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LE TEMPS D'UN RP

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza))

MonkeyMama
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Mar 1 Fév - 22:41
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed
This is my kingdom come.

Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Fuir la chambre qu’il devait partager avec Lucy ce soir avait été tellement urgent que Tommy n’avait pas pris le temps de remettre sa chemise. Trop de boutons qu'il aurait mis beaucoup trop de temps à boutonner un par un. Et puis quelles étaient les chances qu’il croise quelqu’un dans l’immense maison de Kimber à cette heure avancée de la nuit ? Elles étaient minces, infimes même. Et pourtant, Eliza était là, de nouveau sur son chemin tels deux aimants qui finissaient toujours par se rejoindre. Tommy aurait aimé voir un sourire illuminer le visage de la douce Eliza quand elle l’avait aperçu. Mais il n’avait vu aucun sourire. Au contraire. La distance qu’elle mettait entre eux l’interpellait. Tommy n’avait pas mesuré à quel point elle pouvait lui en vouloir. Eliza avait de l’esprit, de la repartie. Bien trop pour s’effacer derrière un homme comme Kimber. Le Blinders eut le temps d’apercevoir l’ombre d’un sourire sur le visage de la bourgeoise avant qu’il ne disparaisse totalement. L’espoir que ce sourire insuffla en lui était mince mais il était réel. Tommy décida de s’y accrocher. « Pourquoi pas, j’ai vraiment été bon. De plus, j’ai quelques idées de comment vous pourriez me témoigner votre reconnaissance. » Et s’il s’amusait, Tommy n’en laissa rien paraitre en surface. Il était impassible et, en réalité, usé de constater que tous les efforts qu’il faisait n’avaient pas eu pour effet d’être pardonné. L’espoir qu’il nourrissait néanmoins redoubla d’intensité quand il comprit qu’elle souffrait de jalousie. C’était bon signe. Même si elle cherchait à le congédier en le renvoyant auprès de Lucy, ça restait bon signe. Il haussa un sourcil, aussi intrigué qu’amusé par cette jalousie. N’avait-elle donc pas compris qu’il n’avait amené Lucy que pour faire plaisir à son fiancé ? Il le lui avait demandé. Il n’avait fait qu’obéir. D’ailleurs, ça faisait des mois que Kimber exigeait des choses de lui et qu’il obéissait comme un chien bien dressé. Il était temps que ça cesse et, justement, Tommy entrevoyait depuis ce soir la fin de ce cirque où il jouait l’animal sauvage domestiqué. « C’est drôle l’amitié que vous portez à Lucy m’avait échappé. Il est bien aimable de votre part de vous souciez de ce qu’elle pourrait éprouver. » Et comme Tommy savait si bien le faire, il éluda toutes les questions de la jeune femme à grand renfort de sarcasme. Il ne prévoyait pas de retourner dans sa chambre avant d’être à peu près certain que Lucy s’y soit endormie. « Et j’aimerais beaucoup voir cette bibliothèque… A moins que vous préfériez que je retourne dans ma chambre. Je ne voudrais pas vous indisposer, vous êtes ici chez vous après tout. » qu’il avait continué de la même voix doucereuse qu’il servait à Kimber pour lui lécher les bottes. Tommy n’avait bien évidemment aucune envie de voir la bibliothèque, ni même aucune autre foutue pièce de cette foutue baraque. Il se cramponnait simplement au seul prétexte qu’il avait pour passer du temps en la compagnie de sa bien-aimée. Car elle restait la femme qu’il aimait, peu importe si elle avait décidé de lui en vouloir et peu importe la femme qu’il allait retrouver dans son lit cette nuit.
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Dim 6 Fév - 10:36
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

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The world was on fire and no one could save me but you,
It's strange what desire will make foolish people do,
I never dreamed that I'd meet somebody like you.


Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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Thomas Shelby était têtu. Profondément et incroyablement têtu. Seulement, ce constat n’avait rien de surprenant…Eliza avait très vite remarqué ce trait chez le Blinders, lequel pouvait se montrer aussi implacable qu’un roc. Une partie d’elle admirait sa ténacité. L’autre, en revanche, trouvait cette obstination exaspérante. Mais admirable. Ces deux fragments de son être s’affrontaient, tels deux ennemis incapables de marchander pour un semblant de paix. Tommy avait le don de bouleverser son esprit, autant que son cœur. La bourgeoise ne savait jamais sur quel pied danser en sa présence, tant il remettait en cause toutes les croyances et les mœurs qu’on lui avait inculqué. Avec le criminel, c’était plonger dans l’inconnu. Sous toutes ces formes…comme cette étrange jalousie, qui n’était qu'une maudite intruse au sein d’un caractère réputé pour sa tranquillité et sa douceur. Ce qu’elle éprouvait pour Lucy était dépourvu de fragilité. Sans aucun doute le reflet de l’amour dévorant qui l’animait et des sentiments flamboyants qu’elle vouait à Thomas.

