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LE TEMPS D'UN RP

Cœurs ennemis ♣ Elsy

Lullaby
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Lullaby
Ven 4 Sep - 21:26
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Elisabeth Dubois
J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.

Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.


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Elisabeth donnerait cher pour que de tels spectacles puissent ouvrir les consciences et permettre à certains de prendre la mesure de ce qu'ils font. De ce qu'ils perpétuent. Malheureusement ça ne marche pas comme ça elle le sait bien. Si les lectures font parfois un peu réfléchir les spectacles n'ont peut-être pas le même impact sur les spectateurs. Comme le fait si justement remarquer Matthias, il ne pense pas que le théâtre ait ce genre de pouvoir. Sur des choses plus simples peut-être. Mais pas sur des éléments comme les guerres sûrement.

"- C'est fort dommage..." remarque la demoiselle.

Malgré la qualité d'interprétation et le bon moment passé devant la pièce il vaut donc mieux oublier l'idée selon laquelle ce genre de choses pourraient aider à bouger les consciences et régler quelques conflits. La demoiselle se doute que ce ne serait rien de plus qu'un joli rêve. Alors elle en profite pour changer de sujet en saluant le travail des comédiens. Ils étaient tout à fait dans leur rôle, donnant beaucoup de relief et de qualité à l'oeuvre en question.

"- Oui c'est exact. On s'y croyait !" remarque la demoiselle.

Ils avaient été transportés dans les spectacle tout simplement. Mais il était grand temps d'en sortir pour profiter de la fin de leur soirée, celle-ci menaçant comme toujours d'être relativement courte. Il allait devoir la ramener chez elle trop rapidement à leur goût, assurément.

"- D'accord je bien dans ce cas que diriez-vous que nous allions nous présenter par la bas ?" propose la demoiselle avant qu'ils ne se mettent en route. "Avez-vous eut des nouvelles de votre famille ?"

Elsy
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Matthias
Heidegger

J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien.
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Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Oui , c'est dommage qu'une pièce ne suffise pas pour éveiller les consciences des êtres humains , allemands ou français. Et , ce malgré le talent certain des comédiens.

Alice me demande ensuite où j'aimerai allé , et je pense aux Champs-Elysées que je n'ai pas beaucoup eu l'occasion d'apprécier. La jeune femme ne s'oppose pas à cette idée , proposant d'aller se promener par là-bas, et me demande si j'ai eu des nouvelles de ma famille. Nous nous mettons alors en route , ma main toujours logiquement dans la sienne , là où est sa place.

"Parfait." , je souffle pour confirmer la destination. La famille...c'est une question douloureuse , je crois. Parfois trop.

"J'en ai eu il y a quelques temps , oui. Elles sont en vie , et ont à manger. C'est l'essentiel. Les conditions se dégradent aussi beaucoup par là-bas . Il y a..." , je baisse un peu le ton au cas où des passants pourraient nous entendre.

"Il y a souvent des bombardements dans la région. Heureusement , elles habitent assez à l'écart du centre ville principalement pris pour cible , mais cela m'inquiète énormément." , je finis par lui confier.

Je ne peux qu'espérer qu'elles iront bien , jusqu'à la fin de la guerre , jusqu'à mon retour...


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Lullaby
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J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.

Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.


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En temps de guerre avoir des nouvelles de sa famille et s’assurer qu’ils vont bien est précieux. Parce que la fatalité peut frapper à n’importe quel moment, parce que l’on est pas sûr de les revoir d’ici quelques jours. Le temps peut manquer, pendant la guerre. Il peut se montrer pernicieux. La vie ne tient qu’à un fil. Un seul. Il est si facile, alors, de le voir se rompre. c’est cela qui pousse la demoiselle à demander des nouvelles à Mathias, quand bien-même elle ne connaît pas la famille de ce dernier : elle sait que c’est important pour lui. Elle sait comme la famille est essentielle. Elle-même a la chance d’avoir ses proches autour d’elle, de pouvoir s’assurer de leur santé tous les jours qui passent. Elle a la chance de pouvoir veiller sur eux, la chance de pouvoir les aider quotidiennement à affronter les épreuves de la vie pendant ces temps sombres. Mais lui ne le peut pas. Lui n’a que les lettres pour assurer un contact avec sa famille. En l’absence de missive, il est coupé de tout, coupé de ses proches.

