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Lullaby
Jeu 24 Sep - 11:51
Elisabeth Dubois
J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.
Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.
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La fin de la guerre, comment serait-ce ? Elle n’en savait rien. La demoiselle ne pouvait qu’essayer de s’en faire une idée, pas plus, sur la base de ce qu’elle savait des expériences passées. Une grande guerre, il y’en a déjà eut une, que on père a malheureusement eut à faire, comme celui de Matthias. La fin de la guerre serait-elle semblable à la fin de celle-ci ? Et comment était-ce ? Elle ne saurait le dire, Elisabeth. Elle ne peut se souvenir de cette période bien trop lointaine pour son jeune âge.
"- Mais la guerre était plus meurtrière. À ce qu’on dit."
Certes Paris était occupée. Mais les Français n’étaient pas tués sur le front, comme c’était le cas pendant le conflit précédent. Les deux guerres étaient peut-être trop différentes dans les faits et dans la forme pour pouvoir s’appuyer sur la précédente et tirer des hypothèses quand à la fin de la prochaine. Ils ne pouvaient pas réellement savoir comment les choses allaient se passer. Pour lui comme pour elle, ce serait peut-être une terrible fin de guerre, au milieu de la liesse générale. Douloureuse, pour eux, elle le serait sans nul doute.
Il devrait être prudent. Si les hommes qui le dirigent ne pensent pas à sa sécurité, la demoiselle espère qu’il saura s’en soucier lui-même, le lui demandant par ailleurs. Être prudent. Ne pas jouer avec le feu. L’émotion lui en fait perdre les convenances, les conventions, alors qu’elle se risque à le tutoyer, sans réellement s’en apercevoir. Et il le lui assure, pressant sa main dans la sienne. Se faire discret. Elle l’espère.
"- Souhaitons tout de même que la folie ne prenne pas le pas sur la raison..." souffle-t-elle.
Ce serait bien plus simple que les généraux rappellent leurs hommes, même si ça impliquait le départ de l’Allemand. Même si ça signifiait sûrement qu’ils ne se verraient plus. Il vaudrait toujours mieux qu’il se mette à l’abri, la perte dû-t-elle leur être douloureuse.
"- Vous m’écrirez ?" s'enquit-elle. "Enfin, nous n'en sommes pas encore là. La guerre n'est pas finie."
Mieux valait ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien. Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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D'après Alice , les rumeurs disent la grande guerre plus meurtrière que celle que nous vivons. Pense-t-elle uniquement aux français ou à l'ensemble ? Je ne sais pas , et je n'ai pas le cœur de le demander. Qu'est ce que ça change réellement ? Il y a eu des morts dans les deux. Il y en aura probablement encore. Combien de guerres s'enchaîneront après celle-ci ? Est ce que le monde connaîtra une période bienvenue de paix ? J'en doute. J'ai perdu foi en l'humanité depuis quelques années maintenant.
"Peut être. Je n'ai aucune idée de nos pertes , pour etre honnête." , je lui avoue.
Je ne suis pas assez haut gradé pour le savoir. Puis , à vrai dire , je m'en fiche. Je ne suis pas idiot , avec ceux qui sont partis en Russie , les morts ont dû s'envoler. Je préfère ne pas connaître les chiffres. Parfois , l'ignorance fait plus de bien que la vérité. Je n'ai pas envie de me démoraliser. C'est la dernière chose à faire en cas de guerre.
En tout cas , la fin de la guerre me forcera à être prudent , à veiller aux éventuels débordements qui auront lieu. Je l'assure à la jeune femme en pressant doucement sa main. Elle souhaite que les gens sauront conserver leur raison. La plupart peut être...
"Espérons...notre époque est déjà suffisamment sombre pour ne pas en rajouter."
L'idée de notre séparation à venir ne plait à aucun d'entre nous deux. Je ne sais pas comment les choses se passeront , mais j'en souffrirai c'est certain. Est ce qu'elle en souffrira autant ? Je ne peux le savoir. Pour l'instant , je ne vois qu'une impasse à laquelle je ne veux pas penser.
"C'est vrai , nous n'en sommes pas encore là. Mais , je peux vous assurer que je vous écrirais. Je ne pourrai vous oublier si...facilement." , je murmure en la regardant droit dans les yeux , avant de sourire sincèrement.
