Elsy ♔ Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.
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Horizona
Dim 31 Juil - 20:18
Gabriel Darmand
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile. ☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice. ☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby. ☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet. Fiche détaillée ici
Gaspard Menier@doublichou
La danse était ma passion. Une passion aussi dévorante qu'un feu de forêt. Et , j'ai bien l'impression qu'il en va de même pour Lullaby. Oui , je ne peux qu'acquiescer quant au fait que la passion et l'amour sont deux choses bien distinctes. Pas seulement dans l'art , du reste. Dans nos relations , également. J'aimais passionnément mon ex , mais ce n'était clairement pas réciproque. Sinon , elle ne m'aurait pas laissé tombé. Peut être est-ce naturel. Certains disent qu'il y en a toujours un qui aiment davantage l'autre , dans un couple. Mais là n'est pas le sujet.
Quoique , entre deux danseurs , je suis certain qu'on peut toujours en trouver un qui aimera davantage son art. Sans oublier ceux qui ne cherchent pas à devenir célèbres , mais qui pratiquent dans leurs coins , simplement pour le plaisir. On a tendance à l'oublier , mais ce sont souvent eux qui sont le plus passionnés . Car ils n'ont pas tous les soucis , les angoisses , et les merdes qui vont forcément avec la pratique professionnelle.
Devenir danseur étoilé n'avait rien de facile. Ce fut dur. J'en ai chialer , parfois. Pour autant , je ne regrette pas. Parce que je ne pouvais rien faire d'autre que danser , encore et encore. Au fond de moi , je dois avouer que j'avais sans nul doute le besoin de prouver que j'étais le meilleur. Ouais , un brin d'orgueil.
Malgré ce que j'ai peut être pu laisser entendre , je n'ai pas perdu ma passion. Je ne serai pas devant elle à la conseiller , sinon. Le véritable problème, c'est que je ne peux plus l'exercer, et que ça peut parfois devenir dur de les regarder , de voir cette étincelle dans leurs yeux...mais je ne m'en apesentirai sûrement pas devant Lullaby.
"C'est agréable de voir que nous avons des opinions communes." , je dis d'abord avec un sourire. "Je vous souhaite une excellente soirée."
***
Le lendemain , j'attend la jeune femme avec une certain angoisse. Le programme a été chamboulé , et je vais devoir lui en demander beaucoup. Peut être même trop. La crainte fugace qu'elle se blesse...Je ne lui souhaite pas le même malheur qui m'est arrivé.
Son partenaire arrive en premier , à qui j'explique rapidement la situation. Il n'est pas directement concerné , mais il a aussi besoin de s'entraîner, et pourra peut être aider la jeune femme. Pour ma part , je ne peux pas risquer de danser trop longtemps.
"Ah vous voilà !" , que je lance à la russe. Elle n'est pas en retard , mais je le ressens bizzarement comme tel. "Je suis désolée , mais nous avons dû changer le programme. Je sais que vous travaillez dur sur Gisèle pour la prochaine représentation dans quelques semaines , mais je vais devoir vous demander un travail supplémentaire. Maria s'est blessée hier , et elle ne pourra pas assurer le rôle phrase dans Le Sacre du Printemps. Ils veulent que tu la remplace , mais le ballet est dans 4 jours. Ça fait beaucoup de boulot en trop peu de temps , mais tu es sûrement la mieux qualifiée pour...Tu l'as déjà dansé , je suppose ?"
J'ai pensé qu'ils la demandaient elle pour cette raison.
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Elsy Lullaby
Dim 31 Juil - 21:41
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
En quittant l’appartement ce matin-là, la jeune femme était bien loin de se douter de ce qui l’attendait, bien loin de se douter de la demande qui allait lui être faite un peu plus tard, sitôt qu’elle franchirait les portes de la salle dans laquelle Gabriel les faisait s’entraîner. Sur les pavés, sautillant de l’un à l’autre avec la grâce et la légèreté qui la caractérisent, la danseuse revoit, dans son esprit, l'enchaînement des chorégraphies de Gisèle, qu’elle s’attend à incarner encore ce matin-même. Alors que le spectacle n’est que dans quelques semaines, tout est loin, encore, d’être parfait. Loin d’être suffisant. Surtout si son partenaire la met encore en danger comme ce fut le cas la veille.