L’homme lui assure que sa sœur et sa mère sont vivantes toutes deux, ayant reçu de leurs nouvelles récemment. La demoiselle hoche la tête, esquissant un sourire. Si elle ne porte pas les Allemands dans son cœur, elle le porte lui. Et apprendre que sa famille est en bonne santé lui fait plaisir pour lui. Il doit être soulagé, bien que la tempête gronde tout de même, bien que leurs vies soient menacés au quotidien.

Heureusement pour lui, ses proches vivent en campagne, loin de la ville et de ses bombardements, loin des affrontements. Si la jeune femme sait que cela les met quelque peu à l’abri, elle sait aussi que ça ne veut pas dire qu’il en sera de même tous les jours, jusqu’à la fin de la guerre. Parce que cet affrontement finira bien par s’éteindre. Du moins la jeune femme l’espère-t-elle.

"- C’est normal d’avoir peur. Mais c’est vrai aussi qu’en étant loin du centre-ville, elles sont un peu plus à l’abri de tout ça. C’est ce qu’il faut se dire." essaie-t-elle de le rassurer. "Les conditions se dégradent ?" s’enquit-elle cependant, sa curiosité piquée au vif.

La situation en Allemagne était-elle devenue aussi terrible qu’elle pouvait l’être dans les campagne françaises ?

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Lun 14 Sep - 17:38
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J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien.
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Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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J'apprécie naturellement la volonté d'Alice de vouloir me réconforter. C'est vrai que , pour le moment , ma mère et ma sœur étant loin du centre ville ne risquent pas de mourir à tout instants. Enfin...tout est relatif désormais , je crois. Je ne peux pas vraiment m'empêcher d'être inquiet , à l'image de ma mère. Sa peur pour moi transparaît dans chacune de ses lettres. Elle ne veut pas perdre son fils à la guerre , à l'image de son défunt mari. Elle n'a jamais vraiment été pour mon engagement , et ce dès le début.

"C'est ce que j'essaie de me souvenir."

La question de la jeune femme qui m'accompagne me déconcerte davantage. Pourquoi se soucier de la situation en Allemagne ? Sa curiosité va au-delà de ma famille , et j'hésite quelques instants. Je ne vois pas de risques à lui dire que mon pays vit une véritable crise mais...est ce tout de même de la méfiance qui me pousse à ne rien dire ? Ou un sursaut de patriotisme, ne voulant ainsi pas dénigrer mon pays ?
Je ne sais définitivement pas comment présenter les choses.

"La situation en Allemagne vous préoccupe ?" , je finis par lui demande , tournant légèrement mon regard vers elle. Je soupire ensuite.

"Et oui , les conditions ne sont pas excellentes. J'imagine que ce n'est plus qu'une question de temps..." , je ne peux pas lui donner plus de détails. Ce serait dangereux , malgré ma totale confiance en elle. Je reste évasif , mais tout de même assez clair pour qu'elle puisse comprendre et se faire sa propre idée.


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Jeu 17 Sep - 17:03
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J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.

Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.


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Heureusement, la famille de l’homme est un peu à l’abri, du fait qu’ils ne vivent pas en centre-ville. Le fait d’être en campagne limite grandement les risques de subir une attaque. Les alliés comme les résistants essaient naturellement de frapper les points les plus peuplés, ceux qui causeront le plus de tord à l’Allemagne et les points stratégiques. Notamment les usines, évidemment, pour freiner l’armée nazie. Classique. La famille du jeune homme ne craint donc que la dégradation des conditions de vie.

"- Oui, c’est important de se raccrocher à cela."

