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Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Lun 20 Juil - 0:40
Jeremiah Hunter
J'ai 32 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis capitaine de police et je m'en sors bien, si on veut. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. Fils à maman, capitaine d'aviron puis capitaine de police. Tout va bien, on aurait pu croire. Tout est toujours très bien allé. Jusqu'à ce que papa pointe le bout de son nez, un beau jour. La crasse, la suie et les odeurs de souffre dans son sillage. Il a toujours su qu'il n'était pas normal, Jeremiah. Il aurait préféré se contenter de ça. Plutôt que de savoir.
Mais les cartes de la vieille Marga ont toujours su.
Demi-diable, il a refusé la main offerte par le géniteur, grand marquis des enfers. Se frayant une place parmi les vivants en écoutant au loin le lent tic-tac des enfers.
Elle est folle la rouquine, tête la première dans son monde malgré ses avertissements. Elle et casse-pied la rouquine à s'insurger contre lui quand ça lui ne lui plait pas. Mais elle est aussi marrante cette rouquine, désarçonnée sans son uniforme de flic. Mais c'est une chieuse. En bonne et due forme.
Sam Claflin
Comment ça « de l’intérêt ? » ? Il serait presque vexé de la question. Presque étant le mot clé. Mais il se marre dans sa barbe en la guettant grimacer du coin de l’œil et en imaginant aisément le genre d’intérêt qu’elle doit s’imaginer. Forcément influencée par les photos de la diablesse. Mais c’est pas ça qui l’intéresse. Enfin peut-être que si, aussi, il sait pas, il s’en fout, mais pas en premier lieu en tout cas. Mais il ne va pas démentir d’un nonchalant « mais non, c’est juste qu’elle voudrait bien me croquer dans la fesse pour voir ce que ça fait le sang de démon » donc il se contente de ricaner vaguement. Téléphone rempoché, il répond d’une légère moue à la remarque d’Hannah.
_ Je n’lui fait en aucun cas confiance, sinon en son désir de me garder en vie et dans le coin. Mais c’est assez dur de se passer d’un contact aussi puissant et influent qu’elle. C’est de ceux dont la simple évocation peut vous sauver la vie, si vous voyez le genre. Les vampires ont un système hiérarchique qui ressemble assez au système féodal. Et elle n’est vraiment pas mal placée la garce. Enfin sauf si vous avez un autre vampire tricentenaire et cordial dans votre répertoire.
Il est carrément preneur. Mais il sait qu’il ne peut pas se permettre de se passer de cette gonzesse dans son entourage. Il espère juste que son obsession lui passera et qu’elle restera une alliée, même ultra-chiante, quand même. Il a bien le droit de rêver un peu, nan ?
Arrivé sur les lieux et plutôt d’accord avec Hannah, Jeremiah arrête la voiture et coupe le contact. Il s’immobilise un instant, les doigts pianotant sur le volant. Comment faire ? Attendre le cavalier de la reine ? Ou le pion du fou, question de point de vue. Bof. Elle leur a pas envoyé pour les aider. Juste pour veiller à l’intégrité de son cul. Il doute franchement qu’il sera enclin à les aider, et si c’est le cas, il ose à peine imaginer ce qu’il va devoir à Voldemort. Réfléchis. Ses yeux glissent sur les quelques voitures arrêtées près du bâtiment. Déjà du monde ? Super … C’est franchement pas pour arranger la situation.
_ J’adore quand on me balance dans des merdes comme ça sans m’laisser le temps de préparer quoiqu’ce soit … qu’il grogne dans son coin. J’suis pas superman bordel …
Ou peut-être que si, mais alors il lui ont collé un sacré morceau de kryptonite dans le slibard. Parce que si là-haut (ses supérieurs hiérarchiques hein, pas le bon dieu) ils espèrent qu’il va craquer sa chemise et faire une petite transformation type magical girl pour déglinguer tout le monde fissa en mode démon … bah fallait pas lui coller Hannah dans les pattes ! Et fallait le demander ! Et t’façon ils seraient allés se faire foutre. Sdtgbnjkl. Ça l’énerve … Soupire à lui faire sortir de la fumée des naseaux s’il avait été un taureau de cartoon. Réfléchis. Il décide finalement de virer la variable « surnaturel » de l’équation. Et si c’était une bande de dealers dont ils devaient s’occuper, ils feraient quoi ? Pour Hannah il sait pas, mais lui, il préférerait vérifier s’il n’y a personne au-dessus avant de coffrer des petites frappes sans intérêt ni importance. Faut voir avant s’il n’y a pas un réseau plus grand. Ça ne sert à rien d’arracher les feuilles des mauvaises herbes, elles repoussent toujours. Faut enlever la racine.
_ Vous auriez du khôl ? Ou de l’eye-liner ou du crayon, n’importe ? Non, non, il ne débloque pas du tout. Un sourire face à l’expression dubitative de Brown et il s’explique. _ On va se joindre à la petite fête, pour glaner quelques infos avant toute chose. S’il y a tout un réseau, mieux vaut le savoir. Mais va falloir qu’on ait un peu moins l’air de flics. Quant au toutou de Winnie, on avisera quand il nous rejoindra.
Le toutou de Winnie c’est Pluto, non ? Osef. Jeremiah chasse cette question tout à fait hors contexte de sa caboche et sort de la voiture pour fouiller dans le coffre. Il revient une minute plus tard avec deux t-shirts froissés. Un Anthrax manches longues et un Smashing Pumpinks manches courtes. _ Mettez ça. Vous aurez qu’à retrousser votre pantalon, ça donne un style… Merci. Il attrape le maquillage fournit par Hannah et entreprend de se faire le contour des yeux en noir, ce qu’il exécute plutôt facilement. Les bonnes vieilles habitudes. _ J’ai été punk dans une autre vie. dit-il pour se justifier. _ Si vous êtes sages j’vous montrerai des photos. Franchement ça vaut le détour. Travail rapidement terminé, il lui rend son maquillage accompagné d’un clin d’œil. Puis lui suggère d’un geste d’en faire de même. Il s’ébouriffe (un peu plus) les cheveux pour terminer le look. Et puis le flic retire son cuir et son holster pour virer son pull, tirant sur le t-shirt au-passage dévoilant des lignes fines d’un tatouage sur son flanc gauche. The Clash en devanture. Parfait. Faut pas regarder sa garde-robe à Jeremiah, y a que ça. Des jeans et des t-shirts à l’effigie de groupes. Et quelques trucs d’adultes responsables pour faire genre. Flingue glissé entre les reins (pas hyper protocole mais c’est exactement pour ça qu’il est payé) il remet sa veste qu’il prend soin, avec le t-shirt, de rabattre par-dessus l’arme. Une clope calée au coin des lèvres et il a parfaitement l’image du petit con qu’il peut être. Il sort machinalement son cran d’arrêt de sa poche intérieur pour en vérifier le mécanisme et remballe le tout. Ready. Il sort néanmoins son téléphone pour envoyer ses coordonnées à ses supérieurs et un bref résumé du « plan ». Qu’ils sachent où il est (et où retrouver son corps haha).
Il se tourne finalement vers Hannah _ Prê… La question reste en suspens, comme sa bouche reste ouverte avant qu’il ne se dise que se serait bien de la refermer. Il retient un bref rire un poil gêné et dévie son regard de sa coéquipière. Ok, elle n’est pas juste mignonne. Erm. On se reconcentre, et on replonge dans ce regard charbonneux sans dévier sur les lèvres s’il vous plait. _ Essayez de caler votre attitude sur la mienne. Vous énervez pas, si je m’énerve pas. La seule raison pour laquelle O’Malley ne vous a pas collé un pain c’est parce qu’on est amis. Et eux, ce n'sont pas mes amis. Il lui accorde un sourire encourageant et s’attarde encore une seconde sur les traits maquillés d’Hannah avant de sortir de la voiture.
Invité
Lun 20 Juil - 15:55
Hannah Brown
J'ai 26 ans dans quelques heures et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis officier de police et je m'en sors comme je le peux, surtout au vu de mes enquêtes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis de moins en moins bien. * Petite dernière de la famille Brown * Aurait aimé faire quelque chose d’autre que la police, mais la vie en a décidé autrement * Demi-sorcière, mais ne le sait pas encore, la révélation est pour ce soir. * A plongé dans le monde surnaturel les deux pieds joints * Possède un collier bien singulier qui ne la quitte jamais * Coéquipière d'un capitaine dont elle ne sait toujours pas quoi penser * Hallucine encore du tournant que sa vie a pris, et ce n'est pas prêt de s'arranger
Bree Kish
Pour une fois elle est bien contente que Hunter ne réponde pas à ses interrogations, et même si son petit ricanement est un chouia énervant, c’est toujours mieux que de connaître la vérité. Brrr. En attendant, elle peut comprendre qu’il ait besoin de ce vampire supérieur complétement cinglée, dans le cadre du travail bien sûr ! Surtout si elle est aussi puissante et influente qu’il le dit. Et ça aussi, bah ça lui plaît moyen. Le genre de pétasse qui lui sort par les trous de nez, avec option suceuse de sang, tellement charmant. Y a juste un truc qui la fait tiquer, « son désir de me garder en vie et dans le coin », soit elle est carrément obsédée par son supérieur. Ce qui l’étonnerait qu’à moitié. Soit il y a autre chose, mais quoi ? Jeremiah est juste un humain, capitaine de police et expert en enquête du surnaturel, professionnel de la relouterie, mais humain quand même. N’est-ce pas ? A la vérité elle n’en sait fichtrement rien, ce n’est pas le genre de truc qu’elle se voit lui demander. « Sinon, vous êtes humain ou pas ? ». Que ce soit le cas ou non, elle sait pertinemment qu’il ne répondrait pas, p’tit emmerdeur.
— Nope, désolé je débute encore dans l’autre monde. Je n’ai pas encore eu l’occasion de me faire des contacts, mais si jamais j’ai un super vampire sous la main, je vous ferais signe !
D’abord, faut qu’elle fasse une dernière fois ses preuves avec cette affaire, avant que la hiérarchie de Hunter daigne enfin s’adresser à elle également. Après et seulement après, peut-être qu’elle aura la possibilité de se faire un réseau. Très important, que ce soit dans un monde, ou l’autre. Même si elle n’est pas sûr que les méta-humains voudront aider une simple humaine. Y a du racisme vis-à-vis des humains dans l’autre-monde ? Sans doute que oui, comme y a des cons partout. Finalement, Jeremiah s’arrête non loin du bâtiment, juste ce qu’il faut pour observer sans se faire repérer. Réfléchir avant d’agir, surtout quand on sait ce qui les attends à l’intérieur du bâtiment. Ouais, c’est ce soir son vrai baptême de l’air.
— Je suppose que si ce gang se déplace de façon régulière, vos supérieurs ne veulent pas les laisser encore filer. Même si je vous accorde qu’un petit temps de préparation n’aurait pas été du luxe et sans doute rameuter d’autres personnes…Ça va être fun d’y aller à trois, enfin, je suppose qu’on sera trois…
Jeremiah à beau dire, mais une ou deux armes en plus ça aurait été pas mal, rien de létal, bien sûr, mais plus quelque chose pour les arrêter sans les tuer. Comme celles qu’ils avaient utilisés pour les goules tiens, sauf que non, ils vont devoir se démerder avec ce qu’ils ont sous la main. Ça va être folklorique ! Bon, leur rentrer directement dans le lard vaux mieux éviter, ils ne savent pas combien ils sont, alors l’option infiltration pourrait être pas mal. Faire le tour du bâtiment discrétos, repérer les lieux, les entrées et sorties si jamais ça devait dégénérer. Ou plutôt quand ça va dégénérer. Mouais, l’officier Brown n’est pas franchement serein. La question de son supérieur la sort pourtant de ses pensées et elle hausse un sourcil un brin incrédule. Le plan, c’est de se faire belles pour les vampires ?
— Oooohhh, je comprends mieux, oui, c’est sûr qu’on fait un peu suspicieux, surtout avec nos visages un peu trop frais. Alors vous pensez qu’on a potentiellement à faire à des sous-fifres et qu’il y a des plus gros poissons au-dessus ?
Hannah cherche ensuite les quelques produits qui traînent dans son manteau, au cas où elle aurait besoin de faire un petit raccord beauté. Enfin, même si ce n’est pas juste un tube de fond de teint et du gloss, non, là elle a quand même de quoi faire un beau ravalement de façade. Faut qu’elle pense à faire un tri d’ailleurs. Elle lui tend enfin l’eye-liner, puis s’empare des deux hauts en se demandant si elle va passer dedans, parce que ça a beau être du xl, Jeremiah à pas de poitrine. Enfin si, mais c’est un mec, ce n’est pas comparable. La rouquine retire sa veste, puis déboutonne son chemisier, heureusement elle a pensé à mettre un débardeur, puis enfile le t-shirt qui lui semble plus large que l’autre haut. Bon, au moins elle arrive encore à respirer, c’est déjà pas mal
— Ce n’est pas mon genre de jugé un gars parce qu’il sait mettre de l’eye-liner. Ça vous va bien, même si vous êtes plus mignonne au naturel, qu’elle répond en riant. Enfin, vous savez bien que je suis rarement sage, je ne risque pas de les voir vos photos, même si ça doit être intéressant.
La jeune femme secoue la tête en continuant de rire, puis elle s’exécute à son tour et commence à se maquiller, faut bien qu’elle soit raccord avec Jeremiah. D’habitude, elle se maquille super-léger, mais là, elle va charger un peu le truc, style, je vais déhancher mon cul en boite de nuit et je veux me sentir bonne. Quelque chose dans le genre quoi. Un dernier coup d’œil dans son miroir de poche et le tour est joué, et alors qu’elle vire son merdier à l’arrière pour faire de la place pour son couteau papillon. Hannah capte brièvement un bout de peau de son capitaine, ou semble avoir était dessiné un tatouage. Ha ! Si elle arrive à être sage, peut-être qu’elle lui demandera ce que c’est. Si tenté qu’elle arrive se tenir hein ! L’officier Brown termine ensuite rapidement son relooking, en retirant la ceinture holster qu’elle a autour de la taille, en retroussant son pantalon, puis en détachant sa tignasse rousse qu’elle coiffe au mieux. Flingue dans la poche interne de son manteau, couteau dans une autre poche et terminé, adjugé vendu !
— Yeap prête, répond Hannah, même si Hunter n’est pas allé au bout de son mot.
Bah alors, qu’est-ce qui lui prend ? C’est quoi cette tête prête à gober les mouches. Jeremiah détourne le regard comme un ado timide qui aurait vu une fille qui lui pl… Non ?! C’est plutôt inattendu, flatteur aussi, marrant quelque part, d’ailleurs, elle doit se retenir d’afficher un grand sourire un brin crâneur. À la place, elle se contente de hocher la tête, elle fera bien attention de ne pas faire de bêtise et de réprimer son côté furie rousse. Bon, elle lève les yeux au ciel au fait que O’Malley ne lui en ait pas collé une, super. S’il avait tenté de lever la main sur elle, ça aurait chié, Hannah en mater des plus coriaces. Bref ! Un sourire encourageant de son supérieur, un clin d’œil de la subordonnée pour dire que ça va le faire et c’est partie.
— Si vous êtes sage vous aurez peut-être le droit à un bisou, lâche la rouquine en se marrant et l’air de dire « ch’té gauler mec ». Mais comme on sait que vous n’êtes pas sage non plus…
Bah, tu vas t’asseoir dessus ! L’enquiquineuse de force douze reprend ensuite son sérieux, puis s’engage ensuite sur le chemin de terre, longeant les voitures garées sur le bas-côté. L’officier Brown en profite pour inspecter l’intérieur des caisses d’un coup d’œil, juste au cas où mais il n’y a rien de suspect comme ça de prime abord. Après quelques minutes à marcher, ils passent un grillage en fer qui a connu des jours meilleurs et atterrissent devant une entrée, passablement délabré, ou un mec aussi pâle que blanche neige fait le pseudo-videur. Il leur jette un rapide coup d’œil des pieds à la tête et leur fait signe d’y aller. À peine dans un couloir aussi sombre que l’anus de Satan, une odeur sauvage lui prend à la gorge.
— Mouais, n’y a pas de doute on est bien au bon endroit…
C’est dans ce genre de moment qu’elle aimerait bien être enrhumée. En attendant elle flippe un peu plus la miss, les odeurs, l’ambiance, à nouveau cette sensation que l’air crépite autour d’elle. Heureusement, pas de vision venue des enfers, c’est déjà pas mal.
— Je dois bien avouer que je me chie un peu dessus, soupir la rouquine en s’avançant quand même.
Mouais, drôle de fête d’anniversaire.
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Crédits : humanmgn
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Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Lun 20 Juil - 22:54
Jeremiah Hunter
J'ai 32 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis capitaine de police et je m'en sors bien, si on veut. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. Fils à maman, capitaine d'aviron puis capitaine de police. Tout va bien, on aurait pu croire. Tout est toujours très bien allé. Jusqu'à ce que papa pointe le bout de son nez, un beau jour. La crasse, la suie et les odeurs de souffre dans son sillage. Il a toujours su qu'il n'était pas normal, Jeremiah. Il aurait préféré se contenter de ça. Plutôt que de savoir.
Mais les cartes de la vieille Marga ont toujours su.
Demi-diable, il a refusé la main offerte par le géniteur, grand marquis des enfers. Se frayant une place parmi les vivants en écoutant au loin le lent tic-tac des enfers.
Elle est folle la rouquine, tête la première dans son monde malgré ses avertissements. Elle et casse-pied la rouquine à s'insurger contre lui quand ça lui ne lui plait pas. Mais elle est aussi marrante cette rouquine, désarçonnée sans son uniforme de flic. Mais c'est une chieuse. En bonne et due forme.
Sam Claflin
Faut dire ce qui est, c’est déjà bien qu’il ait noté qu’Hannah était une gonzesse à leur première rencontre, vu l’intérêt qu’il lui avait porté à ce moment-là. Même s’il n’aurait de toute façon pas pu passer à côté de ce détail quand elle s’était vautrée dans sa cuisine avec sa robe printanière en plein hiver. Et certes, il avait aussi noté, dans un coin de son cerveau où il stock les informations inutiles, qu’elle était tout à fait objectivement jolie. Mais là, ça lui avait sauté à la tronche. Un kick pour les maquillages outrageux, peut-être, surement. Toujours est-il que jusque-là, il n’avait pas prêté attention à cette part de sa coéquipière. Pour la simple raison que c’était sa coéquipière et pas une gonzesse dans un bar qu’il pouvait envisager de ramener chez lui pour la nuit. Enfin maintenant, il ne pouvait plus franchement nier les faits, cette chieuse était une bombasse. (Un peu comme Voldy en un sens.) Et la constatation le fait marrer, ce dont il s’empêche en se mordant l’intérieur des joues, comme le con qu’il est.
_ Quoi ?! J’suis toujours sage moi, un ange !
La voix qui grince automatiquement sur le dernier mot, accentuant le côté outré. Il se détourne en feignant l’agacement et ouvre la marche vers le centre de la culture et des loisirs surnaturels. Les sourcils froncés dans l’obscurité, il se dit que si elle continue après cette nuit, y a des choses qu’elle va devoir savoir. Il commence à connaître l’animal, et il est certain qu’elle finira par le découvrir tôt ou tard, et que plus tard ce sera, plus elle le prendra mal.
Ils progressent en silence, Jeremiah faisant un rapide calcul. Combien de temps de route de Kensington à ici ? Combien de temps depuis le coup de téléphone à celle dont on ne doit pas prononcer le nom ? Mouais, l’autre ne sera pas là avant un petit quart d’heure. Ca roule vite les vampires, ça n’a pas peur de la mort (ni des contrôle routiers bizarrement) (apparemment ils y sont immunisés aussi). Les extérieurs et les voitures sont vides. Personne ne traine dehors, ça doit être vachement intéressant là-dedans. Ils arrivent à l’entrée et le flic décèle du coin de l’œil des phares qui se rapprochent. D’autres participants aux festivités. Génial. Plus on est de fous, moins y a de riz comme dirait l’autre. Encore une salutation mutique de la part de Jeremiah au vampire de service qui n’a pas l’air plus causant. Une véritable vertu de la part de ces brises-burnes professionnels. Les pires niveau arrogance. Mais bon, ils ont relativement de quoi. Y a pas masses d’autres espèces plus puissante que ces cadavres ambulants. Heureusement pour Jeremiah, il y a quand même la sienne.
Mmmh les bonnes odeurs. Grand mystère à éclaircir : comment leurs nouveaux amis font-ils pour le supporter au vu de leurs sens ultra-aiguisés ? Peut-être parce que ça fait parti du folklore. En tout cas, ça dissimulera peut-être les bonnes odeurs d’humaine bien fraiche d’Hannah, donc ce n’est pas plus mal. Le flic prend un instant pour analyser les lieux. Y a pas encore grand monde. Une grille en face d’eux, à quelques mètres, qui forme une cage en polyèdre autour de laquelle on peut circuler sauf sur une face qui donne sur des portes. Des escaliers sur leur droite pour accepter à une mince surélévation qui fait le tour des lieux, où il n’y a encore personne. Et à raison, puisque sur leur gauche se trouve un débiteur de boisson. Faut bien se mettre un truc sous la dent, ahah. Et plus loin derrière une autre porte qui doit donner sur les coulisses du spectacle. Ok.
La réflexion d’Hannah ne lui échappe pas et il ne prend pas plus d’un quart de seconde de réflexion. Passant un bras autour de ses épaules, il l’attire contre elle, enfouissant son visage dans ses cheveux, pour lui murmurer à l’oreille. _ Soit aussi pincée et arrogante que d’habitude, et ça devrait aller. Il se prépare mentalement à recevoir un coup de coude dans le bide mais lui adresse un clin d’œil en se reculant. S’ils ont l’air d’un couple, ça sera ça de suspect en moins. Alors il ne la lâche pas et l’entrainne sur la gauche, jetant un œil aux bonbonnes d’azote liquide qui refroissent des glacières derrière le stand improvisé du débiteur de boisson. Faut bien garder le sang au frais. _Deux bières. Même la politesse c’est suspect ici. Jeremiah laisse tomber nonchalamment un billet sur la table pendant que l’autre les sert. Sauf qu’il semble voir tailler un bout de bavette avec eux.
_ Z’êtes nouveau ? J’coirs pas vous avoir d’jà vu. _ Ouais et non, on était à Oxford y a plusieurs mois de ça. Et après on a raté Canterbury et … j’sais plus. Donc nous r’vlà seulement. _ Douvres et Maidstone. Dommage, y a eu du spectacle. J’espère que vous en aurez ce soir aussi. _ Ouais c’est ça. Mais c’est con, on est souvent dans l’ouest alors ça fait loin. _ Ah ça... On est les seuls dans notre genre alors va falloir faire les kilomètres si vous voulez profiter.
Il hoche la tête avant d’attraper sa bouteille et Hannah pour l’emmener à l’écart. Les noms de ville données par le barman bavard sont les mêmes que celles suspectées ou affirmées dans le dossier. Rien de plus, rien de moins. Bon bah ça au moins, c’est une bonne chose. Si seulement tous les dealers de drogues du monde étaient aussi loquaces … Enfin c’est surement l’absence de hiérarchie et donc de poids au-dessus de leur tête qui délie aussi facilement les langues. Ok, faut pas prendre c'qu'il dit pour argent comptant, mais c'est quand même de ça que cette histoire à l'air. D'un ... business entre potes, pour des potes. En gros, hein.
Il se glisse derrière sa coéquipière, les deux gras autour d’elle pour se pencher dans son cou et pouvoir lui parler sans être entendu de tous. Les mèches rousses revenant lui chatouiller le visage. _Désolé pour ça, mais ils ont une bonne ouïe. En tout cas s’ils sont tout seuls pour les combats, c’est pas dit qu’ils se procurent les loups eux-mêmes, faudrait arriver à vérifier ça … Mais faut pas traîner, parce qu’ils ont aussi le nez fin, et ils vont finir par renifler l’humain.
Il la fait pivoter pour qu’elle soit face à lui, franchement trop proche, mais les conditions l’obligent. Un peu. Mais ce qu’elles n’obligent pas c’est le sourire qui vient naturellement éclairer le visage de Jeremiah pendant que ses yeux se plongent des pupilles de la rouquine. Il commence à savoir à quoi elle marche. Et ce n'est pas tout à fait aux encouragements.
_ Bon anniversaire, chérie.
Invité
Mar 21 Juil - 13:40
Hannah Brown
J'ai 26 ans dans quelques heures et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis officier de police et je m'en sors comme je le peux, surtout au vu de mes enquêtes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis de moins en moins bien. * Petite dernière de la famille Brown * Aurait aimé faire quelque chose d’autre que la police, mais la vie en a décidé autrement * Demi-sorcière, mais ne le sait pas encore, la révélation est pour ce soir. * A plongé dans le monde surnaturel les deux pieds joints * Possède un collier bien singulier qui ne la quitte jamais * Coéquipière d'un capitaine dont elle ne sait toujours pas quoi penser * Hallucine encore du tournant que sa vie a pris, et ce n'est pas prêt de s'arranger
Bree Kish
Pfff un ange ?! Elle est bien bonne celle-là. Heureusement qu’elle ne mange pas, ou qu’elle ne boit pas. Dans le premier cas, elle se serait étouffée et dans le second aurait recraché sa boisson, suivit d’un violent étouffement. Mourir de rire ce n’est pas si mal hein. C’est tout de même un sacré comique le Hunter, doublé d’une vraie drama queen au vu de la tronche outrée qu’il lui sort. Mais non, vu l’engin qu’elle a prés d’elle, la rouquine le qualifierait plutôt de démon. Quoi que, même pour ça elle n’en est pas bien sûr, c’est vrai qu’il a plus tendance à montrer son côté chieur avec elle. Cependant, elle a pu apercevoir un pan plus doux et gentil de sa personnalité. Alors, Jeremiah Hunter. Ange ? Ou Démon ? Hannah lui jette un coup d’œil alors qu’il marche devant et sourit, sans aucun doute un mélange des deux. Bon sang, elle n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs avec lui.
Si elle savait à quelle sauce elle va être mangée sous peu.
Secouant la tête, l’officier Brown reprend son sérieux alors qu’ils arrivent finalement à l’intérieur du bâtiment, après avoir passé le préposé à la sécurité. Aussi charmant que mutique ce type. En attendant, il est clair qu’ils sont à la bonne adresse, ça sent comme dans les zoos, mais puissance mille, et elle se demande comment les vampires et leurs potes peuvent supporter cette odeur de façon régulière. En attendant ça craint sacrément du boudin cette histoire, elle a beau faire confiance en Hunter. Si, si c’est vrai. Bah ils sont juste deux, et deux contre un groupe de vampire, s’ils se font choper, ils vont sûrement finir en chair à saucisse ou alors en briquette géante de jus de sang. Ils n’étaient pas censés accueillir un troisième larron dans le groupe ? Visiblement, il n’est pas encore là. Mais est-ce que ça va faire une grande différence ? Pas sûr. Donc ouais, elle est moyennement sereine pour le coup, chose dont elle fait part à son supérieur, qui semble scruter le coin.
Alors bien sûr elle ne s’attend pas à ce qu’il la rassure, pas trop le genre du monsieur. En vérité, la rouquine avait vaguement imaginé qu’il l’aurait charrié, ce qui aurait été normal vu son caractère. Mais a aucun moment la possibilité qu’elle se retrouve collé à lui, avec son bras autour de ses épaules, ne lui aurait effleuré l’esprit, jamais. JAMAIS ! Les choses ne vont pas en s’arrangeant quand Jeremiah enfouit son visage dans ses cheveux, pour lui murmurer un truc qu’elle comprend à moitié. Il veut qu’elle fasse une syncope ou bien. Il est trop prés d’elle, comme sa bouche et son souffle contre son oreille, si un vampire veut bien l’achever maintenant, ce serait fort aimable. Heureusement, il se recule, enfin du moins ses foutues lèvres de sa foutue oreille qui frétille bien malgré elle. La rouquine un peu trop sensible à cet endroit ? Pffff, pas du tout. Puis il lui fait un clin d’œil et elle le foudroie du regard en ouvrant la bouche pour l’insulter, mais c’est plus un genre de drôle feulement qui en sort. Ça va, Hannah à bien compris le message, ça n’en reste pas moins très gênant pour elle. « T’es dans ma zone de confort, crétin ! ». Faut d’ailleurs qu’elle calme son p’tit palpitant, elle va rameuter tout le quartier si son cœur pompe trop vite du sang.
Bon gré, malgré Hannah se laisse donc embarquer vers le stand de boisson, à croire que l’alcool, c’est une condition sinequanone avec son supérieur. Une enquête réussie, c’est une enquête avec d’la gnôle. Elle empoche tout de même sa bière en maudissant le barman d’un soir, qui semble vouloir faire la causette avec eux. Cependant, même si elle a bien envie de l’insulter, la miss préfère rester mutique, voilà son rôle la pseudo-petit-amie muette. Toujours est-il que la conversation ne leur apprend pas grand-chose de neuf, si ce n’est confirmer les villes qui se trouvent inscrites dans le rapport d’enquête. Tout en se laissant entraîné elle ne sait trop ou, Hannah se demande quand même si ces vampires sont vraiment les seuls à offrir ce genre de « spectacle » ? Quelle horreur. Parce que bon, qu’on se le dise, ils doivent quand même se faire de la thune et ça a peut-être donnée des idées à d’autres. Ce serait terrible que ce genre de trafic fleurissent un peu partout au Royaume-Uni et s’étende au reste du monde.
Enfin, d’abord celui-là, ils vérifieront pour les potentielles autres plus tard.
Hannah va pour boire une gorgée de bière en scrutant ce qui se passe autour d’elle, mais voilà qu’elle sent les bras de Jeremiah autour d’elle et qu’elle manque de recracher sa boisson. Finalement, c’est arrivée, mais elle ne s’est pas étouffée. Sérieusement, il en fait exprès ce n’est pas possible ! Et revoilà la bouche prés de son oreille, la rouquine réprime un frisson et se concentre plutôt sur ce qu’il lui dit. Très bien, il faut donc qu’ils trouvent le moyen de se glisser en coulisse, sans se faire choper, ce serai bien, surtout que leur temps est imparti avant de se faire pister. Son capitaine la tourne ensuite vers lui, l’approchant un peu plus, comme si elle avait besoin de ça. « Mon cul qu’il est désolé ». Son cœur déjà bien martyrisé manque d’imploser quand Jeremiah lui souris, plonge son regard dans le sien avant de lui souhaiter à nouveau un joyeux anniversaire, avec option chérie. Le pire c’est qu’elle est obligée de cacher sa tête dans le cou de son abruti de capitaine, pour éviter que les culs-blancs la voient rougir jusque-là racine des cheveux. Comme si elle n’était pas assez embarrassée comme ça.
— Un ange hein ? Laisse-moi franchement en douté, lui chuchote Hannah en pinçant sa taille.
Maigre vengeance, ce n’est même pas sûr que ça lui fasse un peu mal. La rouquine inspire et expire doucement, se prenant le parfum de clope et de café de Jeremiah dans le nez. Faut qu’elle se calme, mais difficile quand on est collé à un homme qui vous titille un peu trop les émotions et les sensations. Argh ! L’officier Brown jette un rapide coup d’œil à l’assemblée, qui commence franchement à un peu trop grossir à son goût.
— Faut qu’on y aille maintenant, sinon on est foutus.
La rouquine se décolle de son « chéri » et putain elle regrette déjà ce qu’elle s’apprête à faire. Mais faut pas qu’ils aient l’air suspects.
— Dis toi bien que tu n’es absolument pas sage !
Que le vouvoiement aille se faire foutre. N’y réfléchissant pas plus, Hannah chope Hunter par le col de sa veste et plaque sa bouche contre la sienne, tout en l’entrainant vers la fameuse porte arrière. Envoyant le message suivant aux autres, « on a des trucs à régler, do not disturb ! ». Le pire, c’est que ça marche, certains leur lancent des regards entendus, avant qu’ils ne disparaissent dans les coulisses et les voilà dans la place. L’officier Brown repousse Jeremiah, la séance bisou est terminée.
— Bon allons-y, on a des loulous à aider !
Hors de question qu’ils s’attardent sur ce qu’il vient de passer, ni maintenant, ni jamais.
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HATAKE
Mar 21 Juil - 18:54
Jeremiah Hunter
J'ai 32 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis capitaine de police et je m'en sors bien, si on veut. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. Fils à maman, capitaine d'aviron puis capitaine de police. Tout va bien, on aurait pu croire. Tout est toujours très bien allé. Jusqu'à ce que papa pointe le bout de son nez, un beau jour. La crasse, la suie et les odeurs de souffre dans son sillage. Il a toujours su qu'il n'était pas normal, Jeremiah. Il aurait préféré se contenter de ça. Plutôt que de savoir.
Mais les cartes de la vieille Marga ont toujours su.
Demi-diable, il a refusé la main offerte par le géniteur, grand marquis des enfers. Se frayant une place parmi les vivants en écoutant au loin le lent tic-tac des enfers.
Elle est folle la rouquine, tête la première dans son monde malgré ses avertissements. Elle et casse-pied la rouquine à s'insurger contre lui quand ça lui ne lui plait pas. Mais elle est aussi marrante cette rouquine, désarçonnée sans son uniforme de flic. Mais c'est une chieuse. En bonne et due forme.
Sam Claflin
Est-ce qu'il adore ça ? Oh que oui. D’ailleurs, il n'avait encore jamais éprouvé un sentiment aussi positif à l'égard de l'officier Brown. Mais il en reprendrait bien tous les matins au petit déj’. De son air outré, et du rouge qui s'étend sur ses joues et ses oreilles avec ce regard qui reste défiant. Mais comme ce n'est franchement pas près d'arriver tous les matins, il profite de pouvoir rester planté là à la regarder cuire sur place. Sa langue se promenant sur l'intérieur de ses joues et entre ses dents pour ne pas sourire davantage. Ne pas rire. Ou ne pas dire de connerie. Surtout rien pour faire changer l'expression de ce visage. Ni même réagir d'une quelconque façon à cet étrange son qui lui fait se poser des questions qu'il n'aurait pas imaginé se poser à propos de sa coéquipière.
Mais la bouille de la rouquine à la sauce tomate disparaît de son champ de vision, inversion des rôles cette fois. Il baisse un peu la tête, les nez dans ses cheveux aux odeurs acides d'agrumes. Il aurait sans doute pu le parier. Pas le genre à prendre des saveurs fraises et douces. Quoique le gâteau l'était. Hannah la caractérielle ou Hannah la douce, hein. Oui bon c'est pas franchement le moment d'avoir ce genre de réflexion. Il se concentre sur ce qu'elle lui dit, plutôt que sur son parfum. Mais ça le fait rire, comme un gosse, se défilant sous les doigts qui lui pincent la peau.
A sa remarque sur le compte à rebours au-dessus de leur têtes , il se contente d'un _ Yep. rendu rauque par la proximité et les rires contenus. Cependant, l'autre lui fait soulever un sourcil interrogateur quand il se demande s'il comprend bien là où elle veut en venir, la confirmation arrivant plus vite que prévue. « Okkk » qu’il aurait bien répondu s’il n’était pas soudain occupé à tout autre chose. Il maîtrise tout à fait ce genre de manœuvre, même si d’habitude, ce n’est pas franchement dans le cadre du travail. Mais cette fois, il garde quand même sa langue et ses dents bien sages. Bien entendue, l’idée de faire enrager encore davantage la petite Hannah qu’il devine bouillir de l’intérieur, éclot entre ses neurones de sadique. Mais il préfère éviter qu’elle ne lui colle un pain, et de tout faire foirer. Alors il se contente de jubiler intérieurement en rendant son baiser à sa coéquipière qui doit le traiter de tous les noms au même instant.
Porte franchie, il se fait aussitôt téj’ par la rouquine et se marre doucement dans sa barbe. _ Jolie manœuvre officier. C’est ça qu’on vous apprend à l’école de police maintenant ? Il la défie du regard et lève sa bière pour en boire une longue gorgée avant de la poser par terre et de l’abandonner là. _ Un baiser et une bière, ça c’est une affaire comme je les aime. qu’il dit comme si c’était le truc le plus naturel du monde.
Un peu de sérieux, il se frotte les mains, prenant conscience de l’espace environnant, couloir en longueur avec au bout les portes qui doivent donner dans l’octogone des enfers. Et d’autres dont provient un putain de vacarme qui explique que personne n’est encore débaroulé par ici pour voir ce qu’ils venaient foutre ici. Sa mine sombre revient naturellement peindre les traits de son visage quand il reconnait des bruits de métal et de grognement de loup. Hiver de mes deux qui avancent de plusieurs heures les transformations des lycanthropes. Dans sa prochaine vie, il ira vivre la moitié de l’année au pôle Nord et l’autre moitié au pôle Sud, comme ça, pas de nuit, pas de loups, ni de vamps, alors pas de problèmes. CQFD. (Parce contre il risque de se cailler les miches et de se faire chier, mais c’est un autre débat.) Encore des bruits de métal contre des murs, ça se débat dans des cages et ça gueule pas mal aussi. Jeremiah se tourne vers Hannah.
_ Tu les laisses jamais t’approcher à moins de trois mètres. Cinq même. Et sinon tu vises, là, là ou là. Plusieurs fois.
Il désigne tour à tour son front, son cou et son cœur. Non, il n’a envie de tuer personne mais encore moins qu’elle se fasse buter. Question de priorité. Ils glissent en silence jusqu’aux doubles battants les plus proches, pour jeter un œil discret par les vitres grillagées. Des cages ouais, avec de grosses bêtes pas commodes dedans, même si certaines semblent plus vivaces (vivantes ?) que d’autres. Un humanoïde vraisemblablement vampire dans l’allée invective un deuxième dans une cage, qui tente de maîtriser une grosse, très grosse, bête.
_ Ça m’enchante pas, mais on va pas pouvoir faire dans la dentelle. J’m’occupe du premier, tu me couvres.
Il opte pour le cran d’arrêt, déplié aussitôt sorti. Un coup d’épaule dans la porte et il entre, émettant un bref sifflement pour attirer l’attention des vampires. Trop tard pour le premier puisque le couteau est parti avant même qu’il n’est tourné la tête. La lame se fiche dans son flanc et lui arrache un son étrangement aigu alors que les particules d’argent commencent déjà à lui ronger lentement les chairs. Il, quoique elle finalement, arrache l’arme de son corps en se brûlant la main sur le manche et tente une fuite par des portes latérales. L’autre dans la cage, distrait, émet un drôle de gargouillis, la nuque dans un drôle d’axe, coincée entre les mâchoires du loup dont il s’occupait la seconde d’avant. Un liquide visqueux plus brun que rouge lui échappe de la gorge et le lycanthrope, aidé de ses pattes, termine de désolidariser sa tête de son corps. Figé un instant par ce spectacle, Jeremiah réalise seulement que l’autre va se casser et esquisse un mouvement pour le poursuivre, vite interrompu par le loup-garou … fort contrarié. Mains en l’air, j’vous jure c’est pas moi m’sieur, c’est le moment de faire jouer les phéromones de démon pour calmer la bestiole. En tout cas à leur encontre.
_On n’est pas des vampires. T’as qu’à renifler. On est là pour aider.
Un alpha. C’est un putain d’alpha qui leur fait face, le museau en l’air, à se demander lequel il va manger en premier. Non, il a les narines qui frémissent, les épaules qui baissent, un peu. _ Ouvre la cage … qu’il dit à mi-voix, à l’attention d’Hannah, derrière. Signe de tête vers celle d’un petit gars recroquevillé au fond, à peine éveillé et dans un sale état. _ C’est ça le plan ? On les libère le plus vite possible pour s’faire des copains ? Un seau d’eau froide le long de la colonne vertébrale ne lui aurait guère fait plus d’effet. Le loup claque de dents, Jeremiah tourne la tête pour découvrir un blond aux cheveux longs nonchalamment appuyé contre le battant de la porte. Les renforts, si on peut dire … Pas vraiment puisque le loup a l’air de ne pas trop apprécier la présence du vampire.
Mais de l’autre côté, y en a d’autres qui se pointent. Toutes griffes dehors. L’alpha qui se retourne pour leur faire face, les stoppant nets dans leur élan. Plus personne qui moufte dans une étrange immobilité au milieu des grognements et des hurlements des loups en cage, forts pressés, cette fois, de rejoindre la bataille.
Invité
Mar 21 Juil - 21:52
Hannah Brown
J'ai 26 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis officier de police et je m'en sors comme je le peux, surtout au vu de mes enquêtes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis de moins en moins bien. * Petite dernière de la famille Brown * Aurait aimé faire quelque chose d’autre que la police, mais la vie en a décidé autrement * Demi-sorcière, la révélation est faite, elle doit maintenant le comprendre * A plongé dans le monde surnaturel les deux pieds joints * Possède un collier bien singulier qui ne la quitte jamais * Coéquipière d'un capitaine dont elle ne sait toujours pas quoi penser * Hallucine encore du tournant que sa vie a pris, et ce n'est pas prêt de s'arranger * Hunter est un p'tit fumier
Bree Kish
Comme si la situation n’était pas assez gênante comme ça, faut en plus que monsieur Hunter réponde à son baiser. Il ne pouvait pas juste se laisser entraîner bien sagement ?! Bah non, puis que sage, il ne l’est justement pas. « Crétin, abrutis, profiteur, pervers, p’tit fumier ». Et ainsi de suite qui lui passe par la tête, alors qu’elle l’entraîne aussi rapidement que possible vers cette putain de porte. Ok, cet échange n’est pas à vomir, il embrasse même plutôt pas mal, même, il est plutôt pas mal. Mais pas dans ce cadre-là… Ni dans un autre d’ailleurs. Une fois à jamais. Porte passée et refermée, Hannah ne se gêne pas pour le repousser puis lui de se marrer, forcément, de ce qui vient d’avoir lieu. Bon sang, si elle ne veut plus en parler, lui y va de ses petits commentaires. Pour le premier, elle se contente de lui faire un doigt et pour le second, de lever les yeux au ciel. Plus beauf, tu meurs !
Sérieux repris, parce qu’ils ne sont clairement pas là pour faire mumuse. L’officier Brown analyse rapidement son environnement, couloir lugubre avec porte multiple et des bruits sauvages pas loin de leur position. Visiblement, les loups-garous sont là-dedans, du moins une partie, c’est comme les vampires, ils ne savent pas combien ils sont dans tout ce bordel. Bon, les choses sérieuses commencent vraiment ici, avec un peu de chance, ils arrivent à libérer assez de lycanthropes pour foutre sur la tronche des culs-blancs. Parce qu’Hannah, le coup de repartir ni vu, ni connu, ch’tembrouille, c’est mort. Comme les vampires quoi, ah, ah, ah ! Jeremiah reprend la parole, et l’officier Brown l’écoute attentivement, l’idée de devoir aller au contact lui plaît franchement moyen, mais quand y a pas le choix. C’est l’heure de se jeter dans la gueule du loup. Et vive les blagues de merde.
— Compte sur moi ! souffle Hannah en dégainant son arme.
La scène se passe drôlement vite, le capitaine lance son couteau direct dans la chair de…d’un vampire au sexe indéfini, puis dans le même laps de temps, une putain de garou s’occuper de l’autre qui finit littéralement en charpie. Bwa, la seconde part de gâteau aux fraises auraient été vraiment de trop. D’accord, elle n’est pas facilement impressionnable, mais là, faut bien admettre que c’est carrément violent et sanglant. Visage un peu plus pâle, Hannah s’avance lentement toujours l’arme en main, si l’un des vampires et mort, l’autre s’est fait mal. Et ça, bah ça pue carrément la merde, y a du monde qui va rappliquer. Hunter lui demande d’ouvrir la cage d’un petit jeune qui ne semble pas en bonne forme et c’est hors de question, avec ce qui va leur tomber sur le coin de la gueule, il est plus en sécurité là-dedans.
Un blond fait alors son entrée et vu que son supérieur ne l’attaque pas, elle suppose qu’il doit s’agir du fameux renfort de Voldy. Ça et le fais que ça grogne encore plus depuis que blondie a pointé le bout de son nez. L’animosité entre les vampires et les loups-garous n’est donc pas une simple légende. Mais pas le temps de se poser plus de questions, que les renforts de l’autre camp débarquent et ils n’ont pas l’air franchement ravi. Plus personnes bougent, la tension augmente, l’atmosphère devient électrique et ça jappe, ça grogne et ça hurle à la mort. Hannah est vraiment très proche d’une cage, en un mouvement, elle l’ouvre, ils ne vont pas combattre à trois de toute façon. Un coup d’œil au loup à l’intérieur, qui la fixe avec une intensité plutôt dérangeante, mais elle comprend le message silencieux. « Ouvre la cage, laisse moi les mettre en charpie ! ».
Alors la rouquine elle ouvre la cage et c’est là que ça part complétement en couille. Enfin un peu plus. À peine libre, le garou sort de sa prison et fait un bond formidable en avant, et se jette sur un des vampires. Dans la foulée, y a cinq autres suceurs de sang, qui rappliquent par ou Jeremiah et elle sont arrivées un peu plus tôt, ils sont pris en sandwich. Vite, vite, vite, une cage qui s’ouvre, puis une seconde, ça devient un peu plus l’apocalypse dans la pièce. Brown n’a pas le temps de s’assurer que Hunter va bien, qu’elle doit faire face à son premier adversaire qui s’élance vers elle en riant. S’emparant du couteau papillon en plus de son flingue, Hannah tire sans hésiter, front, cou, cœur. Boum au sol. Inspiration, expiration. L’adrénaline et le stress se mélangent et cours dans ses veines en un cocktail explosif.
Hannah transpire comme jamais. Elle sait plus où donner de la tête, tirant sur ceux ayant les canines beaucoup trop grandes et beaucoup trop pointues. Flash de la forêt coupée en deux, comme si c’était le moment de partir en transe. Elle ne maîtrise pas, ça s’intensifie, ça lui brouille la vue et ça la déconcentre. Souffle coupé alors qu’elle se retrouve brutalement plaquée au sol, tête bloquée avec force, elle n’a pas le temps de faire un mouvement que la pire des douleurs explose dans son cou et elle comprend qu’elle est en train de se faire mordre. Elle ouvre la bouche pour crier sa souffrance et sa peur, elle pleure, elle veut se débattre, mais rien à faire. Et elle se pisse dessus, elle ne veut pas mourir, elle a tellement peur et elle sent l’autre se marrer et se délecter alors qu’il a encore ses crocs plantés dans son cou. Ne veux pas s’arrêter de la délester de son sang.
Y a tout qui devient flou, les sons, les odeurs, les couleurs, les gens, même la douleur. Est-ce qu’elle serait en train de partir ? La forêt coupée en deux, plus net et palpable que jamais, ça vibre d’énergie qui ne demande qu’à se libérer. Elle est prête. Au lointain, une horloge qui se met à sonner. Un, deux, trois, quatre, cinq coups passent. Six, sept, huit, neuf, l’air qui crépite encore. Dix, onze, douze, joyeux anniversaire Hannah. Minuit, l’heure de la transition. De la révélation. Ça va chier !
L’officier Brown revient d’un coup gonflé à bloc, yeux devenus noir d’encre, sa main trouve le visage du vampire qui semble avoir décidé de la saigner à blanc. Il n’a pas le temps d’être surpris de la soudaine nouvelle vigueur de la miss, qu’elle le transforme en torche vivante, il hurle, se débat, mais le feu le lèche jusqu’à l’os, le transformant en poussière. Hannah se redresse, elle ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qu’elle fait, on l’attaque, elle réplique. Point barre. Un vampire femelle arrive vers elle, sans doute dans le but de terminer le travail de son comparse. Bien mal lui en aura pris, un trou noir comme les ténèbres s’ouvre sous ses pieds, et elle se retrouve happée par des bras qui l’entraîne à tout jamais, va savoir où. Un troisième cul-blanc lui saute dessus, mais elle l’envoie valser d’un geste de la main de l’autre côté de la pièce, pour se faire ensuite déchiqueter par des garous et puis… Soudain, l’afflux d’énergie s’apaise, il est encore là, mais dans une moindre mesure. Ses yeux reprennent leur teinte vertes, la rouquine titube avant de se coller contre un mur et de glisser au sol épuisé comme jamais.
Mais elle est en vie, les autres aussi et la bataille est finie. Maintenant apaisé, elle aimerait bien dormir, ou juste fermer les yeux… Quelques secondes, juste quelques secondes, elle en demande pas plus… ... .. .
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HATAKE
Mer 22 Juil - 0:21
Le contexte du RP
Mise en situation
Bloody anniversary
Londres, février 2020
Il y a un monde parallèle à celui des humains, un monde ou des créatures mystiques et incroyables évoluent en secret au milieu des mortels. Peu sont au courant que les vampires, loups-garous, sorcières et autres démons existent, certains sont bien intégrés à la société humaine, d’autres non. Et parfois, il arrive même que les deux mondes s’entrechoquent dans des circonstances parfois dramatiques.
Après le gâteau, la baston lycanthropes vs vampires. Un classique ? Non ? Dommage, parce que minuit à sonné et que les pouvoirs se sont réveillés. Il est temps pour miss Brown de poser les deux pieds dans ce monde ... pavé de bonnes intentions. Et pour Jeremiah de faire en sorte que l'accueil soit des plus chaleureux.
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HATAKE
Mer 22 Juil - 0:32
Jeremiah Hunter
J'ai 32 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis capitaine de police et je m'en sors bien, si on veut. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. Fils à maman, capitaine d'aviron puis capitaine de police. Tout va bien, on aurait pu croire. Tout est toujours très bien allé. Jusqu'à ce que papa pointe le bout de son nez, un beau jour. La crasse, la suie et les odeurs de souffre dans son sillage. Il a toujours su qu'il n'était pas normal, Jeremiah. Il aurait préféré se contenter de ça. Plutôt que de savoir.
Mais les cartes de la vieille Marga ont toujours su.
Demi-diable, il a refusé la main offerte par le géniteur, grand marquis des enfers. Se frayant une place parmi les vivants en écoutant au loin le lent tic-tac des enfers.
Elle est folle la rouquine, tête la première dans son monde malgré ses avertissements. Elle et casse-pied la rouquine à s'insurger contre lui quand ça lui ne lui plait pas. Mais elle est aussi marrante cette rouquine, désarçonnée sans son uniforme de flic. Mais c'est une chieuse. En bonne et due forme.
Mais il a pas le choix. Enfin si et il l'a fait depuis longtemps. Il restera à ses côtés tant qu'elle restera aux siens. Démon et ... sorcière.
Sam Claflin
Jamais il n’aurait imaginé que ce serait aussi évident, facile et … naturel. Il s’était déjà fait des milliers de films sur le sujet, de où, comment, pourquoi, pour qui. Et dans très peu de tout ces scénarios il avait finalement opté pour la solution de la transformation. Mais pourtant, il n’avait jamais rien de plus simple dans sa vie. Même si l’apocalypse avait l’air de vouloir de déchainer dans ces soixante mètres carrés d’entrepôt. Plongé dans cet univers assourdissant de violence bestiale où les hurlement rivalisait avec les coups de feu et où l’odeur du sang remplissait la gorge et les narines à se demander qui étaient les buveurs de sang ici. Mais même à ce moment-là, il n’y avait pas pensé. Seulement comme une solution de facilité, la petite combine honteuse qu’on se garde sous le coude. La fuite pour la plupart des gens. Lui c’était ça. Mais non, l’option démon restait inenvisageable. Parce qu’il la détestait. Parce qu’il ne la connaissait pas. Et pour un paquet d’autres raisons encore.
Et puis elle était tombée. Un mouvement roux dans son champ de vision qui attire son attention, et le sang qui gicle de sa gorge. Alors ses iris avaient virés au jaune, et il avait sentit la peau de mains fondre, dans une odeur infecte tout droit venue des enfers. Il ne lui avait fallut qu’un geste d’un bras trop grand, trop fin pour envoyer voler ses deux assaillants. Et le temps d’avancer vers un cadavre sur patte dressé entre Hannah et lui, la kératine de ses doigts s’était suffisamment emballée pour l’armer de griffes crochues et effilées. Parfaites pour arracher la gorge de l’autre d’un coup de patte, plus que la colonne vertébrale pour relier la tête au corps. Oh tiens, et si celui-là on lui arrachait un bout de tronche avec les dents ? Ah beurk, non, c’était pas bon le vampire. Un problème, ça ? Non. Le vrai problème, c’est qu’il s’était arrêté, un temps pour se souvenir du but du combat. Pour poser ses pupilles surdilatées sur Hannah et son vampire, et … rien. Plus rien sinon l’envie de dépecer l’autre zombie. Et peut-être tous les autres après, parce que ça avait l’air vraiment marrant. Non ? Non, putain. Sauf qu’il avait quand même eut envie de sourire à l’idée.
Et puis tout s’était passé très vite. Transformation avortée par celle d’Hannah. L’incompréhension et Jeremiah qui reprennent le pas sur … l’autre. Il avait reprit ses esprits juste assez pour coller une balle entre les deux yeux du sans visage gisant à terre. Fin des combats. Il n’avait pas cherché à savoir plus loin ce qu’il se passait ici, les combats, les loups, l’affaire. Rien à foutre. Jeremiah avait juste appelé sa hiérarchie pour qu’ils envoient les men in black fouiller dans le coin fissa, pendant que Blondie se chargeait de ramener Hannah à la bagnole, le regard du flic planté au milieu de son dos. Pas de conneries. Mais y avait pas de risque. Il venait de découvrir dans les yeux de Deklann que les vampires pouvaient avoir peur. Cette même peur qui avait tenue les loups à distance le temps pour eux de récupérer leurs affaires et de quitter les lieux. Ouais, il ne s’était pas monté un truc tout seul. Même dans ce monde-là, il aurait du mal à trouver une place.
Et il en était là. Prostré sur son canapé, devant un verre de whisky auquel il n’avait même pas encore touché. Tête dans les mans à encore se repasser les événements. C’était quoi ce putain de bordel ? Hannah est à l’étage, au lit, délestée du t-shirt ensanglanté et à peu près débarbouillée. Ouais il l’a ramené chez lui. L’hôpital c’est hors de question. Chez elle encore pire. Alors une perf de solution saline dans le bras pour parer la perte sanguine et il veillera à c’que tout se passe bien. Et Deklann est reparti, sans doute faire un rapport à sa maitresse, et ça aussi ça le fait bien chier Jeremiah. Elle n’avait vraiment pas besoin d’en savoir davantage cette garce. Mais tant pis. Elle n’a pas encore appelé. Preuve d’un minimum d’empathie. No sait. Pas vouloir savoir. _ Et sinon c’est qui elle ? avait demandé le vampire avant de prendre congé. _ Aucune idée. avait répondu le flic avant de lui claquer la porte au nez.
Aucune foutue idée. Enfin p’t-être mais … Sait pas. Pas vouloir savoir. Mais pas trop avoir le choix non plus. Jeremiah soupire et se frotte le visage, son eye-liner lui donnant maintenant des airs de panda dépressif. Mais il a sauté la case colère. C’est déjà bien. Il soupire encore, son genou qui tresaute tout seul. Pas bien. Renifle, vraiment pas bien, alors il attrape son verre et le siffle cul sec. Grimace. Pas bien non plus. Tant pis. Il se repasse encore la scène, ce qu’il en a capté dans le chaos en tout cas, mais y a pas de place pour le doute. C’était elle. Les visions, et puis ça. Genre pouvait pas y avoir une petite étape entre les deux ? En plus elle était allée voir … Marga. Marga putain. Jeremiah attrape son téléphone abandonné à côté de son verre et lance l’appel. Pas d’quoi s’énerver, hein, mais quand même c’est bizarre que … Une demi-tonalité, et elle décroche. A une heure du mat’ ? Haha. Il explose. Vieille amie qu’est pour lui la colère. Il l’a dans la peau, littéralement. Et il hurle au téléphone, demandant des explications et injuriant l’autre de n’pas leur en avoir dit plus. Plus tôt. _ Sorcière. Qu’elle arrive à caler au milieu des injures. Silence soudain et le téléphone qui se fracasse contre le meuble dont le chat descend en soufflant avant de se réfugier dans les étages. Le poing de Jeremiah termine sa course au même endroit, faisant sauter la peau de ses phalanges. Il reste un instant comme ça, à écouter son cœur battre entre ses tempes, à reprendre son souffle calmement, une petite goutte de sang glissant le long de son index. Et puis remonte sa manche, les yeux rivés non pas sur ses doigts endoloris mais sur son poignet. Il est à peu près sûr qu’elle a grandi. La nécrose. Enfin la marque quoi. A peine, mais c’est sûr et certain. Merde.
Il vire sa veste et enfile un sweat qui trainait sur le canapé avant de se servir un nouveau verre, d’eau cette fois, qu’il vide aussi sec. Et il en remplit un autre pour Hannah, remontant les escaliers en se demandant comment il allait bien pouvoir lui annoncer un truc pareil. Et pour ton anniversaire en prime, un chapeau pointu et un balais magique. Alors, heureuse ?
Invité
Mer 22 Juil - 12:35
Hannah Brown
J'ai 26 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis officier de police et je m'en sors comme je le peux, surtout au vu de mes enquêtes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis de moins en moins bien. * Petite dernière de la famille Brown * Aurait aimé faire quelque chose d’autre que la police, mais la vie en a décidé autrement * Demi-sorcière, la révélation est faite, elle doit maintenant le comprendre * A plongé dans le monde surnaturel les deux pieds joints * Possède un collier bien singulier qui ne la quitte jamais * Coéquipière d'un capitaine dont elle ne sait toujours pas quoi penser * Hallucine encore du tournant que sa vie a pris, et ce n'est pas prêt de s'arranger * Hunter est un p'tit fumier... mais aussi un adorable chieur. Alors, Ange ? Ou démon?
Bree Kish
Le sommeil bien heureux, sans rêve, la sécurité des ténèbres et de l’inconscience. Le plaisir de ne pas avoir les yeux grands ouvert face au monde et ses problèmes, de ne pas devoir réfléchir à toutes ses choses qui vous pètent au visage. Alors que tu peines à en saisir le sens et la portée. Hélas le sommeil est parfois capricieux et ne dure pas éternellement, parce que ça voudrait que tu es mort, ou bien dans un coma ad vitam æternam. Et Hannah elle et bel et bien en vie, et la vie parfois, c’est douloureux, comme son corps tout ankylosé et son cou meurtris. Elle sait qu’elle n’a pas rêvé, ce serais bien trop beau, bien trop facile. Cette bataille, elle y était, elle s’est battue, elle est tombée, pour ensuite se relever d’une bien étrange manière. Si l’officier Brown se concentre, elle peut encore sentir la vibration dans son corps, la magie dans ses veines et qui s’échappe de ses doigts pour devenir quelque chose. Mais quoi ? Le vampire qui brule, le second qui disparait dans un trou ténébreux et le troisième qui valse, propulser par une main invisible. De la magie ? Peut-être. Dans tous les cas, elle commence à douter de son humanité. Enfin, encore plus que depuis qu’elle a eu ses visions. Est-ce qu’elle a peur ? Même elle n’en sait trop rien, pour le moment elle est encore bien trop fatiguée pour y penser de façon concrète.
Tiens d’ailleurs, maintenant que la jeune femme y pense, elle ne s’était pas vautrée contre un mur après la baston ? Un mur froid, gris et dur. Rien à voir avec le confort d’un matelas, le moelleux d’un coussin ou la chaleur d’une couverture. Étrange. Comment on passe d’un entrepôt avec des loups-garous et des vampires, à un lit douillet ? La réponse lui vient bien vite, sans doute que Hunter a dû la ramasser une fois de plus, coéquipière au rabais. Finalement, elle ouvre les yeux doucement, difficilement et aperçois les contours d’une chambre dans la pénombre. Pas la sienne, ni celle d’un hôpital, celle de Jeremiah ? On dirait. L’atmosphère est semblable que lorsqu’elle était venue chez lui pour faire le debriefing. Bizarre comme ça lui parait loin, alors que ça fait juste une semaine, mais elle le sentiment d’avoir vécu un an de vie condensé en quelques jours.
Hannah se redresse finalement, remarque une perfusion dans son bras, maintenant vide, qu’elle retire doucement. Observant le décor, une simple chambre, une armoire, un bureau et un miroir. Pas d’affaires personnelles, hormis les siennes, sans doute une chambre d’ami. Les rayons blafards de la lune percent à travers les rideaux. Tiens n’était-elle pas rouge ? Avec tout ce qui s’est passé, il est bien possible que ce soit lié à ses pouvoirs, qu’il n’y a que la rouquine qui la voyait rouge. Comment savoir ? Ses pensées s’embrouillent et elle secoue la tête de gauche à droit comme pour les chasser. Brown finit par se lever du lit, jambes qui tremblotent un peu quand elle est debout, mais ne s’écroule pas comme une nunuche. Elle vient se poster devant le vieux miroir, observe son reflet et porte ses doigts contre le pansement qui recouvre l’endroit ou ce fumier l’a mordu. Et il l’a payé au centuple, cris et odeur de chair cramer.
— T’es quoi ? qu’elle demande à son reflet.
Comme s’il allait lui répondre. Hannah sait qui elle est, étrangement toutes les choses qu’elle a vécues, n’ont pas remis en doute cela. Elle se demande juste comment il est possible qu’elle ait des pouvoirs, alors qu’elle a passé vingt-cinq ans sans jamais rien remettre en question de sa « normalité ». Visiblement, il est grand temps de faire un point. Mais pas maintenant, d’abord, elle aimerait bien se débarbouiller, voir même se laver en se rappelant qu’elle s’est faite dessus. Pas bien sûr de trouver encore du monde debout, même si elle ne sait pas trop quelle heure il est. Hannah sort de la chambre et remonte le couloir se demandant ou est la salle de bain, son regard capte le chat ronchon de Hunter. Assis sur un meuble, il l’observe en se léchant l’une des pattes.
— Tu ne sais pas où est la salle de bain ? demande-t-elle à mi-voix.
Ne sait-on jamais que le capitaine soit en train de dormir, elle n’aimerait pas le déranger. La rouquine se demande d’ailleurs ce qu’il pense de tout ça, sans doute qu’elle le saura en temps voulu. En attendant, le matou saute de son perchoir et disparaît dans une pièce, bah, elle aurait été étonnée qu’il lui serve de guide. Un grincement lui fait tourner la tête vers les escaliers et elle découvre le maître des lieux, un verre à la main. Donc, non, il n’était pas au dodo, mais sans doute qu’il ferait mieux de ne pas trop tarder, il a vraiment une petite mine. Hannah lui offre un petit sourire un brin maladroit, avant de faire quelque pas vers lui.
— Est-ce que ça t’embête que je prenne une douche ? Je ne ferais pas beaucoup de bruit, mais…
La rouquine grimace, c’est un peu la honte de s’être pissé dessus, même si à sa décharge la situation était carrément terrifiante, elle pensait qu’elle allait mourir.
— Mais j’ai vraiment besoin de me laver et… sans doute que j’abuse, mais ce serait possible d’avoir des vêtements de rechange ? N’importe quoi fera l’affaire.
Quelqu’un lui a retiré le t-shirt, qui doit être dans un sale état vu comme elle a saigné.
— Je rembourserais le haut que tu m’as prêté !
Elle se rend compte dans le même laps de temps qu’elle lui laisse même en placer une.
— Pardon, souffle Brown.
Pas bien sûr de pourquoi, elle dit pardon, le t-shirt, le dérangement, cette nuit, le fait qu’elle mette le bordel dans la vie de Hunter, qui doit sans doute aspirer à autre chose. Sans doute un mélange de tout ça. Les yeux qui piquent, le regard qui fuit l’autre alors qu’une larme coule silencieusement, et elle se retient d’en verser d’autre. Alors qu’une pensée stupide lui traverse l’esprit, sans doute le pire anniversaire de toute da courte vie…
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Préférence de jeu : Les deux
HATAKE
Mer 22 Juil - 18:18
Jeremiah Hunter
J'ai 32 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis capitaine de police et je m'en sors bien, si on veut. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. Fils à maman, capitaine d'aviron puis capitaine de police. Tout va bien, on aurait pu croire. Tout est toujours très bien allé. Jusqu'à ce que papa pointe le bout de son nez, un beau jour. La crasse, la suie et les odeurs de souffre dans son sillage. Il a toujours su qu'il n'était pas normal, Jeremiah. Il aurait préféré se contenter de ça. Plutôt que de savoir.
Mais les cartes de la vieille Marga ont toujours su.
Demi-diable, il a refusé la main offerte par le géniteur, grand marquis des enfers. Se frayant une place parmi les vivants en écoutant au loin le lent tic-tac des enfers.
Elle est folle la rouquine, tête la première dans son monde malgré ses avertissements. Elle et casse-pied la rouquine à s'insurger contre lui quand ça lui ne lui plait pas. Mais elle est aussi marrante cette rouquine, désarçonnée sans son uniforme de flic. Mais c'est une chieuse. En bonne et due forme.
Mais il a pas le choix. Enfin si et il l'a fait depuis longtemps. Il restera à ses côtés tant qu'elle restera aux siens. Démon et ... sorcière.
Sam Claflin
Il est surpris de la voir déjà debout. Enfin à moitié. Il la voit, étrangement, assez mal se morfondre au fond de son lit si elle est réveillée. Il n’a pas l’impression qu’elle a été faite dans ce bois-là. Contrairement à lui. Il la détaille de la tête aux pieds, l’air soucieux. Regrettant soudain d’avoir exploser son téléphone quelques minutes plus tôt. Il sera bien comme un connard si elle lui claque dans les doigts sans pouvoir appeler l’hosto. C’est malin. C’est aussi pour ça qu’il ne s’était plus mis en colère depuis un petit paquet d’années déjà. Mais il dramatise déjà pour rien, puisqu’elle tient sur ses deux pieds sans trop de soucis visiblement et qu’elle a arrêté de pisser le sang. Est-ce qu’il aurait des tendances parano quand ça concerne ceux à qui il … disons prête de l’importance. Semblerait.
Il secoue doucement la tête à la question d’Hannah qui est vraisemblablement à bout. Enfin y a de quoi. Elle se mélange un peu les pinceaux entre ses idées de plus ou moins haute importance. Qu’est-ce qu’il en a à foutre de c’t-shirt. Mais il pense savoir ce qu’elle ressent à c’moment-là. Cette sensation de ne plus trop s’appartenir, de s’ennuyer soi-même et une soudaine terreur d’ennuyer aussi les autres par sa simple présence. Parce qu’on a tout à coup perdu en légitimité, même vis-à-vis de soi-même. Il connait trop bien. Il le ressent encore trop souvent. Et ça le fait terriblement chier qu’Hannah en soit arrivée à ce même point. Pour ne pas dire que ça le rend carrément triste. Alors il ne calcule pas cette main qui vient se poser doucement sur la joue de la rouquine pour attraper sa larme du bout du pouce. Il ne comprend qu’une fois que c’est fait et n’a plus vraiment le cœur à retirer ses doigts du visage de la jeune femme. Comme si c’était le seul truc qu’il pouvait faire, là tout de suite, pour l’aider.
_ C’est moi qui suis désolé.
Ça sort dans un soupire accablé. Désolé que ce qu’elle soit lui saute à la tronche de la sorte. Désolé que tout soit parti en couilles aussi vite. Désolé de l’avoir emmené là-bas. Désolé que ce soit son nom qui soit sorti à la loterie du « qui va pourrir sa vie en bossant aux côtés du capitaine Hunter ?? ». Mais même s’il a plus envie de s’en coller une plutôt qu’autre chose, il affiche un léger sourire à l’attention de la rouquine.
_ J’crois qu’pour cette nuit t’as gagné le droit d’me demander c’que tu veux.
Il se détache d’elle presque à contrecœur et désigne une porte plus loin dans le couloir.
_ La salle de bain est par-là, y a des serviettes sous le lavabo. J’te mets des fringues sur ton lit. Et si t’es pas crevée descends après, j’vais t’faire un truc à manger. Faut que tu manges. Et moi aussi.
L’adrénaline retombée, il a l’impression de ne pas avoir bouffé de la journée. Ce qui est en fait plus ou moins vrai. Mais il n’a toujours pas bougé d’un pouce, le regard toujours accroché à Hannah. Et toujours cette sensation détestable d’impuissance. Un pas en avant et il se ravise. Ouais, non. Pas de câlin. Pas qu’il n’ait pas envie de la prendre dans ses bras, au contraire. Mais y en a qui s’effondrent quand on leur montre trop de compassion, et il se sens bof la force de tenir droit longtemps là-dessus. Il attrape maladroitement la main de la jeune femme pour y glisser le verre.
_ Faut boire aussi. Pour … te remplir.
Ses yeux dévient sur le pansement dans son cou, son cerveau y superposant l’image de la flaque de sang sur le béton. Ouais. C’est vraiment bien qu’elle tienne debout.
_ Appelle si tu as besoin … qu’il baragouine avant de faire demi-tour et de disparaitre dans les escaliers.
« Te remplir ». Crétin, va. Le tact toujours. Il grogne en remplissant une casserole d’eau et en la collant sur le gaz. Il avise un instant l’évier de la cuisine avant de se décider à s’y débarbouiller la tronche. L’eau fraiche étant loin de lui faire du mal. Quel merdier cette histoire. Enfin pour lui, ça n’change pas grand-chose au fond. Mais il peut pas s’empêcher d’y chercher une explication. Problème étant qu’il n’y connait que dalle en sorcières, parce que, d’ordinaire, elles ne font chier personne, et donc elles ne sont pas son problème. Alors y n’a aucune foutue idée de la façon dont on devient une sorcière. Héréditaire ? Bizarre quand on est issu d’un dynastie de flics … Improbable même. Génétique ? Et donc quoi c’est la morsure du vamp’ qui a déclenché ? Son anniversaire ? Ou alors induit ? Mais induit par quoi ? Ou par qui ? Pas par lui quand même ? P’t-être, les baisers de démon c’est pas si inoffensifs que ça. Mais non imbécile, sinon y Lucy s’rait une sorcière. Un paquet des filles de Finnigan s’raient des sorcières. Et Akira aussi. Et s’il se souvient bien, même O’Malley … Quoiqu’aucune des personnes qu’il se soit plus ou moins envoyées n’est humaine. Meh. Super constat qui en dit encore long sur l’estime qu’il a de lui-même. Encore un grognement et il remonte à l’étage pour trouver des fringues pour Hannah.
De retour en bas, jean ensanglanté troqué contre un jogging des plus classieux, Jeremiah cordon bleu en chef termine de préparer des … pâtes alphabets dans un bouillon de légumes. Non pas que ses talents culinaires s’arrêtent là, mais il voulait faire un truc qui remonte le moral. Et c’est un truc qui lui remonte le moral. Un sourire au coin des lèvres au simple souvenir de lui et sa mère en train d’écrire leurs prénoms sur le bord de l’assiettes, en se demandant si ce J était bien un J ou un O qui se serait déchiré, parce que de toute façon, les pâtes sont trop cuites et tombent en lambeaux. Elle a toujours fait trop cuire les pâtes sa mère. Et cette simple évocation l’apaise un peu. Un craquement dans les escaliers lui indique qu’Hannah descend et il coupe le feu sous la casserole. Deux bols, deux cuillères et vamos dans le salon. Il ne va pas la faire s’assoir sur une chaise de bar dans cet état. _ Tiens. Il le donne son bol et ne s’fait pas prier pour illico entamer le sien. La grosse dalle. _ Meh, désolé semblerait que les pâtes soient un peu trop cuites. Il hausse les épaules avec un mince sourire aux lèvres. _ Défaut génétique apparemment. Qu’il dit plus pour lui-même. Il lui laisse une minute pour se poser et manger un peu, mais il va quand même devoir parler du sujet du fâche (ou pas, qui sait).
_ Ça va, tu tiens le coup ? Tu t’souviens de quoi ?