Vous voilà. Elle a l’impression qu’on l’a attendu et pourtant un rapide regard à l’horloge lui permet de savoir qu’elle est parfaitement à l’heure, même un peu en avance. Comme à son habitude. Aussi lève-t-elle un sourcil surpris, posant son regard sur le chorégraphe. Il semblait tendu. Que se passait-il donc ? Une mauvaise nouvelle ? Il semblerait, comme il annonce qu’il faut changer le programme, accentuant un peu plus les sourcils froncés de la demoiselle, attendant une explication.
Elle est bouche bée comme l’homme raconte l’accident d’une danseuse, empêchant cette dernière de danser, dans quatre jours, le sacre du printemps, ce ballet russe dont en dehors de la musique, nul n’a de trace aujourd’hui. Une œuvre courte, énergique, saccadée qui, fort heureusement, ne demande pas qu’elle soit trop gracieuse, que les mouvements soient absolument parfaits. Le sacre du printemps brise tous les codes de la danse classique. Mais il en existe autant de versions que de chorégraphe et à l’idée de devoir en maîtriser une dans quatre jours, elle devient pâle. C’est la marque d’une grande confiance de la part du ballet mais également une demande on ne peut plus stressante, dans des délais très courts.
”- J’en ai déjà dansé une interprétation en russie oui.” acquiesce la demoiselle. ”Mais je ne suis pas certaine qu’il s’agisse de la même chorégraphie.”
Pour autant, elle ferait de son mieux. Elle n’avait pas le choix.
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Horizona
Dim 31 Juil - 22:27
Gabriel Darmand
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile. ☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice. ☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby. ☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet. Fiche détaillée ici
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J'espère cacher aisément mon appréhension. Au delà du risque de blessures , je sais qu'une grande pression va habiter la jeune danseuse pour pouvoir être à la hauteur de la demande du ballet. Le Sacré du Printemps...ce n'est pas rien. C'est complexe , un peu fou même , à l'image de sa musique , seule véritable vestige qu'il nous reste de l'original.
Car comme Lullaby le sait , l'interprétation est variable pour cette danse. Tout à chacun peut l'envisager d'une autre manière , ne connaissant pas ce qui fut la première représentation de cette oeuvre . Mon expérience en tant que chorégraphe étant très mince , ce ne serait pas le premier ballet auquel je m'attaquerai, sûrement pas.
Malheureusement, ma protégée va devoir s'y collé . Et , c'est de ma responsabilité de l'aider à atteindre son objectif pendant quelques heures , avant qu'elle ne puisse répéter avec le groupe. Si toutefois , elle peut maîtriser les pas dans le temps imparti. Rien n'est moins sûr. Elle a beau être bourré de talent , tel un diamant brut , je me refuse de risquer son intégrité physique à l'excès , à moins qu'elle ne s'y sente à l'aise.
"J'ai entendu dire que c'est une interprétation semblable à des choses qui ont déjà pu se faire. Sans doute pas totalement identique à ce que vous avez connu , mais j'ose espère que cela s'en rapproche , et que c'est la raison qui les a poussé à vous confier ce travail supplémentaire." , je lui désigne l'écran que nous avons l'habitude d'utiliser au coin gauche de la pièce. Comme elle le sait , je ne peux pas lui faire de démonstrations , et suit souvent obligé de me servir de vidéo pour appuyer mon propos.
"Nous allons regarder ce qu'ils nous demande de maîtriser. Une première fois. Ensuite , vous me ferez part de vos impressions, et de ce qui vous semble familier. À partir de cela , nous pourrons établir notre plan pour la suite , et savoir ce qu'il vous faudra travailler." , je laisse un silence de quelques secondes avant d'ajouter. "Si l'entreprise se révèle trop complexes ou même dangereux en ce qui concerne la charge de travail...vous pouvez tout à fait me faire savoir que vous préférez décliner. J'irai dans votre sens auprès du ballet."
