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LE TEMPS D'UN RP

Hold me, Thrill me, Kiss me, Kill me ft. Patate Douce

Beloved
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Beloved
Mer 11 Nov - 14:47
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Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


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- Cela implique quoi exactement ? Parce que la dernière fois que nous avons fait route ensemble, j’étais tranquille et vous tendu.

Je soupirais en l'entendant parler. Ce qu'il pouvait être agaçant quand il s'y mettait. Je ne savais pas si c'était inné chez lui ou si il le faisait exprès pour m'agacer. En tout cas si c'était son but, il y arrivait à la perfection. Il suffisait qu'il ouvre la bouche pour qu'il commence à m'énerver.

- Hier tu dormais à moitié comateux avant de t'effondrer au sol et que je sois obligé de t'installer dans une litière comme les femmes et les souffrants. Et moi pendant ce temps j'étais plus qu'en colère contre toi, pour ton retard.

Donc si c'était ça qu'il appelait être tendu, oui effectivement je l'étais énormément la dernière fois que nous avions chevaucher ensemble.

- La première fois que nous avons chevauché ensemble nous nous sommes mutuellement... émoustillés. Ce n'était pas déplaisant mais je préfère qu'on se tienne sage pour le moment. Je vais avoir du mal à résister à l'envie de te prendre sur ce cheval là maintenant. Ce que nous avons fait ce matin m'a mis en appétit.

Je retournais légèrement pour lui sourire tout en passant ma langue sur mes lèvres d'un air gourmand. Je ris doucement avant de me concentrer sur la route en face de nous.

- Ce soir nous arriverons à notre prochaine étape. Nous devons récupérer des vivres dans ce village. Nous y resterons quelques jours, le temps de tout prendre et de s'assurer que le village nous est bien obéissant. Tu pourras venir avec moi si tu veux, à condition que tu te tiennes bien.

Inutile de lui dire ce qui pourrait arriver s'il ne se tenait pas bien. Il avait déjà eu un petit aperçu de ce que pouvait donner ma colère quand il me désobéissait. Je restais un autre instant silencieux, perdu dans mes pensées avant de briser à nouveau le silence.

- Soit honnête gamin. Je sais que tu t'amuses à nous analyser, ou plutôt à m'analyser moi en fait. Alors dis moi... quels sont tes conclusions pour le moment? Je ne te frapperais pas soit tranquille. Je veux sincèrement connaitre la réponse. Savoir ce que tu penses de moi, de nos ébats aussi même si j'ai une petite idée de cette dernière réponse.



Patate Douce
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Patate Douce
Mer 11 Nov - 15:50
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Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


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Je n’ai jamais quitté ma ville. C’est la première fois que je pars aussi loin de chez moi. Je n’ai fait qu’étudier les cartes et les autres populations. J’en suis surexcité - pas sexuellement parlant – de pouvoir au-delà. J’ai hâte d’aller discuter avec les gens … Quoi qu’il vaille mieux que je ne fasse par trop dans le sociable, si je voulais quitter ma tente plus régulièrement. Je n’arrive pas à croire qu’il m’emmener avec lui. J’ai envie de le serrer dans mes bras. Mais je m’abstiens parce qu’il allait me violenter. Je dois me tenir tranquille alors mes mains se contentent d’agripper son haut. Mon enthousiasme est quelque peu refroidi quand il me demande mon avis. Serait-ce une moquerie de sa part ? Hier encore, il me frappait parce que je l’avais donné à ma fratrie et maintenant, il le veut de son plein gré. Tout à l’envers. Je le toise un moment, à la quête d’une once d’humour mais rien, il était vraiment intéressant. J’aurais aimé lui dire. Mais je n’avais pas oublié sa colère, sa violence et ma haine. Je prends le temps de la réflexion et je me lance, assez timidement.

