Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
Préférence de jeu : Les deux
SneakySkunk
Jeu 27 Aoû - 6:29
Denise Sinclair
Elle a fait une licence en langues, littératures et civilisations étrangères. Elle possède un certificat de traductrice, peut donc exercer ce métier à son compte afin d'être rémunérée, que ce soit dans les entreprises, les maisons d'étudions ou les institutions. Elle n'a aucun mal à trouver du boulot et remplir ses obligations, mais elle est incapable de rester trop longtemps sous l'autorité d'un même patron. Elle s'intéresse aux anciens peuples, aux langues disparues et aux trésors. Elle pense pouvoir trouver son bonheur dans la routine et la stabilité monétaire. Pourtant, elle le cherche encore, son bonheur. Elle s'intéresse souvent à des hommes qui finissent par manquer d'intérêt sitôt qu'ils la connaissent. Elle tombe souvent sur des crétins. Elle est plutôt maladroite en terme de séduction. Elle n'est pas douée en amour. Pas assez entreprenante au bon moment, pas assez jalouse au bon moment ou trop pot-de-colle au mauvais moment.
Willa Holland :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Frédérique ne manque pas de ressources ; c'est la première pensée de Denise lorsqu'il lui avoue pouvoir réquisitionner cet engin autant qu'il le souhaite. Effectivement, l'argent ne doit pas être un souci pour lui. Il fait ce qu'il veut quand il le veut.
― Katlyn, tu pourras apporter un verre à Mlle Sinclair après le décollage? Je crois qu'elle a besoin de se détendre... ― Je suis si prévisible que ça? demande-t-elle, sans savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose.
Ses yeux suivent l'hôtesse du regard derrière les lunettes de soleil qu'elle n'a toujours pas retiré au contraire de sa veste. Elle peut très clairement voir l'hôtesse sourire à Frédérique. Denise se retient de passer un commentaire à ce sujet : les femmes sont obsédées par l'argent et n'ont aucune honte à baiser ceux qui ont le porte-feuille garni ; mais si elles prennent leur pied, pourquoi pas? En un coup d'oeil, Denise se doute qu'ils ont couché ensemble. Ou bien, est-ce une impression car elle sait que Frédérique aime posséder ce qui lui donne envie? Il est bien parvenu à rallier les Sinclair à ses recherches. Sa concentration s'envole avant le jet, au moment où les portes se ferment. Heureusement que Frédérique ne parle plus, car elle ne l'écoute plus. Pourtant, elle aurait été amusée qu'il prenne le temps de lui mettre autant d'indications sur la carte. Elle se contente de prendre une longue inspiration jusqu'à ce que l'avion décolle et se stabilise dans le ciel. Le décollage s'effectue sans pépin.
Les meilleurs amis portent un toast ; elle lève son verre à défaut de pouvoir quitter son siège. Ses jambes sont encore trop molles pour la supporter. Denise force des sourires ; ils sont sincères, mais peu enthousiasmes. De toute façon, avec Denise, on se demande souvent si elle est fâchée, dégoûtée ou indifférente. Elle vit la majorité de ses émotions de l'intérieur. La timidité prend souvent le dessus. Mais quand elle se laisse aller, elle est de bonne compagnie. Dominic est bien placé pour savoir à quel point elle est expressive.
Elle regarde le diplômé mentionné par Frédérique - celui avec les connaissances qui lui font défaut -, mais perd vite son intérêt lorsque leurs yeux se croisent, à croire qu'elle préfère généralement éviter tout contact visuel pour se sauver d'une longue conversation. Frédérique la sauve en proposant de remplir son verre, ce qu'elle accepte sans la moindre hésitation. Elle regarde les bulles danser dans la coupe avant d'en prendre une froide gorgée.
― Pourquoi t'as pas encore encaissé le chèque? [...] j'ai beau avoir des couilles en or, je fais quand même attention à mes comptes. ― J'ai pour principe de remplir un minimum mes tâches avant de considérer ma paie, répond-t-elle instantanément ; elle remarque surtout qu'elle paraît froide alors que pas du tout, elle est toujours comme ça. Je vais l'encaisser t'inquiète.
Elle regarde son téléphone, échappant un léger rire.
― Pourquoi ne suis-je pas étonnée d'avoir accès au réseau?
En glissant son pouce sur l'écran de son téléphone, elle regarde rapidement si elle a des alertes. Aucune notification. Involontairement, elle se pince les lèvres. Elle fouille plus loin en ouvrant une conversation précise. Pourquoi s'entête-t-elle à regarder alors qu'il ne lui donne aucune nouvelle? L'homme avec qui elle échange est muet comme une tombe. Une tombe froide qui ne donne pas envie d'être explorée comme ce site où ils se rendent. Un homme qui s'est vite désintéressé de Denise après avoir obtenu ce qu'il souhaitait. Cette situation ne l'a rend pas triste, qu'elle pense. Ça l'a fait chier surtout, de devoir encore être cette stupide fille qui demande des nouvelles. Non, aucun signe de vie, pas même un " vu ". Cinq messages laissés de sa part, mais aucun retour du type. Elle referme donc l'écran pour jeter mollement son téléphone sur une petite surface plate. Là, elle retire enfin sa paire de lunettes en la déposant sur son crâne. Un geste manuel. Elle oublie parfois que sa paire est là lorsqu'elle la cherche ; et comme ça amuse son frère, il se contente généralement de la regarder chercher.
― Mon frère n'est pas très loquasse lorsqu'il s'agit de raconter ces " moments d'égarements " que tu mentionnes souvent, avoue Denise.
Elle croise les jambes, puis se penche légèrement vers Frédérique, comme si elle venait de lui révéler une information confidentielle. Position discrète qui semble vouloir dire : " vas-y, crache le morceau ". Son frère n'a pas honte des aventures vécues avec Frédérique. Par contre, il n'en parle pas souvent, car ça lui manque. Denise a parfois l'impression qu'il se sent coincé dans sa vie de famille, à la maison, même s'il ne le dit pas avec des mots et qu'il prétend s'y sentir en sécurité et comblé. Il ne donne pas souvent de détails, car ces aventures partagées avec Frédérique ne sont pas toutes joyeuses ; elles ne se sont pas toujours bien terminées. Et il est peut-être arrivé que Denise se renseigne à son insu...
― Vas-y, attise ma curiosité. J'ai envie de savoir ce qui était si exceptionnel et que j'ai manqué. Vends ta marchandise, comme tu le fais si bien.
Sa lèvre tique, signe que cette question est sensée être amusante. À croire qu'elle a choisi de faire de Frédérique sa cible, depuis son retour. Les sous-entendus sont des lasers lancés par ses yeux. Frédérique semble toujours avoir les bons mots sur le bout des lèvres, des incantations plutôt que des paroles vides de sens. Tout ce qu'il dit trace son chemin. Denise maintient sa position penchée vers lui, mais boit une gorgée dans sa coupe. En baissant légèrement les yeux, elle peut apercevoir une peluche sur le pantalon de Frédérique. Et aussi naturellement qu'elle a pu jouer dans ses cheveux lorsqu'il est venu à la maison ― maison qui n'est pas la sienne ―, elle vient retirer la peluche minutieusement pour la chasser en secouant ensuite les doigts.
