Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
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Mar 31 Aoû - 11:19
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Une personne dans le besoin, une vie brisée, un coeur en miettes et une main qui se tend rapprochant deux coeur en perdition...
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Mar 31 Aoû - 12:02
Nolan Wood
J'ai 30 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fraichement séparé et je le vis plutôt mal.
Je soupirais avant de tout effacer une énième fois. Je n'arrivais à rien aujourd'hui. Je savais ce que je devais écrire. J'avais quasiment toute ma saga en tête. Je savais comment tout allait se finir. Je savais ce qu'allaient vivre mes personnages pendant toute leur aventure. Tout cela était déjà clair quand j'avais attaqué l'écriture du premier livre. Je ne me serais jamais lancé là dedans sinon. Mais là j'en arrivais au tome trois et je bloquais complètement sur comment l'écrire.
Il fallait dire que les conditions n'étaient pas idéales en ce moment. J'avais la pression, beaucoup plus que lorsque j'avais écris les deux premiers. J'avais écris le premier tome seul chez moi. Je n'étais attendu par personne. J'écrivais juste pour moi, pour donner vie à ces personnages, à cette histoire qui n'avait cessé de me hanter, me torturant tellement qu'il avait fallu que je l'écrive à tout prix. J'avais commencé l'écriture du tome deux, alors que les éditeurs recevaient à peine le manuscrit du premier. J'avais terminé le deux, tout en corrigeant le premier sur leurs conseils. Oh j'y avais à peine touché en fin de compte. Le deuxième avait été bouclé quelques jours avant la sortie du premier. Le reste n'avait été qu'un tourbillon m'emportant pendant de nombreux mois. Les interviews s'étaient enchainées, les séances de dédicaces. Puis ma vie avait changé. J'avais quitté mon boulot de correcteur dans ce journal pour me consacrer à cent pour cent dans l'écriture. On avait acheté ce grand appartement en centre ville, cette maison au bord du lac dont on avait toujours rêvé. On avait une vie de rêve, mais tout avait fini par merder.
Je ne me rappelais plus vraiment à quel moment ça avait capoté, à quel moment la dégringolade de notre couple avait commencé. Je ne l'avais pas vraiment vu venir en fait. Je m'étais retrouvé il y a deux semaines, installé comme toujours à mon bureau, bossant sur mon livre, et elle était arrivé, vidant son sac sur moi, me crachant au visage tout ce qu'elle avait retenu pendant si longtemps. Elle avait fait ses bagages et elle était partie...
Deux semaines maintenant que j'étais seul dans ce trop grand appartement, les seuls bruits de la ville pour me tenir compagnie, et cette page qui ne cessait de me narguer.
Je soupirais, refermant mon ordinateur. Je n'arrivais à rien ce soir. Autant sortir me changer les idées. Il y avait tout un tas de choses qui avaient changé dans ma vie en un peu plus d'un an, depuis que le premier tome était sorti. Mais il y avait des habitudes qui n'avaient pas changé. A l'époque nous habitions juste à côté de ce fast food. J'y allais souvent. Parfois pour prendre un diner pour deux, d'autres fois pour juste prendre un café ou une glace, m'aidant à tenir alors que j'écrivais toute la nuit. J'avais déménagé mais je continuais de venir là, prendre ma petite dose de sucre qui me permettrait de tenir toute la journée voir toute la nuit. Il n'était que huit heures du matin. Les travailleurs commençaient à peine à se rendre au boulot, la ville commençait à s'agiter. e me promenais dans ces rues, allant me chercher un café dans ce qui avait toujours été un refuge.
J'arrivais au fast food. J'étais perdu dans mes pensées, me demandant si je prenais un donut ou pas avec, le genre de réflexion conne. J'apercevais dans un coin un sdf quittant son abri de fortune pour se lever. Je n'y prêtais pas attention. Personne ne prêtait jamais vraiment attention à ces gens là. Quelques pas plus tard cependant je me figeais, reconnaissant une tignasse brune émergeant de sous la couverture.
- Lior?!!
J'arrêtais ma marche, me précipitant vers mon serveur préféré. Depuis le temps que j'allais chez eux quasiment tous les jours, ils avaient fini par me connaitre. Je les connaissais tous par leurs prénoms. Mais Lior... Lior ça avait toujours été particulier. J'adorais son sourire, sa façon de me parler...
