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LE TEMPS D'UN RP

Juste amis ?

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.




Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Entamer une relation sérieuse avec, pour bagage, deux ex-femmes et un enfant, ce n’était pas simple, surtout lorsque l’une des femmes de son passé se plaisait à faire de son quotidien, un enfer lorsqu’elle s’y mettait. Nolan n’avait pas envie que cela complique sa relation naissante avec Maggie, et encore moins altère la relation qu’elle pourrait avoir avec Desmond. Mais il savait que ça arriverait… Ce qui inquiétait quelque peu la jolie rousse « Tu penses que je vais la laisser faire ?! Elle n’est pas au bout de ses peines si elle s’oppose à ce que tu passes avec Desmond » en lui souriant avec douceur, puis fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire par cela « Comment ça ? » en se disant que ces quelques mots pouvaient signifier bien des choses. Mais avant cela, il fallait déjà programmer la rencontre entre Maggie et Desmond, et voir si le feeling passait entre eux, même s’il n’avait aucun doute là-dessus, au contraire de l’architecte « Je t’aime bien moi alors pourquoi pas lui ? » en haussant les épaules. C’était sûr que Desmond tomberait sous le charme de la jeune femme. Il n’éprouvait pas le moindre doute là-dessus. Et puis Desmond n’était pas un enfant difficile à vivre, et ferait tout pour que l’entente soit cordiale.

Le chef de chantier se mit à rire « Je ne me l’explique pas non plus. Ça nous ait seulement tombé dessus ». Oui, c’était un peu ça. Un regard sur un toit et ils avaient senti cette alchimie qui ne les avait plus jamais quittés. Il acquiesça, comprenant les mots de la jolie rousse « Et je suppose que si tu es là, devant moi, à me dévorer du regard comme si j’étais un gâteau au chocolat, c’est que tu ne te sens pas enfermée avec moi ? » en se mettant à sourire taquin. Il prit une gorgée d’eau tout en faisant un signe négatif de la tête « Pourquoi je le prendrais mal ? Je veux dire, tu as sûrement envie de te retrouver seule aussi après huit ans de relation » en riant presque. Et il aimait son indépendance. Il aimait passer sa soirée devant la TV en mangeant un fast-food, seul. Il aimait le calme de son appartement à certains moments. Alors ce n’était pas lui qui allait s’opposer à ce qu’elle prenne un appartement, seule.
Au fur et à mesure de la conversation, Nolan remarquait qu’il avait réellement la même vision des choses que Maggie. Rien ne précipiter, avancé parcimonie, en prenant son temps « De toute manière, je comptais bien garder des moments seul avec Desmond » puis la regarda avec ce petit sourire en coin « Tu sais camper ? ». Un sourire se dessina sur les lèvres quand il vit Maggie se pencher pour lui répondre « Ah bon ?! Tu pensais à quoi… ou à qui ? » en sentant son regard vaciller de ses lèvres à ses yeux et de ses yeux à ses lèvres. Il serra son emprise sur ses doigts « Ne t’excuses pas, tu as des obligations et je respecte ça. J’en profiterai pour aller voir comment va le gamin. Ensuite, plus de téléphones, plus de mails, juste toi et moi, en bord de mer » avant de percuter « Attends… Tu achètes ? ». Il en oubliait presque que cette dernière avait les moyens d’acheter. « Je peux délaisser le chantier à Iggy pour tes beaux yeux » et se recula pour laissait le serveur poser leurs assiettes « Au fait, tu n’as pas payé l’hôtel de ce week-end j’espère ? » en commençant à manger « C’est vraiment bon ici ! » et ajouta « Parce que c’est moi qui aie eu l’idée et je n’ai pas envie que tu paies tout. Je ne suis pas à la rue et puis ça froisse mon égo masculin ». Nolan n’avait pas envie que Maggie paie chacune de leur sortie, tout cela parce qu’elle était issue d’une famille aisée et qu’elle avait une carrière toute tracée lui permettant de bien gagner sa vie.


Charly
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Charly
Ven 8 Oct - 21:22
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -tu sais très bien qu’à la longue ça sera pesant. » précisa Maggie en étant réaliste. Et puis il ne pouvait pas partir en guerre contre Julie à chaque fois qu’il la voyait. La jeune femme regarda à droite et à gauche en disant en toute simplicité : « -ba que si elle va trop loin, je pense que si je croise son chemin, je lui ferais clairement comprendre qu’elle doit arrêter ses conneries. » Nolan la connaissait assez pour savoir que si on la poussait un peu trop loin, elle avait du répondant. « -mais on en est pas là. » conclue Maggie avec un petit sourire digne d’un ange incapable de s’emporter. Elle souleva ensuite la probabilité que Desmond ne l’apprécie pas et elle sourit en plissant les yeux : « -oh tu m’aimes bien… juste bien… » elle se foutait de lui, espérant vraiment qu’il avait raison et que le courant passe avec le gamin. S’il avait eut deux ou trois ans, elle aurait été sans doute un peu moins sereine. Mais à dix ans… On pouvait partager plein de choses avec un enfant de cet âge. « -si je suis là c’est parce que tu m’as invité, et je ne te dévore pas des yeux. En plus je suis pas hyper fan des gâteaux au chocolat. Je préfère de loin la vanille. » un sourire tendre et elle ajouta : « - et non, avec toi je me sens… bien. » même si jusqu’à présent il y avait eut pas mal de moment mal à l’aise. Peu à peu elle trouvait ses marques, se détendait aussi. Le fait d’avoir passé une nuit ensemble aidait peut être aussi.