Après tout, ça ne sert à rien de se faire trop de soucis, il n’est de toute façon pas avec elles pour les protéger. Et il a lui-même la lourde charge d’assurer sa propre survie en terrain ennemi. Bien évidemment, il a beau être en zone collaboratrice, il n’en reste pas moins que sa blessure à la jambe témoigne d’une certaine insécurité en France et qu’il doit faire attention à lui. Pour retrouver sa famille un jour.

"- Ce n’est pas tant la situation de l’Allemagne qui m’intéresse, que la vôtre..." souffle-t-elle, la nuit dissimulant la légère couleur rosée que prennent ses joues à présent.

Elle sait comme sa présence en France est liée à tout un tas de facteurs, dont la situation en Allemagne. Elle sait que le sort de la France, aussi, dépend de la situation en Allemagne. Si la situation se dégrade là-bas, c’est que les choses bougent, que les choses changent, que la guerre finira peut-être bientôt. Qu’il partira avec les autres, retrouver celles qui comptent pour lui.

"- J’imagine en effet." elle baisse la tête. "Vous devez avoir hâte. Pour les retrouver. Les lettres ne doivent plus être suffisantes, au bout d’un certain temps..."

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Sam 19 Sep - 19:48
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Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Si la situation de ma famille me préoccupe , je suis tout à coup plus perturbé par la question de la jeune femme. La situation en Allemagne semble l'intéressé. Dans un sens , ce n'est pas surprenant peut être veut-elle se faire une idées des avancés de la guerre.
Mais , je suis tout de même gêné , ne sachant pas si il est raisonnable que je lui offre des détails sur la faiblesse de ma patrie. Si d'autres l'apprenaient , la situation pourrait fortement se compliquer pour nous , ici à Paris.

Alors , je préfère dire simplement que les conditions se dégradent , que ce n'est plus qu'une question de temps avant...avant quoi ?
La fin de la guerre ?
Notre défaite ?
J'ai beau ne pas être du côté des actions de mon dirigeant , l'Allemagne reste mon pays et mon coeur tremble à l'idée que nous pourrions sortir par la petite porte de ce conflit , encore une fois.

Alice m'assure , plutôt timidement que ma situation l'a préoccupe plus que celle de mon pays en réalité...Je souris largement à ses paroles, et j'espère qu'elle peut le distinguer malgré la pénombre.
Disons que...c'est toujours très agréable quand quelqu'un vous dit cela , encore plus quand vous tenez sincèrement à cette dite personne.

"Je suis heureux de l'apprendre." , je réponds finalement, chaleureux.

La Française met l'accent sur un détail important : si la fin de la guerre peut signifier une défaite , elle signifie surtout la possibilité pour moi de retrouver ma famille. C'est vrai.
Et , j'ai hâte , bien évidement. Mais , cette idée ne me réjouit pas autant qu'elle le devrait. Puis , je ne suis pas aussi serein que je pourrai l'être à cette éventualité, non plus.

"Elles me manquent , c'est évident." , je presse doucement la main de la femme qui m'accompagne. "Mais , je n'ai pas hâte de vous quitter pour autant. Ni l'envie, d'ailleurs." , j'hésite plusieurs instants avant de dire ce que je pensais ensuite.

"Si nous perdons , les vôtres nous laisseraient-ils seulement rentrer chez nous comme si de rien n'était ? J'en doute fort , Alice."



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Dim 20 Sep - 18:29
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J'ai 26 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis résistante et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elisabeth est née au sortir de la première guerre mondiale, quelques mois après le retour du front de son paternel. Elle a alors grandit à Paris. A l’âge de seize ans, rêveuse devant le succès d’Augusta Dejerine-Klumpke, qui en 1886 avait été la première femme interne aux hôpitaux de Paris puis devant celui de Marie Curie en 1922 qui devint membre de l’académie de médecine, la jeune femme décida de devenir, elle aussi, chirurgien.

Accomplissant son rêve, elle entame des études en chirurgie... Et puis sa vie changea du tout au tout, en 1940. Face aux déclarations du général de Gaule et de Pétain, la jeune femme fit savoir à son instructeur qu’elle quittait la médecine. Surprit, la pressant de question, il finit par découvrir qu'elle souhaitait, comme lui, entrer dans la résistance. C'est ainsi qu'elle est devenue espionne. Son réseau se sert de son joli minois, innocent, pour soutirer des informations.


