Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Mar 23 Nov - 15:47
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation La bête, elle vit seule, enfermée dans son immense villa, loin de tout et de tous. Le bel, lui il vit sur la route, vivant au jour le jour, explorant le monde, profitant de chaque instant, chaque endroit, chaque personne. Mais la vie va les amener à se retrouver ensemble, enfermé dans cette villa. Le bel et la bête...
Contexte provenant de cette [url=LIEN]recherche[/url]
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Mar 23 Nov - 16:23
Lucas Andrews
J'ai 20 ans et je vis à sur la route, sans pays fixe. Dans la vie, je suis routard, je vis de petits boulots et je m'en sors plutôt mal de toute évidence sinon je ne serais pas dans cette merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Je n'ai aucune envie d'être enchainé à quoi ou qui que ce soit.
J'avais fini par trouver et par arriver à pied devant l'immense villa. Parce que bien entendu mon téléphone n'avait plus de batterie depuis plusieurs jours et qu'ils n'avaient pas voulu me laisser le charger. Non parce que ça aurait été trop simple que je puisse utiliser un GPS pour trouver à quoi correspondait l'adresse qu'ils m'avaient donné. Et bien entendu aussi ils n'avaient pas voulu me payer un taxi pour que je puisse m'y rendre. Bandes d'enfoirés de flics. Ils s'étaient bien marrés en me libérant, avec juste l'adresse et le nom de mon employeur en main. Démerde toi maintenant Lucas. Pays à la con!! J'aurais préféré me taper quelques semaines de prison pour la forme plutôt que de me retrouver obligé de bosser pendant six mois pour je ne sais quel milliardaire à la con. Intérêt général.. mon cul oui. Normalement quand on parlait d'intérêt général, on devait aller aider les autres. Filer à bouffer à des sdf, torcher le cul des petits vieux dans les hospices, ramasser les déchêts au bord de la route, mais pas servir de serviteur gratuit, d'esclave quoi, pour un connard qui avait les moyens de se payer quelqu'un.
Dire que je n'étais pas énervé était un euphémisme. J'avais tourné en rond dans cette ville à la con pendant des heures avant de trouver un italien qui comprenait un minimum l'anglais et qui accepta de me conduire sur la route de la maison. Bon il m'avait laissé à plus d'un kilomètre de l'endroit où je devais me rendre. Dés que les six mois seraient terminé je me casserais loin d'ici. Tant pis pour Rome, je reviendrais peut être la visiter un autre jour. Une fois terminé j'irais en Grèce, me trouver un petit coin tranquille au soleil. Je travaillerais un petit peu dans un port, histoire de gagner un peu d'argent. Je ne voulais plus jamais entendre parler de ces italiens.
Je finis par sonner à la porte de la villa. Je jetais un coup d'oeil au jardin autour de moi. J'espérais qu'il y avait un jardinier parce que si je devais me taper l'entretien de tout ça j'étais pas dans la merde. Rien qu'à voir la taille de la maison j'allais avoir du boulot aussi à nettoyer tout ça. Et je ne serais même pas payer en plus!! Six mois à trimer et à me faire chier ici sans même être payé. J'étais en enfer. Et tout ça pour une petite connerie en plus. Ils se prenaient vraiment la tête pour un rien.
Une femme finit par m'ouvrir. L'épuisement se lisait sur son visage. Elle poussa un long soupir mélodramatique avant de partir dans la maison, parlant rapidement en italien.
"Enfin vous êtes là!! Je n'aurais pas tenu une minute de plus ici. Femme diabolique!! Plus jamais. Jamais. Jamais!!"
Je la suivis, essayant de l'arrêter alors qu'elle parlait vivement, faisant de grand gestes.
- Madame... madame... excusez moi... Je ne comprends pas...
Elle finit par se tourner vers moi et par s'arrêter de parler. Elle me fixa un instant avant de baragouiner des trucs en italien à nouveau. Devant mon air ahuri elle soupira à nouveau, mais plus de désespoir j'en avais l'impression. Elle me fit signe de la suivre et je montais dans les étages avec elle. Elle me planta devant une porte en me faisant signe de frapper. Super... ça devait être là que se trouver le grand patron, le fameux Monsieur Esposito que je devais voir. Je n'avais que ça comme info. Je devais aller à cette adresse, rencontrer L. Esposito.
J'inspirais pour me donner du courage avant de frapper à la porte.
Messages : 1436
Date d'inscription : 02/11/2019
Région : Alsace
Crédits : /
Univers fétiche : SF
Préférence de jeu : Homme
Elsy
Mer 24 Nov - 18:11
Livia Esposito
J'ai 30 ans et je vis à Milan. Dans la vie, je suis PDG d'une entreprise et je m'en sors de moins en moins bien. Je suis plus un fantôme que autre chose. Sinon, grâce à ma ma gueule, je suis célibataire et je le vismal , parce que je veux foutre mon poing dans le visage de toute personne qui me regarde de travers. ☆ Voir fiche ici.