Libre à lui de parler. Denise termine rapidement sa coupe. Les premiers verres sont toujours bus rapidement. Ça fait passer le trac. Son sac n'est guère loin, car c'est là qu'elle a rangé la carte. Cette fois, elle vient sortir un énorme carnet de notes où de nombreuses feuilles jaillissent de tous les côtés. On peut y voir également des annotations, des gribouillages et des symboles de langues mortes. Elle va plonger là-dedans pour faire genre d'être occupée, même si elle glisse juste ses doigts sur les pages.
― Un jour, je vais manquer de place pour stocker tout ça, qu'elle lâche.
Mais elle ne s'est jamais résolue à acquérir une tablette numérique. Ça lui donnerait l'impression d'abandonner une partie exaltante de la recherche : les sensations, le toucher, le côté " archaïque ". Et si Frédérique lui raconte des anecdotes au sujet de Dominic et lui, elle le regardera forcément. Frédérique possède une manière s'exprimer qui pourrait presque la faire ruminer de jalousie, voire de colère. De colère, car elle voit clair en lui, mais se laisse néanmoins bercer par ses récits, ses explications, ses aspirations. Et si Denise devait enchaîner quelques coupes, bien évidement qu'elle deviendrait extravertie, au point de rigoler sous les mots de Frédérique, au point de parler à ce Matt qui semble couler quelques regards sur elle ; il ne regrette pas d'être venu en partie parce que Denise est agréable à regarder.
― Tu te souviens de cette fois où on est restés enfermés des jours dans un tombeau? rigole Dominic, attirant l'attention de Frédérique lorsqu'il raconte quelque chose à l'un du groupe ― événement qu'il n'aurait pas mentionné devant sa femme au risque qu'elle trouve cela inquiétant.
Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
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@Robz
Ven 13 Nov - 18:32
Frédérique Adam-Coster
Il a étudié tant d'années pour devenir archéologue, mais par deux fois Frédérique a loupé son concours. Il voulait suivre les traces de son père mais n'en a jamais vraiment été capable en passant par les bancs de l'école. Mais Fred -et il a horreur qu'on l'appelle ainsi- est parvenu à ses fins grace à l'argent de ses défunts parents, à ses connaissances et à ses amis. Il est celui dont on gardera le nom dans l'histoire car il est celui qui a les moyens pour payer les frais. Celui qui mène l'équipe sans être le plus qualifié, celui qui gueule pour qu'on avance alors que le temps ne le permet pas, celui qui passe les deals avec les gens du coin, celui qui s'occupe de la paperasse administrative. Celui qui a tous les moyens de faire foirer le véritable travail forcené des autres. Rick ne croit pas en l'amour unique, il se dit qu'il est impossible d'aimer la même personne jusqu'à la fin de sa vie. Mais il s'autorise à aimer les femmes qui se mettent sur sa route. Il se plaît à les aimer, mais Frédérique aime surtout plaire. Le regard pétillant des femmes lorsqu'il raconte ses aventures. Il n'a jamais su se dire qu'il pouvait avoir une véritable valeur pour quelqu'un.
Ian Somerhalder :copyright: sneakyskunk.
Frédérique a des yeux partout : il voit bien les regards que Matt lance à Denise, tout comme il voit bien que son meilleur ami est complètement décontracté, tout comme il voit bien que Denise est absorbée par son téléphone après avoir découvert qu’elle a du réseau. Bien entendu qu’il s’est moqué gentiment ; qu’est-ce que tu crois, je t’ai dis que tu aurais tout ce dont tu as besoin. Le réseau en fait partie, parce qu’il en a besoin lui aussi. D’accord, on ne peut pas l’appeler sur son numéro direct parce que personne ne capte les relais sur les continents d’en bas, mais on peut le joindre via messenger ou toutes les applications qui existent et qu’il a sur son téléphone portable. Frédérique a toujours besoin d’être connecté, c’est comme ça : que se soit par ses avocats, ou les patrons des entreprises dont il a hérité, ou bien même par les relations qu’il a pour les voyages comme celui-ci qu’ils sont sur le point de vivre.
Lorsque Denise, mignonne et certainement plus détendue grâce à l’alcool, demande à ce qu’il lui raconte des petits secrets que son frère n’a pas partagé, bien sur qu’il le fait ! Parce que Frédérique n’a aucune gêne à partager des choses qu’ils ont vécues, parce que ça fait partie des souvenirs les plus importants qu’il garde en mémoire. Alors il lui parle de ce voyage au Mexique dans la Cité antique de Kulubá, où Dominic s’est cassé le petit doigt en glissant sur une pierre pleine de mousse parce qu’il était trop occupé à faire du gringue à une native plutôt qu’à faire attention où il mettait les pieds. Il lui aura, aussi, forcément parler d’une histoire plus vieille encore ; le fait qu’ils se soient perdus dans la forêt Amazonienne parce qu’ils ont eu le malheur de perdre la seule boussole avec laquelle ils sont partis. Ça fait rire Frédérique, de se souvenir de ces moments précis. S’il était vraiment honnête, il dirait ouvertement que Dominic est la seule personne avec qui il a jamais été si bien. Qu’il est celui avec qui il partage tous ses bons souvenirs ; c’est véritablement pour ça que Frédérique est tant après le frère de Denise, depuis tant d’années. Parce qu’il en est dépendant. Parce qu’il a besoin de lui, à un degré bien plus grand que l’archéologie. Mais Frédérique serait incapable de prononcer ces mots, c’est plus facile de parler du professionnel plutôt que de sentiments tant importants.
” - Un jour, je vais manquer de place pour stocker tout ça.” ” - Un jour, faudra te mettre à la page.” De nouveau, Rick plaisante, lève son verre en lui lançant un clin d'œil. Mais rapidement, il se penche vers la sœur de son meilleur ami, pour venir lui murmurer des mots à l’oreille, tel un secret que personne ne devrait entendre, même si ça n’en est pas un. ” Moi aussi, je préfère rester à l’ancienne. C’est plus délicat.”
Le papier entre ses doigts, la lourdeur d’un sac sur son épaule à cause du poids des livres. Bien entendu qu’il a un ordinateur et une tablette reliés qui sont pleins de documents, parce que c’est plus pratique pour lui qui voyage beaucoup. Mais Frédérique prend bien plus de plaisir, comme Denise apparemment, à être entouré de papiers. Parce que c’est ça, l’archéologie : user de l’ancien, chercher l’ancien, refaire revivre l’antiquité.
Lorsque Dominic, hilare, de bonne humeur, et certainement un peu trop sous l’emprise de l’alcool -et de Rick par la même occasion- mentionne cette fois où ils sont restés bloqués dans le tombeau, les deux hommes ne peuvent s’empêcher de rire. Et c’est Frédérique qui met des mots plus précis pour raconter cette anecdote à Denise. Il lui raconte alors qu’ils s’y sont retrouvés bloqués à cause d’un léger éboulement, et que le reste de l’expédition à mis trois jours à creuser pour les faire sortir. Mais comme ils prennent leurs précautions, ils avaient des bouteilles d’oxygène à l’intérieur du tombeau : heureusement, sinon, ils ne seraient jamais restés en vie tout ce temps. Mais ce qui est le plus drôle, c’est que Dominic, une fois sorti, n’a pas pu prendre le travaille tout de suite : il a été contaminé par un autre membre de l’équipe dont les enfants étaient atteints de la varicelle. Alors le fils Sinclair l’a attrapé lui aussi, parce qu’il ne l’avait pas eu en étant jeune. Bien sûr que Frédérique s’est inquiété pour son meilleur ami, parce que cette maladie peut être grave quand on l’attrape en étant adulte ou vieux, mais il n’avait pu s’empêcher de rire et de s’occuper de lui en même temps. Après tout, Rick l’avait déjà eu en étant gamin.
