Elsy ♔ Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.
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Lullaby
Ven 28 Jan - 16:59
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Lullaby c'est la petite dernière arrivée à l'Opéra Garnier Une étoile venue tout droit de Moscou après avoir dansé plusieurs années au Bolchoï. Une tête blonde, des yeux verts, un accent russe, un éternel sourire aux lèvres, une aura douce et le port de tête d'une reine, de ces ports de tête et cette grâce que seules les danseuses peuvent détenir, Bee a tout pour plaire à Gabriel. Et, de fait, elle ne le laisse pas indifférent, d'autant plus qu'elle est douée : sa danse est artistiquement nourrie, ses gestes sont propres et précis, trahissant l'instruction russe qui a été la sienne... L'ombre au tableau ? Probablement le fait que la jeune femme soit sa subordonnée, dans un premier temps, alors qu'il se doit de la diriger comme tout le reste du ballet. Et puis surtout pour lui, il n'est plus question de laisser une femme entrer dans sa vie sinon pour une nuit. Pas sûr que la jolie blonde soit d'accord avec l'idée. Alors, à mesure qu'inconsciemment elle le pousse à la désirer, Gabriel la repousse comme il peut, se montre plus dur avec elle, fuyant... Et pourtant, il y a cette jalousie en lui parfois, à la voir danser entre les bras d'un autre. Une furieuse envie de la faire virevolter lui-même, qui nourrit la tension qui existe entre eux, qu'ils ne semblent pas voir. Ou pas vouloir voir.
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Lullaby
Ven 28 Jan - 18:05
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
La musique, tout à coup, évolue et son partenaire la rejoint au centre de la piste, se plaçant derrière elle pour un gracieux pas de deux qu’ils entament, dansant quelques minutes avant que l’homme ne doive l’attraper par la taille pour l’accompagner dans son tour. Mains un peu trop au sud de la taille. Mauvais maintien. Fragilité de la danseuse qui vacille, que seul son équilibre vient sauver. La danseuse grimace, sachant pertinemment que cela signifie la nécessité de s’arrêter, alors que Gabriel ne laissera jamais cette erreur passer. S’arrêtant de danser, consciente qu’ils vont devoir recommencer malgré la fatigue de la fin de journée qui commence à se faire sentir, aussi sportive soit-elle, la jeune femme se replace au centre de la piste. La musique s’est arrêtée elle aussi et le pianiste attend, patiemment, que lui soit donné l’autorisation de recommencer. Lullaby tend l’oreille, écoutant le chorégraphe tandis que ce dernier corrige son partenaire, lui réexpliquant où ses mains devaient se positionner pour un mouvement sécurisé. Et la musique reprend. Le mouvement également. Seule au centre de la piste, Lullaby recommence sans broncher ces pas qu’elle connait par coeur pour les avoir répété sans relâche depuis des jours.
Louis revenant près d’elle, le duo reprend son pas de deux sous l’oeil attentif de son public, donnant vie de nouveau à la triste histoire d'Albrecht et Giselle, sans gros accroc jusqu’à la toute fin de la musique, où la demoiselle se positionne en arabesque, la main sur l’épaule du danseur lui-même prostré, le genoux à terre, au centre de la scène. Et le mouvement tient ainsi, quelques secondes, jusqu’à ce que la dernière note de musique ne leur permette de se relâcher, Lullaby s’empressant d’attraper son cache-cœur laissé dans un coin de la salle de répétition pour protéger son buste, empêcher ses muscles de se refroidir. Juste au cas où. Là, ça ne lui avait pas semblé trop mal. Pour être honnête, elle avait même trouvé que c’était bien. En espérant, bien sûr, que Gabriel soit du même avis.
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile.
☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice.
☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby.
☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet.