Madelaine Petsch@ lotus graphics
Je suis dans mon bureau , les fenêtres et volets fermées. Juste une simple petit lampe de bureau , lumière légère. Je travaille sur mon ordinateur , et je veux donc le moins de lumière possible. Pour éviter les reflets de l'écran qui me renvoie mon visage défiguré. Surtout que je ne suis pas d'humeur à me voir , très clairement. La nouvelle employée , ouais ça ne fait pas si longtemps qu'elle s'est pointée m'a prise la tête pour des conneries. Mes demandes ne sont quand même pas si compliquées ? Je veux juste que le boulot soit fait correctement. Elle va dégager de toute façon , alors pourquoi faire encore des histoires ?
Qu'est ce qu'elle voulait ? Que je la remercie pour son travail ? Nan , faut quand même pas déconner. Je l'a paie pas pour lui donner du merci , et des jolis sourire (dur d'en faire de toute manière mais c'est juste un putain de détail). Bon , faut pas que je m'emporte. Je vais en être débarrassé. Espérons que le prochain soit mieux. Il le sera certainement parce que j'aurai pas besoin de le payer.
Esmée , ma secrétaire , m'a informé il y a quelques jours qu'on aurait un jeune cake pour le boulot. Apparemment , il vient ici en travail d'intérêt général. La bonne blague. Je ne sors tellement plus qu'on a dû me prendre pour une vielle mémé plus capable d'aller chercher ses courses. Je sais encore marcher , et porter des choses. En plus , faut que ce soit un étranger. Un Anglais , donc la communication ne sera pas plus difficile qu'avec un autre.
Esmée est en congé aujourd'hui , alors c'est moi qui vais devoir expliquer les tenants et les aboutissants à ce type. J'en ai aucune envie. J'ai pas envie de sortir de la pièce , de lui montrer la villa , de faire la conversation, et surtout pas de voir son air écoeuré. Mon coeur rate d'ailleurs un battement quand on frappe à la porte de mon bureau. À la bonne heure...le voilà. Enfin , je ne sais pas si il est à l'heure , étant donné que je n'ai pas pris la peine de savoir quand il devrait venir.
"Un instant !" , que je dis déjà en anglais , me doutant qu'il s'agit de lui. Je sors rapidement mon foulard d'un tiroir , et l'enroule autour de mon cou de manière à cacher le plus gros des cicatrices. Elles sont loin de l'être toutes , surtout que le tissu est relativement transparents. Si j'avais trouvé un meilleur moyen , peut être que je sortirai davantage. Ou pas. J'ouvre la porte de mon bureau , et constaté effectivement qu'il s'agit d'un jeune homme , vraiment jeune visiblement.
"Tu es le type qui vient faire son travail d'intérêt général ? Je suis Livia Esposito. Je te dirai bien enchanté , mais c'est pas spécialement le cas." , ou comment accueillir les gens à ma manière , toujours pleine de douceur et d'empathie. Peu importe.
"C'est quoi déjà ton nom ?" , ça non plus j'ai pas pris la peine de lire. Je lui fais signe de me suivre jusqu'à l'étage en dessous , le menant à l'ancien salon que je n'utilise plus depuis un sacré bout de temps. Il y a des nombreux meubles , et de la poussière partout. "Le premier truc que tu devras faire c'est nettoyer cette pièce , et voir si il reste des objets et documents en bon état. Ça devrait te prendre un certain temps. En plus de ça , il y a le ménage quotidien de l'endroit , plus l'entretien des extérieurs parce que le jardinier se pointe plus , et que celle que tu remplace n'a pas fait son boulot comme on lui demandait. T'a des questions ?"
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Jeu 25 Nov - 15:59
Lucas Andrews
J'ai 20 ans et je vis à sur la route, sans pays fixe. Dans la vie, je suis routard, je vis de petits boulots et je m'en sors plutôt mal de toute évidence sinon je ne serais pas dans cette merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Je n'ai aucune envie d'être enchainé à quoi ou qui que ce soit.
J'étais entré dans son bureau quand elle m'en donna l'ordre. Je remarquais avec plaisir qu'elle parlait anglais, un bon point je n'aurais pas à tenter d'apprendre l'italien. Mais c'était clairement la seule bonne nouvelle. J'avais eu un sacré choc en la voyant. Elle aurait pu être jolie, elle avait même du l'être à une époque mais là... oh putain le monstre. Non mais elle avait vraiment une tête à faire peur et c'était pas avec son foulard qu'elle arriverait à cacher quoi que ce soit. Elle avait raison de rester planqué ici, elle aurait pu tuer des gens rien qu'en les regardant. Un peu comme Méduse la créature de la mythologie.