Je ne le ferai pas pour tous. Mais , Lullbay est spéciale à mes yeux. Je ne voudrais pas qu'elle ai mauvaise réputation à cause d'un refus , et je m'en assurerai. Dans son cas , ce serait loin d'être de la fainéantise , ou un quelconque manque de talent. Pas plus qu'une peur de se rater , sans raison. Je vois bien qu'elle a une confiance en elle , tout à fait équilibrée. Sans être orgueilleuse , elle connaît ses capacités. Ainsi , ce n'est pas à moi de juger si son corps est capable de tenir la cadence , mais bien elle , et elle seule. La décision lui revient.
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Elsy Lullaby
Lun 15 Aoû - 16:18
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
Accepter d’apprendre à la dernière minute les pas d’un ballet, aussi court soit-il, n’était pas une décision à prendre à la légère, la jolie blonde en avait parfaitement conscience. C’était bien cela qui la faisait douter, qui faisait naître en elle une certaine appréhension. Elle courait le risque de se blesser pour pouvoir maîtriser la chorégraphie à la perfection le jour J qui arriverait bien vite, trop vite. C’était le genre de demande qui pouvait booster une carrière par la preuve de la confiance des dirigeants qu’elle démontrait mais qui pouvait aussi la briser si les choses tournaient mal. Si la jeune femme se blessait sérieusement la jambe comme cela avait été le cas de son professeur, même si c’était en d’autres circonstances, elle pouvait très bien ne jamais pouvoir danser de nouveau ou ne plus pouvoir exercer comme danseuse au niveau professionnel. C’était le genre de risque que n’importe quel danseur redoutait. Pourtant, elle savait très bien qu’elle ne pouvait pas vraiment dire non, pour le bien du ballet. Il fallait bien honorer la soirée prévue. Ce qui ne manquerait pas de faire encore plus pression sur les épaules de la jeune femme. Heureusement pour cette dernière, c’était au moins, apparemment, quelque chose de très semblable à des interprétations déjà faites. Rien de vraiment nouveau, donc. Avec un peu de chance, elle n’aurait pas grand chose à devoir retravailler, sinon l'enchaînement des pas à mémoriser, évidemment. Peut-être que ça irait mieux qu’elle ne le pense sur le moment.
”- Souhaitons le en effet, ce serait plus simple de le travailler si c’est quelque chose d’assez similaire à ce que j’ai pu déjà voir ou danser.”
Bien sûr ce ne serait pas identique à ce qu’elle avait dansé ou vu, mais si cela s’en approchait ce serait déjà très bien. Déjà un bon point. Au moins, elle se sentirait plus en confiance. C’était peut-être ce qui avait poussé la demande en direction de la jeune femme. Pour cela que son nom avait été demandé expressément. Il fallait le souhaiter. Pour s’en assurer, il fallait déjà voir ce qui leur était demandé, quel était l'enchaînement chorégraphié. Et la demoiselle acquiesce d’un élégant mouvement de tête.
”- Très bien, faisons comme cela.” accepte la jeune femme avant de lui adresser un sourire gêné comme il affirme que, si c’était trop dangereux, il la soutiendrait si elle décidait de faire marche arrière. Ce qu’elle ne comptait pas faire, évidemment. ”Merci. Nous pouvons commencer, je pense. Autant ne pas perdre de temps, nous en avons fort peu…”
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Horizona
Mer 21 Sep - 14:58
Gabriel Darmand
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile. ☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice. ☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby. ☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet. Fiche détaillée ici
Gaspard Menier@doublichou
Lullaby ne se laisse pas démonter par mon annonce. Elle le prend plutôt bien. Peut être avec trop de calme , même. Je ne peux pas dire la même chose de mon côté. Je trouve la décision du ballet complètement irresponsable. Ils auraient dû se tourner vers une danseuse de la troupe qui aurait déjà pu observer les pas régulièrement, et ainsi plus facilement remplacer la blessée .
Mais non , il faut prendre le nouveau joyau du ballet , mon joyau , pour la mettre dans une position délicate , où refuser serait mal venu.
Bien sûr, il semblerait que la chorégraphie soit plus ou moins connue de Lullaby ce qui a pu les conforter dans leur choix , mais tout de même ... Enfin , elle a raison , il ne sert à rien de tergiverser , autant se mettre au travail tout de suite.
"Alors , commençons."
Si les choses l'inquiètent trop , et qu'elle décide de décliner , elle sait que je la soutiendrait. Je le lui ai dis. Peut être qu'elle n'en ai pas persuadé , mais c'est bien sincère , et je lui en reparlerai si je constate une hésitation de sa part.
