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LE TEMPS D'UN RP

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.”

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 28 Mai - 17:25
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

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crédit : Bazzart


La musique de « Can’t Keep Me Down » de Nick Jordan résonnait dans ses écouteurs alors qu’il arpentait la plage de San Diego. La respiration régulière, le regard fixant l’horizon, Tobias était imperturbable. Enfermé dans cette bulle hermétique qu’il se construisait après chaque mission, il ne prêtait aucune attention au monde qui l’entourait, ni même aux femmes en monokini qui bronzées sur le bord de mer pour éviter les marques de maillot de bain sur leur silhouette affriolante. Il ne pensait qu’au déroulement de sa mission, le répétant encore et encore, comme pour s’assurer que rien ne le lui avait échappé…

FLASH-BACK

Le contrat était simple : Assassiner la maîtresse d’un magnat de l’immobilier. Cette dernière devenait trop gourmande, en voulait toujours plus, plus de bijoux, plus d’argents, plus d’attention de la part de son amant, plus de visibilité aussi. Elle ne voulait plus être la maitresse, mais prendre la première place. Le client n’avait pas apprécié l’appétit de cette dernière qui n’hésitait pas à user de chantages et malversations pour obtenir ce qu’elle voulait. Il avait donc contacté celui qui facilitait la vie de personne telle que lui. La moitié de la somme au contrat, l’autre moitié après que le travail soit terminé. Tobias avait alors pris tout son temps. Il l’avait suivi des jours entiers pour connaître sa routine, chacune de ses habitudes, puis il s’était décidé. Cette dernière aimait la chasse. Elle aimait flâner dans les forêts pour y abattre froidement du gibier. Sauf que cette fois-ci, elle avait été la proie et lui, le prédateur. Demain, se lira dans les journaux : Kendall McPherson, 27 ans, est décédé suite à un accident de chasse. Une balle perdue. Repose en paix Kendall.
A la suite, il avait pris sa voiture, avait roulé plus d’une centaine de kilomètres pour se débarrasser de son arme, avait donné sa voiture au premier passant sans jamais lui montrer son visage, et avait changé d’apparence en retirant son imposante barbe et ses cheveux bien trop long, puis avait prit le premier vol pour San Diego pour rentrer chez lui.


FIN FLASH-BACK

Tout en grimpant les marches de son immeuble, dégoulinant de sueur, il salua son jeune voisin qui les dévalait en toute hâte « Encore en retard ? » « Oui, je vais me faire virer ! » avait-il alors crié tout en passant la porte du bâtiment sous le sourire amusé de Tobias qui jouait avec ses clefs jusqu’à son appartement au deuxième étage. Il eut à peine le temps de retirer ses baskets et son t-shirt après avoir balancé ses clefs dans le vide-poche de l’entrée, que son portable professionnel sonna. Toujours un seul mot « J’écoute » et laissa son interlocuteur lui parler d’une femme, sa femme de ménage plus précisément, qui avait vu des documents compromettants sur son bureau. Tobias demanda à ce dernier de lui déposer la photo de son employée ainsi que toutes les informations la concernant, dans une boite aux lettres à la gare du centre-ville, ainsi que la moitié de la somme exigible dès maintenant. L’appel fut bref. Pas de détails inutiles et encombrants. Tobias déposa le petit appareil avant de se glisser sous la douche…

Un dernier regard pour la photographie, puis un regard pour le petit café face à lui. Chaque trait de son visage était en mémoire, chaque détail de son dossier aussi. Un regard pour la rue à côté, elle arrivait. Il esquissa un maigre sourire avant de franchir les portes de Coffee & Co pour être juste devant elle dans la queue. Il ne se retourna pas. Ne lui prêta aucune attention particulière. Un client lambda qui venait prendre un café avant de commencer sa journée de travail. Un sourire pour la serveuse et commanda : Un café noir et trois sucres. Il paya ledit café et ce fut en se retournant qu’il entra en scène, devenant dorénavant un protagoniste dans son existence. Il renversa son café sur elle avant de se confondre en excuse « Mon dieu, je suis sincèrement désolé. Vraiment… Mon dieu… Vous n’êtes pas brûlée ? Écoutez, je vais vous payer le café pour me faire pardonner » et se retourna en direction de la barista pour commander un café, mais se retourna vers la jeune femme « Vous buvez quoi ? » et commanda pour cette dernière « Je suis sincèrement désolé. Je vais vous donner mon numéro pour vous payer le pressing, c’est le moins que je puisse faire pour vous » et chercha un stylo dans la poche intérieur de sa veste de costume et prit une serviette du café, inscrit son nom et son numéro « Tenez… » et récupéra la commande de cette dernière, ainsi que la sienne, paya le tout, puis s’éloigna de la queue tout en lui adressant un sourire « Au fait, je suis Tobias et vous êtes ? » tout en lui tendant la main. Le premier contact était établi.


