La situation A Beacon Hills, pour un petit groupe de lycéens, les choses changent vite et de manière imprévisible depuis quelques mois. Depuis la morsure de Scott McCall par Peter Hale. Les aventures ont mené à certaines amitiés, certaines alliances, certains liens de confiance inattendus, notamment l'amitié qui lie désormais Scott, originellement un étudiant marginal et isolé, et Lydia Martin, la fille la plus populaire du lycée. Suite aux derniers événements, tous deux doivent apprendre à vivre avec un nouvel aspect de leur identité, un aspect surnaturel : Lydia doit se réconcilier avec le mot « banshee » tandis que Scott doit contrôler son alpha. Face à leurs difficultés, les deux compagnons se donnent rendez-vous à la lisière de la forêt, afin de s'entraider à surmonter leurs difficultés.
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stitch
Jeu 2 Mar - 18:54
Scott McCall
J'ai 17 ans et je vis à Beacon Hills, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors pas très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.
« Okay, meet you there in fifteen. » Scott envoie le message, le léger bruit du téléphone résonnant à ses oreilles. Ses doigts se serrent autour de l'appareil et il ne peut empêcher une légère grimace de déformer ses traits. Pour évacuer la tension, il fait craquer les os de sa nuque, penchant sa tête d'un côté puis de l'autre, inspirant et expirant calmement. La difficulté qu'il éprouve à contrôler l'alpha, les transformations imprévisibles, partielles ou plus extensives, les sautes d'humeurs accrues, tout cela génère une tension dans son corps et son esprit, des douleurs somatiques et des peurs toujours plus intenses. Tentant de mettre ces pensées de côté, l'adolescent ouvre son sac à dos et en sort ses livres de cours, qu'il range sur son bureau. Il les remplace par un flacon d'aconit tue-loup, pour Lydia, si jamais il perd totalement le contrôle au cours de leurs petites expérimentations, une lampe torche et un carnet, puis il quitte sa chambre. Réajustant sa chemise, ouverte sur un marcel noir, sur son épaule, Scott dévale les escaliers. « Je sors, maman ! » hurle-t-il, et c'est son ouïe surnaturelle qui lui permet d'entendre le soupir exténué de Melissa. Une expression de culpabilité teinte son visage mais il n'a pas le temps de réfléchir à ça, à l'impact de tout cela sur sa mère – pas maintenant. Alors même qu'il se répète cela tel un mantra, la boule de nerfs trop familière s'installe dans le bas de son ventre. Sur sa moto, il ressasse les idées noires, mélange les pleurs étouffés de sa mère, les crises de panique de Stiles, l'amertume d'un baiser échangé entre Allison et Isaac, l'inquiétude mêlée de frustration de ne pas avoir de nouvelles de Derek, et surtout, la terreur sourde, celle qui l'empêche de jamais réellement se détendre : lui-même et le monstre qui grandit en son for intérieur. Il peut fuir, chercher des solutions, compter sur ses amis quand il s'agit de combattre les monstres qui les assaillent de l'extérieur, mais il ne sait absolument pas comment contrer la force obscure qu'il sent gronder dans son cœur depuis qu'il est devenu alpha. Sa machoire se sert à l'évocation de ce nouveau statut. Je ne l'ai jamais voulu, se murmure-t-il, une litanie religieusement chantée, comme autant de coups de fouêt, comme une auto-flagellation permanente. Je n'ai jamais rien voulu de tout cela, ni le loup, ni l'alpha, ni les morts, ni la souffrance. Les roues de la moto cessent de tourner et Scott saute de l'engin, installant d'un coup sec du talon le pied qui la maintient debout à l'arrêt. Alors qu'il ôte son casque, ses yeux scannent déjà l'espace autour de lui à la recherche d'une chevelure rousse, de lèvres roses et d'une robe à fleurs. Le soin qu'apporte Lydia à ses tenues malgré tout ce qu'ils traversent ne cessera jamais de l'éblouir, pas moins que sa capacité à maintenir d'excellents résultats académiques, et à rester une amie loyale, intelligente et épanouissante. Alors qu'elle s'approche de lui, un sourire s'installe tout naturellement sur ses lèvres. Comme à chaque fois qu'il pose les yeux sur l'un d'entre eux, aussi routinier cela soit-il, Scott se rappelle qu'il a une raison de continuer à se battre, une raison de garder espoir. Ses amis. Sa meute.
J'ai 17 ans et je vis à Beacon Hills, Californie, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, à vraie dire, ça m'importe peu.