Maggie était soulagée de savoir que Nolan ne lui en voulait pas d’avoir cette envie d’appartement. De son chez elle plutôt que d’envisager un chez eux. C’était beaucoup trop tôt pour emménager ensemble. Ils avaient décidé de laisser faire le temps, de prendre leur temps surtout. Alors autant ne rien précipiter. « -parfait alors. » souffla Maggie qui venait de termina son assiette. Elle releva lentement son regard sur Nolan, et tout en grimaçant elle fit un non de la tête. « -comme si tu te doutais pas de la réponse ! » elle avait une tête à savoir camper ?! « -à un beau brun que j’ai rencontré il y a quelques temps. » répondit elle en le fixant du regard, une envie folle de l’embrasser.

Elle avait hâte d’être au bord de la mer. Tout en portant son verre à ses lèvres elle répondit : « -oui pourquoi ? Je veux un vrai chez moi. Pas un chez moi à quelqu’un d’autre. Avec la vente du loft, je vais pouvoir largement m’offrir un appartement et les travaux qui vont avec. Et puis… - haussement d’épaules – si un jour on décide de vivre ensemble, et bien je pourrais toujours le revendre, ou le mettre en location. Et avec le bénéfice on achètera une villa au bord de la plage. » pour elle ça n’était pas plus compliqué que ça. Elle remercia le serveur et fronça les sourcils en répondant : « -si pourquoi ? » elle avait fait la réservation en ligne et devait forcement payer à ce moment là. « -oh je vois... » souffla Maggie en souriant avec douceur. « -alors je sais que tu n’es pas à la rue, ça n’est pas de la charité non plus. Seulement que je devais payer au moment de la réservation. On partagera les frais si ça te gêne tant que ça. » elle prit une bouchée de son plat, avala un peu d’eau avant de reprendre : « -je n’ai pas l’habitude de me faire entretenir. J’ai un bon salaire et même si David gagnait plus que moi, j’ai toujours payer ma part. Ton fils c’est pas le président et moi je ne suis pas une princesse. Alors tu dis à ton égo de la mettre en sourdine. Parce que je n’ai pas envie que l’argent devienne un problème entre nous. » un regard en espérant qu’il comprenait avant d’ajouter avec un trait d’humour : « -et puis jusqu’à présent c’est toi qui a toujours tout payer. Je te dois je ne sais combien de thé en terrasse. » elle recommença à manger avant d’ajouter : « -Lucious Thompson ! Oui voilà ! J’ai vu une critique du restaurant dans une revue de Tess. Ce restaurant appartient au milliardaire Thompson. Je l’ai rencontré une fois. C’est un client de mon père. Très sympa mais un peu perché tout de même ! »


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.




Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Nolan resta silencieux quand elle évoqua le poids à venir des disputes qu’engendrerait leur relation lorsque Julie en saurait davantage sur la femme qui partageait sa vie. Sa relation avec Julie avait toujours été pesante depuis leur divorce, et les seuls moments de quiétudes qu’ils avaient pu avoir n’avaient jamais été sincère. Julie agissait toujours dans son intérêt et ça serait toujours le cas. Le quarantenaire s’en était fait une raison. Ça sera plus dur pour Maggie de l’accepter, parce que cette dernière cachait un caractère de feu derrière son sourire angélique qui ne trompait personne, pas même Nolan qui avait pu en faire les frais par le passé « Tu as raison, nous n’en sommes pas là », mais précisa tout de même «Mais le jour où ça arrivera, j’espère être présent » parce que ce jour-là ne serait pas triste. Toutefois, la jolie rousse ne se montra pas aussi confiante lorsqu’il s’agissait de l’affection que pourrait lui porter Desmond, même si le chef de chantier ne doutait pas un instant que ce dernier l’apprécierait à sa juste valeur. Il ne s’attendait pas à ce que Maggie soulève ses premiers, déstabilisant soudainement Nolan qui se mit à sourire timidement, baissant la tête sur son assiette quelques secondes avant de relever les yeux sur elle, la regardant fixement « Non, pas juste bien », mais il n’était pas encore prêt à en dire davantage.

Nolan se mit à rire doucement « Tu as raison. Tu me dévorais des yeux dans le taxi. Maintenant qu’on est en public, tu es bien plus sage » et pencha légèrement la tête, son sourire agaçant sur les lèvres « Pourquoi tu as hésité à dire « bien » ? Tu avais d’autres adjectifs en réserve ? » en la taquinant un peu à son tour. Même si le plus important à ses yeux, c’était qu’elle soit bien auprès de lui, et pour cela, Nolan savait qu’il devait la laissait vivre aussi sa vie de son côté en prenant son propre appartement. Ce qui l’arrangeait tout autant, souhaitant se retrouver seul avec lui-même de temps à autre aussi.
Il se mit à hausser les épaules, jouant les naïfs à la question de la jolie rousse « Je ne sais pas. Tu es pleine de surprise » et quand il lui demanda à qui elle avait pu penser toute la journée, sa réponse le fit sourire alors qu’il ne la quittait plus des yeux. S’ils avaient été seuls dans le restaurant, ils se seraient sûrement embrassés avec envie en cet instant, mais ils étaient en publics, alors Nolan resta sage et Maggie aussi. Ils devaient patienter. Demain, ils seraient enfin tous les deux, en bord de mer. Ce n’était plus qu’une question de quelques heures maintenant.

