You stole my heart but I'll let you keep it | ft The Moon
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THE MOON.
Lun 7 Mar - 23:26
Jimmy Jenkins
J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
I feel like I've been locked up tight for a century of lonely nights, waiting for someone to release me. You're licking your lips and blowing kisses my way but that don't mean I'm gonna give it away, baby baby baby. My body's saying let's go but my heart is saying no. If you wanna be with me baby there's a price to pay. I'm a genie in a bottle, you gotta rub me the right way. If you wanna be with me I can make your wish come true, you gotta make a big impression.
(( genie in a bottle ))
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Comme je m'y attendais, il se plie devant mes demandes. Elles sont arbitraires pourtant, lui comme moi, on sait parfaitement que j'ai commandé l'autre putain de plat, mais je joue à l'innocent, je lui jète toute la faute sur lui comme il l'a fait tout à l'heure devant le shérif, et j'y prends un malin plaisir. Finalement, ma soirée est bien moins emmerdante qu'elle promettait de l'être. Ca ne me fera pas cesser de faire la gueule à mes parents de m'avoir embarqué dans cette ville pourrie, mais je dois bien admettre que la soirée a le mérite de me divertir et que j'en ai rien à foutre que ça soit aux dépens d'un pauvre serveur. Il a voulu jouer tout à l'heure, non ? Il n'avait pas croire que la partie était terminée. On dit souvent que la vengeance est un plat qui se mange froid, sauf que moi, je la mange encore brûlante, la vengeance. Je la mange volcanique. Et mes parents ne disent rien, se disant sûrement que je me montre simplement immature et que j'ai envie de les faire chier à eux. Sauf que là, ils ne sont pas ma cible. Ma cible c'est ce petit voleur de bas étages avec ses fringues cheap et ses cheveux de traviole.
Lorsqu'il revient avec la nouvelle assiette, je ne peux m'empêcher de sourire encore une fois. C'est pour lui que je souris. C'est pour ce que j'ai en tête, que je souris. Ce n'est pas pour ce plat dont je n'en ai rien à faire. Dan se montre bien docile et poli. Je me demande si il peut tenir plus longtemps ainsi.
« Ça arrive à tout le monde d'avoir des problèmes de vue. Merci Dan, nous n'avons plus besoin de vous pour le moment. » je lui dis alors, de mon air le plus hypocrite du monde.
Je ne tarde pas à décaler le pain qui se trouve sur la viande dans le but de retirer un éventuel cornichon qui se planquerait là et puis très vite, je reprends la parole :
« Dan. S'il vous plaît ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Vous pouvez revenir ? » je lui lance pour avoir son attention. « Ce boeuf est tellement cru que je le vois encore ruminer l'herbe de son pâturage. Est-ce possible d'avoir quelque chose d'à peu près comestible ? »
Je lui tends mon assiette, un air blasé sur le visage. Je me prends clairement pour Gordon Ramsay, et le pire c'est que je suis bon acteur ! Je ris intérieurement alors que je le regarde avec le plus grand sérieux du monde pour lui faire comprendre qu'il n'a clairement pas d'autre choix que de se plier encore une fois à ma demande. Emmerdeur, tu dis ? T'as pas idée.
Encore une fois, je le regarde avec insistance quand il repart. C'est quand même dommage, il est vachement beau pour un pauvre type. Aaah. Franchement. Plus beau que le dernier type que je me suis trouvé en boîte. Jure que l'alcool peut faire des ravages. Je secoue la tête en repensant, ma mère me demande ce qui me prend soudainement et je hausse les épaules, balayant sa question lorsque je prends mon portable pour me replonger dessus. Je raconte mes aventures à ma meilleure amie en même temps, c'est fou ce qu'elle me manque déjà.
Dan revient finalement et décidé à encore le faire chier, j'arque un sourcil en regardant l'aspect du steak haché qui m'est servi.