Lors du voyage, Rick reçoit un coup de téléphone d’un membre de l’expédition déjà sur place ; il n’aura pas bougé de son siège pour régler les quelques détails qu’ils doivent voir entre eux, quitte à mettre son propre ordinateur portable sur la petite table face à eux. Dominic n’aura pas hésité à poser son menton sur l’épaule libre de son meilleur ami : à la fois pour écouter la voix sortir du téléphone, à la fois pour voir tout ce que Rick fait sur l’écran. Le dernier détail qu’ils voient ensemble, c’est lorsque Rick lui demande s’il a bien fait les démarches pour réserver les chambres d’hôtel pour la première nuit. Bien sûr qu’ils ne vont pas être sur le lieu même des recherches dès la première journée. Ils tomberont de fatigue bien avant. Mais lorsqu’il est sur que tout est booké grâce au mail qu’il reçoit et qu’il ouvre sous les yeux de Dominic, il peut raccrocher.
Le reste du voyage se fait exactement sur le même ton de la rigolade. D’accord, le frère et la soeur ont certainement trop bu, tout comme le chef de l’expédition, mais n’était-ce pas prévisible ? Ils sont juste dans une humeur qui montrent qu’ils sont bien, heureux, prêts à faire la fête, à passer du bon temps ensemble. C’est comme ça que ça se passe avec Frédérique. Et Dominic ? Il a les yeux baladeurs lorsque l’hôtesse de l’air s’approche un peu trop près de lui pour être sur que sa ceinture de sécurité est bien attachée. Il ne la touche pas, non, il se contente de la regarder : mais l’aurait-il seulement fait en présence de sa femme ? C’est Rick lui-même qui vérifie que celle que Denise est bien attachée ; sauf que lui, il glisse sa main et caresse sans y faire attention la hanche de la jeune femme. Quand il est sur que tout est correct, il se réinstalle correctement. L’avion privé descend, quelques secousses se font sentir, mais tout se termine bien : il atterrit comme prévu.
Lorsqu’ils sortent, il fait encore jour, pourtant, la nuit ne va pas tarder à tomber. Ils ont tous dû changer l’heure de leur téléphone, ou vont devoir le faire pour ne pas se tromper : en même temps, avec le décalage horaire, même la date change. Les valises sont descendues après eux, mais elles seront envoyées à l’hôtel dans une autre voiture que la limousine qui les attend. A l’intérieur du véhicule, les fenêtres finissent ouvertes pour faire rentrer l’air : ça fait du bien après tout ce temps à l’intérieur du jet privé. Le vent sur son visage, les odeurs différentes. Tout donne une allure paradisiaque à ce voyage qui s’annonce parfait. La voiture prend directement la direction de l’hôtel, et pas n’importe lequel. L’une des plus belles tours de Melbourne : le Crown Tower. Chaque membre de l’expédition à sa propre suite, tous au même étage bien entendu. Mais ils vont pouvoir manger, et passer une agréable soirée avant de repartir le lendemain matin pour entamer l’expédition.
” - On donne toujours ton numéro de suite pour payer ?” Charrie Dominic qui n’a pas perdu ses vieilles habitudes. ” - C’est ça.” Rick met une claque amicale sur la cuisse de son meilleur ami, mais il finit par donner clairement le numéro de sa chambre à tous ceux qui sont dans la limousine. ” Matt, t’hésite pas, hein ? Que j’découvre pas que t’as pas osé bouger ton cul de ta chaise parce que tu voulais pas dépenser un rond.” Qu’il plaisante en regard dans les yeux celui qui a les diplômes qu’il aurait voulu avoir. ” On dîne ensemble, ce soir ?” Qu’il demande à l’équipe, mais son regard est principalement posé sur Denise : certains sont déjà en train de décommander ; ils vont dîner dans leur chambre avant de s’endormir comme des vaches. ” Vous manquez quelque chose… mais soit, j’aurais les meilleurs pour moi alors !”
❝ you have to be special to love me❞ and i'll love you a little bit more every day of our life. You are simply the woman I was waiting for to learn how to live and love.
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SneakySkunk
Dim 20 Déc - 19:14
Denise Sinclair
Elle a fait une licence en langues, littératures et civilisations étrangères. Elle possède un certificat de traductrice, peut donc exercer ce métier à son compte afin d'être rémunérée, que ce soit dans les entreprises, les maisons d'étudions ou les institutions. Elle n'a aucun mal à trouver du boulot et remplir ses obligations, mais elle est incapable de rester trop longtemps sous l'autorité d'un même patron. Elle s'intéresse aux anciens peuples, aux langues disparues et aux trésors. Elle pense pouvoir trouver son bonheur dans la routine et la stabilité monétaire. Pourtant, elle le cherche encore, son bonheur. Elle s'intéresse souvent à des hommes qui finissent par manquer d'intérêt sitôt qu'ils la connaissent. Elle tombe souvent sur des crétins. Elle est plutôt maladroite en terme de séduction. Elle n'est pas douée en amour. Pas assez entreprenante au bon moment, pas assez jalouse au bon moment ou trop pot-de-colle au mauvais moment.
Willa Holland :copyright:️ NOM CRÉATEUR
― On donne toujours ton numéro de suite pour payer? demande Dominic, comme si c'était un avatage acquis de profiter de la fortune de son meilleur ami, le regard de Denise montre bien son incompréhension à cet effet. ― Sérieusement? s'étonne Denise, mais sa question est rapidement ignorée lorsque Frédérique menace Matt : ― Que j’découvre pas que t’as pas osé bouger ton cul de ta chaise parce que tu voulais pas dépenser un rond.
Voilà une notion à laquelle Denise n'est pas habituée, déjà qu'elle se trouvait folle d'exiger la somme demandée pour ce travail.
― On dîne ensemble, ce soir?
Au moment de tourner la tête, son regard croise directement celui de Frédérique et elle sent ses joues devenir complétement brûlantes ; aussi roses qu'au moment où il a touché sa hanche pour vérifier sa ceinture de sécurité au moment de l'atterrissage, sauf si c'est à cause de l'alcool. Mais il s'adresse à l'ensemble de l'équipe, alors elle s'autorise à respirer. La moindre interaction sociale semble lui créer une vague d'anxiété. Mais ça, c'est psychologique. Elle préfère ne rien confirmer, au cas où elle se désiste à la dernière seconde, mais elle commence réellement à se conditionner à l'idée de manger avec quelques membres de l'expédition, avec lui. Malgré tout, Denise prend plaisir à se rendre à l'hôtel via cette limousine, un luxe nouveau, un luxe inhabituel. En général, elle ne dépense rien, se contente de sauter sur les rabais ou se contente de se priver pour ne pas voir les fonds de son compte en banque diminuer. Elle a peur d'en manquer. Et elle pense qu'il est mieux de se priver. Mais par curiosité, Denise s'empare de son portable pour fouiner sur Internet, en tapant dans la barre de recherche de son navigateur l'hôtel où ils séjourneront pour la nuit : Crown Tower. Elle hallucine en voyant le 5 étoiles. Et Frédérique a les moyens de leur payer une suite à chacun?