Lorsqu’ils en vinrent à parler d’appartement, le chef de chantier en avait presque oublié que Maggie avait les moyens d’acheter un bien comme elle le désirait. Il acquiesça à sa réponse, mais un point le perturba malgré tout « Même si l’idée est charmante, je te l’accorde, il n’y aura pas de « on » Maggie. Ça sera toi et uniquement toi qui l’achètera ». C’était la réalité. Nolan avait utilisé une partie de ses économies pour se payer les cours du soir, et l’autre servirait aux études supérieures de Desmond. Il n’avait pas les moyens d’envisager d’acheter un appartement avec la jolie rousse, même dans trois ou cinq ans. De ce sujet-là, en découla la réservation en bord de mer. Quand elle répondit par la positive, le quarantenaire lui expliqua que ce n’était pas à elle de payer. Il l’invitait… Le chef de chantier s’essuya les lèvres, s’appuya contre le dossier de la chaise en écoutant Maggie « Ce n’est pas une question de charité ou de vouloir payer la moitié des frais. Cette idée de week-end, c’était la mienne et ça me faisait plaisir que de payer notre week-end. C’est comme si je décidais de t’offrir un collier pour Noël et que tu le payais à ma place ou en payait la moitié ». Un soupir et prit une gorgée d’eau, la laissant poursuivre. Elle parvint tout de même à le faire sourire sur la facture des cafés qu’ils avaient bu en terrasse « Il y aura toujours un problème d’argent entre nous dès lors que tu agiras comme tu le faisais avec David, ça veut dire payer la moitié à tout prix, sans exception. Ce n’est pas une question de te traiter en princesse, c’est une question que si je t’invite, c’est parce que ça me fait plaisir, que j’ai envie de t’offrir le restaurant ou le week-end en bord de mer » alors qu’il glissa sa main jusqu’à la sienne « Ça me fait plaisir. Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question que tu dois aussi me laisser t’offrir des choses, comme un week-end dans les Hampton ». Puis elle s’exclama presque en prononçant le nom d’un autre homme. Il eut rapidement la réponse sur qui était l’intéressé et se mit à rire « Comme beaucoup de milliardaires, non ? » avant d’ajouter après avoir avalé sa bouchée « Un client de ton père ? Tu ne m’as jamais dit ce que faisaient tes parents dans la vie il me semble, je me trompe ? ».



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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -pour nous séparer si on en vient aux mains ? » répondit Maggie en souriant, alors que ça n’était pas du tout son genre. Elle savait encaisser les coups, le roller derby le lui avait appris plus jeune. Elle savait aussi en donner. Mais les mots étaient des armes bien plus puissante qui laissaient bien plus de traces également. Nolan semblait confiant vis à vis de l’attitude qu’aurait son fils envers elle. C’était rassurant. Et Maggie espérait vraiment que ça se passerait bien. Elle n’avait pas l’intention de devenir sa copine ou encore moins sa belle mère. Pas pour le moment. Mais s’ils étaient capable de bien s’entendre, c’était toujours ça de prit. Entre Julie et sa propre famille, leur entourages allaient être compliquer à gérer. Elle le savait. Un sourire en baissant les yeux quand Nolan avoua. Pas la peine d’en dire plus. Ça lui suffisait.

« -je sais être raisonnable lorsqu’il le faut. » répondit la jolie rousse en lui souriant toujours avec cette petite étincelle d’amusement dans les yeux. « -j’ai hésité à dire moi même. Mais je sais très bien que ça n’est pas encore complètement le cas. C’est pour ça que j’ai dis bien. Bon d’accord, très bien. » un sourire derrière son verre d’eau, avant d’avouer : « -j’ai déjà fais de randonnée, mais campé dans les bois, avec le feu et tout et tout… Non jamais. Et je suis pas certaine que je serais la plus douée du monde… Surtout que je ne suis pas une grande fan de tout ce qui rampe, pique ou bourdonne. » elle fit mine de réfléchir quelques secondes et ajouta alors : « -non bon d’accord fausse bonne idée, si on fait ça tu vas avoir des millions de raisons de te foutre de moi. Et je sais que tu adores ça. » dernier mot précisé en pointant son index en l’air comme pour appuyer les fait.

Vint ensuite le sujet de son chez elle. Nolan s’étonna qu’elle achète au lieu de louer alors elle lui expliqua tout simplement ce qu’elle avait dans la tête. Les propos de Nolan lui firent mal. Pris comme ça, de but en blanc, c’était douloureux. Elle recula pour coller son dos dans la chaise, les mains jointent devant elle. « -je ne suis pas d’accord. Si toi et moi ça fonctionne, dans quelques années, il y aura un on. Et on achètera ensemble un appartement, non même mieux une maison sur la plage. » elle était catégorique. Le ton employé ressemblait presque à celui qu’elle était capable de prendre sur les chantiers. Elle prit son verre et regarda quelques secondes le contenu, avant de lui répondre au sujet de la réservation. Maggie l’écouta sans ciller, et soupira à son tour. « -et bien tu payeras la prochaine fois. Tu as eu une dure semaine, et encore une fois je pensais bien faire. Je suis désolée si cela te contrarie, je n’avais l’intention de blessé ton égo. » bon il y avait une toute petite pointe d’énervement dans sa voix. Elle comprenait ce qu’il voulait dire, mais elle écouta la suite avec les mâchoires serrées, portant son index à ses lèvres. Ce qu’il était en train de lui décrire, c’était un début de relation, chose dont elle n’avait plus l’habitude au bout de huit années de vie commune. Lorsqu’ils s’étaient mis en ménage avec David, ils avaient toujours séparé les frais. Même pour les vacances ou les voyages le weekend.

La jeune femme regarda la main de Nolan qui s’était approchée sur la table, puis Nolan lui même. Elle saisit sa main et souffla un : « -je comprends. Mais... » oui parce qu’il y avait un mais ! « -mais on a décidé tout les deux de ce weekend. Tu as eu une longue semaine, j’avais plus de temps que toi, j’ai fais ça en ligne et non par téléphone. Tu voulais que je fasse quoi, que je te demande tes codes cartes par sms ?! Nolan... » elle chercha ses mots. « -je ferais mieux la prochaine fois. » encore une fois elle se retrouvait avec cette sensation d’avoir mal fait, de ne pas avoir gérée jusqu’au bout, de ne pas avoir combler les attentes convenablement. D’avoir déçu aussi. Cette sensation, elle la détestait, ne la connaissant que trop bien avec David, qui avait toujours quelque chose à redire sur tout. Des trucs bêtes mais blessant tout de même. Parvenir à faire les courses au milieu de sa journée, et qu’il ne remarque que ce qu’elle avait pu oublié. Qu’elle ait rangé la vaisselle à sa façon, et qu’il lui reproche d’avoir mis les bols là au lieu de là. Sauf qu’elle était trop petite pour l’étagère ! Enfin bref… ça c’était du vu et déjà vu. Et elle n’en voulait pas. Pourtant elle restait persuadé que Nolan n’avait pas fait cette réflexion pour lui faire ressentir ça, mais simplement pour clarifier les choses.