« Vous ne connaissez pas la parcimonie dans cette ville de sauvages ? Déjà, j'ai été accueilli à mon arrivée par un gros naze qui a cru pouvoir se permettre de me voler mon téléphone et s'en sortir comme si de rien n'était, et maintenant je dois finir ma soirée sur un plat immangeable ? Passer d'un steak presque cru à une semelle carbonisée, cela me semble être un tantinet exagéré. » mon regard se plante droit dans le sien, tandis que je lui articule lentement un : « Trop. Cuit. »
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Maddy'n
Mer 9 Mar - 22:06
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit. + UC
Je prends sur moi pour ne rien dire, pour rester impassible. Comme si la situation ne me touchait pas, alors qu’au fond de moi, j’enrage comme jamais de devoir fermer ma gueule devant ce fils à papa précieux et arrogant. Mais il n’est pas question que de moi ici. D’autres gens travaillent là, Erin également, et si dehors j’estime que tous les coups sont permis, ici, je me contiens pour faire en sorte que personne n’ait à perdre son travail, que cet endroit n’ait pas à fermer à cause de ma réputation qui pourrait me précéder. Tout le monde le sait, ici, je suis un agneau, et si certains s’amusent à jouer de temps en temps avec ma patience, la plupart savent aussi que c’est un terrain neutre pour nous tous. Mais lui, il change les règles, se les approprie, alors je me dis qu’une mise au point sera sûrement nécessaire dans les jours à venir. Mais pas ici, ni ce soir. L’assiette est posé sur la table alors qu’il en rajoute une couche sur ce que j’ai soi-disant mal fait. Respire Dan. Je me le répète plusieurs fois, hoche la tête avec un léger sourire forcé avant de m’éloigner à nouveau.
Quelques pas pour m’éloigner de la table et voilà que je suis déjà rappelé à l’ordre, pas surpris le moindre du monde qu’il ait à nouveau trouvé quelque chose qui cloche dans son plat. Je prends une grande inspiration, me retourne vers lui. « Oui, quelque chose ne va pas ? » Bien sûr que quelque chose ne va pas. C’est une diva ce mec. Je regarde la viande, saignante, il est vrai, mais de là à dire que c’est cru… Je ne cherche même pas à discuter, m’excuse et reprends l’assiette. « Désolé, je vais demander à ce qu’ils le cuisent un peu plus. » Je repars en cuisine avec l’assiette, marquant un retour peu apprécié. « Miller, tu commences à nous faire chier ce soir. » J’ai envie de tous les envoyer chier, comme si ça m’amusait d’obéir docilement à cette diva manicurée ! Mais j’ai pas le choix, je vois bien qu’Erin m’a à l’oeil ce soir. Quelques minutes à attendre dans la cuisine, pour éviter d’avoir à retourner en salle et pour éviter les interpellations inutiles de l’autre emmerdeur, je n’en ressors qu’avec l’assiette à nouveau prête, avec quelques menaces pour m’inciter à ne pas revenir changer le plat une nouvelle fois. Comme si c’était moi qui choisissait d’en arriver là.
Je viens la redéposer devant le jeune homme, cette fois, moins souriant. Je ne me force plus, parce que je sais que si ce n’est pas le plat, il trouvera quelque chose d’autre. Et c’est le cas. En réalité, il ne cherche même pas, il prend la première excuse venue. Mais cette fois, son discours attire un peu plus les regards qu’un retour de plat car pas assez chaud ou autre. Personne n’a de doute sur l’identité du “gros naze” en question. Ma patience mise à rude épreuve, je prends sur moi pour garder la bouche fermée et repars, une nouvelle fois avec l’assiette. Mais en cuisine, c’est trop pour une soirée, et le ton monte à nouveau. Les mots fusent, quelques insultes également, avant qu’Erin vienne à nouveau calmer tout cela. « Dan, vraiment, qu’est ce qu’il se passe avec ces assiettes ? » Je me tourne vers elle, commençant à défaire mon tablier. « Rien ! Il va juste trouver tous les prétextes du monde pour me faire chier. A la fin du repas, il me dira que sa glace n'est pas assez froide, juste pour m’emmerder. Il a juste décidé de me pourrir. »« Et à qui la faute ? » Son regard est lourd de sous-entendus, le ton de reproches. « Tu sais quoi, demande à Sam de me remplacer. Je prendrais son quart à la fermeture pour compenser. Ca sert à rien, je peux rien dire et il aura toujours raison. » Je jette mon tablier dans un coin des vestiaires avant de sortir par la porte de derrière, prendre l’air et une pause pour m’éviter d’aller régler mes comptes avec ce petit con. Allongé sur un banc de fortune fait avec des caisses de livraisons vides, je ferme les yeux et prends de grandes inspirations. C’était décidément une sale journée.
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THE MOON.
Mer 9 Mar - 22:47
Jimmy Jenkins
J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
I feel like I've been locked up tight for a century of lonely nights, waiting for someone to release me. You're licking your lips and blowing kisses my way but that don't mean I'm gonna give it away, baby baby baby. My body's saying let's go but my heart is saying no. If you wanna be with me baby there's a price to pay. I'm a genie in a bottle, you gotta rub me the right way. If you wanna be with me I can make your wish come true, you gotta make a big impression.
