J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
We'll never get free, lamb to the slaughter. What you gon' do when there's blood in the water ? The price of your greed is your son and your daughter. What you gon' do when there's blood in the water ? Look me in my eyes, tell me everything's not fine. Oh, the people ain't happy and the river has run dry. You thought you could go free but the system is done for. If you listen real closely, there's a knock at your front door. We'll never get free, lamb to the slaughter. What you gon' do when there's blood in the water ?
(( blood // water ))
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« Je ne suis pas désolé de l'avoir fait. »
Je hausse les épaules. C'est juste vrai. Peut-être que ça nous a attiré des ennuis, peut-être qu'on est blessés et qu'il est puni, mais si c'est le fait de l'avoir défendu qui a apporté ça, je ne regrette pas. Quoi qu'il en pense. Il fait quoi si ils l'avaient attaqué à deux ou si ce couteau avait fini dans son ventre ou je ne sais où ? Ça aurait été mieux que ce genre de situation n'arrive pas, certes, mais… C'est ainsi. Je lâche un long soupir quand il m'explique que c'est le fait que la ville soit si petite qui fait que tout se sait. Putain, c'est vraiment définitivement un trou. Je veux me barrer d'ici. Je mordille l'intérieur de ma joue, passablement emmerdé par tout ça. Ma vie d'avant me manque cruellement. Vraiment… Ça me fout le cafard tout ça. Je passe mes doigts dans mes cheveux pour les ramener à leur place initiale, je secoue la tête.
« Comment t'as survécu jusque là ? »
Je crois que je vais pas survivre. C'est simple : on tourne en rond ici et en plus si on peut rien faire sans que ça fasse le tour de toute la vie, ça pue la merde. Et ça veut dire que mes parents ne vont pas tarder à être au courant de tout aussi. Ils n'ont pas vraiment d'amis ici mais ils sont sociables, ils vont finir par savoir.
« Mnh… Cette ville tout entière est une prison. »
Je lui propose d'essayer d'arranger les choses pour sa punition mais il réagit un peu vivement. Je secoue la tête. Comme il veut. Franchement, je ne suis pas en état de lutter contre lui.
« Bien. Puisque j'ai fait ce que j'avais à faire, je vais y aller. »
Je me lève en me retenant de grimacer et je me dirige vers le comptoir. Mathilda se lève et me court littéralement après. Enfin… Elle court pour me rejoindre surtout. J'avais presque oublié son existence, tiens. Je me tiens face à la femme qui m'a accueillie.
« Je vous remercie encore pour la boisson et… Votre employé m'a sauvé la vie, je ne manquerai pas de vanter ses mérites et le bon accueil que vous m'avez fait malgré mon comportement de la dernière fois. »
Je lui adresse le sourire le plus charmant que j'ai en réserve tandis que je m'incline légèrement face à elle. Je tourne finalement les talons pour sortir du restaurant et remonter dans la voiture. Je me sens déjà fatigué, je veux juste rentrer à la maison.
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Région : IDF
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Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Sam 11 Juin - 18:27
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit. + UC
Contrairement à ce que je pensais, Jimmy avait fait suffisamment bonne impression à Erin lors de son passage pour alléger ma punition. Au lieu d'être puni jusqu'à la fin des temps, j'étais puni jusqu'à nouvel ordre. Une légère nuance qui me permettait d'avoir l'espoir de ressortir un jour, quand Erin réussirait à mettre de côté toute cette histoire. Il a fallu trois semaines supplémentaires et une occasion spéciale pour que je puisse remettre le nez dehors à ma guise. La fin des moissons. L'une des rares festivités de la ville en dehors de celles nationales. Les moissons ayant été faites ces dernières semaines, les champs étaient désormais vides, accueillant cette année encore une sorte de kermesse géante organisée avec les fermes et autres petites villes à proximité. De quoi nous occuper quelques jours et amener quelques curieux, d’une année sur l’autre. La ville s’était donc organisée progressivement depuis quelques jours pour prendre des allures de kermesse géante. Rien de très élaboré, à l’image de la vie ici, mais de quoi amuser - et occuper - toute la ville le temps d’un week-end.