Je le rejoignis, le regardant un peu sous le choc.
- Qu'est ce que tu fais là?
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Mar 31 Aoû - 12:51
Lior Cooper
J'ai 27 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis serveur dans un fast food et je m'en sors tellement mal que je vis à la rue. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Qui voudrait d'un gars comme moi de toute façon ?
Cette nuit a été rude. Il a fait froid et je n'avais pas beaucoup pour me couvrir. D'habitude j'essaie de demander à des amis pour m'héberger une nuit quand il fait aussi froid, mais là, je n'avais pas la force de quémander. J'en ai un peu marre, de quémander. Mon salaire ne me permet même pas de me payer un studio... Alors je dois dormir dehors. Heureusement qu'il me reste un peu pour un café le matin, pour me réchauffer.
La vie n'a jamais été tendre avec moi mais je ne m'en suis jamais plaint. Je garde quand même le sourire et je pense à ceux qui sont pires que moi... Oui, il y a pire. Bien pire. Et je préfère être à la rue que dépendant d'autre chose ou de quelqu'un. Et puis de toute façon, on ne fait pas attention aux gens comme moi, dormant sur des cartons dans des coins qui puent. Il n'y a qu'une copine qui connaît ma situation, elle me laisse prendre ma douche le matin avant d'aller travailler. Mais en échange, je lui offre un menu au fast food, un par semaine. C'est tout ce que je peux faire pour la remercier.
Ce matin-là, je suis plongé dans un sommeil plutôt profond jusqu'à ce que je me réveille en sursaut. Je regarde la montre cassée que j'ai trouvée près d'une poubelle, elle fonctionne encore mais saute de temps en temps. C'est déjà ça. Je constate que je suis en retard. Heureusement pour moi que je dors à côté de mon lieu de travail... Même si j'ai vraiment besoin d'une douche avant de m'y rendre.
Mais alors que je me redresse, j'entends mon prénom prononcé. La voix, je ne la reconnais que trop bien. Ce gars, là, il est célèbre. Et je ne sais pas pourquoi il passe toujours au fast food alors qu'il pourrait se permettre d'autres établissements bien meilleurs. Mais ça me fait toujours plaisir de le voir. Il est mignon, puis il a un talent fou. Je suis l'un de ses fans, bien évidemment... Et il a fallu qu'il me trouve dans la rue, tout puant et moche. Ça c'est bien ma veine.
« Nolan... »
Je n'ai même pas le temps de me relever qu'il s'est déjà rué sur moi. Bon sang, que je me sens con. Qu'est-ce que je peux lui dire ? Que je vis dehors ? Non. Ce n'était pas possible. Il allait me prendre en pitié et ça, je ne le veux pas.
« Oh, c'est rien, j'ai eu une soirée un peu arrosée hier alors... Je me suis juste écroulé là en rentrant chez moi. »
Quel mensonge pitoyable. S'il y croit, ce serait un miracle. Je me relève rapidement, rangeant un peu mes affaires et remettant mes cheveux en place.
« Et toi, tu viens prendre un café ? C'est pas encore ouvert... »
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Mer 1 Sep - 8:38
Nolan Wood
J'ai 30 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fraichement séparé et je le vis plutôt mal.
Je retenais mon soupir en l'entendant parler. Si il pensait un instant que j'allais le croire il se trompait lourdement. Et si il pensait que j'allais le laisser comme ça il se trompait encore plus. J'avais envie de croire que mon argent et mon succès récent ne m'étaient pas montés à la tête. Oui je m'étais fait plaisir en achetant un plus bel appartement, en prenant une résidence secondaire en dehors de la ville mais j'avais aussi gardé mes habitudes. Je n'avais pas changé ma garde robe. J'avais toujours mon vieux téléphone portable. Je n'avais pas acheté de montre hors de prix, ni de voiture de luxe. J'avais l'impression d'être toujours le même vieux Nolan et ce Nolan là n'aurait jamais laissé quelqu'un qu'il appréciait dans la merde.
- Mais bien sur... quand on sort pour une soirée on prend toujours toutes ses affaires avec soit, c'est évident.