“ J’espère que vous n’imaginez rien d’inconvenant.”marmonna-t-elle, laissant l’incrédulité poindre un instant dans ses yeux, avant que cette émotion ne laisse la place à la rancœur qui contrôlait le moindre de ses mots, le moindre de ses gestes. Le Blinders usa de son sarcasme pour contrer sa perfidie. Il n’en démordait toujours pas. Oh, non. Et son regard était la preuve tangible de son entêtement. Il n'abandonnerait pas. Alors que la londonienne s’efforçait de le chasser, le criminel insistait, refusant de déguerpir avec sa nonchalance qui lui était propre. La parcelle de son être qui appréciait cette audace prit le dessus. Et lui redonna espoir. Cette infime parcelle lui soufflait que ce qu’ils avaient valait toutes les peines du monde. Mais il y avait Lucy. Ses paroles tournaient dans son esprit, malgré tous ses efforts pour les étouffer. L’hésitation commençait à tendre son visage, à illuminer ses yeux, devenant de plus en plus flagrant à mesure que le silence se prolongeait. La dame se pinça les lèvres. Dans un soupir discret, sa voix troubla finalement la quiétude ambiante. “ Comme vous voulez.”concéda-t-elle, sans se départir de sa froideur.

Sans rien ajouter, Eliza passa près de Tommy pour continuer sa progression dans le couloir. Elle avait cédé. Elle avait cédé à cette maudite pulsion qui lui dictait que le temps aux côtés du criminel était compté…et que ses regrets seraient, sans aucun doute, plus douloureux encore que sa jalousie. La bourgeoise s’arrêta face à une porte, avant de tirer celle-ci. “ Après-vous.”D’un geste de la main, elle invita l’homme à pénétrer dans ce petit havre de paix qu’était le sien. Lorsqu’elle referma la porte derrière eux, la dame sentit sa gorge se nouer davantage, car dans le couloir, la possibilité qu’ils puissent être découverts l’avait taraudé et lui avait ainsi insufflé un regain de courage. Mais maintenant qu’ils se retrouvaient dans l’intimité de la bibliothèque… son assurance en était ébranlée. “ Comme tu…”déclara Eliza d’une voix terne, mal assurée, se détournant enfin du mur pour se diriger vers le petit bureau qui trônait sous une fenêtre. “ Tu…peux le constater, c’est une bibliothèque…ordinaire. ”Personne ne pourrait les surprendre, ici. Il n’y avait que des bouquins poussiéreux pour être témoin de leur entrevue.



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Lun 7 Fév - 21:21
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