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Aucune pitié pour ce type. Il l'a bien mérité. Dans ses yeux, je le vois se décomposer au fur et à mesure que je parle et j'ai même pas de peine pour lui. Rien à foutre. Qu'il fasse avec la connerie qu'il a faite et qu'il récolte ce qu'il a semé à ce moment-là. Je le laisse se démerder avec ses collègues car je me doute que ça doit être tendu là bas, en cuisine. Les petits travailleurs sont toujours susceptibles et à deux doigts d'exploser. Bosser dur pour être mal payé, c'est vrai que c'est une vie bien merdique ; sauf que c'est pas mon problème.
La porte entre la cuisine et la salle s'ouvre, je vois que ce n'est pas Dan, ce n'est plus franchement intéressant à ce niveau là. En plus, je vois la gueule fermée du type, il a l'air agacé alors qu'il tient mon assiette dans sa main. Alors qu'il n'est qu'à quelques pas de la table, je vois sa bouche se tordre, il est prêt à parler.
« Vous… »
« Oh. Et puis finalement, j'ai pas faim, ce resto me plaît pas. »
Ni une ni deux, je me lève et je me mets à marcher vers la sortie, plantant là mes parents médusés et le serveur qui se retrouve comme un con avec un plat revenu plusieurs fois en cuisine et que je ne mangerai pas pour autant. Tout ce que j'entends avant de fermer la porte, c'est la voix de mon père annoncer un : « Je vais payer pour le dérangement, ne vous en faites pas. » et alors je sais qu'il va payer même ce que j'ai renvoyé, et donner un gros pourboire pour les pousser à me pardonner. Je suis sûr qu'après il leur a glissé que j'étais perturbé par notre déménagement ou une connerie du genre. La faute à qui, hein ? En plus, c'est même pas vrai. C'est l'autre, qui m'a perturbé, à me voler mon portable tout à l'heure et à bosser dans l'endroit où je viens manger.
Les mains fourrées dans les poches de mon perfecto, je me retrouve devant le resto et franchement, c'est largement mieux qu'à l'intérieur. J'ai envie d'un coin tranquille, où on arrêtera de me zieuter à travers la vitrine alors je marche tranquillement pour me rendre sur le côté du bâtiment, tout en sortant une clope et mon briquet. Clope entre mes lèvres, je me bats avec mon briquet qui a décidé qu'il ferait grève, là, maintenant. Je soupire et mon premier réflexe c'est de regarder autour de moi s'il y a quelqu'un, et mes yeux se posent sur une silhouette, allongée sur quelques caisses plus loin. Et j'ai même pas besoin d'une seconde pour le reconnaître : Dan.
« Hé, gros naze, t'as pas un briquet par hasard ? »
P't'être pas la meilleure façon de demander une faveur mais… Sans déconner, j'trouve que ce surnom lui va carrément bien, c'est pas ma faute si ça lui colle à la peau, pas vrai ?
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Maddy'n
Ven 11 Mar - 21:58
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit. + UC
Allongé sur mon banc de fortune, j’attends simplement que le temps passe, les yeux rivés vers le ciel. J’observe les étoiles, les constellations. Le ciel est dégagé, et cela est apaisant de se plonger dedans, comme si le reste du monde n’existait pas. A l’heure actuelle, j’aimerais d’ailleurs qu’il n’existe pas. Cette ville, cet emmerdeur, j’aimerais que tout disparaisse, rien que pour quelques heures afin de découvrir autre chose que cette vie qui me retient captif loin de tout projet d’avenir loin de toute ambition. Inutile de rêver à autre chose qu’à ce que je connais déjà car je n’avais pas la possibilité de m’enfuir d’ici. Je ne gagnais pas assez au Diner pour envisager déménager de chez Erin et Caleb, et je ne pouvais pas changer de taff, Erin étant la seule personne me faisant encore suffisamment confiance pour m’embaucher. Et encore, je doute parfois qu’elle me fasse véritablement confiance. Elle le faisait avant tout “pour la famille”.
