Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Jeu 13 Fév - 22:11
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Un soir de tempête, se mêlent les destins du prince Eric et d'une sirène, lorsque la princesse Ariel sauve l'humain de la noyade après le naufrage de son navire au beau milieu des festivités de son anniversaire.
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Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Jeu 13 Fév - 22:25
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Réfugiée dans son repaire après sa petite escapade sur terre, pour laquelle Polochon avait commis quelques imprudence devant le roi Triton, la princesse Ariel pousse un long soupir, allongée sur un rocher, contemplant ses trésors et la surface, si haut au-dessus de sa tête. Elle ne comprenait pas son père, elle ne le comprendrait jamais. Sa fascination pour le monde des humains n’était pas nouvelle et du haut de ses dix-huit ans, elle s’en approchait toujours de plus en plus, sympathisant avec les créatures de la surface en inquiétant ses proches. Se retrouver au bout d’un hameçon, n’importe quoi. Les humains ne pouvaient pas être comme cela. Comment, en faisant de si beaux objets comme ceux qu’elle avait amassé ici, pourraient-ils être si cruel que son père tentait de le lui faire croire ? Il ne s’en méfiait pas autant quand elle était plus petite, quand sa mère était encore là. C’était avant, avant l’accident, avant qu’un bateau ne lui prenne sa maman, la reine Athéna.
Ariel quitte son rocher, venant regarder ses trésors encore une fois, amusée par les noms très rigolos qu’ils portaient tous et qu’Euréka lui avait apprit au fil du temps. Caressant une tourniflette du bout des doigts, la jolie sirène pousse un nouveau soupir avant de s’intéresser aux tires-baba, qu’elle présente à son meilleur ami avant de reposer la boîte, l’air las. Son regard, de nouveau, se porte sur la surface. Que ne donnerait-elle pas pour vivre une journée parmi les hommes, découvrir leur culture, leurs habitudes, leur manière de se déplacer, leur manière de vivre… La princesse se laisse tomber dans le sable en lâchant un énième long soupir, quand une ombre obscurcit brutalement sa caverne aux trésors, attirant son attention.
Un bateau. C’était un bateau. C’était follement dangereux d’approcher les humains de si près, c’est ce que son père dirait. Mais sans écouter ni Sébastien ni Polochon, la petite sirène s’empresse de nager tout droit en direction de la surface, sa curiosité plus forte que sa raison, nageant bientôt aux alentours du bateau duquel elle s’approche, attirée par la fête qui semble s’y dérouler, la musique qui s’en échappe et l’humeur festive des matelots. Jetant un regard sur le pont, Ariel contemple la scène le regard brillant, curieuse de toutes ces coutumes qu’elle pouvait découvrir, en observant ces humains. Un homme danse avec un chien, attirant son regard et son regard se fait rêveur. Le premier homme qu’elle voyait de si près. Il était si beau. Si intéressant. Si différent. Si humain.
- Capitaine, la tempête approche, il nous faut nous protéger.
Eric observait par la longue vue le ciel au loin. Il n’y avait pas réellement de tempête à l’horizon. Il n’y avait d’ailleurs aucun nuage. Rien qui ne pouvait lui faire dire que la pluie et le tonnerre allait gronder. Assis sur un des mâts, il essayait de trouver une raison de plus d’avoir raison. Max, son fidèle chien et ami, avait mal aux articulations quand la tempête s’annonçait. Oui… comme les vieux… et depuis son réveil, Eric pouvait lire dans les yeux de son fidèle toutou qu’il allait y avoir un déluge… mais rien… pas de nuage, pas de vent, rien. Il n’y avait même pas assez de vent pour pousser le bateau vers le rivage. Ils avançaient lentement.
Dans la journée, le vent se fit plus clément, et il pu à nouveau remonter sur son mâts pour y chercher le déluge annonçait. Rien. Encore. Il finit par remettre les pieds sur terre et s’approcha de Max pour le câliner.
- Il semblerait que tu te trompes cette fois mon ami, tu as juste des douleurs, une fois rentré je te promets de demander que l’on te soigne.
