J'ai 27 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis Doctorant en éthologie animale et je m'en sors bien. Sinon par le plus beau hasard de ma vie , je suis en couple avec l'homme le plus canon de la planète (non je n'exagère rien) et je n'en crois toujours pas ma chance .
ColinWoodell :copyright: IMDb
Je le savais. J'aurais dû demander à notre premier rencard s'il était du genre à torturer ses proies avant de les déguster. Maintenant c'était trop tard: j'avais goûté au Julian, hors de question que je m'en défasse. C'était une drogue ce mec. J'étais accro. je céderais à chacun de ses caprices.
Si j'étais un plat, il devait être noté comme instruction: "Faire mijoter longuement avant de cuir à feu vif" et mon amant suivant la recette à la lettre (moi ma vie et ma cuisine étaient un grand flou artistique une fois sorti de mon boulot). J'avais toujours un peu l'impression d'être maladroit même dans l'étreinte alors que Julian lui, avait toujours l'air de savoir quoi faire et quand le faire pour toujours plus faire monter cette dualité entre ardent désir et doucereuse frustration.
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Sam 31 Aoû - 17:02
Julian Stanford
J'ai 32 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis une star du X et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, malchance je ne sais pas trop, je suis en couple avec un gars merveilleux et je le vis plutôt bien, pas bien, dangereusement je dirais.
J'ai 27 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis Doctorant en éthologie animale et je m'en sors bien. Sinon par le plus beau hasard de ma vie , je suis en couple avec l'homme le plus canon de la planète (non je n'exagère rien) et je n'en crois toujours pas ma chance .
ColinWoodell :copyright: IMDb
J'acceptais volontiers son aide pour me relever en commençant déjà à sentir que la dureté de notre surface d'ébat allait me laisser quelques douleurs en souvenir. Mais je m'en fichais: j'avais réalisé mon fantasme. Et avec brio. Soupirant sur ses lèvres, je plongeais mon regard apaisé et empli d'amour dan le sien quand il se détacha et senti mon âme être à son tour totalement contentée par ce qu'elle y lisait. - Je t'aime tellement... n'en doute jamais. Je ne répondis rien, me contentant de continuer à lui transmettre mes sentiments par ma main sur sa joue, mes yeux qui ne se détachaient plus des siens, puis mes lèvres qui se posèrent doucement sur les siennes. Ces quelques mots se gravèrent en moi avec félicité tandis que je me promettais de me les répéter dans mes moments de doute.
Puis son ventre grogna et le mien lui répondit, provoquant notre hilarité. Je terminais donc de préparer le petit déjeuner et le regardais engloutir le sien avec un air énamouré jusqu'à ce qu'il me grille et me dise que je devrais ne pas laisser refroidir ma "merveilleuse cuisine". Je ris face à son compliment prohibitif et m'exécutait.
J'avais proposé une douche commune, ce qui était possible dans l'immense cabine de cette maison apparemment prévue pour passer de bons moment à 2 (voir plus vu la taille de la douche et de la baignoire). On avait bien rit, manquant pour ma part de m'étaler et me retenant à un Julian hilare que ma maladresse amusait toujours beaucoup. Farniente, et jacuzzi sans dérapage (un véritable contentement pour mon pauvre dos éprouvé), piscine (j'avais fuit de l'onde quand mon partenaire avait commencé à faire le crocodile, me disant que ça allait mal finir et que je serais encore une fois la proie qui se fait volontiers croquer). Puis j'avais disparu à l'intérieur pour réserver mes deux surprises tandis que Julian somnolait au soleil sur un transat. Le surplombant de mon ombre, il ouvrit un œil et je me penchais pour embrasser son nez avant de déclarer d'un air ravi:
"Habille-toi je te sors!".
***
Julian regardait un peu nerveusement autour de lui. "Arrête de baliser tu es superbe et bien plus classe que tous les autres hommes ici.". Moi compris.
Cela faisait longtemps que je voulais emmener mon amant dans un restaurant gastronomique. Celui-ci était rattaché à un étoile trois étoiles et les prix n'étaient pas non plus excessifs. Les tables avaient vu sur une superbe et immense baie vitré qui offrait au regard l'étendue salée longeant la côte. La spécialité était évidemment le poisson mais on trouvait aussi des viandes. Je le savais excellent car mon père y avait emmené ma mère pour leurs 30 ans de mariage.
Je remerciais le serveur qui nous apportait les cartes et avisa Julian qui cherchait des yeux un peu paniqué quelque chose sur la carte. Je me penchais pour lui chuchoter: "Si tu espérais regarder les prix pour prendre le plat le moins cher c'est raté: les invités ont la carte sans les prix dans ce genre de restaurant.". Je me retins de rire face à son air un peu mécontent et il se plia à parcourir la carte pour faire son choix.
J'aimais bien cet endroit, c'était chic sans être guindé et le personnel n'avait pas cette moue méprisante de snob comme j'avais pu en croiser durant mon enfance et adolescence. Il faudrait que je remercie mon père pour le tuyau.
"Messieurs prendront-ils un apéritif?" Le serveur devait être ninja sur son temps libre car on ne l'entendait jamais arriver à côté de soi. "Mmmh...". Je regardais à nouveau mon blond dont le regard perdu avait l'air de m’appeler à l'aide. "Deux coupes de Méthode ancestrale de l'Enclos des Rozes. Brut s'il vous plaît.". Ma mère m'en avait tellement rabâché les oreilles de ce vin blanc pétillant français qu'elle avait goûté ici que je n'avais pas hésité une seconde. "Monsieur est connaisseur". Tu parles Charles...
Je ne savais que prendre tout me faisait envie. Je me marrais intérieurement en lisant les intitulés alambiqués et rassurait Julian: "Fais pas attention aux formules ampoulées c'est du blabla. Je te recommande le poisson c'est ce que je vais prendre en plat et...". Je jetais un œil discret aux assiettes voisines ou qui passaient sur des plateaux pour me faire une idée des quantités. "Je pense me laisser tenter par une entrée.". Je jetais un œil à la carte des vins en attendant que mon compagnon fasse son choix pour savoir si je prenais au verre ou à la bouteille si nos choix de plats s'accordaient.