- Je pense que vous êtes un homme vaillant, brave et … intraitable. Je vois un Roi qui ne tremble jamais, capable d’emmener une troupe jusqu’au bout du monde. A voir leur obéissance, vous êtes un homme fiable, enchainant les victoires. Je vous trouve possessif et déconcertant. Mais je crois que sur certain point, cela ne me déplait pas trop. Je ne vous comprends pas mais il y a toujours des convictions à apprendre. Vous êtes intéressant, dans le sens où vous suivez vos propres règles.

Je parle doucement, hésitant par moment. La crainte qu’il me mette à terre et me batte devant tout le monde, ou pire me prenne devant ses hommes. Cela m’étonne d’ailleurs qu’il ne m’ait pas encore humilié de la sorte.

- Concernant nos ébats … C’est déstabilisant mais je mentirais si je dis que je n’aime pas. Oui, parfois, je me trouve répugnant, pas parce que vous n'êtes pas doué, bien au contraire, mais c’est à l’opposé de mon éducation. Et ça me fait mal, de délaisser tout cela. J’aime savoir que je suis le seul, comme je me déteste d’apprécier ce sentiment. J’aime ressentir ce moment fugace qui m’envole vers les cieux, qu’on ne peut jamais vraiment définir, c’est … Enfin, bon, vous avez compris. C’est compliqué pour moi, de me dire, que nous ne sommes pas mariés et que je suis … Jetable. Je ne l’oublie pas.

J’avais livré mes états d’âme plus que je ne le voulais mais je ne pouvais mentir, je prenais véritablement mon pied quand j’étais consentant. Oui, j’avais besoin d’ivresse pour être entreprenant, pour le sentir si vaillant en moi. Et rien que de me le dire, me donne la nausée. Et pourtant, je sens dans mon bas-ventre, cette vague de chaleur poindre et ne demandant qu’à exploser. C'est malin, je vais être frustré pour le restant du chemin.

- Et vous ?





Beloved
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Je souris légèrement en entendant la description qu'il faisait de moi. J'aimais assez l'entendre dire que j'étais vaillant brave et intraitable. Je me voyais assez comme ça. C'était déjà plus flatteur que l'idée selon laquelle je n'étais pas un homme réfléchi ou je ne sais quoi. Je voulais croire que j'étais un homme sur lequel mes hommes pouvaient compter, qui leur inspire respect et loyauté. Mais j'avais envie de rire en l'entendant dire que j'étais déconcertant. Je n'avais rien de déconcertant. J'étais d'une simplicité évidente. Je suivais une certaine logique dans ma vie que j'appliquais à tous, lui y compris.

Pour ce qui était de nos ébats, il ne faisait que confirmer ce que je pensais déjà. Je souriais en l'entendant dire qu'il aimait ce que nous faisions. J'en étais certain. De toute façon il ne pouvait pas en être autrement, si j'avais décidé que mon partenaire allait prendre du plaisir je faisais tout pour y parvenir, et j'y parvenais. J'avais plutôt bien compris qu'il était torturé entre ses préceptes à deux sous et le plaisir qu'il ressentait à chaque instant avec moi.

- Et moi quoi? Ce que je pense de moi? Ou de toi?

Je le regardais en souriant légèrement avant de reporter mon regard sur la route.

- Pour ce qui est de nos ébats. J'avais bien deviné ce que tu en pensais. Si tu veux mon avis tu devrais moins te torturer à propos de tout ça. Je te l'ai déjà dit. Prends le plaisir sans te soucier du lendemain. Je ne peux pas te dire de quoi sera fait demain, quand ou comment je te jetterais ni même si je le ferais un jour. Profitons simplement de ce que nous avons là, du plaisir que nous prenons ensemble. Je peux très bien me faire tuer dans quelques jours sur le champe de bataille. Alors pourquoi vivre avec des regrets?

Nous étions tous des morts en sursis. On ne savait pas de quoi était fait demain alors pourquoi s'inquiéter à propos de ça?

- Pour ce qui est de toi... J'avoue que j'ai du mal à te cerner, ou plutôt à comprendre comment tu fonctionnes. Tu as... cette soif d'apprendre qui me plait. Tu es curieux. Tu as soif de voyage et d'aventures. Ce sont des choses que je peux comprendre et que je partage. Tu... Comment dire ça sans que tu me fasses la tronche?

