Il respirait doucement. Il avait eu le droit de rentrer dans sa chambre. Certes, c’était une chambre d’amis qu’on lui avait prêter, certes, ce n’était rien en réalité … mais … c’était pourtant beaucoup … C’était sa chambre. Son intimité qu’il foulait du pied. Il réussi à décrocher un sourire malgré tout. Il observa sa robe bleue. Une partie de son esprit se ramena à leur rencontre, et à l’absence d’habits à ce moment là. Il se mit à rougir, fortement. Il détourna la tête pour avancer dans la chambre pour se retourner enfin en faisant une petite révérence qu’il espérait charmante.
- Ariel, vous êtes magnifique, comme toujours.
Il lui sourit. Observant ce que les femmes de chambres avaient fait de ses cheveux. Il repensa aux cheveux dans le vent qu’elle avait eu, et fit un nouveau sourire un peu gêné avant de regarder ailleurs. Il voulait lui parler des conseils, des remarques, mais ne voyait que le lit pour s’assoir et décida que rester debout était une bien meilleure idée.
- Ce soir, il va y avoir du monde, et je ne pense pas qu’on me laisse le loisir d’être toujours auprès de vous, bien que je ferais en sorte de vous surveiller, tout comme Max et la plupart des domestiques ne vous en faites pas … je suis venue pour vous donner des conseils. Quelques un.
Il se grata la gorge avant de tirer un peu sur le col de son smoking. Il espérait ne pas avoir besoin de rappeler que personne n’avait le droit de la toucher, ou de l’embrasser sans son consentement, comme lui il avait pu le faire … Mince. Il secoua doucement la tête.
- beaucoup d’hommes vont vous demandés des danses. Sachez que dans notre société danser plus de trois fois avec le même homme est considéré comme indécent, sauf si c’est votre époux bien sur. De plus, les danses, bien que proche au corps à corps, ne doivent pas être … trop proche ..; et au corps à corps …
Comment lui expliquer qu’une valse devait se faire, mais avec une distance de sécurité. Il releva d’un coup la tête avec un doute qui l’attaqua violemment.
- Ariel, est-ce que quelqu’un vous a montrer les pas de danses de bases ?
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Elsy Lullaby
Ven 3 Déc - 21:08
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Magnifique. La petite sirène pique un fard ravi comme l’homme la complimente. Les pensait-il vraiment ces mots ? La trouvait-il réellement magnifique ? Ariel ne pouvait que l’espérer. Elle n’avait pas la preuve, en même temps, que cela soit vrai. Que l’homme la trouve réellement magnifique, ni même qu’il l’apprécia seulement réellement. Il n’était pas venu la voir de toute la journée, après tout. Peut-être le laissait-elle alors totalement indifférent. Peut-être qu’elle ne lui avait pas manqué, tout ce temps. Elle, pourtant, elle n’avait pensé qu’à lui. Qu’à son désir de l’aimer, d’en être aimé. Qu’à ce temps qui, tout en passant, la condamne et qui pourrait l’éloigner de lui. Que deviendrait-elle, quand elle serait changée en polype ? Quand elle ne pourrait plus jamais le voir, seulement s’attrister d’en être séparer, vivre dans une profonde mélancolie, une souffrance indescriptible, jusqu’à la fin de sa vie ? Le poid des regrets, de la douleur, pèserait sur des épaules qu’elle n’aurait plus, alors, et elle n’aurait plus qu’à espérer que la mort vienne la saisir, faucher ses mélancolies.
Restés debouts, face à face, la sirène observe le prince, curieuse de comprendre pourquoi il voulait la voir. Et le prince répond rapidement à ses interrogations, comme il évoque la soirée à venir, le monde qui serait présent, leur séparation nécessaire alors qu’on ne le laissera pas constamment avec elle. Sur son visage alors, paraît un éclat de déception. Ce soir, il serait certainement accaparé par quelques convives, tandis que quelques hommes tenteraient quand à eux de plaire à la demoiselle, comme s’ils avaient une chance d’y parvenir. La déception ne saurait être plus évidente sur le minois de la jeune femme, quand bien même ces mots ne sont pas une découverte, l’homme l’ayant déjà mentionné la veille. Elle avait espéré, cependant, que ce soir la donne changerait. Mais ça ne serait probablement pas le cas alors qu’elle avait été privée d’occasions de se rapprocher de lui, toute cette journée.
