Hold me, Thrill me, Kiss me, Kill me ft. Patate Douce
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Ven 27 Aoû - 12:55
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité. .
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Il me suivit docilement tandis que j'allais retrouver mes hommes. Je souris en voyant les airs rassurés sur leurs visages. Il n'était pas encore né celui qui aurait raison de moi, ils feraient mieux de le comprendre. Je commençais mon discours, les rabrouant gentiment d'avoir cru que j'aurais pu trépasser pour si peu. Je continuais en leur proposant d'aller se venger de ceux qui avaient tenté d'attenter à ma vie. Je les sentais fébriles à cette idée. L'excitation se propageait parmi eux à mesure que je parlais. Je finis par désigner un groupe d'hommes, récompensant le mérite de ces derniers, pour qu'ils aillent attaquer le camp sous la direction d'Aegnor. Je ne pouvais pas encore me permettre de mener l'assaut mais je ne voulais pas que cet affront reste impuni. Nous étions dans un pays conquis, sous le joug de mon empire, ils n'avaient pas à se rebeller. Ils l'apprendraient assez vite ou l'herbe verte de leur pays finirait rougie par leur sang.
Les jours s'écoulèrent dans cette ambiance paisible. Mes soldats nous avaient ramené les têtes des rebelles. Elles décoraient maintenant l'extérieur du camp, planté sur des piquets. Un petit message pour que le reste de cette racaille comprenne. Je récupérais, trop lentement à mon goût mais je récupérais. Les premiers temps je laissais Aegnor entrainait le gamin, sous mon oeil vigilant mais au bout d'un moment je ne tardais pas à reprendre moi même les entrainements. Il était désespérant, faible et geignard. Je n'avais pas vraiment l'impression qu'il progressait tellement. Enfin il était un peu moins pitoyable qu'au début. Peut être serait il à même de se défendre un minimum si nous étions attaqué de nouveau.
L'hiver nous était tombé dessus, recouvrant le camp d'une pellicule de neige. Nous étions dehors sous la neige. Je me battais en tunique contre lui. Je ne me dépensais même pas assez pour transpirer et retirer mon vêtement. Il semblait que l'ennemi voulait toujours venir m'interrompre pendant que je l'entrainais. Je laissais tomber mon arme en bois pour aller voir l'homme qui s'avançait vers nous.
Il se présenta comme un émissaire venu de Yaisa, le royaume qu'il me restait à envahir. Son roi voulait parlementer avec moi.
- Bien... qu'il se présente avec son escort ce soir. Je le recevrais et nous pourrons discuter de sa reddition.
Je laissais l'homme partir avec un petit sourire au coin des lèvres. Aegnor ne tarda pas à me rejoindre, inquiet de cette entrevu.
- Le roi de Yaisa tremble. Il veut parlementer.
J'éclatais de rire, rapidement suivi par mon bras droit. Je fis signe au garçon de me suivre et retournais dans ma tente afin de me préparer pour cette rencontre. J'étais en position de force et il le savait parfaitement. Je me tenais à sa frontière, la plus grande armée que ce monde ait connu à mes côtés. Il n'avait pas assez d'homme dans tout son royaume pour me résister. Il ne lui restait qu'à se rendre, tout en espérant s'en sortir le mieux possible. Il savait très bien que si il se battait, il se ferait massacrer et il ne resterait que des cendres de son pays.
Je retournais dans ma tente, me retournant vers le gamin.
- On va se préparer pour ce soir. Nous devons être les plus beaux possible pour impressionner nos hôtes.
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Patate Douce
Ven 3 Sep - 6:53
Calion
J'ai 23 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien. Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.
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Je sais qu'il est courant de vouloir une audience avec ses voisins. Mais on parle quand même d'un homme - Roi - qui a trois pays sous sa coupe. Etait-ce réellement une visite de courtoisie à ce stade ? Je reste médusé sur la véritable raison. Pouvait-il être au courant de la blessure de Dagnir ? Je ne dis rien pour le moment et je suis le Roi pour aller se préparer. Sourire en coin à sa remarque. Et je m'empresse de rentrer dans notre tente, pour nous faire couler un bain. Je me retiens d'y mettre des pétales pour parfumer, je sens qu'il allait râler très fort sinon. Alors que moi, j'adore. Un jour, il aimera aussi, je n'en doute pas.
En attendant, je l'appelle quand c'est prêt et le lave tout en faisant attention, même s'il avait parfaitement bien cicatrisé. A califourchon sur lui, je m'attelle à la tache avec beaucoup de zèle. Tant de choses me trottent dans la tête que je suis obligé de les partager. Alors que c'est plutôt un désir cuisant qui se présente à chaque fois que je peux m'affairer sur son corps. Je me racle la gorge et m'arrête de le nettoyer. Vous ne trouvez pas ça étrange que le seul pays que vous n'avez pas encore sous votre contrôle vienne vous voir ? Est-ce que c'est normal ? Parce que je veux dire, d'ordinaire, on rend visite à son voisin quand .. j'allais dire quand il ne veut pas vous envahir mais je me dis que j'allais devoir mesurer mes mots si je veux pas être noyé .. il y a d'autres projets de coalition et non l'inverse. Alors je m'interroge. Je reprends mes mouvements circulaires tout en l'écoutant. Je m'attends à ce qu'il me dise que je suis bien trop faible d'esprit pour comprendre quoi que ce soit à la politique mais bon, au moins, j'ai livré mes pensées. Je remets de l'eau chaude pour nous rincer. Un tissu sur mes hanches et je m'attelle à le sécher avant de lui apporter sa tenue de fête. Regard enamouré par tant de charisme émanant de sa personne. Anormal me hurle ma raison. Préférant plutôt fomenter un plan afin d'échapper à mon geôlier mais le cœur bataille pour ne pas que j'écoute. Un point pour le myocarde, je veux être ici.