Charly
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Charly
Sam 29 Mai - 15:31
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Daniela Williams
J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 22d9b9ebc95581103b210a1a2f70204f
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Un café… Un café… Il lui fallait un café. Simplement pour bien commencer cette journée. Enfin si c’était possible. Bon d’accord pour essayer de gommer la journée de merde de la veille. Parce qu’elle n’avait pas encore digéré convenablement le fait d’avoir été remplacée au boulot. Ça faisait plus d’un an qu’elle faisait le ménage chez ces bourges là ! Et du jour au lendemain, sans la moindre explication, l’agence pour qui elle bossait décidait de changer la femme de ménage. Pourtant elle avait rien piqué, s’était pas tapé le fils et n’avait pas révélé de petits secrets à la presse ! Alors pourquoi ?! Quelques mètres avant la porte d’entrer du café, elle mis son poing devant sa bouche pour retenir une remontée gastrique. Le trop plein d’alcool qu’elle s’était envoyée pour oublié, ça non plus elle ne l’avait pas encore digérée.

Elle s’était remplacée sans raison, lui faisant perdre son plus gros contrat d’heure de taf. Et lorsqu’elle était rentrée, Tyler était avachi dans le canapé, à finir la dernière bière tout en se grattant les parties. Alors forcement au soir elle s’était fait payée des verres à l’oeil après son service au bar. Le cumule de boulot, les gros soucis d’argent, son mec qui lui tapait sur les nerfs un jour sur deux, et maintenant le con de devant qui lui renversait son café dessus ! « -ah c’est chaud ! c’est chaud ! » cria la jeune femme en reculant bougeant ses doigts dans tous les sens comme si ça pouvait l’aider, avant de retirer son gilet précipitamment. « -vous êtes sincèrement désolé ? » répliqua t elle en prenant une grosse poignée de serviette pour éponger son décolleté. « -non bien sur que vous m’avez pas brûlé ! Vous m’avez seulement fait fondre les seins ! » ajouta t elle avec mauvais foi en le fusillant du regard. « -oh parce que vous pensez que ça va suffire ? » tout en épongeant encore et encore le milieu de ses seins sans regarder l’étranger. Elle finit par abaisser les épaules et fermer les yeux. Hé merde, elle devait aller bosser ! Pas question d’y aller comme ça !

« -quoi ? Non rien, j’m’en fou, laissez tomber. » claqua t elle avant de hausser les sourcils en fermant les yeux pour bien illustrer le truc. Oh hé puis après tout, c’était lui qui allait payer ! « -un double latté caramel. » marmonna la jolie brune en poussant sur le comptoir d’un geste négligeant de la main la montagne de serviettes qu’elle avait utilisé. Rien à foutre la serveuse. « -ah ba vous pouvez l’être ! j’adorais ce gilet ! » râla t elle pour en rajouter une couche. Elle fronça un sourcil en reculant sa tête dans son cou. « -d’accord... » souffla t elle alors avec lenteur trouvant ça hyper louche. « -heu… attendez si c’est un plan drague pourri je vous arrête tout de suite c’est hors de question. Vous êtes bien trop vieux pour moi. » en haussant les sourcils, choses qu’elle faisait très souvent pour illustrer ses propos. Elle récupéra la serviette du bout des doigts, esquissa un petit sourire crispé avant de s’éloigner et surtout récupérer ce qu’il avait payer pour elle. « -ouais je sais lire, c’est écrit là… et je sers pas les mains» en désignant la serviette et haussant à nouveau les sourcils. Elle s’avança vers la sortie et ajouta : « -ça vous intéresse pas de savoir mon nom. Je dois aller me changer grâce à vous, donc à plus. » un salut des deux doigts en partant de son front et elle traça la route parce qu’avec tout ça elle allait être à la bourre et il était hors de question qu’elle perde encore un contrat.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 29 Mai - 17:03
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 04248110e3554591cd57bb0a8be06207
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Tobias aurait pu établir le contact autrement, comme en lui tenant la porte pour entrer ou en se retrouvant dans le même bar que cette dernière, se décidant à lui offrir une bière afin d’échanger des futilités, comme le beau temps d’aujourd’hui ou ce qui l’avait mené jusqu’au comptoir ce soir. Mais Tobias avait plutôt opté pour le café renversé. Un petit sourire en coin alors qu’il posait son sombre regard sur elle « Oui, sincèrement désolé ». En fait, il ne l’était pas du tout. Ce n’était que les prémices d’un sombre plan qui allait mené à sa disparition brutale de ce monde. Un rapide regard pour sa main qui attrapa les serviettes afin de tapoter sa poitrine humide, et il avait relevé son regard sur son visage « Vous avez de la marge » avait-il alors rétorqué avec aplomb afin de la détendre un peu. Apparemment, son licenciement n’avait pas réjoui sa cible. « Je ne sais pas. A vous de me le dire » alors qu’il lui proposa de lui offrir le café et le pressing, par simple convenance. Elle refusa, mais se résigna au final en murmurant sa commande. Tobias en fit part à la serveuse et s’excusa une fois encore « Ça devrait pouvoir s’en aller » et lui tendit une serviette avec son nom et son numéro. Un petit rire raisonna dans le petit café « Non, non. Je ne me permettrais pas » et paya la serveuse tout en ajoutant « Et je ne suis pas si vieux que ça » avant de lui tendre sa boisson et la serviette.

