Depuis la tempête, Eric avait dû mal à ne pas laisser son regard se perdre dans la mer. Il faisait sa vie, faisait ce qu’un prince doit faire, mais il s’arrêtait souvent, poser les coudes sur les barrières, et juste observer le monde azur qu’il avait en face de lui. Il pourrait s’y perdre, en tomber, qu’il ne pensait pas pouvoir un jour arrêter d’observer. Il faisait tout pour ne pas repenser à l’ange qui était venu de le secourir. Il n’en avait parlé à personne. Qui l’aurait cru ? Un ange ? Tombé du ciel, et en plus à écaille…. Avec des cheveux soyeux qui avaient caressés son visage dans une douceur esquise. Et une voix … Comment pourrait il avoir imaginé une voix pareille. Non… Eric savait avoir eu le droit à une preuve que le surnaturel existe.
Alors qu’il écrivait son journal de bord … il eu d’un coup l’envie d’aller se promener sur la plage. Etirant ses bras, il appela Max pour que son fidèle ami l’accompagne et apprécie la balade avec lui. Qui pouvait savoir ? Il allait peut être retombé sur un ange en y allant … Ou même son ange ? Il ne pouvait le dire, mais il en avait en tout cas le désir.
Les bottes misent, son chien sautait autour de lui dans l’attente de la balade promis. Courant, il fendait le sable comme s’il n’était qu’un jeune chiot qui n’était pas encore devenu adulte avec le mal aux os… Un os, parlons en justement. Il en trouva un dans la plage, certainement que c’était lui-même qui l’avait enterré à l’époque. Eric l’observa en se mettant contre une pierre chauffé au soleil, et il le laissa s’assoupir ainsi.
Il fut réveillé par un grognement discret. Max était un bon chien, et quand il ne connaissait pas quelqu’un, il grognait et s’approchait que lentement de lui. Eric releva la tête et lui caressa le museau pour que Max ne grogne plus. Posant un doigt sur sa bouche pour lui spécifier de faire silence, il se dirigea vers la zone, derrière des rochers, que Max semblait grogner.
Et là, il la vit. Une femme. Totalement nu. En train de … d’être heureuse ? Il ne pouvait pas le dire. Elle semblait silencieuse. Pourquoi une femme était elle nue dans la zone privé de la plage du château … Comment était elle arrivé là ? Venait-elle de la mer ? Malgré lui, il observa le corps de la créature et il la trouva tout simplement belle. Il était un homme, un homme attirait par les femmes… et les femmes nues lui faisaient de l’effet. Alors qu’il était en train de se demander comment il allait faire pour l’aborder, Max en décida autrement.
Il se mit à aboyer et se jeta littéralement sur la femme en tenue d’Eve dans des aboiements joyeux. Eric sortit de derrière les rochers pour attraper son chien avant qu’il ne fasse des griffures sur la peau de la jeune femme … Max était peut être un chien adorable … mais il ne faisait jamais attention à ses griffes quand il était content.
- Max ! Max arrête tu vas lui faire mal !
Une fois le chien mit derrière lui, il s’approcha de la jeune femme et rougit… De prés elle était encore plus belle… et toujours aussi nu.
- Bon…bonjour … puis je vous … vous aider ?
Il était déjà en train d’enlever son manteau pour pouvoir lui donner une fois qu’elle serait mit debout, sur ses jambes. Il lui tendit la main pour le proposer son aide tout en essayant de se concentrer sur ses beaux yeux et non son corps…
- Je suis Eric… j’habite au château, d’où venez vous ?
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Elsy Lullaby
Mer 24 Mar - 1:08
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Elle n'aurait su décrire le bonheur qui était le sien en cet instant. Après avoir tant de fois rêver aller sur terre, elle avait enfin des jambes. Des jambes lui permettant de se déplacer et découvrir toutes les merveilles de ce monde dont Eureka lui avait un peu parlé. Mais surtout des jambes qui lui permettraient de retrouver son prince quoiqu'elle ne sache guère où elle pouvait le trouver.
Nue sur le sable, les grains venant rouler sur sa peau, le soleil caressant sa peau diaphane en l'éblouissant un peu, Ariel se redresse finalement, assise sur la plage pour contempler l'océan. Et son regard se pose sur ses pieds, ses jambes, lui arrachant un cri de joie muet. Elle avait des pieds. Elle avait des jambes. Et il lui semblait que c'était la plus belle chose qu'elle ait pur voir de sa vie, après le prince Éric, même si sa cuisse était légèrement blessée, à l'endroit précis où elle avait perdu une écaille.