Une fois sur place, ils n'ont pas besoin de s'enregistrer, seulement de prévenir de leur arrivée. Les employés insistent pour les accueillir en bonne et due forme malgré qu'ils puissent se rendre eux-mêmes à leurs suites. On les dirige jusqu'à leur porte respective. De là, ils se séparent pour s'installer convenablement. Denise découvre sa suite avec étonnement, parce qu'elle est grandiose. Elle arrive face à un salon spacieux encadré d'une immense baie vitrée qui dévoile la ville de Melbourne dans toute sa splendeur. Denise ne peut pas s'empêcher de penser que cette ville est riche par sa culture, parce qu'elle s'intéresse à ce genre d'informations. Distraitement, elle attrape le pamphlet des services offerts sans directement le feuilleter. Elle se dirige plutôt vers la salle de bains après avoir zyeuter l'endroit, plutôt impressionnée par les moyens et les efforts de Frédérique pour rendre ce voyage mémorable. Si Dominic gardait ses distances à cause de leurs derniers malentendus, il doit certainement les avoir oublié pour reprendre goût à cette vie.
Denise commence par se faire couler un bain chaud dans lequel elle met énormément de mousse. Elle se glisse à l'intérieur et c'est un pur réconfort. Avant de s'endormir, elle décide de feuilleter le pamphlet. Frédérique espère-t-il réellement qu'on dépense en son nom pour se faire plaisir? Oui, elle pense à lui dans son bain. Elle sourit doucement lorsque lui vient l'envie de se payer un service, que ce soit pour prouver à Frédérique qu'il ne doit pas dire des mots en l'air ou pour vérifier s'il est sincère. Une fois sortie du bain, enroulée d'un peignoir, elle attrape le combiner posé sur une table, puis informe la réception d'un service qu'elle souhaiterait : un massage aux pierres chaudes, d'une valeur de quelque 200 dollars. Elle se demande si Frédérique ira vérifier ses comptes, encore. Mais elle ne sait pas qu'il reçoit une alerte sur son téléphone chaque fois que l'un des clients d'une chambre qu'il a payé s'octroie un petit plaisir. Et Denise est probablement celle qui en abuse le moins. Son massage est prévu pour ce soir, après le repas.
À la suite d'une mûre réflexion, Denise prend la décision de se rendre à ce repas, plutôt que de manger seule dans sa chambre comme elle l'aurait fait en temps normal. En général, c'est une fille particulièrement solitaire. Cette fois, elle est simplement vêtue. Elle s'est adaptée à la température du coin malgré les climatiseurs de l'hôtel. Elle porte un sarouel coloré couvert de motifs variés qui ne laisse pas entrevoir ses courbes. Et pour rester dans cette légèreté du soir, elle a choisi de mettre un débardeur en dentelle blanc aux minces bretelles, conçu pour qu'elle ne soit pas obligée d'enfiler un soutien-gorge. Ses épaules ainsi que ses bras sont donc dénudés. Elle garde les pantalons et les t-shirt pour les journées sur le site d'exploration. Lorsqu'elle arrive sur place, son frère est en grande discussion avec Frédérique. Ça semble être passionnant. Mais Dominic presse l'épaule de son acolyte, l'air de le saluer. Ça sonne des cloches dans la tête de Denise.
― Tu ne restes pas manger? qu'elle lui demande, un timbre de voix qui frôle le reproche, ce qui fait aussitôt rire Dominic. ― Non, j'suis claqué. J'étais juste venu voir Rick un peu. Mais amusez-vous bien, vous saluerez les autres s'ils viennent, moi j'vais m'enfermer pour le reste de la nuit.
Non, les autres ne viennent pas. Frédérique et Denise se retrouvent en tête-à-tête. Est-ce qu'elle sent sa pression sanguine augmenter? Plus que jamais. Parce que chaque fois que Denise regarde Frédérique trop longtemps, elle ne peut s'enlever de la tête qu'elle le trouve séduisant. Elle se sent vraiment comme la petite soeur de Dominic. La petite soeur qui perd ses mots lorsqu'elle voit l'ami de son grand frère. Elle a ressenti la même chose lorsqu'il est passé au domicile la dernière fois. Mais c'est le moment où ils doivent choisir quoi manger. Et Denise, croyant peu probable qu'il accepte, lâche un :
― Et c'est à ce moment là que tu vas me dire qu'on a les moyens de se payer de la bonne gastronomie? qu'elle laisse entendre de sa voix qui se veut un brin ironique, mais qui reste pourtant sans malice.
Et à cette heure, les restaurants affiliés à l'hôtel ne seront pas bondés. Quelques rares clients y seront présents. Les discussions seront basses. Les lumières seront tamisées. Les odeurs seront alléchantes. Les goûts seront exquis. Les services seront impeccables. Le vin y sera servi avec soin. Ce qui aurait pu ressembler à un repas pour parler affaires n'en sera pas un, pas sans tous les membres de l'expédition, même s'ils partent du site archéologique, même s'ils mentionnent des éléments ça et là. En réalité, Denise sera assez décontractée pour ne pas jouer les femmes muettes. Donc peu importe où ils se poseront, elle sera moins coincée qu'à bord de l'avion. En réalité, ce relâchement pourrait s'expliquer par ce voyage, par l'alcool, par le bain, par ce dépaysement complet. À tel point qu'elle ne verra pas le temps passer, ni ne se rendra compte qu'elle a oublié son portable dans sa chambre. Frédérique aura aussi l'occasion d'assister à un avant-goût de ses talents lorsqu'un serveur sera incapable de comprendre des clients, puisqu'ils parlent une langue peu connue et peu parlée parmi les variantes de la langue chinoise. Elle interviendra, certes brièvement, mais assez pour lui permettre de comprendre. Voilà une vieille dame qui sera bien reconnaissante. Un petit bonheur qui fera discrètement sourire Denise qui frottera distraitement sa propre épaule sous la bretelle de son débardeur.
Frédérique l'occupera-t-il au point où elle oublie complétement son rendez-vous? Prendra-t-il le temps de lui rappeler qu'elle doit s'y rendre? Chose certaine, Denise a également oublié sa carte magnétique pour retourner à sa chambre. Si Frédérique n'aura d'autres choix que d'attester auprès du personnel que Denise est bien logée à cette chambre, s'il n'a pas lui-même les moyens de la faire entrer. Selon le déroulement de la soirée. Ça prouve que tout ceci n'existe que grâce à Frédérique. Et comme son frère, Denise a goût à tout ce qui concerne les nouvelles expériences et les découvertes. Elle n'a pas eu la chance de vivre toutes les péripéties mentionnées dans l'avion, à leurs côtés. Mais elle jalouse un peu son frère pour ces choses qu'il n'a jamais cru nécessaire de lui raconter. Plus le temps passe et plus Denise se rend compte que Dominic n'a laissé entrevoir qu'une infime partie de tout ce qui compose Frédérique.
― Je m'attendais pas à tout ça, qu'elle finira par avouer à un moment ou un autre de la soirée, parce que l'alcool qu'elle enfile depuis le séjour dans l'avion lui permet de mieux s'exprimer, mais au fil du temps, elle sera beaucoup moins timide auprès des membres de l'équipe tout comme aux côtés de Frédérique. Tu penses à tout. Bon, je sais bien que l'argent coule à flot... qu'elle se moquera sans discrétion, pour finalement le regarder longuement. Mais j'ai envie de passer un marché avec toi. Chaque fois que tu me surprendras, je me départirai d'un montant du chèque. Mais si tu me trouves excellentes, tu en m'en ajouteras. Et à contrecœur, je peux dire que je t'ai peut-être, un peu, légèrement...