Je lui fais un signe pour qu'elle me suive près de l'écran que nous avons à disposition dans la salle. Le ballet m'a fournit les enregistrements vidéos et écrits de la composition. Pour être honnête, je n'ai que vaguement regardé tout cela, un peu rapidement...
Une fois que je suis sûr d'avoir l'attention de la jeune femme , je lance la projection , lui tendant les informations nécessaires que j'ai eu sur papier. Mon regard passe de l'écran à son visage. J'essaie de discerner des indices de ce qu'elle pense , tout en veillant à rester attentif à ce que nous devons travailler.
Ce n'est pas si simple effectivement, mais sûrement rien d'insuportable pour quelqu'un de son calibre. C'est ce que je dirai si nous avions le temps nécessaire. Mais , tout se complique avec le délai impossible que nous fixe le baller. Il faut apprendre , s'entraîner en solo puis avec la troupe...Rah.
"Alors , qu'elles sont vos impressions ?" , je demande d'une voix grave à la jeune femme lorsque la projection est achevée.
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Elsy Lullaby
Mer 5 Oct - 16:14
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
La confiance que lui accordait le ballet était impressionnante, alors qu’elle n’était pas intégrée à celui-ci depuis longtemps. Et ils pensaient qu’en un rien de temps elle serait en mesure de remplacer une autre danseuse de la troupe au pied levé, sans avoir jamais vu ni travaillé sa partition. A seulement quelques jours d’une représentation, la demande est ambitieuse. Si, bien sûr, Lullaby est une excellente ballerine, si elle a dansé les plus grands ballets sur les scènes les plus prestigieuses du monde, intégrée au Théâtre Mariinsky, il n’en reste pas moins que le défi est de taille. On n’attend pas de sa part quelque chose de particulièrement évident et elle sait qu’elle aura peu de repos d’ici la représentation, pour parvenir à maîtriser la danse. Bien sûr, elle avait l’avantage d’être entraînée pour de grands challenges et de maîtriser individuellement chaque pas de danse. Mais les réunir ensemble, pouvoir les enchaîner et se souvenir de l’enchaînement, justement… C’était autre chose. Ils n’avaient donc pas de temps à perdre pour que la belle soit parfaite sur scène sous peu.
Quatre jours. C’est le temps dont elle dispose pour pouvoir travailler cette chorégraphie, incarner cette histoire, la rendre la plus vivante et la plus évidente possible. Quatre jours, c’est si court. Si court pour devenir la meilleure danseuse possible pour ce rôle. Elle doit donner vie au personnage, transmettre les émotions aux spectateurs et ne surtout pas laisser voir qu’elle a eu si peu de temps pour travailler. Autant dire que ce ne serait pas de la tarte et c’est donc très attentivement qu’elle observe le film diffusé par Gabriel, présentant la chorégraphie qu’elle doit maîtriser sous peu. Quelque chose d’assez complexe malgré tout, même si pas insurmontable. Enfin, complexe, ça l’était surtout parce qu’elle n’avait pas beaucoup de temps devant elle pour mémoriser toute la chorégraphie, tous les pas.
”- Hé bien, c’est le genre de ballet que l’on prépare sur quatre mois. Pas sur quatre jours. La difficulté principale sera de faire croire aux spectateurs que j’ai effectivement eu tout ce temps pour préparer leur représentation.” remarque la demoiselle. ”Donc… Je ne dois pas seulement vivre l’histoire, je dois être parfaitement à l’aise sur scène et ne pas avoir la moindre hésitation. C’est ce qui sera le plus difficile : mémoriser suffisamment les pas, l’enchaînement, en si peu de temps.” explique-t-elle. ”Je suppose donc que je vais peu dormir dans les jours qui viennent. Et ne devoir rien en laisser paraître le grand soir…”
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Horizona
Mer 16 Nov - 18:24
Gabriel Darmand
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile. ☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice. ☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby. ☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet. Fiche détaillée ici
Gaspard Menier@doublichou
Même la plus talentueuse des danseuses auraient du mal à se préparer pour un tel ballet dans un délai si court. Qu'elle l'ai déjà dansé n'y change pas grand chose , tant l'interprétation peut être différente d'un chorégraphe à l'autre. Moi-même par exemple , il y a certain passages que je n'aurai pas imaginé de la même manière que le responsables du ballet...mais tout est une question de vision , d'interprétation.