Elle sursaute, comme un bruit de fait entendre sur la plage, avant d'apercevoir la chose poilue et baveuse qui était avec son prince sur le bateau le soir de la tempête. L'animal qui avait rompu le charme comme elle chantait sur la plage pour le prince. Et, juste derrière lui, courant pour l'attraper, son beau prince.
Un sourire se dessine sur ses lèvres et elle arrange ses cheveux rapidement, le regard brillant. Il était là. Et il approchait vers elle en la saluant. Loin de se douter de l'inconfort du prince face à sa nudité, alors que le concept de pudeur lui est totalement étranger, elle tente de se relever. Le mouvement lui est inhabituel. Douloureux. Comme il lui tend la main et l'aide à se jucher sur ses pieds, elle grimace. Qu'elle étrange sensation ! Et quelle merveilleuse sensation, en même temps.
D'où venait-elle ? Ariel tente de répondre, en vain. Sa main se pose sur sa gorge. Sans voix, cela ne serait définitivement pas facile de se faire comprendre. Mais elle montre la mer du doigt, adressant un grand sourire au prince. Il devrait comprendre, non ?
Eric avait vu la jeune femme se toucher les cheveux… peut être était elle gêné de cette situation pour la moins étrange ? Non. Ce n’était pas ça, elle semblait tout simplement ravie de ce qu’elle voyait. L’attendait-elle ? Il ne pouvait le certifier, mais la voir, si proche de la mer qu’il avait quitté, lui donner un étrange rêve dans le coin de son esprit le plus reculé.
Et si le destin c’était joué de lui, en lui envoyant sur son chemin la jeune femme dont il avait rêvé toutes les nuits depuis sa rencontre ? Sa rencontre ou son hallucination, qui pouvait le dire sauf la jeune femme …
Quand elle porta sa main à sa gorge, il comprit qu’il n’aurait pas de réponse, et malgré le doux rêve qui avait eu l’audace de s’aventurer dans son esprit, la jeune femme était muette. Elle ne pouvait, de toute évidence, pas parler. Ce qui l’enlever d’office de la liste des personnes qui auraient pu être son ange. Dommage, elle était vraiment belle. Il mit sa veste autour des épaules de la jeune femme et attendait qu’elle se décide à mettre les bras.
Le doigt tendu vers la mer, il sourit alors. La seule nation qu’il connaissait vers là bas, était celle qu’il avait quitté la dernière fois.
- Oh, tu viens de *insérer nom de royaume ici*. Je ne pensais pas que quiconque aurait pu venir sur le port dernièrement …. Mais dites-moi, vous vous êtes fait attaquer ?
Il se mit à observer derrière la jeune femme pour y trouver d’horribles malfrats qui auraient voulu prendre la vertu de la jeune femme. Personne. Il s’approcha de la jeune femme, juste assez pour sentir son odeur. Elle sentait la mer … mais pas l’odeur dérangeant des poissons non … le salé quelque chose de presque doux. Il se recula alors.
- Venez avec moi, je vous emmène dans mon château, et nous pourrons ainsi vous réchauffer et vous trouvez des vêtements !
Il était sur que son majordome allait faire une crise cardiaque en le voyant revenir avec une jeune femme toute nu … Mais qu’y pouvait il lui ? Il ne pouvait décemment pas la laisser ici, à la merci des requins terrestres qui pourront abusé d’elle.
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Elsy Lullaby
Sam 3 Avr - 19:54
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Elle essaie de se faire comprendre, comme elle peut, tant bien que mal, utilisant ses mains et son visage pour parler. Privée de sa voix, elle ne peux lui dire qui elle est. Elle ne peut lui dire qu'ils se sont déjà rencontrés. Que c'est elle qui l'a ramené sur le rivage il y a tout juste quelques jours. Mais Ursula avait bien dit qu'avec ses yeux, son sourire, elle n'aurait pas besoin de parler pour le séduire. Et puis les humains détestaient les filles trop bavardes, avait-elle dit. Peut-être qu'elle avait raison. Peut-être qu'Ariel pourrait obtenir un baiser et l'amour de son doux prince sans avoir à parler. Il n'y avait qu'à l'espérer pour qu'elle puisse chanter de nouveau. Pour qu'elle puisse lui raconter qui elle était.