Le serveur revint avec la bouteille de l'apéritif choisit et deux verres et me présenta la bouteille tout en me servant une gorgée que je goûtais avant de hocher la tête: il était parfait. Après avoir rempli nos verres, il présenta l'accompagnement qui était offert avec les consommations. Des sortes de macarons salés aux asperges et petits pois à je ne sais même plus quoi. Je détestais les asperges mais je savais que dans ce genre de restaurant, les mets et les matières étaient si travaillées que les goûts étaient sublimés et n'avaient rien à voir avec la cuisine de tous les jours. Je le remerciais d'un sourire et il eût la politesse de ne pas nous demander nos choix après un œil rapide et expert sur mon partenaire avant de prendre congés.
Je levais mon verre et regardais Julian avec un sourire: "Je propose de trinquer à ton client qui nous permet de passer l'un des meilleurs week-end de ma vie.".
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Dim 1 Sep - 14:05
Julian Stanford
J'ai 32 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis une star du X et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, malchance je ne sais pas trop, je suis en couple avec un gars merveilleux et je le vis plutôt bien, pas bien, dangereusement je dirais.
Chris Hemsworth :copyright:️ punisher
Je remerciais intérieurement Steve d'avoir insisté à ce point pour qu'on profite de week end ici. C'était tellement bon de se retrouver ainsi tous les deux. La journée fila beaucoup trop rapidement. On passait notre temps à se caliner ou à rire à deux que ce soit sous la douche, dans le jacuzzi ou encore dans la piscine. Je ne le lâchais pas et j'en étais tellement heureux. J'aurais voulu que ce petit week end dure toujours. Ca me donnait des envies. On était jamais parti en vacances ensemble mais ça pourrait être une bonne idée. Partir loin, juste lui et moi, coupé du monde à simplement profiter de l'autre en visitant des endroits magnifiques. Il faudrait que je lui en parle. J'avais assez d'argent de côté pour qu'on puisse se payer un beau voyage.
En attendant j'étais entrain de me prélasser nu au soleil. J'étais sur que Steve serait ravi de voir que ma peau avait pris un peu plus de couleur, faisant ressortir un peu plus mes muscles. Et tout ça sans marque de bronzage, il nous engueulait quand on en avait. Ca cassait la fantasme selon lui. Il avait été furax la fois où on avait fait les cons sur la plage. On avait étalé de la crème solaire sur Eliott. Sauf qu'on avait fait exprès de ne pas en mettre sur une certaine partie de son corps. Il avait eu un joli coup de soleil en forme de pénis sur la fesse. Steve avait hurlé en voyant ça et la maquilleuse avait du passer des heures à peindre sur son cul pour qu'on ne voit rien.
"Habille-toi je te sors!"
Je fronçais les sourcils en l'entendant parler. J'étais bien là moi à profiter de lui à poil toute la journée. Mais je lui avais aussi promis de passer des petits moments romantiques. Alors si il voulait sortir dîner à deux, je pouvais bien faire un effort.
Et je déchanter bien vite en voyant où il me trainait. Déjà j'aurais du me méfier en partant. J'avais du bien m'habiller. Il n'avait pas vraiment validé le jean en le voyant. Mais heureusement j'avais pu éviter le costume pour mettre juste une chemise et un pantalon. Je n'aimais pas les costumes. Il pouvait certainement compter sur les doigts de sa main le nombre de fois où il m'avait vu habillé comme ça. J'aimais pas ça. Là j'étais à l'effort maximum que je pouvais sortir.
Je pensais qu'on irait dans un petit restaurant romantique, profitant d'un petit moment sans prise de tête à deux. Mais non! De l'extérieure l'endroit puait déjà le fric mais c'était encore pire dedans. Alors oui la vue était magnifique mais ça se voyait qu'on était dans un endroit de bourgeois remplis de petits snobs prétentieux. L'avantage, c'était que je ne risquais pas de croiser de fan ici. L’inconvénient, c'était que je me sentais aussi à l'aise que lors d'une visite chez le médecin, surtout quand il me demande le nombre de mes partenaires et que je sens le jugement dans son regard. "Oh bah ce mois ci une dizaine il me semble et tous sans capote oui".
Je grognais alors que le serveur nous installait à table. Non mais c'était bon je pouvais tirer ma chaise seul. Ou mettre ma serviette sur mes genoux seul. Ou me servir un putain de verre d'eau seul c'était bon!!
"Arrête de baliser tu es superbe et bien plus classe que tous les autres hommes ici."
Superbement pas à ma place oui, ça s'arrêtait là. J'aurais été beaucoup mieux en face d'un bon hamburger. Et ça aurait été tout aussi bon que leur bouffe prétentieuse. Je ne comprenais pas un traitre mot de ce qui était marqué sur ce menu à la con. Et je ne pouvais même pas prendre le moins cher parce qu'il n'y avait pas les prix. Peut être un truc de connard pour encourager les gens à dépenser sans compter. Bande de connards....
"Si tu espérais regarder les prix pour prendre le plat le moins cher c'est raté: les invités ont la carte sans les prix dans ce genre de restaurant."
Ah ben oui c'était encore mieux, on était dans un restaurant de connard bourgeois misogyne et prétentieux. La femme était toujours une petite chose fragile qui se faisait inviter par l'homme beau et fort. Alors elle ne devait pas voir les prix, "vas y chéri fais toi plaisir c'est papa qui invite". Et après elle devait sucer le dit papa pour le remercier de sa générosité. Je tenais donc le rôle de la petite femme servile dans le scénario... génial....
Je regardais mon chéri se faire mousser devant le serveur, lui sortant le nom compliqué d'un vin. Il était vraiment connaisseur? Ou alors il avait pris le nom qui lui semblait le plus pompeux dans la liste des vins? Ouais non parce que là aussi j'avais pas le droit à la liste des vins. La petite chose fragile était certainement trop nunuche pour comprendre quelque chose en matière de vin. Je voulais fuir et manger un big mac.
"Fais pas attention aux formules ampoulées c'est du blabla. Je te recommande le poisson c'est ce que je vais prendre en plat et... Je pense me laisser tenter par une entrée."
Je reposais mon menu découragé. Je ne captais rien de toute façon là dedans.
- Je te laisse commander ce que tu veux pour moi. Tu connais mes goûts de toute façon.
Et j'en avais marre de me creuser la tête à essayer de comprendre ce qu'étais au juste la "Surprise Exquise, en Nuage sur une Délicate Crème Potagère". C'était quoi? De la soupe? SI C'EST CA ILS PEUVENT PAS JUSTE LE DIRE?!!