Le moment tant redouté - enfin par moi - arrive. L'avantage c'est que je resplendis dans ma tenue et que même le regard haineux d'Aegnor n'y changera rien. Si je pouvais, je lui tirerais la langue mais je sais aussi que je la perdrais dans la seconde. Alors restons centré sur le Roi. C'est silencieusement que je le suis jusqu'à une tente préparée pour l'occasion. La hâte de découvrir le roi Yaisa. Et l'attente ne fut pas très longue. Des trompettes, des hommes en rang et d'autres déroulant un tapis. Je me retiens de rire, devant tant de faste. Et nous découvrons, après quelques minutes à marcher vers nous, un grand homme rondouillet. Je ne m'y attendais pas du tout. Dans mon esprit, il était grand imposant et svelte. Là, on dirait un tonneau qu'on a trop gonflé. Il salut tout le monde, ça me laisse perplexe, souriant à tout va. C'est étrange, non ? Puis arrive à ma hauteur, attrapant ma main pour l'embrasser. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de la retirer. Je déteste qu'on me touche, j'ai toujours peur que ça finisse en agression. Il ne m'en tient pas rigueur, souriant toujours avant de s'acquitter d'une révérence envers mon Roi.
Bonjour cher confrère, c'est un véritable honneur d'enfin pouvoir vous rencontrer. Cela fait des mois que nous avons le plaisir d'entendre parler de vos exploits. Et après moults hésitations, pardonnez-moi, il ne pouvait plus être question de ne pas venir vous rencontrer. Je pense qu'il a perdu la tête. Mais il parle réellement bien. Afin de marquer cette rencontre, et vous honorer comme il se doit, voila des présents de mon pays. A peine avait-il terminé que des femmes en petite tenue, et richement ornées apportent divers coffres contenant de l'or et autres objets. J'avais envie d'en attraper un et le jeter sur les femmes plutôt que d'aguicher Dagnir. Mais ce n'était pas le pire. Et j'ai cru comprendre que vous disposiez d'un assistant particulier. Je fronce le regard avant de croiser le sien. Il parle de moi ? Mais sans que je puisse avoir de confirmation, il lève sa main et une silhouette encapuchonnée s'avance vers nous. Capuche abaissée et je découvre une jeune fille à la beauté inouïe. Une tignasse d'un blond sans précèdent, pouvait concurrencer le soleil au zénith et d'un regard bleuté si clair, c'est à se demander si elle est y voit quoi que ce soit. Je vous présente mon assistante, faisant bien des merveilles. Et cela serait un geste épicurien de vous laisser découvrir par vous-même. Sourcil qui s'arque, il n'est pas sérieux quand même ? Regard en coin cueillant la réaction de Dagnir.
La jalousie gronde dans le poitrail. C'était tout un coffre que je voulais jeter sur tout le monde. Je suis certain que vous n'auriez aucun regret, tout en faisant de même, si le coeur vous en dit. Le palpitant s'arrête. Je serre les pans de ma cape. Et c'est le regard noir qui couve cet infâme invité. Bizarrement, j'ai hâte de le voir aux fers et de lui couper la tête moi-même. Je recule sans m'en rendre compte, et baisse le regard, paniqué à l'idée de passer la nuit avec un inconnu.
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Sam 4 Sep - 13:20
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité. .
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Ca allait être presque trop facile de conquérir ce royaume. Il était déjà entrain de trembler dans ses chausses alors que je n'avais même pas engagé le combat. Il n'y avait bien que Taurë pour m'avoir opposé un minimum de résistance et à avoir rendu les choses intéressantes. Le temps des grandes batailles était il déjà terminé? Celui où l'on voyait le soleil se lever sur le chant de bataille, faisant scintiller les armures. L'époque où nous entendions retentir au petit jour le fracas des épées, les cris des mourants... Le sort avait il décidé que cette époque était déjà révolu pour moi, qu'il était temps que je prenne femme et que je me contente d'une vie de dirigeant, avachi sur son trône jusqu'à ce que le décrépitude ait fini de détruire tout ce qu'il restait de moi.
Je rejoignis le gamin dans ma tente, le laissant m'entrainer dans un bain. Je le laissais nettoyer mon corps, perdu dans mes pensées. Je ne les quittais que pour répondre à sa question.
- Il a peur. Il a entendu parler de mes conquêtes. Il sait qu'il est le prochain. Mon armée est là à sa frontière. Ses éclaireurs ont déjà du le renseigner. Il a vu l'étendu de mes forces. Il se doute que toutes mes troupes ne sont pas là et il a raison. Il sait, tout comme moi, qu'il n'a pas assez d'hommes dans tout son royaume pour me résister. Il va perdre. Son peuple sera massacré. Son armée décimée. Il verra la destruction de son pays. Puis il nous verra arriver sur lui. Il saura alors à cet instant que c'est la mort elle même qui marchera sur lui... Alors il tente de parlementer. Il s'imagine peut être qu'il arrivera à négocier un arrangement et qui sait peut être sauver sa misérable vie.
Je le laissais s'occuper de moi, me laver, me sécher puis m'aider à m'habiller. Je voulais être à mon avantage, impressionnant ce misérable roitelet par mon élégance. Je savais déjà qu'il me craignait bien assez.
Avant l'heure convenue j'étais installé sous la tente de parade, assis sur mon trône Aegnor à ma droite et le gamin à ma gauche. Ma garde d'élite était là, m'entourant, eux aussi dans leurs plus beaux atours. Leurs épées saignaient leurs hanches mais je savais qu'ils avaient tous des armes dissimulées un peu partout. Aegnor était dans le même cas. Ils suivaient tous mon exemple. Le seul à ne pas être armé ici, c'était le gamin.