Et elle inspire en marmonnant quelque chose qui pourrait ressembler à : juger trop vite, mais elle préfère rigoler brièvement en roulant des yeux. Elle n'a pas envie de le répéter une seconde fois. Était-ce si évident qu'elle le jugeait, elle qui avait toujours le petit mot en trop pour tester ses limites? Mais celui qu'elle jugera réellement, c'est son frère, à mesure qu'elle le verra peu à peu regarder d'autres femmes, comme dans l'avion, au point d'oublier qu'une famille l'attend à la maison.
Mais surtout, la route sera longue, dès le réveil. Ils devront au moins faire 6h de route pour se rendre au site. Alors dès que le repas sera pris, ils quitteront cet hôtel qui laissera une petite sensation de vide au ventre de Denise, parce qu'elle y aura passé un bon moment. Honnêtement, le seul souvenir qu'elle en gardera, c'est Frédérique. Elle posera un nouvel œil sur lui, un œil plus curieux et plus attentif. Serait-elle naïve, comme son frère, au point de fondre littéralement à tout ce que Frédérique peut faire et dire? Il a déjà su attirer son attention par le fait que lui aussi aimait les choses anciennes, archaïques, délicates, des mots qui lui donnent envie de creuser davantage pour qu'il en dise davantage. Mais ce qui changera réellement sa vie, c'est le site, les gens, les découvertes, les conversations qu'elle pourra avoir avec les autres. Ce sera le début de grandes choses, compliquées...
Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
Préférence de jeu : Les deux
@Robz
Ven 8 Jan - 16:29
Frédérique Adam-Coster
Il a étudié tant d'années pour devenir archéologue, mais par deux fois Frédérique a loupé son concours. Il voulait suivre les traces de son père mais n'en a jamais vraiment été capable en passant par les bancs de l'école. Mais Fred -et il a horreur qu'on l'appelle ainsi- est parvenu à ses fins grace à l'argent de ses défunts parents, à ses connaissances et à ses amis. Il est celui dont on gardera le nom dans l'histoire car il est celui qui a les moyens pour payer les frais. Celui qui mène l'équipe sans être le plus qualifié, celui qui gueule pour qu'on avance alors que le temps ne le permet pas, celui qui passe les deals avec les gens du coin, celui qui s'occupe de la paperasse administrative. Celui qui a tous les moyens de faire foirer le véritable travail forcené des autres. Rick ne croit pas en l'amour unique, il se dit qu'il est impossible d'aimer la même personne jusqu'à la fin de sa vie. Mais il s'autorise à aimer les femmes qui se mettent sur sa route. Il se plaît à les aimer, mais Frédérique aime surtout plaire. Le regard pétillant des femmes lorsqu'il raconte ses aventures. Il n'a jamais su se dire qu'il pouvait avoir une véritable valeur pour quelqu'un.
Ian Somerhalder :copyright: sneakyskunk.
Les efforts de Frédérique n'ont rien à voir avec l'hôtel, avec le jet privé, ni-même avec l'argent qu'il met à disposition de son équipe. Il prend toujours en charges tous les frais de ceux qui travaillent pour lui, et cela n'a rien à voir avec les problèmes qu'il a pu causer à son meilleur ami quelques années plus tôt. Au contraire ; les efforts qu'il a fait de ce côté ne sont pas visibles, et ils consistent simplement à ce que tout soit aux normes, que tout soit légal, et qu'il n'y ait aucun problème qui puisse leur tomber sur le coin du nez : tout du moins, aucun problèmes que Rick aurait pu éviter, ou qu'il aurait tenté de cacher. Ce voyage est sa manière de remettre Dominic sur les bonnes railles, et de montrer à sa soeur qu'elle n'a pas à être si perplexe face à Frédérique. Si Denise s'étonne de l'argent mis à leur disposition, ce n'est pas le cas des autres membres de l'équipe. Et personne n'hésitera à donner le numéro de la chambre du grand patron, que ce soit pour se faire monter de la nourriture, pour louer un film, ou pour toutes autres perfections mises à disposition par l'hôtel. Il aura lui-même été dans sa luxueuse suite, lorsque son téléphone a commencé à retentir de toutes sortes de notifications : c'est ce qui se passe à chaque fois que quelqu'un se sert de son compte bancaire. Mais Rick ne s'attarde pas sur chacune d'entres elles ; ils font leur vie sans qu'il n'ait nécessairement le nez posé dessus.
Celle qui en fait le moins, est pourtant elle qu'il remarque le plus. Un massage aux pierres chaudes, d'une petite valeur de deux-cent dollars. Ce n'est absolument rien pour lui, comme une goutte d'eau au milieu de l'océan. Mais ça fait sourire Frédérique pour plusieurs raisons : parce que Denise se laisse aller, parce qu'elle profite de cette expérience, parce qu'elle sait être douce et coquette lorsqu'elle le désire, mais surtout, parce qu'il sent qu'elle joue, encore. De la même manière qu'elle avait pu le faire lorsqu'elle a demandé à être payée bien plus qu'elle n'aurait du l'être de base. Avec elle, bien plus qu'avec Dominic même si c'est avec lui que ça devrait l'être, il se sent sur la sélecte. Il a l'impression de devoir faire ses preuves face à une gamine qui n'a rien à voir dans cette histoire. Ca le fait sourire, mais ça lui donne encore plus envie d'en faire plus ; il a toujours été comme ça avec son meilleur ami, et les choses semblent s'étendre à Denise. Même si c'est juste pour prouver qu'il a changé.
Peu importe la façon dont elle est vêtue, Denise n'attire pas le regard de Frédérique comme d'autres femmes auraient pu le faire. C'est simplement parce qu'elle est la soeur de son meilleur ami, simplement parce qu'il a trop de respect pour eux. Alors soit, il voit sa tenue plus adéquate et agréable à porter, mais il ne fait pas attentions aux détails qui auraient pourtant attisé sa curiosité sur une autre personne. Peut-être est-ce tout simplement l'alcool qui le fait passer outre, parce que voilà que ça fait quelques longs quarts d'heure que Rick est en compagnie de Dominic au bar. Il est certainement moins éméché que le récent père, mais c'est surtout parce qu'il sait qu'il a une dernière affaire à régler ce soir. Mais ça ne l'empêche pas de lever son verre en direction de la jeune femme, lorsqu'elle se pointe enfin, contrairement à tous les autres, pour le repas de ce soir, premier d'une longue liste.
" - [...] moi j'vais m'enfermer pour le reste de la nuit." " - T'as pas intérêt à t'évanouir trop longtemps, hein !" Se moque Rick qui termine son verre en jetant un clin d'oeil à son ami. " On part à six-heure trente, et si..." " - Si t'es obligé de venir me réveiller, j'm'occupe de la vaisselle pendant toute l'excursion." C'est Dominic qui lance un clin d'oeil, cette fois. Il se moque en douceur en sachant très bien que cette menace a déjà été mise à exécution par le passé. " Ca compte aussi pour toi, Denise."