J'étais plutôt fier de moi, j'avais réussi à me contrôler en voyant sa tronche de steak haché. Mais ça c'était que la première mauvaise nouvelle. Elle m'avait embarqué dans son immense maison. J'avais juste réussi à bredouiller que je m'appelais Lucas avant de la suivre au rez de chaussée. C'était bien ce que je craignais, je devrais me taper le jardinage, l'entretien de la maison... un esclave, voilà ce que j'allais être. Obligé de bosser à longueur de temps, sans aucun salaire et pour une patronne aussi désagréable qu'elle était moche. Est ce qu'il y avait une corde quelque part?
Je sursautais, sortant de mes pensées pour la regarder.
- Euh... oui... est ce que je dois m'occuper des repas aussi? Je dois te faire une espèce de bouilli? Tu arrives à avaler quelque chose encore avec... tout ça.
Je fis un signe rapide autour de mon visage pour illustrer mes propos.
- J'espère que t'as gagné le procès contre ton chirurgien esthétique parce que là vu le carnage...
Il était bourré le mec qui lui avait fait ça c'était pas possible. On dirait un gosse qui aurait jouer avec des ciseaux et qui lui aurait refait le portrait façon picasso. J'espérais aussi que je n'aurais pas à manger en face d'elle. C'était le genre de visage qui pouvait vous couper l'appétit. Non franchement pour le bien de tous il valait mieux qu'elle continue de rester planqué quelque part. Et qu'elle laisse tomber le foulard pour tenter de mettre une cagoule plutôt.
- Et où est ce que je vais dormir?
Non parce que au cas où elle ne l'aurait pas remarqué j'étais un être humain quand même. Je n'allais pas passer mes journées à bosser sans jamais me reposer non plus.
Messages : 1436
Date d'inscription : 02/11/2019
Région : Alsace
Crédits : /
Univers fétiche : SF
Préférence de jeu : Homme
Elsy
Mer 1 Déc - 22:14
Livia Esposito
J'ai 30 ans et je vis à Milan. Dans la vie, je suis PDG d'une entreprise et je m'en sors de moins en moins bien. Je suis plus un fantôme que autre chose. Sinon, grâce à ma ma gueule, je suis célibataire et je le vismal , parce que je veux foutre mon poing dans le visage de toute personne qui me regarde de travers. ☆ Voir fiche ici.
Madelaine Petsch@ lotus graphics
Je déteste ça. Je déteste les gens. Je hais le reflet que me renvoie les yeux de ce type. Au moins , certains essayent de cacher le dégoût qu'ils éprouvent pour ma personne , mais ça se remarque toujours. Lui , je constate rapidement qu'il a envie de vomir rien qu'en me regardant. Esmé dirait qu'il a un regard tout à fait normal , que je me fais des idées , parce que j'imagine tout le monde en noir. Peut être qu'elle a raison...ou pas. Peut être qu'il a juste été surpris , que je m'emporte. J'ai deja vu bien pire comme réaction.
Au début , ce genre d'attitude me donnait envie de me pendre. Aujourd'hui , c'est plus le cas. Nan , là tout de suite , je lui ferai bien boucher la cuvette des chiottes.
Rester calme. Toujours rester calme , même quand la personne en face te rappelle à quel point t'es un monstre. Il n'a encore rien dit , après tout. Il n'a pas pris de panier pour gerber , comme j'ai déjà vu certains faire.
Pourquoi je dois tout encaisser ? Pourquoi est ce que je dois me cacher ? La vérité , c'est que je n'arrive pas à ignorer le jugement des autres. Et s'ils ne me jugent pas , je les trouve hypocrites. Sûrement , parce que j'ai passé ma jeunesse à faire de même , à profité de mes atouts, et maintenant on me renvoie tout quotidiennement en pleine figure.
Ok , j'avais raison. Ce type , ce Lucas , me trouvait dégeulasse. J'ai envie de lui fracasser la gueule , avec le vase qui est à ma droite. Une bouille ? De la chirurgie esthétique ? Petit con.
"J'ai certes le visage en compote , mais il me reste mes dents. Visiblement , t'a pas été capable de voir ça." , j'avais parfois mal sur les côtés en mangeant des aliments particulièrement durs , mais rien d'insurmontable. "En général, on s'occupe de la nourriture nous même , ça ira. Je préfère éviter de te laisser toucher à la cuisine." , j'aurai pu décharger Esme et le cuisinier de ce boulot (cuisiner qui travaille de chez lui puis livre les repas , apparemment pour ne plus avoir à me supporter ...) , mais je crois que ce Lucas serait capable de m'empoisonner , alors on va éviter.