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Bien sûr que les pensées du Blinders étaient inconvenantes. S’il avait fuit le contact de Lucy, il languissait depuis des semaines du moindre rapprochement avec Eliza. Inévitablement, il y pensait. Ça aurait été si bon de retrouver Eliza en cachette, de retrouver ses lèvres le temps d’un dernier moment volé à Kimber avant que celui-ci ne disparaisse. Mais, à en croire la distance que la bourgeoise s’entêtait à mettre entre eux, ça n’arriverait pas. Et si c’était absolument décevant, Tommy ne se décourageait pas. La passion amoureuse lui conférait une énergie qu’il ne soupçonnait pas chez lui, il s’obstinait. Tommy refusait de baisser les bras. Il n’était pas arrivé jusque-là, à deux doigts de retourner définitivement son ennemi, pour abandonner. « Bien sûr que non. » qu’il avait répondu avec une bonne humeur presque inconvenante vu la tension qu’Eliza dégageait. Tommy venait de se rappeler précisément pourquoi cette soirée avait été aussi plaisante. Enfin, en partie. Il tenait Kimber. Il aurait tout le temps de rattraper ses erreurs avec Eliza quand elle ne sera plus liée à lui. Pour une fois, Tommy était parfaitement optimiste et c’était sans aucun doute la ferveur de ses sentiments qui le berçait d’illusions. Elle avait fini par accepter de le conduire à la bibliothèque. Elle n’avait pas l’air ravie mais c’était un détail que Tommy avait décidé d’éluder, bien qu’il soit troublant. Docilement, le Blinders avait suivit son hôte. Derrière elle, il eut tout le loisir d’admirer la cascade de ses cheveux blonds qui lui donnait furieusement envie d’y venir perdre ses doigts. Elle l’avait vouvoyé une dernière fois quand ils étaient entrés dans la bibliothèque avant de rétablir entre eux le tutoiement. Tommy ne fit même pas semblant de s’intéresser à cette bibliothèque. Son regard ne s’était promené sur aucune des étagères où étaient rangés des dizaines de livres, il n’avait absolument pas pris le temps d’étudier les lieux comme sa prévoyance l’obligeait à le faire d’ordinaire. Tout ce qu’il avait été capable de faire, c’était sonder du regard sa belle. Dans l’intimité que leur conférait l’endroit, Tommy se sentait tout à fait libre d’observer avec cette intensité Eliza. « Ce n’est pas comme si j’étais venu pour l’amour des livres. » qu’il avait fait remarquer sans jamais détourner le regard une seule fois. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, Eliza et Tommy s’était quitté en mauvais termes. En dépit de ce fâcheux accident, Tommy lui avait avoué qu’il l’aimait. Si ça avait été dit sous le coup de l’impulsivité, ce n’était pas que quelque chose que le Blinders prenait à la légère. « C’était une mauvaise idée, Eliza ? » qu’il avait finit par demander de but en blanc après un long silence. Sa voix était rauque et assurée malgré l'importance du sujet. Le suspense avait assez duré et le malfrat ressentait le besoin de comprendre ce qui poussait la jeune femme à se montrer si froide. Etait-elle restée sur ses dernières paroles ? Pensait-elle que c’était une mauvaise idée tout ça ?
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Mar 8 Fév - 11:29
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J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

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Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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La présence de Tommy rendait la pièce plus petite qu’elle ne l’était véritablement. Eliza sentait les palpitations de son cœur résonner dans son crâne, de plus en plus distinctement au fil des secondes. Son désarroi s’accentuait de manière fulgurante. Qu’allait-elle bien pouvoir dire à cet homme, ce criminel, qui lui inspirait autant de joie que d’exaspération ? Autant de passion que de colère ? Sa jalousie la rendait si aigre. Si distante. Et même si la bourgeoise savait que rejeter sa haine sur le Blinders n’était pas une solution, elle ne pouvait pas s’empêcher de l’observer avec une certaine froideur. Les étranges particularités de l’amour…ses émotions étaient un mélange complexe de contradictions et de confusion. La remarque de Thomas fut d’une intensité aussi déroutante que son regard, dans lequel Eliza se retrouvait piégée, condamnée à errer dans l’indigo particulier de ses iris. En réponse à sa question, la Londonienne cilla. Une mauvaise idée. Il reprenait ses propres mots, ceux que la dame avait prononcés sur le coup de la frustration et de l'incompréhension.

Une mauvaise idée. Son souffle restait bloqué dans sa gorge. L’indifférence dans ses prunelles fut chassée par une lueur de tristesse. Elle ouvrit la bouche. Pour la refermer dans la foulée. Comme elle avait envie de rompre cette distance entre eux, de retrouver le confort de ses bras, l’harmonie avec laquelle leurs corps s'entremêlent. S’en était presque douloureux. De le voir ainsi. Si loin.

Seulement…la silhouette illusoire de Lucy semblait flotter entre eux, lui rappelant encore et encore la vérité qu’Eliza…acceptait enfin, malgré la douleur térébrante qui transperçait son âme. Elle jeta un coup d'œil à la porte de la bibliothèque. La bourgeoise pouvait encore fuir cette conversation et échapper à la tempête d’émotions qui menaçait de la faire chavirer. Mais lorsqu’elle accrocha son regard à celui du Shelby…la dame oublia aussitôt cette possibilité. Il n’y avait pas d'échappatoire. Rien ne lui permettrait de se dérober aux sentiments qu’elle vouait à Thomas. “ Je t’aime, Tommy. Je t’aime tellement que j’ai envie de te dire que je regrette d’avoir tenu de tels propos. J’ai envie de te dire que non, ce n’était pas une mauvaise idée. Que tu aies la meilleure chose qui me soit arrivé depuis…longtemps. Et peut-être que c’est vrai. Tu m’as redonné espoir en m’offrant un aperçu de ce qu’était le bonheur quand je pensais être privée de ce sentiment pour toujours.”Eliza avait parlé si rapidement, qu’elle fut contrainte de se taire quelques secondes pour remplir ses poumons d’oxygène. Son esprit ne filtrait plus rien. Jamais elle ne pourrait étouffer ce qu’elle ressentait pour le criminel, la ferveur de ses sentiments étant trop brûlante pour être ne serait-ce que refroidie un seul instant.