Je montrais de la main les affaires qu'il était entrain de rassembler sur le morceau de carton où il était entrain de dormir. Je n'étais pas stupide au point de ne pas reconnaitre une personne ayant dormi dans la rue quand j'en voyais une. Et vu les affaires et surtout l'état dans lequel il était, je me doutais que ce n'était pas la première nuit qu'il passait dehors.
- Je ne vais pas te juger ou je ne sais quoi si c'est ce qui te fait peur. Mais je ne suis pas aveugle Lior. Je vois bien que tu es épuisé, tu dors mal depuis un moment, tu as les cernes qui le prouve.
Vu comme il avait maigri je me demandais même depuis quand il n'avait pas pris un repas correct.
- Si tu veux tu peux venir avec moi, chez moi. Prendre un café avec moi ce matin. Passer la nuit là si tu veux, histoire de te reposer. Et si tu es d'accord on verra ensemble ce qu'on peut faire pour te sortir de là.
Je n'en avais moi même pas l'ombre d'une idée. Mon instinct me poussait à lui dire de rester chez moi, avec moi. De toute façon j'étais tout seul, vraiment beaucoup trop seul dans cet appartement. Un peu de compagnie ne me ferait pas de mal. J'avais encore passé une nuit blanche et tout ça pour ne pas sortir une ligne de potable. Mais je devais trouver une façon pour qu'il l'accepte sans avoir l'impression que je le prenais en pitié et que je lui faisais la charité.
- Tu veux bien?
J'insistais. Mon regard se faisait suppliant. Je savais que je ne pouvais pas le laisser là. Je ne pourrais pas me regarder en face si il ne rentrait pas avec moi.
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Mer 1 Sep - 14:23
Lior Cooper
J'ai 27 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis serveur dans un fast food et je m'en sors tellement mal que je vis à la rue. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Qui voudrait d'un gars comme moi de toute façon ?
En réalité, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même s'il me découvre ici. S'il découvre ma situation. C'est moi seul qui ai décidé de dormir là pour la nuit, trop fatigué pour aller autre part. Je ne pouvais pas imaginer qu'il serait là si tôt, le fast food n'est même pas ouvert. J'aurais préféré qu'un autre de mes potes me trouve. Tout, mais pas Nolan. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, bien au contraire. Justement, je l'aime bien, et je l'admire surtout beaucoup alors me retrouver dans cette situation... Je déteste ça. Il va forcément prendre pitié et me proposer de l'aide. Le problème est que je ne veux dépendre de personne. J'ai déjà bien assez de mal financièrement pour me rajouter des dettes.
Évidemment, il ne croit pas un mot de mon pitoyable mensonge. Là encore, je ne peux que m'en prendre à moi-même. Mais je ne me voyais pas dire "Oui alors je suis SDF voilà bon j'y vais des bisous". Comment on annonce à ses amis qu'on est SDF ? On ne l'annonce pas, ils le découvrent tout seul, tout comme Nolan vient de le faire. Tout ce que je peux faire c'est d'essayer de lui servir des excuses pour faire en sorte qu'il pense que je ne le suis pas. Mais je viens de me réveiller, je suis en retard et j'ai besoin d'une douche. Alors mon cerveau n'est pas réveillé, pas assez pour réfléchir.
Alors évidemment je sors une excuse merdique en boîte fraîchement déballée. Elle pue autant que moi, cette excuse et il n'en croit pas un mot. Je ne peux rien ajouter de plus, je continue simplement de ranger mes affaires. Foutu pour foutu, autant continuer à faire ce que je fais. Il insiste sur sa découverte en me donnant davantage d'arguments. Je secoue la tête, il a raison, je suis visiblement fatigué. Trop pour résister.
« Oui... Tu as trouvé. Je suis à la rue. S'il te plaît... »
Je n'ai même pas le temps de lui demander de ne pas me prendre en pitié qu'il me propose déjà de m'héberger chez lui. Tout ce que je ne voulais pas... Comment je vais pouvoir refuser ? Je suis tellement mauvais menteur qu'un autre mensonge ne ferait qu'aggraver ma situation. Autant rester honnête, dans ce cas. Une fois mes affaires rangées en un petit paquet transportable, je me relève pour le regarder.