Tobias en profita pour donner son nom et lui serrait la main. En vain. Il se ravisa en serrant le poing doucement « Bon… Je vois. Vous m’en voulez encore pour votre gilet, je comprends » tout en esquissant un petit sourire en coin et la suivit pour sortir en même temps qu’elle, prenant soin de lui tenir la porte alors qu’il porta son propre café à ses lèvres. Tobias ne répondit pas à ce qu’elle rétorqua, souriant simplement tout en l’observant s’éloigner de lui. Son sourire disparut aussitôt et son regard devint rapidement froid, glacial, murmurant un « Je le connais déjà » et tourna les talons pour se rendre au lycée public dans lequel il enseignait. Une matinée à faire cours à des lycéens des quartiers défavorisés dont seulement 1% obtiendrait son diplôme de fin d’études et parviendrait à faire des études supérieures. Une partie finira par se faire tuer dans une ruelle avant leur majorité, une autre rejoindra un gang et les plus chanceux exerceront un métier sans intérêt. Ils étaient difficiles à gérer, mais ils étaient attachants, mais surtout, ils lui offraient une couverture parfaite pour ses agissements. Qui irait soupçonné un professeur de littérature d’un lycée difficile ? Personne.

Il passa son après-midi à faire des recherches sur sa cible, trouvant le nom de son petit-ami, où elle travaillait notamment, et ce n’étaient que des boulots sans grand intérêt. Il nota l’adresse du bar où elle était barman et entraina un ami de travail le soir-même. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire en la voyant au bar. Parfait. « Tu veux qu’on se trouve une table ? » « Non, au comptoir, c’est mieux » tout en posant sa main dans le dos de son ami pour le conduire jusqu’à destination. Il la fixa, comme si elle lui disait quelque chose, sans réussir à savoir d’où, et finit par lui poser la question « On ne se connaitrait pas tous les deux ? J’ai l’impression de vous avoir déjà vu. Vous n’êtes pas la sœur d’un de mes élèves ? Benjamin ? Non… ». Il venait de lui donner comme information, qu’il était professeur. Ainsi, peu de chance qu’elle se méfie d’un enseignant qui était en contact avec des gamins à longueur de journées. Un sourire et ajouta « Un scotch pour moi et tu veux quoi ? » « Une bière, merci » avait ajouté Charles, qui lorgnait déjà sur une nouvelle conquête qui était tout l’opposé de sa femme. Mais en dehors de ses mœurs légères qui risquerait bien de lui coûter son mariage un jour ou l’autre, il restait un bon ami et surtout, il lui permettait de ne pas se rendre seul lorsque ses contrats l'entrainaient dans des soirées ou des bars de ce genre. Il buvait beaucoup, oublié souvent tout et surtout, l’abandonnait très vite pour tremper son biscuit dans un verre de lait différent à chaque sortie, lui laissant ainsi le champ libre de s’occuper de sa cible. Comme ce soir. Après un regard pour la future conquête de ce dernier, puis reporta son attention sur la barman « Vous m’accompagner pour un verre ? Je vous l’offre ».





Charly
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Sam 29 Mai - 22:15
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
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Un simple regard lorsqu’il se permis un commentaire sur sa poitrine. C’était censé la faire rire ?! Il venait de ruiner sa tenue, de la mettre en retard en également d’encore plus mauvaise humeur que lorsqu’elle s’était levé. Mais il tentait de faire de l’humour ! Ah ! A sa seconde réponse, Dany leva à nouveau les yeux. Bien sur que si ça allait suffire ! Elle n’allait pas lui demandé dix mille dollar et un muffin pour son gilet. La belle brune récupéra la serviette même si elle n’appellerait pas pour qu’il paye le pressing. Comme si elle avait une tête à aller au pressing ?! C’était elle le pressing ! « -oui oui oui, moi aussi je dis toujours ça ! » répondit elle au sujet de l’âge.

