Et soudain, le monde se pare de milles couleurs... (Kaori & Kosei - Your lie in April)
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Chocohuète
Dim 13 Déc 2020 - 21:15
Et soudain, le monde se pare de milles couleurs...
Pour faire simple, il s'agit d'une réécriture de "Your lie in April"....
Et pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de la rencontre entre deux collégiens : Kosei et Kaori. Le 1er était un virtuose du piano, qui brillait à chaque concours, mais qui a arrêté la musique il y a quelques années, après la mort de sa mère. La 2nde est une pétillante violoniste, bien loin de ressembler aux autres.
A sa façon, elle va lui redonner le goût de la musique. Ensemble, ils vont partager plein de bons moments, souvent réunis autour de la musique. Mais la jolie violoniste cache quelques lourds secrets qui pourraient bien tout mettre en péril....
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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Chocohuète
Dim 13 Déc 2020 - 21:16
Arima Kosei
J'ai 14 ans et je vis dans une charmante petite ville, située au Japon. Dans la vie, je suis collégien, avec comme petit job de retranscrire les mélodies des chansons pour des karaoké et je m'en sors aussi bien que possible. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, puisque je ne cherche personne, ayant de toute façon du mal à m'aimer moi-même... Né un 14 février - Sa mère était une excellente pianiste qui n'a cependant jamais réussit à briller à l'international - Reconvertie en prof de piano, elle a finalement enseigné à son fils, après qu'une amie de celle-ci ait découvert que le jeune enfant avait des prédispositions pour le piano - N'a jamais réellement passé du temps avec son père, celui-ci ayant souvent à travailler dans d'autres villes - En réalité, le père a comme pris la fuite, dès que son épouse est tombée gravement malade et en est devenue acariâtre - Depuis, Kosei voit son père, tous les 3-4 mois, celui-ci se contentant de lui envoyer ponctuellement de l'argent - Sous l'enseignement rigoureux de sa mère, Kosei a brillé au piano, remportant haut-la-main tous les concours auxquels il se présentait - Kosei s'est investit encore plus dans la musique, pensant que cela aiderait sa mère à guérir - Malgré la violence mentale à laquelle elle le soumettait, il adorait sa mère - A l'âge de 11 ans, il perd sa mère, ce qui a irrémédiablement changé la vie de Kosei. Minutieux - Introvertie - Manque de confiance en lui sur de nombreux aspects - Loyal en amitié - Passionné - Indépendant - Solitaire - Brisé par la vie - Anciennement surnommé le "métronome humain" - Désormais incapable de jouer du piano, ne pouvant entendre les notes qu'il fait naître, le poussant à jouer trop fort ! Miwa dit que quand elle a rencontré son copain, sa vie a changé. Elle ne perçoit plus et ne ressent plus les choses de la même façon, elle voit la vie en couleur. Mais moi, je vois tout en noir et blanc, comme une partition, comme les touches d'un piano....
Arima Kosei :copyright: pas trouvé le(a) créateur(trice), désolée !
Une fois n’est pas coutume, Kosei s’était laissé convaincre par Tsubaki et Ryota pour venir, en ce samedi après-midi, avec eux. Le capitaine de l’équipe de football du collège avait en effet réuni son équipe, et d’autres amis, pour un match amical. L’année scolaire ayant commencé depuis quelques semaines, s’ils ont repris la route des entraînements, les matchs entre les établissements n’ont pas encore démarré. En général, Kosei ne fait l’effort de retrouver ses amis – en dehors des jours de classe – que pour assister à leurs matchs respectifs. Il ne comprend pas vraiment leur engouement pour le sport, mais les encourage à sa façon à poursuivre. Il sait parfaitement ce que c’est d’avoir une passion, bien qu’il ait renoncé à la sienne. Cette décision le fait souffrir grandement, bien qu’il le cache. Il le cache si bien qu’il se le cache à lui-même !
L’ancien pianiste a donc encouragé, cette après-midi, son meilleur ami, au côté de sa voisine et presque sœur. L’instant a été agréable, mais le voilà déjà terminé. Et sans surprise, le footballeur ne rentre pas avec ses amis. Non, son charme auprès de la gente féminine a encore frappé, et il préfère donc passer un peu du temps en charmante compagnie. Il était prévu que Ryota et Kosei rentrent ensemble, mais Miwa a demandé à ce que sa coéquipière de base-ball reste avec elle. Une sombre histoire de ragots de fille, d’après ce que le jeune Arima avait pu en déduire. Son amie lui avait proposé de rejeter la proposition de Miwa, mais il lui avait fait comprendre qu’il pouvait rentrer seul, qu’elle devait aller retrouver sa camarade. Seul, Kosei l’est depuis très longtemps, et ça ne le dérange pas. Il vit seul, après tout ! Et il veut que Ryota soit heureuse, et il sait qu’elle le sera en passant du temps avec son amie. A sa façon de sourire suite à la proposition de celle-ci, il l’a aisément compris !