Voir les autres danser teinte toujours mon regard de regret. Les yeux fixés sur la précisions de leurs mouvements , du placement de leurs corps, je ne peux souvent m'empêcher de me laisser aller à la pensée qu'il y a quelques années j'étais à leur place , au sommet de ma gloire. Néanmoins , ce n'est pas la gloire ou les acclamations de la foule qui me manquent le plus. Bien sûr, c'était des sensations fortes agréables , mais c'est bien le fait de danser , de me laisser porter par la musique qui me manque le plus. Travailler mes pas , atteindre la perfection...
Comme ma sœur m'a souvent dit , je me suis fait du mal en devenant chorégraphe. Je ne suis pas toujours d'accord avec elle , mais quand je vois comment le partenaire de Lullaby , Louis danse comme un pied , je suis souvent d'accord avec ma jumelle. Le jeune homme , à ce rythme , risque de la blesser elle , ou lui , ou tous les deux , là où je rêve de prendre sa place.
Agacé , j'arrête le musicien , et vient reprendre le jeune danseur , quelques peu fermement . D'un geste de la main , je les fais recommencer , avant de les observer attentivement.
C'est mieux , c'est certain. Je trouve encore Louis crispé, et certains mouvements de Lullaby trop...hum comment dire. Cette femme me fascine à un point que je dois avouer que mon regard a eu plus de mal à se concentrer sur ses mouvements. Cela dit , je ne risque pas de lui faire part de ce petit contre temps , certainement pas.
"C'est mieux , mais il y a encore du travail. On va s'arrêter là tout de même , pour ne pas risquer de blessures." , je congédié rapidement Louis , bien que je lui fasse remarquer qu'il devrait réviser ses placements pour ne pas risquer une mauvaise chute. Ensuite , je me tourne vers la danseuse russe :
"Je suppose que tu as dû danser souvent ce passage. Tes mouvements semblaient presque naturels."
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Lullaby
Jeu 17 Fév - 17:50
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
Lorsque Gabriel les autorise à arrêter, la jeune femme sent le soulagement la gagner. Elle était bel et bien fatiguée, après cette journée à danser et effectivement, il n’avait pas tort de craindre l’éventualité d’une blessure. Rendu là, c’était une chose qui pouvait arriver, même aux meilleurs. Le groupe commence alors à se disperser, chacun rangeant ses affaires, prêt à quitter les lieux pour rentrer chez soi. Un peu de repos ne ferait pas de mal à qui que ce soit en ce début de soirée et Lullaby nourrit les mêmes espoirs que ses confrères, alors. Retrouver le chemin de la maison, profiter d’une douche chaude, d’un bon bain peut-être même et puis d’un peu de calme avec un bouquin après le dîner. Se coucher tôt, surtout, pour être en forme le lendemain matin et pouvoir remettre le couvert.
Alors que tout le monde quitte les lieux peu à peu, la demoiselle n’a pas le temps de faire de même que le chorégraphe se tourne vers elle, approchant pour engager la conversation, supposant qu’elle avait certainement souvent dansé le morceau, tant ses mouvements avaient semblés naturel. Et cette remarque, qu’elle prend pour un compliment, fait naître sur les lèvres de la polonaise un délicat sourire. Toute étoile soit-elle, la reconnaissance de ses pairs est toujours des plus agréables, comme celle du travail qu’elle peut fournir.
”- Je m’y exerce tous les jours.” assure la jeune femme. ”Mais j’ai déjà dansé Giselle autrefois.” reconnaît la demoiselle.
En Russie, déjà, elle avait incarné sur scène cette histoire d’amour pendant quelques mois, du temps de sa jeunesse, pour un ballet junior. Ce n’était tout de même pas la même chose, alors, que de le danser aujourd’hui. Le niveau n’était pas le même bien sûr. Son statut non plus. Une seule chose ne changeait pas, entre hier et aujourd’hui : elle devait assurer son rôle, coûte que coûte. Transmettre des émotions aux spectateurs. Les subjuguer par son talent comme par sa grâce.
”- Je suis contente si l’interprétation te plaît.”
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile.
☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice.
☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby.
☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet.
Pour bien danser , il ne suffit pas simplement d'apprendre ses pas , et de les effectuer de mémoire , comme une machine. Deux personnes peuvent danser la même pièce , une va vous laisser de marbre , quand l'autre va provoquer une foule d'émotions , du rire aux larmes , de l'admiration , voir l'envie de la voir s'élancer sur la piste pendant des heures et des heures sans jamais se lasser. Autrement dit , il existe des diamants bruts , pétris de talent , et ça se voit. Pas non plus besoin d'être un expert.
Fut un temps où je possédais un talent semblable , une manière de se mouvoir qui attirait les regards. Un travail , de longue haleine , le dur labeur de plusieurs années , réduits à néant par l'inexpérience d'une jeune , ce qui me compta un genou. La pilule n'est toujours pas passé. Oh , je crois que je n'accepterai jamais vraiment d'avoir perdu la faculté de danser sans grimacer , voir ressentir un courant de douleur du genou jusqu'au sommet du crâne.
Je ne vais certainement pas m'en remettre en continuant de regarder Lullaby danser. Un spectacle autant qu'une torture pour l'âme. Le talent , l'élégance , la beauté , la technique , contenues en un seul être qui a la malchance de ne pas avoir un partenaire à sa juste valeur. Oh , bien sûr, elle n'était pas parfaite. Nul ne l'est , chacun s'améliore tout au long de sa vie. Mais...elle est spéciale , sans doute aucun.
"Le travail quotidien paie c'est évident." , je réponds mes yeux dans les siens quand elle m'informe s'exercer tous les jours. Après tout , c'est son devoir de le faire. "Où l'avais-tu interprété ?" , une soudaine curiosité , la possible envie d'aller regarder sur Internet des extraits de sa participation , histoire de constater encore plus pleinement les améliorations qu'elle a apporté à sa chorégraphie.
"Elle me plaît , tu peux te rassurer. Bien sûr, il y a encore du boulot dans la fluidité pour exécuter les mouvements , ainsi que pour être en osmose avec ton partenaire , mais je suis confiant. La pratique arrangera ces défauts." , j'attend un petit moment avant de poursuivre , m'autorisant un sourire. "Tu transmets des émotions quand tu danses. Ça se voit que tu...danses avec ton coeur."
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Lullaby
Mar 15 Mar - 19:40
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
L’exercice n’était pas le seul ami de la danse. Il n’était pas seulement question de connaître les pas et d’être en mesure de danser. Il était aussi question de savoir interpréter les histoires. De pouvoir les raconter. Et au-delà, de pouvoir les incarner. De leur donner du relief. De pouvoir les animer. Il était question de faire vivre ces discours, ces mots, sans les lire. De pouvoir les dessiner devant l'œil du spectateur, en les chargeant d’émotions. Cette capacité d’interprétation faisait toute la différence d’une danseuse à une autre. Il y en avait certaines dont les mouvements étaient parfaits, mais qui ne savait pas transmettre d’émotions. D’autres savaient parfaitement les faire passer. Elles étaient alors d'avantages plébiscités, quand bien même leurs mouvements ne sont pas toujours aussi aboutis que ceux des autres. Lullaby, elle, essayait d’avoir les deux. Des mouvements parfaits et de l’émotion dans le moindre de ses gestes. C’était la signature des plus grandes danseuses. De danseuses illustres aux côtés desquelles elle espérait inscrire son nom pour l’éternité. Pour sa mère.
”- C’était à Moscou, en représentation junior.”
Il en trouverait peut-être une mince trace sur internet mais rien de plus. Ce n’était pas même certain. A l’époque, elle n’était pas connue. Elle était une junior dans un ballet, une anonyme parmi d’autres. Il n’y avait peut-être que sa mère qui avait alors pensé à la filmer. Ce film n’était peut-être jamais sorti du cadre familial. Elle pouvait en retrouver une trace sûrement dans les archives familiales.
