Eric essayait vraiment de comprendre la jeune femme en face de lui, comme il le pouvait en tout cas. Mais elle lui donnait une impression de … « plus ». Il ne savait pas comment le dire, mais sa beauté, sa manière d’appréhender le monde et le reste … il avait l’impression que la jeune femme avait été catapultée là, mais ne viendrait pas du tout de ce même monde. Il lui laissa le temps. Il voyait qu’elle était en train de réfléchir. Il voyait bien qu’elle faisait un effort. Il ne pouvait pas la distraire pendant qu’elle mettait en place ses pensées … ainsi ne parlait-il pas et attendait-il. Il lui laissa le temps.
Et quand elle lui montra ses dessins … Il ne comprit absolument rien. Il eu d’ailleurs un petit moment de papillonnement. Fermant les yeux, les plissant pour essayer d’avoir une illumination divine quand à l’explication de ce dessin. Elle avait dessiné un poisson … qui crie ? Sur une pieuvre, et ensuite elle sur la plage ? Ce n’était pas vraiment logique. Il s’approcha du dessin, et lança un regard vers Ariel.
- Je suis désolée Mademoiselle Ariel, je ne suis pas sur de comprendre.
Alors qu’il regardait le dessin, il réfléchit encore. Le dessin sur la feuille représenter une sirène peut être ? Doucement, il se leva pour arpenter le salon et aller vers la bibliothèque. Il prit un livre sur les créatures marines. Dans un geste expert, il ouvrit le livre pendant qu’un domestique vient mettre une table, avec thé, gâteaux et sucrerie. Eric regarda son livre.
- Les sirènes sont souvent représenter sur les proues des bateaux. Essayez vous de me dire que vous avez eu une collision avec un bateau avec une sirène ?
Il se rapprocha et lui montra le dessin de sirène qu’il avait dans son lit. Pour une fois la sirène n’était pas à son avantage. La sirène faisait peur. Elle était après tout une créature mythologique qui faisait en sorte d’enchanté les marins pour les faire se noyer. Il s’accroupit pour lui mettre le livre sur les jambes, en évitant tout de même de la toucher.
- Si votre bateau possédait une proue spéciale, nous pourrons retrouver d’où vous venez.
Il observa la table qui a été placé un peu plus loin dans le salon. Il se demandait s’il devait ramener le goûter vers ici, ou proposer à la jeune femme de venir avec lui. Doucement, il lui tendit la main.
-Voulez vous manger ? Vous devez être affamé. Il reste des gateaux d’hier et j’ai déjà fait demander un repas copieux pour ce soir.
Bien sur si elle restait aussi longtemps. Peut être que dans une heure, un père bien pensant arrivera à sa porte pour récupérer sa fille … peut être qu’il ne pourrait plus profiter de sa présence. Un coin de sa tête était bien trop intrigué, enchanté, pour laisser la jeune femme disparaitre aussi rapidement de sa vie.
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Elsy Lullaby
Mar 17 Aoû - 18:45
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Essayer de se faire comprendre lorsque l'on ne peut pas parler, ce n'est vraiment pas chose aisée. Ariel à ainsi bien du mal à faire comprendre au prince Eric ce qui a pu lui arriver, alors que sa voix lui a été dérobée par la sorcière Ursula et qu'elle ne sait pas écrire de l'écriture des hommes. Sous l'océan, elle se contentait du strict minimum. Savoir écrire son prénom est tout autre chose que de savoir raconter ce qui lui était arrivé alors Ariel réfléchit, cherche un moyen de se faire comprendre de son interlocuteur, trouvant finalement l'idée de tout simplement dessiner ce qu'elle avait à dire. Seulement, alors qu'elle essaie, tant bien que mal, de faire le dessin le plus réaliste possible, lorsqu'elle le donne au prince, ce dernier ne comprend tout simplement rien à ce qu'elle a essayé de dire. Alors Ariel dessine sur son visage une petite moue contrariée. C'est bien sa veine. Comment faire pour se faire comprendre s'il ne comprend pas ce qu'elle a voulu représenter ?