Ca fait quelques minutes que Kosei a quitté le terrain de foot, quand il entend une mélodie, provenant d’un parc. Ca l’intrigue, car ça n’est pas un bruit habituel, pour l’endroit. Attiré par ce qu’il reconnait comme une belle mélodie, il dévie de sa trajectoire initiale, afin d’aller voir qui joue. Chemin faisant, il a la surprise de manquer de tomber à cause d’une chaussure, sur le chemin. Chaussure tout autant abandonnée que sa jumelle, non loin de là. Se redressant, en prenant les deux chaussures dans sa main, il fait une autre découverte surprenante. Là, suspendu à une branche, voilà ce qu’il identifie comme un… collant… Et cette compréhension le fait devenir plus rouge qu’une pivoine. Il secoue vivement la tête, désireux de remettre de l’ordre dans ses idées, quad la musique capte de nouveau son intérêt. Et il reprend la route jusqu’à sa provenance, sans même faire attention qu’il tient toujours entre ses mains, les chaussures et le collant. Le collégien n’a que quelques pas à faire avant qu’il ne découvre qui est à l’origine de cette jolie mélodie. Happé par le spectacle de la jeune musicienne se produisant sous les encouragements émerveillés de quelques enfants, il fait tomber – sans s’en rendre compte – les biens trouvés précédemment. Et là, sans même qu’il ne s’en rend compte, doucement et progressivement, son monde qui était jusqu’à présent entièrement en noir et blanc, se pare de multiples couleurs, à chaque nouvelle note produite par la blondinette. Littéralement, Kosei est ébloui par ce spectacle, l’inconnue semblant en parfaite harmonie avec son instrument mais aussi avec la nature qui l’entoure. C’est tout en douceur que le vent fait voltiger autour d’elle ses longs cheveux blonds.
La musicienne s’interrompt, échangeant quelques mots avec les enfants, que Kosei ne capte pas. Ca n’est pas qu’il est trop loin, mais à ses oreilles résonnent encore les notes finales de l’harmonieuse mélodie. Peu après, l’adolescente est rejointe par les enfants, chacun un instrument en main. Et la petite troupe hétéroclite joue, le même air que celui que la mystérieuse blonde jouait tout à l’heure. Kosei ne peut s’empêcher de sourire, en les voyant faire. Ils y mettent tant de cœur, même si les enfants font quelques fausses notes – contrairement à la blonde – tous semblent bien s’amuser. « On dirait les musiciens de Brême ! », ne peut s’empêcher de penser le Arima. Souhaitant graver cet instant dans sa mémoire, il extirpe de la poche de son jean, son portable. Il prend le petit groupe en photo, avant de s’intéresser – le temps d’une photo – à l’adolescente. C’est la sérénité qu’elle affiche, qu’il veut immortaliser. Cette sérénité et ce bien-être qu’elle communique à quiconque la voit. Sauf que les musiciens s’arrêtent, surpris par une puissante bourrasque de vent. Et que leurs regards finissent par se tourner vers leur spectateur, qui a toujours son portable à la main. Alors que la robe de la blonde vient tout juste de s’agiter, sous le vent. Le cœur de Kosei se fige, tandis que son sang se glace alors qu’il réalise ce qu’ils doivent penser de lui. « C’est pas du tout ce que vous croyez ! », bafouille-t-il, tout en se faisant la remarque que c’est exactement ce qu’un pervers aurait pu dire à sa place.
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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Anouchka
Mer 26 Mai 2021 - 22:31
Miyazono Kaori
J'ai 14 ans et je vis dans une petite ville, du Japon. Dans la vie, je suis collégienne et je m'en sors en gardant le sourire malgré santé fragile. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si je compte bien y remédier. Mon père est pâtissier et j'aime beaucoup les cannelés qu'il fait. Sinon, je suis violoniste. J'ai un peu de mal côté études car j'ai souvent dû rater les cours pour cause d'hospitalisations fréquentes
Depuis un certain temps déjà, Kaori retrouvait une bande de gamins dans le parc du quartier. Des retrouvailles en musique. Elle savait que cet après-midi là aussi, ils l’attendaient. Et elle n’allait pas les priver de ce plaisir. Après les cours, elle s’y était rendue. Comme elle l’avait prévu, les enfants étaient là. Elle emprunta le mélodica de l’un d’eux, jeta aux loin chaussures et collants et grimpa sur un dôme qui se trouvait là. Et elle commença à jouer de tout son cœur, avec entrain de façon très personnelle, pour un public enthousiaste. Probablement le fait d’avoir joué du piano, autrefois, l’aidait aujourd’hui avec cet instrument qui semble vouloir mêler clavier et flûte. Son interprétation était parfaitement juste, mais sortait des clous fixés par la partition. Elle imprimait son propre rythme, sa propre interprétation du morceau qui était plutôt joyeux et avait une mélodie assez simple, de celles qui se fixent facilement dans la mémoire. Les oiseaux du parc, attirés par cette musique s'étaient rapprochés d'elle, et volait tout autour de la jeune fille.