Sa voix était fragile. Son timbre était empreint de cette profonde affliction qui la submergeait. Ses yeux, humides, brillaient. Cet aveu lui coûtait, énormément, tant et si bien que toutes les cellules de son corps étaient tendues, fébriles, si sensibles. “ Mais je ne peux plus me mentir à moi-même…et nous ne pouvons plus continuer à nous bercer d’illusions. Nous n’avons aucun avenir tous les deux…nous n'en avons jamais eu et jamais nous en aurons un. Je l’ai compris quand…Lucy…quand je t’ai vu avec Lucy.” Admettre une telle vérité était…éprouvant. Son cœur était en proie à une douleur lancinante, qui n’avait eu de cesse de s’amplifier depuis le début de cette soirée.



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Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

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Si la froideur d’Eliza le blessait, ça ne l’impressionnait pas. Tommy faisait face. Ça en valait la peine, du moins le pensait-il. Eliza valait cet entêtement, cette dévotion. Elle avait ravivé chez le Blinders une flamme qu’il avait cru éteinte à jamais et sa froideur la faisait certes vaciller mais pas s’éteindre. Tommy l’avait détaillé du regard comme s’il cherchait à s’imprégner de son attitude. Il cherchait sans doute des réponses à ses interrogations intérieures. N’était-elle pas censée se réjouir de passer du temps en tête-à-tête avec lui ? Se pouvait-il que l’amour que lui avait confessé Tommy la dernière fois ne soit pas réciproque ? Même si c’était troublant, Tommy avait du mal à envisager cette éventualité. Il ne pouvait pas s’être trompé. Pas à ce point. Kimber pouvait être endormi à coups de flatteries et de sourires mièvres. Mais pas lui. C’était tout bonnement impossible. Il ne tarda pas à avoir la confirmation qu’il ne s’était pas fourvoyé quand il s’était imaginé que leurs sentiments étaient réels. Elle aussi, elle l’aimait. C’est ce qu’elle disait. Tommy n’avait aucune idée de quand remontait la dernière fois que quelqu’un lui avait dit qu’il l’aimait, il fut donc légèrement déstabilisé par la vague d’émotions qui l’avait submergé. Il s’était retrouvé pendu à ses lèvres, analysant le moindre mot qui en sortait. Ça n’augurait rien de bon. Ce qui aurait du être une belle déclaration d’amour ressemblait de plus en plus à des adieux. Sans qu’il ne s’en rende compte, Tommy avait commencé à secouer la tête en signe de désapprobation. Il était irrecevable qu’ils n’aient pas d’avenir en commun puisque Tommy n’avait de cesse d’en rêver. Ça faisait des mois maintenant qu’il se démenait dans le seul but qu’ils aient un avenir ensemble. Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Lucy ? Tommy avait cligné des yeux comme s’il cherchait à se réveiller d’un mauvais rêve. « Et qu’est-ce que tu as vu quand tu m’as vu avec Lucy au juste ? » Le ton de Tommy s’était fait plus mordant qu’il ne l’aurait voulu. Il ferma les yeux pour inspirer, il avait besoin de reprendre ses esprits avant d’exploser et de faire d’Eliza un dommage collatéral. C’était quelque chose d’avoir des sentiments pour quelqu’un… C’était encore quelque chose d’autre quand ce quelqu’un froissait les dits sentiments. « Elle est là parce que ton fiancé me l’a demandé. » qu’il avait rappelé après une pause nécessaire pour ne pas perdre ses moyens. Tommy constata avec un certain soulagement que sa voix avait retrouvé son calme habituel. « Je ne me berce pas d’illusions, Eliza. Jamais. » qu’il rajouta ensuite, énonçant une vérité évidente le concernant. Il n’était pas du genre à rêvasser. C'était aussi la preuve criante qu'il y croyait plus que jamais.
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Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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De toute sa vie, Eliza ne s’était jamais senti partir autant à la dérive. Elle avait perdu le contrôle sur ses pensées et ses émotions, laissant à ce traître de cœur l’opportunité de lui dicter le moindre mot qui fuyait entre ses lèvres. La moindre syllabe.