« C'est gentil, Nolan, j'apprécie vraiment, mais je vais être obligé de refuser. »
Son regard suppliant n'aide en aucun cas mon refus. Mon coeur se serre, je sais qu'il a vraiment envie de m'aider. Ça se voit, ça se sent. Et puis, la manière dont il s'est rué sur moi quand il m'a vu, c'était beaucoup trop précieux pour ne pas être sincère. Pour autant, je ne peux pas accepter sa proposition. Même pour le café... Ça ne ferait que me mettre davantage en retard. Et puis je ne veux pas lui devoir quoi que ce soit. Je ne veux rien devoir à personne, je me sens bien assez coupable d'emprunter la douche de mon amie...
« Désolé. Je suis en retard, je dois aller chez une amie pour me doucher et aller travailler ensuite... »
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Sam 4 Sep - 17:50
Nolan Wood
J'ai 30 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fraichement séparé et je le vis plutôt mal.
Il fallait croire que mon regard suppliant était à revoir. Je m'étais pris un beau râteau. Il ne voulait pas de mon aide. Enfin je pouvais le comprendre. Il avait sa fierté. Ca avait surement déjà été assez dur de devoir m'avouer qu'il était bien à la rue. Accepter mon aide était probablement une concession trop difficile à faire. Je le laissais partir, aller retrouver son ami pour prendre sa douche, non sans un soupir déçu à l'idée de ne pas avoir pu l'aider.
J'avais fini par aller me chercher un café dans un de mes bars préféré. Je rentrais chez moi, m'installant à nouveau devant mon ordinateur pour tenter de travailler. Ce fut également une journée à chier niveau productivité. Je n'arrêtais pas de penser à Lior. Je me sentais malade à l'idée qu'il passe à nouveau une nuit dans la rue. C'était déjà dégueulasse en temps normal que de savoir que dans notre société certaines personnes étaient réduites à ça. Mais là merde... c'était un mec que je connaissais, un mec sérieux qui avait un boulot, qui bossait bien. Je le voyais mal être le genre de mec à tout claquer en drogue ou je ne sais quoi. Alors pourquoi se retrouvait il à la rue comme ça? Quel que soit la réponse, c'était absolument dégueulasse.
A la fin de la journée, j'étais arrivé à plusieurs conclusions. Je n'écrirais rien de bien aujourd'hui. Il ne fallait pas se mentir, j'avais l'esprit ailleurs. Alors déjà qu'en temps normal je ne faisais pas grand chose de bien, en étant pas concentré c'était encore pire. L'autre certitude que j'avais, c'était que je ne pouvais pas rester sans rien faire, sans tenter d'aider Lior. Je risquais très certainement de me prendre un autre vent mais tant pis. Il fallait au moins que je tente. Je ne pourrais pas dormir cette nuit si je n'essayais pas.
Alors je retournais dans son fast food. J'entrais et je l'aperçus à une caisse, servant les clients. Je voulais aller dans sa file d'attente mais malheureusement une de ses collègues m'appela avant. Je me retrouvais occupé pendant plusieurs minutes à discuter avec elle de mon dernier roman. Il était sorti à peine un mois plus tôt et forcément tout le monde m'en parlaient. Je répondais gentiment à ses questions, esquivant celles qui concernaient la suite. Je n'allais quand même pas révéler à tout le monde ce qu'allait contenir la suite.
- Sinon personne n'ira acheter mes livres!
Je ris doucement avec elle. Je finis par passer ma commande, me faisant plaisir avec une glace. J'avais encore une fois oublié le déjeuner penché sur mon ordinateur. J'avais même du mal à me rappeler du dernier moment où j'avais fait un repas correct... Aucune importance, j'allais avoir une glace là c'était déjà pas mal.
Je réglais l'addition avant de me renseigner sur la fin de service de Lior. Je hochais la tête, avant d'aller m'installer dans un coin du fast food. Je sortis mon ordinateur, faisant quelques recherches dessus, mes écouteurs dans les oreilles. Je jetais de temps en temps des coup d'oeil à ma montre, surveillant l'heure à laquelle il finissait. Si il comprit mon petit manège il n'en montra rien. Le temps passa et finalement je rangeais mes affaires dans mon sac avant de me lever pour l'attendre à la sortie. J'étais installé à côté de la porte de service quand je le vis sortir. Je me rapprochais de lui, souriant doucement avant de l'interpeller.