Pas de serrage de main copain copain. Et elle ne risquait pas de lui donner son nom. « -pas seulement pour le gilet. » ajouta la jeune femme en plissant les yeux. Puis sans demander son reste, elle lui faussa compagnie afin de rentrer rapidement chez elle et de pouvoir filer au boulot. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre l’autre contrat de nettoyage qu’elle avait. Un léger frisson en repensant à ce type qui avait un truc dans le regard qui filait la trouille.

Forcement elle n’avait pas appelé, s’était démerdée comme une grande pour retirer les tâches de café de son gilet, et avait rapidement oubliée cette histoire. Quelques jours plus tard, milieu de soirée, elle tenait le comptoir comme souvent. Se balader entre les tables et les gens qui se massaient ici, c’était pas son truc. Sans compter qu’il y avait toujours un con qui voulait toucher ses seins histoire de savoir si c’était des vrais ! Alors derrière le bar, c’était parfait. Un peu comme une barrière de sécurité entre elle et le reste du monde. Un regard pour ce qui venait d’entrer et elle écarquilla les yeux en se retournant. Merde ! Le mec flippant du café ! Qu’est ce qu’il foutait là ?!

Dany s’appliqua à faire comme si elle ne l’avait pas vu au départ, et finit par le regarder avant de plisser les yeux pour lui faire comprendre qu’elle avait bien vu qu’il l’observait. C’était quoi son problème. « -peut être j’sais pas, mon père a peut être fait d’autres mioches après moi. » répliqua la serveuse avec son franc parlé légendaire ici. Séduisant pour certain, dérangeant pour d’autre. Genre il était prof ?! La blague. « -ok ça marche ! » lança t elle en écoutant les commandes avant de s’éloigner de quelques pas pour prendre des verres. Elle apporta les boissons et annonça le prix, attendant l’argent en tapotant sur le comptoir. Un léger rire forcé en entendant la demande de… comment c’était déjà son nom ? « -il risque pas d’être jaloux votre copain ? » demanda t elle avec un mouvement du menton en direction de l’autre homme. « -quoi vous vous souvenez pas de ça... » en montrant sa poitrine d’un geste circulaire de la main avant d’ajouter : « -et vous vous pointez avec un homme. Donc maintenant je sais, vous avez des soucis de vu à cause de votre âge en plus d’être pas du tout intéressé par les femmes ! » elle avait vu sa main dans le dos de l’autre type. Et surtout c’était sa façon d’être de se foutre de la gueule des autres. « -et je bois pas pendant mon service. » conclue Dany en s’éloignant pour servir un autre client.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 30 Mai - 13:06
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 04248110e3554591cd57bb0a8be06207
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Un petit sourire en la voyant plisser des yeux alors qu’il ne décrochait pas sa personne du regard. Où l’avait-il rencontré ?! Rien de tel pour enclencher la conversation avec sa cible. Il glissa, par la même occasion, qu’il était enseignant. Un enseignant sans grande mémoire des visages. Tobias laissa son sourire s’agrandir sur l’humour presque sarcastique de la dénommée Daniela « Je vois… Donc vous n’êtes pas liée à ma classe » et continua de faire mine de réfléchir tout en commandant un premier verre alors que Charles s’éloignait déjà pour jouer les célibataires transit en manque d’affection. Son alliance venait de finir dans la poche intérieure de sa veste de costume, comme à chaque fois. Tobias reporta son attention sur la barman, et se mit à sourire de nouveau « Je pense qu’il a d’autres choses à penser » et ça se voyait très bien. Ce dernier l’avait abandonné, lui et sa propre bière, pour tenter de flairer laquelle l’accepterait dans son lit pour la nuit.

Tobias baissa son regard sur l’imposante poitrine de la barman et se mit à réagir comme s’il se souvenait brusquement du jour de leur rencontre « Le café ! » et se mit à rire de nouveau avant de froncer les sourcils, et percuta « Non, non, nous ne sommes pas ensemble. Je ne suis pas gay et je ne suis pas vieux non plus » tout en prenant une gorgée de scotch « Et ce n’est pas parce que je ne vous ai pas sauté dessus que je n’aime pas les femmes » alors qu’il faisait danser les glaçons dans le fond du liquide brun et rétorqua « Dommage » souffla-t-il en faisant disparaitre son sourire aussitôt qu’elle eut le dos tourné, la fixant en imaginant comme il allait pouvoir s’y prendre pour la faire disparaitre de ce monde. Son coude posée sur le comptoir, son verre près de ses lèvres, il fut perturbé dans ses pensées par le retour de Charles qui reprit place sur le tabouret, déçu de sa chasse « Mariée et son amie est lesbienne… ». Tobias lui donna une tape dans le dos tout en portant son verre à ses lèvres « Peut-être que tu pourrais coucher avec ta femme ce soir ». Charles haussa les épaules, peu convaincu, alors qu’il commença à avaler sa bière « Tu connais la barman ? » « On s’est déjà croisé » « Canon et bien équipée, si tu vois ce que je veux dire » tout en mimant une forte poitrine avec ses mains. Tobias termina son verre non sans grimacer sous le liquide brun et le reposa sur le comptoir « Il y a une nana qui ne te quitte pas des yeux là-bas, tu devrais y aller » tout en désignant, d’un coup de menton, ladite jeune femme. Ne souhaitant pas que ce dernier intervienne d'une quelconque manière dans son entreprise. Charles ne se fit pas prier et s’éclipsa, le laissant de nouveau seul avec la barman « Je pourrai ravoir un verre s’il vous plaît, et je ne connais toujours pas votre nom alors que vous connaissez le mien. Et j’attends toujours votre appel pour le pressing » tout en tapotant sur son portable posé à ses côtés. « Vous bossez ici depuis longtemps ? » demanda-t-il, curieux alors qu’il la remercia pour le nouveau verre.