Non parce qu'il allait m'en vouloir j'étais quasiment certain. Je commençais à le connaitre sur certains points.

- Chez nous... on a un besoin, une envie... on n'hésite pas à se battre pour l'obtenir. On ne... pleure pas en espérant que l'autre va céder. C'est terriblement agaçant pour moi, je n'ai pas l'habitude. Je préfère voir quelqu'un se battre pour ce qu'il veut que d'entendre quelqu'un chouiner et se plaindre. Nous sommes maitre de notre vie, de nos actes. Il faut se battre pour ce qu'on veut, pas attendre que ça nous arrive sans effort. Alors j'ai beaucoup de mal quand tu fais ça. Je préférerais encore te voir essayer de m'égorger que de te voir encore pleurer parce que ta famille te manque.

Et là j'étais quasiment certain qu'il allait se mettre à bouder maintenant.


Patate Douce
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Patate Douce
Mer 11 Nov - 17:24
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J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


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Ce genre de discussion me plait beaucoup. On parle à cœur ouvert. On parle à cœur ouvert. Je l’espère en tout cas. Je roule des yeux. Des compliments, des reproches. Le message est reçu. Ce qu’il considérait comme un argumentaire était des chouineries pour lui. Tout est une question de point de vue au final. Je fais quand même la moue, parce que je ne sais pas faire autrement. J’avais envie de protester mais ça lui donnerait encore plus raison. Je me serais bien vengé en allant sur le terrain, où on se comprenait mais je ne voulais pas briser la consigne du jour. Le temps commence à se rafraichir, je frisonne. Je resserre les pans de ma cape contre moi et je finis même par somnoler. Je ne serais jamais un vaillant comme lui mais ce n’était pas de ma faute si, le mouvement du cheval me berçait. Quelques kilomètres, un réveil abrupt et nous arrivons aux abords du village. On reste à la lisière et je ne comprends pas trop pourquoi. J’observe tous les soldats puis le Roi.

- Pourquoi, on n'entre pas directement dans le village ? Il n’y aurait pas assez de toit pour loger tout le monde ?

Je sais que ça ne ferait plaisir à quiconque d’avoir un étranger sous son toit. Et je regrette immédiatement mes propos. L’air de rien, j’observe tout ce monde monter les tentes et j’apprécie ces quelques minutes de liberté avant d’être obligé d’aller me terrer. J’ai envie de bouder mais je me retiens. Je devais me battre. Le Roi s’apprête à partir, voir ses généraux, je suppose mais je le retiens, par son haut.

- Je … Je … J’ai eu quelques gênes durant le trajet, avec notre conversation. Est-ce qu’on ne pourrait pas … Je n’ai rien dit. Je vais prendre un bain et je vous en ferais un, à votre retour.

C’était vraiment trop gênant de réclamer ainsi. Je range ma libido et cette gêne loin dans mon esprit et je m’éloigne rapidement de lui pour aller choisir quelques huiles et pétales pour le bain. J’avais tellement hâte.





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Mer 11 Nov - 17:43
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J'en étais certain, il était entrain de bouder. Je ne l'entendis plus pendant le reste du trajet. Je le sentis même s'endormir contre moi. Grand dieu il avait dormi toute la nuit et il avait encore besoin de dormir? Je dormais à peine et je tenais alors pourquoi lui était il une telle fiote à dormir ainsi? Je n'avais pas dormi de la nuit et pourtant ça ne m'empêchait pas de tenir à cheval toute la nuit sans fermer l'oeil. Bon... au moins je n'avais pas à supporter ses jérémiades, ça me faisait des vacances.

Il ne se réveilla que lorsqu'on mit pied à terre et que je commençais à donner des ordres pour monter le camp. Je soupirais à nouveau en entendant sa question ridicule. Il me faisait beaucoup trop soupirer ces derniers temps et ça aussi c'était particulièrement agaçant.

- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, ce charmant petit village de paysans miteux, ne doit pas compter plus d'une vingtaine de chaumières délabrées. J'ai plusieurs dizaines de milliers d'hommes dans mon armée. Ils auraient du mal à tous nous loger. Et il aurait été fort impoli de nous imposer comme cela en pleine nuit. Nous irons leur rendre visite demain.

Je me détournais de lui pour aller rejoindre mes hommes quand je le sentis me retenir. Tiens... c'était nouveau ça par contre. Je souris en l'entendant me parler. Il était vraiment entrain de me réclamer de le baiser là tout de suite? Intéressant... vraiment très intéressant même. Je me rapprochais de lui en souriant.

- Tu as le droit de te faire un bain et de m'en préparer un. Je le prendrais plus tard dans la nuit. Je te rejoins aussi vite que possible. Et en ce qui concerner ta gêne... je te demanderais simplement de m'attendre avant d'y remédier. Ne commence pas à t'amuser sans moi.

Je lui claquais la fesse en souriant avant d'aller suivre mes généraux. Je commençais à partir avant de faire demi tour.

- A la réflexion non... Ne va pas prendre de bain tout seul. Viens diner avec nous.

Je me détournais, lui faisant un signe de la main pour qu'il nous suive. La tente de commandement avait été dressé à l'avance. J'entrais dedans m'installant dans mon trône, Aegnor toujours fidèle à ma droite. Je saluais mes hommes avant de m'installer, montrant vaguement le siège à ma gauche au gamin pour qu'il vienne s'asseoir à mes côtés. Je laissais de côté les questions politiques pour ce soir. Je voulais simplement qu'on se détende ou plutôt je ne voulais pas parler de tout ça devant le gamin. On mangea simplement, buvant tandis que des filles venant danser à moitié nues devant nous pour nous divertir. Je me penchais vers Aegnor, discutant avec lui des femmes devant lui. Ma main pendant ce temps s'égarait sous la table, allant saisir le membre du gamin pour le caresser.


Patate Douce
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Mer 11 Nov - 18:19
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Mon cerveau cesse de tourner. Il vient de dire quoi là ? Avec tout le monde-là ? Je ne suis pas prêt. Ni même apprêté. Je lui ai dit que les assemblées, parler en public, me terrorisaient ? Quel idiot, je suis. Moi, je voulais sortir de la tente pour me promener, pas être avec des officiels. Respire Calion, ça va bien se passer. Tout va très bien se passer. Ce report n’arrange pas à ma gêne, cela dit, et c’est fourbe de sa part.

C’est donc apeuré - et une pointe d’excitation de découvrir ce qu’il faisait là-dedans – que je le suis. Je salue timidement tous les généraux. Ils étaient bien plus nombreux que mes spéculations. Je prends place et je regarde une coupe de fruits. Malheureusement ma curiosité ne fut pas assouvie. L’ennemi à table, ils ne pouvaient parler stratégie. J’étais blessé. A qui voulait-il que j’informe de leur plan ? Lui-même, le sait, je suis trop peureux pour alerter quiconque. Je tente, maladroitement, de sauver ma peau, c’est déjà, trop d'Energie pour moi.

Des danseuses arrivent et je ne sais pourquoi, je zyeute la réaction du coin de l’œil du Roi. Il ne semble pas si attentif que cela, préférant chuchoter au creux de l’oreille d’Aegnor. Est-ce qu’ils ne sont qu’ami ces deux-là ? Ca y est, mon esprit me joue des tours. Je goute ma première rasade de vin, préférant, me détendre ainsi. Je commence à picorer, jusqu’à m’étouffer. Oh non ! Pas ici ! Pas maintenant. Mes joues se teintent. Ce n’était pas juste. Je me concentre sur mon fruit, pour conserver un semblant de sérénité puis je reporte mon attention sur les femmes. Elles étaient, quand même, très belles à regarder. Et je ne les quitte pas du regard, malgré le bien, qui le Roi était en train de provoquer dans mon bas ventre.