Le roi ne tarda pas à arriver. Il était aussi décevant que ce à quoi je m'étais attendu. Il se complaisait dans le faste et les plaisirs de la chair. Il n'avait rien d'un général, pas même d'un simple soldat. Il n'avait probablement jamais tenu une épée de sa vie. Il tremblait, pissant probablement dans ses chausses en pensant au sort que je lui réservais.
Je le regardais silencieusement, le visage fermé. Je notais qu'il s'approchait du gamin. J'esquissais un très rapide sourire en le voyant retirer sa main. Je savais déjà que je me ferais un plaisir de trancher cette langue qui avait osé souiller ma propriété sans m'en demander la permission. A part ce bref sourire, je n'avais eu aucune réaction, calculant froidement les richesses qu'il m'avait apporté, détaillant sans retenue la femme qu'il m'avait amené. Je me doutais que pour un porc dans son genre, la première catin venue capable de chevaucher son corps flasque était divertissante. Ce n'était pas un roi à mes yeux, pas même un roi.
Son discours terminé, je fis signe à mes serviteurs pour qu'ils viennent récupérer les trésors qu'il nous avait apporté. Je parlais un instant à l'intendant.
- Notez précisément tout ce que notre cher ami nous a offert et répartissez le équitablement entre chaque homme, que chacun ait sa part.
Ca remonterait un peu le moral des hommes. Attendre ainsi tout l'hiver c'était éprouvant pour eux.
Je me levais pour rejoindre la femme qu'il avait présenté comme son assistante, c'était un bel euphémisme pour représenter ce qu'elle était réellement. J'allais me mettre à ses côtés. Je passais derrière elle alors que ma main allait serrer légèrement sa gorge.
- Quant à votre catin... je pense pouvoir vous l'arracher très facilement. Vos doigts bouffis ne la retiendront pas quand il ne restera de vous qu'une loque ensanglantée gisant dans son lit.
J'éclatais de rire alors que ses hommes commençaient à réagir. Les miens furent beaucoup plus rapides, dégainant leurs épées et les menaçant. Le roi se mit à trembler davantage, bégayant alors qu'il me suppliait de la lâcher et de ne pas lui faire de mal. Je la lâchais, la poussant dans ses bras.
- Pouvons nous cesser ces flagorneries qui ne mènent à rien? Vous savez comme moi que vous ne pouvez gagner cette guerre. Et il faudra beaucoup plus que quelques coffres de bijoux et une pute de bas étage pour m'empêcher de vous détruire. Je vous laisse jusqu'à la fin de l'hiver pour réfléchir. Passé ce délai, je n'aurais aucune pitié pour vous.
Je me détournais et m'en allais avec mes hommes. Je n'avais pas besoin de faire de signe à Aegnor, je savais très bien qu'il me suivrait. J'espérais juste que le gamin ferait pareil.
"Tu abuses Dagnir. La fille était jolie. Tu aurais pu la prendre."
- Ce n'est pas mon genre. Mais si elle te plait tant que ça, tu pourras la récupérer quand on en aura fini. Il était hors de question que je cède mon jouet pour me contenter de cette vulgaire putain.
Je m'éloignais rapidement de la tente, allant rejoindre celle de commandement avec mon bras droit. Je me laissais tomber dans mon fauteuil en soupirant.
- Il a tenté le tout pour le tout... pitoyable gros porc...
"Tu aurais pu éviter de le provoquer quand même..."
J'esquissais un sourire en le fixant.
- Non... c'était beaucoup trop distrayant que de le voir se pisser dessus ainsi.
"Tu aurais pu accepter...."
Je me redressais, furieux cette fois de voir qu'il insistait ainsi. Je n'avais aucune envie de baiser cette salope. Je n'allais pas le faire pour faire plaisir à ce roi et à Aegnor.
- Pourquoi? Pour lui faire plaisir? Pour continuer de jouer à cette mascarade, lui faire croire que j'allais négocier pour mieux le détruire ensuite?
"C'est ce que tu as toujours fait... jouer avec eux pour mieux les détruire par la suite."
- Je n'avais pas envie de jouer...
"Et je crois savoir pourquoi..."
- Il suffit Aegnor!!!
Je me redressais furieux, le foudroyant du regard. Je m'étais rapproché de lui, ma main se serrant. J'étais prêt à le frapper. Cette fois il dépassait vraiment les bornes. Il sentit qu'il était allé trop loin. Il se retira, inclinant la tête devant moi.
"Bien mon roi...."
Je le laissais partir avant de porter mon regard sur le gamin. Bien entendu, il n'avait pas raté une seconde de notre dispute. Je le fixais un instant. Il allait sûrement se faire des idées lui aussi. Il faudrait vite que je lui enlève cette idée de la tête.
- Va nous commander un diner. Nous mangerons dans ma tente.
Puis je quittais la tente de commandement, me rendant dans la mienne. Je laissais tomber mes armes et ma tenue d'apparat. Je restais torse nu dans la pièce, vêtu uniquement de mes chausses noires. J'avais besoin de me calmer, d'oublier tout ça, de ne plus penser à ce qu'Aegnor avait dit. Je voulais me convaincre qu'il avait tord, que je n'avais pas changé. L'ancien Dagnir aurait fait l'échange de pute, aurait passé une nuit avec la fille. Il aurait fait duré longtemps ce petit jeu de négociation. Puis un jour il lui aurait rendu le corps d'une de ses putes, la gorge tranchée, les entrailles à l'air, signant ainsi sa déclaration de guerre. Je voulais croire que j'étais toujours cet homme, que je me foutais d'échanger ma pute contre une autre...
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Patate Douce
Dim 26 Sep - 16:33
Calion
J'ai 23 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien. Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.