Alors elle décida de changer de sujet, de chasser tout ça pour ne pas pourrir la soirée. Elle venait de retrouver à qui appartement ce restaurant. « -j’en connais pas beaucoup... » avoua Maggie. « -mon père est banquier. » elle regarda son assiette : « -banquier de ce genre de personnes fortuné. » ce qui expliquait l’argent de sa propre famille. « -ma mère elle… elle était sage femme. Mais depuis la naissance de ma sœur, elle n’a jamais retravailler. Elle s’occupe d’association. Surtout pour les femmes seule, battue, ou les mamans célibataires. » Maggie avait toujours trouvé cela honorable, même si une part d’elle même pensait que c’était pour se donner bonne conscience


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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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« Si vous en venez aux mains… Ça sera très sexy ! » alors que Nolan était en train d’imaginer la scène : Sa petite-amie et son ex-femme, se battant physiquement. Oui, l’idée était séduisante. Tout comme le regard que Maggie avait posé sur lui dans le taxi, trahissant une certaine envie de lui ôter ses vêtements. Regard qui s’était adoucit à leur arrivée dans le restaurant, ce qu’il souligna et la réponse de cette dernière le fit sourire « Tant que c’est seulement quand il faut » alors que ce fut son propre regard, cette fois-ci, qui trahissait une envie soudaine de se retrouver seul à seule avec elle. « Très bien ?! Je ne m’attendais pas à ça. Ça fait plaisir à entendre » alors que son sourire devint plus timide à cette révélation. Elle se sentait très bien avec lui… Ce n’était pas rien, surtout pour une femme qui s’était perdue dans sa relation avec son ex-fiancé. Un petit rire alors que Maggie lui confia ne pas être une adepte de la nature, ou plutôt de ses habitants « Je t’emmènerais camper à l’occasion, et tu verras que les petites bêtes ne mangent pas les grosses » avant que cette dernière trouve que c’était une mauvaise idée « Raison de plus de camper tout un week-end ». Et qui sait, peut-être qu’elle apprécierait le contact avec la nature, dormir à la belle étoile, manger autour d’un feu de camp.

Mais avant de prévoir un nouveau week-end en tête-à-tête, ils devaient d’abord régler un souci… un souci financier qui devait arriver un jour ou l’autre. Maggie ne semblait pas comprendre que Nolan n’avait pas les moyens, que ça soit aujourd’hui, ou dans l’avenir, d’acheter un appartement, et encore moins une maison en bord de mer. Le ton employait ne fut pas à son goût non plus et Nolan ne se fit pas prier pour le lui faire remarquer, se rapprochant sur le rebord de sa chaise « Maggie, je ne suis pas ton chef de chantier ce soir. Tu n’es pas en train de me donner des consignes pour l’aménagement futur d’un appartement » et détourna brièvement le regard, sentant la première dispute pointait le bout de son nez à quelques jours à peine du début de leur relation, mais Nolan n’haussa pas le ton. Il gardât son ton calme et poursuivit « Tu penses que je vais gagner à la loterie entre temps ?! L’homme avec qui tu sors Maggie doit payer ses cours du soir, et doit assurer un avenir à son fils pour qu’il puisse envisager n’importe quelle université sans se soucier des frais universitaires. Alors envisager d’acheter un appartement ou mieux encore, une maison en bord de mer, ce n’est pas possible, même dans quelques années ». Le quarantenaire ne travaillait pas dans la finance, et n’avait pas de parents pleins aux as. Il travaillait depuis ses années de lycées et cumuler plusieurs chantiers pour pouvoir mettre son enfant à l’abris du besoin. C’était la réalité de la vie.

Évidemment, la suite de la conversation ne fut pas au goût de la jeune femme, et encore moins à celui de Nolan quand elle évoqua son égo, et cela, avec un certain agacement dans la voix « Arrête de parler de mon égo comme s’il n’y avait que lui qui pouvait être blessé Maggie ». Nolan ne voulait que lui faire plaisir. Il n’avait pas envie qu’elle lui donne la moitié des frais engagés à chaque fois. Mais apparemment, la jolie rousse ne voulait pas le comprendre. Il fronça les sourcils en retirant lentement sa main pour se saisir de son verre, sans même le lever de la table « Je ferais mieux la prochaine fois, je pensais bien faire, je suis désolé… Arrête avec ces phrases à la con. Je ne suis pas ton patron, je suis ton homme. J’ai l’impression que tu veux être à la hauteur partout et tout le temps, comme une petite fille parfaite qui ne veut décevoir personne.». Il poussa un soupir, leva les yeux sur le serveur qui venait voir comment tout allait, et en un regard, compris que ce n’était pas le moment. Nolan se reconcentra sur Maggie « J’ai l’impression que tu es tellement figée sur vouloir tout faire bien, pour ne pas me déranger, pour ne pas me faire trop sortir d’argent, que tu ne comprends pas le sens de mes mots. Si je dépense 200 $ pour un collier, je ne veux pas la moitié. C’est un cadeau. Si je t’offre un week-end en bord de mer, c’est un cadeau et c’est donc moi qui paie. Je ne vais pas te le reprocher ou t’envoyer la note à notre prochaine dispute. Je ne fais pas de compte. Je fais ça de bon cœur, parce que j’en ai envie. Vos conneries avec David de tout partager, je n’en veux pas ». Il baissa la tête un instant, puis reprit en relevant lentement les yeux sur elle « Tu es peut-être très bien avec moi Maggie, mais tu n’es pas toi-même. Je ne sais pas si c’est la pression familiale ou les huit ans avec David qui t’a rendu ainsi, mais il va falloir arrêter. Parce que malgré l’amour que je peux éprouver pour toi, je n’ai pas envie de te voir culpabiliser à chaque fois qu’on se dispute, prenant tous les torts sur toi, parce que tu as l’impression de ne pas être la femme parfaite...».