On voudrait danser avec elle. Elle, elle ne voudrait danser qu’avec lui. Aurait-elle pourtant le loisir de décliner toutes les propositions qui lui seraient faîtes ? Serait-elle entendue, elle qui passe pour être muette et dont personne, ce soir, ne connaîtra le secret, en dehors de l’homme devant elle ? Pourrait-elle n’accepter que les demandes qu’il lui ferait lui ? Si tant était qu’il le lui propose, bien entendu.
Elle hoche la tête pour répondre par l’affirmative quand il explique comment elle devait danser, avant de la secouer élégamment de gauche à droite. Non, personne ne lui avait montré comment faire, comment elle devrait danser ce soir. Personne n’avait pensé qu’elle en aurait besoin. Lui seul savait qu’elle n’était pas humaine. Lui seul était son pilier.
J'ai 25 ans et je vis au château, au bord de la falaise, dans le pays de Neydis. Dans la vie, je suis prince et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Même si ma mère me saoule Eric est le prince de son royaume... un jour, alors qu'il revient d'une expédition en mer, son bateau chavire et une sirène le sauve. Quand il l'entends, il sait qu'il est tombé amoureux ... mais voilà, la sirène revient vers lui et lui demande de l'aide pour trouver un véritable amour. Il ne croit pas le pouvoir et essayer de lui trouver un homme qui la mérite.
Eric essayait de ne pas penser à la jeune femme comme une femme …Ce qui était compliqué puisqu’elle avait tous les attributs attirants d’une femme. Il essayait de la voir comme une soeur, une tante, une cousine … diable, qu’elle soit son père serait plus facile pour lui. Il l’observait et la trouvait ravissante. Alors il s’approcha d’elle, il sourit timidement.
- Je vais vous montrer un pas simple, que vous pourrez utiliser à toutes les danses en duo.
Il s’approcha encore, et la distance avec la jeune femme était déjà indécente. Il observa son visage si parfait, tendu et précieux. Il prit ses mains et les plaça sur son corps.
- Les mains se mettent ainsi.
Il plaça ses mains et se recula de cette distance courtoise que devait avoir les danseurs entre eux, pour ne pas alimenter des rumeurs, pour ne pas risquer la verrue de la jeune femme. Il resta avec cette distance de sécurité. Il resta un peu éloigné. Il observa les yeux de la jeune femme, se noyant dedans comme il avait maintenant l’habitude de le faire. Il se demanda s’il pouvait être un peu hardi, dans cette chambre à l’abri des regards. Il se demandait s’il pouvait se permettre.
- La distance ainsi est conventionnelle. Si quelqu’un se rapproche de vous, comme ça…
Dit il en la rapprochant de lui, tellement que leur nez pouvait se toucher et que leur corps se plaquait l’un contre l’autre.
- Ou que ses mains se baladent sur d’autres zones de votre corps, comme vos fesses, ou vos hanches…
Cette fois-ci, il ne fit pas de démonstration… leurs corps étaient déjà bien trop proches pour qu’il se permettent de toucher le corps de la jeune femme en plus. Il faisait déjà ce qu’il ne devait pas.
- Alors vous devez vous éloignés, et laissez l’homme sur la piste de danse.
Il se recula alors, reprenant sa place conventionnelle, la place qu’il n’aurait jamais dû quitter. Il lui sourit comme si sa proximité de ne lui avait pas envoyé des papillons dans l’estomac et des envies pleins la tête.
- Maintenant, les pas. Êtes vous prête ?
Lui, il ne l’était plus … même pour la voir danser avec un autre, ou imaginer qu’un autre puisse caresser son corps… il ne voulait plus et il n’avait plus le choix. Il se trouva con.
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Elsy Lullaby
Mar 7 Déc - 1:04
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
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Alors que le prince propose de lui montrer un pas simple pour qu’elle puisse danser ce soir, Ariel acquiesce d’un mouvement de tête comme parler lui est toujours impossible et elle attend, patiemment, de le voir à l’oeuvre, curieuse de savoir comment pouvaient danser les humains, à deux. Était-ce semblable à la petite danse qu’elle l’avait vu exécuter sur le bateau, avant que la tempête ne se lève et le projette à l’eau ? Ou cela n'avait rien à voir ? Il avait dansé tout en jouant de la musique ce soir-là, était-ce compatible avec une danse à deux ? Peut-être pas. Et il vient le confirmer comme il s'approche d’elle, venant l'envelopper en posant ses mains sur elle. Et le coeur de la jeune femme s’emballe dans sa poitrine, la clouant sur place tout d’un coup, si bien qu’elle oublie même de hocher la tête pour signifier qu’elle a bien compris ce qu’il voulait dire. Le prince Eric était de nouveau si près d’elle qu’il aurait suffit d’un rien pour qu’il l’embrasse. Et il ne le ferait pas. Frustration intense.