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Le deroulé de cette rencontre reste hallucinante. Jamais, je n'aurais songé à une telle franchise de la part de Dagnir. Enfin, même s'il avait la main mise sur presque tous les royaumes, je m'attendais à davantage de diplomatie de sa part. Mais il en est strictement rien. Je dirais même qu'il est entrain de le tourner en ridicule. Et l'autre Roi n'a plus de mots à sortir. Fini les fleurs. Son visage s'assombrit. Et les hommes silencieux humiliés, je m'en méfie comme de la maladie. Alors, à mon sens, on ne devrait pas trop le sous estimer. Je n'en pipe mot. Encore moins quand son regard traverse le mien. Ca va me retomber dessus, à coup sûr. Bafouer l'ego d'un homme, il s'en prendra au plus faible, on me l'a toujours appris. En tout cas, je ne traine pas pour suivre le bon groupe, trottinant, effrayé. Mais la suite des évènements me mortifie. Une dispute entre Dagnir et Aegnor, c'est pour moi la fin du monde. Parce qu'à présent, le second allait vouloir ma mort. Super, deux personnes vont probablement vouloir ma fin. Je crois que le Roi ne réalise pas ce qu'il provoque. Et rien ne pourra calmer la colère de ces personnes là. Peut-être que lui ne le voit pas, mais moi si. Et je me sens véritablement impuissant. Je sursaute quand il s'adresse à moi et je ne me fais pas prier allant rapidement demander un plateau. Je suis apeuré. Est-ce que Dagnir allait changer d'avis ? Allait-il me donner à son homologue par pure fierté ?
Plateau parfaitement garni que je depose sur la table de notre tente. Parce que bon dire ma, quand j'y passe la majorité de mon temps, quand il ne me voulait pas à mes côtés, c'était assez osé. Mais ce n'est clairement pas ce soir que j'allais lui en faire la remarque ni même jamais. Je restais là, debout, attendre l'ordre. Tout semblait se chambouler alors que j'avais l'impression de prendre mes marques. Et je ne sais plus où est ma place. A part dans son lit. Mais même là, je ne savais pas si je devais m'y mettre ou non. Puis une idée possiblement stupide me vient ..J'ouvre le bouche puis la referme. Comment pouvais je lui proposer de coucher avec elle et moi .. Le coeur se serre et hurle à la jalousie. Non, je ne pouvais pas. Mais voila que je prenais quand même ce risque. Coucher à trois, c'est pas possible ? Le regard fixant le sien. En espérant qu'il n'allait pas se méprendre sur mes intentions. Je veux dire .. On ne peut pas essayer .. Avec la demoiselle ? En toute franchise, ça m'enervait de devoir le partager mais si le sujet de dispute, c'était cette pute autant faire des efforts en ce sens.
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Lun 27 Sep - 11:39
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité. .
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Il arriva un peu plus tard, portant un plateau avec notre repas avec lui. Je me maudis en sentant la tension disparaitre légèrement de mes épaules alors que je le voyais se déplacer devant moi. Une partie de moi était furieuse de voir que la rage et la tension avaient laissé place au désir en voyant son corps se mouvoir devant le mien, mon entrejambe commençant à l'éveiller de pouvoir le posséder là sur cette table. Comment pouvait il avoir un tel pouvoir sur moi? Il était le seul à m'avoir jamais rendu ainsi, le seul qui des mois plus tard arrivait toujours à éveiller le désir en moi d'un simple regard. Il y avait quelque chose chez lui qui me rendait fou, esclave de son corps. Et ça m'énervait autant que ça m'excitait.
Je m'installais à table, n'attendant pas qu'il fasse de même pour commencer à me servir et attaquer mon repas. Il semblait avoir quelque chose à dire. C'était terriblement agaçant de le voir ainsi hésitant. Je commençais à le connaitre. Quand il agissait comme ça, c'était souvent qu'il avait peur de parler mais qu'il craignait ma réaction. Horripilant...
Lui qui avait su rapidement chasser ma colère, elle était revenue en flèche en entendant ses quelques mots.
- Qu'est ce que vous avez à la fin avec Aegnor à vouloir absolument foutre cette salope dans mon lit?
Je me levais, mes poings serrés pour calmer les tremblements de colère qui agitaient mes mains.
- Que les choses soient claires... je ne veux pas d'elle et je ne la voudrais jamais. Et e ne vois pas pourquoi je devrais me forcer pour faire plaisir à un futur roi déchu. Je n'ai aucune envie de perdre mon temps à jouer avec lui, en m'obligeant à faire quelque chose qui me répugne au plus haut point.
Je m'approchais de lui, caressant langoureusement son torse. Mon regard se fixa ensuite durement dans le sien, lui laissant voir la fureur qui habitait mon être en cet instant.
- Mais peut être... ton insistance viendrait elle de ton propre désir? Te serais tu lasser de moi mon mignon? Aurais tu envie qu'une autre personne que moi te procure du plaisir?
Qu'il mesure bien ses paroles et ses actes dans les minutes à venir. Parce que s'il ne faisait ne serait ce qu'émettre l'idée de me tromper, d'aller voir ailleurs. J'étriperais l'objet de ses désirs devant lui, le ou la faisant souffrir longtemps. Puis je m'occuperais de lui. Je le torturerais pendant des heures. Je le ferais me supplier d'en finir avec lui, d'abréger ses souffrances. Puis je continuerais encore, l'emmenant plus loin, plus profondément encore dans les affres de la souffrance, jusqu'à ce qu'il en vienne à oublier qui il était. Puis je l'abandonnerais quelque part, le laissant agoniser dans le froid jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de charogne de lui. Oh oui... je pouvais lui jurer que je le ferais si il osait désirer un autre que moi.
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Ven 15 Oct - 14:00
Calion
J'ai 23 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien. Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.