"Vous m'excuserez déjà maintenant , mais mon français à l'écrit risque de vous faire mal aux yeux." , si je le parle plutôt bien désormais , l'écrire et le lire reste plus hardu bien que je m'en sorte convenablement et que me perfectionner dans ce domaine ne m'effraie pas.
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Lullaby
Lun 28 Sep - 23:13
Elisabeth Dubois
J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.
Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.
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Peut-être qu’elle se trompe, quand elle suppose que les pertes sont moindres que pendant la guerre précédente, répétant là des mots qu’elle a entendu sans réellement être en mesure de faire une comparaison en bonne et dût forme. Et puis, dans le fond, hiérarchiser les guerres, à quoi bon ? Ça n’en est jamais moins horrible pour autant et ce qu’ils vivent a de quoi être terrifiant. Ces mots, surtout, la demoiselle les dit avec l’espoir de se rassurer. Parce qu’elle espère que les français ne feront rien contre les Allemands à la libération. Elle espère que les choses pourront reprendre un cours normal, que ses pairs seront trop occupés à célébrer leur victoire pour causer des problèmes aux allemands. À Matthias, surtout. Il est le seul qui le préoccupe dans toute cette histoire, parmi ses pairs. Car la fin de la guerre signifie aussi qu’il devra rentrer chez lui. Alors qu’il court un danger au quotidien ici en luttant contre les résistants français, elle essaie de penser qu’une fois la guerre terminée, tout ira pour le mieux. Qu’il n’aura pas de problèmes. Et ce même si l’armée ne les rappelle pas en Allemagne avant que les choses ne soient actées.
"- Je… je n’en sais rien non plus. C’est ce que j’ai entendu dire. Et puis… c’est peut-être égoïste mais… pour mon pays, il n’y a pas de front. Personne ne se bat dans la boue, dans la faim, dans la mort comme il y a trente ans. Je crois. Je ne sais de la guerre que ce qu’on m’en raconte."
Évidemment. En étant une femme et au vu de l’âge qui est le sien, elle n’aurait put voir les combats de la première guerre. Quand à celle-ci, elle n’en connaît que ce qu’elle voit. Des bombardements occasionnels, mais pas de front. Pas d’appelé pour partir à la boucherie. Seulement quelques âmes, comme elle, qui mettent leur vie au service de leur patrie, pour défendre celle-ci jusqu’à la mort s’il le faut.
La fin de la guerre, pourtant, est encore loin. Elle semble l’être. Mais elle les préoccupe l’un et l’autre dans un même temps, leur faisant envisager le moment de se séparer. Un moment qu’elle redoute, espérant qu’ils garderont le contact comme ils pourront. Ce qu’il accepte, touchant son cœur en même temps qu’il parle, assurant qu’il ne l’oublierait pas facilement.
"- Moi non plus..." souffle-t-elle.
Et peu importe que son français ne soit pas bon à l’écrit, elle sera déjà bien heureuse d’obtenir de ses nouvelles. Et puis, il fait l’effort d’écrire et parler dans sa langue natale à elle, alors qu’elle-même ne comprend que peu de mots en allemands. Les termes médicaux, quelques termes du quotidien. Pas d’avantage.
"- Je ne sais pas parler votre langue, encore moins l’écrire. Vous êtes tout pardonné..." remarque-t-elle. "Et puis vous... vous pourrez peut-être revenir en France. Rapidement..."
J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien. Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Alice a entendu que les combats sont moins violents. Je ne peux le confirmer ou dire l'inverse . Cela dit , à la suite de ses paroles je comprends qu'elle parle surtout des Français. Et , c'est vrai que la situation n'est pas comparable au premier conflit de notre siècle. Les tranchées opposants nos deux pays n'existent plus. J'imagine que cela doit effectivement réduire le nombre de victimes.
"Chez nous , on ne sait de la guerre que les ont-dits également. Être soldat , ne nous autorise pas à savoir davantage."
Ma famille n'en sait pas beaucoup plus. C'était pareil , lors de la grande guerre. Ma mère a simplement appris le décès de mon père sur le front en France. Elle n'a jamais eu plus de détails. On ne lui a jamais expliqué les "circonstances". Qu'auraient-ils dit de toute manière ? Qu'il est mort pour rien ? Car , c'est bien de ça qu'il s'agit.
