes sur ses genoux, les deux mains jointes, qu’elle vint glisser sous son cou, comme si elle se retenait de quelque chose. Il lui fallait plus d’explications. Il n’en avait pas assez dit. Et pourtant elle sentait déjà de la colère monter en elle.
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Mer 18 Mai - 23:23
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David se mit à sourire quand elle sous-entendit qu’il savait déceler la vérité dans ses paroles « Je préfère me dire que vous êtes transparente avec moi, et que vous ne me mentez pas ». Il s’accrochait à cette idée qu’elle était incapable de lui mentir, que ça soit sur le fond de sa pensée, un évènement ou encore sur ce qu’elle pouvait ressentir. C’était peut-être naïf de la part de l’avocat qui savait mieux que quiconque que tout le monde mentait, ou presque tout le monde, mais il aimait croire que Mackenzie était différente, et qu’elle était honnête envers lui, sans filtre. En tout cas, c’était ce qu’il désirait. Pas de censure. Comme lui avec elle. Toutefois, étant donné que Mackenzie n’avait pas aimé plus que cela la fin de soirée, David lui proposa de choisir à son tour la fois prochaine. Son sourire s’agrandit lorsque la jeune femme tentait, tant bien que mal, de formuler sa pensée. Il finit par acquiescer et rétorqua « Mais peut-être que j’ai aussi envie de découvrir autre chose, des choses que vous, vous aimez ». Pour apprendre à la connaître davantage, pour la découvrir au travers de ses passions, et ajouta « Je suis toutefois soulagé d’apprendre que vous avez tout de même apprécié ». À défaut d’avoir apprécié les talons hauts qu’elle lui proposa d’essayer, mais il déclina l’offre. Un haussement de sourcil face à sa sincérité vis-à-vis de ses costumes « Oh ! Eh bien je suis ravi de l’apprendre, même si j’avais déjà eu un avant-goût de votre appréciation la fois dernière » lorsqu’elle lui avait confié s’être autorisé un regard pour ses fesses « C’est agréable aussi. Mais à chaque situation, sa tenue appropriée » et pour l’endroit où ils allaient, les baskets et le jean étaient proscrits.

Le lendemain matin, David avait décidé de prendre quelques heures de son temps de travail pour rester à l’appartement afin de se confronter à Mackenzie. Il avait longtemps pesé le pour et le contre dans sa prise de situation, mais il s’obligeait à une sincérité à toute épreuve, et lui cacher davantage son intervention dans son procès, n’était pas en adéquation avec ses principes « Oui » fut sa seule réponse avant de la laisser prendre sa douche. Lorsque ce fut chose faite, ils prirent place dans le canapé du salon et commença lentement la mise en condition. Une légère moue pour confirmer la supposition de la jeune femme, puis lui avoua être intervenu dans son éloignement au procès. La question qui suivie fut légitime. Il la regarda fixement un instant, restant silencieux quelques secondes et se lança « Je ne veux pas vous cacher la vérité davantage. Je veux être transparent avec vous » et ajouta « Je voulais seulement vous protéger ». Un léger soupir et se rapprocha légèrement de Mackenzie, sur le rebord du canapé, ses coudes sur ses genoux « Vos parents n’ont pas été condamnés pour de simples délits financiers. Derrière leur complexe hôtelier, ils avaient monté un vaste réseau de trafic d’organes. Jusqu’à ce que vous me parliez des causes du décès de votre sœur, nous n’avions toujours pas les réponses à nos questions sur les raisons qui pouvaient mener deux gérants d’hôtels au trafic d’organes… Je représentais les victimes de ces actes, et le préjudice a été évalué à une véritable fortune. Toutefois, le procureur avait les dents longues et souhaitait vous poursuivre, vous aussi. Je ne vous connaissais pas vraiment. Nous n’avions échangé qu’un bref moment à la machine à café, mais je vous savais innocente. J’ai donc tenté de dissuader le procureur, ce que je suis parvenu à faire, mais pour m’assurer de votre sécurité, j’ai demandé à l’avocat de vos parents de vous éloigner, de trouver un argument qui vous pousserez à quitter les prétoires ». Il resta un bref moment silencieux en l’observant, la laissant encaisser la révélation « C’était une opportunité pour vos parents aussi. Ainsi, si on ne s’était jamais recroisé, vous n’auriez jamais su quelles accusations pesées sur eux ». Il prit un moment, une fois encore, avant de reprendre « Vous m’en voulez sûrement, mais je me devais de vous mettre à l’abri, de vous protéger des méfaits de vos parents. Vous étiez innocente, et vous accusez d’un tel crime… Il en était hors de question ». Tout fin de compte, il avait été un peu son guide bien avant qu’il le proclame à voix haute dans le restaurant la veille au soir.