"D'ailleurs, petit conseil mon cher Lucas. Si c'est pour dire des conneries ou des théories foireuses , tu peux fermer ta sale gueule. C'est tout sauf de la chirurgie. " , ça se voit quand même . Et oui , ceux du fond , je vous entend. J'ai la répartie d'une enfant de 5 ans. Mais , j'ais sérieusement les moyens de lui faire vivre un enfer pendant sa mission ici. Rien ne m'oblige à le loger , alors s'il me fait chier il peut crécher dehors...j'aurais sûrement de l'imagination pour d'autres "punitions." Ce n'est même pas un employé , c'est un touriste qui s'est cru plus malin que les autres. L'envie de faire le con en Italie...il y réfléchira à deux fois.
"Tu peux dormir dehors ou par terre , ça m'est franchement égal. Allez au boulot." , que je lui lance pour finir avant de détourner les talons.
Il n'a qu'à se débrouiller pour retrouver son chemin dans la villa , pour savoir par quoi commencer...c'est pas mon problème. Je veux juste qu'il se démerde , ne me pose aucune question et fasse son boulot. Je ne veux pas recroiser son regard , voir son air dégouté , ni entendre ses idées ridicules... Putain de la bouillie...
***
Esmé arrive dans la soirée. Elle n'aurait pas dû revenir avant demain matin , mais elle a senti que me laisser avec un petit con aux cheveux platine n'était pas la meilleure des idées. Je refuse de m'attarder sur ma conversation qui a eu lieu avec lui.
"Il a besoin d'une chambre."
"Qu'il en loue une."
"On ne le paie pas. Je me suis dit qu'il pourrait prendre la pièce au premier étage. Elle n'est pas trop grande , et il y a un lit encore en bon état. On ne l'utilise jamais."
"Non."
Il faut un bon moment et un long discours pour qu'elle me fasse accepter de laisser ce Lucas dormir dans cette pièce. Je finis par céder en soupirant, exaspéré. Elle en fière , je le vois bien. D'ailleurs , elle se dépêche , tout sourire , de sortir de mon bureau et d'aller annoncer la nouvelle au jeune anglais...
every night i'm dancing with your ghost
Writing ▬ L'écritue est la seule forme parfaite du temps ! | ️ Vent Parisien
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Ven 3 Déc - 11:24
Lucas Andrews
J'ai 20 ans et je vis à sur la route, sans pays fixe. Dans la vie, je suis routard, je vis de petits boulots et je m'en sors plutôt mal de toute évidence sinon je ne serais pas dans cette merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Je n'ai aucune envie d'être enchainé à quoi ou qui que ce soit.
Pays de merde!! Je me plaignais de l'Angleterre mais pour le moment c'était vraiment pire ici. Les gens étaient tous plus affreux les uns que les autres et ma chère nouvelle patronne était l'une des pires certainement. Comment est ce que je pouvais savoir moi comment elle s'était fait ça? Je n'étais pas devin. Ca pouvait très bien être un coup de bistouri raté, c'était même l'explication la plus plausible. Ma tante Shirley avait voulu se faire lifter le visage, refaire les paupières et je sais plus quoi. Le chirurgien s'était tellement raté qu'elle gardait de profonds sillons sur le visage. Alors ça pouvait très bien être ça. Et c'était vraiment dommage parce qu'elle était surement une très belle femme avant ça. Je m'étais juste inquiété pour elle, savoir comment elle mangeait, si le connard qui lui avait fait du mal avait été puni... Et je me retrouvais obligé de dormir par terre.
Comment est ce qu'elle pouvait penser que j'allais faire pour dormir?!! Je n'avais plus un rond et j'étais obligé de bosser gratuitement pour elle toute la journée. Alors à quel moment j'allais pouvoir gagner l'argent nécessaire pour me loger? C'était donc ça la justice dans ce pays de merde? On faisait une petite connerie et on se retrouvait obligé de bosser gratuitement pendant des mois, à vivre dans la rue. Tout le travail que j'allais fournir, ça allait rembourser largement ce que j'avais volé, plus de dix fois sa valeur même. Et ils avaient même récupéré tout ce que j'avais pris. C'était de l'esclavage pur et simple.
Je la laissais partir avant de m'atteler au travail. Je bosserais toute la journée puis je m'en irais le soir. Vu qu'elle ne voulait pas me loger je ne voyais pas pourquoi je resterais dans cette maison de merde. J'allais partir, faire du stop ou marcher toute la nuit. Il fallait que j'arrive à passer la frontière avant le lendemain matin. Ils n'allaient pas s'éclater à me chercher dans un autre pays juste parce que j'avais volé quelques téléphones.