Elle cherche alors un autre moyen, réfléchis à ce qu'elle pourrait montrer de plus mais l'homme pour sa part se lève, rejoignant sa bibliothèque pour attraper un livre. Et comme il parle des sirènes la jeune femme se redresse soudainement, un grand sourire sur les lèvres mais… non, il n'a pas compris. La sirène n'était pas sur le bateau. Ariel ne vient pas d'un bateau. La sirène, c'est elle ! Et elle secoue énergiquement la tête pour faire comprendre que l'homme se trompe.
Il lui montre le livre, mais ce n'est toujours pas ça. Et en voyant l'illustration qu'il lui présente, la demoiselle est un peu vexée. Elle repousse l'ouvrage en secouant de nouveau la tête, l'air contrarié. Cette sirène sur la proue de ce bateau avait vraiment mauvaise allure. Elle ne ressemblait pas à ça, elle. Et elle réfléchit, elle réfléchit encore, le livre repoussé plus loin alors que le prince Eric continue de supposer qu'elle venait d'un bateau sur lequel une sirène était représentée.
S'il suppose qu'elle a peut-être faim, s'en inquiétant, remarquant qu'elle devait être affamée et l'invitant à passer à table, la demoiselle pour sa part reste focalisée sur son dessin et sur son histoire, qu'elle ne parvient pas à raconter, qu'elle ne parvient pas à faire comprendre et puis, son regard s'illumine soudainement et elle regarde le prince, avant de montrer le dessin. Elle montre la sirène qu'elle a représentée et puis se montre elle même avant de montrer la pieuvre puis ses jambes en le regardant avec insistance, espérant qu'il comprendrait le message. Et puis elle montre de nouveau la queue de sirène sur le dessin, puis ses jambes, essayant tant bien que mal d'expliquer son histoire, avec toute l'imprudence du monde, toute la naïveté de son jeune âge, alors que son père lui a toujours bien dit pourtant que les humains avaient pour habitude de manger les poissons et capturer les sirènes.
Eric ne pouvait pas comprendre la jeune femme … puisqu’il était à des années lumières de penser que les sirènes pouvaient exister. Pour lui, ce n’était qu’une histoire de parents, qu’un conte que l’on raconte pour intéresser les enfants, ou faire peur aux marins, ou qu’importe la raison pour laquelle un mythe venait au monde. Quand elle secoua la tête pour lui dire que ce n’était pas ce qu’il avait compris, Eric fit aussi une moue contrarié. Plissant ses lèvres, il se demandait bien qu’est ce que cela pouvait vouloir dire alors. La moue tirait, il essayait de trouver des idées … et chaque fois que l’idée, saugrenue, que la jeune femme soit une sirène, lui passait par la tête, il la chassait d’un sourire.
Il fallait être fou pour croire qu’une inconnue trouvait nue à la plage, avec des jambes, puisse être une sirène venant du fin fond de l’océan … et qu’une espèce de pieuvre géante moche l’ait jeté sur le rivage. Il faudrait être fou, et Eric ne comptait pas devenir fou pour le moment. Le livre repoussait, il ne comprenait toujours pas … il avait déjà fait envoyer des domestiques pour voir si quelqu’un était à la recherche d’une fille perdue … ou si un bateau venait à manquer.
Alors qu’il l’invitait à manger … la jeune femme l’ignora totalement pour essayer de lui expliquer encore son histoire. Il la regardait, réellement. Il plongeait son regard dans le sien et observait le moindre de ses mouvements. Plus elle mimait, plus il avait l’impression qu’elle était vraiment en train de lui dire qu’elle était une sirène … mais ce n’était pas possible. Il fronça les sourcils.
- êtes-vous en train de me dire que … vous pensez être une sirène ?