Comme l’homme assure qu’il apprécie son interprétation, la jeune femme le comble d’un sourire, ce compliment lui allant droit au coeur, même si naturellement elle sait aussi qu’elle est loin de la perfection, comme il le souligne bien vite. Elle le savait parfaitement. La perfection, la vraie, était inaccessible, du reste. N’était-ce pas son absence qui rendait les danseuses plus humaines alors, plus touchantes ? Assurément.
”- C’est… gentil.” souffle la demoiselle. ”C’est que… Je danse toujours un peu pour… Ma mère.” avoue-t-elle.
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile.
☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice.
☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby.
☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet.
Quand je regarde Lullaby danser , je revois les vestiges de mon talent perdu , gâché. Une rage encore contenue au fond de moi , la rage que mon corps m'ai lâche alors que j'aurai encore eu l'énergie de continuer quelques années. Et , peut être d'être le partenaire d'un diamant brut comme elle. Au lieu de cela , je dois me cantonner à la regarder se faire malmené par un danseur de bas étage , sentant une vieille douleur se réveiller en fond.
Parfois , je me dis que je me fais réellement du mal à être resté dans le métier . Néanmoins , la danse reste encore et toujours toute ma vie. C'est encore la seule chose qui me fasse vibrer , qui me donne des frissons jusqu'à la racine des cheveux. Je ne me verrais pas loin de cet art.
Sinon , que ferais-je ? Assis chez moi à regarder des ballets de piètre qualité devant ma télé ? Aucun intérêt.
Je montre un intérêt pour la jeune femme , bien que j'essaie de rester distant , de conserver ce rôle qu'on m'a donné. Je ne me devrais d'être aussi curieux , même si j'ai une certaine légitimité à poser ce genre de questions. Je serais bien curieux de chercher sa représentation d'époque sur internet , mais fortement de retrouver un ballet junior datant de plusieurs années. Dommage.
"Vous dansez pour votre mère ?" , je demande en croisant les bras sur mon torse , fixant son regard sans la lâcher. "C'est tout à votre honneur , j'imagine. Mais , est-ce que vous dansez pour vous ?" , c'est le plus important à mon sens. J'espère qu'elle en a conscience. Que tout peut basculer vite , et qu'il faut profiter de chaque seconde qu'on passe sur la scène. C'est à elle qu'elle doit faire plaisir avant tout.
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Lullaby
Mer 25 Mai - 1:09
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
La danse, il ne lui restait plus que ça pour se sentir proche de sa mère, aujourd’hui. Pour partager encore quelque chose avec cette dernière, celle qui lui avait fait découvrir le plaisir et l’amour des planches. Si Madame Wolski avait plongé sa fille corps et âmes dans cet art pour vivre cette vie par procuration, Lullaby avait eu la chance de tomber amoureuse de celui-ci, de prendre goût aux planches, de se découvrir une passion et un amour inconditionnel pour cette pratique, qu’elle avait aujourd’hui encore plus de raisons d’aimer pour tous les souvenirs liés à sa mère dans la pratique de cet art. D’une certaine façon, alors, elle dansait aussi bel et bien pour elle-même, comme s’en inquiète l’homme lui faisant face. Et Bee acquiesce d’un élégant mouvement de tête, ravie de ne pas s’épancher sur le sujet maternel.
”- Bien sûr.” souffle la demoiselle. ”Je suis convaincue que l’on ne peut pas bien danser, à un certain niveau, si l’on n’aime pas cela, si l’on n’y prend pas du plaisir.” objecte la jeune femme. ”Bien sûr, le travail porte ses fruits mais… Si l’on est pas animé par… la passion, les émotions peuvent-elles vraiment atteindre le public ?” remarque-t-elle.
