Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» We can get High • Larkodim
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 13:31 par LarkoDim

» open your eyes (Clionestra)
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 13:01 par Clionestra

» TOPS-SITES ¬ votez pour ltdr
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 10:10 par DarkStar

» Apocalypse technologique: Recherche 3 joueurs 1b×2f (je fais un bide ? XD) Ok Mai 2023
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 10:08 par Ismerie

» La petite présentation
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 8:50 par LarkoDim

» Aldaroc
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 8:49 par LarkoDim

» L'ennemi - En recherche [1/3]
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 1:10 par Pyramid Rouge

» Wake up, it's just the beginning (Clionestra)
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 1:00 par Clionestra

» in the shadows (clionestra)
Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 EmptyAujourd'hui à 0:29 par Clionestra

Le Deal du moment : -21%
PC Portable HP Victus Gaming 16,1″FHD + Souris ...
Voir le deal
949.99 €

LE TEMPS D'UN RP

Precious jewel [PV Lullaby]

Lullaby
Messages : 2242
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody

Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
LULLABY
Lullaby
Dim 28 Nov - 14:03
20121001192678.jpg
Sophie Smet-Johnson
J'ai 21 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis sans profession  et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance , je suis célibataire  et je le vis plutôt mal.

Sophie est douce et gentille, elle a tendance à materner les autres et à veiller sur eux, même quand ça ne leur plaît pas. Un peu naïve par moments, elle est pleine de volonté et de courage et quand elle a prit la décision d’accomplir quelque chose, elle y mettra toute son énergie. Elle a une tendance à se sacrifier pour les autres que tous ses proches lui reprochent. Optimiste, elle s’efforce de toujours penser à ce qui pourrait arriver de meilleur, mais oublie parfois de se préparer aux dangers qu’elle pourrait courir. • Sophie a quitté l’école à sept ans, à la mort de sa mère, pour élever sa jeune sœur Emilie. Elle tricotait et cousait des objets que ses sœurs vendaient au marché hebdomadaire pour avoir de quoi vivre. Elle étudia à la maison avec les livres de ses sœurs. • Sophie n’a jamais travaillé mais a continué de s’occuper de la maison. Après le mariage de sa sœur, elle se chargea de s’occuper de son neveu et de sa nièce en plus de sa petite sœur. • Sophie révélera son potentiel et sa force d’affrontement après l’accusation mensongère dirigée contre sa sœur, en n’hésitant pas à étudier le droit seule à la bibliothèque des pauvres, ou en se battant pour devenir une jeune fille du monde digne de ce nom. • Le nom Smet vient de sa mère, le nom Johnson de son père. Elle ne porte ce second que contrainte et forcée. • Elle vit avec l'idée qu'elle a quelque chose à prouver. • Elle a le vertige. • Son père et sa grand-mère veulent la marier à tout prix, elle est devenue l'héritière de sa famille car ses deux sœurs aînés ne leur ont pas apporté satisfaction. • Le garde du corps de son père, qui est aussi le cousin de la garde du corps de Sophie, a essayé d'abuser d'elle il y a quelques temps et la jeune femme ignore totalement qu'Eisherzen est au courant. • Elle se pense hétérosexuelle, l'amour entre deux personnes du même sexe est inimaginable pour elle. De toute façon elle est destinée à faire un mariage arrangé.
(C) Kathleen


avatar : Sophie Turner

La jeune femme se sent mal, se sent faible et pourtant, elle veut absolument se lever. Parce qu’elle le doit. Il faut absolument qu’elle puisse assurer ses devoirs. Elle ne peut pas se permettre d’échouer. Elle ne peut pas se permettre de faillir à sa tâche. C’est très important pour elle de pouvoir aller jusqu’au bout. Mais jusqu’au bout de quoi, au juste ? Y’a-t-il seulement une fin à tout ça, un vrai but à atteindre, dans ce chemin qu’elle a emprunté ? Elle n’en sait pas grand-chose Sophie. Peut-être que  non, dans le fond. Peut-être qu’il y aura toujours quelque chose à faire, quelque chose à prouver. Et peu importe. Elle est prête pour ça. Elle le pense. Elle le croit. Pour cela, toutefois, encore faut-il que son corps se montre coopératif et qu’il lui permette de tenir ses engagements. Elle sait qu’elle ne peut pas rester au lit encore des heures. Elle sait qu’en attendant, le travail s’accumule et la déception de sa famille également, si bien que les mots de sa garde du corps ne parviennent pas vraiment à la raisonner, malgré le sens de ces derniers et leur justesse.

"- Mais je ne peux pas leur causer de problèmes, je ne peux pas me permettre de me reposer encore et encore, ils seront très déçus si je ne me montre pas plus forte !" proteste la rouquine.

Mais le médecin leur aurait parlé et sa famille saurait parfaitement dans quel état elle se trouvait. Ils savaient parfaitement, alors, qu’elle avait besoin de repos, que tout le travail qu’ils lui demandaient d’accomplir, d’enchainer, était trop pour elle et qu’à ce rythme, elle ne ferait pas long feu. Ils le savent, alors, mais ces dires ne suffisent pas à apaiser la jeune femme et si sa garde du corps essaie de s’assurer que Sophie la comprenne, cette dernière secoue la tête de manière négative. C’était la brune, qui ne la comprenait pas.

"- Mais je dois absolument y aller. Père et grand-père comptent sur moi !" affirme encore la rousse en essayant de se dégager et se lever, sans succès bien entendu.