Je ne dis pas que mes idées seraient meilleures , surtout au vu de ma grande inexpérience en la matière. Je me "contentais" de danser , non pas d'imaginer ce que j'allais devoir accomplir. Mine de rien , la différence est énorme.
Lullaby n'a même pas cherché à discuter la décision du ballet. Je trouve ça admirable , mais tellement irresponsable en même temps , et malgré le temps qui s'écoule depuis mon annonce , je n'arrive pas à cesser de m'inquiéter pour mon joyau. La douleur dans mon genou se faisant d'ailleurs méchamment sentir en arrière fond.
"Même si il est important que les gens soient admiratifs de votre performance , peut être mieux vaut-il ne pas pousser aux maximum de vos capacités. Mais , je pense que vous connaissez votre corps. L'important , c'est que le chorégraphe soit heureux de votre travail." , chercher à trop en faire ne lui apportera la grand chose , si ce n'est des risques supplémentaires. "Par ailleurs , n'oubliez pas que le sommeil aidé à la mémorisation , et réduit le risque de pousser votre corps à bout. Je ne saurai que vous conseillez de ne pas négligez votre sommeil , même si vous avez la sensation de manquer de temps." , je remets l'enregistrement sur la première danse , observant immédiatement les pas.
"Bien , commençons. Quand vous êtes prêtes...Vous pouvez revoir les enchaînements autant que vous le souhaitez bien sûr. Je vais de mon côté commencer à étudier la suite pour pouvoir vous aider à l'apprendre plus rapidement."
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Elsy Lullaby
Mer 7 Déc - 12:56
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
Ce qu’on attend d’elle est pour le moins ardu et presque, même, irréalisable. Il faudrait pourtant bien qu’elle le réalise. Qu’elle y parvienne. En acceptant de répondre favorablement à cette demande, pour ne pas sacrifier sa carrière dans les parages, consciente qu’on ne lui pardonnerait pas vraiment un refus, elle prenait un autre risque. Celui d’échouer et ternir sa réputation. Une réputation se construit longuement, sur la durée. Mais la détruire, en revanche, ne prend qu’un instant. Un seul mauvais choix. En acceptant de relever le défis qui lui est présenté, la jeune femme s’expose à plusieurs possibilités. D’abord, il y a celle de tout simplement échouer. Que le spectacle soit un massacre, faute d’avoir eu le temps de réellement le préparer. Bien sûr, c’était l’hypothèse la moins probable. Ils ne maintiendraient pas la représentation s’ils pensaient que celle-ci pouvait leur faire mauvaise presse. Ensuite, elle s’exposait au risque d’une blessure, provoquée par le stress d’un entraînement intense pour parvenir à maîtriser cette danse avant la date fatidique. Une blessure trop grave pourrait signer la fin de sa carrière, comme cela avait été le cas pour le chorégraphe supposé l’aider à s’exercer d’ici à la représentation. Et puis, elle pouvait aussi ne pas donner une représentation à la hauteur de son nom, de sa réputation et décevoir le public. S’ils ignoraient les conditions dans lesquelles elle avait repris le rôle, ils seraient d’autant plus prompt à juger. Ce n’était donc pas à prendre à la légère.
”- Entendu, monsieur. Je ferais mon possible pour donner satisfaction tant au chorégraphe qu’aussi, et surtout, au public, sans toutefois mettre ni ma santé ni mes compétences en danger.”
Et une fois qu’elle aurait remplacé sa collègue au pied levé, elle devrait reprendre les répétitions pour son propre ballet. Voilà qui promettait des semaines de travail très intenses, après avoir eu à subir quelque chose d’aussi inhabituel, un stress de cette envergure. Il faudrait qu’elle pense à se reposer après la représentation, avant de réattaquer ses entraînements habituels.
”- Oui, bien sûr, le sommeil est essentiel…”
Pourtant, elle doute d’avoir réellement ce luxe dans les jours à venir, même si elle ne peut pas non plus mettre sa santé en péril. Il s’agirait de ne pas s’effondrer sur scène le grand soir. Si elle ne craquait pas avant d’un rythme trop intense. Il faudrait donc trouver une demi-mesure, ce qui serait le plus difficile finalement, dans le temps imparti.