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La situation de l’Allemagne la laissait plus ou moins indifférente. Certes, le peuple Allemand n’avait rien demandés, mais il n’en restait pas moins que le pays avait envahis le sien et commis des horreurs sans nom. Elle n’allait sûrement pas se plaindre d’apprendre que les choses semblaient devenir de plus en plus difficile pour le peuple germanique, donc. Cependant, elle ne pouvait pas non plus rester insensible face à la nouvelle que l’homme lui apprend. D’abord parce qu’il laisse supposer que ce sera bientôt la fin de la guerre, du moins le comprend-elle de par ses mots. Mais aussi parce que cela veut aussi dire que la situation va devenir plus périlleuse, plus critique, potentiellement, afin de reprendre la main. C’est une possibilité que la jeune femme ne doit pas ignorer.

Et puis si la guerre prend fin, cela veut aussi dire que l’homme peut partir. Qu’il pourra rentrer dans son pays, retrouver sa famille, ces femmes qui comptent pour lui. Qu’il quittera la France. Une flopée de sentiments contradictoires l’envahissent donc. Si elle n’est pas peu heureuse de l’éventualité que la guerre prenne fin et que son pays soit libéré, imaginer que l’Allemand quittera Paris s’impose à son esprit et lui est plus désagréable. Pourtant, il ne doit attendre que cela. Pouvoir serrer sa mère et sa sœur dans ses bras. C’est davantage sa situation à lui, qui l’inquiète, que celle du pays germanique.

"- C’est honnête." souffle la demoiselle.

Elles lui manquent, évidemment. Il ne tarde pas à le confirmer. Pourtant, lui aussi semble en proie à quelques hésitations, s’avouant très peu désireux de partir. Il le faudrait pourtant bien, assurément. La fin de la guerre signifierait aussi la fin de leur idylle naissante. Il rentrerait chez lui. Elle ne pourrait pas le suivre. La France aurait à se reconstruire. Et jamais elle ne pourrait quitter ses proches. Leur situation semblait donc avoir pour destination une fin funeste, dans la défaite et la victoire, mélange de deux émotions vivaces. Si envisager la victoire est plaisant, ce rêve a pourtant désormais un goût amer pour la demoiselle.

"- La guerre sera terminée, mais il n’est pas à exclure que des représailles éclatent en effet." souffle la demoiselle. "J’ose espérer que l’Allemagne retire la plupart d’entre vous de nos terres avant que ce ne soit le cas. Est-ce une hypothèse à exclure ?" s’enquit-elle.

Mais la vie avait bien peu de valeur aux yeux du dirigeant responsable de tout cela. Peut-être, alors, faisait-elle fausse route.
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Dim 20 Sep - 21:31
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J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien.
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Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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La fin de la guerre signifie que je pourrais rentrer chez moi , en Allemagne , retrouver ma mère et ma soeur. Et , comme je le dis à Alice , elles me manquent et j'aimerai pouvoir les serrer dans mes bras. Mais , car il y a un grand mais , je ne veux pas réellement quitter la française qui se trouve à mes côtés.

Y-a-t-il seulement une solution à ce problème ? Nous serons séparés , peu importe la fin du conflit. Je ne pourrai rester , et je n'ai pas de raisons de penser qu'elle accepterait de me suivre. J'imagine que nous serons contraint de cesser cette...relation naissante. Je n'ai pas vraiment envie de l'imaginer. Peut être que les choses peuvent mieux se passer. Que l'on trouvera un moyen de contourner ces problèmes...
Je l'espère.

"C'est ce que je me disais. Et , ce serait logique." , je ne pourrais que difficlement en vouloir aux français qui lanceront des représailles . Quant à savoir si le fou au pouvoir nous ordonnera de partir...

"Pour être honnête , je n'en sais rien. Je n'en suis pas sûr. Les miens sont souvent bornés. Je ne crois pas que nous condamner dérangerait particulièrement nos supérieurs." , je réponds finalement plutôt amèrement.

