J'ai dix-sept ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
lucas till
Habillé dans ce costume cintré, rehaussé d’un noeud papillon noir, tu es le petit prince de la matriarche. Elle ne cesse de te tourner autour et de répéter à qui veut bien l’entendre (notamment ton père et ta soeur présents dans le salon) que tu es la plus belle créature qui soit à ce moment précis. Tu essuies une remarque sarcastique de la part de ta soeur, mais fait mine de ne pas l’entendre. Un peu plus tôt dans la journée, tu as bien tenté d’échapper à ce bal ; y allait seul ne présentant aucun intérêt ; cependant, ta mère ne l’a pas entendu de cette oreille. Il faut que tu y ailles. C’est une étape importante dans la vie d’un lycéen. Une grande étape avant d’entrer à l’université. Une grande étape, certes. Mais tu n’es encore qu’un enfant. L’université te semble si loin. Puis, un bal ne représente rien de plus qu’un moment superficiel pour l’élite de ton école où ils pourront se pavaner et exhiber la richesse de leurs parents à travers des robes et des costumes neufs, ainsi que des bijoux bien trop brillants pour être ceux empruntés à un proche…
Un soupir plus tard, te voilà de nouveau dans le bus scolaire. Ta sentence n’a pas été levée : tu dois toujours aller à cette fichue soirée. Seul. Tes amis seront bien trop occupés à danser avec leurs partenaires pour t’adresser la parole, malgré leurs promesses de ne pas te laisser dans un coin. Le lycée s’est paré de ses plus jolies décorations pour l’occasion. Chacun y va de son petit commentaire, tandis que tu te mures dans le silence. Tu commences déjà à calculer le temps qu’il te faudra pour rentrer chez à toi, à pieds, dans ses chaussures de ville qui ne sont que torture. Tout à coup, rentrer pieds nus ne semble pas être une mauvaise idée. Encore faut-il que tu attendes un peu : tes parents sauront que tu n’as pas dansé une seule fois et seront déçus. Ce ne sera alors qu’un sujet de dispute entre eux, un prétexte pour remettre sur le tapis l’éducation imparfaite que tu as pu recevoir de l’un ou de l’autre des combattants. Cette simple pensée te fait lever les yeux au ciel et la pensée d’un divorce à venir paraît, à chaque jour qui passe, une solution idyllique. Ton évasion aussi.
Le buffet t’attire. Tu engouffres petit four après petit four. Chips. Soda. Punch sans alcool. Chips. Bientôt, le tour est fait. Cela ne t’empêche pas d’y revenir à maintes reprises, tout en écoutant et regardant les groupes qui se succèdent sur la petite scène au bout du gymnase. Le conseil du lycée s’est dépassé cette année, avec tous ces projecteurs et et ces amplis. Si seulement il pouvait en faire autant pour de nouveaux manuels…
Messages : 2566
Date d'inscription : 21/11/2017
Crédits : tumblr (av.) AILAHOZ (profil)
Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Ven 1 Mai - 19:15
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres.
louis garrel (c) glass skin
Tu marches dans la rue, les mains dans les poches de ton pantalon. T’as l’impression de ressembler à un pingouin. Sauf que t’es bien loin de la banquise. T’aurais peut-être préféré. Tu ne sais pas trop pourquoi tu t’es habillé comme ça. Ça avait l’air d’être important, pour lui. Alors, pour une fois tu essayes de ne pas trop être égoïste. C’est une première, mais une fois n’est pas coutume, n’est-ce pas ? Tu peux bien faire ça pour lui. Il le ferait pour toi aussi, t’en es certain. Même si toi, t’as aucune raison de te retrouver dans ce genre de situations.