Je ferme les yeux quelques secondes, et quand je les rouvre, le monde est toujours là. Déception expirée, je reste immobile, n’ayant rien d’autre à faire qu’attendre que le temps passe. Personne n’étant venu me chercher, je suppose que l’arrangement que j’avais plus ou moins imposé devait convenir à Sam. Lui allait finir plus tôt et moi je n’allais plus avoir à faire des efforts pour faire face à qui que ce soit. C’est néanmoins ce que j’espérais, pouvoir rester seul ici jusqu’à la fermeture, sans personne pour me faire chier. Mais c’était sous-estimer l’emmerdeur de première classe, venu à nouveau me faire chier. Je ne le vois pas dans ma position, mais je sais que c’est lui. Je reconnais déjà - malheureusement - sa voix, et sa façon de s’adresser à moi.
Le bras qui se lève, tendu vers sa direction, je lui fais un doigt d’honneur, sans prendre la peine de me redresser ou d’établir le moindre contact visuel. « Va en enfer ! T’en auras du feu comme ça ! » Et ce n’est même pas une tentative d’humour. Je pensais très sincèrement ce que je lui disais, et si ça ne tenait qu’à moi, il aurait déjà pris mon poing dans sa gueule. Pourtant, je finis par me redresser, m'assois sur les caisses, le visage tourné vers lui. « Et si tu espérais des excuses pour ce matin, tu peux aller te faire foutre ! Si j’avais su même que t’étais un sale petit con pourri gâté, tu l’aurais récupéré en miette ton téléphone. Alors maintenant que tu m’as bien fait chier, casse-toi et va emmerder quelqu’un d’autre. » Il ne peut sûrement pas le voir avec la pénombre, mais le regard est noir lorsque je me rallonge sur mon lit de fortune. J’espère sincèrement qu’il ne restera pas ici.
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Ven 11 Mar - 23:28
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J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
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Je sais pas trop ce qu'il espère me faire ressentir avec son index dressé tout pour moi. C'est pas comme si ça risquait de me vexer ou quoi que ce soit en fait, je m'en tape. Et quant à sa réponse, elle me fait juste lâcher un ricanement. Au vu du ton qu'il a utilisé, je suis sûr que c'est pas pour la blague qu'il m'a dit d'aller en enfer mais moi ça me fait juste marrer. Je vais pas me sentir froissé pour si peu, encore moins quand ça sort de la bouche d'un gros naze comme lui.
« Bon. La clope attendra alors. » je réponds alors comme si tout était parfaitement normal, tout en la remettant dans le paquet que je fourre de nouveau dans ma poche juste après.
J'aurais probablement dû tourner les talons et me casser - comme il ne veut pas me prêter de briquet, il n'a plus aucun intérêt - pourtant je ne le fais pas. Je sais pas pourquoi je reste là assez longtemps pour le voir se redresser et l'entendre se remettre à parler. Et ses mots me tirent un rictus moqueur.
« Des excuses ? Mais ça n'a aucune valeur, j'en aurais rien à taper de tes excuses. D'ailleurs j'connais personne pour aller me faire foutre, sorry. » je lui dis alors, calmement. Haussant ensuite les épaules en lui lançant : « Et dommage pour toi, t'as râté le coche. »
Comme je ne suis qu'un "sale petit con pourri gâté", autant dire que je m'en care complètement de ses états d'âme, oeil pour oeil comme on dit. Et je vais pas me barrer pour lui faire plaisir non plus. A vrai dire, c'est pas comme si j'avais envie de m'emmerder à rentrer à pieds, et mes parents sont encore dans le resto à prendre le dessert pour le moment. Poussant le vice, je m'approche de lui et pose ma main sur ses jambes pour les tirer de force. Calme toi, rien de pervers, c'est bon, j'veux juste qu'il se pousse un peu.
« Laisse-moi de la place. »
Je ne lui laisse pas le choix. Qu'est-ce qu'il va faire de toute façon ? Essayer de me casser la gueule ? Il se fera maîtriser en un clin d'œil comme ce matin, c'est simple. Dès que je le peux, je m'assois à côté de lui sans m'inquiéter de rentrer dans son espace vital. Il s'en remettra, je ne vais tout de même pas poireauter debout ni m'asseoir sur le trottoir non plus, il faudrait veiller à ne pas déconner.
« Sinon, y'a des trucs à faire dans cette ville pourrie ou j'suis condamné à me faire chier comme un rat mort jusqu'à ce que mon père arrête son délire ? » je demande. « Sans déconner, t'as pas la gueule d'un mec qui s'amuse tous les jours. »
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Maddy'n
Sam 12 Mar - 19:33
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit.