- Hey! Si je ne me trompe pas tu as terminé ton service pour aujourd'hui. Alors peut être que maintenant... tu aurais le temps d'accepter ma proposition et de venir avec moi.
Je me rattrapais rapidement en me rendant compte du double sens de ma phrase.
- Je voulais pas dire ça juste... Je n'ai pas vraiment envie de manger tout seul ce soir. Alors un peu de compagnie me ferait du bien, en toute amitié. Et pour te remercier de me tenir compagnie je suis prêt à t'offrir le diner. Tu serais d'accord?
J'attendis sa réponse, serrant les dents, me préparant à mon deuxième râteau de la journée.
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Sam 4 Sep - 19:30
Lior Cooper
J'ai 27 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis serveur dans un fast food et je m'en sors tellement mal que je vis à la rue. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Qui voudrait d'un gars comme moi de toute façon ?
Je me sens tellement coupable de refuser sa proposition. Il a l'air tellement sincère que je ne peux sentir autrement. Ça me brise même un peu le coeur quand je lui tourne le dos pour prendre le chemin de l'appartement de mon amie. Je sais qu'il veut seulement m'aider. Je n'irais pas jusqu'à dire que nous sommes amis, vu que nous ne nous voyons uniquement dans le cadre de mon travail, mais... Je l'aime bien, ce garçon. Son air rêveur, le voir traîner sur son ordinateur, écrire ses histoires. Il a toujours le sourire aux lèvres et ça me fait toujours plaisir de le servir. Surtout qu'il demande toujours de mes nouvelles...
Poliment, j'entre chez mon amie après avoir frappé à la porte. Elle m'accueille avec un sourire. On se connaît depuis longtemps, elle et moi, assez longtemps pour qu'elle sache que je refuserais toujours ses propositions pour m'aider, comme je l'ai fait avec Nolan. Alors, elle ne se fatigue même plus. Elle me lâche juste des "fais comme chez toi" de temps en temps et c'est à peine si j'ose toucher à sa machine à laver pour laver mes fringues. Et même si j'ai faim, je ne me sers jamais dans ses placards.
Enfin, directement, je lui indique mon retard en lui expliquant rapidement le cas de Nolan. Elle ne dit rien pour le moment, me laissant faire tourner ma machine en cycle rapide, pendant que je prends ma douche. Et quand je sors, habillé de mon costume professionnel, ma montre cassée dans la main pour vérifier l'heure, elle m'a déjà préparé un café. Quoi de mieux pour me faire accepter ces choses que de me les imposer ? Un peu gêné, je m'installe à table en la remerciant. Une boisson chaude me ferait le plus grand bien... Heureusement que je sais que ça ne coûte pas cher, le café. D'ailleurs, je sors mon vieux portefeuille pour lui donner un peu d'argent, du peu que j'ai, en contrepartie de mes douches journalières.
« Tu sais, y'a rien de mal à accepter de l'aide quand on en a besoin. Et vu ta situation, t'en as clairement besoin... T'aurais dû accepter ce café. »
Je soupire tandis qu'elle ne touche pas à l'argent sur la table. Ça me fatigue un peu de trouver des excuses alors qu'il ne s'agit que purement et simplement d'une histoire de fierté personnelle. A force, mes excuses commencent à être rodées et elle les connaît par coeur.
« Je ne veux juste rien lui devoir, c'est tout. »
« C'est pas parce que tu acceptes son aide que tu lui devras quelque chose. S'il te la propose, c'est qu'il est conscient que tu ne lui donneras rien en retour. »
Mouais... Je le sais bien ça. Et c'est pas vraiment la question. Je me sentirais redevable quoi qu'il arrive. Enfin, pour le moment, j'attends que mes fringues finissent de tourner pour les récupérer. Sa machine est géniale, elle fait séchoir aussi. Alors mes fringues sont toutes chaudes et j'apprécie la chaleur sur mes mains gelées. Je me rends compte que je commence à fatiguer... Vivement midi, que je puisse manger le seul repas journalier que je peux m'autoriser, celui offert par le fast food.