Clairement, le lycée ça ne t’attire pas. Ce n’est pas pour rien, que tu étudies chez toi. Cela peut paraître étonnant, mais tu n’es pas vraiment une créature sociable. Loin de là. Les gens ne t’aiment pas en général ou alors, ils ont besoin de toi et le regrette vite. Tous des idiots. Pourtant, c’est bien dans un lycée que tu t’apprêtes à mettre les pieds. Ça t’en filerai presque des frissons dans le dos. La musique se fait déjà entendre à tes oreilles. Bien sûr, une fête sans musique ça risquerai d’être triste, surtout que tu doutes que ces abrutis est grand chose à se dire. Les regards se tournent vers toi. Une fille glousse à ta droite et tu dois faire un énorme effort pour ne pas lever les yeux au ciel. On t’adresse la parole, mais tu n’y prêtes pas attention. Tu n’es là que pour une chose, pour une personne pour être exact. Le reste, ça ne t’intéresse que très peu. Ton regard balaye la pièce. Les gens dansent, rient. Pas du tout ton genre de fêtes. Ce n’est qu’après quelques minutes que tu repères celui que tu cherches. Sans grande surprise, près du buffet. « Si t’es venu ici pour t’empiffrer, t’aurais dû le dire, je connais un très bon fish’n’chips pas loin de chez toi. » et tu n’aurais pas été obligé de t’affubler de la sorte. Tout ça pour ne pas faire tâche dans le décor. T’as connu des déguisements bien plus amusant.
canis major devient .excelsior
Messages : 3507
Date d'inscription : 22/05/2017
Région : nouvelle-aquitaine.
Crédits : tumblr.
Univers fétiche : fantastique, city, sms, all.
Préférence de jeu : Homme
SUNRISE
Sam 9 Mai - 1:08
John Watson
J'ai dix-sept ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
lucas till
Les douceurs salées de la table du buffet se trouvent prises d’assaut, néanmoins, tu gardes une place privilégiée : personne ne t’invite à danser, alors, à chaque danse, tu te retrouves seul avec le grand saladier de punch – jus de fruits serait plus exact – et les amuse-gueules. C’est une place de choix, à n’en pas douter. Tu es assez prêt pour admirer les groupes sur scène, mais assez loin de la piste de danse pour ne pas être obligé de supporter les effluves de sueur de tes camarades de classe s’épuisant pour suivre la cadence de leur partenaire. Ces soirées sont stupides. Tu aurais mieux de te casser la jambe. Ça t’aurait donné une bonne raison de ne pas venir. Quoiqu’en y réfléchissant bien, ta mère t’aurait sans doute poussé ton hypothétique fauteuil roulant elle-même pour que tu ne rates pas cette « étape primordiale » de ton existence.
Tu passes ta langue sur tes lèvres et redécouvres le goût brûlant et salé des chips au paprika que tu viens d’engouffrer comme si tu mourrais de faim. En une soirée, il ne serait pas étonnant que tu prennes une dizaine de kilos. Tu ne pensais pas être en mesure de manger autant qu’en l’espace de quelques minutes. C’est cette foule d’idiots qui te donne faim. Ou du moins, tu avales une quantité monstrueuse de nourriture pour ne pas être obligé de regarder le désastre qu’est ce bal de fin d’année. Tu pousses un nouveau soupir. On t’interpelle de l’autre côté de la table. Tu t’apprêtes à rétorquer, mais restes sans voix lorsque tes yeux se posent sur le nouveau venu. Sans voix, seulement un court instant. « Qu’est-ce que tu fais là ? » parviens-tu à marmonner. Tu en perds ta chips. Tes yeux glissent sur sa silhouette pour découvrir son magnifique costume. « Wow. » Simple. Efficace. « Tu es. Vraiment superbe. » Tu t’apprêtes à enchainer lorsque l’une de tes amies s’approche de vous pour inviter Sherlock à danser. Tu ouvres la bouche. Aucun son n’en sort. Tu fronces les sourcils. Non. Il ne veut pas danser avec toi. Une vague de colère s’empare de toi sans que tu ne saches véritablement pourquoi. Qu’est-ce qu’elle fait encore là ?