Kathleen
Messages : 214
Date d'inscription : 04/12/2020
Crédits : Moi-même

Univers fétiche : Dur de choisir, yen a plein
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kathleen
Ven 31 Déc - 2:10
20121001192678.jpg
Eizherzen Clark
J'ai 26 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis Garde du corps  et je m'en sors excellamment . Sinon, grâce à mon passé , je suis célibataire  et je le vis plutôt sans émotion.

Eisherzen paraissait sans-cœur, mais ce n’était pas vrai. Personne ne le savait, mais, en réalité, Eisherzen était pourvue d’une sensibilité exacerbée, trop peut-être, pour faire partie de la noble famille des Clark. Son père, Nikolai Clark ne pouvait tolérer une enfant si sensible. Il fallait que sa fille fût un soldat. Or, Eisherzen n’était pas une petite fille soldat. Elle  passa ses journées, dès qu’elle sut marcher, dans une salle de sport à effectuer des parcours de motricité. Chez Eisherzen, tout n’était que noir, sombre, foncé. Tout n’était qu’ombre et silence.
Mais Eisherzen n’avait pas perdu son innocence, sa joie de vivre, sa grande sensibilité aux belles choses de la vie. Quand elle eut sept ans et qu’il lui fut permis de sortir régulièrement seule pour se confronter à la vie réelle, Eisherzen désobéit. Eisherzen s’attacha. Et Eisherzen en paya le prix.
Elle devait cinq ou six ans. Elle s’appelait Céline. Elle était mignonne comme tout, malgré ses loques. Touchée par l’innocence de cette enfant, bouleversée par ses larmes, la sensible petite Eisherzen l’avait gentiment raccompagnée jusque chez elle.
Les jours avaient passé. La petite Céline revenait jouer près de chez sa nouvelle amie tous les jours. Eisherzen raccompagnait l’enfant jusque chez elle, veillant ainsi à ce qu’elle se porte bien. Mais son père eut vent de cette amitié.
Elle avait obéi à son père, elle avait évité Céline. Mais elle l’avait retrouvée. Eisherzen, bouleversée par l’amour que l’enfant lui portait, continua de la voir, en secret. Et puis un jour, Céline ne vint pas au rendez-vous fixé. Eisherzen finit par rentrer.
En entrant dans le bureau de son père, elle l’avait vue. L’enfant, terrifiée, complètement paniquée, serrée contre son père. Brutalement, son père avait jeté la petite au sol. Elle vit son père tirer, tuer celle que son petit cœur innocent chérissait tant. Elle s’était alors jurée de ne plus jamais lui laisser l’occasion de la blesser. Elle ne s’était plus jamais attachée à personne, elle était devenue un soldat,, un bloc de glace.
Mais elle n’avait pas été préparée à tomber sur cette jeune fille. Quelque chose était différent chez elle, qui lui rappelait cruellement Céline. Et cette cruelle ressemblance rendait encore plus intense le désir qu’elle avait de ne pas s’y attacher. Sans toutefois y arriver.


avatar :copyright: Kathleen
Sophie ne voulait absolument rien entendre et le garde du corps ne savait plus quoi faire pour lui faire entendre raison. Elle savait très bien que même les Johnson avait compris le degré de gravité de son état et que, en aucun cas, ils ne désiraient qu'elle se mette en danger pour eux. Ce serait un comportement irresponsable et idiot, qui ne lui vaudrait que des insultes de la part de ceux qu'elle voulait absolument satisfaire. Bien entendu, la tête de mule qu’était Sophie ne pouvait entendre raison aux arguments de la jeune Clark. Celle-ci n'était pourtant pas prête à renoncer.

Eisherzen était prête à tout pour que sa petite maîtresse se repose enfin et accepte de rester au repos le temps qu'il faudrait pour qu'elle récupère. Elle avait même tenté de lui faire valoir que, étant la seule héritière de la famille, elle se devait de préserver sa santé, mais même cet argument n'avait pas fait mouche. Elle se demandait comment elle allait pouvoir convaincre le jeune fille qu'elle devait absolument rester au lit et ne pas tenter de se lever. Elle se sentait terriblement impuissante face au sentiment de responsabilité de sa protégée, face au danger pour sa sécurité.

Eisherzen n'aimait pas se sentir impuissante. Cela lui fit monter la colère au fond d'elle-même. Cette fois elle n’essaya pas de la calmer, mais au contraire, elle la laissa l'envahir. Sa protégée refusait de se laisser protéger, elle n'allait pas laisser faire. Fini le respect qu'elle lui devait, Sophie allait devoir comprendre la complexité de la responsabilité qui lui incombait, simplement parce que s'il lui arrivait malheur et que sa vie soit en danger, Eisherzen ne pourrait tout simplement pas le supporter et survivre en se disant qu'elle n'avait pas réussi à sauver cette personne qu'elle aimait tant.

« Etes-vous totalement inconsciente ? Ou alors pensez-vous que votre famille le soit ? Je n'irai pas jusqu'à dire que votre santé est leur priorité, car je crois que ce qui leur importe, c'est que vous soyez fonctionnelle. Mais depuis que le médecin leur a dit que votre vie était en jeu, ils n'ont plus rien dit contre le fait de vous reposer ! Si même votre grand-mère et votre père, pour qui seul leur intérêt compte, ont pu comprendre que vous étiez dans la nécessité de prendre du repos, vous devez pouvoir le comprendre aussi ! »

Sa voix s’éteignit et elle se rendit compte qu'elle avait mis bien plus d'émotion dans son propos que ce qu'elle aurait voulu au départ. Mais désormais plus rien n’importait à condition que cela marche. La garde du corps était prête à donner jusqu'à son âme pour que ta protégée consente enfin apprendre le repos auquel elle avait droit.