Je ne sais pas pourquoi, mais il m'insupporte plus que quiconque ici. Pourtant, j'avais l'habitude d'être détesté, moqué, insulté. Il y a bien longtemps que je ne me souciais plus de savoir ce qu'on pouvait bien penser de moi, et que tout ici me laissait indifférent. Tout sauf lui. Lui, il a le potentiel pour m'énerver, me faire perdre patience. Surement parce que rien ne s'était passé comme prévu depuis ce matin. Sûrement parce qu'il m'avait tenu tête, aussi bien mentalement que physiquement, et que ça, ça n'arrivait plus depuis longtemps. Les autres avaient tous abdiqué face à mes délis, se contentant de simplement gueuler un peu, menaçant de prévenir le Shérif. Mais lui, il avait réglé ses comptes directement avec moi. Et en soit, ça rendait les choses bien plus passionnantes, à condition que je ne me fasse pas maîtriser avec l'aisance dont il a fait preuve ce matin, que j'ai encore en travers de la gorge. Alors non, je ne veux ni le voir, ni lui parler, et je me dis que l'enfer serait très bien pour lui. Mais ça semble l'amuser. Je me redresse donc, tourne le visage vers lui, fermé, le regard noir, ce qu'il ne voit peut-être pas avec la distance et l'obscurité. Il est toujours là, et semble ne pas avoir bougé - bien que je ne puisse pas vraiment le confirmer - ce qui me donne l'occasion de lui cracher à la figure tout ce que j'aurais voulu lui dire un peu plus tôt. Et ce qu'il semble prendre parfaitement bien. Contrairement à ce que je pensais, toute son entreprise de ce soir n'avait visiblement pas pour but de me forcer à lui présenter des excuses. Il l’avait vraiment fait pour me faire chier, par pur esprit de vengeance et d’emmerdement. Je roule des yeux sur son commentaire. Comme si ça m’intéressait. « J’en ai rien à battre de ta vie. Dégage et fous moi la paix. » Qu’il aille en ville emmerder quelqu’un d’autre et se faire sauter par un autre con si ça l’amuse, mais qu’il m’oublie.
Ce qui n’arrivera pas. Je le comprends lorsque je le vois s’approcher de moi, me tenant prêt à me défendre cette fois, et lui mettre mon poing dans la gueule s’il tente à nouveau de me maîtriser. Ses mains sur mes jambes, je le regarde avec de grands yeux. « Non mais tu fais quoi là ? » Le ton est agressif alors que je bouge mes jambes de moi-même, non pas pour lui laisser de la place, mais pour qu’il cesse de me toucher. « Putain mais qu’est ce que tu comprends pas de ce que je te dis ? Dégage, va emmerder quelqu’un d’autre ou poser ton cul ailleurs ! » Je me décale, mettant le plus de distance possible entre nous jusqu’à ce qu’il se décide à bouger. Je me cale contre le mur, relève la tête vers le ciel pour essayer de me distraire de sa présence. En vain, puisqu'il n’a pas l’air décidé à se taire. « Parce que c’est pas le cas. Tu vas vite comprendre qu’ici, on tourne en rond. Tout le monde se connaît, tout le monde sait tout. Je vais devoir voir ta sale tête presque tous les jours, comme celle des autres pour mon plus grand malheur, et toi tu feras comme tout les fils à papa du coin, t’iras dans la grande ville la plus proche pour t’amuser et espérer échapper à cet enfer, mais tu n’y arriveras pas, parce qu’à un moment tes parents te menaceront de te couper les vivres si tu continues à faire n’importe quoi, et donc tu viendras également mourir d’ennui dans cette ville, ou alors, tu apprendras à faire quelque chose de tes dix doigts, autre qu’emmerder le monde. » Y avait pas plus encourageant en ville que moi. Je vous l’avais pas dit ?
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Dim 13 Mar - 18:53
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Eh ben. Il n'est pas très accueillant, le Dan. Bon… Je sais parfaitement que je l'ai pas mal cherché donc je peux pas lui en vouloir… Même si c'est lui qui a commencé, hein ! Faut pas déconner, tout n'est pas totalement de ma faute à moi, c'est un peu - beaucoup - de la sienne aussi. En tout cas, ça ne me refroidit même pas, il peut dire ce qu'il veut, je n'obéirai quand même pas à un type pareil. Ca me coûte déjà beaucoup d'être obéissant envers mon père - mais je n'ai pas trop le choix - alors il ne faut pas trop m'en demander ! Je m'installe quand même à côté de lui, même s'il est pas d'accord. Le plus gêné s'en va, on est d'accord ? Ouais. Moi j'suis d'accord avec moi-même, c'est tout ce qui compte. D'ailleurs, malgré son accueil pitoyable et carrément vénère, je me retrouve quand même à le questionner un peu sur la ville. J'parie qu'il est là depuis un moment alors il doit bien la connaître. Je me serais attendu à ce qu'il me dise d'aller me faire foutre encore une fois, sauf que ça n'est pas le cas. Il se met à parler, parler, parler, et moi je me tais. Sans le regarder, j'écoute ce qu'il me dit avec plus d'attention que je l'aurais pensé et… Ce qu'il dit, ça me promet des semaines, voire des mois, bien merdiques à venir.