Messages : 2566
Date d'inscription : 21/11/2017
Crédits : tumblr (av.) AILAHOZ (profil)
Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Sam 9 Mai - 12:17
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres.
louis garrel (c) glass skin
Ridicule réunion d'adolescents attardés. Voilà où tu te trouves. Ils sont tous là et ça a tendance à te rendre nerveux. Même si tu ne le montres pas. Tu n'aimes pas être entouré d'autant de monde. Le QI moyenne de la pièce est bien trop bas, ça t'assomme. Seulement, tu n'es pas là pour pleurer leur manque d'intérêt pour d'autres choses que leur pauvre petite personne. Non. Tu es là, parce que, d'une certaine façon, John a besoin de toi et que t'es incapable de fermer les yeux sur ça. Tu peux le nier. Dire que tu te fiches de tout et de tout le monde, mais tu es là. Tu es là, parce qu'il te l'a demandé et même si tu lui as dis que tu ne viendrais pas. Tu es là.
Et lui s'empiffre. Décidément, la nourriture et John, c'est une grande histoire d'amour. Il pourrait faire comme les autres, non ? Danser. Rire. Mais qu'est-ce que tu sais de ce que font les autres ? Tu te contentes de t'approcher. Tu signales ta présence par quelques mots. « Tu m'as invité, non ? » que tu réponds, quand il demande ce que tu fais là. C'est lui qui a voulu que tu viennes. Pourquoi est-ce que tu te serais infligé ça, autrement ? Ta tenue semble lui plaire. Ça te ferait presque sourire. Au moins, tu ne t'es pas déguisé pour rien. Une voix féminine se fait entendre. Tu tournes la tête vers elle. Danser. Oui, il paraît que ça se fait dans ce genre d'événements. « Ça aurait été avec plaisir, mais ma prochaine danse est pour lui » tu désignes le blond d'un mouvement léger « J'attends juste qu'il se décide à abandonner le buffet » un clin d'oeil adressé au concerné. Une petite taquinerie au passage. Rien de bien méchant. « À moins que tu ne veuilles pas danser ? » tu n'avais pas penser à ça et du coin de l'oeil tu vois la fille qui espère que non. Pourtant, toi, c'est avec lui que tu veux affronter la piste de danse.
canis major devient .excelsior
Messages : 3507
Date d'inscription : 22/05/2017
Région : nouvelle-aquitaine.
Crédits : tumblr.
Univers fétiche : fantastique, city, sms, all.
Préférence de jeu : Homme
SUNRISE
Sam 9 Mai - 15:20
John Watson
J'ai dix-sept ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
lucas till
Ton regard fait des allers-retours sur sa silhouette. Jamais tu ne l’avais vu habillé de la sorte et ce sera très certainement la dernière alors tu tentes de mémoriser ce moment afin de le conserver dans un coin de ta tête. Tu espères pourtant que celui-ci ne s’en ira pas aussitôt venu. Alors tu l’observes avec un sourire en coin, surpris, mais tellement heureux de le voir. S’il avait d’abord refusé ton invitation, il était quand même venu, et ce qui importait le plus à tes yeux. Veillant à ne pas le renverser, tu poses ton verre sur un coin du buffet. « Je croyais que tu avais refusé ? » Que tu lâches en arquant un sourcil.
Ce court instant est bien trop vite interrompu à ton goût. Tu regardes la jeune femme s’approcher du grand brun dans sa jolie robe bleue et ton sourire devient amer. Son cavalier ne lui suffit plus ? Le pauvre semble dépité. La location de son costume a dû lui coûter une petite fortune. Tout ça pour que sa copine décide de passer la soirée avec un autre. Avec ton Sherlock. Hors de question. Tu fais un pas pour répliquer, que déjà, il te devance. Une première danse avec qui ? Tu regardes derrière toi, mais ne constates qu’un mur décoré de banderoles en papier. Bêtement, tu poses un doigt sur ton torse et murmures un « moi ? » à peine audible. Tes joues se teintent d’un rose intense. Tu peux le sentir à la chaleur qui en émane. Jamais tu n’avais songé danser à ce fichu bal, qui plus est avec un garçon. Encore moins avec ce garçon. Le regard de Lucy croise le tien. Elle attend ta réponse, et elle ne semble pas la seule. Chacun est pendu à tes lèvres. T’aimes pas ça. « Mh. Je. Et bien. Oui. » bafouilles-tu. Tu essuies tes mains salées dans une serviette en papier et t’approches de S pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. « Je ne sais pas danser, j’espère que toi oui… » Ce serait un don de plus à rajouter à sa longue liste de qualités. T’approchant du milieu de la piste, tu te sens épié de tous les côtés. Bon sang. Ton coeur s’emballe dans ta cage thoracique. Être le centre de l’attention ? Très peu pour toi. Tu pourrais défaillir à tout moment.