En tout cas , j'assure à Alice que je voudrais lui écrire. Comment pourrais-je l'oublier après tout ce que nous avons vécu ? Elle m'a même sauvé. Ma jambe , tout du moins. Je ne pourrais pas ignorer mes sentiments, même loin de Paris. Cela dit , je m'amuse du fait que mon français écrit risque de lui paraître bien dur à lire. Je ferai l'effort d'être compréhensible, du mieux que je pourrai.
La jeune femme ne semble pas tenir compte de mes futurs difficultés pojr écrire en français . Elle aussi ne pourra m'oublier. Et , surtout elle souligne qu'elle ne parle l'allemand et ne peut donc me reprocher mes lacunes en français. Elle apprécie mes efforts , je le sens. Je ne lui demanderai pas de faire pareil , je ne l'oserai pas.
"Je continuerai à apprendre le français. Pour m'améliorer." , je lui assure avec un sourire , avant de réfléchir quelques secondes à ce qu'elle a dit ensuite.
"Vous le pensez ? Que je pourrai revenir rapidement ?" , je lui demande.
Qu'elles seront les relations entre nos deux pays ? Les frontières resteront-elles fermées ?
"Je reviendrais dès que j'en aurai la possibilité."
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Lullaby
Ven 2 Oct - 16:27
Elisabeth Dubois
J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.
Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.
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La guerre, finalement, est une inconnue pour tout le monde. Ni elle ni lui ne savent vraiment ce qui se passe, quand bien même l’un est soldat, l’autre résistante. Ils ne sont que des pions sur un échiquier qui les dépasse, chair à canons pour les affrontements de grands puissants. L’un au service de la folie d’un autre, la seconde au service de sa patrie. Mais la différence est-elle vraiment si grande dans le fond ? Peut-être pas tant que ça. Ils sont tous deux noyés dans le manque de connaissances, le manque d’informations. Ils ne sont qu’en bas de leurs chaînes respectives, des êtres que rien n’oblige à tenir au courant de ce qui se trame. La guerre, ils n’en savent pas grand-chose, en dehors de leurs quotidien. C’est la réalité la plus tangible à laquelle ils aient accès, l’un comme l’autre. C’est ce qu’il y a de plus vrais pour eux. Ce qu’ils voient. Finalement, c’est la seule chose dont ils peuvent être réellement certains, l’un comme l’autre.
"- J’imagine que nous tenir au courant n’est dans les priorités de personne, que nous soyons soldats ou que nous soyons le petit peuple."
Évidemment, il n’y a pas que la question d’appartenance au petit peuple en jeu pour elle, mais la demoiselle se garde bien d’évoquer quoi que ce soit au sujet de la résistance, de peur qu’il ne fasse les liens qui s’imposaient. Dire que tout avait commencé comme cela, d’ailleurs, sur une suspicion de la part de l’homme, entraînant un contrôle de routine. Que tout avait commencé dans l’exercice de leurs rôles respectifs au sein de cette guerre. Qu’ils étaient deux ennemis autrefois, projetant aujourd’hui de garder le contact à la fin de tout ceci, leurs cœurs battant à l’unisson pour l’autre. Des lettres que l’homme écrira en français, sans être sûr de son orthographe. Peu importe. Le principal sera d’avoir de ses nouvelles.
"- Votre niveau est déjà meilleur que celui de nombre d’étrangers..."
Il n‘avait pas à s’en faire pour ses mots. Elle ne saurait lui reprocher de ne savoir écrire parfaitement ses phrases, elle-même n’ayant aucune notion d’allemand et n’ayant pas cherché à l’apprendre. Lui avait au moins le mérite de parler la langue de la demoiselle. Exiger plus ne serait pas correct. Et puis ils n’auraient peut-être pas beaucoup de temps à tenir par lettres.
"- Nous pouvons toujours l’espérer. On dit qu’il faut y croire..."
Peut-être qu’ils pourraient assez rapidement se revoir. Peut-être qu’ils pourraient se retrouver assez vite. Tout dépendrait de la situation de l’Europe, à la fin de la guerre. Et l’homme promet de revenir sitôt que cela lui sera possible, touchant son interlocutrice par ses mots. Fermant les yeux, elle garde le silence avant d’observer les alentours. Finalement, elle n’avait pas vraiment prit soin d’admirer leur lieux de promenade. Elle espérait que lui en ait profité. Doucement, l’heure de rentrer s’annonçait. Elle détestait ça.