Rick n'a pas pu s'empêcher de rire en levant les yeux au ciel. Non ça ne la concerne pas vraiment, mais le meneur de l'expédition de contredit pas son meilleur ami. Cette vulgaire règle a été mise en place après que Dominic leur ait fait manquer leur moyen de locomotion parce qu'il s'était entiché d'une native de la région exploitée à l'époque avec qui il avait passé la nuit.
Rick savait que la plupart des autres invités n'allaient pas se pointer : il a reçu, précédemment, des notifications concernant des repas apportés dans les différentes suites. Il ne savait pas, pour autant, qu'il serait uniquement en compagnie de Denise. Ca ne le dérange pas, au contraire ; elle est de bonne compagnie. Il se moque d'elle, en douceur, avant de lui répondre que la vraie gastronomie, c'est celle qu'on trouve au milieu des rues bondées, pas celle qu'on paye une blinde dans un restaurant chic. Il pense de cette façon, parce que pour lui, la meilleure cuisine est celle faite par les locaux, pas par des chefs qu'on paye à coup de gros chèques. Mais c'est surtout parce que après avoir fait autant de restaurants qu'il a pu en faire lui-même, on se lasse de tout ce côté mondain. Pourtant, c'est là qu'ils dineront parce que rien n'est hors de portée. Si Denise fait tâche dans le décor et au milieu des autres clients sur leur 31, Frédérique se noie à merveille dans ce qui semble être fait pour lui. Avec son costume à peine plissé pendant le voyage, il est dans son élément. Mais lui s'émerveille bien plus de la façon dont elle regarde et apprécie tout alors que lui ne semble pas même faire attention aux détails.
" - Je m'attendais pas à tout ça," Qu'elle prononce quelques instants après que le serveur soit venu leur apporter les trois desserts commandés. Deux pêches Melba, mais aussi un Lamington. Frédérique est un gros gourmant de sucré. Il lève les yeux vers ele lorsqu'elle prononce ces mots. " Tu penses à tout. Bon, je sais bien que l'argent coule à flot..." Il grimace comme un enfant à cette phrase ; à croire que l'argent est le maître mot pour Denise. Elle semble y penser bien plus que lui. Mais ça l'amuse, et Rick se contente de rire tout en glissant une cuillère de chantilly dans sa bouche. " Mais j'ai envie de passer un marché avec toi. Chaque fois que tu me surprendras, je me départirai d'un montant du chèque. Mais si tu me trouves excellentes, tu en m'en ajouteras. Et à contrecœur, je peux dire que je t'ai peut-être, un peu, légèrement..." " - Mh ?" Qu'il demande, tout sourire aux lèvres alors qu'il la pointe à l'aide de sa cuillère qu'il a sucer au point de ne laisser aucun trace de crème fouettée. " Je suis parfait, me dit pas que ton frère n'avait pas fait un dessin parfaitement représentatif de ma personne ?" Il se moque légèrement ; d'elle, de lui-même, mais aussi de son meilleur ami qui semble avoir gardé tous les meilleurs détails de leurs aventures pour lui seul. " Mais je t'arrête tout de suite, Denise. Je ne joue pas avec l'argent. En plus, je sais déjà que tu mérites la somme que tu as demandé." Sa cuillère finit par viser les personnes que Denise a aidé, plus tôt, en traduisant avec facilité une langue des plus difficiles à manier. " Et je vais t'apprendre un secret..." Frédérique semble se pencher un peu plus sur la table pour murmurer des mots qui ne devraient être entendus que par la soeur de son meilleur ami ; ce n'est pas la première fois qu'il se penche ainsi face à elle pour lui murmurer des paroles soit disant importantes. " Ne jamais revenir sur un contrat déjà signé. C'est la clé du succès."
Bien sur qu'il lui aura indiqué de se dépêcher pour ne pas manquer son rendez-vous avec le masseur et ses chaudes pierres. Mais à la base, ce ne fut pas pour se retrouver seul, pour l'éloigner. Bien au contraire, Frédérique serait bien resté quelques heures supplémentaires en la compagnie de Denise ; elle le fait rire, et ça change surtout de toutes les relations qu'il a d'habitude. Professionnelles ou personnelles. Il lui a alors rappelé son rendez-vous dans l'unique but d'assister à l'un des siens : de sorte de pouvoir transmettre une valise pleine d'argent à un homme vivant en Australie. Denise aura pu voir ce transfert, si elle s'est rendue compte au bon moment qu'elle n'a pas sa carte magnétique. Et si Denise était présente, Frédérique n'aura pas hésité un seul instant à lui dire de quoi il s'agit : c'est légal, c'est surtout pour payer le dernier montant demandé par les locaux pour pouvoir aller sur le site archéologique qu'ils ont choisi. Dans cette histoire-ci, tout sera légal, contrairement aux vieilles habitudes de Rick. Bien entendu, il aura lui-même pu faire rentrer Denise dans sa chambre : il a le double de toutes les suites dans la sienne. C'est surtout pour être sur que personnes ne passera derrière l'accueil, que personne ne pourra rentrer dans les suites de son équipe, qu'il demande à avoir lui-même les doubles. En réalité, Frédérique n'a pas confiance en quelconque hôtel, seulement en lui-même. Alors il l'aura suivi jusqu'à sa suite, où attendait sagement le masseur : de cette façon, il peut récupérer le double de la carte magnétique tout en lui lançant un clin d'oeil profite en, mais oublie pas l'heure du départ, ok? À croire qu'il a l'habitude d'être concentré sur les expéditions. A croire qu'il est celui avec le plus de connaissances, le plus d'expériences. Surtout, c'est à croire que ce n'est pas lui qui a les plus gros défauts, que c'est lui qui suit les règles à la lettre. C'est surtout parce que Frédérique veut faire les choses bien pour récupérer son meilleur ami.
Le lendemain, Dominic est à l'heure, en bas de l' hôtel, avec ses valises. Il a fait exprès d'arriver pile au bon moment pour entendre Rick se plaindre. Mais les deux amis se sont mis à rire avant de monter dans les différentes voitures. Oui le trajet est long jusqu'à Muldina, surtout qu'ils ne sont pas tous ensemble dans les véhicules. Mais arrivés à la prochaines villes, le paysage a complètement changé : les building on laissé place à des bâtiments plus petits, colorés. Cette ville prêt de l'eau n'a rien à voir avec ce qu'ils viennent de quitter ; on a l'impression d'arriver à la campagne, surtout qu'ils ne rentrent pas dans le centre de la ville. Non, c'est en lisière de route qu'ils s'arrêtent, à côté d'un immense garage où sont stockées des tous terrains. On les y attend déjà : quatre voitures ont été louées en amont pour pouvoir traverser les quatre-vingt-dix kilomètres qui les séparent encore du Lac Mungo : asséché, il ressemble plus à un désert aujourd'hui, difficile à croire que la région fut pleine d'eau à l'époque. A partir de là, ils sortent des chemins habituels. Rick, Dominique et Denise partage le même tout terrain, et lorsqu'au bout d'une heure, ils sont au milieu des dunes de sables, c'est à ce moment là que tout commence.
Et même si Frédérique avait prévenu ; on fait pas les cons avec ça, ça coûte cher ces jouets là, en plus, on aura que ça pour se déplacer, il est le premier à éclater de rire lorsque Dominic, derrière le volant, se croit dans un rallye. Il fait gronder le moteur, monte et descend des dunes, et parvient même à coincer l'automobile ce qui oblige tout le monde à s'arrêter. Et si Rick rigole avec son ami, c'est uniquement parce que c'est Dominic. Ils sont obligés de couper la musique, assez forte, lorsqu'ils s'arrêtent pour pouvoir décoincer la voiture du sable. C'est difficile, mais ça se fait correctement : et puisqu'ils étaient les seuls à faire les abrutis, ils n'ont pas besoin d'aider les autres.