Messages : 2566
Date d'inscription : 21/11/2017
Crédits : tumblr (av.) AILAHOZ (profil)
Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Sam 9 Mai - 17:59
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres.
louis garrel (c) glass skin
« Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis » et toi, tu es loin d'être un imbécile, alors pourquoi est-ce que tu n'aurais pas pu changer d'avis ? Puis, tu n'avais rien de mieux à faire ce soir, n'est-ce pas ? On va dire ça. Les boîtes de pétri peuvent bien attendre jusqu'à demain. Quelqu'un s'impose dans votre conversation. Pour une fois, tu restes correct. Oui, ça t'arrives parfois. Dans tes bons jours. Il semblerait qu'aujourd'hui ça en soit un. Seulement, ce n'est pas elle qui va en profiter. Il n'y a qu'à cause de John que tu as mis les pieds dans cet endroit où la bêtise est reine.
Un mince sourire étire tes lèvres, quand tu entends la réponse de Jawn. Un peu hésitante, certes, mais positive. T'aurais pas voulu danser avec cette fille. Tu ne la connais pas et puis, tu ne la connais pas. C'est tout ce que tu avais besoin de savoir. Tu te détournes donc sans regret de la jeune fille pour t'approcher du blond. « Ne sais-tu pas encore que je suis plein de ressources ? » et surtout que t'as une mère avec des lubies particulières. D'après elle, ses fils se devaient de connaître les danses de salon. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi, mais ta mère est certainement l'une des rares personnes sur terre à pouvoir t'imposer certaines choses. Il t'a bien fallut céder. T'as donc eu le droit à des cours de danse, entourés principalement de vieilles personnes. Le pied. Même si c'est l'un de ces vieux messieurs qui t'a donné l'idée d'étudier les différentes cendres de cigarettes. Tout ne fut donc pas perdu.
Tes pas te mènent de nouveau à John. Décidément, ils ne savent faire que ça. Le tempo de la musique derrière vous se fait plus calmes, alors que tu lui tends la main. Ce n'est pas plus mal, tu n'avais pas envie de te ridiculiser sur l'une de ces musiques de sauvages qui n'a ni queue, ni tête. La musique, c'est de l'art, pas juste du bruit. « J'espère que tu seras meilleur en danse, qu'en math, sinon j'ai bien peur que mes pieds ne s'en remettent jamais » que tu le taquines gentiment, en rejoignant la piste de danse. Faut dire que les math ce n'est vraiment pas le truc du Watson, malgré le fait qu'il est un professeur des plus compétents : toi. Tu es plutôt indifférent aux regards des autres. Tu as l'habitude d'être une bête de foire. Cette fois, c'est pour la bonne cause, non ? Il parait que ce genre de fêtes est important pour les adolescents "normaux", alors au moins, John pourra dire qu'il ne l'a pas passé à manger des biscuits salés du début à la fin. Les couples se forment déjà sur la piste, alors que tu te rapproches du blond. « Suis ce que je fais » que tu souffles de nouveau, alors que l'une de tes mains se pose sur sa taille, le plus naturellement du monde.
canis major devient .excelsior
Messages : 3507
Date d'inscription : 22/05/2017
Région : nouvelle-aquitaine.
Crédits : tumblr.
Univers fétiche : fantastique, city, sms, all.