Est-ce qu'elle a été attaquée ? La demoiselle secoue la tête. Non ! Non elle n'a pas été attaqué. Et elle ne vient pas non plus de là où il pense. Elle montre de nouveau la mer, avant de faire comme si elle nageait. Il comprendrait peut-être cette fois ? Elle montre ses jambes, avant de mimer une queue de ses bras, qui se divise par la suite en deux pieds. Elle essaie. Elle tente. Comprendra-t-il ce qu'elle veut dire ?
Comme il approche d'elle, si près, Ariel frissonne quelque peu. De là, elle pouvait sentir son parfum, l'odeur délicieuse de sa peau, semblable à aucune autre. Elle retrouvait avec délice cette sensation d'être près de lui, de pouvoir respirer son parfum... Elle aurait put tester là indéfiniment. Mais il reprend la parole en proposant d'aller au château et la belle hoche la tête vigoureusement. Oh oui ! Qu'ils aillent, tout les deux, ensemble. Ça lui allait. Le reste importait peu.
Remontant vers le château, ils y accèdent en quelques minutes seulement, le majordome ouvrant grand la bouche en leur ouvrant, découvrant la demoiselle seulement vêtue d'une veste, les cheveux dégoulinants d'eau sur le vêtement. Et elle lui adresse, elle, un grand sourire. Son prince à ses côtés, rien n'aurait put la perturber. Rien n'aurait pu gâcher son sourire.
Eric essayait de comprendre la jeune femme muette, mais il avait beaucoup de mal … Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire … Et il l’observait … Ses yeux. Il restait pétrifié devant ses yeux de peur de regarder ailleurs. Il n’était pas un homme qui se permettait ce genre de regard. Quand elle fit un non de la tête, pour préciser qu’elle n’avait pas été attaquée, Eric respira. Déjà, s’il n’avait pas à trouver des attaquants, il pourrait prendre son temps pour ne s’occuper que de la jeune femme en face de lui.
D’un coup, la jeune femme se mit à mimer … des choses … elle mimait le fait qu’elle était allé dans l’eau… Un peuple qui nageait souvent ? On avait coupé un poisson devant elle ? Il fronça les sourcils…Doucement, il posa la main sur son front. Le front était chaud non ? Peut être avait elle été frappé … elle était tombé et on lui avait prit ses vêtements ? Il ne pouvait pas le dire. Doucement il prit ses mains.
- Nous essayerons de comprendre plus tard, vous êtes nu. Je vais vous amené au château pour … ne pas rester nu, et vous trouvez des habits … d’accord ?
Parce qu’il avait un peu de mal, tout de même à ne pas voir des idées tordus. Pas tordus pour la jeune femme, mais des idées de pourquoi elle était là, nu, sur la plage, et seule… que des données importante. Remontant enfin vers le château, il se hâta pour ne pas risquer de croiser des curieux.
Le majordome voulu faire un commentaire mais il n’en fit rien. Eric lui lança un regard pour lui demander de se taire. Une femme de chambre arriva. Prenant la jeune femme, Eric était prête à la suivre quand la femme de chambre le poussa hors de la chambre.
- Messire, une dame à besoin de se changer ! Et de se laver, ne venez pas nous importuner.
Alors il réalisa qu’il était prêt à la suivre un peu n’importe où dans le château, même dans la baignoire, et il rougit de ses orteils à la pointe de ses cheveux. Il se mit à se observer la porte et il cria.
- Prenez votre temps, préparez vous et … je … je vous attendrais dans le salon pour discuter si cela vous conviens ?
Il ne savait même pas si elle avait accepté ou non. Le rougissement encore partout sur son visage, il plaqua ses mains sur son visage et partit vers le salon. La jeune femme était étrange, et magnifique, comme …. Comme si elle était ensorcelante. Il se mit dans la pièce et laissa son visage se poser vers l’océan. Alors qu’il posa ses yeux sur la plage, il vit au loin une jeune femme, dans une robe blanche. Il l’entendait chanter. Il n’eu pas le temps de se relever pour s’approcher qu’elle avait disparu. Il avait peut être eu une vision ? Il s’assit. Dos à la mer, il attendait que la porte s’ouvre alors que son visage se porter vers l’océan.