'' - Hey, tu prends le relais ?'' Qu'il lâche à Denise avant de lui lancer les clés : si elle ne les attrape pas, elles tomberont dans le sable et ils prendront encore plus de temps à les chercher. '' Faut que j'montre un truc à ton frère.''
Ils auront mis prêt de dix-heure à faire la totalité du trajet de Melbourne à leur point d'arrivée. A cause des différents arrêts, pour manger, pour pisser, pour changer de véhicule, et pour décoincer celui du trio. Et lorsqu'ils arriveront enfin, Denise n'aura pas de mal à trouver l'endroit ; une équipe aura déjà monté en amont différents barnums et tentes blanches sur le site. Certaines où ils travailleront, et d'autres un peu plus éloignés où ils pourront loger et déposer leurs affaires. Le reste de l'équipe est composée de locaux : des jeunes étudiants en archéologies qui sont plus que heureux de pouvoir avoir une expérience professionnelle prêt de chez eux.
❝ you have to be special to love me❞ and i'll love you a little bit more every day of our life. You are simply the woman I was waiting for to learn how to live and love.
Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
Préférence de jeu : Les deux
SneakySkunk
Sam 23 Jan - 18:42
Denise Sinclair
Elle a fait une licence en langues, littératures et civilisations étrangères. Elle possède un certificat de traductrice, peut donc exercer ce métier à son compte afin d'être rémunérée, que ce soit dans les entreprises, les maisons d'étudions ou les institutions. Elle n'a aucun mal à trouver du boulot et remplir ses obligations, mais elle est incapable de rester trop longtemps sous l'autorité d'un même patron. Elle s'intéresse aux anciens peuples, aux langues disparues et aux trésors. Elle pense pouvoir trouver son bonheur dans la routine et la stabilité monétaire. Pourtant, elle le cherche encore, son bonheur. Elle s'intéresse souvent à des hommes qui finissent par manquer d'intérêt sitôt qu'ils la connaissent. Elle tombe souvent sur des crétins. Elle est plutôt maladroite en terme de séduction. Elle n'est pas douée en amour. Pas assez entreprenante au bon moment, pas assez jalouse au bon moment ou trop pot-de-colle au mauvais moment.
Willa Holland :copyright:️ NOM CRÉATEUR
La transaction entrevue par Denise est légale. Que ce soit légal, ça compte pour la jeune Sinclair, car, ne met-elle pas à l’épreuve le comportement et les actions de Frédérique depuis qu’il s’est présenté à leur domicile pour cette expédition? Elle ne veut pas qu’il se serve d’eux, ne veut pas qu’il les mène tout droit vers un échec. Néanmoins, Frédérique ne semble pas être le genre d’homme à se laisser entraver par quelconque échec. Et c’est tant mieux. Denise le regarde du coin de l’œil, mais se contente de cette simple explication. N’a-t-elle pas avoué, pendant le repas, qu’elle s’était peut-être trompée à son sujet? Maintenant, laissons les pièces se mettre en place.
— N’oublie pas l’heure du départ, ok? — Bien entendu, patron, se moque-t-elle, à l’embrasure de la porte, lui tendant le double de la carte magnétique.
Amusée de le voir si sérieux, elle ne peut s’empêcher de tendre un regard dans le couloir pour le regarder s’éloigner. Elle essaie néanmoins d’être discrète. Elle referme donc silencieusement la porte pour ne pas qu’il puisse remarquer son manque de discrétion. Or, lorsqu’elle se retourne, elle croise aussitôt le regard du masseur qui camoufle difficilement le subtil sourire suspendu à ses lèvres. Son silence est clair : il ne dira pas avoir été témoin de cette curiosité. Gênée, Denise se plonge dans le déni et se prépare finalement à recevoir son massage aux pierres chaudes. Un massage qui s’avère relaxant, qui détend ses muscles tout comme ses organes internes. Denise ne regrette pas son achat, mais peut-être l’aurait-elle savouré davantage si elle s’était trouvée près de sources naturelles plutôt que dans une chambre d’hôtel. Le masseur quitte la chambre, la laissant reprendre ses esprits. Elle est K.O. et si fatiguée qu’elle s’endort sur l’assise près d’une fenêtre à regarder la ville, emmitouflée dans une couverture.
Denise est à l’heure pour le départ, bien plus que son frère d’ailleurs. Si le trajet semble plutôt calme au début, il le devient moins lorsqu’ils grimpent dans le tout-terrain. Elle demande même : vous ne risquez pas de me tuer avec ça j’espère? Dominique ne tarde pas à faire le pitre, mais le regard de Denise, sous ses lunettes de soleil, se dirige souvent vers Frédérique, du moins, si elle n’est pas déconcentrée par les virages abrupts de son frère alors que le paysage est entièrement dégagé pour qu’il puisse conduire en ligne droite — approximativement. Car hormis les reliefs de la terre, les amonts de sable et les arbustes, le monde s’ouvre à eux. C’était prévisible, lâche-t-elle aussi lorsque son frère coince le véhicule.
— Rappelez-moi de ne plus monter avec vous, lâche-t-elle au moment où le tout-terrain reste coincé dans le sable.
En quittant l’habitacle, elle grognasse légèrement, pose ses mains sur ses hanches, et semble les regarder comme si elle avait en face d’elle deux véritables gamins. Certes, elle prétend être exaspérée de ces nombreuses montagnes russes qu’elle vient de traverser à cause de son frère, mais Denise est plus solide qu’elle ne le prétend. Son frère rigole, passe un bras sur ses épaules pour la rapprocher à lui.
— T’es juste en train de prendre conscience que c’est nettement plus amusant qu’à la maison, et maintenant tu regrettes d’avoir tardé à en profiter, non?
Elle lui donne un violent coup de coude entre les côtes pour qu’il se décale d’un pas, répondant seulement ironiquement : tu as probablement raison. Elle affiche un sourire triomphant lorsqu’il se masse les côtes, incapable de se départir du sourire que Frédérique a su épinglé à son visage. Dominique retire du plaisir à jouer avec les choses que son meilleur ami met entre ses mains, tout comme il sait s’amuser là où son meilleur ami le conduit. Il reprend rapidement goût à la vie. Évidemment, il fait le fou comme un enfant à qui on aurait offert une trop grande dose de sucre, mais une fois qu’il sera face au travail qui l’attend, il saura devenir sérieux, professionnel. Il est doué dans son domaine, n’est-ce pas pour cette raison que Frédérique souhaitait tant qu’il se joigne à nouveau à son équipe? Honnêtement, Denise commence à se demander si son frère n’a pas toujours aimé être embrigadé dans des histoires rocambolesques au point où les ennuis en devenaient inévitables. Une donnée qui pourrait sans aucun doute influencer les histoires — peu — entendues par la jeune sœur au sujet de leurs nombreuses aventures.