Peut être la pauvre enfant avait elle perdu la tête ? Mélangeait elle les histoires et avait elle inventer un fantasme dans lequel elle avait vécu une autre vie ? Le prince Eric avait vu son grand-père devenir fou à cause d’une maladie qui lui faisait oublier les choses à court terme, et non à long. Son grand père le prenait alors toujours pour son père, et non pour le petit fils qu’il était, à chaque nouvelle rencontre. Une maladie comme celle-ci peut elle se déclencher pour une femme aussi jeune ? Il s’approcha à nouveau d’elle, prit le livre et le mit à côté de son visage. Il lui sourit.
- Je vous trouve bien plus belle que ces créatures de mauvais augures. Les sirènes ne sont que des mythes, je ne crois pas avoir eu connaissance de quiconque un jour en ayant rencontré une….
Il s’arrêta un instant dans sa parole … peut être qu’elle n’était pas une sirène, mais penser l’être à cause d’un coup sur la tête … mais il trouvait cela, d’un coup, logique que la femme qui l’avait sortit des eaux soit une sirène elle. Il devait être fou aussi, pourtant il sourit.
- Admettons que vous êtes une sirène… que faites vous donc ici ? Pourquoi et comment êtes vous arrivez là ? Que puis je faire pour vous aider ?
Il avait deux pensées en une. Ou la jeune femme délirait (ce qu’il pensait le plus proche de la vérité) et alors les réponses à ses questions lui donneront peut être des indications sur comment retrouver sa vraie vie…ou la jeune femme disait la vérité (ce qui croyait peu … mais pourquoi pas, la chanteuse qui lui avait sauvé la vie avait bien des écailles) et alors il devait la ramener au fond de l’océan avant que le Club de Diogène, un club d’idiot se prenant pour dieu, la voit et décide d’en faire leur attraction principale !
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Elsy Lullaby
Jeu 26 Aoû - 23:34
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
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Pour la pauvre Ariel, se faire comprendre de son interlocuteur est très loin d’être simple alors que sa voix lui fait défaut. Par réflexe elle essaie bel et bien de parler mais sa voix ne suit pas, reste aux abonnés absents et elle se retrouve la bouche ouverte devant le prince à ne pas pouvoir produire de son, à ne pas non plus pouvoir écrire ce qu’elle voudrait lui dire, ce qu’elle voudrait lui raconter, restant alors prisonnière de sa situation, prisonnière du prix payée pour obtenir ces jambes. Alors elle soupire décontenancée, avant de se reprendre en cherchant une solution alternative. Elle ne peut pas baisser les bras. Il faut qu'elle trouve un moyen d’être comprise, un moyen de lui faire comprendre qui elle est, ce qu’elle est.
Quand il demande si elle est vraiment en train de dire qu’elle est une sirène, la demoiselle retrouve un soupçon d’espoir, un espoir fou qui lui fait hocher fébrilement la tête. Non, elle ne croit pas qu’elle est une sirène, elle ne le pense pas non plus, elle sait qu’elle en est une. C’est aussi simple que ça. Elle en est vraiment une et, si elle hoche la tête à sa question, elle la secoue aussi de manière négative. Il n’est pas dans le vrai. Pas tout à fait.
Il attrape le livre, le place à côté du visage de la sirène et cette demoiselle boude de nouveau avant de pointer le livre et faire non de la tête. Les sirènes ne ressemblent pas à ça. Certaines peut-être mais ce serait très réducteur de penser que c’est leur cas à toutes. Ariel tente, alors, de lui faire comprendre qu’il se trompe, un peu comme elle peut. Mais l’homme a plein de questions à élucider, pour accepter l’idée qu’elle soit une sirène et la rouquine se trouve un peu perdue pour parvenir à raconter tout ça. Comment pouvoir tout lui faire comprendre, sans les mots ? Comment pouvoir lui dire qu’elle est celle qui l’a sauvé il y a peu, qu’elle est là pour lui ? Cela semble impossible et pourtant, elle reprend sa feuille, dessinant un bateau puis un bonhomme sur celui-ci avant de désigner le prince puis le bonhomme, essayant de lui faire comprendre qu’il est supposé être ainsi représenté. Puis elle montre la sirène, se désigne encore et fait mine de nager avant de désigner la berge puis le trajet du prince vers celle-ci, avant de montrer de nouveau la pieuvre géante puis sa gorge, devant laquelle elle fait une croix avec les doigts, en espérant qu’il comprendrait ce qu’elle tente de dire. Enfin, elle montre ses jambes en désignant la sorcière et le regarde, pleine d’espoir.