La journée s'écoule lentement. J'ai l'impression que mon cerveau rame tant je suis épuisé. La nuit avait été bien trop froide pour moi. Mais heureusement, je ne suis pas de service ce soir. Ça m'arrange autant que ça me dérange : d'un côté, je pourrais partir me reposer un peu au parc, de l'autre, je gagne moins d'argent. Mais bon, tant pis. Au moment où je vois Nolan, mon coeur s'accélère. Est-ce qu'il va encore me proposer de l'aide ? Je suis bien trop fatigué pour argumenter. Heureusement, il paye à une autre caisse et je suis rassuré.
Mais je sens qu'il y a quelque chose. Il reste un peu plus longuement que d'habitude, et je m'échappe aux vestiaires alors que la fin de mon service approche. J'y reste un long moment, espérant ne pas croiser Nolan. Je l'aime bien, mais je ne veux pas lui faire face. Pas maintenant. Pourtant, il me saute presque dessus à la minute où je sors par la porte de service. Mes épaules s'affaissent et je soupire.
Évidemment qu'il me propose à nouveau de l'aide. Et évidemment que je vais refuser. Mon intention se renforce lorsqu'il essaie de déguiser sa proposition, prenant sa solitude comme excuse. Mais je remarque aussi qu'il serre les dents. Sa mâchoire est visiblement crispée et à nouveau, son regard est suppliant. Je n'ai pas la force d'argumenter... Et les mots d'Alix me tournent dans la tête. De plus, mon ventre grogne bruyamment, signe de ma faim monumentale. Je soupire alors, pinçant l'arrête de mon nez.
« D'accord... Mais un repas. Rien de plus. Et je trouverais le moyen de te rendre la pareille. Et c'est pas négociable ! »
Il est parfaitement hors de question qu'il me paye un repas sans que je puisse le remercier. Je sais que je n'aurais pas d'argent pour payer le repas alors il faudra que je songe à quelque chose. Replaçant mon sac sur mon épaule, je le regarde.
« Tu m'emmènes où ? »
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Dim 5 Sep - 10:43
Nolan Wood
J'ai 30 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fraichement séparé et je le vis plutôt mal.
Je souris alors qu'il acceptait de venir diner. Je ne m'étais vraiment pas attendu à ce qu'il accepte. Je pensais qu'il allait encore trouver une excuse et fuir. Il avait sa fierté, je commençais à le comprendre. Je devinais que si je voulais pouvoir l'aider, faire quelque chose pour lui, pour l'aider à se sortir de cette merde, il allait falloir que je ruse.
- Allons chez moi c'est le plus simple. Je n'ai pas envie de me faire reconnaitre et de passer la soirée à me faire aborder pour qu'on me demande la suite.
C'était une excuse merdique mais elle avait au moins eu le mérite de marcher. La vérité c'était qu'on ne me reconnaissait pas tant que ça. Les gens connaissaient mes livres, mon nom, mais mon visage c'était autre chose. Ce n'était pas comme les acteurs ou chanteurs dont le visage était affiché un peu partout. J'étais relativement tranquille de ce côté là. Et j'étais conscient de cette chance. Je n'aurais pas supporter de me faire aborder à tout bout de champ et les quelques fois où ça m'arrivait je trouvais toujours ça plutôt agréable.
Je me mis en marche avec lui, me rendant vers mon appartement. Heureusement il n'était qu'à dix minutes à pied de là. J'étais ravi qu'il me suive sans rien dire. La première partie de mon plan se déroulait à merveille. Une fois qu'il serait rentré dans mon appartement ça serait beaucoup plus facile de lui faire accepter de rester. La fatigue, le repas aidant, j'avais espoir qu'il n'ait plus le courage d'aller se trouver un morceau de trottoir pour dormir et qu'il succombe à l'appel d'un lit douillet. Ca c'était pour l'étape deux du plan. Demain matin il ne me resterait plus qu'à le convaincre d'accepter un marché.
J'entrais dans l'immeuble, traversant rapidement le hall avant de prendre l'ascenseur. Arrivé au dernier étage j'allais devant l'une des deux portes, glissais ma clé à l'intérieur avant d'ouvrir.
- Vas y installe toi. Fais comme chez toi.