Le changement de sujet n’aida pas vraiment Nolan qui tenta tout de même de se concentrer sur leur conversation, alors qu’en réalité, leur première dispute était douloureuse pour le chef de chantier « Banquier d’affaires ». Elle était entourée par les financiers. Quant à la mère, elle avait quitté sa carrière pour s’occuper d’associations « C’est tout à son honneur… Son travail ne lui manque pas ? ».


Charly
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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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Comment un sujet qui à la base leur convenait bien, sur lequel ils étaient en accord avait il pu dégénérer ainsi ?! « -mais je sais tout ça Nolan ! » s’emporta quelque peu Maggie n’appréciant pas qu’il s’imagine qu’elle n’avait pas la moindre idée des sommes qu’ils devaient déborder à la fin du mois. Bien sur qu’elle se doutait qu’il faisait des économies pour son gosse ! Elle ne s’était jamais vraiment projeté dans l’avenir avec lui. Elle l’avait fait quelques secondes, juste pour imaginer une maison à la plage, comme ils en avaient parlé le weekend du mariage. Et voilà qu’il brisait tout en affirmant qu’il n’y aurait jamais de eux. Il ne comprenait pas. Alors elle tenta de trouver les mots à nouveau après une inspiration : « -Nolan… ce que je veux dire c’est… » un pincement de lèvre en détournant les yeux. « -c’est que s’il y a un avenir pour nous deux, pour le couple qu’on veut former, alors je ne vois pas cet avenir chacun chez soit, on se vois quand on en a envie. Oubli cette histoire maison à la plage. Laisse tomber. On ne va pas se prendre la tête pour quelque chose qui visiblement n’arrivera jamais. » roh mince… ils passaient une si belle soirée…

« -il n’y a pas que lui, nous sommes bien d’accord. » répliqua la jeune femme en lui jetant un regard sombre. « -oui je pensais bien faire ! Je n’ai pas pensé une seule seconde qu’en payant l’hôtel pour ce weekend cela engendrerait une dispute. » non loin de là ! Elle l’avait fait, simplement pour pouvoir avoir la réservation ! Rien de plus rien de moins. La prochaine fois il s’en occuperait. Maggie avait envie de se lever. De sortir respirer un peu d’air frais. « -et oui je suis désolée. Désolée que ça te contrarie autant. Désolée que la conversation tourne ainsi aussi. » on sentait l’agacement dans sa voix, simplement parce qu’ils ne se comprenaient pas. Ça n’était pas nouveau, à chaque fois qu’ils s’étaient prit la tête dans le cadre du professionnel ça avait tourné ainsi.

Il n’y avait plus de regard doux ou plein d’envie. Elle encaissa du mieux qu’elle put ce qu’il lui jeta au visage, tentant de comprendre au mieux ce qu’il voulait dire, évitant de mal prendre ces mots. Et pourtant dans un soupire elle souffla : « -ce n’est qu’un weekend en bord de mer… Pas la fin du monde... » elle leva les yeux au ciel pour chasser son agacement. Elle avait bien compris que c’était pour lui faire plaisir à la base. Qu’il voyait ça comme un cadeau. Mais de là à en faire une histoire pareil. Elle finit par se mordre la lèvre inférieure en écoutant la suite sans le quitter des yeux.

Elle cru bon de changer de sujet, mais elle avait le coeur bien serré. Parler des professions de ses parents n’allait pas aider. « -j’en sais rien. » répliqua Maggie avant de refuser la carte de dessert. « -je n’ai plus faim. Je te laisse payer, je t’attends dehors. » un regard avant de se lever sans l’attendre, sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit. Elle avait besoin d’air, d’être au calme et s’il fallait poursuivre cette conversation, elle préférait que ça se fasse ailleurs qu’au milieu du restaurant. Une fois dehors, elle se passa les deux mains sur le visage, souffla longuement avant de jurer à voix basse. Lorsque Nolan arriva à sa hauteur elle ouvrit directement la bouche pour parler en premier : « -je sais que tu as raison. » le ton était ferme, son regard dans le sien. Puis elle pencha légèrement la tête en regardant ailleurs : « -mais… c’est presque plus fort que moi. J’ai… j’ai été conditionné ainsi. Et je… » un haussement de sourcils en cherchant ses mots : « -je t’ai dis que j’allais faire des efforts pour lâcher prise, mais… mais il faut que tu sois patient. On change pas comme ça du jour au lendemain. » Maggie haussa les épaules avant d’ajouter : « -tu m’as très peu connu comme ça mais c’est une partie de moi qui existe ! Et qui jusqu’à présent avait le dessus ! Alors… va falloir que tu l’acceptes. Et que tu trouves une autre façon de me le faire remarquer. Parce que… » elle se mis à rire nerveusement en souriant malgré elle : « -parce que mon égo à moi aussi il a parfois du mal à encaisser les choses. » Elle se massa le front en faisait quelques pas, puis elle trouva judicieux d’ajouter : « -je suis très bien avec toi Nolan. Des matins comme ce matin j’en ai envie tous les jours. J’ai besoin de temps pour vraiment me retrouver moi même… Alors... » ça lui crevait le coeur de dire ça : « -alors si tu n’en as pas, ou si tu n’es pas prêt à m’en accorder, avec un tout petit peu de compréhension, autant qu’on arrête tout de suite. Parce que le but de toi et moi, c’est pas de souffrir ou de se faire du mal, encore moins de se prendre la tête alors qu’on dîne en tête à tête. » un petit rire pour elle même comme si elle était en train de devenir cinglée : « -ça fait beaucoup de fois tête ! »

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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.




Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Les mots de Nolan étaient rudes. Peut-être trop rudes. Ils contrastaient avec son ton calme, mais qui trahissait tout de même un certain agacement. Un sujet de conversation qui aurait dû être plaisant et bienveillant, devenait un véritable sujet de dispute entre eux parce que, tout simplement, le chef de chantier avait l’impression que Maggie ne comprenait pas qu’ils n’auraient jamais de maison à eux deux. Parce que pour un homme qui avait toujours subvenu aux besoins de sa famille, et cela, dès sa majorité, il était inenvisageable de vivre dans un appartement que Maggie avait entièrement payée seule. C’était peut-être de l’orgueil mal placé, ou c’était peut-être cette envie de garder sa place de chef de famille, comme il l’avait toujours fait. Peu importe, tout ce qu’il savait, c’était que ça allait lui coûter bien plus cher qu’un logement… En tout cas, c’était l’impression qu’il avait eue quand il entendit les derniers mots de Maggie. Ce fut douloureux… N’arrivera jamais… Nolan eut mal en cet instant, et ce fut avec amertume qu’il répondit « On dirait bien… ».

La suite de la conversation ne fut pas plus agréable non plus. Les regards doux et d’envies avaient laissé place aux regards bien plus sombres. Il était en train de lui faire du mal. Pourtant, ça ne l’empêcha pas de poursuivre leur dispute « Il faut croire que si » parce que c’était plus profond qu’une simple réservation. Un soupir, Nolan se laissa tomber contre le dossier de sa chaise, mâchoire serrée et regard détourné. Ce n’était pas leur première dispute, mais celle-ci risquait d’avoir davantage d’enjeux qu’un simple contrat avec une architecte. C’était leur relation qui était en jeu. En tout cas, c’était l’impression qu’avait Nolan « Ce n’est pas seulement qu’un week-end en bord de mer. Pour le moment c’est ça, et ensuite ?! ».

Lorsque le sujet changea, ils ne furent plus aussi concentrés et la laissa quitter le restaurant. Il se passa les mains sur le visage, puis fit signe au serveur, payant la note avant de se lever à son tour après avoir pris quelques instants pour lui seul. Les mains dans les poches de son pantalon de costume, il inspira profondément l’air frais de dehors, en posant son regard sur Maggie. Silencieux, il l’écouta se confier avec moins d’agacement que dans le restaurant, mais le discours n’en fut pas plus dur. La fin fut même douloureuse à entendre. Ils étaient à la croisée des chemins. Leur relation pouvait prendre fin brusquement là, sur ce trottoir, devant ce restaurant… Nolan avait mal. Intérieurement, il souffrait à la simple pensée de se quitter. Pourtant, il hésita à tout arrêter. Pas parce qu’il n’avait pas envie d’être patient pour elle, mais parce qu’il avait eu l’impression qu’ils se faisaient mutuellement du mal autour de cette table. « Notre dispute ne se résume pas seulement à ça Maggie… Il y a notamment l’aspect financier et là, c’est entièrement ma faute. J’ai toujours subvenu aux besoins de ma famille, et imaginer que tu achètes notre maison ou notre appartement, c’est dur pour moi de l’accepter ». Il releva son regard brun sur elle et l’observa. Il repensa à leur rencontre, aux cafés qu’ils avaient bu ensemble non loin du chantier, aux baisers échangés alors qu’elle était encore fiancée, à cette soirée où elle l’avait rassuré alors que son enfant était hospitalisée, à celle où elle était venue avec le repas chinois parce qu’il lui manquait… Non, leur histoire ne pouvait pas s’arrêter ainsi, si brusquement, juste pour une chose aussi stupide. Il s’approcha alors de cette dernière, réduisant l’espace qu’elle avait mis entre eux « Poivrons. Je te propose d’utiliser ce mot lorsque je devrais te faire remarquer que tu ne lâches plus prises et que tu joues les Bree Van de Kamp à vouloir tout contrôler » et baissa les yeux sur la main de Maggie qu’il saisit dans la sienne « Je ne veux pas te perdre pour des conneries de ce genre. Je saurais patient et je t’aiderais à lâcher prise avec moi, à apprécier de ne plus tout gérer parce que je peux gérer Maggie. Tu peux te reposer sur moi, tu as le droit de ne pas être parfaite. Je ne veux pas d’une femme parfaite, je te veux toi. Tu peux tâcher ta robe avec de la moutarde, tu peux renverser ton thé sur le tapis, tu peux rater la cuisson du coq au vin. Je n’en ai rien à foutre. Compris ? » et glissa son autre main dans sa nuque, déposant ses lèvres sur les siennes « Je suis désolé de t’avoir fait du mal… » et la serra dans ses bras, lui murmurant « Et j’ai envie d’avoir une maison en bord de mer avec toi dans quelques années. Je te paierais le loyer en nature » et se recula, esquissant son sourire taquin « Je parlais en matière de travaux ». Il posa sa main sur sa joue « Encore désolé Maggie ».


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Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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De base, ils avaient cette sorte d’alchimie qui leur permettait presque d’avoir des visions similaires ! Mais parfois, ça s’était déjà produits au travail, ils y avait comme des ondes parasites et ils ne parvenaient plus à se comprendre. C’était exactement ce qui était en train de se passer. Ils avaient des points de vus différents, même s’ils clamaient l’un l’autre se comprendre ! Les mots faisaient mal. Ils encaissaient l’un comme l’autre. Et pourtant, c’était comme des petites lacérations. Non pire comme des coupures avec une feuille de papier ! Le truc débile, mais qui faisait un mal de chien. Maggie préféra abréger le dîner. Laver son linge sale en public ça n’était pas son truc. Certain regards commençaient à se tourner vers eux. Elle n’appréciait pas ça. Alors un peu d’air frais lui ferait du bien.