— Tu prends le relais? — Quoi? s’étonne-t-elle, attrapant de justesse les clés avant qu’elle ne lui glisse entre les doigts. — C’est qu’elle a de bons réflexes, la sœurette, s’enthousiasme Dominique. Et crois-moi, tu en auras souvent besoin, ajoute-t-il mystérieusement, ponctuant ses paroles d’un regard entendu et complice avec Frédérique. — C’est moi qui vais finir par t’enfermer dans un tombeau, rétorque Denise à l’intention de son frère, prenant place dans le véhicule sans se faire prier davantage : c’est que l’orgueil prend le dessus sur la gêne. — Si tombeau il y a à découvrir dans le coin.
Démarrant la voiture, elle le coupe dans sa phrase. Ainsi, elle prend le contrôle du véhicule. Sans l’avouer, il est vrai que conduire est nettement plus satisfaisant que subir les nombreux remous occasionnés par son frère qui les faisaient valdinguer dans tous les sens. Denise est très fière de les conduire au site en un seul morceau, sans avoir fait cracher le véhicule une seconde fois. Elle remet les clés en main propre à Frédérique. Qui avait-il de si urgent à montrer à son frère pour qu’elle doive prendre le volant? Au moment de mettre pied à terre et d’observer ces nombreuses tentes et ces nombreuses personnes concentrées à leur tâche, Denise oublie subitement comment fonctionnent ses jambes. Il y a beaucoup de monde. C’est sa première constatation. Encore aujourd’hui, elle peine à affronter les foules dans les conférences. Voici donc un bref aperçu des aventures de Frédérique et de Dominique.
— Je vais te faire visiter, lui promet alors son frère qui descend aussi du tout-terrain, soufflant ses mots à son oreille.
Leurs sacs sur les épaules, Dominique lui mentionne la tâche de chacun à mesure qu’il se déplace et qu’il montre certains équipements que Denise n’a jamais vus. Contrairement à eux, son titre n’est pas archéologue, mais traductrice. Parfois, elle se vexe lorsque son frère lui transmet des informations évidentes, ce à quoi elle répond : je sais. Mais ça le fait sourire d’instruire sa sœur, celle qui transmet généralement ses connaissances aux autres. Si Frédérique ne s’est pas éloigné, il peut également lui mentionner des détails ici et là. Autrement, s’il est allé rejoindre d’autres membres de l’équipe, la courte visite d’introduction sera uniquement faite par le grand frère. De toute manière, leur chemin se séparera lorsque Dominique montrera où Denise dormira, lorsqu’ils ne seront pas trop loin sur les terres.
— On aurait pu avoir la même tente pour dormir, mais je me suis dit que tu aimerais avoir ton petit coin personnel, dit-il en la faisant entrer dans une tente, assez grande pour contenir un lit de fortune ainsi qu’un petit bureau portatif où elle pourra bosser de temps en temps. Et comme un cohabite déjà sous le même toit... — Pour que j’ai mon petit coin tranquille? répète-t-elle, suspicieuse, croyant surtout que son frère souhaite avoir son intimité. Et tout le monde a sa propre tente? qu’elle demande en déposant son sac directement sur le lit. — Honnêtement, non, mais comme Rick a proposé... — L’idée vient de Frédérique? souffle-t-elle, presque étonnée de cette attention. — Te sens pas privilégiée, c’est parce qu’il pensait à moi d’abord, qu’il se moque, ce qui fait rouler les yeux de Denise ; il s’éclipse d’ailleurs avant qu’elle n’est le temps de lui lancer quelconque objet à la figure.
Malheureusement, à cause des nombreuses heures de route, le soleil est déjà en train de se coucher à cette heure dans ce coin du monde. Denise aurait bien voulu aller se dégourdir les jambes et voir comment se déroulent les fouilles. Ça devra attendre à demain. Néanmoins, elle peut se promener sur le site. Prenant son courage à deux mains, elle quitte sa tente. Le site grouille de personnes qui ne semblent pas pressées de quitter leur poste. À mesure que les lueurs des derniers rayons du soleil disparaîtront, des projecteurs s’allumeront, permettant aux employés de poursuivre leur travail. À voir tout ce personnel qualifié, Denise en vient même à douter de sa propre présence parmi ces gens. Elle reste pourtant intriguée par les découvertes qu’on peut encore faire dans le coin. A-t-on trouvé de nouveaux ossements depuis la femme et l’homme découverts voilà plusieurs années? Y a-t-il des découvertes qui n’ont pas été recensés? Et pourquoi Frédérique s’intéresse-t-il à ce site précisément? À cette distance, dans les terres, le site n’importune pas les visiteurs du parc national. Pour avoir fait ses recherches, Denise sait que tout ceci est légal et que le gouvernement cautionne ces recherches. Elle doit admettre que ça penche encore en la faveur de Frédérique.
— Un jour, j’espère faire de grandes découvertes, comme celles qu’on a pu faire ici par le passé, ou de celles sur lesquelles Rick a souvent travaillées, avoue l’étudiant rencontré à bord du jet, lorsqu’il se plante aux côtés de Denise.
D’ailleurs, où se trouve ledit Frédérique? se demande Denise qui jette un bref coup d’œil autour d’elle. Elle aurait préféré ne pas lui faire la conversation, à cet étudiant. Elle se contente donc d’hocher la tête, ce qui ne semble pas le vexer. De toute façon, leurs yeux se posent sur le travail minutieux d’un groupe de femmes qui redessinent les contours d’objets fusionnés avec la terre, à même une table. Sûrement des outils découverts récemment. Denise a d’abord été attirée par elles, pas uniquement à cause de leurs traits différents, mais aussi parce qu’elles étaient silencieuses et concentrées. Elles ne sont pas américaines. L’une d’elle redresse même la tête, s’adressant à eux dans une langue qui fait froncer les sourcils de l’étudiant. Il n’a rien compris et ça fait sourire Denise.
— Elle te propose de prendre sa place pour essayer. — Vraiment?
Surpris, mais heureux, il approche une chaise pour essayer. Mais peu importe ce qu’elle dit, l’étudiant ne comprend rien. En réalité, même Denise peine à tout comprendre. Ça lui demande beaucoup de concentration. L’accent influence énormément sa compréhension.
— Elles doivent descendre des peuples aborigènes de la région, avoue Denise. J’ai déjà étudié les recherches d’une linguiste qui s’était spécialisée dans la région. Elle a mis des années à peaufiner les traductions.
Elle est d’ailleurs retombée sur ces recherches après avoir reçu la proposition de Frédérique pour participer au projet, parce que Denise s’est immergée complètement dans son rôle. En réalité, ça a marqué l’esprit de Denise, puisque la femme de son frère porte pratiquement le même nom que cette linguiste. La jeune Sinclair devoir revoir ses notes pour être en mesure de tout comprendre, mais elle trouve fascinant de voir que certains langages perdurent, même après toutes ces années. Elle aurait tant de questions à poser à cette femme concernant ses origines. L’étudiant, quant à lui, est encore un peu perdu, mais il s’amuse bien. Honnêtement, même Denise semble oublier pendant un instant tout le poids de sa vie, de ses inquiétudes, de son stress, de l’argent... Ce qu’elle ne peut néanmoins chasser de sa vision, c’est l’image de son frère qu’elle voit discuter avec une femme, plus loin. Si loin, qu’elle n’entend pas ce qui semble si drôle pour que son frère en rigole. Est-ce une ancienne connaissance? Parlent-ils de manière professionnelle? Les voyant se déplacer légèrement, elle tend légèrement la tête pour essayer d’espionner, mais ils finissent par quitter son champ de vision.