Puis la vie continue sur le bateau. Ils étaient en train de rentrer chez eux. Le prince était parti pour un mariage diplomatique qui l’avait fatigué bien plus que de raison. Il n’avait pas eu envie de faire parti de la haute société, de baiser la main à la future reine qui se marier … et encore moins de rencontrer toutes les autres princesses du royaume qui n’avait qu’une envie, devenir reine à leur tour … avec lui sous le bras. Non non et non. Le voyage avait été fatiguant et il revenait avec des présents à donner à son père le roi, et à sa mère, la reine… et une statue de lui aussi, qu’il ne voulait déjà plus voir. Au bout d’un moment, le prince Eric décida qu’il fallait se décider à être heureux de revenir chez soi, et que le monde était bien mieux en musique.
Voilà comment commencer une fête sur un bateau, un peu de bon humeur, un harmonica, quelques chansons et les voilà en train de danser. Il en fallait peu pour être heureux, et cela même si ce n’était pas le bon Disney. Il dansait inconscient du regard curieux d’une petite sirène. Max aussi dansait malgré les articulations… mais il gronda alors quand elles recommencèrent à le faire souffrir.
- Oh Max … Ne t’en fais ça passera.
Mais alors qu’il massa la hanche de son animal, un autre grondement se fit entendre. Plus proche que jamais. Eric releva la tête pour voir le déluge. Le bateau tangua. Il allait chavirer alors qu’il entendait les cris des autres matelots au loin.
- Max.
Il attrapa son chien pour le donner à un matelot prêt à se protéger. Alors qu’il essayait de rester stable et de ne pas tomber. Tous les évènements étaient plus ou moins rangés comme l’on peut se l’imaginer d’un bateau qui chavire. Eric essaya d’attraper une corde d’un mât pour aider à le stabiliser, avec l’aide d’autres moussaillons… mais alors qu’il allait grimper sur la corde, quelque chose le tira en arrière. La gravité ? Peut être. Et il tomba dans l’eau glaciale.
HRP - En espérant que ça te plaise N'hésite pas à me le dire si je dois changer quoi que ce soit
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Elsy Lullaby
Sam 9 Jan - 15:10
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Se fixant sur la silhouette du prince Eric, le regard d’Ariel ne parvient plus à s’en décrocher. Jamais elle n’a pu voir un humain d’aussi prêt. Jamais elle n’a pu voir des jambes aussi proches, ces jambes sur lesquelles son regard se fixe, curieux. Quel était ce tissu qu’il portait pour les couvrir ? Dans sa caverne aux merveilles, elle n’avait encore rien de semblable. Est-ce que c’était un de ces fameux couvres-bas, dont lui avait parlé Euréka ? Peut-être.
Son regard glisse sur la silhouette du prince, fasciné, s’arrêtant sur les bottes noires, cirées, qu’il porte, provoquant là encore l’étonnement de la jeune femme. Est-ce que cela ressemblait à ça, des pieds ? Elle n’en avait jamais vu non plus, quoi qu’elle en connaisse le mot. C’était fascinant. Absolument fascinant. Tout aussi fascinant que le visage surplombant ce corps, sur lequel la petite sirène revient, l’air rêveuse. Cet homme, dont elle ne savait rien, lui semblait être l’être le plus fascinant, le plus époustouflant, le plus merveilleux qu’elle ait vu de sa vie. Le devait-elle à son visage charmant ou à sa qualité d’humain ? Elle n’en savait rien. Mais elle ne verrait peut-être jamais plus rien d’aussi beau. Jamais plus rien d’aussi fascinant.
”- Ariel !”
La voix de Polochon attire à peine l’attention de la princesse qui place seulement un doigt devant ses lèvres en soufflant un “chuuuuut” qui fait taire le petit poisson, tandis qu’elle poursuit son admirative observation. Elle ne savait rien de cet homme. Il ne lui avait fallu pourtant qu’une seconde pour devenir subitement comme le centre de son monde, sans qu’elle ne puisse plus décrocher son regard de lui.
