Le p'tit criss. Il voulait bien entendu que JE lui cuisine quelque chose. On ne dit pas j'ai faim, ça fait tellement esclave chose que je n'étais pas. Il était véritablement à l'aise, voir même un peu trop, alors qu'on était à peine un couple. J'avais un peu peur de la suite, mais je savais très bien qu'avec mon caractère à marde... Je n'aurais pas la moindre difficulté à le ramasser au besoin. Et s'il n'était pas content? Il aurait qu'à me quitter pour se trouver un humain plus faible et obéissant voilà tout. Je crois que ça, ça allait dans les deux sens. Vu son caractère, si j'arrivais à lui créer cette petite crainte d'un jour le quitter s'il continuait dans ce chemin désagréable, peut-être allait-il se clamer aussi. À voir.

Pour le moment je restais gentil, dans la mesure du possible qui m'était humainement permise. Avec une remarque qui venait de le perturber, en quelque sorte. Ben quoi tu me montre ton cul bien penché, et tu espère que je ne dise rien ? Encore une fois c'est beau rêver. « Ça veut dire ce que ça veut dire. » Il allait peut-être mal le prendre en fait. S'il était un mâle viril qui défendait son orgueil avec corps et âme. « Tu connais pas Vénus? Attend j'te montre. » Un petit instant plus tard, avec une recherche sur google image et pas yahoo qui aurait mal compris mes intentions (pourquoi tant de haine, je ne sais pas), je lui montrait une belle paire de fesses en peinture, digne des temps très reculé mais si parfaite en même temps. « Venus quoi. You have such a cheeky ass. But that's cute. » J'viens quand même de lui dire qu'il avait un cul de fille. Oups ?

Mais quelle réponse de merde qui ne m'aidait pas du tout. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, il me disait que ça voulait dire ce que ça voulait dire. MAIS ÇA VEUT DIRE QUOI. JCOMPREND PLUS RIEN. Peut-être bien qu'il le voyait à mon air hébété, à ma tête de poisson rouge égaré .... Il avait enfin fini par m'éclairer un peu, prenant son cell pour me montrer des images d'une femme en peinture, une paire de fesses qui n'avait absolument rien à voir avec la mienne, dois-je le préciser. Il était aveugle en fait. C'était pas du tout le même truc. J'avais froncé les sourcils, un peu agacé de sa comparaison, mais il s'était rattrapé juste à temps en mentionnant qu'il trouvait ça cute. Direct, l'agacement était moindre. Parce que j'aimais l'attention, j'aimais qu'il me trouve beau et adorable et de son goût. Alors je ronronnais presque avec un petit sourire chou satisfait, thats right human tell me Im pretty. « You better say its cute »

Il s'était mérité un petit bisou avant que la faim ne m'appelle sérieusement, menant mes pas à la cuisine pour préparer une bonne bouffe. Je savais pas vraiment cuisiner, enfin si un peu mais clairement rien de très gastronomique. Un mac & cheese ferait l'affaire, en y ajoutant mon ingrédient secret : du thon en boîte. Deux petites cannes. Parce que c'est DÉLICIEUX le thon en boîte okay. Je le boufferais à la cuillère. La langue dans la canne, même. J'étais quand même gentil, après m'être servi un gros bol, je lui en avais quand même offert.

J'avais ma réponse je crois. À savoir si j'avais fait mal à son petit orgueil masculin. Il était un livre ouvert quoi. Autant parce qu'il ne trouvais le pourquoi de ma comparaison pourtant si évidente, avec son air d'idiot perdu, autan avec son expression bien vexé quand j'eus pris la peine de lui expliquer. Au moins je savais que le mot cute fonctionnait bien avec lui. Je le traitait d'adorable idiot après tout. Y'avais le mot idiot dedans. Et il le prenait bien. Comme les fesses de Venus. Y'avais un cul de fille. Et il le prenait bien. Il était. Content. Si je riais c'était pour une raison, y cachant un petit facepalm derrière. J'avais eu droit à un bisous en prime, si c'était pas merveilleux tout ça.