Et il s’approche, encore. Alors elle semble manquer d’un peu d’air. Son cœur bat-il encore dans sa poitrine ? Il lui semble qu’il est devenu soudainement immobile. Il lui semble même qu’elle retient son souffle, comme si elle craignait que celui-ci ne brise l’instant, elle ne sait trop comment. Le bruit de son souffle pourrait rendre toute conscience au prince qui s’éloignerait d’elle alors. Ce qu’il finit par faire, malgré les efforts de la demoiselle, qui fait alors un pas vers lui, inconsciemment, réduisant de nouveau la distance qui les sépare, alors que son regard se perd dans celui d’Eric. Et elle n’entend plus, alors, ce charabia qu’il prononce et qui reste, pour elle, bien peu compréhensible de toute façon.
Les pas. Est-elle prête ? Oui. Non. Elle n’est pas sûre. Elle ne sait plus bien. Elle sait seulement qu’elle n’a pas envie de danser avec un autre, qu’elle ne veut danser qu’avec lui. Et qu’ils n’ont pas besoin de descendre. Pas besoin d’aller se mêler aux convives. Pas tout de suite. Ils pouvaient rester encore un peu ici, l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, oubliant la course des aiguilles sur le cadran des horloges… S’il pouvait enfin comprendre qu’elle ne veut que lui, alors qu’elle perd son regard dans celui du prince marin, avant de l’égarer sur ses lèvres, pour revenir à ses yeux, ses lèvres encore, ses yeux, en un ballet incessant. Quelle idée avait-il eu que d’organiser ce bal ?
J'ai 25 ans et je vis au château, au bord de la falaise, dans le pays de Neydis. Dans la vie, je suis prince et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Même si ma mère me saoule Eric est le prince de son royaume... un jour, alors qu'il revient d'une expédition en mer, son bateau chavire et une sirène le sauve. Quand il l'entends, il sait qu'il est tombé amoureux ... mais voilà, la sirène revient vers lui et lui demande de l'aide pour trouver un véritable amour. Il ne croit pas le pouvoir et essayer de lui trouver un homme qui la mérite.
Eric observait la jeune femme… la jeune sirène. Il se demandait comment il aurait pu faire pour ne pas la trouver magnifique. Il fallait au moins être aveugle pour ne pas voir sa peau magnifique, ses grands yeux curieux, son sourire si doux. Il avait envie de rester proche d’elle, même s’il n’en avait pas le droit. Pourquoi n’en avait-il pas le droit ? Parce qu’il était con. Il voulait lui montrer la distance à avoir … et voilà que la jeune femme se rapproche de lui. Il planta son regardant dans le sien.
- Non. Il faut s’éloigner. Ce n’est pas convenable.
Mais il avait déjà le souffle coupé, il avait l’impression de manquer d’air … il avait besoin de respirer avant de faire une bêtise qu’il pourrait regretter … Il approcha son visage d’elle. Il était proche de l’embrasser. Il en avait tellement envie. Il ressentit le frisson. Non. Non. Il aimait la jeune femme parce qu’elle était une créature marine, mythique, pas pour ce qu’elle était. Il ne pouvait pas lui faire ça. Avant de finir de l’embrasser, il bougea la tête et embrassa sa joue. Il se recula.
- Je suis désolé. Je ne peux pas rester plus.
Il avait envie d’elle comme un homme avait envie d’une femme. Il avait envie de la coucher sur le lit pour détacher ses cheveux et y courir les doigts. De l’embrasser et la toucher de manière complétement indécente, et il n’arrive pas à savoir si c’était à cause d’un amour, fulgurant, électrisant, magique, ou bien si c’était simplement parce qu’elle était … et bien une sirène.
Il sortit de la chambre. Il finit par tourner dans un couloir, et de cogner le mur. Il fallait vraiment que quelqu’un soit assez bien pour elle ce soir. Il fallait que quelqu’un voit l’être exceptionnelle qu’elle était, et avant qu’il ne fasse une bêtise qui serait désastreux pour elle.