Danser, ce n’est pas qu’une succession de mouvements techniques, c’est encore autre chose. Il y a toute une notion artistique, d’émotions à vivre, à transmettre. La jeune femme est convaincue qu’aucun danseur étoile ne pourrait obtenir ce titre sans être profondément éprit de son art. Si danser n’était pas un besoin pour le ou la danseuse. C’était tout bonnement impossible. Comment pourrait-on supporter d’autant s'entraîner, pendant des heures et des heures tous les jours, sans aimer cela ? C’était le plus sûr moyen de finir avec une blessure, hors circuit.
”- Peut-on se lancer dans une telle carrière, si l’on aime pas cela, si ça n’est pas d’abord pour soi ?”
Ce qui ne l’empêchait pas, toutefois, de dédier chacune de ses représentations à sa mère, depuis son départ. Peut-être pouvait-elle la voir, depuis là-haut.
J'ai 34 ans et je vis à Paris. Dans la vie, je suis un ancien danseur étoile, aujourd'hui chorégraphe pour un ballet réputé et je m'en sors très bien , épanoui . Sinon, grâce à mes douloureuses expériences, je suis célibataire et je ne m'en préoccupe pas vraiment , je n'ai que mon travail et une jolie russe en tête.
☆ Gabriel est né dans une famille de la classe moyenne de Paris , quelques minutes seulement après sa sœur jumelle, Emma. Il est très proche de sa jumelle. Malgré le premier avis de ses parents , elle est devenue footballeuse, lui danseur étoile.
☆ La vie de Gabriel tourne autour de la danse, des positions. Il apprend vite , peut être un peu trop. Danseur étoile à 24 ans, sa carrière s'arrête brusquement à 31 ans , lorsqu'il se rompt les ligaments croisés lors d'une représentation, suite à l'erreur d'une danseuse novice.
☆ Il ne s'occupe pas des choses de l'amour , il en a été trop déçue après avoir été abandonné par son ex. Puis il y a Lullaby.
☆ Devenu chorégraphe après sa blessure , proposition du ballet.
Je m'intéresse aux motivations profondes de la jeune femme. On ne se lance pas dans un tel sport , un tel art qui demande autant de sacrifices , simplement pour faire plaisir à quelqu'un. Enfin , on le peut bien sûr, mais on ira jamais très loin , ou on se cantonnera à du bas étage. Pour réussir dans ce milieu , il faut une vraie volonté de fer , une endurance à toute épreuve , et surtout une passion dévorante.
De mes débuts jusqu'à mon apogée , je pensais , mangeais et dormais pour la danse. Mes pensées étaient toujours tournés vers la meilleure façon pour moi de m'améliorer. Il n'y avait pas vraiment de place pour autre chose dans ma vie.
Pourtant , je n'ai jamais eu la sensation de passer à côté de quelque chose , ni même d'avoir gaspillé ma jeunesse. Au contraire. La vie était souvent stressante , mais c'était absolument génial , et gratifiant. Si je devais remonter le temps , je ferais exactement les même choix. Alors , bien sûr , quand Lullaby le confirme qu'une passion similaire l'étreint , qu'elle guide ses émotions et ses prestations , je ne peux m'empêcher de me sentir encore une fois proche de la danseuse.
"Il y a une différence entre aimer quelque chose , et brûler de passion pour cette choses." , un léger sourire se dessine sur mon visage. "Certains sont tristements doués pour manifester des émotions factices. Bien qu'ils soient rapidement percés à jour. Enfin , ne vous inquiétez pas. Je ne vois que de la sincérité , et de l'honnêteté dans votre art." , sans doute pour cela qu'il est fascinant. Néanmoins , je garde ce détail pour moi. Je continue de la fixer , mon regard dans le sien , acquiescant brièvement à sa dernière remarque.
"Effectivement, ce n'est sûrement pas possible. Il faut trop d'acharnement pour tenir sans passion , ni objectif. Même si certains perdent parfois leur passion en cours de route." , cela n'a pas été mon cas , mais j'ai connu quelques danseurs , qui se sont égarés.