Elle ne le contre dit pas. Oui, à ce niveau c’était sa faute. « -beaucoup de choses peuvent changer d’ici à ce qu’on se projette de cette façon. Ton diplôme, notre cabinet, et je ne sais quoi d’autre encore. » bon son esprit avait soufflé : un enfant. Mais ça elle ne s’était pas autorisé à la dire à voix haute. Parce que c’était hors sujet, prématuré, et que clairement elle n’en avait pas la moindre envie maintenant, alors pourquoi jeter de l’huile sur le feu.

Pourtant, elle lui posa une ultimatum. C’était soit il savait se montrer patient et compréhensif vis à vis de son besoin de contrôle. Soit ils allaient se prendre la tête et se faire du mal alors autant tout arrêter. Maggie n’en avait pas la moindre envie. Rien qu’en repensant au matin qu’ils avaient passé ensemble, à ce réveil dans ses bras. Elle tenait à lui, elle le voulait dans sa vie. Elle était convaincue que ça pouvait être super. Et que c’était avec lui justement qu’elle parviendrait à redevenir vraiment elle même. Un froncement de sourcils en ne comprenant pas tout de suite. « -merci pour la comparaison... » marmonna Maggie avant d’ajouter un peu boudeuse : « -j’aime pas les poivrons en plus... » alors ça collait plutôt bien. « -je te préviens si je lâche vraiment prise, tu vas être servie en imperfection ! » ironisa Maggie alors qu’il était en train de lui faire comprendre à sa façon qu’il ne souhaitait pas que tout s’arrête. « -la cuisson du coq au vin, ça n’arrivera jamais. Je vais pas m’amuser à faire ça. » elle faisait à nouveau de l’ironie en baissant les yeux sur leurs mains. Elle entrelaça lentement ses doigts à ceux de Nolan et souffla : « -compris... » et lui rendit son baiser avec douceur.

Au creux de ses bras elle respira son odeur, et déposa ses lèvres dans son cou, avant de sourire contre sa peau, puis de rire : « -j’avais compris... » s’amusa la jeune femme avant de plonger son regard dans le sien et de lui souffler : « -embrasses moi… » ce qui voulait dire qu’il était pardonné et qu’elle n’avait pas envie d’entendre plus d’excuse que ça.

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Nolan Campbell
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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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En entendant les mots de Maggie, le chef de chantier se rendit compte qu’il avait oublié qu’il ne serait pas toujours un chef de chantier. Que d’ici quelques mois, il allait écrire une nouvelle page de sa vie. Une page qui allait lui permettre de réaliser son rêve de devenir architecte et d’ouvrir ce cabinet tant voulu avec la femme se trouvant devant lui… S’il se décidait à se battre pour elle, pour eux deux, pour cette histoire qu’il tentait d’écrire malgré les entraves qui se dressaient sur leur chemin. Parce que oui, durant l’espace de quelques secondes, Nolan avait hésité à poursuivre cette relation. Puis il avait posé ses yeux sur elle, et il savait que c’était elle qu’il voulait dans sa vie, que c’était avec elle qu’il souhaitait écrire un nouveau chapitre. Il savait qu’elle en avait tout autant envie que lui. Après tout, elle s’imaginait déjà tenir un cabinet avec lui, acheter une maison en bord de mer, et sûrement bien d’autres projets qu’elle gardait pour elle. Alors il serait stupide de la laisser partir… « Tu as raison. J’ai oublié que je ne resterais pas un simple ouvrier toute ma vie » et il décida de faire un pas vers elle, physiquement, mais aussi émotionnellement, en lui laissant le temps nécessaire pour qu’elle apprenne à lâcher prise, tout en n’oubliant pas de lui faire remarquer, avec douceur, lorsqu’elle se mettait à tout contrôler soudainement.

Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du quarantenaire « Vous êtes rousses tous les deux » en justifiant son choix, et cette même envie de faire les choses parfaitement pour plaire au plus grand nombre. Mais Nolan ne voulait pas de ça. Il voulait qu’elle lâche prise, qu’elle soit elle-même, qu’elle s’épanouisse en faisant ses propres choix sans se soucier du jugement des autres, et surtout pas du sien, et qu’elle se laisse aussi guider par lui, sans craindre quoique ce soit…. « C’est parfait alors » en faisant un nouveau pas vers elle et haussa les épaules « Je m’en moque ! Je veux que tu sois vraie et authentique. Et puis ta petite liste de la fois dernière ne m’a pas effrayé du moins du monde » et saisissant sa main dans la sienne « Parfait, parce que la cuisine, c’est mon domaine. Le tiens, c’est chanter sous la douche » et sourit en sentant Maggie entrelacer ses doigts aux siens. Il l’embrassa, et lui proposa de payer le loyer de leur future maison en nature, soit en travaux « Je préférais préciser après ton regard dans le taxi » et s’excusa de lui avoir fait du mal. « Très bien » et lâcha sa main pour entourer son visage et l’embrassa avec douceur, puis approfondit le baiser, collant son corps au sien. Il se recula avec lenteur « Il faut que je te ramène avant minuit » et se tourna pour appeler un taxi. Le trajet fut silencieux, sa main dans la sienne, et il ne reprit parole que devant l’appartement de Tess « Je suis désolé que notre soirée se soit terminée ainsi… On peut dire que nous avons eu notre première dispute de couple. Il ne nous aura pas fallu longtemps » en souriant de manière espiègle « Je me rattraperais ce week-end » avant de souffler « Je n’ai pas envie de te laisser ». Il échangea un baiser avec Maggie, puis se recula, et revint finalement vers elle pour l’embrasser de nouveau, et fit deux pas, pour revenir encore l’embrasser, avant de se mettre à rire « J’ai envie de rattraper le temps qu’on a perdu à se prendre la tête. Allez, je te laisse rentrer chez Tess et on se voit demain midi ». Il lui vola un dernier baiser et rentra chez lui…