La tempête, Ariel ne l’a pas plus vue venir que son beau prince, trop obnubilée par ce dernier pour remarquer la mer commencer à s’agiter, le déluge commencer à tomber. Elle pousse une exclamation surprise alors que le bateau tangue et qu’une vague vient la recouvrir, soudainement arrachée à sa contemplation tandis que sur le bateau l’agitation règne, dans un mouvement de panique certain. Quand elle regarde de nouveau le pont du bateau, la sirène n'y aperçoit plus le prince alors que ce dernier aide son équipage. Il lui faut quelques secondes pour le retrouver, l’apercevoir essayer d’attraper une corde, en vain. Le bateau tangue de nouveau et le corps du prince passe par-dessus bord.
On lui avait toujours dit de ne pas s’approcher des bateaux. D’encore moins s’approcher des humains. Que les marins malchanceux appartenaient aux flots et qu’il leur appartenait à eux seuls de s’en sortir. On lui avait toujours dit de ne pas aider ces mangeurs de poissons, au risque de finir dans une assiette ou au bout d’un hameçon. Mais il lui est impossible de laisser à la mer qui gronde, le corps inconscient de l’objet de son attention. Impossible de le laisser s’éteindre. Si elle ne volait pas à son secours, il ne s’en sortirait jamais. Alors qu’il sombre dans les profondeurs salines, la sirène s’empresse de le rejoindre, de le rattraper, luttant tant bien que mal contre les flots déchaînés, contre le poids de l’homme qui la freine, pour le ramener, inconscient, à la surface.
Eric ne se souvenait pas de tout. Il avait mal à plusieurs zones. Plusieurs muscles étaient endoloris. Et il voyait que le bleu l’entourant. Où était-il ? Alors qu’il essaya de prendre une respiration, il comprit ne pas pouvoir. Il revenait sur les quelques secondes avant.
Il était sur le pont. Il allait aider. Il allait venir en aide à un matelot qui avait du mal avec un mat. Ou quelque chose comme cela. Il allait attraper la corde et … le bateau avait tangué, il avait fait un bon sur le côté, il avait quitté les pieds du sol et il était tombé.
Il devait être bien malchanceux pour ne pas être tombé sur le bateau. Il avait dû louper cette chance d’un mètre, tout au plus. Et pour le moment … Il était au fond de l’eau. Il coulait et n’arrivait pas à bouger ses membres pour les faire nager vers la surface.
Nager il savait, se débattre aussi. Pourquoi était-il en train de se laisser aller vers le fond sans mettre son énergie à revenir à la surface. Une lumière traversa son champ de vision, et il se souvient alors. Enroulé autour de sa jambe, un corde était en train de lui déchirer la peau… Une corde relié à une grande statue de lui qu’on venait de lui offrir.
Dès qu’il avait vu ce cadeau empoisonné, il avait pensé qu’il n’en voulait pas. Pourquoi vouloir chez soi son propre visage ? Comme les personnes faisant peindre des portraits en grand format de leur visage souriant. Pourquoi ? Il pouvait comprendre une peinture de famille. Lui, son père, sa mère… mais il aurait eu beaucoup de mal à n’avoir que son visage sur une toile.
Tout comme il ne pouvait pleurer de la statue qui coulait dans les bas fonds de l’océan … dommage que celle-ci ne l’entraine avec lui, et que la mort sera le résultat de tout ça. Il se débattit encore, en ayant consciente que ce nouveau mouvement serait inutile. Il ferma les yeux. Une fois. Pensant se laisser aller à la mort comme il le devrait. Il ouvrit ensuite les yeux. Une ombre passa devant ses paupières. Il ne savait pas. Il ne comprenait pas.
La pression sur ses jambes se défit comme si elle n’avait jamais existé que dans son esprit, et il se sentit soulever par une puissance qu’il n’arrivait pas à définir. Il pu prendre une inspiration. Il sentit l’air de la nuit, contre ses joues mouillés, et ne pu que dire un simple « Merci » sans comprendre l’absurdité de ce qu’il ressentait, avant de tomber à nouveau dans les pommes.