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Elsy Lullaby
Mar 6 Avr - 1:17
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Elle essaie de se faire comprendre, en vain, le prince la regardant en écarquillant les yeux devant elle, comme elle mime une queue de poissons et des mouvements de nage. De toute évidence, ce n'était pas suffisant pour qu'il comprenne ce qu'elle voulait dire. Pas suffisant pour qu'il comprenne qu'elle venait de la mer, qu'elle l'avait sauvé, qu'elle était cette femme qu'il avait vu sur la plage quelques temps auparavant. Ariel affiche un air déçu, qui passe aussi vite qu'il est venu comme l'homme vient poser sa main sur son front, sans qu'elle ne comprenne ce qu'il faisait, exactement. Mais ça lui allait totalement. Pourtant, il retire sa main tout aussi vite, prenant la parole. Et elle fond à l'entente de sa voix, avant de l'observer, perplexe.
Nue. Qu'est-ce que cela voulait dire être nue ? Elle n'en a aucune idée. Mais il parle d'aller au château, d'habits et elle oublie le reste. Du moment qu'il l'emmène avec lui, c'est tout ce qu'elle demande. D'ici trois jours, il faut qu'elle l'ait séduit. D'ici trois jours, il faut qu'elle ait eu un baiser, sans quoi elle redeviendra une sirène, pour son plus grand malheur.
Le suivant jusqu'au palais, la demoiselle adresse un grand sourire au majordome comme ce dernier semble perplexe de la voir aux côtés du prince, à moins que ce ne soit sa tenue qui le surprend, qui le gène. Ariel n'en sait rien. Elle n'a pas le temps de répondre à ces questions qu'une femme de chambre se presse auprès d'elle, l'entraînant en direction d'un couloir, chassant le prince qui les suivait, auquel Ariel adresse un regard par-dessus son épaule avant d'être entraînée derrière une porte, hochant la tête pour lui répondre, avant que la porte ne se referme.
Alors qu'on s'occupe d'elle, qu'on lui fait prendre un bain, qu'on cherche les vêtements qu'elle pourrait mettre, Ariel s'étonne de tout, observe tout, s'émerveille devant chaque objet qu'elle peut voir, avant qu'on ne la presse pour sortir de l'eau, la séchant avant de lui faire enfiler une robe rose dans laquelle la sirène se sent un peu gauche, ayant besoin d'aide pour ajuster la crinoline, la jupe, le corset... Et cela continu quand on la parfum, quand on vient la coiffer, parer son cou d'un collier. Ariel se laisse faire, ravie, continuant de laisser ses doigts trainer sur tout ce qu'elle trouve avant de pouvoir sortir de la pièce pour retrouver le prince au salon, lui adressant un grand sourire.
Eric regardait l’océan avec une intensité toute nouvelle. Il ne savait tout simplement pas quoi faire d’autre alors qu’à quelques pièces de là, une inconnue anciennement nue était en train de se faire habiller … Les hypothèses étaient toujours nombreuses sur ce qui était arrivé … aucune ne trouvait grâce à ses yeux et il pinça à nouveau ses lèvres. Il ne pouvait pas penser à des sirènes, bien trop « fantastique » pour lui. Pour le moment, il essayait encore d’être très terre à terre. Il fit venir un serviteur pour prévenir de lui donné des nouvelles de bateaux qui auraient dérivé prés des côtes. L’homme lui dit qu’il n’avait eu vent d’aucun naufrage. Eric continua à réfléchir aux hypothèses mais rien ne lui venait. Et la jeune femme ne semblait pas tout comprendre. C’était un mystère, une énigme … et étrangement il avait envie de comprendre, d’arriver à comprendre, de découvrir la vérité caché derrière cette incroyable situation.
La jeune femme qui l’avait sauvé venait de passer, pendant quelques secondes, en second plan. Il sourit. Rien de tel que de trouver un nouveau mystère pour calmer le fait qu’on ne peut avancer sur le premier. Quand la jeune femme arriva dans le salon, il avait fait le constat qu’aucune de ses idées ne pouvaient être la bonne. Il resta une seconde à la regarder. Cette fois ci, il savait où il pouvait poser les yeux sans être un goujat.
- Vous êtes ravissante mademoiselle.
Ce qui était même loin de la vérité. Elle était magnifique. Eric se rappela des descriptions que l’on faisait de nombreuses déesses dans nombres de ses livres … et il se disait que la jeune femme en était la représentation parfaite. Il savait que le plus dur était à venir pour comprendre cette divinité tombé sur terre. D’un geste il présenta un canapé moelleux.