« Je vous en prie, Miss Johnson, soyez raisonnable. »



Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 Giphy.gif?cid=ecf05e47ijnjjpcoy67xmz0tghdgyutjcpp5ihv33lr3zhg3&rid=giphy
Lullaby
Messages : 2242
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody

Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
LULLABY
Lullaby
Mer 5 Jan - 17:00
20121001192678.jpg
Sophie Smet-Johnson
J'ai 21 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis sans profession  et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance , je suis célibataire  et je le vis plutôt mal.

Sophie est douce et gentille, elle a tendance à materner les autres et à veiller sur eux, même quand ça ne leur plaît pas. Un peu naïve par moments, elle est pleine de volonté et de courage et quand elle a prit la décision d’accomplir quelque chose, elle y mettra toute son énergie. Elle a une tendance à se sacrifier pour les autres que tous ses proches lui reprochent. Optimiste, elle s’efforce de toujours penser à ce qui pourrait arriver de meilleur, mais oublie parfois de se préparer aux dangers qu’elle pourrait courir. • Sophie a quitté l’école à sept ans, à la mort de sa mère, pour élever sa jeune sœur Emilie. Elle tricotait et cousait des objets que ses sœurs vendaient au marché hebdomadaire pour avoir de quoi vivre. Elle étudia à la maison avec les livres de ses sœurs. • Sophie n’a jamais travaillé mais a continué de s’occuper de la maison. Après le mariage de sa sœur, elle se chargea de s’occuper de son neveu et de sa nièce en plus de sa petite sœur. • Sophie révélera son potentiel et sa force d’affrontement après l’accusation mensongère dirigée contre sa sœur, en n’hésitant pas à étudier le droit seule à la bibliothèque des pauvres, ou en se battant pour devenir une jeune fille du monde digne de ce nom. • Le nom Smet vient de sa mère, le nom Johnson de son père. Elle ne porte ce second que contrainte et forcée. • Elle vit avec l'idée qu'elle a quelque chose à prouver. • Elle a le vertige. • Son père et sa grand-mère veulent la marier à tout prix, elle est devenue l'héritière de sa famille car ses deux sœurs aînés ne leur ont pas apporté satisfaction. • Le garde du corps de son père, qui est aussi le cousin de la garde du corps de Sophie, a essayé d'abuser d'elle il y a quelques temps et la jeune femme ignore totalement qu'Eisherzen est au courant. • Elle se pense hétérosexuelle, l'amour entre deux personnes du même sexe est inimaginable pour elle. De toute façon elle est destinée à faire un mariage arrangé.
(C) Kathleen


avatar : Sophie Turner

Elle devait remplir ses devoirs, elle n’avait pas le choix. Son père et sa grand-mère attendaient beaucoup d’elle, pour le bien de la famille et elle ne pouvait tout simplement pas les décevoir. Elle se devait donc de remplir la tâche qui lui incombait, ce que peu de monde, voire personne, ne pouvait comprendre, à moins d’être eux-mêmes porteurs de lourdes responsabilités, comme c’était son cas. Elle ne pouvait pas se reposer, elle ne pouvait pas prendre son temps, elle ne pouvait pas non plus se permettre de faire faux-bond à ses engagements. Elle ne le pouvait pas et ça n’était pas dans sa nature. Elle ne pouvait pas se permettre, surtout, de s'attirer les foudres de son père et sa grand-mère. Qui savait de quoi ces derniers seraient capables si elle ne leur donnait pas satisfaction ? Elle ne voulait pas le savoir. Sa famille n’était pas du genre facile, elle l’avait intégré depuis longtemps.

Sophie est une femme de devoir, une femme de parole et surtout une femme qui espère satisfaire son père et sa grand-mère, une femme qui a toujours peur de mal faire, toujours peur de décevoir. Mais, pour ce qui est de ce dernier point, peut-être est-elle dans une impasse, à bien y penser. C’est ce qui lui saute soudainement aux yeux comme son garde du corps perd totalement son calme en essayant de la raisonner, ne manquant pas de hausser le ton et d’emplir son propos d’une émotion que Sophie n’aurait jamais envisagé, jamais imaginé. Pour elle, la brune n’avait toujours fait que son travail. Pouvait-elle autant le prendre à coeur, alors ? Elle devait obéir aux désirs des proches de la jeune femme. Elle allait, par ses mots, à l’encontre de ce que ses patrons attendaient de Sophie. Quelles raisons avait-elle de faire cela ?

”- Ils… Ils sont d’accord pour que je… me repose ?” s’étonne-t-elle, haussant un sourcil, surprise par ces mots.

Elle devait être honnête. Elle ne s’y attendait pas le moins du monde.

Kathleen
Messages : 214
Date d'inscription : 04/12/2020
Crédits : Moi-même

Univers fétiche : Dur de choisir, yen a plein
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kathleen
Sam 29 Jan - 19:45
20121001192678.jpg
Eizherzen Clark
J'ai 26 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis Garde du corps  et je m'en sors excellamment . Sinon, grâce à mon passé , je suis célibataire  et je le vis plutôt sans émotion.