« Eh ben, Monsieur Calimirma*, tu ferais presque pleurer un clown avec tes prédictions, cette ville ressemblerait presque au couloir de la mort quand t'en parles. »
Je finis par tourner la tête vers lui pour le regarder. Et le plus flippant dans l'histoire, c'est qu'il a l'air carrément sérieux. Comme s'il assistait encore et encore à un même recommencement perpétuel. J'émets un petit soupire, puis un petit sourire revient flotter sur mes lèvres.
« Et pourquoi tu vas pas t'amuser en ville, toi ? » je lui demande alors, balayant quasiment tout le reste de ce qu'il m'a dit. « On devrait y aller, ça sera toujours moins chiant qu'ici. J'ai déjà le cafard depuis que j'ai vu la gueule de mes vieux voisins. »
Peut-être qu'il trouvera ça pas très sensé, mais franchement… J'ai raison, non ? Ca serait toujours mieux d'aller trouver des occupations intéressantes en ville plutôt que de rester dans ce trou qui n'a pas l'air d'être autrement qu'étouffant.
« Et si mon père me menace, je te demanderai de m'apprendre à être un pickpocket pour savoir faire quelque chose de mes dix doigts, même si t'as l'air d'avoir encore des progrès à faire à ce niveau-là. »
* Mélange entre Calimero et Madame Irma
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Mar 15 Mar - 21:38
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit.
Je ne sais pas pourquoi je parle autant. Pourquoi même je lui parle ? Il m'insupportait, et c'était de sa faute si j'étais bêtement assis là à attendre dehors que le service se termine pour nettoyer le Diner avant de pouvoir rentrer. Il avait pourrir ma soirée, mon service, et comme si cela ne suffisait pas, il avait décidé de pourrir les instants que je prenais volontairement loin de lui pour ne pas craquer et le violenter. Mais j'avais beau l'envoyer chier, encore et encore, il ne voulait pas partir. Ni la fermer. Et j’aurais, peut-être, pû supporter sa présence, si au moins, il restait silencieux et discret. Mais ce n’était même pas le cas. Alors quitte à devoir attendre ici un moment, s’il pouvait au moins rendre l’attente moins longue, ça pouvait valoir le coup d’essayer. Au pire, mes mots lui feraient suffisamment peur pour qu’il veuille s’enfuir loin d’ici, et donc, loin de moi. En somme, je n’avais rien à perdre à essayer.
Bien sûr, le tableau que je dépeins n’a rien de joyeux, ni de coloré. Ici la vie est triste, morne, terne. En tout cas, c’est la vision que j’en ai. C’est la vision que j’en ais toujours eue depuis mon arrivée ici, il y a un peu plus de dix ans. Et c’est la vision que j’en aurais très certainement jusqu’à ma mort. Alors lorsqu’il me le fait remarquer, je me contente de hausser légèrement les épaules. Libre à lui de se faire son propre avis sur la question, mais du peu que j’avais pu apercevoir de son caractère, lui aussi se trouverait rapidement dans une impasse ici. Pas pour les mêmes raisons que moi, mais il chercherait à partir, c’était certain. Et s’il n’y arrivait pas, alors il partagerait assurément ma vision. « J’ai mes raisons… » Que je lâche, désagréablement, lui faisant comprendre que ce n’est pas un des sujets sur lesquels il réussirait à me faire parler. De même qu’aucun de ses arguments ne pourrait me convaincre d’aller en ville avec lui. « Jamais avec toi. T’es trop chiant. Et puis quand je me barre d’ici, c’est pas pour revoir la tête des imbéciles qui y vivent ailleurs. » Autrement dit, hors de question de faire ami-ami avec lui. Ni ici, ni ailleurs, ni maintenant, ni jamais. Et visiblement, il semble encore ne pas l’avoir compris. « Putain mais en quelle langue je dois parler pour que tu comprennes que je veux pas être ton pote, et que j’aimerais que tu restes loin de moi ? Ton père, ton problème. J'ai assez des miens comme ça. » Je soupire. Pourquoi est-ce qu'il ne faisait pas comme tous les autres, à prendre ses distances avec moi ? « Et fais pas genre. Si ton téléphone avait pas sonné, t’en aurais plus à l’heure qu’il est. T’as pas senti ma main dans ta poche, et si je voulais recommencer, tu la sentirais pas non plus. » Non, ce qui me faisait défaut dans ces moments là, ce n’était pas mon manque d’agilité, mais bel et bien la réputation que je me traînais.