Charly
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 22d9b9ebc95581103b210a1a2f70204f
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Ok d’accord, c’était vexant ! Vexant qu’il ne se souvienne pas d’avoir ruiné son gilet et brûlé ses seins ! Ça faisait quoi même pas dix jours ! D’accord tout le monde ne retenait pas les visages facilement mais quand même ! Si c’était pas son visage y avait autre chose à retenir non ?! Ou alors il mentait. Encore une technique de drague foireuse ? C’était dingue ce que les mecs pouvaient inventé, plus rien n’étonnait Dany de ce côté là. « -roh ça va, je vous juge pas ! Vous êtes rentré avec votre main dans le bas de son dos ! » puis elle ouvrit de grands yeux en souriant : « -oh en fait il le sais pas ! » avant de plisser le nez parce qu’elle se foutait de sa gueule. Généralement ça décourageait les gens, surtout les mecs. « -ouais je sais, ils peuvent faire peur... » ajouta Dany en parlant de ses seins en hochant la tête comme si elle comprenait. Et puis elle refusa de but en blanc de boire un verre avec lui.

Elle servit quelques client avant de laver des verres, en évitant soigneusement de regarder dans la direction du soit disant prof. Son pote était revenu, alors maintenant qu’il n’était plus seul, il pouvait faire la conversation à quelqu’un d’autre. « -bien sur. » répondit Dany lorsqu’il commanda un autre verre. « -vous ne vous souveniez pas de moi, alors ça sert à quoi que vous connaissiez mon nom ? Je fais pas de cadeau de la maison même quand je connais les clients. » elle fit glisser le nouveau verre sur le comptoir tout en annonçant le prix. « -si vous vous faites chier rentrer chez vous. Je suis pas payer pour faire la conversation. » pourquoi est ce qu’il voulait savoir ça ?! C’était quoi son délire à lui ?! Elle avait du mal à cerner le personnage alors que d’ordinaire elle était plutôt douée pour ça. « -c’est moche quand même de le pousser vers une autre femme… » une petite grimace et elle ajouta : « -j’ai vu l’alliance... » pourquoi les gens se mettaient en ménage, mettaient un fric monstre dans un mariage si c’était pour faire n’importe quoi ensuite ? Dans le genre gâchis d’argent. « -et si vous êtes vraiment intéressé par les femmes, y’en une qui vous regarde depuis tout à l’heure et qui j’en suis certaine voudrait bien jouer à l’élève qui a besoin de soutien. » elle essuya un verre tout en regardant la salle avant d’ajouter : « -parler avec la barmaid ça aide jamais dans ce genre de cas. » une nouvelle petite grimace avant de s’éloigner pour ranger le verre.


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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

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Si Tobias lui avait avoué, de brut en blanc, qu’il savait pertinemment où il l’avait rencontré pour la première fois, elle aurait sûrement pensé qu’il la suivait. Alors feindre l’amnésie était la meilleure option qui s’offrait à lui. Évidemment, il avait une bonne mémoire, même plus que bonne. C’était nécessaire dans son métier, quel qu’il soit. Mais ça, la jeune femme l’ignorait et semblait presque offusquée qu’il ne se souvienne pas de sa personne. Mais au moins, il était parvenu à engager la conversation, et c’était tout ce qui lui fallait au tueur à gage « On m’a remarqué dès mon entrée donc… Et ce n’était pas dans le bas de son dos, mais au milieu » et se mit à rire, s’avançant légèrement en mettant son index sur les lèvres « Chut, ne lui dites pas un mot » et se recula avant de parler de sa poitrine comme si c’étaient deux personnes distinctes. Il s’autorisa un regard et y alla de son commentaire « Pas tant que ça » et prit une gorgée du liquide brun qu’elle lui avait servi. La soirée commençait à peine et il se retrouvait à boire seul. Charles était parti à la chasse, et la barman ne voulait pas boire en service… Enfin quelques minutes parce que Charles revint, déçu que sa quête ne se soit pas bien terminée. Tobias en profita pour commander un autre verre après l’avoir renvoyé auprès d’une future probable conquête d’un soir.