- Venez donc vous assoir avec moi.
Il avait déjà demandé à un serviteur derrière eux d’apporter le thé dans un geste de la main. Il vient s’assoir juste devant le canapé qu’il avait montré à la jeune femme. Il prit une plume et une feuille. Peut être savait elle écrire ? Ou même juste son nom ? Cela serait plus simple pour commencer les recherches.
- Je me présente à nouveau, je suis Eric McKinney. Prince de ce royaume. J’aimerais avant de parler avec vous de ce qu’il s’est passé, savoir votre nom. J’ai bien compris que vous ne pouviez pas parler, mais peut être pourriez vous me l’écrire.
Sinon, il pouvait faire un jeu de « oui et non » en donnant plein de nom qu’il connaissait un peu en vrac …. Mais cela prendrait bien plus de temps. Il espérait qu’elle sage écrire au moins son nom. C’était quelque chose qui était souvent inculqué à tous les enfants, non ? En tout cas dans son royaume. Il lui tendit la plume et la feuille dans un sourire qu’il espérait rassurant et amicale.
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Elsy Lullaby
Mar 20 Juil - 16:36
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Pendant de longues minutes le personnel du château s'occupe d'elle et la sirène s'étonne de tout, son regard curieux caressant les pièces, les objets, les mobiliers, intrigué par tout ce qu'elle peut apercevoir. Si ses excursions dans des bateaux lui ont permit, plus d'une fois, de découvrir des merveilles du monde humain, si elle a une généreuse collection de tire-baba et autres gadget, elle s'aperçoit bien vite qu'il y a bien plus de choses qu'elle ne pouvait le penser, bien plus de choses qu'elle ne le savait. Et elle est curieuse de tout voir, de tout découvrir, de comprendre à quoi peuvent bien servir chacun des objets présents dans la pièce, chacun des objets que l'on utilise sur elle.
Pas de fourchette en guise de brosse à cheveux. La sirène s'étonne de découvrir ce nouvel objet à l'ornement raffiné, qu'une femme de chambre vient glisser dans ses longues mèches rousses pour les démêler soigneusement, précautionneusement, prenant garde à ne pas y aller trop fort pour ne pas lui faire mal. Et Ariel se laisse faire encore, malgré son impatience grandissante de pouvoir se lever et observer chaque chose qu'elle pourrait apercevoir.
Paraissant dans le salon où elle est attendue, Ariel adresse un grand sourire au prince comme il la complimente et lui désigne un confortable canapé, l'invitant à s'y asseoir avant de la rejoindre. Prenant place, un rien gauche de par le manque d'habitude avec toutes les épaisseurs de robe, de jupons et bien sûr ses jambes humaines, Ariel redresse rapidement la tête vers lui, le gratifiant d'un nouveau sourire, son regard brillant de milles étoiles chaque fois qu'il vient à se poser sur le prince.
Il se présente de nouveau. Eric, quel prénom fabuleux ! La sirène observe le papier et la plume qu'il lui tend, alors qu'il demande après son prénom. Elle ne peut le dire, puisque Ursula l'a privée de voix. Mais elle peut tout à fait l'écrire, de la même manière qu'elle avait signé son contrat avec la sorcière des mers. Aussi prend-elle la plume, en posant soigneusement la pointe sur le papier pour y écrire "Ariel" aussi élégamment que possible. Et, cela fait, elle relève la tête vers lui, signifiant qu'elle avait terminé. Ils pourraient peut-être communiquer ainsi, en effet.
Eric essayait de se faire une description, la plus proche possible, de la jeune femme… il fallait qu’il puisse parler d’elle pour faire un avis de recherche conforme … peut être pourrait il demander à un dessinateur de venir lui tirer le portrait … Cependant, il aurait peur qu’on ne vienne la chercher sans preuve … et que cela devienne quelque chose de … dangereux pour la jeune inconnue. Il dû, à plusieurs reprises, détourné le regard en se rendant compte qu’il l’observait un petit peu trop.
Quand il la vit prendre la plume pour écrire sur la feuille, il sourit de soulagement. Savoir écrire était une bonne idée pour se faire comprendre … Seulement si elle utilisait le même alphabeth que lui … Dans une époque lointain, il avait rencontré un peuple qui écrivait avec des signes, au lieu de lettres, et si la fluidité de lecture leur semblait plus simple pour eux … lui serait bien en peine d’en comprendre le traître mot.