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THE MOON.
Mer 16 Mar - 3:03
Jimmy Jenkins
J'ai 19 ans et je vis aux USA, depuis peu. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors à la perfection. Sinon, grâce à mon caractère sélectif, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
I feel like I've been locked up tight for a century of lonely nights, waiting for someone to release me. You're licking your lips and blowing kisses my way but that don't mean I'm gonna give it away, baby baby baby. My body's saying let's go but my heart is saying no. If you wanna be with me baby there's a price to pay. I'm a genie in a bottle, you gotta rub me the right way. If you wanna be with me I can make your wish come true, you gotta make a big impression.
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Au fond, ses annonces déprimantes ne sont pas une surprise. Il suffit de voir la tronche de cette ville pour savoir qu'il y a rien d'intéressant à faire en ces lieux. Vraiment. Je sais d'avance que ma vie généralement si animée va se transformer en un long fleuve trop tranquille et que je risque de m'y empetrer et de m'y noyer. Franchement… J'espère vraiment que mon père va se lasser et décider de retourner dans notre ville d'origine. J'aimerais tellement être encore au Canada, et pas dans cette petite ville merdique des Etats-Unis avec un pauvre mec que je connais pas et qui me râle dessus.
« Moi, chiant ? Ouais, carrément. Mais au moins je suis pas ennuyeux et déprimant contrairement au type qui est assis à côté de moi. »
Il n'a pas la moindre idée de ce qu'il rate, vraiment. Mais je ne vais pas le supplier. Au final, j'ai une vague idée de ce qui est faisable dans les alentours, c'est un peu tout ce que j'ai besoin de savoir. C'est vrai que c'est plus amusant de sortir accompagné, mais pour ça, j'ai toujours d'autres plans que lui.
« J'en sais rien, essaye en chinois pour voir ? » je lui dis avant de lâcher un rire moqueur. « C'est bien la langue de Jackie Chan, non ? »
Bien sûr que je me fous de sa gueule, je fais juste référence au surnom qu'il m'a donné avant que je ne le traite de raciste. Et puis, si je ne lui obéis pas, c'est que j'en ai bien rien à cirer de ce qu'il pense ou de ce qu'il veut. En plus, s'il est vraiment aussi mécontent que ce qu'il prétend, rien ne l'empêche de lever son cul et de se barrer. Je veux dire… Je le retiens pas hein ? Je ne l'ai pas attaché à ce que je sache.
« Il n'aurait pas sonné plus d'une fraction de seconde si t'avais appuyé sur le bon bouton et si ça se trouve, je n'aurais même pas capté. Je crois qu'en fait c'est plutôt toi l'imbécile, à moins que tu vives encore à l'époque des vieux téléphones à clapet, mh ? » je lui dis. « Et ne t'y essayes même pas, je suis pas sûr que tu aies les moyens de te payer un bon dentiste si tu venais à retoucher à mon portable. »
Je lui adresse un sourire un peu mauvais et finalement, je descends de la caisse sur laquelle je suis installé depuis tout à l'heure. Je lui montre mon téléphone, celui qu'il a tenté de me dérober plus tôt dans la journée et qui par chance était suffisamment protégé pour ne même pas avoir la moindre rayure suite à sa chute.
« T'as besoin de pognon ? Dans ce cas, tu ferais mieux de retourner en salle, mon père va couvrir toute votre équipe de billets pour excuser le comportement de son pauvre fils perturbé par le déménagement. » je hausse les épaules. « Allez, à plus gros naze. »
Je tourne les talons et m'éloigne en tapant un texto pour mon père, l'informant que finalement, j'ai choisi de rentrer à pieds. Finalement, marcher ne me fera pas de mal. Et ensuite, je ferai quelques recherches sur la ville aux alentours pour, pourquoi pas, me faire quelques connaissances parmi les jeunes qui s'y trouvent.