Eisherzen paraissait sans-cœur, mais ce n’était pas vrai. Personne ne le savait, mais, en réalité, Eisherzen était pourvue d’une sensibilité exacerbée, trop peut-être, pour faire partie de la noble famille des Clark. Son père, Nikolai Clark ne pouvait tolérer une enfant si sensible. Il fallait que sa fille fût un soldat. Or, Eisherzen n’était pas une petite fille soldat. Elle  passa ses journées, dès qu’elle sut marcher, dans une salle de sport à effectuer des parcours de motricité. Chez Eisherzen, tout n’était que noir, sombre, foncé. Tout n’était qu’ombre et silence.
Mais Eisherzen n’avait pas perdu son innocence, sa joie de vivre, sa grande sensibilité aux belles choses de la vie. Quand elle eut sept ans et qu’il lui fut permis de sortir régulièrement seule pour se confronter à la vie réelle, Eisherzen désobéit. Eisherzen s’attacha. Et Eisherzen en paya le prix.
Elle devait cinq ou six ans. Elle s’appelait Céline. Elle était mignonne comme tout, malgré ses loques. Touchée par l’innocence de cette enfant, bouleversée par ses larmes, la sensible petite Eisherzen l’avait gentiment raccompagnée jusque chez elle.
Les jours avaient passé. La petite Céline revenait jouer près de chez sa nouvelle amie tous les jours. Eisherzen raccompagnait l’enfant jusque chez elle, veillant ainsi à ce qu’elle se porte bien. Mais son père eut vent de cette amitié.
Elle avait obéi à son père, elle avait évité Céline. Mais elle l’avait retrouvée. Eisherzen, bouleversée par l’amour que l’enfant lui portait, continua de la voir, en secret. Et puis un jour, Céline ne vint pas au rendez-vous fixé. Eisherzen finit par rentrer.
En entrant dans le bureau de son père, elle l’avait vue. L’enfant, terrifiée, complètement paniquée, serrée contre son père. Brutalement, son père avait jeté la petite au sol. Elle vit son père tirer, tuer celle que son petit cœur innocent chérissait tant. Elle s’était alors jurée de ne plus jamais lui laisser l’occasion de la blesser. Elle ne s’était plus jamais attachée à personne, elle était devenue un soldat,, un bloc de glace.
Mais elle n’avait pas été préparée à tomber sur cette jeune fille. Quelque chose était différent chez elle, qui lui rappelait cruellement Céline. Et cette cruelle ressemblance rendait encore plus intense le désir qu’elle avait de ne pas s’y attacher. Sans toutefois y arriver.


avatar :copyright: Kathleen
S'il y avait une chose que la famille Johnson pouvait se vanter d'avoir transmise à leur jeune héritière, c'était une tête de mule. Il était connu que la famille Johnson renonçait rarement lorsqu'ils avaient quelque chose en tête et visiblement, c'était un trait de famille. la jeune rouquine refusait obstinément d'entendre raison alors qu'il s'agissait de la façon la plus efficace de faire ce devoir qui lui importait tant. Si elle venait à perdre la vie alors qu'ils s'occupaient de la former, les Johnson perdraient leur investissement. Et cela, la jeune héritière ne semblait pas en prendre conscience. Elle ne voyait pas que, morte, elle serait une perte sèche pour eux.

Eisherzen tenta de lui faire entendre raison en lui expliquant que son père et sa grand-mère avaient reçu des consignes du médecin et qu'ils tenaient à ce qu'elle se repose. Evidemment, la jeune fille était incrédule, refusant d'admettre la possibilité que sa famille puisse tenir sincèrement à elle. au moins, elle était lucide sur ce sujet. Ce n'était clairement pas pour son confort qu'ils accepteraient qu’elle passe plusieurs jours au lit. C'était et ce serait toujours une question d'investissement. Si Sophie devait mourir, les mois passés à lui enseigner seraient du temps complètement perdu.

« Je n'aurais pas la folie de prétendre qu'ils s'intéressent réellement à votre bien-être », reconnut le garde du corps d’un ton méprisant, « mais vous leur serez inutile si vous ne restez pas en vie. Ils ont investi beaucoup de temps, d'argent et de réputation sur vous. Or, le médecin a dit que si vous ne vous reposiez pas, ils pourraient mettre cet investissement à la poubelle. Donc, ils veulent que vous vous reposiez, simplement parce que ça ferait mauvais genre s'ils devaient annoncer à tout le monde que vous êtes morte de fatigue. »

Ils n'avaient aucune espèce d'intérêt pour leur fille, mais ils avaient heureusement trop besoin d'elle, maintenant qu'elle avait été présentée au monde pour sacrifier sa vie. Grâce à cela, la jeune femme avait un point d'appui pour convaincre sa protégée. Elle savait qu'elle ne s'en remettrait pas si la jeune femme qu'elle avait appris à chérir devait s'éteindre. Elle savait les Johnson inconséquents mais, pour une fois, leurs intérêts se rejoignaient et permettaient à la brune de convaincre sa jolie petite maîtresse que la situation était très sérieuse. Elle s'assit près de Sophie et la regarda avec douceur, son regard se faisant presque suppliant et teinté, pour la première fois, d’une grande et visible tendresse.

« Vous savez que je ne suis pas du genre à vanter les mérites de la faiblesse. Votre état était vraiment très grave Miss. Nous avons vraiment cru vous perdre. Je vous supplie de m'écouter. reposez-vous. »



Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 Giphy.gif?cid=ecf05e47ijnjjpcoy67xmz0tghdgyutjcpp5ihv33lr3zhg3&rid=giphy
Lullaby
Messages : 2242
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody

Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
LULLABY
Lullaby
Dim 30 Jan - 18:44
20121001192678.jpg
Sophie Smet-Johnson
J'ai 21 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis sans profession  et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance , je suis célibataire  et je le vis plutôt mal.