"Prenez bien soin de vous. Faîte attention à la récupération. On se voit demain." , je finis par lâcher, plus troublé par notre échange ,et notre jeux de regards que je veux bien le laisser paraître.
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Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
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Lullaby
Sam 23 Juil - 22:58
Lullaby Wolski
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis danseuse étoile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma destinée, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Cependant, mon regard se perd allègrement sur Gabriel.
Spoiler:
•Lullaby est née à Varsovie, capitale de Pologne, le 9 octobre 1996. Elle a des origines Russes et Polonaises par son père et est Franco-Américaine par sa mère. • Elle a un frère jumeau qu’elle appelle régulièrement mais qu’elle n’a pas vu depuis des semaines, parce que leurs vies les ont entraînés loin l’un de l’autre pour accomplir leurs rêves. Il revient malgré tout souvent à la Paris. • Sa mère ayant toujours rêvé d'être danseuse étoile sans y parvenir, à cause d'une blessure à 17 ans, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille si bien que Lullaby avait tout juste trois ans quand elle a enfilé ses premières demi-pointes, sa mère s'improvisant alors pour elle professeur de danse. • En 2006 la famille quitte la Pologne au printemps pour s’établir à Saint-Pétersbourg. La petite fille présente alors le concours d'entrée de l’académie Vaganova au mois de Juin qu'elle intègre peu après. • Elle sort diplômée de l’école de danse à l’âge de 18 ans et se voit proposer l’offre de ses rêves, de sa vie : une place de danseuse dans la compagnie du théâtre Mariinsky. • Elle a 23 ans lorsqu’elle est nommée Danseuse étoile par le directeur du Théâtre Mariinsky, sur proposition de la directrice de ballet, un soir de représentation. Alors que sur scène, le cygne vient de mourir, la danseuse se relève en larmes, devenue étoile, sous les applaudissements de la foule. • TW décès d’un proche À peine quelques semaines après sa nomination comme étoile, enchaînant les représentations sur les planches russes, la vie lui arrache sa mère, d'une rupture d'anévrisme. Elle s'envole alors pour Paris, où l'on fixe son éternelle demeure. • Décidée à lier passion, vie professionnelle et vie familiale, à profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard, après les pertes successives de ses grands-parents paternels et de sa mère, Lullaby quitte le Théâtre Mariinsky quelques semaines après les obsèques, pour s'installer à Paris. Elle est alors engagée au Palais Garnier. • Elle porte un collier de sa mère pour chacune de ses représentations, glissé dans son tutu. Avant chaque entrée en scène, elle a pour habitude de le presser dans sa main et d'entrer dans sa bulle, pour donner le meilleur d'elle-même en représentation. Elle dédie à sa mère chacune de ses soirées sur les planches. Bien que cela fasse désormais plusieurs mois, c'est un sujet encore douloureux pour elle. • Elle parle couramment le polonais et le russe mais également l'anglais ainsi que le français. Toutefois, bien qu'elle soit à Paris depuis presque un an à présent, elle a encore un accent russe marqué quand elle s'exprime. • Tchaïkovski est son compositeur favori. Elle est particulièrement fière d'avoir été nommée étoile après avoir dansé le Lac des Cygnes. Mais son ballet favori est Casse-Noisette. Elle aime aussi particulièrement le ballet Coppélia, qu'elle n'a jamais eu l'opportunité d'incarner à ce jour, et la Sylphide qui est le premier ballet auquel elle a participé au théâtre Mariinsky. • Lullaby espère être mère un jour, s'épanouir dans la maternité. Cependant ce n'est pas dans ses préoccupations actuelles comme la carrière d'une danseuse est assez brève. Elle se concentre alors totalement sur son art, au détriment de ses relations amoureuses, comme tout le monde ne se montre pas compréhensif sur le travail que demande un tel métier. • Bien qu'elle soit très occupé avec la danse et les entraînements quotidiens, aujourd'hui Lullaby essaie au maximum de profiter de la vie, profiter de ses amis, cherchant à élargir son cercle autrefois exclusivement composé de danseurs et danseuses, comme elle. Elle s'ouvre ainsi à d'autres intérêts, qui titillent sa curiosité, découvre d'autres univers par le biais de ces amis, découvrant tellement le sens du mot amitié auprès de ces personnes qu'elle comble de sa douceur apaisante, de sa compréhension. Lullaby, c'est un peu le nounours de ses amis, celle qu'on appelle quand on a besoin d'un chocolat chaud et d'une épaule, d'un peu de de douceur et de réconfort.