Préférence de jeu : Homme
SUNRISE
Sam 9 Mai - 18:26
John Watson
J'ai dix-sept ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
lucas till
Tout va bien trop vite. Il y a quelques minutes, tu te retrouvais dans un coin du grand gymnase, fraîchement décoré, à t’empiffrer de biscuits apéritifs bien trop salé pour maintenir un bon état de santé et à avaler des quantités monstrueuses de soda pour étancher la soif qui en découlait. Ce n’était pas réellement une bonne soirée en perspective, et puis, il est arrivé. Comme toujours. Il arrive quand rien ne va. Il revient toujours vers toi lorsque tu es au fond du trou. Il ne te serait pas si étonnant, si un jour, il venait à toi vêtu d’une longue cape rouge tel un super-héros que tu n’attendais pas. Sherlock a toujours eu cette position particulière à tes yeux. Il a toujours été là quand tes parents les plus proches étaient absents. Lui, un inconnu dont tu as malencontreusement tapé le numéro sur ton cellulaire dans un vent de panique. Peut-être qu’un jour, tu remercieras Harry d’avoir fuit le domicile familial sans prévenir personne. Sans sa fugue, jamais tu ne l’aurais rencontré. Jamais, il n’aurait rendu ce moment si particulier. « Je suis content que tu sois là. »
Tu acquiesces vivement. Bien sûr que tu le sais. Il s’en est assez vanté par le passé, autant que tu l’as toi-même constaté au fil de vos rencontres. Votre bulle éclate lorsque vous êtes au milieu de la piste, et fatalement, au centre de l’attention des autres élèves. Des murmures s’élèvent, pourtant, tu n’entends plus que ton sang pulser entre tes deux tempes. La vague de chaleur qui avait enflammé tes joues il y a quelques secondes te poursuit encore et refuse de te lâcher. C’est bien ta veine. Tu déglutis un peu, offres un sourire maigre à ton partenaire et glisses ta main dans la sienne. Ce contact te fait l’effet d’une décharge électrique dans tout le corps. Sa peau est bien plus fraîche que la tienne, presque glaciale. Tes yeux se posent sur vos mains mêlées et ne se risquent pas à remonter sur son visage. « Désolé. » réponds-tu simplement à sa remarque. Tu ne ris pas. C’est ton rythme cardiaque qui prend le pas sur le reste. Nerveux ? Euphémisme. Un frisson prend possession de ton corps lorsque tu sens ses longs doigts fins se poser sur ta taille. Tu jurerais sentir la forme particulière de chacune de ses phalanges malgré ta veste. Jamais tu n’as eu une telle proximité avec S. Non pas qu’elle te déplaise. C’est même tout le contraire. Elle te plaît bien trop pour être saine. Tu n’entends même pas son murmure tant le bourdonnement est puissant. La musique n’existe plus. Les lumières se sont éteintes pour ne refléter que l’éclat de sa peau blafarde. Et vous vous mettez à virevolter au milieu des autres élèves, comme si c’était la seule chose que vous saviez faire. Peu à peu, tu reprends contenance. Ton regard se lève et s’ancre dans le sien. Tes pas, toujours hasardeux, se laissent guider. « Merci. » D’être là. De rendre ce moment spécial. D’être là. De ne pas te laisser tomber malgré tes piètres compétences en tant que danseur. D’être là. D’être là. D’être là. Près de toi.
Messages : 2566
Date d'inscription : 21/11/2017
Crédits : tumblr (av.) AILAHOZ (profil)
Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Sam 9 Mai - 19:13
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres.
louis garrel (c) glass skin
John est tendu. C'est le moins que l'on puisse dire. T'as l'impression qu'il est à deux doigts de se transformer en statue de sel. Tu tentes de le rassurer, mais ça ne semble pas fonctionner à merveille. On ne peut pas être doué en tout, même pas toi. Alors, tu te contentes de te concentrer sur la musique, sur les pas qui en découle. Ce n'est pas si compliqué. Tu occultes le reste. Ça, par contre, tu maîtrises bien. Supprimer tout ce qui t'indiffère. Effacer de ton champ de vision ce qui n'est pas primordial. En l'occurence, tout ce qui n'est pas John et la musique. Le reste n'à que piètre importance. Une main posé contre sa taille, tu le guides.