Je laissais le serveur faire tout ses chichis pour nous servir simplement du vin. Bon au moins maintenant je savais que son truc à la con ressemblait à du vin blanc avec des bulles. Ils pouvaient pas le dire clairement là aussi?
"Je propose de trinquer à ton client qui nous permet de passer l'un des meilleurs week-end de ma vie."
Je trinquais avec lui avant de prendre une gorgée de mon verre. Je devais reconnaitre qu'il était bon son truc. Je fini par l'admettre à haute voix avant d'en reprendre un peu plus. Je me penchais pour prendre sa main dans la mienne, essayant d'arrêter de faire la gueule. Après tout on était dans un cadre plutôt romantique.
- Je me disais justement que j'aimerais bien qu'on parte en vacances tous les deux un de ces jours. Juste toi et moi. On se prendrait une semaine pour aller là où tu veux. On pourrait profiter, visiter, baiser partout dans notre chambre d'hôtel...
J'ai 27 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis Doctorant en éthologie animale et je m'en sors bien. Sinon par le plus beau hasard de ma vie , je suis en couple avec l'homme le plus canon de la planète (non je n'exagère rien) et je n'en crois toujours pas ma chance .
ColinWoodell :copyright: IMDb
Evidemment Monsieur Stanford fait du boudin. Je me doute qu'il a plus envie de retourner la table et de me prendre sous le nez médusé de Madame La Marquise à même la moquette pour bien faire chier les bourges coincés du cul et je le comprend mieux que n'importe qui. Mais j'espère qu'il va faire un effort. Je suis à deux doigts de renoncer: mon but n'est pas de le mettre mal à l'aise ou de le rendre malheureux. J'avais juste envie qu'il découvre un peu "mon monde" qui n'a pas que des défauts. Je trouvais ça romantique. C'était peut-être une mauvaise idée...
Mais enfin Julian daigne se dérider et arrête de jeter des coups d’œils furibards sur tout et n'importe quoi. C'est le pouvoir du vin pétillant français! J'ai bien fais de ne pas craquer. - Il est bon ton... machin là.. Oooh on a même le droit à un petit compliment! Je me permet une boutade avant de boire à mon tour: "Ah bah je sais quoi t'acheter pour noël alors!".
Je le laisse me prendre la main et lui sourit avant même qu'il parle, heureux qu'il fasse cet effort pour moi malgré son mépris pour tout ceci. J'espère qu'il changera d'avis avec le plat et que je terminerais de le convaincre que le plaisir du palais, c'est aussi de la volupté.
- Je me disais justement que j'aimerais bien qu'on parte en vacances tous les deux un de ces jours. Juste toi et moi. On se prendrait une semaine pour aller là où tu veux. On pourrait profiter, visiter, baiser partout dans notre chambre d'hôtel...
J'éclate de rire à cause de la fin de sa tirade, mais je suis surpris et légèrement troublé. Pour moi c'est un peu comme une seconde déclaration -et j'avoue avoir flippé deux secondes en voyant son air sérieux qu'il ne me fasse une demande en mariage, mû par une soudaine inspiration que lui aurait glissé dans la tête le vin du pays des lovers à la langue agile. "Un de ces jours"? C'est pas très précis... "Où je veux...?". Je n'en ai aucune idée. C'est si soudain! Et de toute façon... "J'irais bien à l'étranger.... J'ai toujours rêvé de visiter Rome par exemple. Mais j'ai à peine de quoi aller dans l'état voisin...".
Ce resto c'est mon petit plaisir à moi et que je voulais partager avec Julian (même s'il aurait sans doute préféré que je lui offre un Burger Queen). Je vais devoir faire attention pendant un petit moment après mais ça va rien de bien méchant. Alors qu'un voyage... Je pourrais très bien demander un coup de main à mes parents mais j'ai tout juste accepté leur aide quand je me suis installé et pas à la hauteur de ce qu'ils m'offraient. J'ai juste craqué pour le matelas à mémoire de forme qui coûte une blinde, j'avoue... Je ne me voyais pas prendre un crédit pour ça. Petit caprice de gosse de riche, je le reconnais. Donc à moins d'être dans une merde noire... Pas question que je leur demande quoi que ce soit de plus. Question de fierté. Je veux prouver à tout leurs bourges de "potes" que le "petit pd" de la famille Frobisher peut réussi par lui-même.
Je commande la sole avec le nom d'accompagnement compliqué pour nous deux et deux verres de vin blanc que je sélectionne rapidement sous la moue boudeuse de Julian le rabat joie qui a encore plus recouvert ma main de la sienne quand le serveur m'a dit que j'avais justement choisit l'association de vin-plat recommandée par le chef. Il pense qu'il me drague le pingouin? Certes il n'est pas vilain et de notre tranche d'âge mais je m'en fiche de lui et c'est juste de la congratulation de politesse. Ce n'est pas avec lui que j'ai passé un week-end de frénésie sexuelle parsemée de tendres moments et d'éclats de rire par centaines. Je n'ai pas pris la bouteille car je ne veux pas finir pompette: je vais avoir besoin de mon équilibre pour la seconde surprise.
J'ai une idée mais c'est peut-être un peu présomptueux de ma part. "On pourrait... On pourrait partir pour mon anniversaire, qu'est ce que tu en dis?". C'est dans pas très longtemps, mais... Cela me permettrait de faire une coupure salvatrice et de recharger suffisamment mes batteries pour me lancer dans un rush final pour peut-être arriver à rendre définitivement ma thèse. Je commence à en avoir marre de mon statut bâtard de plus étudiant mais pas encore chercheur et pas non plus vraiment enseignant.
Je regarde le ciel qui s'assombrit et se teinte d'une palette d'ocres qui me fascinent un court instant. Mais moins que l'homme en face de moi à qui j'adresse un doux sourire avant de porter sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser.: "Je m'en fiche de l'endroit en fait tant que tu y es.". Et c'est sincère. Le bout de ma rue est plus riche en couleurs, me paraît être un lieu plus exotique quand je le parcours à ses côtés.