On ne voit bien qu’avec le cœur, écrivaient Lorraine de Plunkett et Maria Doyle. Et Lullaby pourrait dire la même chose de la danse alors qu’il lui semble parfaitement impossible d’être un bon danseur ou une bonne danseuse sans la passion, sans ce feu sacré qui brûle en elle, dévorant, qui la pousse encore et encore à s'entraîner malgré les difficultés, la fatigue, les muscles endoloris. Pourrait-on passer autant de temps sur les planches sans aimer cela ? Pourrait-on transmettre de vraies émotions aux spectateurs ? La jolie blonde n’en était pas certaine. Elle aime à croire que la différence se voit nécessairement entre une personne qui danse par le cœur et une autre qui est simplement obligée d’être là. Pourtant, il n’avait pas tout à fait tort. Certains étaient doués pour feindre des émotions. Pour jouer la comédie. Même sur scène. Mais la supercherie ne dure jamais bien longtemps. La danse est bien trop exigeante pour qu’on puisse l’exercer sans passion. Elle demandait un entraînement constant et un mode de vie strict, plutôt exigeant. Tenir le rythme n’était pas donné à tout le monde. Loin de là.
”- Naturellement, la différence entre l’amour et la passion est significative.”
Mais si l’on aime pas la danse du tout, l’exercer quotidiennement jusqu’à la fin de sa carrière est difficile. Même si la carrière est brève, il est vrai, ce sont tout de même des années très intenses. Bee a bien du mal à imaginer que l’on puisse se lancer là-dedans sans aimer cela. Ce serait s’imposer une vie bien difficile pour… quoi, au juste ? Si elle voyait tout l’intérêt qu’elle avait à danser, quelqu’un qui n’aimait pas cela, lui, se lancerait dans une telle carrière - et y réussirait - comment ? Par quel miracle ? Par quel moyen se motiverait-il à se lever chaque matin pour exercer ce sport qui ne lui plaisait pas ?
”- Merci monsieur !”
Elle n’avait guère besoin qu’il lui évoque sa sincérité pour savoir qu’elle aimait la danse, que c’était pour elle une vocation. Un avenir qu’elle n’avait pas usurpé. Elle était tombée amoureuse de cette pratique dans l’enfance pour ne plus jamais la quitter. Elle lui avait dédié sa vie, étudiant dans la meilleure école qui soit pour s’élever au rang le plus prestigieux dont une ballerine puisse rêver. Devenir une danseuse reconnue au ballet du théâtre Mariinsky. Une consécration qu’elle n’aurait pu atteindre dans la fausseté. pas avec tout ce que ce titre lui avait demandé d’efforts, d'entraînement et de sacrifice.
”- Oui, la passion me semble essentielle pour exercer un art comme le nôtre et en faire sa profession.”
Et parfois, comme il le remarque, certains perdaient ce feu sacré en eux. Cette étincelle qu’elle espérait ne jamais perdre. Pour elle. Pour la mémoire de sa mère, aussi. Mais elle avait toutes les raisons du monde, en réalité, de s’accrocher à la danse, à ce rêve. Cet art était riche de souvenirs nombreux avec la femme la plus importantes de sa vie. C’était son héritage.
”- Merci monsieur ! Je n’y manquerai pas… Bonne soirée, à demain !”