Je lui montrais d'un signe de main le canapé devant lequel se trouvait une cheminée. C'était l'un des seuls élément que j'appréciais dans cet appartement. Je n'avais jamais vraiment été fan de ce style moderne épuré qu'elle avait utilisé pour faire la décoration. Trop de noir dans les meubles du salon, dans la cuisine, elle avait même poussé le truc dans notre chambre en m'imposant des draps de satin noirs que j'avais vite dégagé. C'était la seule chose que j'avais dégagé d'ailleurs, je n'avais même pas encore touché aux photos de nous qu'il y avait un peu partout. J'étais de mauvaise foi. Il y avait deux choses que j'aimais, la cheminée et les baies vitrées qui donnaient une superbe vue sur la ville. J'aurais simplement aimé qu'il y ait une terrasse pour en profiter davantage.
Je le laissais aller dans le salon pendant que je passais derrière le comptoir de la cuisine. J'ouvrais rapidement les placards avant de soupirer en ouvrant le frigo.
- Bon... je crois qu'on va devoir commander à diner. A part un paquet de pâtes, un oeuf et du ketchup j'ai pas grand chose. Ah si y'a un jus d'orange...
J'ouvrais le bouchon et sentis rapidement le contenu avant de l'éloigner en grimaçant.
- Non pas de jus d'orange.
Je jetais la bouteille avant d'aller le rejoindre. J'avais attrapé quelques prospectus au passage et les lui tendis.
- Je te laisse choisir ce que tu préfères.
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Dim 5 Sep - 13:18
Lior Cooper
J'ai 27 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis serveur dans un fast food et je m'en sors tellement mal que je vis à la rue. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Qui voudrait d'un gars comme moi de toute façon ?
Je me doutais bien que d'accepter une première fois son offre le mènerait à m'en faire d'autres. Voilà pourquoi je n'acceptais pas d'aide en général, surtout pas de mes proches. C'est la porte ouverte à n'importe quelle proposition... Mais là, j'ai beaucoup trop faim, je suis épuisé et je suis gelé. J'ai vraiment besoin de la chaleur d'un bon repas.
« Ah... Et du coup, c'est quand la suite ? »
Je ne le lui ai jamais vraiment avoué, mais je suis fan de son travail. Et j'attends la suite tout autant que les autres. Je n'ai jamais osé lui en parler, jugeant que d'autres le faisaient suffisamment, ce qu'il confirme d'ailleurs. Mais je ne peux m'empêcher de le taquiner un peu, bien que je n'allais pas non plus lui en parler des masses. Après tout, il m'invite à dîner, alors autant ne pas l'embêter. Une manière pour moi de le remercier, parce que oui, je me sens tout de même redevable. Et ce, malgré les mots d'Alix.
Je marche près de lui, silencieusement. Je ne sais pas trop quoi dire en réalité, alors je préfère profiter du silence agréable, même si je me sens mal à l'aise. Son appartement ne se trouve pas bien loin et nous y arrivons bien vite. C'est une chance... autant qu'un désespoir. J'ai peur, et cette peur, je préfère la garder pour éviter de m'endormir dans son canapé. Il ne vaut mieux pas, sinon je me sentirais encore plus mal que je ne me sens maintenant.
Lorsqu'on entre, je constate immédiatement le luxe dans lequel il vit. C'en est même offensant... Et dire qu'il y a des gens à la rue, des gens comme moi, qui galèrent pendant que des gens comme lui peuvent se prélasser au chaud sans jamais s'inquiéter de manquer de quoi que ce soit... Quelque part, ça me fout la rage. Mais je ne peux pas lui en vouloir, ce n'est pas vraiment de sa faute. Et puis, il a travaillé pour avoir tout cet argent. Et alors que j'examine la décoration, il me dit de faire comme chez moi. Alors, je m'approche du salon, du canapé qui a l'air tellement moelleux que j'ai envie de m'allonger dedans. Dormir ici ne me poserait aucun problème si je n'étais pas à la rue...
Puis, je remarque quelques photos. Des photos de Nolan accompagné d'une femme. Et ils ont l'air amoureux.
« C'est ta copine ? »
Ça ne pouvait être que ça. Il semblaient être proches sur chaque photo, se tenant chaleureusement l'un contre l'autre. J'hésite un peu à m'installer sur le canapé. Il a vraiment l'air beaucoup trop moelleux... Mais je ne peux pas rester debout comme un non plus. En plein milieu... J'ai vraiment l'air d'un con. Alors qu'il fouille son frigo et ses placards, je danse un peu sur mes pieds en l'écoutant d'une oreille. Un plat de pâtes blanches ou au ketchup me ferait grandement plaisir et j'en salive d'avance.