Sophie est douce et gentille, elle a tendance à materner les autres et à veiller sur eux, même quand ça ne leur plaît pas. Un peu naïve par moments, elle est pleine de volonté et de courage et quand elle a prit la décision d’accomplir quelque chose, elle y mettra toute son énergie. Elle a une tendance à se sacrifier pour les autres que tous ses proches lui reprochent. Optimiste, elle s’efforce de toujours penser à ce qui pourrait arriver de meilleur, mais oublie parfois de se préparer aux dangers qu’elle pourrait courir. • Sophie a quitté l’école à sept ans, à la mort de sa mère, pour élever sa jeune sœur Emilie. Elle tricotait et cousait des objets que ses sœurs vendaient au marché hebdomadaire pour avoir de quoi vivre. Elle étudia à la maison avec les livres de ses sœurs. • Sophie n’a jamais travaillé mais a continué de s’occuper de la maison. Après le mariage de sa sœur, elle se chargea de s’occuper de son neveu et de sa nièce en plus de sa petite sœur. • Sophie révélera son potentiel et sa force d’affrontement après l’accusation mensongère dirigée contre sa sœur, en n’hésitant pas à étudier le droit seule à la bibliothèque des pauvres, ou en se battant pour devenir une jeune fille du monde digne de ce nom. • Le nom Smet vient de sa mère, le nom Johnson de son père. Elle ne porte ce second que contrainte et forcée. • Elle vit avec l'idée qu'elle a quelque chose à prouver. • Elle a le vertige. • Son père et sa grand-mère veulent la marier à tout prix, elle est devenue l'héritière de sa famille car ses deux sœurs aînés ne leur ont pas apporté satisfaction. • Le garde du corps de son père, qui est aussi le cousin de la garde du corps de Sophie, a essayé d'abuser d'elle il y a quelques temps et la jeune femme ignore totalement qu'Eisherzen est au courant. • Elle se pense hétérosexuelle, l'amour entre deux personnes du même sexe est inimaginable pour elle. De toute façon elle est destinée à faire un mariage arrangé.
(C) Kathleen


avatar : Sophie Turner

Sophie avait bien du mal à croire que son père et sa grand-mère puissent vouloir qu’elle se repose. Non, elle ne se faisait aucune illusion sur eux malheureusement, malgré sa naïveté. Ni l’un ni l’autre n’en avaient quelque chose à faire d’elle ou de sa santé, elle en avait parfaitement conscience. Que sa garde du corps affirme qu’ils voulaient qu’elle prenne un peu de repos était donc on ne peut plus étonnant. D’ordinaire, ils aimaient bien mieux la solliciter à mort, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, comme à présent, qu’elle se retrouvait clouée au lit, surmenée par tout ce qu’elle avait eu à faire, par tout ce qu’ils avaient attendus d’elle. Non, ce n’était pas normal que ses parents s’inquiètent de son sort. Cela n’avait pas la moindre logique.

Bien sûr, elle aurait dû s’en douter. Lorsque sa garde du corps explicite le fond de sa pensée, la réalité de cette prise de position, tout devient immédiatement plus clair pour elle. Naturellement, elle ne serait d’aucune utilité pour son père et sa grand-mère si elle venait à décéder de son essoufflement. Telle était, bien évidemment, la seule raison que ces derniers avaient de vouloir qu’elle se repose. La peur d’une perte sèche, qu’ils ne pourraient pas combler. Les soeurs de la jeune femme, déjà, ne leur avait pas donné satisfaction. Perdre Sophie serait pour eux dramatique, d’autant plus qu’ils devraient annoncer la nouvelle dans le monde. Cela ne ferait pas bon genre, alors. Bien sûr. Rien d’étonnant à cela, finalement.

Sophie baisse la tête. Bien sûr, elle ne s’attendait à rien de la part de sa famille. Pour autant, elle est tout de même déçue de leur comportement. Déçue de voir comme ils ne nourrissent pour elle que des intérêts financiers, ne s'inquiétant de son sort que lorsqu’il touche à leur argent. Avait-elle vraiment espéré que sa santé puisse leur provoquer quelque chose, leur faire réaliser l’enfer qu’elle vivait, qu’ils la contraignent à vivre ? Avait-elle vraiment espéré qu’ils prennent conscience de sa fragilité, qu’ils s’émeuvent de ce qui lui arrivait, qu’ils se découvrent pour elle et pour ses sœurs une once d’amour ? Stupidement, elle devait bien avouer que oui, quelque part elle l’avait souhaité. Que oui, quelque part, elle avait espéré que tout ça cesse enfin. Stupidité.

”- Je comprends…” souffle la demoiselle, ses yeux se noyant de larmes tout à coup, qu’elle pose sur sa garde du corps assise sur le lit à ses côtés. ”Ils ne se sont pas même inquiété… ne serait-ce qu’une seconde ?” questionne-t-elle, douloureusement.

Kathleen
Messages : 214
Date d'inscription : 04/12/2020
Crédits : Moi-même

Univers fétiche : Dur de choisir, yen a plein
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kathleen
Dim 20 Mar - 0:22
20121001192678.jpg
Eizherzen Clark
J'ai 26 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis Garde du corps  et je m'en sors excellamment . Sinon, grâce à mon passé , je suis célibataire  et je le vis plutôt sans émotion.