Je bossais toute la journée sans rien avaler, merci à ma salope de patronne. J'étais sale, couvert de poussière, fatigué et je savais que je ne pourrais pas me reposer de la nuit si je voulais pouvoir fuir ce pays diabolique.
Je me retournais en voyant une jeune femme arriver dans la pièce où j'étais, un sourire aux lèvres. J'avais réussi à nettoyer tout l'endroit dans la journée. J'avais mis dans un coin tout ce qui était bon à jeter. J'avais nettoyé et rangé tout le reste. La pièce était impeccable. C'était tout ce qu'elle aurait de moi aujourd'hui et pour le reste des jours à venir.
"Je tenais à m'excuser au nom de ma patronne. Elle est un peu... susceptible quand on parle de son visage."
- Je voulais juste savoir si elle était encore capable de manger normalement.
Je haussais doucement les épaules. Je m'en foutais de toute façon de ce qu'elle pouvait penser. J'allais m'enfuir loin d'ici.
- Vous pouvez lui dire que j'ai terminé ici. Je vais y aller. Essayer de me trouver un pont sous lequel passer la nuit.
Puisqu'elle ne voulait pas m'héberger... qu'elle voit un petit peu comment se comportait sa patronne. Elle n'avait même pas une once de gentillesse en elle pour accepter de me laisser un coin de canapé où dormir. Je venais juste d'en nettoyer un, j'aurais pu me blottir dessus pour dormir au chaud sans que ça le dérange. Mais elle l'avait fait exprès pour me punir.
"Justement à propos de ça. Je vais vous conduire dans votre chambre. Le chef vous a aussi préparé de quoi grignoter pour ce soir. Si vous voulez bien me suivre..."
Je la regardais un instant, ne sachant pas trop ce que je devais faire. Si je la suivais, ça foutait en l'air mes projets d'évasion. Mais d'un autre côté, j'étais épuisé. J'avais passé la journée à travailler. Avant ça j'avais passé plusieurs jours dans une prison dégueulasse, ne dormant que d'un oeil. Et encore avant ça j'avais passé des jours à dormir dans la rue. Ce serait la première nuit que je pourrais passer au chaud et en sécurité et l'idée était plus que tentante.
- Ok... vous avez réussi à la convaincre? Je suis impressionné.
Je lui fis mon sourire le plus charmeur avant de la suivre dans les étages. Je discutais un peu de tout et de rien avec elle, l'interrogeant sur son travail pour le dragon. Je finis par m'installer dans la petite pièce avec le repas qu'elle m'avait apporté. Je notais mentalement où se trouvait la salle de bain. C'était beaucoup plus que ce que j'avais eu jusqu'à présent. Je la remerciais et la laissais quitter la pièce. J'avalais rapidement mon repas et allais me doucher, priant pour ne pas la croiser. J'allais ensuite me mettre au lit. Je ne tardais pas à m'endormir, épuisé par ma journée et par tout ce que je venais de traverser.
Je me levais le lendemain de bonne heure. Je m'habillais avant de descendre dans la maison. Je tombais sur le chef venu livré le repas. Je discutais rapidement avec lui avant de suivre ses conseils. Je décidais de quitter la maison, principalement pour ne pas la voir aller prendre son petit déjeuner. Je récupérais les outils dans la petite cabane. Je me lançais avec ma tondeuse à l'assaut de la pelouse. Elle avait vraiment grand besoin d'être tondue.
Messages : 1436
Date d'inscription : 02/11/2019
Région : Alsace
Crédits : /
Univers fétiche : SF
Préférence de jeu : Homme
Elsy
Ven 10 Déc - 22:21
Livia Esposito
J'ai 30 ans et je vis à Milan. Dans la vie, je suis PDG d'une entreprise et je m'en sors de moins en moins bien. Je suis plus un fantôme que autre chose. Sinon, grâce à ma ma gueule, je suis célibataire et je le vismal , parce que je veux foutre mon poing dans le visage de toute personne qui me regarde de travers. ☆ Voir fiche ici.
Madelaine Petsch@ lotus graphics
Esmée finit toujours par m'avoir. À chaque fois , elle a le dernier mot , ou l'expression bien placée pour me faire craquer à son avantage. Enfin , héberger Lucas ne l'avantage pas trop (quoique ça lui donne moins de travail) , mais elle en semblait fière. Quant à moi , je dois avouer que j'aurai préféré qu'il s'en aille.
En fait , si je me montre si odieuse et détestable avec tous ceux qui viennent bosser ici , c'est parce que je veux être seule. Je ne veux voir personne , je ne veux pas qu'on voit l'affreuse créature que je suis devenue. Je n'ai même plus l'air d'être une femme normale...et je préfère me terrer dans mon coin.