Je me décide enfin à poser mes fesses sur le canapé et dès lors qu'un soupir de confort sort de mes lèvres, je regrette. Comme je l'avais imaginé, il est tellement confortable que ma fatigue me donne des vertiges. De loin, je l'entends parler de jus d'orange et j'imagine qu'il n'est plus bon, puisque je l'entends balancer quelque chose dans ce que j'imagine être une poubelle. Et puis il revient vers moi et me tend des prospectus.
Les images devant mes yeux font grogner mon estomac plus que de mesure. Je suis clairement affamé et tout ça me donne trop envie... Pour autant, je ne peux pas m'empêcher de regarder les prix. Il a beau être riche, je ne veux pas abuser. Il m'offre le dîner, oui, mais il est hors de question qu'il dépasse une certaine somme rien que pour moi. Les sushis ne m'intéressent pas, j'ai vraiment besoin de chaleur. Les pizzas ont l'air si bonnes, et elles sont abordables... L'idée d'une pizza à la bolognaise me fait plus envie qu'autre chose... Néanmoins, le prix ne me convient pas.
« Mh... Je pourrais avoir une margarita ? »
La plus simple, la moins coûteuse. Je m'en contenterais parfaitement. Je suis déjà heureux de pouvoir manger une pizza à moi tout seul... Je suis certain que mon appétit sera comblé pour au moins quarante-huit heures.
« En tout cas, il est... chouette, ton appart. Enfin, il a l'air immense. »
Je ne peux pas lui faire trop de compliments sur son appartement. A vrai dire, je ne suis pas fan des couleurs utilisées... C'est tout un délire que je n'apprécie pas forcément, mais tous les goûts sont dans la nature et j'imagine que ça lui convient. Et ça ne se fait pas trop de lui donner mon avis négatif sur la décoration.
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Dim 5 Sep - 13:47
Nolan Wood
J'ai 30 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fraichement séparé et je le vis plutôt mal.
Il fallait vraiment que je trouve le temps de faire quelques courses. L'état de mon frigo me mettait plutôt mal à l'aise. Je n'étais peut être pas à la rue mais je n'avais pas non plus les conditions de vie les plus idylliques dans mon appart j'en avais conscience. Je mangeais quand j'y pensais. En général je me faisais livrer des plats, pas vraiment très sain comme alimentation. Je faisais souvent des nuits blanches. En fait je tenais principalement avec tous les cafés que j'avalais tous les jours. Il y avait mieux quand même.
Je relevais les yeux alors qu'il me parlait des photos dans l'appartement. Je ne les voyais même plus, beaucoup trop concentré sur mon travail ces derniers temps.
- Mon ex en fait... Il faudrait que j'enlève les photos. Elle est partie il y a deux semaines. Et c'est elle qui avait fait les courses en dernier, d'où l'état de mon frigo.
Il fallait vraiment que ça change ça quand même. Je n'étais pas vraiment en pleine dépression, c'était juste... que je m'étais enfermé dans l'écriture, oubliant tout le reste. Et le pire c'était que je n'avais même pas écris quoi que ce soit de potable.
J'attrapais mon téléphone pour commander les pizzas. Je lui pris sa margarita et craquais de mon côté pour la bolognaise. Je raccrochais au bout de quelques instants.
- Elles seront là dans une demi heure. Je n'ai pas grand chose à boire par contre. On peut oublier le jus d'orange. Mais je dois avoir une bouteille de vin si tu as envie.
Je proposais ça, histoire d'être un minimum accueillant. Je ne voulais pas forcément le saouler même si je devais avouer que le combo repas chaud, canapé confortable, feu de cheminée réconfortant saupoudré d'un peu de vin, ça pourrait aider à le faire rester ici pour la nuit.
Je m'installais sur le canapé, posant la bouteille de vin et les deux verres sur la table basse.
- J'ai deux chambres, deux salles de bain et un bureau. Le bureau était sensé être une troisième chambre mais j'avais besoin d'un coin pour travailler. C'est elle qui a fait la déco...
Je fronçais un peu les sourcils avant de lui tendre son verre de vin.