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Sourire fin qui se dessine quand il refuse. Soulagé, qu'il ne veuille que moi. J'arque un sourcil, à ses propos, surpris. Je finis par m'avancer, mes paumes parfaitement à plat sur son torse. Le regard ancré dans le sien. Jamais, je ne me lasserais d'un homme tel que vous. C'est même une pensée impossible à avoir dans mon quotidien. Je ne veux aucune autre personne que vous pour me faire hurler. Je suis pleinement épanoui dans vos draps. Je n'hésite pas à être aussi sincère. Je me fais possiblement des idées sur le fait qu'il puisse avoir des sentiments pour moi. En attendant, cette pensée me revigore et me donne une confiance salvatrice.
A chaque parole, mes mains baladeuses titillent son entrejambe, jusqu'à m'agenouiller, pour le prendre en bouche. La vigueur emplissant mes lippes. Je ne me prive pas de faire du zèle jusqu'à me relever et nous déshabiller. Prendre de l'audace et le pousser sur le lit, m'empaler sur sa masculinité et m'étendre sur le plaisir qu'il me procure. Le solliciter chaque fois que ses hanchent répondent présentes et m'endormir sereinement et pleinement satisfait.
Les jours défilent, l'hiver semble être la période la plus difficile à vivre. Il ne se passe rien. Et je suppose que les soldats devaient s'impatienter. Le camp s'entraine, se soutient comme ils peuvent. Moi, j'évite scrupuleusement le regard d'Aegnor qui plus que jamais semble vouloir me tuer. Et je ne pouvais lui donner tort. Si moi, je pensais fermement que le Roi nourrissait des sentiments à mon égard, cela devait être abject pour lui. Et c'est toujours de lui que je me méfiais. Les entrainements se durcissaient quand Aegnor devait m'apprendre des attaques. Du moins, il en profitait lourdement et douloureusement. Mais je ne disais rien, je m'en moquais et je pense que le sourire que j'arborai avec fierté, y était pour beaucoup. Mais qu'importe, il se passe quelque chose avec le Roi et ça me rend heureux.
Le cauchemar s'est produit en pleine journée. J'avais supplié le Roi de venir faire un pique nique avec moi, dans la forêt. Ainsi qu'une cueillette pour finir par un cache-cache. Pas si loin du campement. Il avait râlé mais on avait joué. L'insouciance nous enveloppant, j'étais allé me cacher dans un buisson. Je n'avais pas vu le danger venir. Dès que j'avais entendu siffler, je m'étais relevé. Mais ce n'était pas Dagnir face à moi et avant même que je puisse hurler ou même me défendre, ma tête a tourné et ce fut le noir complet.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté évanoui, mais quand je me suis réveillé, c'est pieds et mains liés que j'étais. La panique me gagne mais impossible de dire quoi que ce soit, j'étais bâillonné. Je tente de bouger mais rien y fait, tout était fermement attaché. Il ne sert à rien de te débattre, il saura s'occuper de toi parfaitement. Je releve le regard, pour reconnaitre ce visage qui avait mis hors de lui, Aegnor. Ne jamais sous-estimé un homme au pouvoir. Ton maitre a beau gagné des batailles, il en oublie facilement les petits gens, les putes de mon genre, sont redoutables, à bien des égards.. Regarde, comment j'ai pu te soustraire à sa surveillance. La question est, arrivera-t-il à temps ? Je fronce le regard, sans comprendre. Puis elle me laisse seule avec mes pensées. Elle est revenu une fois le soleil couché, m'ordonnant de m'habiller, ce que j'ai refusé. Un coup de fouet m'avait vite remis dans le droit chemin. Marque sur le bras et le visage. Même Dagnir n'avait pas osé alors qu'il avait été violent. Etat de choc, et je me retrouve avec une espèce de culotte dorée et des bijoux ornant mon corps. Répugnant.
Des couloirs traversés, les yeux bandés. Seules les respirations se font entendre et enfin, je suis libéré de mes chaines. La vue rendue, je fais face à cet homme imposant et grassouillet. Un signe de tête et ce qui semble être plus que sa putain disparait. Je te présente mes excuses, elle a été un peu chafouin ces derniers temps. Et elle espérait tant te revoir. Je .. Quoi ? Mais aucun sort ne sort de ma bouche. Saphire a eu un coup de coeur pour toi, et avait espoir que je puisse lui conter au combien, tu peux devenir un amant d'une nuit. La tête me tourne à ses mots. Le coeur s'arrête, je fais deux pas en arrière. Je te promets d'être doux. Avec moi, tu seras parfaitement bien traité. J'aimerais hurler que je le suis très bien. Que je veux retourner dans les bras de mon maitre. Il se met en mouvement. Je continue de reculer. Chercher une issue, ouvrir les portes mais aucune ne cède. Je hurle, de rage, de peur. Mais rien n'y fait, je suis coincé là.
Le souffle dans mon cou me pétrifie. Le frapper est le premier mécanisme de défense que j'actionne. Il encaisse, se met à rire. Tu peux tout me faire, mais tu seras mien, et tu aimerais, j'en suis certain. Tu ne voudras plus jamais repartir. Visage se ferme, agir vite. Le frapper de nouveau, il ne se défend pas. Et pourtant, je sens bien que mes efforts s'amenuisent rapidement. J'obtiens toujours ce que je veux, même de l'homme le plus sanguinaire, c'est encore plus jouissif. Il est si proche de moi, à me toucher, le corps pivote, la joue contre le mur. Ca sera fait rapidement. Je ferme les yeux, les sons ne sortent pas.
Pourtant, une force grouille en moi, je ne saurais la décrire. Elle ne demande qu'à s'exprimer. Le corps ne bouge pourtant pas. Mais cette Energie est bien présente. Je tremble, je me débats au mieux, avec ce corps qui m'abandonne. Je ne veux pas que je répète alors qu'on ne m'entend pas. Et tout éclate sans que je puisse le contrôler.