Eric l’observait, avec la tranquillité qu’il possédait toujours. Bien qu’aimant danser joyeusement avec son chien sur la prout d’un bateau, il n’en était pas moins observateur quand il le fallait … et il le fallait sur le moment. Il fallait qu’il décrypte la jeune femme, et essayait tant bien que mal. Plongé dans ses yeux, il ne pouvait pas faire autrement que se déconcentré. Encore une fois, il se disait que la jeune femme serait la représentation parfaite de la « sirène » des contes. Qui noie les marins. Eric c’était toujours demandé comment les marins pouvaient se laisser avoir par un joli minou, et une queue de poisson … maintenant il savait.
Quand elle affirma être une sirène de la tête, il ne pu que continuer à la regarder, sans pour autant dire la moindre phrase. Si elle était une sirène, alors il comprenait enfin les marins… lui aussi se serait jeter à l’eau avec une femme comme elle. Il aurait voulu la sauver. Son principe de preux chevalier ne pouvait laisser une femme dans la mer sans vouloir l’en sortir. Il essayait de s’imaginer un instant que cela puisse être possible. Après quelques secondes, il posa les yeux sur ses jambes. Il l’avait vu nue. Il avait vu…et bien, ce qui faisait d’elle une femme dans une clarté bien peu orthodoxe …
Elle ne pouvait pas être une sirène. Il lui manquait cet attribut si bien décrit par les marins. Il lui manquait la queue à écaille qui fouette les bateaux pour les faire tanguer pendant que les marins sont occupés ailleurs. Il continua à essayer d’être terre à terre. Il ne croyait pas aux fantômes, et n’avait jamais pensé pouvoir croire aux sirènes non plus.
Il finit par la regarder encore une fois intensément. Observant ses gestes les un après les autres et essayant de former une idée. Il ne comprenait pas grand-chose. Il voudrait bien lui dire « prouvez-le ! » c’était ce qu’il aurait fait avec une personne essayant de l’arnaquer… mais la jeune femme ne semblait pas plus vouloir l’arnaquer que ça … elle semblait … et bien sincère. Il regarda le dessin.
- Est-ce moi ? Vous voulez dire que vous étiez … là ? Quand le bateau à chavirer ?
Il se prit à nouveau à se frotter les tempes alors que son cerveau était en plein ébullition. Il ne comprenait pas ce que la jeune femme voulait lui dire … mais ce qu’il savait c’était qu’il était en train de devenir totalement fou. Il s’approcha d’elle, toujours en regardant ses jambes, tout en continuant de réfléchir. Malgré lui, pousser par l’incompréhension, il finit par toucher d’un doigt la jambe de la jeune femme, pour être sûr qu’elle en avait bien une. Au moins une.
- Vous m’avez sauvé la vie… et vous avez été puni pour cela ? C’est pour cela que vous vous retrouvez ici, seule et sans voix ? Parce que la sorcière des mers vous a puni ? Que dois je faire pour vous aider ?
Il ne savait toujours pas si elle divaguait ou pas … mais une partie de lui trouvait que c’était l’explication la plus logique. Une sirène sauvant un humain au lieu de le noyer … et se faisant punir pour cette erreur… que pourrait il faire pour l’aider maintenant. Qu’attendait-elle de lui ?
HRP – Je ne sais pas ce que tu veux faire par la suite, s’il comprends vraiment, si elle lui prouve, mais en tout cas n’hésite pas à faire selon ton désir <3
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Elsy Lullaby
Ven 3 Sep - 21:08
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Se faire comprendre de quelqu'un lorsque l'on ne peut pas parler ou écrire n'est pas si facile mais finalement, le prince Eric semble comprendre à peu près, peu à peu, ce que la princesse des mers souhaite lui expliquer. Enfin, alors qu'elle s'évertue à essayer de lui faire comprendre qui elle est, comment elle est arrivée ici tout du moins, ce dernier finit par réaliser qu'elle était là, le soir de la tempête, quand il était tombé de son bateau et qu'il avait fini à l'eau. Elle acquiesce d'un mouvement de tête jovial, heureux, quand il parle, pour confirmer ses propos. Oui, elle était bel et bien là ce soir-là quand il avait été livré aux flots.