Eisherzen paraissait sans-cœur, mais ce n’était pas vrai. Personne ne le savait, mais, en réalité, Eisherzen était pourvue d’une sensibilité exacerbée, trop peut-être, pour faire partie de la noble famille des Clark. Son père, Nikolai Clark ne pouvait tolérer une enfant si sensible. Il fallait que sa fille fût un soldat. Or, Eisherzen n’était pas une petite fille soldat. Elle  passa ses journées, dès qu’elle sut marcher, dans une salle de sport à effectuer des parcours de motricité. Chez Eisherzen, tout n’était que noir, sombre, foncé. Tout n’était qu’ombre et silence.
Mais Eisherzen n’avait pas perdu son innocence, sa joie de vivre, sa grande sensibilité aux belles choses de la vie. Quand elle eut sept ans et qu’il lui fut permis de sortir régulièrement seule pour se confronter à la vie réelle, Eisherzen désobéit. Eisherzen s’attacha. Et Eisherzen en paya le prix.
Elle devait cinq ou six ans. Elle s’appelait Céline. Elle était mignonne comme tout, malgré ses loques. Touchée par l’innocence de cette enfant, bouleversée par ses larmes, la sensible petite Eisherzen l’avait gentiment raccompagnée jusque chez elle.
Les jours avaient passé. La petite Céline revenait jouer près de chez sa nouvelle amie tous les jours. Eisherzen raccompagnait l’enfant jusque chez elle, veillant ainsi à ce qu’elle se porte bien. Mais son père eut vent de cette amitié.
Elle avait obéi à son père, elle avait évité Céline. Mais elle l’avait retrouvée. Eisherzen, bouleversée par l’amour que l’enfant lui portait, continua de la voir, en secret. Et puis un jour, Céline ne vint pas au rendez-vous fixé. Eisherzen finit par rentrer.
En entrant dans le bureau de son père, elle l’avait vue. L’enfant, terrifiée, complètement paniquée, serrée contre son père. Brutalement, son père avait jeté la petite au sol. Elle vit son père tirer, tuer celle que son petit cœur innocent chérissait tant. Elle s’était alors jurée de ne plus jamais lui laisser l’occasion de la blesser. Elle ne s’était plus jamais attachée à personne, elle était devenue un soldat,, un bloc de glace.
Mais elle n’avait pas été préparée à tomber sur cette jeune fille. Quelque chose était différent chez elle, qui lui rappelait cruellement Céline. Et cette cruelle ressemblance rendait encore plus intense le désir qu’elle avait de ne pas s’y attacher. Sans toutefois y arriver.


avatar :copyright: Kathleen
S'il y avait bien une chose qu’Eisherzen ne parvenait pas comprendre, c'était cette obsession de Sophie à espérer encore que sa famille la traiterait bien et désirerait réellement la voir heureuse, ou qu'ils s’intéresseraient sincèrement à elle. Les Johnson ne s’intéressaient qu’à eux et à leurs propres désirs. Ils avaient besoin que Sophie reste en vie pour assurer leur descendance et c'était la seule raison qui les poussait à faire en sorte qu'elle demeure en vie. La seule raison pour laquelle ils accepteraient sans rechigner qu'elles se reposent, c'était parce que le docteur avait clairement dit que si elle ne le faisait pas, elle ne survivrait pas.

Pour autant, l’innocente et bienveillante jeune fille continuait d'espérer qu'elle finirait par compter aux yeux de sa famille. La garde du corps ne pouvait pas lui mentir, mais cela lui serrait le cœur de devoir être celle qui lui en ferait prendre conscience. Par ailleurs, elle ne pouvait clairement pas lui dire que sa grand-mère avait commencé par se précipiter dans la pièce en hurlant qu'elle allait la forcer à se réveiller, et que ce n'était que grâce au médecin qu'elle avait diminué le ton et qu'elle avait fini par s'éclipser comme si elle ne venait pas de se comporter comme la dernière des ordures.
Mais la garde du corps n'avait pas l'intention de la laisser gâcher sa vie

« Mademoiselle, je ne souhaite pas vous faire de la peine, alors je vous demande humblement de ne pas me forcer à répondre à votre question. »

Elle était déjà contente d'être parvenue à la convaincre de se reposer. Ce n'était pas un mince exploit quand on considérait à quel point la jeune fille pouvait être tête de mule et à quel point sa propre sécurité lui importait peu. Elle était prête à donner sa vie pour atteindre le résultat qu’elle souhaitait et qui était principalement de protéger sa famille. C’était tout à son honneur, mais la garde du corps n'avait pas l'intention de la laisser gâcher sa vie et se mettre en danger au mépris de tout bon sens. S’il fallait qu'elle en passe par manipuler la famille de Sophie, elle n’hésiterait pas une seule seconde et il fallait avouer qu'elle était habile à ce jeu.

« Je suis contente que vous ayez retrouvé la raison. À présent, reposez-vous. Moi, je vais m'occuper d'aller chercher votre petit déjeuner. Que désirez vous prendre ? »



Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 Giphy.gif?cid=ecf05e47ijnjjpcoy67xmz0tghdgyutjcpp5ihv33lr3zhg3&rid=giphy
Lullaby
Messages : 2242
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody

Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
LULLABY
Lullaby
Dim 10 Avr - 14:46
20121001192678.jpg
Sophie Smet-Johnson
J'ai 21 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis sans profession  et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance , je suis célibataire  et je le vis plutôt mal.