Ses clés de voiture en main, elle ouvre la porte de sa chambre, dévale les escaliers de la demeure Martin, le regard rivé sur son portable à un point tel qu'elle n'en remarque presque pas la voix de sa mère interrogatrice qui lui demande où elle va. « Chez Allison. Elle a besoin de moi pour un exercice. » Elle hausse une épaule, et sa chevelure rousse incandescente danse le long de ses bras, à Lydia, tandis que sa mère ne se formalise pas plus que ça de la sortie de sa fille. Elle a compris que la jeune fille a besoin d'air ces derniers temps, et que la retenir à la maison est tout sauf une option applicable sur l'étudiante. Au contraire, l'enfermer, c'est la perturber un peu plus, elle qui ne peut parler à personne de sa condition à elle. Une banshee. Ce n'est pas comme si Scott avait un manuel des créatures mystiques sous la main, et s'il connaissait de plus en plus de choses à propos des loups - et autres animaux - garous, le domaine des messagers de la mort étaient un terrain inconnu pour lui. Pour elle. Pour tous, à vraie dire, accentuant la frustration de Lydia de ne pas comprendre une chose dans sa vie, elle qui a toujours eu une facilité déconcertante à déchiffrer les choses.
Au volant, la rousse augmente le volume de la musique, gênée par un bruit de fond dérangeant qu'elle s'efforce de faire disparaître, d'ignorer. Elle sait qu'elle ne devrait pas faire ça, elle sait que tout ce qui est étrange est lié à sa nature. Mais à quoi bon écouter ces sons si elle n'a pas de prise ni de compréhension de ce qu'elle sait faire. Crier, ça oui, elle a compris qu'elle en est parfaitement capable. Mais le reste ? L'inconnu le plus total. Après quelques longues minutes de conduite dans Beacon Hill, elle finit par se garer au lieu de rendez vous convenu avec Scott, coupant les phares en plongeant ainsi à nouveau les environs dans la pénombre. De quoi mieux distinguer la moto de son ami qui ne tarde pas à arriver. Gracieuse, Lydia quitte alors l'habitacle, resserre sa veste autour de sa tenue, et se dirige vers l'alpha d'un pas décidé. Elle s'arrête en route, fronce les sourcils, regarde derrière elle. Mais rien. Elle aurait juré ... Non, rien. Elle secoue la tête, retourne vers Scott, à qui elle sourit. « Tu n'as prévenu personne d'autre ? » Demande-t-elle en arrivant enfin à son niveau, constatant la mine fatiguée du brun malgré le sourire qu'il lui adresse. « Scott, je m'inquiète vraiment pour vous trois. » Parce qu'il n'y a pas que lui qui lui inspire cette vague d'inquiétude. Stiles ne dort plus. Allison fait de véritables terreurs nocturnes et du somnambulisme. Et lui, alors ?
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Lun 6 Mar - 15:00
Scott McCall
J'ai 17 ans et je vis à Beacon Hills, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors pas très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.
« Tu n'as prévenu personne d'autre ? » Scott secoue la tête négativement. « Pas la peine de les inquiéter. » Ils n'ont pas besoin de se soucier en plus de son problème, craindre que leur alpha ne soit pas à la hauteur, s'éparpiller en inquiétudes ingérables. « Scott, je m'inquiète vraiment pour vous trois. » C'est pour cela qu'il s'est tourné vers elle. Pas vers Stiles, qui traverse quelque chose qui semble similaire, qui comprend toujours son meilleur ami, qui est fasciné par le surnaturel. Pas Allison, qui saurait quoi lui dire, qui sourirait et poserait la main son bras et lui donnerait des frissons, qui se tournerait vers son père pour chercher à déterminer une solution à ce qu'il traverse. Pas vers Deaton, qui lui donnerait une énigme supplémentaire. Vers Lydia, alors même qu'il y a encore quelques mois de cela il aurait cru qu'elle ne voulait jamais lui adresser la parole, encore moins faire partie de son cercle proche. Vers Lydia, à qui il avait appris à faire confiance avec sa propre vie. Vers Lydia et son esprit brillant et sa générosité sans bornes. Il fronce les sourcils, l'alpha. « Allison va mieux, non ? Je sais que Stiles fait toujours des cauchemars, mais je n'arrive pas à savoir si c'est lié à ça, » un ça indéfini, qu'il ne parvient pas à nommer mieux que de ce mot flou et d'un geste vague de la main, « ou si ça vient de tout ce qu'on vit depuis plusieurs mois. Mais Alli, elle arrive à tirer à l'arc non ? Et elle n'a plus fait de somnambulisme, si ? » Il s'inquiète, parce qu'elle est un élément vital de leur groupe, parce qu'il s'inquiète de chacun d'entre eux – il tente de s'en persuader, ignore le pincement au cœur et la peur qui se répand dans son estomac. Si Allison ne va pas bien, il ignore comment il pourrait retrouver le contrôle de son loup, a fortiori celui de l'alpha qui gronde sous la surface de sa peau. Il doit trouver une nouvelle ancre, en lui-même, mais comment s'y prendrait-il s'il s'inquiète constamment pour elle, si chaque fois qu'il veut évoquer un sentiment d'apaisement il imagine son premier amour en danger, en proie à des démons qu'il voudrait arracher de ses griffes et de ses crocs et... Un grognement lui échappe et il balance son sac à dos au sol, aux pieds de Lydia. Il sait que ses yeux sont rouges, il sent ses crocs couper dans la chair de ses lèvres. « Lyds, il y a un flacon d'aconit là-dedans. Prends-le, au cas où, » se dépêche-t-il de dire, et sa voix résonne étrangement grave, rocailleuse, vibrante de colère. Mais il entoure son corps de ses deux bras musclés et il sert, il sert à s'en faire mal aux côtes, et il se concentre sur la douleur qui se répand en lui. Pain makes you human. Un râle lui échappe, mais c'est un soupir de soulagement, car il sait qu'il reprend apparence humaine. Il sait qu'il n'a pas laissé le monstre sortir. Il sait aussi qu'il ne peut pas continuer comme ça, que ça ne suffit pas. Il faut qu'il reprenne le dessus, pas seulement qu'il parvienne à réprimer des transformations aléatoires.