Convié à l’évènement par la force des choses, j’aide dans les derniers préparatifs, transportant ce qui doit l’être d’un bout à l’autre d’un des champs occupés accompagné par mon oncle et mon cousin. « Tu vas défendre à nouveau ton titre cette année ? » Caleb me questionne sobrement, tandis que je hoche silencieusement la tête. « On espère bien qu’il va le faire ! Va bien falloir de toute façon qu’il regagne un peu de respect quand toute la ville lui aura fait tomber des seaux de flotte ou de peinture sur la tronche tout le week-end. » Affirme Aaron. Grimace qui se dessine sur mon visage à cette idée. Forcément que la ville allait s’en donner à coeur joie vu tout ce que je leur faisais endurer tout le reste de l’année. Mais bon, c’était pour la bonne cause, pour Erin, histoire que le Diner ait un peu plus de trésorerie.
C’est en début d’après-midi, le vendredi, que tout est enfin en place, et que la kermesse ouvre officiellement ses portes après un petit discours du Maire. Dans la foule face à lui, toute la ville ou presque, en tout cas, je reconnais sans problème tout un tas de gens qui rapidement se dispersent pour aller d’un stand à un autre et se lancer dans les premiers jeux et festivités. Aaron et moi attendons avec le reste du personnel du Diner les premiers “clients”. Toute l’équipe présente pour jouer le jeu et se relayer au fil des heures et des jours pour prendre des seaux d’eau, de peinture, ou se faire jeter des assiettes de crème chantilly à la figure. Et ça ne traîne pas. Premier désigné, je me retrouve sur une chaise avec un seau au-dessus de ma tête. Une balle pour toucher la cible et enclencher le mécanisme pour renverser le seau, je retiens déjà ma respiration. Pourquoi j’avais accepté ça déjà ?
J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
They say oh my God I see the way you shine, take your hand, my dear, and place them both in mine. You know you stopped me dead while I was passing by and now I beg to see you dance just one more time. Ooh I see you, see you, see you every time and oh my I, I, I like your style. You, you make me, make me, make me wanna cry and now I beg to see you dance just one more time. So they say dance for me, dance for me, dance for me, oh, oh, oh, I've never seen anybody do the things you do before. They say move for me, move for me, move for me, ay, ay, ay, and when you're done I'll make you do it all again.
(( dance monkey ))
Évidemment que je n'ai rien dit mais que j'ai été puni. Évidemment que dans un milieu comme cette ville, mon père a eu le dessus sur moi car je n'avais rien pour m'enfuir. Nulle part où aller, aucun lieu pour me cacher. J'ai dû supporter les leçons de morale, la surveillance assidue et la couche supplémentaire de discours moralisateurs qui allait bien par-dessus. Et comme on m'a rappelé qui j'étais ; ou plutôt qui était mon père. Et que je devais être un bon garçon, et laisser les mauvais se tuer entre eux si ça les amusait. Et que je ne devais plus traîner avec "ce bon à rien" qui m'avait sauvé la vie mais qui était la cause de tous mes malheurs. Que la pauvre famille qui avait sa responsabilité devait souffrir de l'avoir dans les pattes. Sans déconner, j'avais juste envie de gerber en écoutant les éternelles ritournelles de mes parents. Formaté. Ouais, c'est ce que je suis censé être : formaté. Bien tassé dans le moule qu'il ont créé pour moi et ne surtout rien laisser dépasser. Jure que j'ai l'impression d'être un putain de singe dressé pour faire ce qui leur plaît, de la façon qui leur plaît. Ils m'ont juste pris pour un animal de cirque en fait. Flemme. Vraiment. Sauf que si je voulais avoir l'espoir de remettre le nez dehors un jour et espérer ne pas être sous surveillance jusqu'à la mort de mes parents, j'ai juste été obligé d'acquiescer à toutes leurs exigences. Au final, Dan, "le bon à rien", a bien eu raison. Je me suis bien fait niquer. Ils m'ont coincé et comptent faire de moi ce qu'ils veulent. Cette nouvelle vie est encore plus une punition que ce que j'avais pensé.