La proximité de vos corps est nouvelle, mais logique. Tu n'allais quand même pas danser, avec les bras tendus devant toi. T'aurais eu l'air ridicule et ça n'aurait pas été super pratique. John a le regard fuyant. Près de toi, tu te rends compte qu'il est vraiment petit. Pas au point d'être minuscule, tout de même. À moins que ce ne soit toi qui es grand ? Peut-être un peu des deux. Il finit enfin par te regarder et un nouveau sourire accroche tes lèvres, de ceux qu'il est le seul à déclencher. C'est fou ce que ce petit homme a pu bousculer ta vie. Jamais tu n'aurais assisté à ce genre de rassemblements, s'il ne s'était pas trompé de numéro. Tu peux sentir son coeur battre, dans la main qu'il te tient. Il bat beaucoup trop vite et à cette évidence, tu profites de la main sur sa taille pour l'approcher un peu plus de toi. Pour le coup, tu n'es pas certain de la raison de ton geste. Le rassurer, peut-être ? On va rester là-dessus. Il te remercie. Tu ne sais pas trop pourquoi. Le cour de danse improvisé ? T'en doutes. « Tu avais besoin d'un cavalier, non ? » que tu lui réponds, ton regard toujours dans le sien. « et je te devais bien ça » parce qu'au fond, tu n'as pas oublié que tu l'as fait souffrir pendant de longues semaines et que ça ne l'a pas empêché de te pardonner, malgré tout. Alors, tu peux bien prendre sur toi pour une soirée, non ? Puis danser avec lui, ça aurait pu être pire. Vos corps semblent s'accorder plutôt facilement sur le son de la musique. En tout cas, tes orteils sont toujours intacts.
canis major devient .excelsior
Messages : 3507
Date d'inscription : 22/05/2017
Région : nouvelle-aquitaine.
Crédits : tumblr.
Univers fétiche : fantastique, city, sms, all.
Préférence de jeu : Homme
SUNRISE
Sam 9 Mai - 19:43
John Watson
J'ai dix-sept ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.
lucas till
Finalement, le jeune homme te ramène à lui. Tu quittes ton océan de nervosité pour te rapprocher du sien. Autant que possible. Doucement, tu laisses la sensation de sa main contre ta taille devenir naturelle, comme si c’était là, sa juste place. La courbe de tes hanches était faite pour accueillir ses doigts de musicien. A n’en pas douter. La musique qui se joue dans la vaste salle agrippe enfin ton oreille mais tu te rends vite compte qu’elle n’est pas aussi belle que celle que tu écoutes en boucle depuis des semaines sur smartphone à l’écran brisé. Sherlock se débrouille bien mieux.
Sentir son corps près du tien est une sensation toute nouvelle. Cette proximité découverte te plaît plus que tu ne pourras jamais l’admettre. Tu peux sentir son souffle contre ta peau, alors, sans nul doute que l’inverse est vrai aussi. Son sourire rend le tien plus grand encore. Profitant de ce contact nouveau, tu te permets une observation plus approfondie des traits de son visage. Il semble tellement détendu qu’il ressemble à une gravure. Une sculpture qui ne connaîtrait ni la faim, ni la soif, pas plus que la fatigue et la tristesse. Un ange peint sur les plafonds de la chapelle Sixtine. Un ange qui ne cesse de te tirer un peu plus à lui. Son geste te fait du bien. Il t’arrache aux regards intrusifs de tes camarades et de leurs murmures trop bruyants pour être ignorés. « Tu ne me dois rien du tout, Sherlock. » L’inverse, oui. Il est devenu cette obsession qui te pousse à te lever le matin. Tu penses à lui à chaque seconde qui s’écoule. Il te pousse à t’améliorer à l’école, mais pas seulement : il te pousse à devenir la meilleure version de toi-même. Et tes pieds n’écrasent même pas les siens…
Tu lui offres un large sourire. Quand soudain, une main ferme et brûlante agrippe ton épaule. Sourcils froncés, tu t’apprêtes à grogner contre quiconque voudrait vous interrompre, mais t’abstiens aussitôt lorsque tu découvres la silhouette du directeur. Tu te défais de l’étreinte du brun, sans pour autant parvenir à lâcher sa main. « Pas de ça ici. Je n’autoriserais pas que vous vous donniez en spectacle de cette façon, Watson. » De quoi pouvait-il bien parler ? Ton incompréhension dû se lire sur ton visage puisqu’il ajoute « Tout ceci me donne la nausée ! » grogne-t-il en pointant du doigts vos mains mêlées. « Quittez immédiatement le gymnase et ne revenez pas à moins que ce ne soit avec une de vos camarades. Comme un homme ! » Choqué. Bouche ouverte. Tu ne comprends rien. Tu entends juste le rire de Lucy, au loin.