J’aurais aimé qu’il me prenne sur le champ. Enfin non, pas devant tout le monde. Mais, sur cette grande table … Oh Dieux, c’est quoi ces pensées ? Je continue de boire, pour laisser sortir mon autre moi, malsain qu’il est.  




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Mer 11 Nov - 18:39
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Je souriais de le sentir durcir sous mes doigts comme ça. J'adorais l'idée qu'il soit tout gêné de ressentir tout ça en présence de mes généraux. J'avais envie de rire de le voir plonger dans son verre de vin comme ça. Je savais ce qu'il faisait. Il s'enivrait pour oublier sa gêne. Ca lui permettait de s'abrutir l'esprit, de faire taire sa conscience et de pouvoir se laisser aller plus facilement. J'aimais bien l'en priver, pour le voir se torturer pendant que je le baisais sans relâche. Mais ce soir j'avais décidé de me montrer indulgent alors je lui accordais cette petite échappatoire.

La soirée ne tarda pas à déraper, comme souvent lors de ces soirées. Les hommes avaient besoin de se détendre et quoi de mieux que la compagnie de sublimes créatures pour y parvenir. Moi je continuais de m'entretenir à mi voix avec Aegnor, parlant de sujets plus ou moins sérieux. Pendant ce temps ma main ne cessait de jouer gentiment avec l'entre jambe de mon jouet.

Donc comme je le disais, la soirée bascula dans quelque chose de plus... exotique. Certains hommes rejoignirent les douces créatures au centre de l'assemblée, s'allongeant sur les coussins pendant qu'elles venaient s'occuper de leur membres dressés ou que d'autres jeunes femmes laissaient aux hommes la joie de gout de leur langue les délices de leurs entre cuisses.

Je discutais encore un moment, indifférent à la vision de leurs corps nus commençant à se vautrer dans la luxure. Je me levais finalement, prenant le gamin par la main pour le tirer derrière moi.

- On se voit demain. Je compte sur toi pour m'accompagner au village.

Je le regardais en souriant alors qu'une jeune femme venait le rejoindre.

- Passe une bonne nuit mon ami.

Je serrais le gamin conter moi alors qu'il me souhaitait la même chose avec le même petit sourire en coin. J'entrainais le gamin derrière moi, l'amenant dans ma tente. Je le lachais une fois entré, commençant à me déshabiller.

- Il me semblait que tu avais parlé de prendre un bain non?

Je lui fis un petit sourire avant de me glisser nu dans l'eau.

- Cette baignoire est assez grande pour deux tu ne crois pas. Et... j'aurais besoin d'aide pour nettoyer certaines zones de mon corps...


Patate Douce
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Mer 11 Nov - 19:34
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Je crois que la curiosité est mal. Je me laisse prendre par l’ivresse. Je me mordais les lèvres pour ne pas gémir. Je gesticulais sur ma chaise. Sa main m’infligeant cette douce torture. Mais je voulais juste savoir ce qu’il faisait sous cette tente. Ma respiration commence à perdre en régularité. Et la scène de Luxure dont j’assiste me fait écarquiller les yeux. C’est véritablement ce qu’ils font ici ? Je ne comprends pas. Pourquoi réunissait-il ses généraux ici ? Si c’était pour qu’ils s’envoient en l’air. Bien que choqué, je ne détourne pas le regard. Tout le monde connait l’anatomie de l’autre... Je suis … Sans voix. Choqué voire outré. C’est hallucinant. Je n’ose y croire. Non, c’est impossible. Respire Calion.

Il leur a ordonné de faire cette mascarade. Je refuse de me dire, que le Roi s’adonne à ces coucheries en public, tous les soirs. Il est infidèle enfaite. Je n’arrive plus à réfléchir. Excitation, se mêlant à de la jalousie et de la colère. Puis enfin, nous quittons la tente des Luxures, toujours autant abasourdi.