Mes lèvres esquissent un sourire canaille tandis que je passe ma main qui s'est échappée de la sienne sur le dos de celle-ci: "Mais une chambre ça ne me suffit plus... On va s'ennuyer tu ne crois pas?". Je me penche un peu vers lui: "Ou alors c'est que tu ne m'as pas encore appris les délicieuses choses qu'on peut faire sur un coin de bureau... Ou dans un ascenseur.".
Les plats arrivent et je salive d'avance en humant le fumet délicat qui se dégage de ce savant assortiment de saveurs mais je dois d'abord me plier de nouveau au manège de la vérification du vin que j'ai failli oublier avant qu'il nous en verse deux verres. Je ne m’inquiète pas pour les couverts: le serveur est reparti avec ceux qui ne correspondaient pas au plat. Julian ne va pas me péter un câble et jouer au lancer de couteau sur le pauvre ère qui nous a été attribué pour nous servir ce soir.
"Bon appétit mon chéri!". J'espère que mon choix lui plaira. Je sais que c'est un viandard, mais je suis aussi là pour lui faire découvrir des nouvelles choses. De nouvelles extases dont il n'avait sans doute pas idée et qui ne se passent pas dans un lit (ou ailleurs) mais dans l'assiette et sur les papilles.
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Mar 3 Sep - 17:51
Julian Stanford
J'ai 32 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis une star du X et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, malchance je ne sais pas trop, je suis en couple avec un gars merveilleux et je le vis plutôt bien, pas bien, dangereusement je dirais.
Chris Hemsworth :copyright:️ punisher
"Où je veux...? J'irais bien à l'étranger.... J'ai toujours rêvé de visiter Rome par exemple. Mais j'ai à peine de quoi aller dans l'état voisin..."
Je hochais doucement la tête, l'écoutant me parler de son rêve. Je n'avais jamais vraiment voyagé. Le plus grand voyage pour moi avait consisté à me rendre ici depuis mon patelin natal. Je n'avais jamais vraiment ressenti le besoin de voyager. Puis voyager seul ça ne m'attirait pas vraiment. Je rêvais de vacances en couple mais jamais aucune de mes relations n'avait duré assez longtemps pour qu'on planifie des vacances. Mais j'avais envie de le faire avec Nick, ce week end me donnait envie de plus. Et à voir son sourire en parlant de Rome, j'avais vraiment envie de tenter l'aventure.
"On pourrait... On pourrait partir pour mon anniversaire, qu'est ce que tu en dis?"
- Pourquoi pas?
En fait j'étais déjà entrain de calculer quand tombait son anniversaire et si je pourrais me libérer à temps pour ça. Son anniversaire tombait dans un mois. La semaine prochaine j'étais pris, on préparait la prochain salon du porno avec Steve. Puis la semaine suivante j'allais enchainer avec son nouveau projet de film. Il m'avait dit qu'il voulait se lancer dans la parodie de grande envergure mais en version gay cette fois. Le public gay était de plus en plus présent et surtout de plus en plus demandeur alors il voulait leur donner un film avec une qualité supérieure à ce qu'il y avait sur le marché, histoire de se démarquer. On en aurait pour deux semaines de tournage mais après je serais libre. Je pourrais bien faire une pause et me prendre une ou deux semaines pour l'amener en voyage à Rome. Ca ferait un beau cadeau d'anniversaire. J'avais assez d'argent de côté pour qu'on se fasse quelque chose de sympa. Il faudrait que je trouve le temps la semaine prochaine d'aller en agence pour organiser tout ça. J'allais le kidnapper qu'il le veuille ou non.
"Je m'en fiche de l'endroit en fait tant que tu y es."
Je souris, le trouvant vraiment trop mignon. Mon coeur se gonflait un peu plus d'amour pour lui. Je ne pensais pas que c'était possible mais il y avait ces moments où j'avais l'impression de l'aimer encore plus.
"Mais une chambre ça ne me suffit plus... On va s'ennuyer tu ne crois pas? Ou alors c'est que tu ne m'as pas encore appris les délicieuses choses qu'on peut faire sur un coin de bureau... Ou dans un ascenseur."
J'éclatais de rire en l'entendant.
- On dirait que monsieur est devenu accro au fait de le faire dans des endroits insolites. Ne t'en fais pas, j'ai assez d'idées pour qu'on ne s'ennuie pas.
Je le regardais, lui souriant, d'un sourire plein de sous entendus.
- Et puis... moi je ne m'ennuie jamais...
Je pouvais avoir passé la journée à bosser cela ne changeait rien. Je rentrais, je le voyais et je pouvais lui sauter dessus aussi sec tellement je ne me lassais pas de son corps, de lui tout entier.
Je remerciais le serveur et lui souhaitait un bon appétit alors que j'entamais mon plat. Le serveur était venu à mon secours, enlevant quelques couverts parmi la quantité qui se trouvait sur la table. Non mais sérieusement un couteau et une fourchette c'était suffisant on avait pas besoin d'en avoir des tonnes. Et cet abruti qui faisait encore tout un tas de manières pour servir le vin. Je lui pardonnais parce qu'il m'avait sauvé avec les couverts mais uniquement pour ça.
J'attaquais mon plat, maudissant un peu Nick de m'avoir pris du poisson. Il savait très bien que je n'étais pas spécialement fan de ça. Moi j'aimais la viande, bien saignante, avec une bonne sauce de chez moi si possible.
J'en pris une bouchée et merde je devais reconnaitre qu'il était bon ce con de poisson.
- Le restaurant est un peu trop... guindé pour moi mais je dois le reconnaitre... la vue est superbe et ce poisson putain c'est une tuerie.
J'allais pas faire le rabat joie toute la soirée. Je pouvais bien admettre que c'était sympa même si je ne me sentais pas vraiment à l'aise.
- Tu veux partir pour ton anniversaire mais... tu arriveras à prendre du temps pour partir?
Non non, je ne tentais pas du tout discrètement d'avoir ses dates de vacances pour aller réserver en agence. Pas du tout...
J'ai 27 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis Doctorant en éthologie animale et je m'en sors bien. Sinon par le plus beau hasard de ma vie , je suis en couple avec l'homme le plus canon de la planète (non je n'exagère rien) et je n'en crois toujours pas ma chance .