Et cette fois il me quitta pour de bon, pour aller se faire à manger sans plus ni moins. Un petit moment de paix pour nourrir mon instagram et vérifier mes trucs, tranquillement quoi. Et au final, c'était lui qui avait prit la peine de me nourrir. Il était pas rancunier, heureusement pour moi. Il me faisait rire aussi avec son amour inconditionnel pour le thon. « Toi. Tu m'vides mes réserves de thon. T'es un vrai chat. » Je ne le prenais pas mal, du tout. Une simple remarque. « J'vais t'amener à la pèche un jour. Tu seras heureux. » Il avait eu droit à son bisou en guise de remerciement avant que je ne m'attaque à mon plat, le nez dans mon téléphone, ayant distraitement accroché l'application du lazer. Je dis ça comme ça. Petit truc agaçant qui bougeais en tout sens au sol en suivant mes mouvements.

Il y avait quelque chose de bien, quand même, avec Rico. Il ne questionnait que rarement ma manie de mettre du thon partout. Il n'était pas bien dédaigneux de la bouffe et avait accepté sa portion sans dire un mot, sans jugement. Alors que bon, le thon dans le mac & cheese, c'est pas le truc le plus courant qui soit. C'était sympa de sa part et il m'avait fait rigoler avec ses mots; parce qu'évidemment il n'avait aucune idée de la véracité de ses propos, mais j'étais effectivement un vrai chat et mes habitudes le reflétaient bien. Au moins ça le faisait rire. « Im sorry ... Next time, je vais payer le thon » avec un petit rire, qui devint un sourire tout content suivit d'un hochement de tête enthousiaste à son idée de m'amener à la pêche. Se prélasser au soleil comme un gros pacha ET attraper du poisson en prime ? Ça me semblait parfait.

Le bisou, bien suffisant pour me rendre heureux, je m'assis à ses côtés pour manger tranquillement en sa compagnie. Je déposais à peine mon bol sur la table basse, d'ailleurs, que mon attention fut captée par un petit point lumineux qui passa vivement dans mon champ de vision.

LASER.

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Mes yeux suivaient le point lumineux dans sa course imprévisible sous chaque mouvement, même minime, que Rico faisait avec ton téléphone. J'avais le corps un peu tendu, figé, tous mes sens en alerte sur ce petit point de lumière qui dansait, qui sautait devant mon regard, mes pupilles dilatées et transfixées sur cette petite chose .... si banale, et pourtant, elle avait capté toute mon attention, au point que j'en oublie mon repas.

Je ne me rendais pas compte, que j'avais commencé à me pencher. Que mon corps tendait tranquillement vers le point lumineux, lentement mais surement, comme un prédateur s'approchant de sa proie, tentant de la prendre par surprise .... ma tête bougeait un peu, lorsque la lumière se déplaçait un peu trop et échappait presque à mon regard .... Ce devait être une scène particulièrement perturbante, que j'offrais, et davantage quand je bondis sans prévenir.

Enfin, bondi ... Me jetai presque par terre, en fait, les deux mains sur le point lumineux, roulant sur le côté en réalisant, comme perturbé, qu'il s'était enfui de mon emprise.  BITCH. Et comme un con, je tendis la main, comme pour l'attraper .... avant de froncer les sourcils, écarquiller les yeux et jeter un regard vers mon petit ami. Qui devait se demander ce que je câlissais par terre, alors que tranquillement, la notion qu'il est impossible d'attraper un laser me revenait à l'esprit. Ah oui. Oups.

Si seulement je savais. Ça expliquerais bien des choses que je ne faisais que trouver étrange chez lui. Un étrange qui ne me dérangeait pas, qui rajoutait à son petit charme. Il avait véritablement un amour inconditionnel pour le poisson, j'en avais conclus avec ma proposition qui avait, je l'avoue, été une blague plus qu'autre chose. J'avais plus trop le choix, mais j'avais rien contre. Il aurait qu'à partir à la pêche dans le lac, et moi ben je vais gentiment rester dans le chalet à l'attendre en profitant de la tranquillité de la place sans risque de me mouiller. Ben quoi, c'était chiant quand même pêcher. Attendre, dans une chaloupe, à rien foutre. Y'avais plus palpitant comme sport quoi. Bref. Ce détail il allait l'apprendre rendu là.