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Beloved
Dim 17 Oct - 7:26
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité. .
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Les jours avaient filés, nous enfonçant dans une agaçante routine. J'avais reçu des rapports réguliers sur la situation en Yaisa. Le roi était entrain de rassembler ses troupes. Il se préparait à se faire envahir au printemps et il se préparait à cela. Aegnor m'en voulait toujours. Il ne cessait de me répéter que si nous avions jouer le jeu plus longtemps, que nous lui avions fait croire que nous renoncions à l'envahir, leurs troupes auraient été dispersées au printemps et nous aurions pu le battre plus facilement. Il devenait épuisant avec cette idée. Et je ne cessais de lui répéter que ce serait beaucoup drôle de se battre ainsi plutôt que d'anéantir rapidement une poignée d'hommes. Il ne répondait rien mais je voyais bien dans son regard qu'il ne me croyait pas. Il restait persuadé que si je n'avais pas accepté la proposition du roi c'était parce que je voulais garder le gamin pour moi uniquement. Il n'avait pas tord. Mais quand je justifiais mon attitude par de la simple possessivité et une profonde aversion à l'idée de me soumettre aux désirs d'un petit roitelet, lui commençait à me parler de sentiments. Et il détestait ça, autant que moi. Nous avions toujours appris que les sentiments n'étaient pas permis, qu'ils nous rendaient faibles et conduisaient tout droit à la mort. Nous le savions tout deux. Mais je n'avais pas de sentiments et le fait qu'il le pense était une insulte. Et cette désagréable habitude qu'il avait de m'insultait commençait à me porter sur les nerfs.
Il me tardait que l'hiver se termine, que nous puissions retourner sur le champ de bataille. Aegnor arrêterait de se plaindre sans arrêt. Nous serions trop pris par la bataille pour penser à autre chose. Et je ne serais pas obligé de supporter ces ridicules parties de cache à cache avec le gamin. Jamais ce sobriquet ne lui avait mieux convenu que maintenant. Je l'avais laissé aller se cacher, restant allongé sur ma couverture et attendant pour aller le trouver. Peut être que quand il aurait attendu une heure dans la neige que je vienne le trouver il serait assez refroidi, dans les sens du terme, pour arrêter ce jeu ridicule. Il y avait des jeux beaucoup plus adultes que je préférais pratiquer avec lui dans la chaleur de ma tente.
Je m'étais finalement redressé en entendant des chevaux partir au galop. Il ne m'avait fallut qu'un instant pour comprendre ce qui s'était passé. Ils étaient venus... Ils me l'avaient enlevé...
Je sentis la colère m'envahir à cet instant. Ils avaient osé toucher à mon bien le plus précieux. Je les tuerais... Je les tuerais tous. Je n'aurais de cesse de les anéantir jusqu'au dernier, jusqu'à le retrouver. Et alors ma vengeance n'aurait aucune limite. Je fonçais en courant vers notre campement, abandonnant les reliefs de notre pique nique. J'ordonnais rapidement qu'on prépare mon cheval, sans donner plus d'explications à mes hommes puis je me précipitais dans ma tente pour me préparer.
"Dagnir... je peux savoir ce que tu comptes faire? Et où est le gamin...?"
Je le coupais rapidement, le foudroyant du regard alors que je terminais de boucler ma ceinture.
- Ils me l'ont pris. Ils sont venus là où nous étions, non loin de notre campement. Ils l'ont emporté. Mais crois moi, ils le paieront.
"Dag'... tu ne peux pas foncer tête baissé comme ça juste pour une pute et..."
- C'est une question de principe!!! Ils n'ont pas à venir me narguer si près de mon camp sans en subir les conséquences. Tu voulais de l'action? Les attaquer avant que le gros de leurs troupes n'arrivent? Et bien c'est le moment. Tu peux me suivre avec des hommes si tu en as envie mais moi j'y vais et je n'attendrais pas une minute de plus.
Je ne l'attendis pas pour quitter la tente et monter sur mon cheval. La colère faisait bouillir mon sang dans mes veines. J'étais certain d'une chose, j'allais tous les massacrer jusqu'au dernier. Je ne retrouverais le calme que lorsque je marcherais sur les corps de tous, homme femme ou enfant, peuplant ce misérable château.
Je fis faire volte face à mon cheval avant de fixer Aegnor une dernière fois.
- Tu peux me suivre si tu veux. Dans tous les cas, à mon retour je compte sur toi pour trouver et châtier les incapables qui ont laissé ces fils de putain s'approcher de notre camp sans être vu.
Je m'élançais alors au galop, ne cherchant pas à savoir si j'étais suivi ou non par Aegnor et mes hommes. Cela m'était égal. J'étais prêt à massacrer tout ce château à moi seul. La mort ne me semblait pas une option envisageable. Seule mon idée de vengeance m'habitait en cet instant et je ne pouvais penser à rien d'autre.
Il me fallut un temps interminable pour arriver à leur château. J'étais obligé de ménager ma monture pour éviter qu'elle ne meurt dans notre folle course poursuite. Je ne cessais de me demander ce qui était entrain de se passer en cet instant. Le gamin avait il déjà été amené au roi? Avait il posé ses mains répugnantes sur lui? Je me ferais un plaisir d'arracher chacun de ses ongles puis de tailler ses doigts petit à petit.... Puis je lui ferais bouffer son membre dégueulasse, celui qu'il envisageait sûrement de fourrer dans MA propriété. Je ne cessais de m'imaginer ce qu'il pouvait être en train de lui faire en cet instant et cette idée ne faisait que décupler ma colère.