ColinWoodell :copyright: IMDb
Ce n'est pas parce qu'on est en couple depuis un moment avec quelqu'un qu'il faille se reposer sur ses lauriers. Alors je continue mon petit jeu de séduction en lui disant d'une voix charmeuse et en le dévorant des yeux: "En effet la vue est splendide de mon côté...". C'est vrai qu'il met un rien en valeur mais quand il fait un effort sur sa tenue comme là... Mamma mia, j'ai limite envie de lui demander de m'épouser. Je crois que je m'évanouirais en le voyant en costard cravate... J'imagine le tableau et je me marre: en fait non, il serait tellement gauche et mécontent que j'exploserais sans doute de rire.
Je suis content de moi et je ne m'en cache pas, savourant mon excellent vin qui accompagne à merveille la chair tendre du poisson blanc que j'ai choisi. J'hausse les épaules tout en lui répondant: "Je le prendrais. J'ai pas pris de vacances depuis un bail et j'ai toujours été le mec qui dépanne les autres... Je ne pense pas qu'on osera me les refuser.". J'ai tendance à être trop gentil avec mes collègues et je sais qu'ils en ont parfois profité. Eh bien aujourd'hui, c'est mon tour!
J'alterne le vin et l'eau pour ne pas que l'alcool me monte à la tête et j'ajoute après un moment de réflexion: "Et puis je commence à en avoir marre de tout ça. Je vais boucler cette fichue thèse. Je veux travailler. "Vraiment" travailler je veux dire... Avoir un "vrai" boulot, rentrer dans ma petite maison retrouver mon chéri et me faire des soirées TV, lui préparer un bon petit plat...". Je ne peux m'empêcher de sourire en coin en terminant ma description de mon futur idéal: "... avec un tablier bien entendu.".
Mon expression a changé et je ne joue plus. Mon visage n'est que tendresse: "Me coucher et me réveiller soir et matin à tes côtés. Que tu sois la dernière chose et la première que je vois quand je clos et que j'ouvre mes paupières.". C'est pour moi une sacrée déclaration que je n'avais pas prévue de faire. On a pas encore parlé de s'installer ensemble. Moi j'y pense, mais j'ai peur. Une peur panique... Car c'est là que ma précédente histoire a commencé à péricliter et s'est terminée après de vains efforts pour la sauver dans la rancœur et les larmes. Je ne veux pas que ça soit le cas avec Julian. J'espère qu'il n'a pas prit cela pour une demande.
Je prétexte un besoin naturel à satisfaire pour m’éclipser. Là, seul devant le miroir mains posées sur le lavabo, je m'enjoins à me ressaisir et vérifie mon téléphone qui a vibré durant le repas dans ma poche: tout est en place. Parfait.
Ragaillardit et un poil excité, je reviens à notre table et décline la proposition de dessert ou de café. Julian a assez fait d'efforts comme ça, on mangera une connerie en rentrant si on a encore faim et puis voilà. Et j'ai trop hâte de lui montrer ce que je lui ai préparé. Je paye la note sous les râleries même pas voilées d'un blond qui pense que je le prend pour sa (je cite) "Bobonne" mais je l'ignore superbement. Mon Apollon continue sur sa lancée et rétorque au mec qui lui tend son manteau qu'il peut très bien se démerder tout seul. Je me retiens de justesse d’éclater de rire tant le pauvre jeune homme sans doute encore en formation hôtelière à l'air terrifié par ce géant furibard. Je remercie le personnel et rejoint d'un pas tranquille et serein mon sale gosse qui s'éloigne à grandes enjambées, ralentissant encore ma cadence quand nous nous rapprochons de la voiture pour le faire enrager encore un peu plus et prend un air innocent et offensé quand il me dit d'arrêter mon petit jeu et de m'amener fissa sinon "gare à mes fesses". De toute façon quand il est dans le coin, il faut toujours que je fasse gaffe à mon postérieur... Je ne daigne accélérer mon pas et enfin le rejoindre que lorsqu'il me menace de dormir en pyjama et dans le canapé si je continue à faire mon malin.
*** J'ai prétexté une balade digestive et romantique sur la plage privée pour l'amener sur le lieu de ma seconde surprise. Au moins celle-là, je suis sûr qu'il l'appréciera.
Je présente l'objet de mon délit avec un air triomphant accompagné d'un "Tadaaaa!" tonitruant: deux planches de surf nous attendent, enfoncés à la verticale dans le sable. Je lui explique par quel miracle ces outils de glisse ont pu échouer sur notre plage: "J'ai profité que tu lézardais la teub à l'air cet aprem pour voir les boutiques de surf dans le coin et j'ai demandé au gars si c'était possible qu'il nous dépose ces deux merveilles ici- t'inquiète il est passé par les plages privées apparemment il connait tout le monde ici. Il reviendra les chercher demain quand on sera partis. Ah et il m'a dit qu'il en devait une au proprio et de lui dire merci de sa part pour la dernière soirée ici, qu'il s'était bien éclaté, surtout dans la piscine apparemment.". Le mec m'avait jeté un tel regard que mon soupçon de soirées "bunga-bunga" dans cette maison du vice en avait été par ce biais confirmé, mais je tus cette information et la gardait pour moi-même.
J'observais le visage de mon aimé, attendant un peu soucieusement sa réaction: le surf la bite à l'air, c'était peut-être complètement con comme idée, voir carrément dangereux. Surtout en pleine nuit mais on y voyait bien avec la lune qui nous faisait le plaisir d'être de la partie (ce que j'avais pris soin de vérifier avant de m'organiser). Mais je voulais fêter à ma manière avec ce clin d’œil rappelant notre 1er rendez-vous nos 8 mois un peu en avance de quelques jours. Je savais qu'il ne serait pas disponible la semaine prochaine, week-end compris, et je voulais marquer le coup. Lui signifier à quel point cela comptait pour moi et à quel point j'aimais toujours autant sinon plus, mon prof de surf particulier.
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Sam 7 Sep - 11:21
Julian Stanford
J'ai 32 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis une star du X et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, malchance je ne sais pas trop, je suis en couple avec un gars merveilleux et je le vis plutôt bien, pas bien, dangereusement je dirais.
Chris Hemsworth :copyright:️ punisher
"En effet la vue est splendide de mon côté..."
Je roulais des yeux en souriant face à son compliment. Oui j'avais parfaitement compris qu'il parlait de moi. Il suffisait de voir son regard sur moi. Un regard qui me donnait envie d'envoyer valser cette table pour venir l'embrasser. Ou plutôt non de garder la table et de l'allonger dessus pour faire tout un tas de choses. Mais bon pas sur qu'ils apprécieraient qu'on fasse ça au milieu du restaurant.