Parlant de détail, j'allais en apprendre d'avantage sur lui, là maintenant. Sur son point bizarre de sa personnalité, qui allait être empiré. Moi qui avait le focus ailleurs, la tension, ça se ressent parfaitement bien. Surtout quand elle est tout juste là, à vos côtés et que quelque chose sort de l'ordinaire dans le comportement de votre copain. Quelque chose n'allait pas, définitivement. Après quoi je ne sais pas. Je mangeais tranquillement, peu conscient de mon environnement, avant. Mais ma petite bulle, j'en sortais tranquillement, mon regard en biais à le regarder. Mais de kessé. Il se penchait, fixait un point, avec cette image du lion qui me venait à l'esprit. Wtf. Y'avais de la drogue dans la canne? Je comprends pourquoi il était autant accro si c'était le cas. J'allais devoir appeler la compagnie et faire une plainte, ou encore passer à une émission qui touchait la protection du consommateur.

Il suivait définitivement un point, un truc qui bougeait. Et lorsque mon regard décida de rejoindre la source de toute son attention, je compris que j'avais ouvert accidentellement un truc sur mon téléphone. Mais hey, j'en avais aussi profité pour faire des tests, et bouger ce fameux point. On avait rarement vu un air aussi pokerface que le mien, qui pourtant puait le wtf, le jugement, le désespoir de cette découverte de vide profond entre les deux oreilles de Charlie. Ben quoi. Bordel. Qui fait ça dans la vie hein? Autre que des cons (du genre jackass) qui trouvent ça marrant de se prendre pour des chats, ou peu importe hein. Laissez moi vous dire que j'avais fait le saut en le voyant se précipiter sur le fameux point. Ok. Il était pas bien. Il avait VRAIMENT besoin d'aide. Un psy, quelque chose. Une lobotomisation aussi, de préférence. Je ne disais pas un mot, bougeant encore le point, pour échapper de son emprise (comme s'il pouvait réellement l'attraper, hein). Les regards qui se croisent, le silence lourd, mon air qui jugeait à 100% Ma main qui avait décidé de lui mettre le laser sur lui, entre ses jambes. Voir s'il allait attaquer cette partie de lui hein, petit con. « Kessé tu câlisse, encore. J'sais pas si t'es fou, si t'es un de ces psycho qui vivent dans une grotte, tatoué en mode léopard, persuadé qu'ils en sont un, ou alors complètement idiot. Je sais pas non plus si tu réalise qu'on est ensemble depuis pas assez longtemps pour être à l'aise à ce point. J'te jure que si tu me rote dans la face, ou tu m'chie ton gaz dessus, j'te castre. Là tu vas m'expliquer ce qui va pas chez toi, tout de suite, sinon tu dors sur le divan ou chez toi si ton excuse est tout aussi effrayante que ton comportement. » Non mais ça va faire. Ça fait peur. Sérieusement. Ma peur je la traduit avec mon caractère de merde, mais si j'étais avec un homme qui se prend pour un chat, ou psychopathe, j'voulais pas qu'il me prenne pour un thon et finisse par me tuer, ou je ne sais trop quoi. Ces gens là, faut les soigner.

Ça ne passait pas. En même temps, c'était plutôt évident et j'aurais dû m'en douter. Lorsque quelqu'un adopte un comportement qui sors de la norme, de ce que l'on identifie à force comme « normal », alors c'est la catastrophe. Le gros jugement direct, parce que les gens sont inconfortables, ils ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas ou ne peuvent pas expliquer, ils n'aiment pas ce qui est différent d'eux. J'oublie trop souvent que les humains normaux n'adoptent pas de comportements félins, et que ce qui pour moi était normal devenait pour eux passible d'internement.

Je ne savais plus trop quoi lui dire pour ma défense. Il n'y avait pas une dizaine d'explications possibles au fait que je me sois jeté par terre à la poursuite du laser et même si je l'ignorais désormais désespérément pour ne pas lui donner la satisfaction de poursuivre mon comportement weird, je paniquais tout de même un peu à l'intérieur.