***
Cet évènement, aussi modeste puisse-t-il être à côté des grandes fêtes de la ville dont je suis originaire, il a un putain de goût de liberté. Comme cela ferait bonne impression de se montrer, comme cela montrerait que je suis encore en vie, j'ai été autorisé à y aller. Autorisé, putain. Depuis quand j'ai besoin d'autorisations dans ma vie ?! Fait chier. Lorsque j'arrive sur place, les mains fourrées dans les poches de mon pantalon et ne boitant même plus du tout, je suis presque émerveillé d'être à l'extérieur et de l'ingéniosité que peuvent avoir les gens pour s'amuser avec, au fond, pas tant de moyen. Tout en marchant, je regarde autour de moi, le visage stoïque. Enfin… Jusqu'à ce que mon regard ne tombe sur Dan et que je fasse vite l'équation : Dan, un seau, une cible. Un sourire probablement beaucoup trop diabolique étire mes lippes discrètement maquillées.
Ordre "ne pas s'approcher du bon à rien" instantanément oublié.
J'y peux rien. L'opportunité est beaucoup trop belle. Et puis, moi, je l'aime bien Dan. Je sais parfaitement que ce n'est pas réciproque, mais moi je l'aime bien, et je ne pense même pas qu'il soit un bon à rien. Au contraire, d'ailleurs. Il fait bien des conneries, c'est vrai mais… Que faire d'autre dans ce trou à rats ? Et puis il travaille, il essaye de s'en sortir dans la vie, non ?
Mes pas me mènent directement à ce stand. Il y a quelques personnes qui font la queue, visiblement prêtes à se venger de lui grâce à ce jeu. Vraiment… Je souris comme un bienheureux, ayant juste hâte que ça soit mon tour. Les gens semblent beaucoup opter pour des assiettes de crèmes à lui balancer au visage, probablement parce que c'est plus simple pour viser. Ça me fait bien rire, tiens. Et quand c'est mon tour, je sors un billet que je mets dans la main de la personne qui tient le stand.
« Regardez bien, il est à moi. »
Il manquerait plus que le rire de méchant de dessin animé. Je me suis déjà écarté de la personne qui gère, l'ignorant lorsqu'elle veut me rendre la monnaie sur le billet que j'ai donné. Je suis déjà avec ma balle dans la main, sourire aux lèvres, à regarder ce pauvre garçon tartiné de chantilly.
« Bonjour Dan ~ comment ça va ? Je suis content de te voir, mais tu aurais bien besoin d'un bon rinçage, tu ne crois pas ? » je lui dis alors, lançant la balle en l'air plusieurs fois et la rattrapant. « Tiens toi prêt, parce que ça va se faire en un one-shot. »
Je lui adresse un sourire des plus charmants, pour lui prouver combien je suis attentionné en le prévenant de son sort. Je rattrape la balle une dernière fois avant de la lancer fort sur la cible. Elle bascule, le mécanisme s'enclenche et le seau d'eau se déverse d'un coup et dans sa totalité sur la tête de Dan.
« Wow, en plein dans le mille ! » balance le gars qui attend derrière moi. « Ben voilà, tu es déjà un peu plus propre. » je lance alors à Dan, toujours armé de mon sourire. « Sans rancune ? »
Franchement ? Je suis vraiment content de le revoir, je crois que c'est bien ça le pire.
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Maddy'n
Mar 28 Juin - 21:58
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit. + UC
Sans surprise, les tirs s'enchaînent à notre stand. Je suis la cible privilégiée de beaucoup qui se font plaisir pour tenter leur chance sous les rires et les encouragements de leurs amis, et de mes collègues. C’était vraiment cool de se savoir apprécié dans cette ville. Je ne sais pas combien de temps j’ai déjà passé sur cette chaise aujourd’hui, mais à mon goût, beaucoup trop de temps. Parce que je suis constamment malgré la chaleur, mais en plus, je me sens sale, poisseux, collant, à force de recevoir des assiettes de crèmes en pleine tronche depuis de longues, très longues minutes. Tout le monde n’est, heureusement pour moi, pas très bon à ça, ce qui me permet d’avoir quelques moments de répit, tandis que je n'ai plus qu’une seule envie, rentrer pour prendre une douche. Ouais, qu’est ce que je donnerais pas là, pour pouvoir enlever ce sucre qui me colle à la peau, me laissant une désagréable sensation sur celle-ci.