"Je le prendrais. J'ai pas pris de vacances depuis un bail et j'ai toujours été le mec qui dépanne les autres... Je ne pense pas qu'on osera me les refuser."
Ca c'était vrai. En bientôt huit mois qu'on était ensemble ensemble je ne l'avais pas beaucoup vu se poser. Remarque je n'étais pas beaucoup mieux. J'avais enchainé les projets ces derniers temps. On avait le droit de souffler un peu, de profiter de petites vacances à deux. Ca serait compliqué cette semaine mais je trouverais un moment pour passer à l'agence et réserver nos vacances à Rome. Je nous voyais déjà, sur une terrasse, sirotant un expresso avec vue sur le Colissée. Ou encore mangeant une glace à l'italienne sur une des splendides places de la ville. J'avais déjà hâte d'y être.
"Et puis je commence à en avoir marre de tout ça. Je vais boucler cette fichue thèse. Je veux travailler. "Vraiment" travailler je veux dire... Avoir un "vrai" boulot, rentrer dans ma petite maison retrouver mon chéri et me faire des soirées TV, lui préparer un bon petit plat... avec un tablier bien entendu."
Je me retenais de rire à sa remarque sur le tablier. Moi ça m'allait, avec uniquement le tablier bien sur. Je ne le comprenais que trop bien. J'avais eu hâte de quitter les études pour rentrer dans la vie active. J'avais toujours préféré ça. Je n'arrivais pas à comprendre comment il avait pu passer autant de temps à en faire.
"Me coucher et me réveiller soir et matin à tes côtés. Que tu sois la dernière chose et la première que je vois quand je clos et que j'ouvre mes paupières."
Je le regardais avec sérieux. C'était moi ou il était en train de parler de vivre à deux là? L'idée était plus que tentante. J'en avais envie moi aussi de tout ça, de le retrouver tous les soirs, de me réveiller à ses côtés tous les matins. Cela serait plus difficile de garder mon secret si on vivait ensemble mais je pouvais toujours tenter. Ca vaudrait le coup si ça me permettait de voir mon Nick plus souvent.
Je voulais le lui dire, lui expliquer à quel point j'étais excité par cette idée. Peut être après nos vacances si cette semaine ensemble à Rome se passait bien. Mais il n'y avait pas de raison que ça se passe mal. Le week end déjà avait été merveilleux alors la semaine le serait aussi. Mais je n'en eus pas le temps. Il fila trop rapidement aux toilettes. Tant pis... je garderais mon idée pour plus tard. Peut être que je pourrais lui proposer autour d'un dîner romantique à Rome. Ca serait parfait.
Il ne tarda pas à revenir. Je passais sous silence mes idées et rêve de vacances et de vie à deux. Je râlais un peu quand il me priva de dessert. C'est que j'y étais pas si mal que ça finalement dans ce restaurant. Vu comme était bon le poisson j'étais sur que le dessert devait être à tomber aussi. Mais bon je me levais et le suivais. Et je me dis qu'il avait pris la bonne décision en voyant la note. Non mais sérieusement on avait payé ce prix là pour deux malheureux plats et deux verres de vin chacun? A ce prix là on aurait pu se faire une dizaine de fast foods. Enfin on... il avait insisté pour payer, déclenchant mes marmonnements quant au fait que je passais pour la femme entretenu. J'avais une tête à me faire appeler Bobonne?
Et puis le serveur continua ses simagrées en voulant m'aider à enfiler mon manteau. Je n'étais PAS une petite femme servile qui avait besoin qu'on lui tienne la main pour tout faire. Finalement vu les prix et leur comportement, on serait tout aussi bien à déguster une crème glacée pas cher sur la plage.
Je pensais mon calvaire terminé une fois hors du restaurant mais non... J'aimais Nick, plus que tout. Loin de me faire fuir sa maladresse me faisait craquer. C'était mon Nick à moi et je l'aimais comme ça. Mais il y avait une chose que je ne supportais pas, c'était sa façon de conduire. On aurait dit une petite vieille. Genre celles qu'on distinguait à peine derrière le volant, qui n'atteignaient que difficilement les pédales et qui du coup roulaient à l'allure d'un escargot. On enlevait tout le reste, on gardait que la vitesse et on avait Nick au volant. J'avais beau râler, gentiment bien sur, le menacer, toujours aussi gentiment fallait pas déconner, il roulait toujours doucement.
On arrivait finalement dans la maison de Steve une éternité plus tard. Je n'avais, pratiquement pas râlé, un exploit. Mais bon maintenant il allait devoir se faire pardonner et j'avais une petite idée pour ça. Idée vite coupée quand il me proposa une balade romantique sur la plage pour digérer. Ouais bon... pas grave, on pouvait aussi baiser sur la plage. Ou plutôt dans l'eau parce que sur la plage à poil sans serviette c'était moyen. Le sable ça rentrait partout... mais genre vraiment partout.
Je le suivais donc dehors, serrant sa main dans la mienne, me rapprochant pour lui voler par moment des baisers, l'embrasser dans le cou. J'avais envie merde j'allais pas me retenir. On se retrouva rapidement sur la plage et je me figeais en voyant les deux planches. C'était quoi tout ça?
"J'ai profité que tu lézardais la teub à l'air cet aprem pour voir les boutiques de surf dans le coin et j'ai demandé au gars si c'était possible qu'il nous dépose ces deux merveilles ici- t'inquiète il est passé par les plages privées apparemment il connait tout le monde ici. Il reviendra les chercher demain quand on sera partis. Ah et il m'a dit qu'il en devait une au proprio et de lui dire merci de sa part pour la dernière soirée ici, qu'il s'était bien éclaté, surtout dans la piscine apparemment."
Ahah ouais les soirées de Steve. Il ne valait pas mieux qu'il sache ce qu'il s'y passait. Quoi que vu la déco et tout le reste il devait bien en avoir une petite idée. Je souris et revins le prendre dans mes bras, me collant à lui pour l'embrasser.
- C'est parfait mon amour mais... si mes souvenirs sont bons on avait une planche tandem à l'époque...
Et j'en avais honteusement profité pour le coller pendant tout notre corps. Ca ne l'avait pas vraiment dérangé, la preuve on était ici ensemble.