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Elsy Lullaby
Mer 29 Déc - 20:51
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Pas convenable. En quoi ne l’était-ce pas ? Ariel n’en savait rien. Ces codes qu’avaient les humains ne faisaient pas sens pour elle, pas sens aux yeux de son cœur amoureux, brûlant d’un désir d’être au plus près de lui. Pourquoi ne serait-ce pas convenable que d’être avec lui, que de se perdre entre ses bras, sous la douceur de ses baisers ? Pourquoi n’était-ce pas possible ? La sorcière avait bien dit, pourtant, que les hommes préféraient les femmes quand elles parlaient peu. Pourquoi, alors, ses tentatives restaient vaines ? Pourquoi restait-elle parfaitement incapable de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de ce bal, pas besoin de rencontrer ces hommes qu’il voulait lui faire voir. Qu’elle avait seulement besoin de lui ? Pourquoi ne pouvait-il pas le voir dans son regard ? Pourquoi devait-il rester à ce point imperméable à l’évidence ? Pourquoi devait-il tant lutter ?
S’il assure que la situation n’est pas convenable, le prince ne la repousse pas pour autant, leurs regards se perdant un peu plus dans celui de l’autre au contraire, leurs lèvres s’attirant comme deux aimants, avant d’être détournées l’une de l’autre sans s’atteindre, les lèvres de l’homme se posant seulement sur la joue de la jeune femme en lui arrachant un bref frisson au passage. Et son coeur manque un battement avant de se serrer dans sa poitrine comme il s’éloigne, sortant précipitamment de la chambre où il la laisse, penaude, choir sur son lit où elle s’allonge totalement, rivant son regard sur le plafond de longues minutes avant de se décider à en bouger comme on donne des coups à la porte. Des coups qui ne sont malheureusement pas ceux de son prince, comme la voix du majordome se fait entendre, annonçant qu’il est l’heure pour elle de se rendre à la fête. Et Ariel pousse un soupir, avant que Sebastien ne vienne se glisser dans ses jupons comme elle ouvre la porte, prête à rejoindre la grande salle de bal dans laquelle elle paraît quelques minutes plus tard, sensationnelle dans la robe bleu qui lui a été trouvée, attirant sur elle des regards auxquels elle reste pourtant imperméable.
J'ai 25 ans et je vis au château, au bord de la falaise, dans le pays de Neydis. Dans la vie, je suis prince et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Même si ma mère me saoule Eric est le prince de son royaume... un jour, alors qu'il revient d'une expédition en mer, son bateau chavire et une sirène le sauve. Quand il l'entends, il sait qu'il est tombé amoureux ... mais voilà, la sirène revient vers lui et lui demande de l'aide pour trouver un véritable amour. Il ne croit pas le pouvoir et essayer de lui trouver un homme qui la mérite.
Eric était reparti se préparer. Il n’avait plus le choix… et s’agacer déjà de savoir que la jeune femme passerait dans les bras d’autres hommes que lui. Il avait envie de tabasser quelqu’un … lui qui pourtant prôner la non-violence la plupart du temps. Mais pas ce soir. Se préparant, il se parfume, il se regarde dans le miroir … pourrait il tenter une sirène dans cette accoutrement princier ? Peut être. Une femme lambda ? Certainement. Il avait la carrure d’un homme fort, la prestance d’un roi, et les fils d’or d’un riche. Dans cette société, la richesse était plus important que tout … et les mariages arrangés devenaient monnaies courantes.
Il sortit enfin de la pièce où il s’était caché en pensant à la jeune femme. Il était prêt à supporter la soirée. Il était déjà dans la pièce, acceuillant des femmes, des hommes et des dignitaires, quand la jeune sirène arriva. Il en eu le souffle coupé à nouveau… Il ne voulait pas que d’autres hommes la voit. Il avait tellement envie de la kidnapper, de l’amener sur un bateau, et lui montrer comment on faisait des enfants chez les humains. Il détourna le regard.
Son majordome avait eu une discussion intéressante avec lui, en venant vers la salle de bal… devait il courir contre une chimère ou trouver une femme tangible ? Et il ne savait pas si la jeune femme était une chimère ou d’une tangibilité étrange… il n’arrivait plus à savoir ce qui était quoi … Il n’arrivait plus à se décider. Alors qu’il s’approcha d’elle, il sentit une odeur étrange arrivé.
Il tourna la tête. Là… une femme aux cheveux longs et bruns, à la robe bleue et au corps svelte arriva vers lui. Il ne savait pas pourquoi, il n’arriva pas à détourner le regard. Il devait pourtant parler à Ariel. Lui proposait d’être son amoureux même ? Mais la créature brune avec le collier en coquillage se présenta.
- Je suis Vanessa.