Esmée dit , au contraire , que je dois me créer des relations. Sauf que , c'est facile pour elle de dire cela... Comme d'habitude , le matin , le chef m'évite. Tant mieux , ça m'empêche de lui rappeler que sa bouffe est degeulasse ou trop épicée...Il l'a mal pris , la dernière fois.
L'anglais n'est pas là, non plus. Avec un peu de chance , il s'est tiré. Nan , la vérité c'est qu'il a sûrement peur de me voir manger... C'est ce que je me dis, en parcourant quelques pièces de la villa. C'est rangé , propre , et quelqu'un a clairement dormi dans la chambre du premier. Puis , j'entend le bruit de la tondeuse. D'accord... Bonne idée , en fait.
Je déposé deux gros classeurs remplis de dossiers et papiers inutiles sur la table du salon, avec une machine pour détruire ces même feuilles , une qui les haché en plusieurs morceaux. Ce sont soit des documents inutiles , soit des officiels dont nous avons d'autre copies, mais je n'ai jamais pris le temps de les détruire. Car oui , on ne peut pas les jeter comme cela , au risque qu'ils soient ramassés par une tierce personne. Bref , je vais demander à Lucas de s'occuper de ça, un boulot bien chiant, mais pas fatiguant au moins. Quoique , je me fous pas mal de son état de fatigue.
J'ose ensuite sortir de la villa. C'est rare. Je ne sors que lorsque je suis vraiment obligée. Or , j'aurai pu demander à ma secrétaire de mettre le jeune homme au courant , mais j'ai trouvé plus pratique de le faire moi même . Je le repère rapidement en train de tondre consciencieusement la pelouse. Tout d'un coup , je me dis que je ferais mieux de rentrer , parce que il va encore sortir un truc affreux qui me fera sortir de mes gonds. Mais , prenant une grande respiration , je me décide à l'interpeller. Je ne m'approche pas à plus d'un mètre de distance , cela dit , attendant qu'il coupe la machine.
"Tu as fait du bon boulot , hier. Aujourd'hui aussi." , même si il n'a pas encore finit , néanmoins je fais l'effort d'être agréable...et honnête surtout. "Je venais juste te parler de quelque chose que j'aimerais que tu fasses après avoir finit le jardin. J'ai déposé dans le salon le matériel nécessaire. Il s'agit simplement de détruire des documents." , je me retourne déjà , n'attendant pas spécialement de réponse de sa part , avant de lâcher une dernière petite chose , me rendant compte qu'il aura probablement vite chaud en plein soleil. "Il y a des bouteille d'eau à la cuisine. N'hésite pas , si jamais. Sauf si l'idée de me voir manger t'effraie encore." , auquel cas tant pis pour lui , mais je me retiens de le dire. Esmée m'a conseillé de ne pas trop lui en envoyer dessus. Elle aime bien protéger les petits délinquants...
every night i'm dancing with your ghost
Writing ▬ L'écritue est la seule forme parfaite du temps ! | ️ Vent Parisien
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Dim 12 Déc - 11:28
Lucas Andrews
J'ai 20 ans et je vis à sur la route, sans pays fixe. Dans la vie, je suis routard, je vis de petits boulots et je m'en sors plutôt mal de toute évidence sinon je ne serais pas dans cette merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Je n'ai aucune envie d'être enchainé à quoi ou qui que ce soit.
Je ne tardais pas à me retrouver en sueurs. Cette tondeuse me semblait peser une tonne et plus je la poussais plus elle me semblait lourde. Pourquoi est ce qu'elle n'avait pas un de ces tracteurs tondeuses? Un de ceux sur lesquels on s'asseyait juste et qu'on s'amusait à conduire pendant qu'il tondait tout le jardin. Non il fallait forcément que ça soit le truc le plus casse couille pour moi. Et quand je voyais la taille de sa propriété je me disais que j'en avais pour des jours avant de venir à bout de tout ça. Sans compter qu'ensuite il faudrait que j'aille tailler les haies, truc que je n'avais jamais fait de ma vie, arracher les mauvaises herbes aussi dans les parterres de fleurs. Que des tâches ingrates de merde. Mais je ne ferais pas ça toute la journée, je le savais déjà. Il faudrait que je rentre m'occuper de l'intérieur. Je n'avais pas envie que le reste de la maison devienne de plus en plus sale et qu'elle me reproche de mal faire mon travail. Elle serait capable de le faire. De toute façon j'étais certain qu'elle se plaindrait de moi quelque soit le boulot accomplit. Et justement quand on parlait du loup...