Je me déshabillais rapidement, me mettant complètement.
- Mais on était plus habillé...
Je lui souris avant de filer avec ma planche vers l'eau. Il en avait eu d'autre des leçons depuis, on ne s'était pas arrêté en si bon chemin. Il avait progressé si bien que maintenant on prenait une planche chacun. C'était dommage pour ce soir mais je comptais bien me rattraper.
A mon grand regret je n'avais jamais surfé à poil. J'aurais du faire ça plus tôt, c'était réellement grisant comme sensation. Je n'avais qu'un seul regret, Nick était beaucoup trop loin de moi sur sa planche. Alors je me décidais à mettre au point mon plan d'action, objectif chopper Nick!!!
Etape un, je me rapprochais discrètement alors que nous surfions côte à côte. Juste assez pour être près de lui sans risque qu'on se blesse. Etape deux, j'attendais que l'on soit à la fin de la vague, que nous ayons ralenti et que nous soyons dans un coin où nous avions pied. Après le succès des deux premières étapes je me décidais à passer à la dernière. Je me rapprochais assez pour que nos planches se touchent. Une fois fait je fis semblant de tomber, et comme de par hasard je tombais sur Nick, l'entrainant dans ma chute et finissant sur lui dans l'eau.
J'oubliais une ultime étape en fait. Je lui lachais mon plus beau sourire innocent, agrémenté d'un petit "oups" avant de me pencher pour l'embrasser avec envie, mon corps nu collé contre le sien.
J'ai 27 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis Doctorant en éthologie animale et je m'en sors bien. Sinon par le plus beau hasard de ma vie , je suis en couple avec l'homme le plus canon de la planète (non je n'exagère rien) et je n'en crois toujours pas ma chance .
ColinWoodell :copyright: IMDb
Il y a des gens qui détestent les surprises. Personnellement, ça tourne à la cata quand je suis dans le coin alors je m'en tiens le plus éloigné possible. Mais j'y ai repris goût petit à petit avec Julian. Voir sa trombine de gamin surexcité... Ça n'a pas de prix.
Bon ok un gamin très intéressé par la chose et TRÈS en avance sur son développement... Je ne me lasse pas de l'admirer nu et de mater sans vergogne son entrejambe. Puis son petit cul part en compagnie de la planche pour fendre les flots. Je peux me désaper à mon tour et soupire de soulagement quand un souffle de vent frais passe sur mon sexe: il a bien failli m'avoir au retour du restaurant. Autant j'ai fais des progrès en surf, autant je n'en ai pas fait à ce niveau et je suis toujours incapable de cacher mes émotions quelles qu'elles soient.
Surfer de nuit me plaît même si j'ai quelques ratés à cause de la perte de mes repères habituels et qu j'ai peur de me faire mal à la teub en tombant (parano du kiki blessé). Bon et puis parce que je passe plus de temps à regarder mon prof particulier: les flots sont assez calmes et les vagues molles alors il se contente de s'amuser dessus mais je le trouve tellement gracieux... Par contre en discrétion il est aussi nul que moi. Genre je l'ai pas vu se rapprocher. Genre je ne sais pas ce qu'il a en tête. J'ai la pression si je me casse la gueule je foire son petit manège. Alors je me concentre. Je lâche un "hééé!" indigné quand il heurte ma planche et me prépare à l'impact: 3, 2, 1... Bear Impact. J'éclate de rire à son "oups" de mijaurée pas du tout crédible et je me laisse embrasser avec plaisir: il l'a bien mérité.
Je sens ses mains baladeuses et son désir contre le mien qui s'éveille à nouveau. Je quitte ses lèvres pour embrasser doucement sa gorge et je remonte mordiller son lobe entre mes lèvres avant de susurrer: "C'est cruel mais on a plus que quelques heures avant le départ... Alors...".
Et je me laisse couler pour lui échapper. Il a essayé de resserrer son éteinte mais l'eau m'a heureusement fait glisser rapidement hors de sa portée. Attrapant ma planche, je lui crie tout en sortant de l'eau le plus vite possible (putain mais ça pèse une tonne ces machins comment ça peut flotter??): "Il faut faire des choix douloureux!". Pas question de repartir sans l'avoir fait sur cet enfoiré de balcon qui me fait de l’œil depuis mon arrivée. On a tiré au maximum et on a convenu de rentrer demain matin tôt plutôt que cette nuit et d'enchaîner avec nos boulots respectifs... Alors c'est ma dernière chance.
Je plante rapidement ma planche dans le sable et me retourne: je pousse un cri faussement effrayé et je ramasse maladroitement mes fringues avant de détaler comme un lièvre, mon service trois pièces bringuebalant furieusement entre mes jambes: je n'ai que très peu d'avance sur mon poursuivant mais je le nargue pourtant d'un "Attrape-moi si tu peux!" avant de rire aux étoiles. Je l'entend qui me talonne tandis que je dépasse la piscine, dérapant dans l'herbe humide de rosée nocturne, ce qui me fait lâcher un juron: j'ai manqué de glisser dans la piscine et ah non ah non, la piscine on l'a déjà faite! J'ai un point de côté mais je tiens bon et me jette dans la maison dont je laisse la porte grande ouverte. J'avise la progression de mon assiégeant quand je jette mes affaire au hasard dans le salon et le vois disparaître à ma vue du côté droit de la baie vitrée, ce qui m'arrache un petit cri: il a encore réduit l'écart! Je suis un piètre sprinteur, je suis meilleur pour les longs efforts.
Les poumons en feu, je traverse en catastrophe le salon et grimpe l'escalier quatre à quatre, avant de me jeter dans la chambre dont je claque la porte derrière moi pour me donner un tout petit moment de répit supplémentaire. Quelques secondes pas plus. J'ouvre la fenêtre à double battant et me jette contre la balustrade du balcon. Ouf j'y suis arrivé!
Peinant à reprendre ma respiration et ne sachant plus si l'eau salée que je sens sur ma peau provient de moi ou de la mer, je me retourne et présente mes fesses à l'extérieur pour faire face à la porte dont la poignée s'agite. Je frémis d'excitation quand Julian l'ouvre avec une lenteur calculée et qu'il reste sur le palier à me dévorer du regard. Sa poitrine se soulève rapidement mais il est en meilleur état que moi et il referme doucement la porte derrière lui sans me quitter des yeux. Ces derniers brûlent de désir et son sourire est carnassier. J'ai vraiment l'impression d'être une pauvre proie acculée par son prédateur mais ça ne fait que renforcer mon effervescence. Je parviens à parler d'une voix hachée par mes reprises de souffle: "Oup-s... Pié-gé...".