Je tangue un peu, je me mets à le tripoter, portant ma main à son paquet. Le Bain. Oh oui. Ça va nous faire du bien. Un bain, un Roi, deux érections. C’est un bon programme, je crois. Mon ventre gargouille. Mais je m’attelle à pouvoir se mettre dans l’eau. Je me retiens d’y mettre du lait et des pétales, sentant son regard se durcir en même temps que sa verge découverte. Visiblement, se pencher exagérément fonctionnait sur son corps. Je le laisse s’installer et j’attrape une fleur de douche, de l’huile de bain pour rendre la peau douce et je le frotte lentement. C’est un autre monde. Ce n’est pas moi. Mais mon autre. Je suis respectueux de mes valeurs. Pas l’autre. Il me frôle par moment, me fait gémir. Je ne me retiens pas. De toute manière, je ne pouvais mentir, vu comment j’étais douloureux et tendu.

Je le lave tendrement, bien que ce fût la tempête dans mon être. J’avais plutôt envie qu’il brise la baignoire et moi avec. Dieux, que dis-je ? Je me fais plus lent, sur son entrejambe, laissant ma main faire office. Mais je ne tiens plus. C’était trop de tentation pour moi. Alors je finis par me mettre à califourchon sur lui et m’empaler sur l’objet de mes désirs. Et je crie. Soulagement. Je le laisse me remplir. C’était divin. Je me mouve sur lui, je prends possession. Je m’extasie. Je me libère. C’était fort, c’était bon.

Mais ce n’était pas comme d’habitude. Alors, je me retire et me pose à quatre pattes – merci la grande baignoire – et il vient. Un coup. Une traite. Je crie à nouveau, je ferme les yeux, tête qui bascule en arrière et je le laisse m’emporter dans cet état de béatitude dont lui seul à la clé. La nuit se poursuit ainsi, luxure, et sommeil léger, jusqu’à sombrer.

Je me lève le premier avec un mal de crane. Faut vraiment que j’arrête de boire. Et tenter d’assumer mes responsabilités. Ces infames déviances qui me procurent tant d’allégresse. Je hèle un soldat afin d’obtenir le repas du matin que je ramène sous la tente. Je bouge légèrement le lit, pour tenter de le réveiller. Il était tellement beau quand il dormait. Je devrais prendre le temps de le dessiner un jour.  

- Roi, il est l’heure de reprendre des forces.  

Je parle doucement, je ne savais pas trop comment le réveiller, j’avais plus l’audace d’y aller avec la bouche. Des brides de souvenirs me reviennent et je me rappelle avoir été encore plus sale que les nuits précédentes. Je rougis. J’ai envie de pleurer. Il se lève enfin et je me contente de sourire. On mange, il me rappelle les règles. Je ne fais pas de connerie, pas de vague, pas de trahison. Mes fesses avaient la preuve de sa colère, alors, je ne voudrais pas tenter de nouveau. On quitte notre tente et on rejoint le cortège qui nous accompagne.  

On entre dans un village désert, à cheval. Je regarde autour de moi. C’était si triste. Je croyais que ce n’était verdure et bonheur dans notre royaume. Je ne vois que des maisons désuètes. On marche au pas, les soldats restants sur le qui-vive. Puis, on arrive sur la place publique.  

Dagnir se met à parler, proposant de rencontrer le chef de ce village. Le silence lui répond. Malheureusement, il n’a guère de patience. Alors il ordonne à ses hommes d’aller déloger tout le monde. Et les cris, les protestations emplirent la place rapidement. C’est la cohue. Des jets de pierre. Du sang qui coulent. Je suis choqué. Qui sont ces gens révoltés ? Nous ne sommes pas des conciliateurs ? Et enfin, le chef arrive. Il m’observe, de travers et je détourne le regard. Je me sentais bien assez coupable pour qu’il mette une couche.  

Dagnir discute, ordonne, menace. Pas de négociations avec lui mais le chef résiste. Préférant visiblement s’attaquer à une petite proie : moi.  

- Tu n’es qu’un lâche ; un traitre, tu devrais avoir honte. Tes parents aussi. T’es pourtant d’ici. On le sait tous. On avait espoir. Mais tu n’es rien. Qu’une pute. Misérable. Meurs.  