Tobias maintenait son sourire alors qu’il échangeait avec elle « Les enseignants ne sont pas assez mal payé pour qu’ils n’aient d’autres choix que de draguer la barman pour obtenir un verre à l’œil. Je paie mes consommations et je me souviens de vous. La poitrine m’a mis la puce à l’oreille. J’ai taché votre joli gilet. J’espère qu’il s’en est sorti indemne » et prit une gorgée de son verre qui le fit grimacer. Il n’était pas vraiment habitué à boire, mais l’occasion s’y prêtait « Pourquoi vous ne voulez pas me donner votre prénom ? C’est juste un prénom » alors qu’il fit tourner le liquide ambre dans le fond de son verre sans la quitter du regard « Je peux vous payer si ce n’est que ça ». Il avait les moyens après tout. Officiellement, pas vraiment, mais officieusement, il ne manquait de rien. Il détenait plusieurs résidences à des noms d’emprunt, et cela, dans chaque ville ou pays où il se sentait bien. Des pieds à terre, mais aussi des solutions de replis si jamais on venait à découvrir sa double-vie. Alors s’il fallait faire un écart de 100$ de budget pour pouvoir lui faire la conversation, ça ne serait pas grand-chose. Il inscrirait ça comme frais de recherches sur sa déclaration fiscale.
Quand elle évoqua Charles, il tourna automatiquement la tête vers ce dernier qui semblait être bien parti pour ne pas rentrer chez lui ce soir. Sans le quitter du regard, il porta son verre à ses lèvres et reporta son attention sur Daniela quand elle évoqua l’alliance « Observatrice » et ajouta « Ce n’est pas mon mariage. Ce n’est pas ma conscience. J’ai tenté de le pousser, plus d’une fois, sur le droit chemin. Il n’a jamais écouté donc maintenant, je l’accompagne dans ses vices pendant que moi, je bois quelques verres » et leva son verre comme si c’était un toast.

Assis face au comptoir, il tourna la tête vers la salle et croisa le regard de l’intéressée dont lui parlait Daniela. En effet, elle semblait intéressée. Il tourna tout de même la tête vers la barman « Un petit cours particulier en sexologie. Je suis plutôt spécialiste en littérature, mais pourquoi pas » et se leva de son tabouret, avala cul sec le fond de son verre, paya la consommation avec un supplément pour le pourboire « Vous avez raison. Bonne soirée l’inconnue de l’Orient-Express » et s’approcha de la table de la femme qui semblait passer la nuit avec elle « Enchanté, je suis Tobias et vous êtes ? » « Bonsoir… euh… Je suis Kelly. Enchantée » en lui souriant timidement « Je vous propose qu’on passe la nuit ensemble et vous disparaissez au petit matin ? » « Je… Vous abordez toujours les femmes ainsi ? » « Oui. Alors ? » et cette dernière hésita un instant avant de finalement accepter, le suivant jusqu’à chez lui où elle finira par s’endormir qu’aux premières lueurs du jour, avant de disparaitre, à sa demande, à son réveil…

Le lendemain matin, Tobias avait patiemment attendu devant le café, pour arriver juste derrière elle dans la file d’attente. Il approcha son visage et lui souffla « Bonjour » et ajout « Je vais finir par croire que vous me suivez ! Dois-je appeler la police ? ».


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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
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« -je regarde toujours ce qui rentre. » en parlant des clients. Histoire de savoir si des ennuis allaient pointer le bout de leurs nez. « -oh oui pardon, j’avais pas bien vu. » ajouta Dany avec un petit sourire en coin, se foutant toujours de la gueule de Tobias. Puis elle mima une clé pour fermer ses lèvres et fit mine de la jeter, avant de rire légèrement. Elle ne releva pas le commentaire sur sa poitrine, et se contenta de faire son job. Elle n’avait toujours pas l’intention de lui donner son nom. Elle lui servit le second verre et répliqua : « -je savais bien que c’était de l’intox. » avec un petit air sur d’elle, comme si c’était évident qu’il ne l’avait pas déjà oublié. D’un certain côté, elle aurait peut être préférée. « -oh il va très bien, merci pour lui. » ajouta Dany en personnifiant son gilet. « -je peux vous servir une menthe à l’eau si vous aimez pas ça. » un signe du menton pour le verre. Il faisait la grimace à chaque gorgée comme si il ne savait pas que c’était clairement dégueulasse comme truc. « -pourquoi est ce que vous tenez tant à le connaître, vu que c’est seulement un prénom ?! » renchérit elle avec ironie. « -roh mais vous vous entendez ? Je suis barmaid pas prostituée ! Je suis pas encore tombée aussi bas navrée. » elle était en galère tout le temps mais jamais elle n’en était arrivée à vendre son corps pour de l’argent. Ça aussi c’était trop dégueu !