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Elsy Lullaby
Lun 22 Fév - 0:13
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
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Les flots étaient son domaine, la mer était son royaume. Et pourtant ce soir elle se retrouvait à lutter contre eux sans comprendre pourquoi elle éprouvait tant de difficulté à porter l'homme pour lui faire regagner la surface. Il ne pouvait pas être aussi lourd. Elle ne parviendrait jamais à le ramener sain et sauf à la surface ainsi, ce n'était pas possible. Elle avait beau user de toutes ses forces, remonter à la surface semblait impossible, la statue du prince luttant contre la sirène pour les entraîner dans les profondeurs.
Enfin, il lui semble que le corps du prince se fait plus léger entre ses bras, qu'elle lutte moins contre les flots, alors qu'un coup de pince libère le malheureux de la corde s'étant glissée autour de sa cheville, empêchant leur ascension. Plus libre de ses mouvements, Ariel le maintient d'un bras, le second l'aidant à se mouvoir sans les flots déchaînés. Elle devait rejoindre la surface au plus vite. Lui jetant un regard, elle comprend sans mal que le malheureux marin ne tiendra plus très longtemps si elle ne lui permet pas rapidement de retrouver l'air pur de la nuit.
Ariel donne tout ce qu'elle a, puisant dans ses ressources, dans les dernières réserves de son énergie, pour qu'enfin la surface leur soit accessible. Sortant la tête du marin hors de l'eau, la petite sirène sent la pression retomber, engageant sa progression vers la plage alors que l'inconnu murmure un unique mot. Il était vivant. Heureusement.
Atteignant le sable, traînant son marin inconscient sur celui-ci, Ariel l'allonge tant bien que mal, perdue comme il ne semble pas reprendre connaissance. Était-il déjà trop tard en fin de compte ? Est-ce qu'elle avait perdu trop de temps dans ses tentatives de sauvetage ? Est-ce qu'elle avait échoué ? Elle ne voulait pas y croire. Mais la sirène capte un souffle, une respiration, qui lui arrache un large sourire soulagé.
Repoussant une mèche de cheveux bruns collée sur le front du prince, Ariel observe, fascinée, le visage paisible de l'humain, la manière dont sa respiration lente et régulière fait se soulever son buste, passant ses doigts sur la joue du prince. Là, c'était presque comme s'il dormait. Ne restait qu'à attendre qu'il revienne à lui.
Eric se sentait … mou. Il se sentait comme un vieux tissu que l’on aurait mouillé, malléable et trempé, il n’avait de forme que dans les pressions des mains sur lui. Il ne comprenait pas tout. Plusieurs fois entre les flots et la terre, il avait essayé d’ouvrir les yeux, et il les avait refermés sur un monde bleu. La mer. Il était toujours dans la mer, mais il nageait… ou il flottait. Un tissu mouillé qui suit le mouvement des vagues.
Il sentait la chaleur du soleil sur son visage, ou était ce juste la chaleur ambiante ? Le feu qui se cachait dans le sable, qui se gorgeait de la température du soleil pour en garder des traces. Il n’avait plus la force de voir, il ne pouvait que « ressentir » ce qu’il se passait. Un ressenti qui n’était que le plus gros délire qu’il avait pu avoir. Peut être c’était il cogné la tête ? Peut être était il toujours au fond de l’océan.
Il sentait des mains autour de lui, des mains douces qui ne voulaient que lui proposaient de l’aide. Il sentait un corps contre le sien. Il sentait la mer. Il sentait des cheveux détachés, long se posait sur lui. Etait il en train de faire un câlin à l’éternel ? Si telle était le cas, il pouvait maintenant affirmé que l’éternel était une femme. La main douce qui passa sur son visage eu le mérite de le ramener sur Terre. Il ne croyait pas à la vie après la mort, et encore moins à Dieu…. Si une main était en train de repousser ses cheveux, alors cette main appartenait à quelqu’un.
Et s’il arrivait bien à remettre le passé en ordre dans sa tête, alors cette main était la même qui l’avait porté jusqu’au rivage, la main de sa sauveuse. D’un geste, il releva la main. Il était sur de sentir des écailles alors qu’il prit la main de la jeune femme qui était à ses côtés et ouvrit doucement les yeux… Sauf qu’il entendit d’un coup un aboiement au loin, alors même que le sable et l’eau dans ses yeux ne pouvaient pas encore voir la personne qui était au dessus de lui.