Je n’aurais jamais cru qu’on puisse intenter à ma Vie. Je ne suis qu’une victime après tout. Je n’ai même pas le temps de le questionner. Comment ça, d’ici ? D’autres villageois débarquent. Un piège ? Je regarde Dagnir, apeuré. C’est la cohue. On est entouré des soldats mais j’ai peur. Pour lui. Etrangement. Puis je ne sais pas comment, je n’ai pourtant pas de reflexe. J’entends juste dire là-haut et me décale, me mettant devant le Roi. Ne me demande pas pourquoi. Je l’ai fait. J’ai senti que je devais le faire.

La douleur est cuisante. Une flèche dans mon flanc gauche. L’impact m’ote la Voix. Je tremble. Je tente de toucher ma blessure. Je me retourne et regarde le Roi.  Douleur qui se propage dans ton mon corps. Super, je vais mourir. Alors que je n’ai rien accompli. Né libre, mort en esclave. Une putain avec deux personnalités. Ma stèle va être moche.    




Beloved
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Beloved
Mer 11 Nov - 20:07
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Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

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Quelle délicieuse nuit à nouveau. Je devrais peut être le laisser boire plus souvent. Il se déchainait vraiment quand il était ivre. J'avais fondu de plaisirs sous ses caresses alors qu'il me lavait. Ses gestes lents et doux, loin de m'agacer n'avaient fait que durcir un peu plus mon membre. Puis il était venu sur moi, s'empalant complètement. Je l'avais laissé faire, perdant un peu plus la tête à chacun de ses coups de rein, à chaque fois que son corps se laissait tomber sur mon membre, m'enfonçant un peu plus en lui. Puis sa croupe, offerte et tendue vers moi, comment aurais je pu y résister?

Et cela n'avait que ça toute la nuit, nos corps hurlant de plaisir l'un contre l'autre. Il commençait à vraiment bien sucer en plus cet abruti de gamin. Ses lèvres allant et venant sur ma verge me faisaient perdre un peu plus la tête à chaque fois.

Il comprenait de plus en plus son rôle. J'avais eu le bonheur de le trouver à mes côtés à mon réveil, un plateau de repas installé entre nous. Je me levais, engloutissant mon petit déjeuner tout en le fixant.

- Bien... je suppose qu'il est inutile de te rappeler que tu dois bien te conduire aujourd'hui? Ne pas tenter de t'échapper, ne pas dire de choses stupides, ne pas parler tout simplement en public. Tu n'es pas là pour ça. Je te permets juste de sortir parce que tu as bien agi hier mais je pourrais très vite te punir à nouveau.

Mais il comprenait. Je le voyais bien à son regard. J'espérais que sa petite punition lui avait fait comprendre les choses.

Je ne tardais pas à me préparer et à quitter la tente avec lui. Je montais à cheval, le prenant une nouvelle fois avec moi pour rejoindre avec mes hommes le petit village entre contre bas, Aegnor fidèle à mes côtés. Nous entrâmes dans le village pour ne trouver que des lieux déserts. Quel manque de respect encore une fois. Je me déplaçais. Je venais dans leur village de bouseux et ils n'étaient même pas capable de venir m'accueillir comme il convenait. Je jetais un coup d'oeil à mon conseiller avant de m'éclaircir la voix.

- Habitants de Rainë... Je suis Dagnir, votre nouveau roi. Je suis venu en ce jour vous rendre visite, poser les fondations de notre nouvelle alliance. Alors sortez. N'ayez pas peur. Et amenez moi votre chef que nous puissions discuter.

Comme je m'y attendais, seul le silence me répondit. J'attendis quelques instants avant de faire signe à mes hommes d'aller déloger les villageois. Moi qui voulais un peu d'action j'étais servi. Je sentais que quelques têtes allaient tomber d'ici la fin de la journée. C'était parfait cela servirait d'exemple pour les autres villages qui pourraient avoir dans l'idée de nous résister.