« -je trouve ça con. » avoua t elle avant de justifier ses propos. « -de sortir boire un verre avec un type qui vous laisse en plan à peine arrivé. Autant venir tout seul. » généralement si on venait avec quelqu’un c’était pour discuter, passer la soirée ensemble. Pas pour regarder son pote emballer la première venu et rester seul comme un con au bar. Dany finit par révélé qu’une nana serait bien partante pour rentrer avec lui. Histoire qu’il la lâche elle, et qu’elle puisse finir son boulot tranquille. Un signe de la tête suffit pour lui dire au revoir. Elle fit mine de ne pas le voir partir avec la nana.

Le lendemain matin, Dany sursauta en entendant le bonjour à son oreille. « -trop prêt ! Trop prêt ! » lâcha la jeune femme en reculant d’un pas. « -putain mais ça va pas bien ou quoi ?! Vous voulez me tuer ou quoi ? » ajouta t elle en grimaçant, une main sur le coeur, l’autre dans son sac à main, déjà posé sur une bombe au poivre qu’elle avait toujours là au cas où elle se ferait suivre le soir en rentrant du boulot. « -alors techniquement c’est vous qui êtes derrière, donc c’est vous qui me suivez. Et… non ça serait inutile de leur téléphoner. » la fin de la phrase avait été ajouter après avoir réfléchis trois secondes. Elle avait un petit pochon d’herbes sur elle, et ne souhaitait pas vraiment subir une fouille ou un truc du genre. Manquerait plus que ça. « -vous habitez dans le coin ? Je vous ai jamais vu ici avant et voilà qu’en à peine deux semaines on se croise trois fois. Dans le genre flippant vous vous posez là ! »


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J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

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Qui l’aurait cru ?! Il était parvenu à la faire rire juste avant de commander son second verre. Elle ne devait pas le percevoir comme un homme dangereux ou dont il fallait se méfier. Il avait besoin de pouvoir la côtoyer sans alerter son instinct. Il devait pouvoir connaître chaque habitude, chaque routine qu’elle pouvait bien avoir, afin de trouver le moment parfait pour agir. Pour la faire disparaitre sans éveiller le moindre de ses soupçons. Un simple accident. Comme il en arrivait tous les jours. Alors Tobias, peu souriant de nature, mit du sien et faisait en sorte de ne pas se départir de son petit sourire discret qui lui allait si bien « Je ne vous ai pas remis tout de suite. Il m’a fallu une ou deux minutes » et prit une gorgée avant de demander des nouvelles de son gilet. Un hochement de tête alors que son regard fixé le verre qu’il reposait sur le bois du comptoir « Je suis ravi de l’apprendre », relevant lentement ses yeux sombres sur la barman. Un petit rire de son côté « Je n’ai pas l’habitude de boire, mais j’aime bien la petite brûlure que ça fait » et comme pour confirmer, reprit une gorgée de son liquide ambré. « J’aime bien connaître les futilités des gens peut-être » et fronça les sourcils à ce qu’elle ajouta, avant de comprendre la tournure de sa phrase « Considérez cela comme un pourboire si vous voulez. Je ne vous ai pas demander de coucher avec moi, juste de parler » et il ne comptait pas coucher avec elle. Elle était sa cible, et le seul plaisir qu’il aurait avec elle, ça sera au moment de la tuer pour récupérer la somme d’argent qu’on le lui avait promis. « Peut-être que j’aime sa compagnie parcimonie » et de toute manière, ce soir, Tobias n’allait pas rentrer seul, donc ce n’était peut-être pas plus mal que Charles le laisse tomber…