C’était lui qui maintenait le gouvernail malgré la tempête qui emportait la bourgeoise, malgré la douleur engendrée par ses déclarations. Elle aimait Thomas Shelby. De cet amour qui transcende ses limites, qui la pousse à voir au-delà du possible, qui l’incite à franchir des frontières. Un amour dangereux. Et vain. Parce que cette passion ne surpassera jamais leurs différences, lesquelles étaient bien trop nombreuses et importantes pour n’être que des détails insignifiants. Une part d’elle s’autorisait à croire que Tommy partageait ses sentiments. Qu’il avait été sincère, ce soir-là, à Picadilly Circus. Mais Eliza n’avait aucune certitude quant à la profondeur de son affection et tout portait à croire que ce n’était que le fruit d’un caprice de criminel. C’est ce que cette maudite Lucy lui avait mis en tête. Qu’elle n’était qu’un jeu, l’envie passagère de flirter avec ce que le Shelby ne pourrait pas avoir.

Le ton tranchant qu’il employa la transperça. Mais la Londonienne refusa de lui en tenir rigueur, décidée à affronter le courroux du Blinders qu’elle savait inévitable, aussi cuisant soit-il. Aussi choisit-elle de laisser le silence s’étendre. Elle avait besoin de temps, elle aussi, pour formuler une réponse sans que sa voix ne se brise. Tommy fut le premier à s’exprimer. Son timbre avait finalement retrouvé son impassibilité, bien qu’elle décelait dans ses yeux la bataille menée par ses sentiments.

Eliza secoua à son tour la tête. D’une main, elle essuya le coin de son œil avant de relier ses doigts ensemble pour ensuite les écarter. Elle réitéra la même opération. Plusieurs fois. La tension électrisait ses muscles, l’incitant à sortir de son mutisme pour l’apaiser. Mais c’était inutile. La souffrance était ancrée dans son corps, son âme. “ Ah non ? Alors comment interprètes-tu ton envie de…”Comment pouvait-elle formuler la volonté du Blinders ? Comment traduire une telle ambition ? La voix d’Eliza baissa d’un cran. “ Vouloir prendre la place d’un des plus grands criminels de l’Angleterre et refuser de croire que tu pourrais échouer ?”La Londonienne s’était mise à déambuler dans la pièce, fuyant le regard de Tommy. Sans le vouloir, son timbre avait pris une intonation réprobatrice. Elle n’arrivait toujours pas à croire que le gangster était prêt à mettre volontairement sa vie en danger au nom d’un besoin de grandeur. “ Si ce n’est pas te bercer d’illusions…alors j’ignore ce que c’est. C’est une folie. Une mauvaise idée. Tout comme…nous.”souffla la bourgeoise. “ C’est ce que j’ai vu, en te voyant avec Lucy.”Non, en les voyant, elle n’avait ressenti qu’une jalousie terriblement douloureuse. Et Lucy l’avait sans aucun doute remarquée, car elle s’était empressée de jouer avec ses sentiments pour influencer son jugement.



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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
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Lun 21 Fév - 11:18
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) - Page 11 Giphy

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed
This is my kingdom come.

Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Thomas sentait quelques tics nerveux poindre chez lui. Dans un effort pour les contenir, il faisait rouler les mécaniques de ses phalanges. Il sentait la colère monter en lui. Elle n’était pas directement destinée à Eliza bien qu’elle l’ait provoqué mais il était profondément exaspéré de constater que, même en passant des heures à la réflexion, il restait des détails qui lui échappaient. Eliza était un gros détail pour le coup. N’avait-elle pas compris qu’elle tenait son coeur entre ses mains ? Tommy avait balayé la pièce des yeux, à la recherche d’une planque à whisky, mais il n’y avait bien ici que des livres. Dommage, il aurait bien eu besoin d’un verre pour maitriser sa rage. Les pensées du Blinders s’étaient agitées. Il repassait en boucle ce qu’Eliza lui avait dit. Elle l’aimait, donc. Et il partageait ses sentiments. Ne pouvaient-ils dans ce cas pas tout simplement s’aimer ? La simplicité… Tommy ne devrait pas être étonné. Rien n’est jamais simple dans sa vie. Il avait serré les dents, empêchant un soupir de quitter sa gorge. Il avait toujours été doué pour maitriser ses émotions. Face à Eliza, la tâche s’avérait plus compliquée. Il se sentait dévoré de l’intérieur par un feu ardent que rien ne pouvait arrêter. Quand il avait su mettre des mots sur ce qu’il ressentait pour Eliza, il avait su également à quel point il serait périlleux d’être emporté par une telle passion pour un homme comme lui. Il avait néanmoins eu la sagesse de ne pas lutter contre. Cette nuit-là et pour la première fois, le Blinders s’était demandé s’il avait bien fait. La manière qu’avaient les paroles d’Eliza de le blesser était assez inédite. A chaque fois qu’il s’était senti atteint, il avait cligné des yeux. Refuser de croire qu’il pouvait échouer. Une mauvaise idée. Tout comme nous. Lucy. Autant de clignements de yeux que d’impressions de coups de poignard dans la poitrine. Tommy n’était pas à terre. Puisqu’elle l’aimait, il avait encore toujours quelque chose à laquelle se rattacher. Il inspira. « Que ton fiancé m’utilise comme un paillasson pour essuyer sa merde, c’est assez logique… Détestable mais logique. » qu’il avait commencé en faisant spontanément quelques pas en avant vers la bourgeoise. Il fulminait et pourtant ses gestes en apparence mesurés ne le trahissaient pas. La vulgarité qui ressortait de ses propos, en revanche, était le signe que sa patience s’étiolait. « Mais, toi, Eliza… » Il avait appuyé chacun de ces trois mots. « Tu aurais du croire un peu plus en moi. » qu’il regretta finalement avant de palper les poches de son pantalon dans lesquelles il ne trouva pas les maudites cigarettes qu’il fumait à longueur de temps. Il se passerait donc du réconfort de la nicotine. Un rictus passa sur son visage, c’était la trace d’un juron qu’il s’était empêché de crier. Putain, pour être précis. « J’ai dit… L’autre fois… Que je t’aimais. » Et le redire lui coutait énormément. Pourquoi personne ne le comprenait donc jamais ? « Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui irait tenir ce discours à la première venue ? » Le contraste de ses yeux furibonds avec ceux empreints de souffrance d’Eliza aurait du le pousser à se montrer plus pondéré. Ça n’avait pas été le cas. « Bon sang, si seulement j’en voulais de Lucy ! Tu crois pas que ce serait beaucoup plus simple ?! » qu’il s’était exclamé beaucoup trop fort à cette heure de la nuit, les murs de la bibliothèque avaient eu du mal à absorber le coffre de la voix de Tommy. Il ferma les yeux, puisant au plus profond de lui-même pour se calmer. Ils auraient bien du mal à justifier leur présence ici si quelqu’un devait être alerté par le bruit et venir jusqu’ici. « C’est rien. » Il n’avait pas rouvert les yeux, c’était trop tôt. En revanche il avait dressé sa main entre eux. « Je le tiens, Kimber. C’est plus qu’une question de temps maintenant. Tu verras. » Cette fois, il avait parlé tout bas. Il se sentait vidé. « Il y aura bientôt ce que tu as cru savoir, ce que tu as cru voir… Et la réalité. » qu’il avait enfin prononcé les yeux bien ouverts, deux flèches qui avaient épinglé Eliza en espérant provoquer chez elle un sursaut de conscience.
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Jeu 3 Mar - 11:46
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) - Page 11 Vhhn

The world was on fire and no one could save me but you,
It's strange what desire will make foolish people do,
I never dreamed that I'd meet somebody like you.


Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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Eliza se recula involontairement, agissant mécaniquement alors que Tommy s’était approché, pour remettre le plus de distance entre eux. Plus elle se tiendrait éloignée de lui et moins ses paroles ne l’impacteraient…du moins c’est ce que la dame tentait de se persuader. Parce que rester imperméable à la douleur du Blinders lui permettrait d’affronter plus facilement la situation. Bien plus facilement.

Mais lorsqu’il prit la parole, elle comprit aussitôt que l’écart qui les séparait ne protégeait en rien son cœur. Elle était vulnérable. Sensible. Les termes employés par le criminel ne firent qu’intensifier le message qu’il souhaitait lui faire passer et elle sentait, à sa manière de s’exprimer, que ce n’était que le prélude d’une colère grandissante. Une colère qui l’écrasait à la manière d'un raz-de-marée. Une colère que la bourgeoise avait provoquée. Parce qu’elle ne croyait pas en lui. En eux. Des larmes discrètes glissèrent le long de ses joues. Eliza aurait aimé qu’il en soit autrement, elle aurait aimé pouvoir croire en cet homme qui avait transformé sa réalité. Qui avait changé sa vision du possible et de l’impossible. Seulement…il y avait cette petite voix…sa raison, sa maudite raison, conditionnée par des années à vivre dans une société fermée, qui n’avait eu de cesse d’étouffer le moindre de ses espoirs. Et qui, aujourd’hui, lui rappelait qu’il était vain d’espérer. La morale de Lucy ne lui n’avait servi qu’à lui ouvrir les yeux sur une vérité que la bourgeoise connaissait déjà.