Je crois que je venais de dépasser les bornes de sa patience, de sa tolérance.

« Im sorry .... »

À défaut de savoir quoi dire d'autre. À défaut d'avoir mieux à lui offrir en guise d'explication. Je m'assis en indien sur le plancher du salon, la tête un peu baissée, osant à peine croiser son regard. Je crois que j'avais un peu honte, en fait. Je ne comprenais pas trop pourquoi. Sans doute parce que le jugement qu'il portait sur moi, me faisait sentir comme un fou à lier, me faisait peur qu'il décide de me laisser, comme ça. « I don't know what to say .... except that Im not crazy. Jte le jure. I realise this was weird and Im sorry, je le ferai plus, c'est promis. Je suis pas un psycho. Jte ferai jamais de mal, tu le sais hein ... ? »

Peut-être bien que j'avais peur qu'il m'abandonne, oui. Ça craint. Je me relevai, poussant un petit soupir en allant m'asseoir à ses côtés sur le divan. Je voulais qu'il me rassure, qu'il me donne un peu d'affection, mais je n'osais pas quémander. Je repris tout simplement mon bol pour poursuivre mon repas, un peu ashamed, définitivement très tranquille. « Jvais pas te péter dessus non plus hein ... »

J'attendais, comme un juge qui voyait la défense s'enfoncer devant la défaite, dans son sable mouvant. Je sonnais peut-être rude, mais si j'avais un caractère aussi merdique c'était pour une raison. J'attirais les idiots, et si au départ les vulgarités dans les commentaires à mon égards me faisait me sentir mal, aujourd’hui je les brûlais à vif sur la place public. Je mettais mon pied à terre, comme on dit, je ne me laissais plus faire. Et si au départ il était adorable, là, aujourd'hui, en cet instant il mettait ma patience à rude épreuve. Il y avait adorable idiot, et disjoncté. J'avais simplement l'impression qu'il se moquait de moi, voilà. Qu'il se foutait de ma gueule, ou était-ce de notre relation. Sa manière d'être qui sortait de nul part, carrément, et je n'attendais plus que le moment fatidique où il allait rire aux éclats, un rire bien gras et mauvais, et m'avouer la blague monumentale. J'étais peut-être un défi qui sait, tout simplement. Le genre " mec, je vais l'avoir, et puis j'vais tester jusqu'où il peut se rendre avec mes conneries, ça va être marrant ". J'avais exactement cette idée en tête, le pourquoi de mon air qui ne voulait rien savoir de ses excuses, de cette haute irritation et cette forme de colère qui n'avait pas encore pleinement explosée. J'avais les bras croisés, en prime. Il était définitivement dans la merde.

J'attendais, sagement, ses explications, ou bien entendu, cette scène que j'avais en tête. Il jouait un jeu, de toute manière, j'en étais persuadé. Et j'étais loin d'être satisfais de sa réponse qui ne disait absolument rien au final. La colère qui rentre en phase deux. Mes sourcils bien arqués était un indice flagrant. « Ça va arrête tes niaiseries. Je sais que tu vas me sortir une autre marde, tu vas encore me dire oh sorry, je le referais plus. Tu me teste, tu cherches à m'mettre en tbk. Dit le c'est tout qu'on en finisse that I'm just a joke. Un défi, j'sais tu moé. Mais c'pas drôle hein. J'suis peut-être chiant, j'le sais, mais j'ai un coeur. I'm just saying. » Je la trouvais pas drôle du tout et j'étais définitivement déçu de la tournure des choses, une autre émotion perceptible parmi les autres. « Just be honnest ok ? 'Cause I swear it's not on the sofa you're gonna sleep tonight. You can forget about me. And if you need mental help, I'll help you. I don't care if you're crazy, just get some help. »

Ses mots me faisaient mal. Je réalisais que cette fois, c'était bien la goutte qui fait déborder le vase. Même si pour moi, ces agissements n'étaient pas si terribles que ça, Rico ne pensait pas la même chose, et au final, c'était ce qu'il pensait qui importait le plus .... car ça lui donnait du pouvoir sur notre relation. Il n'était vraiment pas content et je le sentais, mon regard évitant désespérément le sien et mon coeur battant à toute vitesse dans ma poitrine. Il croyait que je me moquais de lui alors que c'était tout le contraire, je l'aimais tout simplement à ma façon, au mieux de mes capacités.