Le lendemain matin, Tobias avait prit le temps de patienter devant le café pour arriver derrière, se reculant d’un pas en levant les mains « Désolé » et il se mit à rire intérieurement, se retenant de lui dire qu’elle ne savait pas si bien dire « Ce n’est pas prévu » laissant sous-entendre, que ce n’était pas pour aujourd’hui. Toutefois, il décida d’inverser les rôles en la soupçonnant, ouvertement, de le suivre « Ce n’était pas fait exprès ». Quoique … Il apprécia le fait qu’elle n’avait pas encore envie d’appeler la police et esquissa un sourire devant sa perspicacité « La première fois, je venais pour visiter un appartement et j’ai déménagé il y a une semaine environ dans le quartier. En fait, j’ai déménagé dans le bâtiment se trouvant dans cette rue » tout en désignant ladite rue que l’on pouvait voire de la vitrine du café. Tobias avait bel et bien déménagé la semaine dernière, dans un petit appartement au troisième étage, afin de pouvoir d’éviter d’éveiller ce genre de soupçon chez sa victime. Il n’était pas un débutant dans le meurtre professionnel. Cela faisait bien trop d’années qu’il exerçait pour se faire avoir avec ce genre de détail. « Rassurée ?! Je ne suis pas un tueur en série ». Non, il était plutôt tueur à gage. Il la laissa commander, se penchant pour tenter de voir le nom sur le gobelet, en vain « J’essayais de savoir comment vous vous appeliez » et commanda à son tour « J’aurais bien continué à faire la conversation avec vous, mais je dois enseigner la pensée de Oscar Wilde à des jeunes qui préfèrent écouter Khalid ou Eminem ». Une gorgée de gobelet et lui tint la porte pour la laisser passer « Si jamais vous voulez assistez à l’un de mes cours, j’enseigne au lycée Twain High School ». Un quartier ravagé par la drogue et les gangs, mais avec des jeunes qui souhaitaient aussi s’en sortir « Et je vais être en retard. A demain » tout en levant son café comme pour signifier que ça allait devenir leur point de rendez-vous journalier, et tourna les talons, faisant disparaitre son sourire cordial.

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Lun 31 Mai - 20:43
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

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Elle avait toujours détesté ça. Les gens qui se pointaient sans prévenir, qui prenait plaisir à faire sursauter ou encore les surprises tout simplement. De plus Dany avait horreur qu’on rentre dans son espace vital sans lui avoir demander la permission. Se tenir trop proche de quelqu’un c’était un truc qui se faisait pas ! Parce que ça relevait de l’ordre de l’intime ! Sans compter les gens qui puait de la gueule et qui le savaient pas ! Elle ne supportait pas ça ! Alors forcement lorsque Le soit disant prof de littérature trop étrange lui fit le coup, elle se mis à crier. Forcement ! « -mouais... » souffla t elle simplement, c’était facile de dire ça ! Elle en avait connu des tarés, alors un de plus un de moins !

Dany plissa les yeux et rentra son menton dans son cou tout en l’écoutant. Il venait de déménager dans la rue ? « -attendez vous êtes prof de littérature et vous emménagez ici ? C’est quoi qui vous plais ? Les clodos ? Les toxicos ? Vous aimez vivre avec le risque ? » ouais non elle ne comprenait pas vraiment l’envie de venir vivre ici si on avait les moyens de faire autrement. « -j’avais pas envisagé les choses jusque là… » admis Dany lorsqu’il parla de tueur en série. « -et cela dit en passant, ce que vous venez de me dire ne prouve rien. » oui, il pouvait très bien avoir magouillé un truc étrange, sombre et morbide. « -rah mais vous faites quoi ? » râla la jeune femme alors qu’elle sentait son souffle dans son cou. Elle récupéra son gobelet et lui adressa un sourire en coin. Il était écrit Ronda. Elle ne donnait jamais son vrai nom. Question de sécurité financière.

« -oh non zut vous devez partir ! »
ironisa la joie brune avant de grimacer : « -je peux les comprendre… » la musique c’était sa vie. Puis elle se mis à rire lorsqu’il lui proposa de venir faire une petite visite : « -vous vous imaginez qu’avec un taf de barmaid, je me lève tôt juste pour le plaisir ? L’école j’en suis sortie y’a bien longtemps et je compte pas y remettre les pieds. Et puis vous adorez vous entendre parler, pas besoin de public… » à nouveau de l’ironie mêlée d’humour. « -ouais c’est ça ! » lança t elle avant de lever les yeux. A demain, non mais n’importe quoi.

Enfin ce qui c’était du grand n’importe quoi c’était le nouveau contrat que l’agence de nettoyage venait de lui trouver. « -quoi ? Non mais c’est une blague ?! Je me fais viré de chez bourge bourge et compagnie pour rien du tout et vous me refourgué ça ! » Lycée Twain High School ! Pourquoi ce nom lui disait quelque chose ? « -arrêtez je vais me retrouver à décoller les chewing-gum sous les tables ! » elle avait râlé mais elle avait finit par dire oui. Parce qu’elle en avait besoin de ce boulot. Alors en fin de journée, elle avait mis les pieds dans la première classe venue, soupirant d’avance. Encore plus en colère qu’avant pour qu’on l’ait viré sans lui expliqué pourquoi de chez les Bordman. Il fallait qu’elle arrive à savoir pourquoi. Comme toujours lorsqu’elle faisait le ménage, histoire que ça soit moins déprimant, elle mis de la musique dans ses oreilles et peu à peu elle se mis à chanter avec, de toute façon à cette heure ci il n’y avait plus personne ici.


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