Pourtant, le regret se mêla à la tristesse. Ses sentiments la submergèrent de nouveau lorsque Tommy lui rappela qu’il l’aimait, elle. La dame osa jeter un regard dans sa direction. La ferveur de ses émotions illuminait ses yeux, à la manière d’un brasier, d’un feu brûlant qui semblait le ravager, preuve irréfutable de sa sincérité et de l’amour qu’il lui vouait. Seulement, la fureur qui se reflétait au sein des flammes la glaça plus sûrement que n’importe quelle tempête. Lorsque sa voix explosa enfin, Eliza réprima un sursaut de surprise. Sous le joug de la rage, le Shelby était un homme terrifiant, mais ce qu’il lui avoua finalement…presque dans un murmure, lui insuffla une vague de peur telle qu’elle n’en avait jamais connu. Sa déclaration ne laissait aucune place aux doutes. Ses mains cessèrent leurs mouvements frénétiques alors que ses prunelles supportaient à présent celles terriblement déstabilisantes de Tommy.

Si sûre de lui. Si confiant. Eliza le jaugea, sidérée par ce qu’il venait d’affirmer sans ressentir ne serait-ce qu’une seule once d’hésitation. Les informations affluaient dans son esprit. La réalité, telle qu’elle la connaissait, était en train de se dissoudre juste devant ses yeux. “ Que racontes-tu...”Sa voix n’était plus qu’un murmure. La détermination de la dame faiblissait, de même que l’énergie de Tommy, dont la colère semblait s’être estompée. La souffrance consumait toute sa volonté. Elle avait terriblement envie d’imaginer un avenir sans Kimber, aux côtés de Thomas, mais cette vision lui paraissait profondément et indéniablement naïve. Un rêve qui ne dépasserait jamais les limites de son subconscient.

Le besoin d’atteindre le criminel survint brusquement, expliqué par une envie désespérée de lui faire entendre raison. Eliza oublia la distance qu’elle avait voulu mettre entre eux. Elle franchit les quelques mètres qui les éloignaient avant de capturer délicatement le visage de Tommy entre ses mains. “ J’aimerais y croire.”Toutes les fibres de son corps partageaient ce même souhait. “ Mais il y a tellement de risques, tellement de choses qui pourraient t’arriver…s’il t’arrivait malheur…je…Tommy, je peux apprendre à vivre loin de toi. Je peux supporter la présence de Kimber et me plier à ses demandes… Mais te perdre ? Non, ça…ça…je…ne le supporterai pas.” La peur, trop forte pour être contrôlée, primait sur tout le reste. Elle plongea dans le regard du Blinders, lui transmettant par ce lien invisible tout ce qu’elle éprouvait pour lui, l’amour qui l’emportait et l’angoisse qui l’ensevelissait tant et si bien que cela lui donnait l’impression d’être enterrée vivante. Et pendant ce court instant, l’ombre de Lucy s’évapora. Dans son esprit, seul le bourdonnement de la peur résonnait, occultant les mots de la compagne du Shelby.