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Maddy'n
Mer 16 Mar - 20:05
Dan Miller
J'ai 19 ans et je vis à , USA. Dans la vie, je suis serveur dans un café entre deux arrestations et je m'en sors pas très bien. Sinon, à cause de ma réputation, je suis célibataire et je le vis comme quelqu'un qui ne s'attends pas à être aimé de qui que ce soit.
Je le regarde en coin, les sourcils froncés. Oui j’étais déprimant. Mais j’avais mes raisons de l’être, et je n’avais pas du tout envie d’argumenter sur les raisons du pourquoi et du comment. Encore moins avec lui. Il ne pourrait pas comprendre, même si on semblait partager certaines similitudes. Je me tourne un peu plus vers lui, prêt à lui demander s’il pense vraiment que j’ai une gueule à connaître le chinois avant de noter son sourire et comprendre qu’il se fout de ma gueule. Dommage qu’il ait moins de culture que d’humour. « Il est né à Hong-Kong. Ils parlent aussi bien anglais qu’ils parlent chinois. Mais vu que tu sais pas ça, je suppose que c’est pas de là d’où tu viens. » Je n’ai absolument aucune idée d’où il est originaire, ni même où il vivait avant d’arriver ici. Si ça se trouve, il était né et avait grandi aux Etats-Unis, comme moi. Mais n’ayant pas l’intention de lui demander - faire preuve d’intérêt pour sa personne me demanderait trop d’efforts - je suppose que ça resterait indéterminé pour le moment.
Léger rictus alors qu’il sous estime mes capacités de voleurs, mais tant pis. J’aurais d’autres occasions de le lui montrer. Que ce soit avec lui ou d’autres. Mais pour le moment, j’avais juste décidé de jouer au con avec lui. « Non, je me suis arrêté au télégramme. Comme toute la ville d’ailleurs. » Je reste stoïque même s’il est évident que je me fous de sa gueule, et que même si la ville semblait en retard de vingt ans sur tout, on était quand même évolué. Enfin, certains plus que d’autres, ça, je devais bien lui accorder. Je hausse légèrement les épaules mais contrairement à lui ne bouge pas. « Ca changera plus rien maintenant. Sam a pris mon quart en salle, je prendrais le sien à la fermeture. Je toucherais rien de plus que d’habitude. M’enfin ça permettra peut-être à Erin de pas gueuler trop longtemps. » On sait jamais, si ce bordel pouvait au moindre être bénéfique à une personne. Je me rallonge sur les caisses lorsque c’est possible, regardant l’autre jeune homme s’éloigner. « ‘Lut ! »
***
Trois semaines sont passées, et j’ai fait profil bas plus que jamais. Erin m’avait engueulée comme pas possible une fois rentré du travail, et Caleb en avait remis une couche. Je m’étais donc fait sage discret, me contentant d’aider mon oncle et ma tante à la ferme et au Diner, sans faire d’histoire nul part, ce qui pour le reste du monde, semblait suspect. Mais rien ne s’était passé, et c’est donc naturellement que j’avais obtenu un samedi soir dans mon planning pour pouvoir souffler du travail et de la petite ville dans laquelle je vivais enfermé. Direction la ville, rejoindre quelques potes pour la soirée, boire un verre, après avoir fait le mort quelque temps. Ma présence provoque la surprise, mais finalement, c’est assez agréablement que je suis accueilli. « On a fini par penser que t’étais mort quand même. » La remarque cause l’hilarité entre nous. « Ouais, mais vous savez comment c’est là-bas… D’un ennui mortel. »« - T’inquiète, ce soir on va s’amuser ! En plus on a rencontré un gars, tu vas voir, il est cool. » Je hoche la tête et l’on continue de discuter plusieurs minutes alors que l’un d’entre eux se lève pour saluer quelqu’un de l’autre côté de la salle. Mon attention est immédiatement captée pour découvrir ce nouveau gars, mais la déception toute aussi fulgurante. « Vous êtes sérieux ? Lui là ? Il a rien de cool… » Que je grommèle, me faisant entendre seulement des plus proches de moi. « Commence pas à râler Dan ! Il est sympa. Et puis plutôt beau gosse, tu trouves pas ? » Je ne dis rien, me contente de porter mon verre à mes lèvres. « Dan, on te présente Jimmy, Jimmy, voilà Dan, c’est lui dont on te parlait la dernière fois. » Je lève les yeux vers lui avec un léger signe de main pour le saluer. Soyons au moins poli.
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