Arrivée à la fin de l’air de musique qu’elle jouait et n’ayant pas encore remarqué la présence de Kosei (ou faisant comme si elle ne l’avait pas repéré), elle discuta un peu avec les enfants qui insistaient pour qu’elle leur joue un autre morceau. Ce à quoi elle répondit :
« Vous avez des instruments. Et si vous veniez jouer avec moi ? Twinkle, twinkle little star, par exemple ? »
Et les enfants se joignirent à Kaori. Cela formait comme un petit orchestre, manquant quelque peu d’unité. Sans compter que les enfants ne jouaient pas tous parfaitement juste. Mais, peu importait à l’adolescente : ils s’amusaient et passaient un bon moment tous ensemble. C’est alors qu’une bourrasque les surprit et mit la jeune fille dans une position légèrement embarrassante. Elle remarqua alors que Kosei l’avait photographiée. C'était inadmissible, révoltant! En proie, à la colère, elle descendit de son promontoire telle une furie, mélodica à la main en guise d’arme.
« Espèce de pervers ! » insulta-t-elle Kosei, le frappant à l’aide de l’instrument.
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Chocohuète
Sam 5 Juin 2021 - 21:57
Arima Kosei
J'ai 14 ans et je vis dans une charmante petite ville, située au Japon. Dans la vie, je suis collégien, avec comme petit job de retranscrire les mélodies des chansons pour des karaoké et je m'en sors aussi bien que possible. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, puisque je ne cherche personne, ayant de toute façon du mal à m'aimer moi-même...
Histoire :
Né un 14 février - Sa mère était une excellente pianiste qui n'a cependant jamais réussit à briller à l'international - Reconvertie en prof de piano, elle a finalement enseigné à son fils, après qu'une amie de celle-ci ait découvert que le jeune enfant avait des prédispositions pour le piano - N'a jamais réellement passé du temps avec son père, celui-ci ayant souvent à travailler dans d'autres villes - En réalité, le père a comme pris la fuite, dès que son épouse est tombée gravement malade et en est devenue acariâtre - Depuis, Kosei voit son père, tous les 3-4 mois, celui-ci se contentant de lui envoyer ponctuellement de l'argent - Sous l'enseignement rigoureux de sa mère, Kosei a brillé au piano, remportant haut-la-main tous les concours auxquels il se présentait - Kosei s'est investit encore plus dans la musique, pensant que cela aiderait sa mère à guérir - Malgré la violence mentale à laquelle elle le soumettait, il adorait sa mère - A l'âge de 11 ans, il perd sa mère, ce qui a irrémédiablement changé la vie de Kosei.
Caractère :
Minutieux - Introvertie - Manque de confiance en lui sur de nombreux aspects - Loyal en amitié - Passionné - Indépendant - Solitaire - Brisé par la vie - Anciennement surnommé le "métronome humain" - Désormais incapable de jouer du piano, ne pouvant entendre les notes qu'il fait naître, le poussant à jouer trop fort !
Miwa dit que quand elle a rencontré son copain, sa vie a changé. Elle ne perçoit plus et ne ressent plus les choses de la même façon, elle voit la vie en couleur. Mais moi, je vois tout en noir et blanc, comme une partition, comme les touches d'un piano....
Arima Kosei :copyright: pas trouvé le(a) créateur(trice), désolée !
De figure presque angélique, la blonde est devenue une véritable démone qui assène sa colère sur le malheureux Kosei, qui se débat comme il peut afin d’échapper à ses coups. « Je te promets que c’est pas ce que tu crois ! », croasse-t-il, entre deux coups qu’il tente d’éviter. A croire que la fureur de l’adolescente se trouve décuplé quand elle découvre que l’ancien pianiste tient entre ses mains, une paire de chaussure et des collants. Notre pauvre ami est tout occupé à éviter les coups de la blonde, il n’entend donc pas si elle ajoute quoi que ce soit à ce sujet, mais devine sans peine, que le voir avec ça entre les mains, ne joue pas en sa faveur.