Ils ne font que cela , après tout.
Nous envoyer à la mort. Pour rien.


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Ce serait logique, en effet, que les Français se montrent répréhensifs à l'égard des Allemands à la fin de la guerre. S'ils la gagnaient ils seraient nombreux à souhaiter faire payer ces années de malheur au peuple Allemand. et il n'était pas à exclure que la guerre s'achève dans un bain de sang naturellement. Matthias serait alors aux premières loges pour devenir l'une des victimes potentielles de ces représailles, une pensée que la jeune femme chasse rapidement. Il aurait déjà put rendre son dernier soupir il y a quelques jours : elle ne tient pas à imaginer toutes les occasions possibles, que celles-ci soient manquées ou potentielles.

"- Il est également possible que les esprits soient trop occupés à célébrer la victoire. Je ne me souviens pas avoir un jour apprit qu'il y ait eut beaucoup d'exécution après l'armistice de la grande guerre..." remarque la jeune femme en essayant de se convaincre elle-même.

La demoiselle fait ce qu'elle peut pour supposer que tout va bien se passer, jusqu'à supposer des actions de l'opposant. Mais les mots de Matthias ne sont guère encourageant à ce sujet, affirmant que leur survie n'était probablement pas ce qui comptait aux yeux de ses supérieurs. Un malaise envahie la demoiselle, alors, inondant son coeur. Elle aurait aimé ne pas entendre de tels propos. Elle aurait aimé, surtout, qu'il puisse ne pas les dire et avoir confiance en son gouvernement.

"- Faites attention à vous, alors..." souffle-t-elle dans la pénombre.
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Matthias
Heidegger

J'ai 27 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis officier de l'armée allemande et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en train de tomber amoureux d'une belle française et je le vis plutôt bien.
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Matthias est un jeune officier allemand , né en 1917. Né à Dortmund , il fait partie de ces jeunes allemands qui ont perdu un proche ou plus au sortir de la grande guerre. Surtout , il grandit dans la honte et la crise économique et sociale qu’entraînent le Traité de Versailles. Sa famille souffre énormément de la crise des années 30. Hitler et toutes ses belles promesses le touchent comme beaucoup de jeunes de son âge. Oh , il se rendra compte de son erreur rapidement. Malheureusement , la guerre arrive et le voilà en France où ses convictions ont chuter depuis longtemps.
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Alice rappelle justement que la fin de la guerre ne signifie pas forcément bain de sang et règlements de comptes. Les Français pourront être occupés à fêter la victoire en nous oubliant mais...Fêter leur victoire ne passera-t-il pas par le fait de se venger sur nous autres ? Ça me paraît être une idée tout à fait probable. Et , même si ce n'était pas le cas en 1918 , les mentalités peuvent avoir changé.
Même le fait de bien parler français ne m'aidera pas. Au contraire même.

"Il n'y avait pas d'occupation comme celle que subit Paris lors de la grande guerre. Ça change beaucoup de choses , je pense. Et...des débordements peuvent arriver avant une éventuelle armistice ou cessez le feu." , c'est assez...drôle n'est pas le bon mot mais Alice tente de voir le positif là où je reste réaliste .

J'aimerai avoir plus de confiance mais...Si on ne nous ordonne pas de partir quand il faut , comment espérer une meilleur issue ?
Je ne peux tout de même pas déserter ?

Est ce d'ailleurs ce que me suggère implicitement Alice en me demandant de faire attention ?
Je ne sais pas. Aurais-je seulement le cran de le faire ?

Je remarque justement le changement de pronom à mon égard. Elle vient de me tutoyer.
Étais-ce volontaire ou l'émotion du moment ?

"Bien sûr. Je serai prudent. Si les choses s'accélèrent , je veillerai à me faire discret." , je lui réponds doucement en pressant sa main.

Où allons-nous réellement si nous sommes conscient que notre histoire prendra fin en même temps que la guerre ?
Que signifie tout cela ? Le respect des convenances ?


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