Sophie est douce et gentille, elle a tendance à materner les autres et à veiller sur eux, même quand ça ne leur plaît pas. Un peu naïve par moments, elle est pleine de volonté et de courage et quand elle a prit la décision d’accomplir quelque chose, elle y mettra toute son énergie. Elle a une tendance à se sacrifier pour les autres que tous ses proches lui reprochent. Optimiste, elle s’efforce de toujours penser à ce qui pourrait arriver de meilleur, mais oublie parfois de se préparer aux dangers qu’elle pourrait courir. • Sophie a quitté l’école à sept ans, à la mort de sa mère, pour élever sa jeune sœur Emilie. Elle tricotait et cousait des objets que ses sœurs vendaient au marché hebdomadaire pour avoir de quoi vivre. Elle étudia à la maison avec les livres de ses sœurs. • Sophie n’a jamais travaillé mais a continué de s’occuper de la maison. Après le mariage de sa sœur, elle se chargea de s’occuper de son neveu et de sa nièce en plus de sa petite sœur. • Sophie révélera son potentiel et sa force d’affrontement après l’accusation mensongère dirigée contre sa sœur, en n’hésitant pas à étudier le droit seule à la bibliothèque des pauvres, ou en se battant pour devenir une jeune fille du monde digne de ce nom. • Le nom Smet vient de sa mère, le nom Johnson de son père. Elle ne porte ce second que contrainte et forcée. • Elle vit avec l'idée qu'elle a quelque chose à prouver. • Elle a le vertige. • Son père et sa grand-mère veulent la marier à tout prix, elle est devenue l'héritière de sa famille car ses deux sœurs aînés ne leur ont pas apporté satisfaction. • Le garde du corps de son père, qui est aussi le cousin de la garde du corps de Sophie, a essayé d'abuser d'elle il y a quelques temps et la jeune femme ignore totalement qu'Eisherzen est au courant. • Elle se pense hétérosexuelle, l'amour entre deux personnes du même sexe est inimaginable pour elle. De toute façon elle est destinée à faire un mariage arrangé.
(C) Kathleen


avatar : Sophie Turner

Évidemment, Sophie aurait pu s’en douter, sa famille ne s’était pas vraiment inquiétée pour elle. Ce n’était pas le genre de son père et de sa grand-mère, qui n’avaient vu dans ses ennuis de santé que des risques pour tout ce qu’ils avaient investi. Que le risque de repartir de zéro, s’il lui arrivait vraiment quelque chose. Mais ils ne s’en étaient pas fait pour elle en personne, loin de là. Et naturellement, si son garde du corps demande à ne pas répondre à cette question, la blonde comprend, par la demande de son interlocutrice, qu’elle a naturellement sa réponse. Une réponse qui, évidemment, comme le présage la brune, lui fait de la peine malgré tout. Ce n’était pourtant pas une surprise. Elle connaissait bien sa famille. Dans le fond, elle savait tout ça, elle savait que ça ne pouvait pas se passer autrement.

”- Tu l’as déjà fais.” souffle la demoiselle, comme la femme demande à ne pas répondre. ”Ta réponse en est déjà une en soi.”

Naturellement, elle va devoir s’y faire et abandonner vraiment tous ses espoirs de voir un jour ses aînés s’inquiéter réellement pour elle, pour sa santé. Mais ce n’était pas le cas et ça ne le serait peut-être jamais. Elle avait peut-être trop d’espoirs à leur sujet. Elle en attendait trop. Sûrement, à vrai dire. Elle s’y ruinerait la santé, à force. Peut-être l’avait-elle déjà fait, d’ailleurs. N’était-ce pas, dans le fond, pour ça qu’elle avait craqué, comme on craque d’un surmenage ? Sûrement. Elle voulait tant leur plaire, tant obtenir leur amour, qu’elle finirait par s’y épuiser totalement, sûrement. Mais pas cette fois. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle allait faire plaisir à sa garde du corps et se reposer comme cette dernière le demandait.

”- Je ne serai pas difficile.” souffle Sophie. ”Prend ce que tu trouve, ce sera suffisant.” assure-t-elle en se réinstallant dans ses coussins, confortablement. ”Merci…”

Kathleen
Messages : 214
Date d'inscription : 04/12/2020
Crédits : Moi-même

Univers fétiche : Dur de choisir, yen a plein
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kathleen
Sam 7 Mai - 12:07
20121001192678.jpg
Eizherzen Clark
J'ai 26 ans et je vis à Evenate , Quartier des riches industriels  . Dans la vie, je suis Garde du corps  et je m'en sors excellamment . Sinon, grâce à mon passé , je suis célibataire  et je le vis plutôt sans émotion.