Les yeux fermés à chaque tir, je fais la liste dans ma tête, chaque fois que je suis touché, de ceux avec qui je devrais régler des comptes plus tard, de ceux dont je vais devoir subtilement me venger jusqu’à l’été prochain. Mauvais joueur ? Complètement. C'est le cercle vicieux de ma vie, et je continuerais certainement de l'alimenter jusqu'à ma mort. Je fais chier les gens, les gens me font chier, donc je les fait encore plus chier, et voilà le résultat après m'être mis la ville entière à dos. Chantilly qui vient glisser dans le creux de mon cou, je rouvre les yeux tout en tentant de m'essuyer avec le bras. Ce qui ne servait plus grand chose à ce stade de la journée. Mon regard se pose sur le prochain inconscient voulant jouer avec mes nerfs, alors que je me retiens de soupirer. Jimmy… Putain j'aurais dû me douter que lui n'allait pas se gêner non plus pour en profiter. Surtout qu'il semble tenir sur ses deux jambes désormais ? Mon regard se pose rapidement sur Aaron que je peux voir jubiler. Il avait essayé de me convaincre de le remercier pour avoir parlé à Erin, mais je n'avais pas envie de m'approcher de lui, ni que lui s'approche de moi. Rapidement, mon regard revient sur Jimmy qui me salue alors que je roule des yeux . Je me fais violence pour ne pas l’envoyer chier et lui dire que ça allait bien mieux avant que je ne l'aperçoive, une balle à la main, et avec son sourire à la con sur son visage. A la place, je hausse légèrement les épaules.
Je le regarde jouer avec la balle, et je crois sans difficulté en ce qu’il m’annonce. Bien sûr qu’il va toucher la cible sans le moindre problème. Ça sent que Monsieur emmerdeur fils de riche excelle dans bien des domaines, qu’il aime se montrer, et qu’il a l’arrogance de ceux à qui tout sourit. Bien sûr qu’il va toucher la cible. Cette fois, mes yeux restent bien ouverts tandis qu’il lance la balle. En une fraction de seconde, j’entends l’impact de la balle sur la cible et le seau se déverser sur ma tête. Une nouvelle fois, je suis trempé, mais cette fois, je ne compte pas en rester là. Pas quand je vois Jimmy avec son sourire. Je me lève de ma chaise et secoue légèrement ma tête pour essorer un peu l’eau de mes cheveux. « Je fais une pause. Prends un peu ma place. » Que je lance à Aaron. J’avais quelques comptes à régler. Je m’éloigne un peu et enlève mon t-shirt, bien imbibé d’eau et de crème. Clairement, je suis pas sûr de le remettre avant deux ou trois lavages. Je le roule en boule dans mes mains avant de le balancer à la tronche de Jimmy, espérant faire disparaître un peu son sourire satisfait. « Ouais. Sans rancune. » Pour le moment. Ca pouvait encore venir. « Bon, je vois que tu t’es débarrassé de tes béquilles. Et ta nounou ! Ca va mieux ta jambe ? » Je me rapproche pour récupérer mon t-shirt qu’il tient du bout des doigts. Ouais, pas cool comme sensation le t-shirt mouillé et sale en pleine tronche. Je l’essore du mieux que je peux avant d’aller choper une serviette derrière le reste des gars de l’équipe, pas encore soumis à cette torture. Je m’essuie du mieux que je peux, même si cette sensation d’être couvert de colle ne me quitte pas. « Putain… Même avec dix coups comme ça, je me sentirais toujours pas propre… » Mon regard se pose rapidement sur Jimmy, index pointé vers lui, presque menaçant. « Range ton sourire de suite, c’est pas une proposition. » Parce que je le vois venir d’ici.
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