Il s'approche avec une nonchalance calculé et je me plaque contre le garde-corps de bois en agitant devant moi mon index de gauche à droite en signe de dénégation: "A-a-a-a-a non non non, pas un pas de plus.". Mon géant s’exécute de mauvaise foi et m'observe, à la fois impatient et curieux: "La dernière fois tu m'as honteusement privé de tes lèvres sur mon intimité sauf durant un court laps de temps... Tu as été très très vilain Julian." J'ai envie de rire sur mes derniers mots mais j'essaye de rester sérieux et désigne mon pénis dressé fièrement: "Alors tu devras t'en occuper jusqu'au bout avec ta délicieuse petite bouche cette fois-ci. Sinon... Tu devras subir mon courroux.". Je n'ai aucune idée de comment je pourrais le punir. On se punit déjà bien assez en ne se voyant pas de la semaine dès demain et il est hors de question que je fasse une grève des bisous des câlins ou du sexe. Si je me punis moi aussi, je vois pas bien l'intérêt... Mais bon, je joue mon "rôle".
Je m'accoude toujours de dos sur le rebord et croise les jambes sans cesser de poser sur lui mon regard mi-amusé mi-enfiévré et déclare de ma voix la plus chaude: "À part ça je suis tout à toi et... Je ferais tout ce que tu désires. Tu l'as bien mérité, tu m'as rattrapé après tout.". J'aime bien jouer ainsi mais là je n'ai qu'une envie c'est qu'il me rejoigne rapidement. J'ai de plus en plus de mal à garder mon corps éloigné du sien qui n'est qu'à quelques pas et à ne pas le pousser sur le lit derrière lui...
... Et en fait je ne résiste pas et avant que je réalise ce que je fais, je lui ai littéralement sauté dessus et je l'ai plaqué sur notre couche sur laquelle il a lourdement chuté. A quatre pattes au dessus de lui, j'embrasse furieusement ses lèvres et tout ce qui passe à portée de ma bouche. J'ai vraiment aucune volonté... Mais qui pourrait résister à ce mec au corps carrément divin? Pas moi en tout cas. Je laisse une de mes mains parcourir avec enfièvrement ses courbes, sans cesser de l’assaillir de mes baisers passionnés.
Messages : 4320
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Dim 8 Sep - 12:53
Julian Stanford
J'ai 32 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis une star du X et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, malchance je ne sais pas trop, je suis en couple avec un gars merveilleux et je le vis plutôt bien, pas bien, dangereusement je dirais.
Chris Hemsworth :copyright:️ punisher
Je l'embrassais avec envie, mes mains parcourant son corps. Dans la mer comme ça, ça pouvait être sympa, avec le clapotis des vagues qui venait nous frapper doucement, la lumière de la lune pour tout éclairage. J'avais trop envie de lui. Je ne voulais pas bouger, juste le prendre là tout de suite, lui faire l'amour sous les étoiles.
"C'est cruel mais on a plus que quelques heures avant le départ... Alors..."
Alors quoi? Je poussais un juron alors qu'il profitait de l'eau pour m'échapper. Je tentais tant bien que mal de le rattraper mais il s'était faufilé comme une anguille s'éloignant déjà de moi avec sa planche sous le bras.
"Il faut faire des choix douloureux!"
Je me relevais pour attraper ma planche et la balancer rapidement sur le sable. Bah quoi il avait pas dit que le mec viendrait les récupérer? Je m'élançais à sa poursuite, ramassant juste mes fringues au passage pour éviter de les bousiller à rester une nuit sur le sable. Je courrais un peu plus vite que lui mais il avait pris une sacré avance. Je le poursuivais, riant et souriant à moitié. Juste à moitié parce que ce petit con me narguait en courant ainsi à poil devant moi, ses jolies fesses s'agitant sous mes yeux. Et vas y que nia nia nia attrape moi si tu peux. Il verra quand je l'aurais rattrapé. Je me vengerais.
Je m'engouffrais rapidement dans le salon, jetant mes vêtements dans un coin. Je le suivais dans les escaliers. Il allait être foutu. J'allais finir par le rattraper et le coincer quelque part. Ses fesses allaient sentir passer ma frustration.
Je le suivais jusqu'à la chambre dont il avait claqué la porte. Il ne faisait que gagner quelques secondes ainsi. Il était coincé, j'allais l'avoir tout à moi. Eheh l'heure de la revanche avait sonnée.
J'entrais derrière lui, le cherchant un instant du regard avant de le trouver sur le balcon. Je devais reconnaitre qu'il était magnifique ainsi, appuyé sur la rambarde, le corps frappé par seulement les rayons de la lune. Si je m'écoutais je pourrais le prendre là tout de suite sur ce balcon tellement il était beau ainsi. Je me rapprochais de lui, mon envie se lisant certainement clairement sur mon visage. Je n'arrivais jamais à le cacher bien longtemps. Je me figeais cependant alors qu'il me faisait signe de l'index de ne plus bouger.
"A-a-a-a-a non non non, pas un pas de plus."
J'obéissais sagement, attendant de voir la suite.
"La dernière fois tu m'as honteusement privé de tes lèvres sur mon intimité sauf durant un court laps de temps... Tu as été très très vilain Julian."
Honteusement privé, de suite les grands mots... J'avais joué avec lui comme on le faisait souvent. Et puis il avait bien pris son pied cette fois là alors ce petit désagrément avait vite été effacé.
"Alors tu devras t'en occuper jusqu'au bout avec ta délicieuse petite bouche cette fois-ci. Sinon... Tu devras subir mon courroux."
Oh mais s'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir. Son membre dressé semblait déjà m'appeler. Je passais lentement ma langue sur mes lèvres, savourant à l'avancer son gout. Si c'était ça ma punition je voulais bien me faire punir plus souvent.
"À part ça je suis tout à toi et... Je ferais tout ce que tu désires. Tu l'as bien mérité, tu m'as rattrapé après tout."
Oh je comptais bien prendre mon temps pour lui faire perdre la tête oui...