Et le cerveau de notre cher prince prit un coup de jus. Alors qu’il savait que la personne qui l’avait sauvé était derrière lui, il ne voyait plus que Vanessa. Il voyait Vanessa et son corps sur lui, chantant et le sauvant de la marée. Il voyait Vanessa s’approcher et l’embrasser. Il la voyait dans son lit, avec les cheveux lâchés… Pourtant c’était la scène qu’il avait imaginé avec Ariel, mais le visage de Vanessa se superposa à celui d’Ariel. Et avant qu’il n’eût le temps de contrer ses mouvements, il avait déjà un genou à terre et il lui demanda de l’épouser sur le champ ! Il n’arrivait pas à empêcher sa bouche de parler, et ses mouvements de bouger. Il savait pourtant que quelque chose n’allait pas … et se fut en croisant le regard d’Ariel qu’il sentit encore plus que toute cette situation était … étrange.
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Elsy Lullaby
Ven 7 Jan - 15:44
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Dès lors que la sirène descend les grands escaliers la conduisant à la salle de bal, une certaine oppression la gagne. Elle avait l’habitude des grands rassemblements, ce n’était pas un problème. En sa qualité de princesse, elle avait déjà assisté, avec le reste de sa famille, à ce genre de cérémonial, bien sûr. Elle en avait manqué quelques-uns, aussi, au grand damne de son père, préférant de loin traîner à la surface que respecter quelques engagements que ce soit. Mais ce n’était pas une totale plongée dans l’inconnu. Non, ce qu’il y avait d’oppressant dans cette situation ce soir, résidant dans le flot humain, masculin, se pressant tout à coup auprès d’elle, désireux de l’inviter à danser, alors même que la princesse n’entendait pas leur offrir la moindre danse, désireuse, seulement, de retrouver le prince Eric avant qu’une autre ne parvienne à se l’accaparer pour la soirée. Avant qu’une autre ne la devance dans la course aux amours. Elle a conscience que le temps ne joue pas en sa faveur. Qu’il ne lui reste que quelques heures, moins d’une journée, avant que sa vie ne lui échappe. Avant que la sorcière des mers en prenne le contrôle. Un contrôle qu’elle avait déjà, cependant, à l’insu de la sirène.
Comme les hommes se pressent autour d’elle, l’invitant à danser, la demoiselle décline les invitations qui lui sont faîtes, secouant négativement la tête, comme elle ne peut ni parler, ni hausser le ton, espérant seulement, alors, qu’ils seront compréhensifs vis à vis d’elle. Et si la plupart le sont bel et bien, un ou deux insistent encore quelque peu, accaparant son attention loin du prince, quelques minutes encore.
Lorsque son regard, enfin, tombe sur la silhouette du prince, son coeur se brise presque instantanément comme elle le voit mettre genou à terre devant une élégante femme brune, lui ressemblant quelque peu. Une femme qu’elle est persuadée de n’avoir jamais vu, et qui referme sur elle l’étaut de son piège cruel. Face à la scène, les larmes inondent rapidement les yeux azur d’Ariel, laquelle étouffe un sanglot en croisant le regard du prince. Elle avait perdu. Demain, quand le soleil se coucherait, elle ne serait plus rien qu’une ombre. Il en aimait une autre. Comment ne l’avait-elle pas sû auparavant ? Comment avait-il pu ne pas le lui dire ? N’avait-il pas voulu l’embrasser la veille, pourtant ? Tant de questions agitent son esprit, tout à coup, tandis qu’elle prend ses jambes à son cou, fuyant la salle.
J'ai 25 ans et je vis au château, au bord de la falaise, dans le pays de Neydis. Dans la vie, je suis prince et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Même si ma mère me saoule Eric est le prince de son royaume... un jour, alors qu'il revient d'une expédition en mer, son bateau chavire et une sirène le sauve. Quand il l'entends, il sait qu'il est tombé amoureux ... mais voilà, la sirène revient vers lui et lui demande de l'aide pour trouver un véritable amour. Il ne croit pas le pouvoir et essayer de lui trouver un homme qui la mérite.
Il avait envie d’hurler, de crier, de gesticuler ses mains dans les airs pour prendre de l’air. Il n’arrivait pourtant pas à enlever son stupide sourire de son visage alors que la jeune Vanessa se baissa pour mettre sa bague au doigt. Depuis quand avait-il une bague dans les mains d’abord ? Il avait eu envie de courir après Ariel mais ses jambes ne l’autorisèrent seulement pour se relever et accueillir les applaudissements des invités.