Eisherzen paraissait sans-cœur, mais ce n’était pas vrai. Personne ne le savait, mais, en réalité, Eisherzen était pourvue d’une sensibilité exacerbée, trop peut-être, pour faire partie de la noble famille des Clark. Son père, Nikolai Clark ne pouvait tolérer une enfant si sensible. Il fallait que sa fille fût un soldat. Or, Eisherzen n’était pas une petite fille soldat. Elle  passa ses journées, dès qu’elle sut marcher, dans une salle de sport à effectuer des parcours de motricité. Chez Eisherzen, tout n’était que noir, sombre, foncé. Tout n’était qu’ombre et silence.
Mais Eisherzen n’avait pas perdu son innocence, sa joie de vivre, sa grande sensibilité aux belles choses de la vie. Quand elle eut sept ans et qu’il lui fut permis de sortir régulièrement seule pour se confronter à la vie réelle, Eisherzen désobéit. Eisherzen s’attacha. Et Eisherzen en paya le prix.
Elle devait cinq ou six ans. Elle s’appelait Céline. Elle était mignonne comme tout, malgré ses loques. Touchée par l’innocence de cette enfant, bouleversée par ses larmes, la sensible petite Eisherzen l’avait gentiment raccompagnée jusque chez elle.
Les jours avaient passé. La petite Céline revenait jouer près de chez sa nouvelle amie tous les jours. Eisherzen raccompagnait l’enfant jusque chez elle, veillant ainsi à ce qu’elle se porte bien. Mais son père eut vent de cette amitié.
Elle avait obéi à son père, elle avait évité Céline. Mais elle l’avait retrouvée. Eisherzen, bouleversée par l’amour que l’enfant lui portait, continua de la voir, en secret. Et puis un jour, Céline ne vint pas au rendez-vous fixé. Eisherzen finit par rentrer.
En entrant dans le bureau de son père, elle l’avait vue. L’enfant, terrifiée, complètement paniquée, serrée contre son père. Brutalement, son père avait jeté la petite au sol. Elle vit son père tirer, tuer celle que son petit cœur innocent chérissait tant. Elle s’était alors jurée de ne plus jamais lui laisser l’occasion de la blesser. Elle ne s’était plus jamais attachée à personne, elle était devenue un soldat,, un bloc de glace.
Mais elle n’avait pas été préparée à tomber sur cette jeune fille. Quelque chose était différent chez elle, qui lui rappelait cruellement Céline. Et cette cruelle ressemblance rendait encore plus intense le désir qu’elle avait de ne pas s’y attacher. Sans toutefois y arriver.


avatar :copyright: Kathleen
Évidemment, si la réponse était susceptible de faire plaisir à Sophie ou de lui donner un minimum d'espoir, Eisherzen ne lui aurait jamais demandé de s'abstenir. Il était donc évident que ceux qui avaient à charge l'éducation de la jeune fille se préoccupaient bien peu de sa santé pour peu que sa mission ne soit pas entravée. Tout ce qui les intéressait, en l'occurrence, était que leur héritière ne soit plus en danger de mort. Pour le reste, pas de sentimentalisme. Ce n'était pas comme s’ils avaient la possibilité de s'attacher à elle de quelque manière que ce soit. La garde du corps ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de se demander s'ils avaient la faculté de s'attacher à quoi que ce soit.

Bien entendu, cette réponse décevait Sophie et lui faisait de la peine, ce que la jeune femme aurait voulu éviter à tout prix. Mais elle ne pouvait pas changer qui étaient ses maîtres. Tout ce qu'elle pouvait faire c'était veiller sur la jeune fille et lui apporter un soutien sans faille. Il était évident qu'elle ne pouvait remplacer la famille que Sophie espérait avec tant d'innocence et de bonté, mais elle serait là pour elle, en continuant de ne pas comprendre comment sa famille pouvait être aussi indifférente à leur fille, qui avait tant d'affection à leur donner, s’ils en avaient voulu.

« Je suis désolée, Mademoiselle. Mais soyez assurée qu'il y a une personne qui n'a pas manqué de s'inquiéter énormément au sujet de votre rétablissement. »

Elle, bien entendu, même si elle ne l'avouerait jamais, mais elle pouvait au moins la consoler en parlant de sa jeune servante. Contrairement à Eisherzen et à la plupart des membres de cette famille, la jeune fille ne rencontrait aucune difficulté à exprimer son affection et l'admiration qu'elle ressentait pour sa maîtresse. Stella était une confidente régulière de la jeune fille et son garde du corps utilisait souvent leur amitié pour réconforter l'innocente héritière. Si cela pouvait remettre un sourire sur son visage, ça valait le coup. Et cela lui évitait d’exprimer des choses avec lesquelles elle n’était elle-même pas très à l’aise.

Après tout cela, elle était tellement désabusée qu'elle n'arrivait même pas à se choisir un menu pour le petit déjeuner. La jeune femme trouvait cela assez significatif et elle ne pouvait s'empêcher d'en avoir le cœur serré. Elle aurait bien voulu donner une famille à cette jeune fille. Cela dit, celle du garde du corps été clairement aussi dysfonctionnelle que celle de la jeune héritière. Eisherzen songea qu’elle n'aurait peut-être pas beaucoup de moyens pour lui rendre les choses moins difficiles. Sophie savait probablement mieux qu'elle comment devait fonctionner une famille normale. Celle où elle avait grandi devait être clairement plus douce que tout ce qu’elle avait connu.

« Je reviens. Je ferai vite », dit-elle un peu trop hâtivement pour masquer ce trouble qui l'envahissait.




Precious jewel [PV Lullaby] - Page 2 Giphy.gif?cid=ecf05e47ijnjjpcoy67xmz0tghdgyutjcpp5ihv33lr3zhg3&rid=giphy
Contenu sponsorisé
Precious jewel [PV Lullaby]
Page 2 sur 2
Aller à la page : Précédent  1, 2
Sujets similaires
-
» Lullaby
» Ma schizophrénie (The Lullaby)
» Présentation The Lullaby
» Never two without three. Never them without me ft. Lullaby & Maddy'N
» Les personnages de Lullaby

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel-
Sauter vers: