J'ai 37 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis exploité par mon patron en tant qu'ingénieur digital et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis marié à une femme exquise et je le vis plutôt très mal à présent. Mon épouse n'est plus une femme, mais un homme... Comment allons-nous pouvoir avancer ?
Christian Bale :copyright:️ Lolita
A peine descendons-nous de la voiture qu’elle délaisse abruptement notre rapprochement. Son incompréhensible réaction me laisse perplexe alors qu’elle fonce en direction de l’enseigne telle une furie enragée. Je jette un dernier regard à notre véhicule, le verrouille quand soudain... Une immense affiche illumine le mur de la boutique. Durant quelques secondes, je ne pense, respire et réagit plus. Nonchalamment ma bouche se ferme. Même si Harper m’a prévenu hier soir de ce shooting, je ne pensais réellement pas qu’ils seraient affichés sur la place publique, à la merci de n’importe quels regards envieux et pervers. J’ose à peine imaginer le choc qu’elle a dû ressentir en les découvrant. Sans m’en rendre compte, je me mords la lèvre inférieure. Tout compte fait, elle plus sexy ainsi que sous son gros sweat à capuche. Au même moment un groupe d’adolescente à l’allure allumeuse passe devant le panneau publicitaire. L’une d’entre-elles s’arrêtent et sort son téléphone portable afin d’immortaliser le moment. Surpris, je les regarde partir sans rien dire. Si elles connaissaient la vérité…
Sans perdre de temps, je rejoins Harper avant qu’elle ne mette la boutique à feu et à sang. Tel que je la connais, elle serait parfaitement capable de retourner dans les sens.
Mon regard exhume les différents costumes qui défile sur le porte-vêtement pendant que Jane encaisse la dernière cliente avant de rejoindre Harper. Sauf que cette fois elle semble presque calme, trop calme. Elle semble discuter avec sa collègue qui ne tarde pas à m’interpeller. Salut vous devez être Thomas non ? Harper n’arrête pas de parler de vous. Puis elle désigne les clichés du menton. Elle n’est pas terriblement sexy comme ça ?
- « Je… »
Je n’ai même pas le temps de répondre qu’Harper me coupe violemment. Ouh que l’ambiance de cet après-midi va être géniale. D’un signe de la tête, elle m’ordonne de la suivre. Cette fois je ne rétorque rien. « Oui Madame ! » C’est qu’elle me ferait presque peur.
Une fois à l’abri des regards, Harper commence à chercher frénétiquement sur les portants le costume idéal. Par moment les cintres claquent les uns aux autres. Son agacement et sa colère se font tellement sentir que j’ose à peine l’approcher. Soudain je me retrouve avec un costume noir dans les mains. Ce n’est pas un enterrement, murmurais-je dans ma barbe. Précautionneusement je m’éloigne afin de flâner au beau milieu des rayons.
- « Qu’est-ce qu’il y a avec les affiches ? Elles ne te plaisent pas ? Personnellement je les trouve canon ! Plusieurs clients m’ont même demandé si tu travaillais lundi ! » Chuchote-t-elle discrètement en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. « Tu m’as l’air toute tendue. Il faut te détendre, en plus tu as ton homme rien que pour toi ce weekend ! Profites-en, dans quelques jours je vois déjà ta petite bouille toute tristounette ! » Glisse-t-elle d’un sourire malicieux.
Depuis que nous sommes entrés dans la boutique, Harper demeure tendue. La virulente manière dont elle s’est délestée du costume trahit son angoisse. De loin j’observe plusieurs tics nerveux. Elle se touche la nuque, bouge sans cesse comme si elle était prête à bondir la première affiche qu’elle croise. Même si plusieurs trois pièces m’intéressent, je me contente de les ignorer afin de retrouver mon épouse et sa collègue. Nos doigts se lient les uns aux autres avant de les interrompre.
- « Je n’ai pas trouvé mon bonheur. Enfin, dans les vêtements. » Précisais-je rapidement en regardant mon épouse. « Sinon je l’ai trouvé depuis longtemps. » Si avec cette simple petite phrase, elle ne comprend pas de qui je parle, c’est qu’elle le fait exprès. « J’ai dû prendre trop de poids avec tes bons petits plats mon amour. » Mes yeux se languissent des siens, alors que le sourire de Jane laisse entrevoir ses dents. « Je reviendrais après une bonne glace à la vanille ! » Si elle pense que je vais m’attarder, elle se trompe. J’ai bien compris que ces clichés l’avaient mis plus que mal à l’aise. Si elle ne s’évanouie pas, c’est un miracle. « Et pour répondre à votre question Jane… Ma femme est toujours aussi désirable, qu’au premier jour. » Répondais-je en serrant légèrement la main de mon épouse. « Bon… On va vous laisser, les glaces et la plage n’attendent pas ! »
Cette fois c’est moi qui ne lui laisse pas le temps de réagir ni de grogner. Poliment nous saluons son amie, puis je l’entraîne à l’extérieur. Une fois dans la voiture, je ne tarde pas à l’enlacer tendrement.
- « Je suis là… » Soufflais-je en l’embrassant. « Elles sont très bien les photographies. Je trouve magnifique. Comme au premier jour. Alors s’il te plaît… Crois en toi. »
Si je ne suis pas celui qui sèchera ses larmes, qui le fera ?
« Si c’était à recommencer, je te rencontrerai sans te chercher. »
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Mer 3 Mar - 13:35
Harper Brown
J'ai 34 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis non j'étais gérante d'une boutique de lingerie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis mariée à un homme merveilleux et je le vis plutôt pas bien là tout de suite, comment il pourrait m'accepter comme ça?
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Je ne dis rien alors qu'il prenait le costume et n'allais pas l'essayer, se contentant d'aller regarder les autres costumes. Il ne voulait pas l'essayer parfait qu'il ne l'essaye pas. La coupe lui irait à merveille, sans parler du fait que je l'avais toujours trouvé à tomber dans un costume noir. Ca le rendait encore plus élégant, faisant ressortir son charme et lui donnant une allure folle. Mais qu'il fasse ce qu'il voulait, tant pis pour lui. De toute façon ce n'était pas plus mal si il n'était pas trop canon pour une soirée avec cette salope d'Erin.
Je me retournais alors que Jane revenait me parler de ces maudites affiches. Je me forçais à lui faire un petit sourire pour la rassurer.
- Si si elles sont très belles. C'est juste que je ne m'attendais pas à les voir là comme ça. C'est un peu perturbant de me voir poser ainsi.
Je m'arrêtais alors que Thomas venait me rejoindre. Je continuais de me forcer à sourire alors qu'il parlait, me couvrant de compliments. Jusqu'à dire le mot de trop. Celui qui avait eu le don de transformer ma peine en colère. Il jouait avec mes nerfs là. Il devait bien s'en rendre compte. Je lui en avais parlé le matin même. Et lui il s'amusait à retourner le couteau dans la plaie, à jouer au petit couple parfait devant ma collègue. Quelle belle comédie que celle que nous étions entrain de lui jouer...
Je le suivis dans la voiture, préférant fuir le plus loin possible de cette vue que je ne supportais pas. Je voulais juste m'en aller, oublier ces affiches et tenter de profiter de mon week end avec mon mari. Je ne voulais surtout pas parler de ça. Mais il semblait vraiment ne rien avoir compris.
Je l'aimais. C'était l'homme de ma vie je n'avais aucun doute là dessus. Mais par moment il pouvait vraiment agir comme un gros con. Le calin c'était bien mignon, mais quand il s'amusait à me sortir des conneries pareilles qui me faisaient tellement de mal... là nous ce n'était pas possible. Je me dégageais de ses bras avant de le fixer durement.
- C'est bon.. arrête de faire l'hypocrite. De sortir des platitudes de ce genre alors que toi et moi on sait que ce n'est pas vrai.
Je continuais de parler alors que je le voyais m'interroger du regard. Non parce qu'en plus monsieur jouait à celui qui ne comprenait pas. Il y avait décidément pleins de choses qu'il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas que je puisse ne pas apprécier de voir une autre femme le draguer. Et il ne comprenait pas que je n'appréciais que modérément sortir des biens belles phrases grandiloquentes, remplies d'amour et de paillettes, mais absolument fausses.
- Aussi magnifique que le premier jour? Aussi désirable même? Je ne suis plus celle que j'étais le jour où on s'est rencontré. Et désirable... tu ne me désires pas Thomas.
Je me détournais de lui pour aller fixer la décor par la fenêtre.
- Allons à la plage. Je ne veux pas parler de ça. Je ne veux pas entendre parler de cette campagne photo et je ne veux plus t'entendre dire des trucs de ce genre.
Des mensonges... ce n'était que des mensonges destinés à me rassurer. Mais ça ne marchait pas, pas quand ces gestes et son attitude me criaient tout le contraire. Je ne voulais pas qu'il dise à ma collègue qu'il me trouvait encore désirable. Je voulais qu'il me le montre. Le sentir me prendre dans ses bras, voir dans ses yeux qu'il avait encore envie de moi malgré tout ça. Mais ça n'arriverait pas. Je pouvais le supporter, mais pas qu'il me nargue ainsi.
J'ai 37 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis exploité par mon patron en tant qu'ingénieur digital et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis marié à une femme exquise et je le vis plutôt très mal à présent. Mon épouse n'est plus une femme, mais un homme... Comment allons-nous pouvoir avancer ?
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Et c’est reparti… Elle quitte brusquement l’étreinte de mes bras avant d’émettre son mécontentement. Mes yeux clignent plusieurs fois en tentant d’en comprendre la raison. Parfois je n’arrive pas à suivre son raisonnement, aujourd’hui ne semble pas faire exception. J’ai à peine le temps de répondre qu’elle clôt le sujet : tu ne me désires pas Thomas. Rectification, je ne la désire plus. Et compte tenu de son comportement fuyant vis-à-vis de son propre corps, la situation ne risque pas de s’arranger. Une nouvelle fois, elle me rappelle inconsciemment que c’est de ma faute si nous en sommes là aujourd’hui. J’hésite entre lui l’écouter ou partir. Si je m’écoutais je lui claquerais la portière au nez. Pourtant, et Dieu merci, je ne le fais pas. Silencieusement je démarre notre véhicule. Sur la route, je ne lui adresse même pas un regard ou la moindre attention. C’est mieux ainsi sinon nous allons nous disputer davantage. Une vingtaine de minute plus tard et après avoir passé ma colère sur un automobiliste incompétent, nous quittons l’habitacle. Rapidement je plonge mes mains dans les poches de mon jean, afin d’éviter toutes vaines tentatives de sa part. Je n’ai pas envie de lui parler. Ce n’est pas la première fois qu’elle me le reproche à demi-mots.
Pendant que nous nous installons sur le sable chaud, je retire mon tee-shirt et pantalon. Une fois allongés sur notre serviette de plage, l’écho d’une voix féminine nous aborde. Mais qu’est-ce qu’elle veut encore celle-ci ? Intrigué, je me redresse et relève mes lunettes de soleil. Loin du cliché, la jeune inconnue nous observe l’air quelque peu gênée. Elle va nous vendre un aspirateur ?
- « Excuser-moi, vous pourriez m’aider à étaler de la crème dans le dos s’il vous plaît ? » Nous demande-t-elle en me tendant son tube de crème solaire. « Il est mignon ton copain. C’est toujours les beaux mecs qui sont pris ! » Me glisse-t-elle tout doucement.
Non mais je rêve. Elle vient draguer ma femme. Enfin… Aux yeux des autres nous sommes un couple gay et non hétérosexuel. Personne ne pourrait s’imaginer que derrière ses muscles et sa barbe hirsute, se dissimule une femme.
- « Ouais… Elle est mignonne en effet. » Grognais-je en lui étalant de la crème. Je suis à deux doigts de lui écrire des insultes sur le dos. Non mais pour qui me prend-t-elle ?! Elle ose séduire Harper sous mes yeux. Je vais l’envoyer balader dans quelques minutes si elle continue.
- « Ah je ne savais pas ! Désolée… En tout cas c’est courageux à elle d’assumer sa transition. Merci beaucoup. Bonne journée.»
- « Bonne journée. » Répétais-je machinalement.
Elle est bête ou elle le fait exprès ? Je n’ai jamais dit qu’Harper était transexuelle. Un long soupir gagne mes lèvres, puis elle s’en va. Jaloux ? Bien évidemment. Si jaloux que je ne préfère rien ajouter de plus sinon je vais exploser. Alors je me tourne sur le dos et ferme les yeux quelques minutes.
« Si c’était à recommencer, je te rencontrerai sans te chercher. »
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Mer 3 Mar - 18:54
Harper Brown
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Au moins il ne me répondit pas. Je n'avais pas le courage de me disputer avec lui. Je voulais oublier tout ça et juste passer un week end tranquille avec lui. On ne se voyait pas souvent. C'était affreux de ne pas pouvoir être avec lui de la semaine. Alors si le peu de temps qu'on se voyait on s'engueulait, je n'allais pas le supporter.
On arriva à la plage. Je me décidais à tenter d'en profiter un petit peu et surtout de me laisser aller et de me baigner avec lui. Je m'installais dans mon coin, pas encore vraiment à l'aise à l'idée de me déshabiller comme ça et surtout en public. Bon c'était vrai, la moitié du pays allait me voir torse nu maintenant. Ce n'était rien que de me montrer devant quelques personnes à la plage. Et Thomas dans un sens m'avait déjà vu torse nu puisqu'il avait vu les magnifiques affiches. Mais j'avais quand même besoin d'un peu de temps pour moi. C'était pour ça que je m'étais mis un peu à l'écart de lui. Je ne m'étais retourné qu'une fois en maillot de bain, prête à affronter ce regard qui me faisait tant souffrir.
Alors oui pour le coup je m'attendais à avoir mal en me retournant. Mais je ne m'attendais pas à ça. Et clairement là je me demandais si ce n'était pas une blague. Il était là. Devant moi. Ne se gênant absolument pas pour étaler de la crème solaire sur le dos d'une poufiasse!!! Non mais il était con à ce point? Il ne savait pas que toutes les femmes du monde se servait de cette excuse pour draguer un mec? Et que tous les mecs sortaient l'excuse du "tu veux que je te mette de la crème?" pour pouvoir tripoter et draguer la fille qu'ils convoitaient. Il se foutait vraiment de ma gueule là? Mais c'était vraiment possible d'être aussi con que lui? Et je savais très bien ce qu'il me répondrait si jamais je disais quelque chose. Il me sortirait une connerie sur le fait qu'il ne pensait pas à mal, que ça ne voulait rien dire pour lui. Et la discussion qu'on avait eu à notre anniversaire de mariage, sur le fait que j'avais besoin d'être rassuré, que je ne me sentais plus à l'aise dans mon corps, plus désirable à ses yeux, que j'avais du coup encore moins confiance en moi... tout ça il l'avait oublié déjà? Parce que si il voulait que je me sente comme une merde il n'aurait pas pu mieux s'y prendre que maintenant.
Je laissais la pouffe partir avant de me rapprocher de lui, le foudroyant du regard. Je pris le tube de crème et le lui collais dans les mains.
- Je te laisse demander à ta nouvelle amie de t'en mettre. Vous aviez l'air de bien vous entendre tous les deux. Moi je vais aller me baigner.
Je le plantais là pour aller courir dans l'eau. Je ne voyais rien ni personne, hormis ma douleur, alors que je plongeais dans l'eau.
J'ai 37 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis exploité par mon patron en tant qu'ingénieur digital et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis marié à une femme exquise et je le vis plutôt très mal à présent. Mon épouse n'est plus une femme, mais un homme... Comment allons-nous pouvoir avancer ?
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Le regard noir qu’elle me jette me laisse plus que perplexe au fur et à mesure qu’elle se rapproche. Le sable chaud s’écarte sur son passage. Qu’est-ce que j’ai encore fait ? J’entends déjà la dispute gronder. Si elle n’éclate pas dans les quelques minutes à venir, c’est un miracle. Je plisse les yeux en cachant le soleil de ma main alors qu’elle me surplombe de toute sa hauteur. Mon heure est arrivée. Subitement elle me colle le tube de crème solaire dans les mains en lâchant quelques mécontentements.
- « Ma quoi ? Mais de… » Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase, qu’elle s’éloigne déjà. « Mais de quoi parles-t-elle ? » Me demandais-je en soupirant de nouveau.
Depuis son réenveloppement j’ai l’impression que nous n’arrêtons pas de nous disputer. Les seuls moments où l’un d’entre nous ne grogne pas, c’est la semaine. Normal, je ne suis pas là. Je suis à des centaines de kilomètres de mon épouse. Seule Erin, Emily et Ed me tiennent compagnie. J’ai hâte que cette foutue mission se termine. Non pas que je n’apprécie pas Seattle, mais rester si loin de mon épouse… Très peu pour moi. Ce ne sont pas ces quelques appels téléphoniques et messages qui parviendront à se substituer à ses bras réconfortants.
Au loin mon épouse se baigner. L’horizon ébauche ses muscles alors que je remarque plusieurs regards féminins dans sa direction. Objectivement, le corps dont elle a hérité demeure plus qu’appréciables. Cependant… Je n’aime pas les formes masculines. Elle ne possède plus ses atouts charmeurs. Ses pectoraux musclés se sont substitués à ses seins. Le galbe de ses hanches n’existe plus. Dire que je ne pense plus à elle, telle que je l’ai connu serait mentir. J’y pense encore… D’une certaine manière, je n’ai toujours pas réussi à faire mon deuil. Comment le pourrais-je ? Sa photographie originelle me hante. Je n’ai toujours pas réussi à changer le fond d’écran de mon téléphone portable. J’ai l’impression que si je le fais, j’effacerai à jamais l’image de ma femme. Cette petite brune, atrocement attirante (et attachiante) dont je suis tombé amoureux il y a quelques années.
Ces souvenirs familiers se perdent parmi les innombrables grains de sable. Je n’ose pas la rejoindre. A quoi bon ? Pour lui dire quoi ? Je ne lui ai pas dit je t’aime depuis plusieurs jours… Est-ce vraiment elle que j’aime ? Ou les réminiscences qu’elle m’a laissées ? Non. Je l’aime. C’est ma femme. La mienne. Ce dont je suis certain, c’est que je ne peux pas vivre sans elle. J’aurais tout donné ce soir-là, pour la revoir. Je n’ai même pas pensé un seul instant qu’elle puisse devenir un homme. A présent… C’est différent. Bien sûr, je lis encore dans son regard l’amour qu’elle me porte. Certaines de nos petites habitudes se sont rapidement incrustés dans notre quotidien. Cependant… Je n’arrive plus à la toucher comme autrefois. D’ordinaire, et avec une semaine d’absence, nous n’aurions pas quitter le lit de tout le weekend. Maintenant la situation demeure bien différente. Je jalouse secrètement ces hommes et femmes qui la désirent. Rien qu’à lire l’expression de leurs regards, je devine les pensées impures qui leur ont traversés l’esprit. Et si rien de tout ceci ne nous étaient arrivés ? Notre vie se serait déroulé sans différend j’aperçois majeur. Peut-être qu’elle serait même enceinte. Dorénavant cette idée demeure inatteignable et irréaliste.
Subitement mes yeux demeurent attirés par une silhouette plus que… Non mais où se croit-elle ?! Cette greluche à forte poitrine. Et en plus elle s’approche d’Harper. Sans perdre de temps, j’attrape nos quelques effets personnels de valeurs et file rejoindre mon épouse. Je vais me faire un plaisir de la noyer, de lui faire avaler une méduse pendant qu’un requin blanc dévore son caoutchouc de pacotille.
- « Je vous dérange ? » Grognais-je en l’observant de toute ma hauteur.
Oui je suis jaloux et alors ?
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Jeu 4 Mar - 18:51
Harper Brown
J'ai 34 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis non j'étais gérante d'une boutique de lingerie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis mariée à un homme merveilleux et je le vis plutôt pas bien là tout de suite, comment il pourrait m'accepter comme ça?
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J'étais réellement furieuse. Déjà qu'on ne se voyait pas de la semaine, que nos retrouvailles étaient... loin d'être ce qu'elles étaient d'ordinaire. On n'allait pas se mentir. Autrefois, si on était séparé longtemps, on avait tendance à se jeter un peu l'un sur l'autre. En temps normal on ne serait pas sorti de la chambre ou alors seulement le temps de manger pour reprendre des forces. Même sous la douche on ne se serait pas calmé. Mais maintenant... cela faisait plus de deux mois que j'avais changé de corps. Plus de deux mois que nous n'avions pas fait l'amour ensemble. Je le savais. J'avais du mal à accepter mon corps. Mais je voulais pouvoir être avec lui. Je voulais pouvoir lui faire plaisir, être avec lui au lit. Je voulais... tenter de m'habituer à ce nouveau corps, mais avec lui, seule je savais que je n'en aurais pas la force. Mais tout ça c'est impossible. Je prenais ce que j'avais. Je tentais de m'en satisfaire. Mais c'était beaucoup trop dur de le voir flirter l'air de rien avec des femmes et de ne même pas se rendre compte de ce qu'il faisait. Comment croyait il que j'allais prendre le fait de se rapprocher d'autres femmes alors que moi il me fuyait ainsi? Il pensait vraiment que je n'allais pas me mettre à douter encore plus de moi? Combien de temps est ce qu'il faudrait pour que le manque soit trop fort et qu'il ne décide d'aller trouver un vrai corps auprès de qui il pourrait avoir du plaisir? J'avais peur que deux mois ça ne commence à faire vraiment trop pour lui.
J'étais dans l'eau, perdue dans mes sombres pensées. Je nageais distraitement, pour faire quelque chose que par réel plaisir. Il aurait du être là avec moi là, pas entrain de passer de la crème à une pétasse.
- Excusez moi.... vous pouvez m'aider?
Je sursautais et me retournais surprise alors que j'entendais quelqu'un me parler. Je tombais nez à nez avec une fille, les mains sur sa poitrine, retenant son haut de maillot de bain.
- Oh oui bien sur.
Je m'approchais d'elle et passais mes mains dans son dos pour le lui arracher.
- Vous êtes venu tout seul...?
- Non je suis avec mon mari. Il est entrain de me rejoindre d'ailleurs.
Je lui montrais d'un petit signe de tête Thomas qui arrivait droit sur nous. A voir sa tête je sentais qu'il allait me faire une crise à nouveau. Oui parce que moi je n'étais pas assez aveugle pour ne pas comprendre que la fille tentait de me draguer. Au moins ma remarque et l'air furieux de Thomas avaient eu le don de la calmer. Elle s'était excusée et avait fui loin de nous alors qu'il nous parlait froidement.
- Non pas du tout. J'étais simplement entrain de l'aider à rattacher son maillot.
Et je voyais bien que ça ne le calmait vraiment pas. Je posais mes mains sur son torse et venais me coller contre lui pour l'embrasser tendrement.
- Et arrête de faire cette tête. Peut être qu'elle voulait me draguer, mais je ne suis pas lesbienne. Je n'ai aucune envie d'être avec une femme. Il n'y a qu'avec toi que j'ai envie d'être. Ce n'est pas parce que je suis dans ce corps que mes désirs ont changé.
Les siens n'avaient pas changés non plus... c'était bien là tout le problème.
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Ses bras s’amourachent autour de mon cou. Son tendre regard apaise le mien. Ses propos calme ma nervosité. Ses lèvres étreignent les miennes.
Je faiblis. Je craque. Je cède.
Le sourire sincère qu’elle me dérobe se mêle à la caresse du revers de mon pouce. L’écho et les remous de la mer se heurtent à nos silhouettes respectives. Dans quelques heures la marée recouvrira les stigmates de ma jalousie. Même si j’ai conscience qu’elle n’aime pas les femmes, son enveloppe charnelle laisse à penser le contraire. N’importe qui pourrait penser, à juste titre, qu’il s’agit d’un homme. Il n’est pas étonnant que plusieurs jolies femme l’aborde en tant que tel. Alors oui cela m’agace. Pire encore s’il s’agissait d’un de ses homologues.
- « Rattacher son maillot… » Répétais-je jalousement.
En vérité je ne suis pas jaloux d’elles, au sens littéral du terme, mais plutôt de la manière dont elle désire mon épouse. Elles n’ont d’yeux que pour elle, alors que mon désir s’estompe peu à peu. J’aimerais pouvoir la regarder comme avant. Avec cette petite étincelle scintillante qui illuminait mon visage. Ces petites folies passagères qui s’éprenaient de nous lorsque nous nous adonnions l’un à l’autre au gré de nos envies.
- « Tu sais que tu es très sexy, je comprends que toutes les femmes de la plage te dévorés du regard ! »
Il faudrait être aveugle, stupide ou inconscient pour ne pas s’en apercevoir. Soudain un vague nous frappe de plein fouet. Rapidement je remonte à la surface en toussant. L’eau de mer me pique les narines et la gorge. J’avais presque oublié qu’elle demeurait plus que salée. Instinctivement je cherche Harper alors que plusieurs enfants s’amusent à esquiver les nouvelles vagues. En apercevant mon épouse remonter à la surface, je plonge. J’ai envie de l’embêter. Pourquoi ? Aucune idée. Mais la taquiner me manque. Lentement je nage dans son dos. Puis au dernier moment je sors de l’eau et pose vivement mes mains sur ses larges épaules.
- « BOUUUUUUUUH ! » Criais-je en lui sautant sur le dos. Maintenant je peux en profiter et la martyriser comme je veux. « Tu es encore plus sexy avec cette petite mèche ! » Glissais-je en l’embrassant dans le cou.
Pour la première fois, c’est elle qui me porte sur son dos. D’ordinaire, Harper pouvait allègrement me sauter dessus mais là… Puisqu’elle possède le bon gabarit, autant en profiter.
- « Bon on va se la manger cette glace ? » Demandais-je en m’amusant à lui donner quelques petits coups de pieds. « Aller au galop ! Hu Dada ! »
Cinq ans. Sept ans, au mieux. Par moment je peux redevenir rapidement l’enfant que j’étais.
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Beloved
Dim 7 Mar - 16:08
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J'ai 34 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis non j'étais gérante d'une boutique de lingerie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis mariée à un homme merveilleux et je le vis plutôt pas bien là tout de suite, comment il pourrait m'accepter comme ça?
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Je crois que je ne supportais plus de l'entendre me dire que j'étais sexy. Oh ce corps là l'était c'était une évidence. Je me serais croisée dans la rue je me serais draguée, ça il n'y avait pas de doute. J'aurais pu tomber sur beaucoup plus mal et plus moche. On m'avait quand même refilé un corps canon. Le seul problème c'est que c'était un corps d'homme. J'aurais préféré à la limite une femme peu attirante mais une femme quand même. Je me serais sentie davantage à l'aise.
Alors oui, je savais que j'étais sexy. Mais je savais surtout que je ne l'étais absolument pas aux yeux de Thomas. Pourtant il s'acharnait à me le dire. Il disait surement ça pour me rassurer, pour que je me sente plus à l'aise dans ce corps. Mais ça ne marchait pas. Ou en tout cas ce n'était pas comme ça qu'il y arriverait. Je supportais de moins en moins de l'entendre me mentir ainsi, jouer cette comédie comme si tout allait bien. Parce que ça n'allait pas bien. Rien n'était comme avant. Notre vie sexuelle était un véritable désastre. Notre couple ne tenait que par miracle. Et je ne cessais de me demander combien de temps on arriverait encore à tenir avant que tout ne s'effondre. Alors non... qu'il arrête de me dire que j'étais sexy alors qu'il n'en pensait pas un mot. Il était conscient que je l'étais ça peut être, mais aux yeux des autres, pas aux siens. Et moi je voulais seulement l'être pour lui....
Je me forçais à sourire alors qu'il faisait l'andouille dans l'eau, s'amusant à me faire peur. Se fut plus dur encore de simuler, de forcer ce sourire alors qu'il me grimpait sur le dos. Il ne pesait quasiment rien. Autrefois j'avais du tellement de mal pour le soulever. J'adorais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me porte. J'adorais cette sensation, celle d'être aussi légère qu'une plume dans ses bras, le laissant me faire virevolter. Et aujourd'hui... c'était lui qui était sur mon dos, à faire le con en me prenant pour son cheval. Je le portais sans rien dire, serrant les dents avant de le faire doucement tomber dans l'eau arrivé près du bord. Qu'il s'amuse encore une fois à faire ça...
- Allons chercher les glaces.
Je marchais rapidement vers nos affaires, fouillant pour trouver mon porte feuille avant d'aller vers le stand de glaces. J'évitais les regards des jeunes femmes qui nous suivaient. Il était beau, ça je l'avais toujours su. Ce n'était pas la première fois qu'on le regardait. Mais ça me faisait plus mal maintenant, parce que je savais que ces femmes pouvaient lui donner quelque chose que je n'étais plus en mesure de lui donner. Je commandais son parfum préféré avant de faire de même pour moi. Quelques minutes plus tard j'étais assis dans le sable, le regard dans le vague alors que je dégustais ma glace.
- On a un peu de temps pour choisir nos costumes pour le mariage. Si tu veux on pourra y aller un autre jour. On n'aura qu'à rentrer directement à la maison, se faire un petit diner à deux devant un film.
Je préférais éviter qu'on aille dans le magasin ensemble tant que toute cette effervescence autour de ma séance photo ne s'était pas calmé. Ou plutôt disons le temps que je me sois habitué au fait de me voir comme ça.
J'ai 37 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis exploité par mon patron en tant qu'ingénieur digital et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis marié à une femme exquise et je le vis plutôt très mal à présent. Mon épouse n'est plus une femme, mais un homme... Comment allons-nous pouvoir avancer ?
Christian Bale :copyright:️ Lolita
Les éclaboussures de ma chute se frottent à ses mollets musclés. Mon visage s’écrase contre le sable mouillé. Il s’insinue dans ma bouche et mes narines avant que je ne le retire vivement. Ses cristaux me piquent les yeux alors que j’humidifie mes mains afin de me les frotter. De loin j’aperçois Harper se diriger vers le vendeur de glace. Les regards de certaines femmes m’agacent. Je lis à travers elles, le désir qu’était le mien il y a quelques mois. Si elle pouvait lui sauter dessus, arracher son maillot de bain et… Non je n’ose pas y penser. Secrètement je les jalouse et les envie. Elles peuvent désirer la femme que je n’ai plus. Ses formes sont celles d’un homme à présent. La seule chose qui n’a pas changé, ce sont ses yeux. Sa manière de me regarder demeure toujours aussi tendre, même si une épaisse barbe tente de la dissimuler. Parfois j’aimerais croire que tout ceci n’est pas la réalité, qu’il s’agit d’un inquiétant songe. Mais non… Harper n’est plus la femme que j’ai épousée. Ses pectoraux, ses muscles saillants… N’importe quelle femme serait rassurée d’être dans ses bras. Mais en ce qui me concerne, la sensation demeure totalement différente. J’éprouve bien des difficultés à imaginer comment notre vie commune pourrait redevenir « normale. » Nous n’avons rien fait depuis son réenveloppement. Nous ne partageons plus rien. Bien sûr il n’y a pas que le sexe. Je ne l’ai pas épousé pour lui faire l’amour à chaque seconde, mais parfois cela me manque. M’abandonner dans ses bras, embrasser ses seins… Est-ce que j’ai déjà envisagé l’irréparable ? Non. J’ai déjà l’impression de la tromper en embrassant son nouveau corps, alors plus avec une inconnue… Est-ce que j’ai déjà envisagé l’impossible ? Non. Je le refuse même. Si au débur Harper avait émis l’idée d’une séparation, cette idée m’effraie.
Je l’aime comme on aime une première fois. Je l’aime comme on aime une dernière fois.
Mes yeux la suivent. Elle s’installe sur notre serviette de sable. Ma main passe rapidement sur mes cheveux humides pendant que je la rejoins. Assis l’un à côté de l’autre, je la remercie d’un simple signe de la tête. Mon parfum favoris… Elle sait exactement comment me faire plaisir. Ma langue lèche la glace quand soudain mes sourcils se froncent. Intrigué, je la regarde.
- « Euuuuuh… » Lâchais-je en léchant de nouveau cette dernière afin de vérifier mes dires. « Tu t’es trompé de parfum ? Ce n’est pas mon préféré. » L’air sérieux, je me rapproche d’elle et l’embrasse tendrement. « C’est lui mon préféré. » Sans rien ajouter de plus je reprends ma place et continue de savourer cette douceur sucrée.
J’aime toujours autant la taquiner. La voir se crisper et se détendre une fois la plaisanterie passée la rend encore plus craquante.
- « Excellente idée ! Je te préparerais un bain chaud en rentrant ! Promis je te laisse choisir le film. Je sais que tu veux en voir un depuis longtemps. » Même si ce n’est pas le genre de film que j’apprécie, je peux faire un effort. Ce qui compte c’est le temps que nous passons ensemble. « Puis je te propose un petit massage et une tisane dans mes bras. Qu’en penses-tu ? »
« Si c’était à recommencer, je te rencontrerai sans te chercher. »
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Jeu 11 Mar - 10:34
Harper Brown
J'ai 34 ans et je vis à San Francisco, Etats Unis. Dans la vie, je suis non j'étais gérante d'une boutique de lingerie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis mariée à un homme merveilleux et je le vis plutôt pas bien là tout de suite, comment il pourrait m'accepter comme ça?
Charlie Hunnam :copyright:️ bazzart
Je fronçais les sourcils alors qu'il me disait que ce n'était pas son parfum préféré. Bien sur que ça l'était. Depuis le temps qu'on était ensemble je connaissais quand même son parfum de glace préféré. J'eus confirmation qu'il se foutait de ma gueule quand il alla m'embrasser et qu'il me sortit sa plaisanterie. Je lui fis un petit sourire. En temps normal j'aurais ri en le traitant d'idiot. Mais là j'en étais incapable. J'étais sidéré par moment de voir le décalage qu'il y avait entre nous. Lui il était là. Il avait l'air d'être sur son petit nuage, de profiter juste de ce moment à deux. Il était amoureux, ça se voyait. Il multipliait les petites taquineries et les petits gestes tendres comme si rien n'avait changé. Mais tout avait changé. Moi j'étais là à souffrir, une plaie béante à la place du coeur. Je ne pouvais oublier tout ce qui n'était pas comme autrefois entre nous. Je ne pouvais pas faire comme si je ne voyais pas qu'il ne me désirait plus. Je souffrais et ces petits mots doux et ces taquineries ne changeaient rien à ça. J'étais arrivé au stade où ça ne suffisait plus, où j'avais besoin de plus. J'avais besoin de retrouver mon mari, comme autrefois, et pas cet ersatz qui s'acharnait à faire comme si tout allait bien.
Nouveau petit sourire forcé alors qu'il me parlait de son programme pour la soirée. Une soirée normale aurait commencé comme ça et aurait fini autrement. Mais ce n'était plus une soirée normale. Nous n'avions plus une vie normale. Et je ne pouvais pas commencer la soirée ainsi en sachant comment elle se terminerait.
- D'accord pour le bain et la tisane.
Mais surtout pas pour le massage. J'avais tellement de raisons de refuser... Je ne voulais pas qu'il se force à me toucher alors que mon corps le répugnait. Je ne voulais pas le sentir me toucher en sachant qu'il n'y aurait rien de plus. Ca serait une torture pour mon coeur mais pour mon corps aussi, qui finirait par réagir. Comment ne pourrait il pas réagir au fait que mon mari le touchait alors que ça faisait des mois qu'il ne l'avait pas fait? Et je ferais quoi de cette putain d'érection qui arriverait? Il ne voulait pas me toucher. Je ne voulais pas y toucher. Je finirais encore sous cette putain de douche froide, le coeur en miettes. Alors non... pas de massage. Surtout pas de massage. Je ne pouvais pas le supporter.
On finit par retourner un peu dans l'eau, faisant les cons, s'amusant à s'éclabousser ou à tenter de "noyer" l'autre. En fin d'après midi, on retourna chercher nos affaires pour rentrer à la maison.
Je le laissais aller se doucher en premier pendant que je partais préparer le diner. Je mis une quiche au four, préparais une petite salade à côté. Je lui souris ensuite quand il sortit et me proposa d'aller dans le bain qu'il m'avait promis. Je hochais doucement la tête, lui volant un baiser avant d'aller m'enfermer dans la salle de bain. Je verrouillais la porte derrière moi avant de me glisser avec plaisir dans l'eau chaude.
Juste un film, un bon repas, une tisane et un calin innocent. Je pouvais le faire. Je pouvais essayer d'oublier tout le reste pour une soirée et juste profiter de lui...
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L'amour plus fort que tout? [ft. DonJuanAuxEnfers]