J'éteignis la tondeuse et la regardais alors qu'elle s'approchait de moi. Je commençais à m'inquiéter un peu de la voir venir comme ça. Vu notre entretien de la veille j'étais sur que j'allais en prendre pour mon grade encore une fois. Mais elle me surprit en me félicitant. Tiens c'était nouveau ça. Est ce qu'elle avait pris un coup sur la tête pendant la nuit? Et en plus elle me proposait de boire non mais je rêvais. Elle était peut être juste de mauvaise humeur hier et... Ah bah oui la voilà qui recommençait à devenir désagréable. Ca n'avait pas durer bien longtemps le coup des excuses.
Je secouais la tête en souriant doucement.
- C'est surtout pour ne pas avoir à supporter plus que nécessaire votre si charmant caractère que je préfère prendre mes repas seul.
Non mais elle pensait vraiment que ses cicatrices pourraient me couper l'appétit? Ma tante Shirley, oui celle qui avait une face de steak aussi, faisait toujours manger son chien à table avec nous. Une espèce de bouledogue qui foutait de la bave partout autour de lui en mangeant. Alors lui, plus ma tante ça aurait eu de quoi dégouter n'importe qui. Mais il m'en fallait bien plus pour ça. J'avais tellement peu mangé ces derniers temps qu'on aurait même pu me donner de la bouilli face à quelqu'un dont le visage aurait été ravagé par des boutons dégoulinant de pus, j'aurais mangé quand même.
- Merci pour l'eau. Et je vais aller m'occuper des documents. Je passerais ensuite la serpillère dans le hall et les escaliers. Fais attention à ne pas tomber si tu passes par là.
Je doutais que de tomber arrange son caractère épouvantable.
Messages : 1436
Date d'inscription : 02/11/2019
Région : Alsace
Crédits : /
Univers fétiche : SF
Préférence de jeu : Homme
Elsy
Lun 10 Jan - 21:06
Livia Esposito
J'ai 30 ans et je vis à Milan. Dans la vie, je suis PDG d'une entreprise et je m'en sors de moins en moins bien. Je suis plus un fantôme que autre chose. Sinon, grâce à ma ma gueule, je suis célibataire et je le vismal , parce que je veux foutre mon poing dans le visage de toute personne qui me regarde de travers. ☆ Voir fiche ici.
Madelaine Petsch@ lotus graphics
L'anglais va sûrement en avoir pour un sacré bout de temps à tondre toute la propriété. Faut dire que ça fait des mois que cela n'a pas été fait correctement , car les anciens employés ne voulaient pas le faire , ou le faisaient en quelques minutes , laissant des trous ici et là. Ensuite , ça s'étonne que je ne les paie pas bien...bah faut faire ton boulot proprement aussi.
Enfin. Ce problème ne se posera pas avec Lucas étant donné que je ne lui donne aucun argent. Pourtant , malgré tout ce qui s'est passé, il fait son travail , convenablement. Une part de moi se dit qu'il n'a juste pas le choix , et que ça lui permet de m'éviter , que j'ai pas à lui gueuler dessus.
Pour ça que je ne reste pas agréable trop longtemps. Je n'en suis visiblement pas capable , ou j'ai trop peur de quelque chose , je me voile la face. Comparé à hier ça reste gentil. Ça ne devrait pas empirer sauf s'il ose me refaire une remarque du style je mange que de la soupe... Nan mais sérieusement quoi ? Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête . Oui , je suis du genre rancunière . Pas qu'un peu.
"Je suis sûre que au fond tu es admiratif de mon charmant caractère." , je lâche avec un petit sourire en coin , comprenant qu'il n'y a pas d'animosité dans ses propos. "Si un jour tu changes d'avis...à toi de voir." , ce n'est pas que je tiens particulièrement à prendre mes repas en sa compagnie. Je crois qu'il est préférable que l'on se côtoie le moins possible , pour notre bien être à tous les deux. Mais , je ne sais pas , ça m'a semblé logique de le proposer , de façon naturelle.
"Merci à toi. Et oui , je ferais attention." , je lâche finalement , un peu gênée , ne sachant pas quoi ajouter. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'échanger beaucoup de mots avec une tierce personne en dehors d'Esmée. À croire que je ne sais plus me comporter en société, ce qui est sûrement un petit peu le cas. "Bon courage." , j'arrive à dire encore , avant de tourner les talons , maudissant ma gêne , et ma stupidité.
Je veux dire , j'ai l'air de quoi à me montrer gentille tout d'un coup ? Ce n'est pas ce dont j'ai envie. Enfin , je n'ai pas envie de faire ma douce personne , juste pour qu'il m'apprécie ou que ça se passe bien. Je n'ai jamais essayé d'obtenir les faveurs de quelqu'un.