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J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Elle reculait. Tommy parlait et elle… Elle reculait. De quoi le rendre dingue. Il essayait de maitriser ses émotions, de refréner la cadence infernale de son coeur qui s’emballait dans sa poitrine, mais il n’y arrivait pas. C’était comme s’il jouait sa vie et, quelque part, c’était un peu le cas. Ce qu’il y avait entre Eliza et lui, c’était devenu important. C’était sans doute même ce qu’il y avait de plus important. Et il savait à quel point c’était périlleux de mettre quelqu’un à cette place si centrale dans sa vie mais il n’avait pas su lutter. Ça avait été plus fort que tout, dès le départ. Et maintenant qu’il était si sûr de ce qu’il ressentait pour elle, elle reculait. Comme au contact d’un aimant affichant le même pôle, elle reculait. Cette distance qu’elle mettait entre eux n’était pas uniquement physique. Se pouvait-il qu’elle ait peur de lui ? Tommy était habitué à inspirer la crainte chez ses semblables mais il avait espéré que ce soit différent cette fois. A travers Eliza, il avait la sensation de ne pas être quelqu’un de si noir que ça puisque la personne si vertueuse qu’elle était avait un jour partagé ses sentiments. S’était-il trompé ? Le Blinders avait l’impression d’entendre la voix de sa tante dans sa tête… Il n’y a que l’amour qui pouvait aveugler quelqu’un comme lui. Est-ce qu’il avait été aveuglé ? Il refusait cette issue. Il avait déjà tout prévu. Kimber allait mourir de ses mains et ils allaient pouvoir vivre leur histoire. C’était du tout vu. Pourquoi montrait-elle tant de doutes alors qu’il était si sûr de lui ? Il pensait qu’elle lui faisait confiance. Le sentiment de s’être fourvoyé qu’il ressentait à ce moment-là était absolument détestable. Tommy avait détourné les yeux, incapable de contempler plus longtemps Eliza tant ça le peinait. C’est là qu’elle avait franchit la distance qu’elle avait elle-même mis entre eux pour le rejoindre. Ses mains sur chacune de ses joues, elle captura le regard désabusé du criminel. Elle aimerait y croire. Il avait cillé. Elle aimerait mais elle n’y croyait pas. Les secondes défilèrent et Tommy comprit qu’elle avait en réalité peur pour lui. C’était bizarre comme sensation, un mélange paradoxal d’émotions. Il resta totalement tétanisé quelques minutes, ses yeux dans ceux d’Eliza à la recherche de quelque chose de sensé à dire alors que tous ses sens ne lui dictaient qu’une seule chose : retrouver les lèvres d’Eliza. Elle lui manquait tellement. Qu’est-ce que ce serait réconfortant de gouter à ses lèvres, il ne pouvait pas l’ignorer à cette distance. « C’est ce que je suis, Eliza. Quelqu’un qu’on peut perdre. Et je ne parle pas de Kimber… Il fait bientôt parti du passé. Des risques, des choses qui pourraient m’arriver… Il y en aura toujours… » Sans s’en rendre compte, il s’était rapidement mordu la lèvre inférieure. « Je n’ai pas peur de mourir. En revanche… J’ai terriblement peur de ne pas être près de toi. » Son front frôlait maintenant celui de la jolie blonde, il s’était naturellement mis à chuchoter.
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Mar 5 Juil - 10:12
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Dieu lui pardonnera-t-il un tel égarement ? Le front frôlant timidement celui de Tommy, leurs bouches séparées par seulement quelques centimètres, Eliza songeait que cet homme était sans nul doute le plus beau de ses péchés. La peur et l’amour lui donnaient envie d’arrêter le temps. Pour garder éternellement le Shelby dans ses bras, loin des balles perdues et des guerres qu’il ne cessait de mener au nom d’une ambition dévorante. Une ambition qui finirait par le tuer…bien que le criminel se moquait éperdument de la mort, ses paroles en étaient la preuve. Du pouce, elle caressa sa pommette étonnamment saillante. Des émotions contradictoires explosaient dans son cœur et le regard d’Eliza tomba sur les lèvres du Blinders, qui l’attiraient tel un phare dans la nuit. “ Je ne supporterai pas de te perdre…”murmura-t-elle à son tour, le cœur bondissant dans sa poitrine, une myriade de frissons dansant sur sa peau. Tout comme lui, elle avait peur de ne pas être à ses côtés. Elle abhorrait l’idée qu’aux premières lueurs du jour, c’est Kimber qu’elle rejoindrait pour laisser derrière elle les souvenirs d’une nuit douce et agréable en compagnie de l'homme qu’elle aimait.

“ Mais je sais que tu ne changeras pas d’avis. Et que rien ni personne ne pourra t’empêcher de courir vers le risque et la mort.”La bourgeoise commençait à connaître le Shelby, bien que ses agissements restaient encore difficiles à comprendre. Elle inspira doucement. Son souffle se mêlait à celui du criminel, lui faisant perdre le fil de ses pensées.

“ Je t’aime, Thomas Shelby. Je me suis efforcé de passer outre mes sentiments mais je…je n’y arrive pas. Je voudrais rester à tes côtés…Seulement…”Il y avait l’ombre de Billy Kimber. Leur mariage, qui se rapprochait rapidement telle une vague prête à l’engloutir entièrement. “ C’est impossible.” La vérité était tranchante. Violente. Brutale. Mais la voix d’Eliza était d’une douceur infinie, brisée par le chagrin. Juste une nuit. C’était tout ce qu’elle avait à offrir…un maigre cadeau, mais qui était à ses yeux d’une valeur inestimable. Dictée par son instinct, la dame parcourut la mince distance qui la séparait de Tommy. Elle avait besoin de se rappeler du goût de ses lèvres, de la sensation brûlante de sa peau contre la sienne et de ses mains explorant chaque parcelle de son corps. Elle déposa tendrement sa bouche sur la sienne. Juste un baiser. Une dernière fois. Juste une dernière fois avant que les griffes du destin ne vienne la tirer loin des bras protecteurs de Tommy.



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