« Je vous prenais en photo car vous me rappeliez les musiciens de Brême. Et c’est après qu’est venue la bourrasque ! ». Voici ce qu’arrive à bafouiller Kosei, mais de manière bien plus morcelée en réalité (et éventuellement, peu compréhensible en réalité !), tant la blonde parait être assez preste pour lui remettre la main dessus dès qu’il tente de lui échapper, telle en anguille peu agile… C’est que cet ado à lunettes n’a rien d’un sportif, sa rapidité se manifestait surtout sur le piano, et nulle part ailleurs. Car niveau agilité en dehors de ça, c’est loin d’être le cas, comme l’atteste sa chute sur les fesses, qui survient peu après, toujours en tentant d’échapper à Kaori. Le pauvre Kosei, il se trouve victime d’une malencontreuse coïncidence, alors qu’il est sans doute l’ado de son âge, le moins intéressé par les filles (comme par les garçons, pour ceux et celles qui s’interrogeraient sur le sujet !), alors il y a presque de quoi rire ! « Les instruments ne sont pas des armes ! », grommelle-t-il, s’apprêtant à subir de nouveau les foudres de la tigresse blonde, tandis qu’il est toujours au sol !
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Anouchka
Ven 1 Oct 2021 - 21:10
Miyazono Kaori
J'ai 14 ans et je vis dans une petite ville, du Japon. Dans la vie, je suis collégienne et je m'en sors en gardant le sourire malgré ma santé fragile. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si je compte bien y remédier. Mon père est pâtissier et j'aime beaucoup les cannelés qu'il fait. Sinon, je suis violoniste. J'ai un peu de mal côté études car j'ai souvent dû rater les cours pour cause d'hospitalisations fréquentes
« C’est ce que disent les pervers ! Ce n’est pas ça qui me convaincra du contraire ! » lui asséna-t-elle.
Remarquant qu’il tenait ses collants et ses chaussures dans les mains, Kaori multiplia les injures du même style et le traitant de tous les noms d’oiseau.
« Qu’est-ce que c’est que ces manières de se balader avec les effets d’une jeune fille ! » rajouta-t-elle, toujours avec fureur.
Oh, elle l’avait parfaitement reconnu. Il s’agissait d’Arima Kosei, le métronome humain. Mais, cela faisait bien des années qu’elle ne l’avait entendu jouer. Pourtant, c’était à cause de lui qu’elle avait abandonné le piano au profit du violon. Elle se souvenait parfaitement du jour où elle l’avait entendu lors d’une audition pour un concours et pris cette décision. Elle voulait jouer avec lui comme accompagnateur. Pour cela, elle avait appris à jouer du violon, faisant tout son possible pour se perfectionner, atteindre un niveau qui lui permettrait de jouer devant un public avec le pianiste. Elle avait développé son propre style, qui défiait les partitions, où le sentiment, la volonté de plaire au public primaient. Elle s’était d’autant plus affranchie des règles lorsqu’elle avait découvert qu’elle était gravement malade et qu’un jour, elle risquait de ne plus pouvoir jouer de violon, perdre l’usage de ses membres et pire, mourir. Elle voulait laisser une trace, qu’on ne l’oublie pas. Alors elle multipliait sa présence sur les scènes. Le lendemain d’ailleurs, elle avait une audition, et elle voulait tendre un piège à son interlocuteur pour qu’il y fût et lui donner ainsi la possibilité par la suite de jouer avec lui. Mais, il devait se douter de rien, et pour cela, elle continuait à laisser éclater sa colère.
« La bourrasque a bon dos ! » répliqua-t-elle, l’air de ne pas croire l’ombre d’un instant aux arguments qui lui étaient ainsi présentés pour lui prouver l’innocence de son interlocuteur dans les faits qu’elle lui reprochait.
Quant elle le vit tomber, elle s’inquiéta de ce qu’il ne se fût pas fait mal, mais ne le laissant pas paraître, elle dit d’un ton égal :
« Vous l’avez cherché »
Il avait raison, ce pauvre mélodica n’avait pas mérité pareil traitement, mais hors de question de le reconnaître devant lui. Elle n’allait quand même pas admettre qu’elle avait tort ?!
« On fait ce qu’on peut avec les moyens du bord » constata-t-elle, ses yeux brillant toujours, telle une furie.
L’air de rien, elle regardait si la chute du jeune garçon n’avait pas été trop douloureuse.
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