J'arrivais finalement en vue du château, fonçant au galop sur mon cheval. J'entendis leurs avertissements comme un bruit de fond auquel je ne prêtais nul attention. Puis j'explosais... je laissais ma colère jaillir de moi et aller frapper les hommes se trouvant sur les remparts. Je vis les gerbes de sang. J'entendis les cris de douleur puis d'agonie que poussèrent les hommes et j'entrais sans aucune résistance dans le château. Je délaissais à cet instant ma monture, continuant ma progression à pied et marchant que les cadavres qui étaient déjà éparpillés au sol, piétinant les intestins des mourants.
Les premières hommes arrivèrent, cherchant à s'interposer face à moi. Je les vis défaillir un instant en voyant le massacre qui m'entourait. Je profitais de ce moment d'inattention pour transpercer de mon épée les premiers défenseurs. Je sentis le sang m'éclaboussait avec un plaisir bestial. Je ne m'arrêtais pas, grimpant les escaliers en courant. Je ne prêtais pas attention à qui mon épée frappait. Je tranchais, éviscérant toute personne osant s'approcher de moi.
Je me retrouvais au bout d'un moment acculé dans une vaste salle de réception. Une dizaine de soldats s'avançaient vers moi. Ils semblaient avoir réussi à mettre au point un minimum d'organisation. Ils étaient prêts à se battre, à mourir pour leur roi pathétique. Se rendaient ils compte de la futilité de leur entreprise? Ils allaient périr pour permettre à un fou de baiser un homme? Mais je m'en moquais. Peu m'importait leurs petites vies insignifiantes. Une seule personne comptait en cet instant et je devais aller le retrouver.
Alors pour la seconde fois, je laissais libre court à ma colère. Je vis plus nettement cette fois les corps se déchiqueter sous l'effet de la vague de puissance. Je savourais cette vision, léchant doucement mes lèvres recouvertes de leur sang. En un instant tout fut terminé. Il ne restait plus d'eux que de la chair sanguinolente. Je repartis à l'assaut du château, parcourant les couloirs, tranchant tout ce qui s'opposait à moi, jusqu'à le trouver.
Puis j'entrais finalement... Il n'y avait que sa putain pour résister vainement à l'entrée de la chambre. J'avais massacré tous les autres. Elle prit peur un instant en me voyant face à elle, le corps recouvert de sang. Je l'assommais avec le pommeau de mon épée, la laissant s'effondrer au sol comme une loque sans vie. Je m'occuperais d'elle plus tard. Elle aurait des jours entiers de souffrance devant elle pour repenser à ce qu'elle avait fait.
Je le vis enfin. Il était là, recroquevillé contre un mur. Le porc était là se tenant derrière lui, essayant sans succès de l'atteindre. Je poussais un bref soupir de soulagement en voyant ça. Je ne savais pas comment il le faisait mais il parvenait à lui résister. Il était capable de se protéger. Je m'approchais du roi et le saisit à la gorge. Je sentis son sursaut d'effroi alors que ma poigne se resserrait sur lui.
- Crois moi... fils de chienne, dans les jours à venir tu souhaiteras mourir. Plus d'une fois tu me supplieras de mettre un terme à tes souffrances. Mais ce ne sera que le début de ton agonie. Je te briserais. Je te détruirais. Et tous, comprendront ce qu'il en coûte de me sous estimer.
Je l'assommais à son tour avant de le laisser s'effondrer au sol. J'avais un peu de temps avant qu'ils ne se réveillent, un peu de temps pour les attacher. J'avais plus urgent à faire. Je m'approchais de la bulle protectrice, l'effleurant doucement, cherchant à la pénétrer.
- Gamin... c'est moi... tu ne risques plus rien.
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Patate Douce
Dim 17 Oct - 8:32
Calion
J'ai 23 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien. Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.
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Il est là. Seul. Les mots sont présents mais je ne vois que des mains m'entourant. M'étranglant. Me touchant. Je ne veux plus. Je veux être libre de mon corps. N'être qu'à lui. Des ordres, des supplications. Mais rien ne cesse. Le souffle court. Suis entrain de crever de peur ? Je ne distingue rien. Ma vision est flou. Elle est présente et me protège. Elle ne demande qu'à sortir. Elle a pris le contrôle sur moi. Et je ne sais quoi faire. Une vague l'a repoussé. Ridicule par son intensité mais suffisante pour le déstabiliser. Et je suis resté dans mon coin. Je ne sais pas comment j'ai fait. Je ne sais pas ce que cela signifie. Je veux juste .. Rentrer.
Ca grouille dans ma tête. Des images. Des hommes. Des rires. Des larmes. Des auras scintillantes. Je ne comprends rien. Un prénom. Semblant être le mien. Je me vois me retourner. Doux visage féminin, d'une peau diaphane, sans aspérités, une chevelure d'un noir immaculé. Une caresse réchauffant l'être. Crois-y. Et de nouveau, je suis plongé dans l'obscurité.
Une voix. Elle me dit quelque chose. Je veux rouvrir les yeux. Vérifier que je ne suis plus en danger. Le corps se met en mouvement. Tendre la main. Et le contrôle m'échappe plus encore. Le corps entier s'exprime sans que je ne le veuille. Va t-en ! Cela s'est produit une fois, je sais que ça va arriver. N'y touche pas .. Elle .. peut encore .. Je sais pas .. Mais .. Je .. Suis coincé .. Ce sont les larmes qui éclatent, le corps tremblant. Je sais pas comment faire .. Je veux pas te faire de mal .. Toute la politesse due à son rang se volatilise, tant je suis effrayé .. Qu'il soit blessé à nouveau. Je te demande pardon .. Je suis qu'un fardeau. Tu aurais mieux fait de me tuer après la première nuit.
Je tente de reprendre mes esprits. Parce que j'avais peur qu'il s'agace et entre en force. C'est à quatre pattes que je m'approche de la paroi de la bulle mais ce n'est qu'une forme d'électricité qui en résulte. Et je me recule. Je me persuade d'être en sécurité. De retirer cette bulle. Je réfléchis à haute voix pour ne pas défaillir. Si ce champ énergique me protège, il doit avoir un mécanisme pour convaincre mon subconscient que le danger est écarté. Il manquerait plus qu'Aegnor arrive, et je crois que tout explose. Je finis par prendre une grande inspiration et fixe Dagnir. Je crois que je devais savoir le fin fond de sa pensée. Aegnor veut me tuer .. C'était pas la première question qui hurle dans le crane mais j'ai besoin de savoir aussi. Et .. toutes ces disputent .. C'est moi le problème .. Mais pourquoi ?
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Beloved
Dim 17 Oct - 10:45
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité. .
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Il semblait effrayé, recroquevillé ainsi dans sa bulle. Je ne savais pas ce que ce porc avait fait mais il allait me le payer ça c'était certain. Il avait osé l'enlever et ne serait ce que pour ça il méritait de subir les pires tourments que j'avais en réserve. Je voulais l'entendre hurler, nuit et jour, me supplier de mettre un terme à son abjecte vie. Je m'en faisais la promesse. Je ne connaitrais la paix qu'en sachant le gamin vengé. Mais pour le moment je devais le sortir de là.
Je m'installais face à lui, essayant de comprendre le sens du flot de paroles qu'il me déversait. Je soupirais en comprenant petit à petit ce qu'il me disait. J'allais avoir du boulot. Mais surtout je ne devais pas m'énerver après lui. Ca risquait de l'enfermer encore plus dans cette bulle. Et de toute façon je n'avais pas la force de m'emporter. Je voulais qu'il sorte de là, l'emmener loin de ce carnage, le garder là où il serait à l'abri.
- Tu ne me fais pas de mal. Et je n'ai jamais regretté de ne pas t'avoir tué. J'aime t'avoir à mes côtés et je ne veux pas changer ça. C'est moi qui doit m'excuser, parce que je n'ai pas été capable de te protéger suffisamment. Mais je vais me racheter. Ils le paieront crois moi...
Je jetais un coup d'oeil aux deux formes qui étaient allongés non loin de nous. Ils étaient toujours inconscient. Bientôt ils regretteraient que je ne les ai pas tués.
Je reportais mon regard sur le garçon. Je n'essayais pas de m'approcher de sa bulle. Je restais assis au sol, parlant du ton le plus doux dont j'étais capable.
- Pour Aegnor... c'est compliqué. Nous avons été élevé d'une certaine façon. On nous a toujours appris qu'avoir des sentiments nous rendraient faibles. La gentillesse, la compassion, la bienveillance, l'amour.... ce sont des choses que nous avons toujours fui. Et il a peur que je devienne faible. Il pense que j'ai des sentiments pour toi...
Je ne me voyais pas lui dire que ce n'était pas le cas. Je savais que ça lui briserait le coeur. Ce ne serait pas le meilleur moyen de le faire sortir de là.
- Je tiens à toi. Je veux te garder dans ma vie. Et je ne pense pas que ça me rende faible. Aegnor ne te fera jamais rien. Il sait qu'il le paierait si jamais il touchait à un seul de tes cheveux. Il est même en route avec nos hommes pour venir te secourir. Il ne t'arrivera rien. Tu peux sortir...
Je tendis la main vers lui, paume vers le haut pour l'encourager à venir la prendre. J'entendais au loin les mouvements de troupe. Il leur avait fallu un peu de temps pour s'organiser avant de me rejoindre mais ils l'avaient fait. Ils ne laisseraient jamais tomber leur chef et surtout ils ne crachaient pas sur une bonne bagarre quand elle se présentait. Je doutais cependant qu'il reste grand monde de vivant dans les parages...
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Patate Douce
Dim 17 Oct - 12:47
Calion
J'ai 23 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien. Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.
Gijs Blom by @odistole on Bazzart
Je pensais qu'il allait me menacer, me dire que cela ne me regardait pas - même si j'étais au cœur du sujet - et que je devais juste me taire, qu'il allait me frapper si je ne me depechais pas de lui donner l'accès. Oui, je m'attendais à voir un Dagnir furieux. Et c'est l'inverse qui se produit.
Comme un soupçon de magie.. Un tremblement de terre .. Les émotions en vrac. Et je l'écoute attentivement. Chaque mot qu'il prononce se grave en moi. Pas une fois, je n'ai détourné le regard. Est-ce un rêve ? J'en ai des frissons .. J'aimerais répondre .. Me nicher dans ses bras .. M'agripper et ne plus jamais le lâcher .. Il n'y a que les larmes qui s'expriment. Une joie immense. Et une partie de moi qui abhorre ce qu'elle entend .. Répétant qu'il restera toujours mon ravisseur. Mais la majorité de mon être, n'en a cure .. Je suis prêt à devenir fou pour lui .. La bulle réduit son intensité. Je voulais prendre sa main, et quitter ce cauchemar.
Porte qui s'ouvre sur un premier soldat, ensanglanté .. Cela ne me surprend pas, un second puis un troisième et enfin Aegnor .. Je me recule .. La bulle se tisse mais ce n'est pas le bras droit qui finit par capter mon attention .. Mais Sapphire s'éveillant, prête à .. Je ne sais pas .. Je n'ai eu le temps d'hurler le prénom d'Aegnor qu'une onde de chocs a soufflé la pièce.
La dernière image qui me reste en tête est de voir tout ce monde projeté à l'opposé de moi .. De ma main voulant attraper celle de mon Roi. Et la gerbe de sang expulsé de ma bouche. De mes larmes déchirant mon visage, priant que chacun soit en Vie. Ensuite c'est le noir total.
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Hold me, Thrill me, Kiss me, Kill me ft. Patate Douce