Il prit la feuille avec le nom calligraphié dessus. Il était à nouveau soulager de voir que son écriture était la même que lui … Il sourit alors en posant un regard sur la jeune femme.
- Mademoiselle Ariel, je suis ravi de faire votre connaissance en de meilleur … accoutrement.
Il n’était après tout qu’un humain … et les humains avaient des yeux pour voir… Il ne pouvait pas dire avoir vu un jour une femme aussi belle qu’Ariel… et en plus de cela elle n’avait mit aucun artifice pour être plus attirante encore. Il sourit à cette pensée. Il pourrait peut être mettre cette rencontre parmi les plus bizarre qu’il eu vécu.
- Nous devons maintenant savoir ce qui vous est arrivé sur la plage. Vous m’avez dit que personne ne vous avez attaqué, mais alors pourquoi étiez vous nu ? Peut être vouliez vous vous baigner et quelqu’un à voler vos habits ? Ou bien venez vous de la mer, et dois je prévenir les gardes côtes ?
Il balançait ses mains, faisant de grand mouvement, réfléchissait, se tenait le menton, tout en parlant, puis il se figea.
- Veuillez m’excuser … je n’ai pas l’habitude de … Je veux dire, je parle beaucoup mais j’aimerais vous venir en aide pour que vous ne vous sentiez plus … seule ? Que puise je faire pour vous aider ?
Il tendit à nouveau la feuille et la pluie … si la jeune femme pouvait écrire de nouvelle chose, alors il pourrait l’aider … sinon … et bien il y a bien plus d’une manière de communiquer, et la jeune femme en face de lui avait la lumière de l’intelligence qui brillait dans son regard … Eric ne doutait même pas une seconde qu’il pourrait trouver un moyen de communiquer avec elle.
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Elsy Lullaby
Ven 23 Juil - 2:26
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Il se dit ravit de faire sa connaissance et le cœur de la petite sirène bondit de joie dans sa poitrine, tandis que quelques étoiles supplémentaires viennent agrémenter son regard. Il était enchanté de la connaître. Et ça l’emplissait de joie. Elle était, elle-même, toute excitée de le voir, toute chamboulée de le savoir si près d’elle et de se rendre compte qu’il était si gentil à son égard. D’une gentillesse qui était assurément tout ce dont elle pouvait rêver, dans son étrange condition, alors qu’il se montre patient et prévenant à son égard, cherchant à faire au mieux pour elle, jusqu’à trouver un autre moyen de communiquer, puisqu’elle na pas les moyens d’écrire, après avoir tout simplement donné sa voix à la sorcière des mers, en échange de ses jolies – mais un brin douloureuses – jambes. Des jambes dont elle n’a d’ailleurs pas encore parfaitement l’habitude et qui chancèlent quand elle marche, mais avec lesquelles elle espère bien pouvoir se déplacer comme une humaine prochainement. Et, peut-être même, pourrait-elle courir.
Etablir ce qui lui était arrivé… Si elle avait eu sa voix, cela aurait été facile. Presque. Mais ne l’ayant pas, elle devrait ruser. Ses connaissances en écriture, malheureusement, n’étaient pas des plus étendues. Elle en savait suffisamment pour se débrouiller sous l’océan comme n’importe qu’elle créature appartenant au monde marin, mais elle n’avait pas le vocabulaire pour expliquer ce qui lui était arrivé. Pas le vocabulaire pour répondre aux questions du prince, si bien qu’elle se perd dans ses pensées, à la recherche d’une idée, avant d’afficher une mine ravie, reprenant la feuille et la plume que le prince lui tend.
Soigneusement, prenant appuie sur la surface de la table, Ariel essaie de dessiner la plage, le monde sous-marin et une créature, la représentant. Une queue de sirène, des bras, une crinière de cheveux tombant en cascade dans son dos. Et elle dessine encore Ursula, faisant quelques traits depuis sa gorge jusqu’à la pieuvre, censés représenter sa voix. Et puis elle montre son dessin, pointant du doigt la sirène puis montrant sa gorge, essayant en même temps de parler avec ses mains, symbolisant tant bien que mal avant de pointer la sorcière. Puis elle désigne la plage, ses jambes et affiche un grand sourire pour le prince, en espérant qu’il pourra comprendre ce qu’elle essaie de lui raconter, malgré la privation de sa voix.
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