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Jeu 19 Mai - 9:50
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -ah ah elle est bonne celle là ! » avait lancé Mac en accompagnant sa réplique de son petit rire. Mais elle réalisa bien vite que David était sérieux et elle stoppa leur marche en ajoutant : « -attendez vous êtes sérieux ? Bon ok… très bien… je prends note. Et j’ai aussi le droit de le faire en mode surprise vous verrez, laissez vous guider ? » elle n’était pas certaine qu’il accepte de se faire traîner n’importe où… « -soulagé ? N’exagérez pas, même si j’avais détesté, ça n’était pas la fin du monde. » ça n’était qu’un spectacle, des chansons. Il ne l’avait pas invité à la suivre jusqu’à sa salle des mystères, enfin le truc à la Christian Grey. Finalement la soirée était un peu comme tout le reste de la journée. Elle avait finit par apprécier, sans vraiment adorée ! Par contre elle adora vraiment le oh ! De surprise de David. « -c’est un compliment hein... » précisa Mac, souriante en faisant tourner son index en direction de l’avocat, comme pour souligner que oui, l’ensemble de sa personne était plutôt pas mal de ces costumes. « -tout ça parce que vous avez peur d’être moins sexy dans un jeans ! » s’amusa t elle avant de lui souhaiter une bonne nuit.

Peut être aurait elle mieux fait de dormir plus. Parce que ça n’était pas une petite surprise sympathique que David lui réservait ce matin. Et Mac n’était pas certaine de vouloir avec cette conversation là maintenant. Pourtant il semblait bien décidé et elle prit sur elle pour venir s’asseoir sur le canapé et l’écouter. « -quel vérité ? » demanda t elle d’un ton déjà bien plus froid. La protéger ? Qu’est ce qu’il connaissait d’elle à l’époque ? Ils avaient bu un café ! La vérité arriva avec une violence folle malgré les formes que David prenait soin de mettre. Trafique d’organe ? Mac détourna le visage plaçant une main devant sa bouche, comme si cela pouvait retenir la nausée qui venait de s’emparer d’elle. Mac ferma ensuite les yeux, les dents serrées, écoutant toujours malgré tout avec attention. La machine à café… elle le regarda à nouveau.

Flash Back

L’angoisse, l’incompréhension aussi… Elle se torturait les doigts entre eux, faisant les cents pas dans le couloir, devant la machine à café. En prendre un ou pas ? Elle était dans un tel état de nerfs qu’elle n’était pas certaine que cela soit une bonne idée. La jeune Mackenzie avait la sensation que le sol ne cessait de se dérober sous ses pas. A chaque fois qu’elle avait posé une question, ses parents n’avaient pas souhaiter répondre. Ils n’avaient été que regards fuyant. . Deux semaine à l’autre bout du pays pour éviter de se prendre la tête avec sa mère, et voilà qu’on l’appelait pour lui annoncer que le procès se tenait dans deux jours. Elle était totalement déboussolée. Elle ne comprenait rien, ou son esprit ne voulait pas comprendre… Elle ne savait même pas ce qu’elle foutait là ! Elle n’avait rien à faire ici. La jolie brune avait décidé de finalement le prendre ce café, et une des pièces de monnaie lui avait échappé. Ça avait été le petit truc de trop. Elle s’était retrouvée à donner de violent coup de pieds dans la machine, comme si cela allait pouvoir faire passer tout ce qu’elle ressentait en dedans. Et puis… et puis il était arrivé…

Fin du flash

Mac cligna des yeux, revenant sur terre, sortant de ce souvenir. Le fin du souvenir était flou… Mac se rappelait seulement qu’il était parvenu à la faire sourire. Que ce café échangé avec lui, avait été une sorte de baume de douceur durant cette journée horrible. Elle sentait sa gorge serrée, avait du mal à respirer. De quel droit avait il élaborer tout cela ? Il ne lui devait rien ? Que savait il d’elle à l’époque ? « -pourquoi vous dites tout ça ? Pour soulager votre conscience ? » elle avait parlé d’un ton cassant. Puis elle avait à nouveau fermé les yeux, ainsi que les poings. Elle prit quelques secondes, avant de se lever et de faire le tour du canapé. Un regard pour David, elle ouvrit la bouche mais rien n’en sortie. Demi tour, direction sa chambre. Sac, veste, clé et d’un pas rapide elle avait traversé l’appartement pour le quitter. La porte avait claqué derrière elle.
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"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."
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