- Vanessa, votre future princesse !
Il eu un tonnerre d’applaudissement. On vient les féliciter, on vient lui parler. Il ne voulait pas être là. Il voulait hurler. Pourquoi personne ne le remarquer ? Il posa les yeux sur son majordome. Il voulait lui dire aussi de le sauver, mais il n’entendit pas ses paroles muettes.
Le mariage était demain, avant le coucher du soleil. Pour une raison de convenance, Eric et Vanessa n’avaient pas le droit de dormir dans le même lit. Heureusement pour lui. Il passa le reste de la nuit en zombie, incapable de bouger, incapable de parler. Il avait été mis en pause. Il se sentait pleurer, mais il n’était pas sûr que les larmes coulent. Le lendemain ne fit pas exception à ce second état.
On le prépara, on l’habilla, on invita moulte personne sur le bateau pour le mariage. Il ne réussi qu’à demander au majordome d’inviter Ariel. Il savait qu’’il n’avait plus le temps pour ça. Il fallait la sauver, mais il ne le pouvait pas… il ne le pouvait plus. Merde. Il essayait pourtant. Il voulait la voir. Lui dire qu’il ne voulait être qu’avec elle.
Il voulait être avec elle ? Oui ! Il voulait être avec Ariel. Il voulait l’embrasser ! Il voulait se marier avec Ariel, lui faire l’amour entre la mer et la plage, avoir des enfants. Il ne voulait pas de Vanessa ! Mais il n’arrivait pas à s’empêcher de prendre la main de Vanessa pour l’amener sur le bateau.
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Elsy Lullaby
Ven 28 Jan - 19:54
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Depuis la veille, c’était bien simple, elle n’avait pas réussi à mettre ne serait-ce que le petit orteil hors de sa chambre. Elle était restée sur son lit à pleurer toutes les larmes de son corps après la découverte du mariage à venir d’Eric, jusqu’à ce qu’elle en sombre d’épuisement dans les limbes du sommeil. La cruelle réalité l’avait rattrapé dès le réveil. Elle avait échoué. Eric allait se marier à cette femme qu’elle ne connaissait pas, dont elle ignorait même jusqu’à l’existence auparavant. Elle avait perdu. Et elle allait tout perdre. Non seulement elle avait perdu Eric, bien sûr. Mais elle allait aussi perdre la vie. Elle allait aussi perdre ses proches. Son existence. Plus jamais elle ne pourrait nager librement dans les océans, les parcourir à la recherche d’objets humains. Elle serait prisonnière, et ce pour toujours, de l’antre de la sorcière. De toute façon, où pourrait-elle bien vouloir aller, à présent ? Ses trésors lui rappelleraient sans cesse ce prince qu’elle ne devait pas, ne devait plus aimer. Ce prince qu’elle avait définitivement perdu.
Le cœur lourd, elle avait entendu les préparatifs du mariage de l’autre côté des murs salvateurs de sa chambre, sans que personne ne semble s’inquiéter le moins du monde pour elle, la laissant prostrée dans sa triste situation, aussi bien que s’ils avaient totalement oublié son existence. Dans le fond, c’était peut-être le cas. Maintenant qu’ils s’apprêtaient à avoir une princesse, ils avaient un autre sujet d’attention. C’était normal. Normal et terriblement triste. Ils allaient avoir une princesse. Et elle n’était pas celle-ci. Ils ne s’étaient souvenus d’elle que pour l’inviter à ce triste mariage, inconscient de ce qu’il impliquait pour elle. Elle n’irait pas.
Les larmes roulant encore sur ses joues, elle n’avait accepté de quitter sa chambre que lorsque Euréka, à la fenêtre, était venu témoigner de la tragédie commençant à se jouer sur le bateau princier. Que lorsque le goéland avait annoncé que cette Vanessa, en fin de compte, n’était nulle autre qu’Ursula, la sorcière des mers, utilisant la voix de la sirène pour enchanter le prince. Alors elle avait oublié sa douleur, oublié qu’elle allait mourir, oublié que le temps jouait contre elle et que le soleil serait bientôt couché. Elle avait oublié qu’elle n’avait presque aucune chance pour se précipiter au port, duquel le bateau s’éloignait déjà, sans qu’elle ne soit montée à bord. Alors, elle avait sauté à l’eau. Si elle ne pouvait pas se sauver, oubliant ce point, elle devait en revanche absolument sauver le prince de ce qui l’attendait, du triste sort qu’Ursula lui réservait.