Il comprend que c'est elle qui l'avait sauvé, qu'elle l'avait ramené jusqu'à la plage, l'arrachant ainsi au destin funeste qui se dessinait pour lui. Mais tout n'est pas exact dans la supposition qu'il fait. Alors qu'il imagine que la petite sirène a été punie pour son acte, il n'en n'est rien. Mais comment lui faire comprendre que ce n'est pas une punition qui l'amène ici, seulement l'amour qu'elle éprouve pour lui depuis qu'elle l'a vu ? Ariel réfléchit, tout en faisant un geste de la main pour montrer que ses propos sont approximatifs, après avoir cependant hoché vigoureusement la tête quand il avait supposé qu'elle l'avait sauvé.
Finalement, Ariel se désigne elle-même, semblant hésiter. Est-ce qu'elle pouvait vraiment lui dire qu'elle était tombée amoureuse de lui à l'instant même où elle l'avait vu ? Est-ce qu'elle pouvait vraiment lui dire qu'elle avait sacrifié sa queue de poisson pour des jambes humaines, afin de le retrouver, alors qu'elle était éperdument éprise de lui depuis qu'elle l'avait vu retrouver son souffle sur ce sable chaud ? Pouvait-elle lui dire qu'elle avait renié sa nature profonde seulement par amour du monde des hommes et plus encore pour le revoir ? Elle ignore si elle peut se le permettre. Pourtant, ses doigts qui la désignent encore se muent en un cœur, avant de montrer le prince. Comprendra-t-il alors qu'elle n'a pas été punie, mais seulement aidée ?
Et que pouvait-il faire pour l'aider ? La Petite Sirène hésite encore, cherchant le meilleur moyen de signer ce qu'elle avait à dire. Finalement, elle avance les lèvres pour singer un baiser, avant de se désigner, montrer trois doigts puis le soleil pour évoquer les trois jours qu'elle avait. Trois jours avant de devenir une pauvre âme en perdition.
Non … Ce n’était pas possible … toutes les cellules de son corps, et tous les systèmes nerveux de son cerveau était en train de partir en ébullition … si elle était là ce jour là, le jour de la tempête … c’était où qu’elle était dans le bateau… Ce qu’il était sur que non, puisqu’il avait lui-même vérifier l’équipage et le bateau … ou qu’elle disait la vérité, et qu’elle était une sirène … une sirène du fond des mers … C’est … n’importe quoi ? Il devait s’être cogner la tête plus fort que prévu, ou alors il était mort et s’était retrouvé dans un monde alternatif ?
- Les sirènes … existent …
Il avait un peu de mal à rester debout. Tout homme censé, apprenant être sauver par une sirène dans la mer aurait une perte de force aux niveaux des jambes. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé dans la tête de la jeune femme pour le sauver, mais s’il partait du principe qu’elle mimait la vérité, ce qu’il croyait de plus en plus … il allait peut être devoir revoir tout ce qu’il sait sur le monde… Les sirènes sont des êtres abjects, tueuses, sanguinaires … La jeune femme et ses grands yeux curieux n’avaient rien à voir la dedans… Peut être était ce pour cela qu’elle avait été puni ? Mais elle lui disait que ce n’était pas exactement ça …. Il avait besoin de se pincer l’arrêt du nez pour réfléchir avec plus de globalité, et de sérénité.
Quand elle se désigna, puis fit un cœur avec ses mains pour le montrer, il la regardait. Il ne regardait qu’elle pour dire la vérité… il ne pouvait pas faire autrement que la regarder… elle était une créature mythique, divine… il était qu’un simple humain, comment aurait il pu détourner les yeux d’elle ? Il ne comprenait pas, mais il essayait. Il lui prit ses doigts qu’elle désignait.