Et comme prévu ces petits villageois ridicules arrivèrent avec leurs petites pierres ridicules. Nouveau signe à mes hommes qui n'hésitèrent pas à trancher dans le vif pour calmer les hommes. Puis le chef sortit. Il semblait avoir un peu plus de poigne que leur roi. Je descendis de mon cheval, entrainant le gamin derrière moi pour aller lui parler. Mon regard n'avait plus rien de convivial comme lorsque j'étais arrivé.

- Vous étiez informé de mon arrivée. Je le sais, j'ai envoyé des hommes vous prévenir. J'avoue que je m'attendais à un autre... comité d'accueil que celui là. Mais je vais être généreux. Je vous invite à me donner tout de suite ce que j'ai demandé avant que je ne décime tout votre village.

Mais ils semblaient décidément tous imbéciles dans ce pays. Au lieu de me répondre il insulta mon jouet. La situation dégénéra rapidement. Je tirais mon épée mais cet imbécile de gamin, comme tout ce pays d'imbécile d'ailleurs, s'interposa devant moi désarmé et se prit un trait d'arbalète dans le flanc. Je le foudroyais du regard avant de déchainer ma colère. Je laissais la magie jaillir de tous les pores de ma peau, envoyant valser l'ensemble du village sous l'onde de choc. Je me retournais, à bout de souffle pour aller le prendre dans mes bras et appuyer sur sa plaie.

- Espèce d'imbécile. Tu pensais faire quoi au juste? Te faire tuer pour m'échapper? Tu es stupide. Et tu ne vas pas mourir comme ça.

Je fis signe à mes hommes de l'emmener au campement pour le soigner. Sa blessure n'était pas grave, il s'en sortirait mais ça ne calmait en rien ma fureur.

Quelques heures plus tard, je rentrais enfin dans ma tente, recouvert de sang. Je laissais tomber mes affaires dans un coin avant d'aller me nettoyer de tout ce sang. Je me retournais juste vers lui au bout d'un moment, alors que je terminais de me nettoyer.

- Tu es réveillé? Tu te sens mieux?


Patate Douce
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POWER RANGERS 2
Patate Douce
Jeu 12 Nov - 14:01
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Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart

Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête mais je suppose que la peur de perdre mon confort et mon maitre – appelons ainsi, vu mon statut – m'a fait croire que j’allais le protéger. Ce fut un belle échec pour moi-même. J’avais hurlé quand ils ont retiré la pointe, j’avais senti cette lame chaude sur mon flanc. C’est quoi cette méthode de barbare ? J’avais réclamé le Roi, ou ma mère, je sais plus. Et je me retrouve avec un bandage. J’étais réveillé bien avant qu’il ne rentre. Je me sentais nauséeux et honteux. Les mots ressassant dans mon esprit. Je le sens, dans le ton de sa voix, il est furieux mais je ne me démonte pas. Je suppose que j’étais encore sous le coup de la douleur, pour faire ça.

- Je veux apprendre à me battre. Je veux retourner dans ce village. Il a dit que je venais de là-bas. Je veux … J’aimerais découvrir où je suis né. Je .. Je suis orphelin, en vérité. Je ne sais pas qui sont mes parents. Et c’est la première fois que je sais une piste.

Je me recouche, réalisant que j’avais été insolent. Les onguents, on va dire ça. Je passe mon bras sur mon visage pour ne pas l’affronter. Qu'est qu’il en avait à faire de mes problèmes d’identité.

Je suis désolé, de vous avoir fait perdre votre temps. J’ai eu peur pour vous. C’était stupide. Vous allez bien ? Vous êtes blessé ? Je suppose que je ne vais pas sortir de ma tente de sitôt.

Je fais la moue. J’étais si près du bout. Et j’avais tout gâcher, c’était bien ma veine. Mais je ne regrette en rien mon geste. Je ne saurais dire ce qui m’a amené à la faire. La privation d’orgasme. Je ris à ma boutade. Je vais lui faire croire que je suis encore dans les vapes. Il sera peut-être plus indulgent, ainsi ?  




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