HRP – Dit moi si ça te va, ou si tu veux plus de contenu, je ne voulais pas jouer ton personnage <3
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Elsy Lullaby
Jeu 4 Mar - 13:07
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Elle prenait des risques en s'attardant sur le sable. Si son père le roi Triton l'apprenait, il en serait furieux. Il serait déjà furieux d'apprendre qu'elle avait sauvé la vie d'un mangeur de poissons... Mais si elle ne doit pas être vue par les humains, Ariel ne compte pas quitter le rivage tout de suite, peu importe les risques. Elle veut d'abord s'assurer que l'homme aille bien, qu'il reprenne ses esprits, pour pouvoir le laisser. Elle n'aurait pas l'esprit tranquille, en paix, si elle partait maintenant. Si elle n'était pas certaine que tout aille bien pour lui.
Et puis, il y avait autre chose. Elle ne savait pas quoi. Mais qui la retenait auprès de lui, l'empêchant de partir. Quelque chose sur son visage. Ou quelque chose dans son coeur. Ariel ne saurait le dire. C'est une sensation étrange qu'elle n'a jamais connu auparavant, jamais expérimenté. Elle l'a vu étant plus jeune, avec ses parents. Mais elle-même ne l'a jamais ressenti.
Passant sa main sur le visage du prince pour dégager son front, Ariel sent son coeur battre follement dans sa poitrine, tandis qu'elle se met à chanter quelques mots, continuant de caresser sa peau du bout des doigts. Le monde disparaît autour d'elle, autour d'eux et la petite sirène frissonne comme les doigts du prince viennent attraper les siens, avant qu'il n'ouvre les paupières. Mais un aboiement rompt le charme, lui faisant reprendre ses esprits.
La panique s'empare d'elle, en un instant. Elle devait fuir, le plus vite possible. Regagner l'océan avant qu'on ne la voit. Ni une ni deux, Ariel plonge dans l'onde, s'éloignant du rivage pour se réfugier derrière un gros rocher derrière lequel elle jette un regard en direction du sable. Là, elle peut apercevoir le chien du prince le rejoindre, léchant sa figure joyeusement tandis qu'un humain les rejoint. Elle l'avait échappé belle. Et en même temps, son coeur souffrait, déjà, de cette séparation forcée. Son doux prince... La magie s'était envolée si vite...
L’ironie du sort, la malchance, on pouvait donner plus d’un nom à ce qui venait de lui arriver à l’instant. Ses yeux avaient à peine eu le temps de s’ouvrir, de voir la forme flou sur lui, poser comme un ange à contre jour, qu’elle avait disparu. Il y avait pourtant dans l’air le reste de sa chanson, rythme doux et tendre qui lui emplissait l’esprit. Qui pouvait avoir une voix aussi magnifique ?
Un ange.
C’était bien ce qu’il avait vu. Un ange qui avait dû être effrayé par l’aboiement de son fidèle ami. Bien qu’heureux d’apprendre la survie de son ami à poil, il était triste de devoir quitter la quiétude dans laquelle il se baignait juste avant.
Quand ses yeux prirent le temps de chasser le sel à l’intérieur, et qu’il pu enfin voir claire, il ne pouvait qu’observer le désert de l’océan. Le manque cruel de jeune femme à ses côtés. Il était seul. Max arriva à ce moment là pour lui lécher le visage, ainsi son majordome. On lui apporta une serviette, on lui demanda comment il allait… mais son visage ne pouvait qu’obstinément rechercher la présence de la jeune femme. Il n’y avait pas de marque sur le sable. Pas de marque allant vers le château ou son opposé en tout cas…
La seule marque présente était celle de son corps poussait sur le rivage … Et … peut être un autre corps poussait avec lui ? Il ne pouvait pas le dire. Observant son majordome, il finit par s’éclaircir la voix.
- Avez-vous vous … Quelqu’un d’autre avec moi ici ? - Non Majesté vous étiez seul.