Messages : 2566
Date d'inscription : 21/11/2017
Crédits : tumblr (av.) AILAHOZ (profil)
Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Sam 9 Mai - 21:16
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres.
louis garrel (c) glass skin
Tu ne me dois rien, Sherlock. Si seulement il savait à quel point il a tord. Tu crois bien qu'il ne pourrait pas plus se tromper qu'à cet instant même et pourtant, tu ne dis rien. Pour la première fois de ta vie, tu ne t'empresses pas de mettre le doigt sur cette vérité que tu détiens. Tu n'es pas sûr de vouloir la libérer au grand jour. C'est bien trop précieux pour être divulgué. C'est certainement mieux qu'il ignore l'emprise qu'il a sur toi. Mieux pour toi, de toute évidence. Tu te contentes de le serrer contre toi, pour toute réponse. Parce que toi, tu sais que tu lui dois cette danse et bien d'autres.
Le moment s'étire. Les notes raisonnent à tes oreilles, alors que tu guides vos corps sur la mélodie. Danser avec lui est bien plus agréable que de le faire avec Madame Bridget. Elle sent le formole et la litière pour chat. John lui sent bon. D'un parfum qui vient gentiment chatouiller tes narines. Rien à voir. Son sourire est si chaleureux. Il pourrait réchauffer une salle entière. Même si la physique n'a jamais prouvé qu'un sourire pouvait émettre une quelconque chaleur. Soudain, la chaleur de son corps est arraché au tien. Tes pieds retombent durement sur terre, alors que ton regard cherche le responsable. Ta mâchoire se sert légèrement quand tu entends les mots de ce vieil homme arriéré. Le directeur, certainement. Les préjugés. Les phrases toutes faites qu'on vous enfoncent dans le crâne dès le plus jeune âge et qui guident vos vies. Préjugés raciaux, sociaux qui poussent à la haine et encourage l'Homme à détester ceux qui lui ressemblent le moins. Aucune personne dans cette pièce ne te ressemble, ils sont bien trop bête pour ne serait-ce que t'arriver à la cheville, pourtant tu ne leur crache pas leur différence au visage. Enfin, sauf à lui, peut-être. Il l'a bien cherché. John reste muet, mais tu n'as pas l'intention de l'imiter. Tes doigts serrent d'avantage ceux du blond. « C'est se comporter comme un Homme que d'essayer d'humilier deux adolescents qui dansent tous les deux ? » sans t'en rendre compte tu attires John près de toi, l'éloignant de l'autre idiot. « À moins que ce ne soit de la frustration de n'être pas suffisamment un homme qui parle ? C'est ce qui vous pousse à dormir sur le canapé, n'est-ce pas ? Votre femme n'est plus satisfaite par cette petite cravate étriquée. » bien trop pour sa grosse tête « C'est certainement pour ça que vous vous donnez en spectacle ici, parce que l'Homme que vous êtes n'a pas voix au chapitre à la maison. C'est bien plus facile de s'attaquer à des adolescents sur qui vous avez autorité que sur vos propres enfants. » bizarrement, la pièce est plus silencieuse que jamais et le visage cramoisie du directeur te fait savoir qu'encore une fois, tu as vu juste. Tu pourrais rester, après tout, il ne peut rien contre toi, mais t'aimerais éviter que John se fasse virer à cause de toi. Alors tu tires sur sa main et fait volte face, sous le regard médusé des autres élèves. Tu ne lâches pas un mot avant de sentir l'air frais sur ton visage. « On va se le manger ce fish'n'chips ? »