Le lendemain matin, lorsqu’il s’autorisa un détour pour voir son fils avant de partir dans les Hampton, Nolan ne s’était pas attendu à devoir envoyer un message à Maggie : On va devoir reporter notre week-end en tête-à-tête. On remercie Julie… Je dois garder Desmond cet après-midi. Je t’appelle ce soir, promis. Avant de renvoyer un nouveau message : Tu risques de perdre le coût de ta réservation en annulant au dernier moment, vas-y quand même et envoie moi quelques photos (en bikini) pour que j’ai l’impression d’être avec toi. Je t’embrasse. Il rangea le portable dans sa poche et lança un regard noir à Julie qui se tenait devant lui « J’espère que tu es ravie, j’ai annulé mon week-end avec mon amie » « Désolé de chercher du travail » « Tu ne cherches pas d’emploi Julie, tu cherches des mecs qui peuvent payer chacun de tes caprices » « Ça ne te réussi pas de ne pas tirer ton coup Nolan ». La mâchoire serrée, il regarda fixement son ex-femme « Ferme-là. Ne t’avise pas de parler de ma relation d’une quelconque manière. Tu as ce que tu voulais, je suis là et je vais garder Desmond cet après-midi donc ferme-là» et se rendit dans la chambre de son fils qui avait fini par mettre un casque sur ses oreilles pour ne pas entendre la énième dispute de ses parents.

Le soir venu, installé dans sa télévision avec un burger et des frites, il se saisit de son portable pour appeler Maggie, alors qu’il aurait dû être en train de dîner avec cette dernière dans un restaurant en bord de mer… « Salut ma puce, ça va ? Alors cette journée ? ».

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Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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crédit : tumblr

La soirée en tête à tête n’avait pas été celle espérée. Ils s’étaient fait mal. Mais peut être que c’était mieux ainsi. Ils avaient pu parlé de sujet important, et tenter de comprendre leur point de vu divergeant. Une dispute, qu’elle se fasse au sein d’un couple ou d’une amitié ou encore au travail, ça n’était jamais sympathique. Mais comme souvent, Nolan avait sur trouvé les mots qu’il fallait, ceux qu’elle avait besoin d’entendre. Sans compter l’immense soulagement qu’il ne prenne pas la décision de tout stopper là. Parce qu’elle n’en avait pas envie. Ce qu’elle voulait c’était lui. Lui dans sa vie, dans son coeur. Construire pas à pas un eux. Sur de bonnes bases solides.

Une fois devant chez Tess, Maggie trouva la soirée bien trop courte. Mais c’était pour mieux se retrouver le lendemain, et passer un weekend ensemble à la plage. « -ne soit pas désolé, la soirée se termine bien. » oui, ils étaient ensemble. Ils avaient mis les choses au claire, c’était réconcilié. C’était oublié. Du passé. « -tu n’as rien à rattraper du tout. Qui c’est qui culpabilise là ?! » à son tour de se foutre de lui. « -moi non plus... » non, elle aurait préféré pouvoir passer la nuit dans ses bras, se réveiller à ses côtés mais le rendez vous qu’elle avait le lendemain était important. Elle ne pouvait pas s’y soustraire. Et elle souhaitait que la vente du loft aboutisse au plus vite de façon à vraiment laisser son ancienne vie derrière elle. A chaque baiser elle sourit un peu plus. « -à demain... » lui souffla Maggie avant de le regarder partir.

Le rendez vous du lendemain se passa sans souci, les visiteurs était emballé, la vente en bonne voie. Elle ne s’attarda pas, évitant ainsi les questions de David et de devoir faire la conversation. Dans le taxi qui la ramenait chez Tess, elle consulta son téléphone et son sourire s’envola. Weekend annulé. Ce weekend et cette réservation qui leur avait valu tout ces maux, tombait à l’eau. d’accord. On trouvera une autre date. Ne t’en fais pas. Profite du temps avec ton fils. Un second message et elle sourit avec douceur. Je vais proposer à Tess de venir avec moi. Ça ne sera pas la même chose mais bon… Je t’embrasse à ce soir. En rentrant, elle expliqua les choses à sa meilleure amie, et après avoir fait de rapide valises, elles prirent la route pour la plage, en weekend entre fille. Après midi au soleil, entre baignade et bronzage.

Tess était dans la salle de bain lorsque Nolan téléphona. « -hello… ça va et toi ? Journée sympa et reposante. Et toi ? Comment va Desmond ? » la conversation en dura pas des heures, ils fixèrent un rendez vous le vendredi suivant pour la visite de l’appartement dont elle lui avait parlé. Allongée sur le lit, elle envoya par la suite une photo d’elle, en maillot de bain comme il le lui avait demandé. Précisant qu’il lui manquait déjà. Tess se mis à rire derrière elle, la trouvant très fleur bleue. Tu me manques, c’est trop mimi ! Elle s’était moquée gentiment et elles avaient commencé une conversation de fille. Au alentour des minuit, après avoir parlé de relation de couple et de sexe, Tess lui avait voler son téléphone et envoyé à Nolan un : j’ai envie de toi. « -mais ça va pas non ?! Il va me prendre pour quoi ?! Oh et maintenant si je dis que ça vient de toi et que c’est une connerie il va penser quoi d’autre ? » elle avait finit par se battre à coup de polochon comme deux gamines. Le message était envoyé, elle n’allait pas nier. Bien sur qu’elle avait envie de lui, mais de là à l’écrire ainsi !

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