- Je ne suis pas sûr de tout comprendre. Que puis je faire pour toi ? Dois je aller prouver que tu es … juste une bonne personne ? Que tu as voulu me sauver ? Que tu m’as sauvé ? C’est cela le cœur ? C’est comme un défi, comme si j’avais … euh …
Il rougit un instant, ne s’attendant pas à parler ainsi à quiconque.
- Comme si j’avais pris ta vertu, et que c’est un duel ? Je dois prouver quelque chose à quelqu’un ? Si j’ai bien compris tu as trois jours pour retrouver ta voix, sinon tu l’as perds à tout jamais ? Je ne suis pas sûr d’être en mesure de t’aider, mais je ferais tout pour cela, Ariel.
Le nom d’une sirène était donc Ariel. Son cœur d’explorateur en loupait des battement, pendant qu’un cœur bien plus profond était en train de réaliser qu’il l’avait su dès la première fois … qu’elle était une créature magnifique…
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Elsy Lullaby
Lun 6 Sep - 17:36
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Les sirènes existent. Oui, bien sûr. Mais pour l'homme cette information semble un peu difficile à encaisser et Ariel l'observe tandis qu'il réalise ce qu'elle dit. La portée des mots de la rouquine. Il semble bouleversé alors, comme la jeune femme qu'il a devant les yeux ne ressemble en rien aux créatures mythologiques qui lui ont été décrite et elle hoche de nouveau la tête lorsqu'il répète que les sirènes existent, comme s'il voulait s'en convaincre lui-même. S'assurer qu'il n'est pas fou. Comme si le fait de répéter ces mots encore et encore donnerait bientôt plus de sens à tout ça. Plus de sens à ce qu'il commençait peu à peu à comprendre.
Les sirènes existent. Les hommes en ont tant rêvé, racontant leurs histoires à qui voulait bien les entendre, et pourtant la petite sirène pour sa part ne voit pas le rêve dans cette situation, elle-même désirant au plus profond de son cœur, du plus profond de son être, devenir humaine. Elle idéalise peut-être la situation des femmes humaines, le roseau étant toujours plus vert dans le marais d'à côté, mais il lui semblait que les femmes étaient plus libres qu'elle ne le serait jamais au fond de l'eau, quand bien même elle était menacée par les hameçons de ces mêmes humains.
Expliquer pourquoi elle a des jambes, pourquoi elle a refusé de continuer à vivre comme une sirène, préférant devenir une humaine, est loin d'être aisée et Ariel éprouve quelques difficultés pour se faire comprendre avec ses mimes, Eric assurant qu'il n'était pas bien sûr de comprendre. Alors elle se désigne de nouveau, fait un cœur avec les doigts, le montre encore et s'évertue à être aussi claire qu'elle le peut. Et comme il attrape ses mains elle le dévisage sans comprendre ce qu'il veut dire en parlant de sa vertue. Sous la mer, les rapports intimes dans un couple n'étaient pas les mêmes. De cette vertue, alors, elle était ignorante. En revanche, comme il comprend bien qu'elle a trois jours devant elle, elle hoche la tête. Seulement, ce n'était pas sa voix qu'elle risquait de perdre. C'était bien elle-même. Alors elle secoue la tête et fait mine de s'effondrer sur le divan. Comprendra-t-il, alors, son discours ?
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Clionestra
Sam 18 Sep - 21:16
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Eric McKinney
Prince de son royaume, Eric était en train de rentrer d'un voyage alors que le bateau a commencé à chavirer.
Eric avait toujours un peu de mal à se dire que les sirènes étaient réelles… bien sur, maintenant il se disait que c’était logique … mais il savait que s’il venait à le dire à d’autres, on le prendrait pour un fou, ou pour un original, selon le respect que les personnes auront pour lui.