C'est sûrement pour cela que je l'évite le plus possible les jours qui suivent. Je ne lui adresse la parole qu'en de très rares occasions , seulement pour un mot ou deux. Sans être massacrante , on ne peut pas dire que je me montre très agréable envers lui. Ce qui a le don d'agacer Esmée , du moins je crois car elle n'arrête pas de me faire chier avec le fait qu'il bosse bien , et que je pourrais faire un effort , ou plusieurs même.
Oui , il bosse correctement. Ça ne veut pas dire que je dois faire des efforts.
Il se passe donc une petite semaine , jusqu'à ce soir. Il fait déjà sombre dans la maison , presque 21H , lorsque je percute involontairement, ou plutôt c'est lui qui me rentre dedans , Lucas. Mes dossiers tombent sur le sol , et je ne cherche pas à contenir mon profond soupir :
"Tu pouvais pas faire attention ?" , excédé , je n'accepte pas l'idée que j'ai sûrement ma part de responsabilité dans ce petit accident. "Qu'est ce que tu fais encore dans le salon à cette heure , d'ailleurs ? Tu n'as pas fini tes tâches ?" , là c'est plus de l'étonnement , que de l'exaspération.
every night i'm dancing with your ghost
Writing ▬ L'écritue est la seule forme parfaite du temps ! | ️ Vent Parisien
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Ven 14 Jan - 19:13
Lucas Andrews
J'ai 20 ans et je vis à sur la route, sans pays fixe. Dans la vie, je suis routard, je vis de petits boulots et je m'en sors plutôt mal de toute évidence sinon je ne serais pas dans cette merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Je n'ai aucune envie d'être enchainé à quoi ou qui que ce soit.
J'avais halluciné. Elle avait presque été sympa. Pas de remarques désobligeantes. Elle ne m'avait pas rabaisser. Elle ne m'avait pas traité comme une merde. Non elle m'avait parlé poliment, m'avait remercié et avait même tenter de blaguer avec moi. C'était absolument choquant et ça ne pouvait pas durer bien entendu. Elle avait du se rendre compte qu'elle avait failli être gentille et ça l'avait beaucoup trop choqué pour qu'elle continue. Elle retenait la parfaite reine des glaces vivant recluse dans son palais. Est ce qu'elle s'était tapé un délire à la libéréeeeeeeee délivréééééée quand elle avait fui la société pour vivre enfermer là dedans? Non ce n'était pas le genre. Elle avait toujours ce balai coincé dans le cul qu'elle semblait ne jamais vouloir enlever. Je me questionnais pas mal sur elle. Je me demandais comment elle avait été avant son accident. Etait elle déjà aussi conne? Ou était ce le fait de se retrouver défiguré qui l'avait aussi acariatre? Mystère mystère... et je me voyais mal la questionner pour avoir mes réponses.
La semaine suivante se déroula comme j'aurais du m'y attendre. Elle m'évitait le plus possible. Les rares fois où je la croisais elle m'adressait à peine la parole, lâchant un ou deux ordres avant de repartir. Si elle pensait me faire fuir comme ça, elle se trompait. C'était plutôt reposant pour moi. Je pouvais faire ma petite vie comme j'en avais envie, sans subir sa mauvaise humeur et ses reproches. Je bossais toute la journée certes mais je bossais à mon rythme, comme j'en avais envie, sans personne sur mon dos pour me dire quoi faire. Tenir six mois comme ne me semblait pas si épouvantable. Il n'y avait qu'une chose qui me manquait, pouvoir sortir. Je commençais à devenir fou enfermé entre ses quatre murs avec elle seule pour compagnie. J'allais devenir aussi disjoncté qu'elle si je ne sortais pas très vite.
C'était pour ça que j'avais pris la décision de faire le mur. Oh je n'allais pas m'enfuir. Je n'avais pas un sou en poche et nulle part où aller. J'allais payer ma dette à la société avant de partir. Mais ce soir je comptais bien aller m'amuser. Je voulais trouver une petite boite sympa en ville, me glisser à l'intérieur incognito et aller m'amuser à danser toute la nuit. Peut être que je pourrais suivre une jolie fille chez elle, passer la nuit avec elle dans son lit. Le charme anglais avait l'air de bien marcher parfois. Alors pourquoi pas?
Mais j'avais beaucoup trop la poisse... pourquoi, POURQUOI avait il fallu qu'elle décide de se balader exprès ce soir là. J'étais trop occupé à essayer de me faufiler discrètement pour la voir. Oui je sais, c'était un peu contradictoire. Mais je regardais à gauche voir si personne ne venait de là quand elle m'avait foncé dessus. Et sa mauvaise humeur avait repris le dessus...
- Si j'ai fini. Je voulais juste profiter de la soirée. C'est un crime ou quoi? Il faut peut être que je me planque quand tu es par là pour éviter de t'importuner avec ma présence? Je dois me planquer à la cave c'est ça quand mes tâches sont finies?