J'ai 17 ans et je vis à Beacon Hills, Californie, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, à vraie dire, ça m'importe peu.
« Pas la peine de les inquiéter. » Lydia obtempère, hoche la tête sans un son, songeuse. A dire vrai, de leur entourage, elle est la seule qui s’en sorte relativement bien. Derek avait disparu, Allison luttait contre ses propres démons, Stiles contre ses terreurs nocturnes. Outre elle et Isaac, leur meute est fragilisée, et de toute évidence, si Scott avait fait appel à la rouquine, c’est que l’alpha n’avait pas forcément envie de parler avec l’autre loup. Néanmoins, la rousse ne manque pas de confier son inquiétude au jeune homme. Dire qu’à une époque, elle se contentait de le regarder de loin, un sourire rieur sur le visage, son bras tendrement accroché à celui de Jackson. Jackson, parti vivre à Londres maintenant. Tout ça lui semble être une éternité, et non pas à peine une année. Aujourd’hui, elle ne voyait non plus en Scott un benêt et un « loser » typique du lycée de Beacon Hill, mais un ami, un homme à la force d’esprit et à la loyauté indéfectible. Apprendre qu’il était devenu un « true alpha » ne l’a pas tant surprise, à vraie dire : De ce que Deaton leur avait expliqué de ce fait rare, Scott remplissait de loin toutes les conditions pour être un tel prodige. Leur chef de meute, leur leader. Sauf que leur leader a pris des risques, et il s’en trouve fragilisé. Lui, sa meilleure amie, et … Stiles. Stiles sur qui elle ne saurait mettre de mots. Mais passons. La réflexion de Lydia semble rendre immédiatement Scott soucieux. « Allison va mieux, non ? Je sais que Stiles fait toujours des cauchemars, mais je n'arrive pas à savoir si c'est lié à ça, » Au mot « ça », la jeune fille se raidit, contracte la mâchoire, comme s’il évoquait un évènement douloureux alors que ce n’est pas elle qui a été plongée dans un bain glacé jusqu’à en mourir. Elle s’était contentée d’appuyer sur les épaules de Stiles en le regardant plonger peu à peu vers une inconscience dont il aurait pu ne jamais revenir. Mais pour elle, les voir dans un tel état de détresse, c’est comme lui porter un coup. « ou si ça vient de tout ce qu'on vit depuis plusieurs mois. Mais Alli, elle arrive à tirer à l'arc non ? Et elle n'a plus fait de somnambulisme, si ? » Lydia mord l’intérieur de sa joue, hésite à répondre, parce qu’elle voit dans ses traits durcis par l’inquiétude, elle voit qu’il l’aime toujours, qu’il l’aimera probablement toujours, la brune. « Disons que … Ce n’est pas encore facile » Dit-elle pour rester vague, mais elle voit déjà le brun feuler de colère, ses yeux s’éclairant d’un rouge vif. « Scott … » Qu’elle commence aussitôt en reculant d’un pas, tandis que déjà, l’alpha jette son sac aux pieds de la lycéenne. Il perd le contrôle. « Lyds, il y a un flacon d'aconit là-dedans. Prends-le, au cas où, » Elle secoue la tête, mais ouvre malgré tout le sac. Au cas où, se répète-t-elle mentalement, mais une autre certitude s’impose à son esprit : « Je n’utiliserai pas ça. » Mais elle n’est pas sûre qu’il l’entende, se tordant de douleur devant son regard affolé. Elle ne l’a pas connu dans ses premières semaines de jeune loup, elle n’a pas connu ses galères aux premières lunes. Elle a toujours vu Scott en plein contrôle de lui-même. « Scott, regarde-moi ! » Qu’elle essaie de l’appeler, alors qu’il semble se calmer, peu à peu. Les crocs se rangent, le regard se ternit, et elle retrouve progressivement son ami. « Ca ne s’arrange pas, n’est-ce pas ? » Demande-t-elle d’une voix étrangement serrée par l’émotion. Elle se sent impuissante, Lydia, et elle déteste ne pas trouver de réponse à ses questions. « Stiles est obligé de se doper pour dormir, Allison se réveille avec des couteaux dans la main, et toi, tu es clairement déboussolé depuis que tu es devenu un alpha. » Et moi, je suis une putain de Banshee et je n’ai aucun contrôle là-dessus. « Il faut que tu .. que tu retrouves un point d’ancrage. Un moyen de te stabiliser et de garder une maitrise de tes émotions. » Assène d’elle en rendant son sac à Scott, posant au passage une main sur le poignet du brun.