Dans sa confusion, il vit à peine le visage de la jeune femme se transformer quand il parlait … ou alors avait il bien comprit qu’elle ne savait pas ce qu’était « la vertu » est préférait-il garder ce sujet de discussion pour … jamais. Il n’avait pas envie de parler de ce genre de chose avec une femme innocente… déjà parce qu’on lui a toujours appris à ne pas parler de ça avec une femme de bonne famille, et en plus parce qu’il n’en avait pas réellement envie.
S’il connaissait l’acte de manière … pratique, il n’avait pas envie de devoir l’expliquer à la sirène qui le regardait pourtant de ses grands yeux… Il se demandait un instant comment les sirènes avaient des bébés … ou si les sirènes avaient les mêmes codes sociaux que les humains… les femmes n’avaient peut être pas le droit à une éducation sexuelle … et donc ignoraient-elles tout jusqu’à la nuit de noce …. Là où l’homme se faisait traiter de libertin d’aller butiner vers plusieurs fleurs mais ne risquait pas leur réputation… encore moins quand on était un prince comme lui.
Quand elle s’affala dans le divan, il cru qu’elle tombait et se rapprocha pour l’attraper. Il l’observa un instant. C’était là aussi un mime ? Il était trop proche du divan, et avait trop parlé de vertu, pour ne pas se sentir mal dans cette position. Il se recula rapidement alors qu’il lui tendit la main pour l’aider à se relever comme il faut.
- Trois jours avant la mort, mais que dois-je faire pour vous aider ? Expliquez moi, je ferais tout ce que je peux
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Elsy Lullaby
Dim 19 Sep - 11:57
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Sa vie est menacée, ses jours sont en danger. Ce n'est pas sa voix que la petite sirène risque de perdre mais bel et bien sa vie. Et elle n'a que trois jours pour faire quelque chose. Trois jours pour espérer que le prince tombe amoureux d'elle, qu'il l'embrasse, d'un vrai baiser d'amour, pour lui permettre de vivre éternellement avec lui. Éternellement, jusqu'à ce que la mort les sépare, évidemment. Mais c'est tout ce qu'elle désire. Une existence humaine, sur terre, sur ses deux jambes, auprès de son prince. Il n'y a rien qu'elle veuille plus, du haut de son jeune âge, elle qui a toujours tant été fascinée par le monde humain, par le monde des hommes. Et si en devenir une est une chose, la perspective de vivre auprès de lui est ce qui la séduit plus encore. C'est pour lui qu'elle en est là. Pour le retrouver, pour s'en faire aimer, qu'elle a désiré troquer sa queue de sirène contre des jambes, moyennant un sort funeste en cas d'échec, sans même envisager, naïvement, que la sorcière des mers pourrait ne voir en elle qu'un instrument de sa revanche contre le roi Triton.
Alors que le prince réalise qu'elle n'a que trois jours devant elle avant de mourir, affirmant qu'il ferait tout le nécessaire pour lui venir en aide, la petite sirène hoche la tête. Trois jours oui, il a bien compris cette fois, ce n'est pas sa voix qu'elle risque de perdre mais bel et bien son existence. Alors elle le lui confirme, craignant dans la même temps de l'inquiéter plus encore, alors que ce dernier s'empresse de lui promettre son aide, conscient que tout dépend de lui. Et s'il promet de tout faire pour elle, la demoiselle sait bien cependant que l'amour est une chose curieuse que nul ne contrôle. Que nul ne peut contrôler. Pas même lui, pas même elle, pas même quand on le veut très fort. Et pourtant, pourtant, elle a terriblement besoin qu'il tombe amoureux d'elle. Terriblement besoin que le prince d'en amourache.
Alors de nouveau, elle fait un cœur avec ses doigts puis le montre lui, se montre elle-même, en espérant qu'il comprenne cet aveux muet, cette discussion inaudible. Ça ne devait pas avoir de sens pour lui. D'ici qu'il la prenne pour une folle… elle aurait tout perdu. Mais elle devait tout essayer. Alors elle montre ses propres lèvres, posant le bout de ses doigts dessus, le laissant poursuivre ce cheminement de pensées.