Je n'avais plus le choix. Il demandait de l'honnêteté, je lui devais au moins ça.

Déposant mon bol sur la table basse, je soupirai et me tournai un peu pour lui faire plus franchement face. J'avais besoin de ton mon courage pour l'affronter sur ce sujet ... Une bonne inspiration, une déglutition un peu difficile, puis je pris sa main entre les miennes. « Alright. Je te dis que la vérité, vraie de vraie, maintenant. Promis. So uh .... I know this will sound crazy. I repeat that I am not, just so we get that clear. Im not crazy, Im just .... Im a cat »

Je laissai quelques secondes de silence s'installer, comme pour lui laisser le temps d'assimiler l'information que je voulais juste de lui donner. Comme si ce n'était pas suffisant pour qu'il comprenne bien la réalité que je lui exposais, je rajoutai : « I mean, a  real cat. Im actually a real cat » et je lui offris d'ailleurs la preuve du siècle, irréfutable, en prenant l'initiative de me changer devant lui. En l'espace d'une fraction de seconde, c'est un adorable chat à l'allure un peu sauvage, un peu lynx peut-être, carrément BEAU, qui se tenait à la place où j'étais auparavant assit. Miaou.

Je n'avais toujours pas la moindre idée de s'il jouait un petit jeu, ou pas du tout. Il évitait de me regarder, ce qui rendait la tâche de la lecture franchement plus difficile. Il n'y avait pas beaucoup de solution : je devais attendre la fameuse réponse à la confrontation. La finale, soit dit en passant. Mais ça, je suis persuadé qu'il l'avait bel et bien compris. Autrement il était un idiot qui méritait définitivement de dormir sur le divan. Je l'avais dit mot pour mot quoi.

Il avait osé un petit geste vers ma personne, de celui de prendre ma main, qui ne me faisait ni chaud ni froid. Malheureusement. J'attendais dans une neutralité presque effrayante. Il me nourrissait de promesse... Et surtout de belles conneries. I fucking knew it. De la colère pure, 100% italienne, venait de naître sur mes traits, se dessinant tranquillement, comme un volcan qui gronde en guise d'avertissement avant d'exploser. Un excellent comédien en prime, qui arrivait à garder tout son sérieux malgré sa blague, et donc, son aveux indirecte qu'il se moquait de moi depuis tout ce temps. Ça faisait mal oui, et il devait en rajouter une couche de plus dans son histoire de chat. Oh ça va hein, connard. J'avais enlevé ma main de là, prêt à déclencher la tempête Rico. « You're such a fucking --- »

Wait what.

Mon regard était sur lui, sur Charlie qui disparaissait tranquillement de ma vue pour devenir... « Cat. »

Il était réellement, un chat. Un chat. UN CHAT. Oh mon dieu. Comment réagir? Aucune idée. J'étais en mode error 404 et je n'allais PAS bien. Oh que non. Le choc qui fait en sorte je m'étais mis à pleurer sans savoir le pourquoi du comment. Certainement sous les émotions, parce que je ne savais plus ou donner de la tête avec tout ça. Mon copain, était un chat. Il venait de détruire à lui seul la conception si simple de mon monde. « A cat... I can't... » Au moins j'étais calme, right? « My life is a lie. I don't know what to say.... Except that you can be sure we'll never copulate. J'suis pas zoophile VIARGE. » Calme ? Pas complètement. J'arrivais même pas à reconnaître la beauté du chat. C'était trop pour moi, peut-être une autre fois. « I don't even know if we can be a damn thing.... » C'est vrai quoi, on ne pouvait pas sortir avec un animal de compagnie. Ni en marier un. Soit dit en passant. J'étais définitivement perdu, oui.