J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien. Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Comme le remarque injustement Alice , nous tenir informé de la situation, même des pertes que subit nos nations n'est la priorité de personnes. Peut importe le rang que l'on possède , nous sommes tous à la même enseigne : celle de l'ignorance pure et simple.
Alice et moi nous mettons d'accord pour garder contact , après la fin de tout ceci , de s'écrire , d'essayer de garder la flamme qui nous habite intact malgré la distance...? Peut-on vraiment espérer que ces kilomètres entre nous ne changerons rien ? Impossible à dire , pour être honnête. Mes fautes d'orthographes n'inquiètent pas la jeune femme , et je souris plutôt fier de moi lorsqu'elle remarque que j'ai un bien meilleur niveau que nombre d'étrangers.
"J'ai fais l'effort de l'apprendre, contrairement à beaucoup d'autres ." , je souffle en réponse .
Il n'y a pas beaucoup d'officiers allemands qui ont bien voulu apprendre le français. Pour ma part , je me suis rapidement dit que quitte à rester ici , visiblement pour longtemps , autant s'arranger pour comprendre les parisiens. Et , quand je vois ma relation avec Alice désormais , je ne regrette absolument pas d'avoir fait cet effort. La plupart des Français qui m'ont aidé n'avaient pas l'air ravis de cette initiative cela dit mais...peu importe.
"Alors oui , nous devons y croire." , j'ajoute suite à son "optimisme" quant à la possibilité que je puisse revenir rapidement en France.
Je ferais tout mon possible en ce sens. C'est une véritable promesse que je lui fais , en tout cas. L'heure est désormais bien avancée , et même si ce coin de Paris me plaît beaucoup, que la compagnie d'Alice est plus qu'agréable , il est temps de se montrer raisonnable.
"Je devrais peut être vous raccompagner chez vous , désormais..."
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Mer 7 Oct - 0:35
Elisabeth Dubois
J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.
Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.
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Il avait fait l'effort de l'apprendre, en effet. Beaucoup d'étrangers, notamment les Allemands et avec la guerre, n'avaient pas eu autant de considération pour le peuple envahi et n'avaient pas cherchés à connaître la langue de ceux qu'ils étaient venus soumettre. À vrai dire, elle ne pouvait pas réellement leur reprocher, puisque les Français non plus, n'avaient pas essayés de comprendre la langue allemande, quand même cela aurait pu leur être utile. Les deux peuples ne pouvaient pas communiquer ensemble ou très peu, de même il était impossible de comprendre une conversation que deux Allemands entretenaient dans leur langue natale. Il aurait été profitable que les Français aient quelques notions de langues germaniques, cela leur aurait parfois évité peut-être quelques déboires. Cependant, la jeune femme elle-même ne pouvait rien dire puisque elle n'avait pas plus que les autres fait l'effort d'apprendre cette langue.
"- Je vous accorde cela. Vous faites partis des seuls à vous y être intéressé."
Il était peut-être aussi l'un des rares qui avait cherché à comprendre la culture du pays qu'il avait envahi, qui avait apprécié se mêler au peuple français. N'en était-elle pas la preuve, après tout ? Malgré les positions opposés de leurs camps, ils avaient vécu quelque chose de beau. Ils continuaient de le vivre et le vivraient aussi longtemps qu'ils le pourraient. Restait à espérer qu'il puisse rapidement revenir en France. Ce n'était pas certain mais ils pouvaient toujours l'espérer.
"- Oui..."
Avec un peu de chance, peut-être que le ciel entendra leurs prières. Mais dans l'immédiat, il allait leur falloir se séparer. Aussi bien d'ici peu, avec la fin de la guerre potentielle, que ce soir même. L'homme le remarque comme il dit que c'est probablement l'heure de la ramener chez elle. Il a probablement raison, Elisabeth le sait parfaitement, si bien qu'elle hoche la tête. Et pourtant l'idée de rentrer lui est désagréable.
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Alice souligne qu'effectivement je suis bien l'un des rares à m'être intéressé à la langue française. J'ai cherche à comprendre aussi bien la langue , que je trouve très belle, que la culture. Les miens n'y ont jamais vu l'intérêt , je pense. Je me souviens même d'avoir entendu un de mes supérieurs dire que le français deviendrait une langue morte dans les décennies à venir. Cet "optimisme" a bien changé depuis...