Seul ? Comment aurait il pu ? Il savait que quelque chose n’allait pas. Alors que l’on commençait déjà à rentrer dans le château, à grand coup de « Il est là » et de « le prince va bien », il vit quelque chose sur le sable. Il se baissa pour le prendre dans ses mains sans que personne ne le voie. Là, dans ses mains, une écaille. Pas une simple écaille de poisson, celle-ci aurait été trop petite pour se voir dans le sable… mais une écaille de quelque chose… Les anges avaient il la peau d’un poisson ?
Son visage se reporta inexorablement vers l’océan. Il avait l’impression de manquer d’une information… de ne pas voir ce qu’il devrait voir. La lumière du soleil tapait sur son crâne, ou était ce juste le contre coup ? Il ne voyait personne dans l’eau. Pas de déplacement de l’eau. Avec un nuage qui cacherait le soleil aurait il pu voir la jeune femme derrière un rocher ? Personne ne pouvait le dire.
Il finit par suivre son chien à l’intérieur, alors qu’il devait gérer la perte du bateau .. et surtout prévoir la reconstruction d’un autre. Vérifier la santé et les pertes de chaque matelot, il ne pensait pas que quiconque ne soit mort, et allait parler à ses parents sur leur stupide idée de lui trouver une femme convenable.
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Elsy Lullaby
Sam 20 Mar - 14:12
Ariel
J'ai 18 ans et je vis à Atlantica. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, je suis amoureuse d'un humain et je le vis plutôt bien. Ariel est la dernière fille du Roi Triton et de la reine Athèna, la petite septième. * On dit qu'elle a une voix de cristal. * Elle est fascinée par la terre, par les humains, par leurs objets. * Elle collectionne de nombreuses choses terrestres dans une caverne, ce sont ses trésors. * Son meilleur ami est Polochon, un poisson tropical. * Son père la fait surveiller par le crabe Sébastien.
Iga Wysocka
Depuis la tempête, Ariel ne pensait qu'à son prince. Elle gardait la tête dans les étoiles, chantonnant en effeuillant des algues, imaginant milles histoires avec ce dernier et un amour réciproque. Elle en avait oublié la douleur de sa nageoire, après avoir fuit la plage. Perdant une écaille dans sa précipitation, quelques mouvements parfois lui rappelaient l'accident, la faisant grimace. Mais elle l'oubliait la plupart du temps. Avec un peu de patience, tout irait mieux, tout serait moins douloureux. Tout ou presque. Parce que, sur cette plage, Ariel n'avait pas laissé qu'une écaille verte. Elle avait laissé un morceau de son cœur, aussi, un bout de son esprit. Et elle ressentait le manque, le manque de ne pas le voir, le manque de ne pas savoir comment il allait. Si elle était retournée à la surface, se rendant à proximité de la plage, elle ne l'avait plus vu depuis plusieurs jours. Et quand bien-même elle le verrait, elle ne pouvait rien espérer, ne pouvait pas même lui parler. Il était humain. Elle était sirène. Il avait des jambes, elle n'avait qu'une nageoire. Ils appartenaient à deux mondes qui ne pouvaient s'entendre, se rencontrer. Et pourtant, elle aurait donné beaucoup, Ariel, pour pouvoir le revoir, pour pouvoir lui parler, pour simplement partir, le retrouver. Quitter les mers pour la terre qu'elle aimait tant. Quitter les mers pour le sourire de ce prince qui avait volé son cœur dans l'accident. Et elle ne le pouvait pas. Elle n'avait aucun moyen pour approcher, de trop près, ceux que son père surnommait les mangeurs de poissons.
Le moyen, pourtant, existait. Douloureux, nécessitant un certain prix... Un prix qu'elle paye, Ariel, après une dispute avec son père et le sacrifice d'une statue, pour la potion d'Ursula, échangeant sa voix contre des jambes pour les beaux yeux du prince Eric. Un prix qu'elle paye comme elle peine à gagner la surface, sa nageoire devenant des jambes humaines, aidée par Polochon et Sébastien, pour finalement s'échouer sur la plage, contemplant le ciel au-dessus de sa tête, ressentant la chaleur du sable dans son dos. Et elle voudrait crier, sous le coup de l'excitation. Mais aucun son ne sort de sa bouche. Evidemment.