”- Oui Monsieur !”
Lullaby se redresse, commençant à s’échauffer avant de faire quoi que ce soit, soucieuse de ne pas traumatiser son corps par un faux mouvement. Ce n’était vraiment pas le moment.
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Horizona
Mer 18 Jan - 22:03
Gabriel Darmand
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile. ☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice. ☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby. ☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet. Fiche détaillée ici
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Quand bien même je ne doute pas des capacités propres de la jeune femme , je n'arrive pas à me détendre lors de cette entrevue.
Oui , elle n'a pas le choix , oui elle a la bonne attitude mais...
Je ne sais que trop bien ce qui l'attend si elle se blesse : une honte innomable , et une carrière avortée. J'ai au moins eu la chance de pouvoir accéder au rang d'étoile avant ma blessure , mais je ne sais pas si cela m'a vraiment consolé.
Enfin recitification : ça ne m'a absolument pas réconforté.
"Je sais que vous ferez de votre mieux pour le public." , que je lâche simplement , perdu dans mes pensées.
On danse souvent plus pour les autres que pour soi , mais je pense qu'elle a parfaitement conscience , comme elle me l'a dit , qu'elle sait qu'elle doit préserver son corps. Nulle utilité donc de continuer à la sermonner sur cet aspect.
Mon joyau n'est plus une enfant , c'est aussi à elle de savoir se gérer. C'est aussi elle qui se connaît le mieux , qui est capable de se rendre compte de ce qu'elle peut supporter.
Lullaby a un côté...Adorable ? Dans la manière dont elle me donne du Monsieur...
Je ne peux m'empêcher de sourire , attendri , en la regardant commencer ses échauffements. Je tourne ensuite mon regard vers les premières parties du ballet. Le début est déjà très technique , mais ce ne sont pas encore les moments les plus hardus.
"Vous êtes prête ? Pouvez-vous me montrer le premier enchaînement ?" , je demande au bout de quelques minutes.
J'ai changé de pseudo anciennement Elsy.
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Elsy Lullaby
Ven 20 Jan - 0:21
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
Elle fera de son mieux c'est indéniable. Pour le public, pour sa carrière, pour l'Opéra. Pour son chorégraphe, aussi. Pour ses amis qui dansent dans ce ballet, aussi, et qui ont besoin d'une première ballerine pour parfaire la représentation qu'ils ne peuvent simplement pas donner sans une étoile pour la parachever. Oui, il est sûr et certain qu'elle va tout donner, pour eux, pour elle et pour sa mère, aussi, cette mère qui a toujours cru en elle, en son talent, et pour qui elle danse, désormais, chacune de ses représentations.
Elle se lève et s'échauffe soigneusement, comme elle l'a toujours fait, n'oubliant aucun de ses groupes musculaires, bien trop consciente que la moindre mauvaise préparation, le moindre accident, le moindre couac, peut lui porter un préjudice irréparable. Elle a toujours su que l'échauffement avant la danse est quelque chose qu'elle doit faire sérieusement, qu'elle doit soigner, si elle ne veut pas, tout simplement, ne plus pouvoir danser.
S'étant échauffée, elle se place et comme son chorégraphe demande qu'elle lui montre les premiers mouvements, la jeune femme s'exécute en réalisant le premier enchaînement. Elle place ses bras, ses jambes, s'assure d'être la plus gracieuse possible. Parce qu'elle danse depuis toujours, ce n'est guère difficile de l'être. Elle l'est au quotidien désormais, en permanence, même quand elle ne fait que promener dans la rue ou faire ses courses. C'est une chose commune à toutes les ballerines, cette aura qui se dégagent d'elles, cette prestance, même en dehors de la scène. Pour autant, si elle est gracieuse au quotidien, cela ne la dispense pas de devoir faire des exercices, loin de là.
Tenant la position finale de l'enchaînement, elle porte son regard sur Gabriel, attendant un commentaire de sa part, une critique ou une approbation, quoi que ce soit qui puisse lui signifier si elle doit continuer sur la suite de la variation ou reprendre les éléments qu'elle vient de présenter.
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