Il en reste qu'il commence à se faire tard et , que je devrais penser à quitter Alice. Elle même le souligne quand je laisse entendre que je devrais la raccompagner. Je presse donc doucement sa main , avant de guider nos pas vers la rue où elle habite :
"Je vous raccompagne , alors."
Je ne prends pas la parole dans les minutes qui suivent , triste à l'idée que notre soirée s'achève encore si rapidement. Nous ne nous voyons pas assez souvent à mon goût ...
"Merci encore pour cette soirée..." , je lui dis quand nous ne sommes plus très loin de sa rue. Quand pourrons nous nous revoir ?
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Sam 10 Oct - 15:55
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Il était déjà tard et probablement l'heure de la raccompagner en effet. En acquiesçant cependant, Elisabeth regrette déjà que la soirée soit déjà terminée. Elle le regrette d'autant plus qu'après leur discussion, la fin lui semble proche. La séparation, physique, également. D'ici quelques jours ou quelques semaines, peut-être qu'ils ne pourraient plus se voir pendant plusieurs mois. Pensant à tout cela alors que l'homme se met en route, elle pousse un soupir discret en cheminant à ses côtés, l'esprit se perdant dans ses pensées en même temps que tout deux gardent le silence.
La raccompagner est presque une promenade. Ils prennent leur temps, ne se pressent pas, profitant des quelques minutes qu'ils ont encore à passer ensemble, même s'ils ne disent rien... Pourtant, la rue de la demoiselle finit par se dessiner à quelques pas de leurs regards, annonçant déjà la fin de la soirée et l'homme la remercie pour celle-ci. Elisabeth dessine un pâle sourire sur ses lèvres. La soirée, quoiqu'excellente, avait encore était trop courte. Et peut-être qu'elle était raccourcie, d'ailleurs, par la perspective de la fin de la guerre. Par la perspective de la séparation à venir.
"- Merci à vous..." souffle-t-elle dans la pénombre.
Enfin, sa porte se dessine dans l'obscurité. Le moment de se dire au revoir, de commencer à espérer des retrouvailles prochaines. Le moment de fixer un autre rendez-vous peut-être sans être certains de pouvoir l'honorer alors que la situation du pays menace de changer. C'est peut-être cette crainte de la séparation qui, finalement, motive les mots de la demoiselle, la poussant à exprimer ce que la raison a fait taire si longtemps alors que, se tournant vers lui, elle prend son courage à deux mains pour retenir la nuit.
"- Est-ce que vous voulez... monter ?
Ils pouvaient s'installer chez elle - quoique l'appartement ne soit pas réellement le sien mais une façade - et y passer un moment encore. Ils pouvaient passer la nuit à refaire la vie, refaire le monde et ne se dire au revoir qu'au matin. La perspective de son départ prochain la poussait, en tout cas, à profiter du temps qui leur était encore donné.
J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien. Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Alice me rend mon sourire , l'expression toujours empreint de cette déception que nous ressentons en chaque fin de soirée : nous aimerions plus de temps. Nos remerciements mutuels en atteste , d'ailleurs , alors que je m'apprête à prendre congé de la jeune femme. Je n'ai plus de raisons particulière de m'attarder devant chez elle , et je ne sais si je peux encore me permettre de l'embrasser au risque d'être aperçus par des voisins curieux. Au delà de la bienséance, c'est surtout que je ne veux pas qu'elle se retrouve avec des problèmes suite au fait de fréquenter un allemand.
La question de la française coupe net mes réflexions. Je... Ai-je rêvé ? Vient-elle réellement de m'inviter chez elle à une heure si avancée ? C'est...plus que surprenant , je dois dire. Surtout de la part de la femme qui s'est senti vexée lorsque je lui ai demandé si elle avait fréquenté d'autres hommes avant moi. Que suis-je censé répondre ? Mon cœur me pousse à accepter directement ses invitation quand ma raison me rappelle que ce n'est pas très prudent. Toujours ces fameux "et si" qui viennent me troubler. Pourtant , en cet instant que je crois crucial dans notre relation , je fais taire ce qui me trouble.
"Je...oui. Ce serait avec plaisir." , je réponds finalement , sans me départir de mon sourire.
Qu'elle ne s'imagine pas que j'ai des pensées déplacées en ce moment. Je suis juste heureux de grappiller quelques minutes de plus en sa compagnie , et naturellement je reviens mêler ma main à la sienne.