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LE TEMPS D'UN RP

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Berlin
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Berlin
Ven 3 Jan - 19:53

Lucifer Morningstar
Je suis immortel et je vis désormais à San Francisco, USA. Dans la vie, je suis trafiquant majoritairement car je m'emmerde et c'est si plaisant de faire chier la police. Je suis ça et tant de choses à la fois. Mais nous n'avons pas toute la journée. On peut ajouter à la liste qu'il m'arrive aussi de mettre fin aux jours de certaines âmes.




Tom Ellis - aerie
Il faut dire qu'il n'y avait pas que Marcus de chamboulé dans toute cette histoire. Bien plus émotif et conscient que moi, sans le moindre doute. Il était après tout, un humain. Peut-être bien plus intelligent que moi sur ce point je devais l'admettre aussi, moi qui ne prenait conscience que de mon changement, que lorsqu'il avait coopéré à mon vouloir de le tourner, que lorsqu'il avait prononcé ces simples mots. Ces mots qui soulignait mon changement, ces mots qui me faisaient réaliser qu'il avait ce petit pouvoir sur moi. De fissurer cette carapace, comme je l'avais fait avec lui. Je réalisais que je m'étais de nouveau attaché à un être en particulier, que peut-être étais-je en train de le devenir, ne serait-ce qu'un tout petit peu, moi aussi, plus humain. J'ignorais encore si je devais lui en vouloir ou pas. Mais au fond de moi, j'étais bien lasse de le voir dans tous ces états, de voir que moi aussi, j'avais un pouvoir dévastateur sur lui. Nous étions plus semblable que je ne voulais le voir. Nous avions nos blessures, nos coeurs de pierre, et nous nous en voulions mutuellement de faiblir devant l'autre. J'en était doucement venu à cette conclusion, silencieusement, alors qu'il extirpait le reste de sa douleur.

Une conclusion qui allait m'aider à avancer dans mes réflexions, mais aussi en tant que personne. Il fallait simplement me laisser un peu de temps. Nous laisser, un peu de temps pour digérer proprement tout ça. Il ne fallait pas non plus espérer la paix complète entre nous. Il y avait encore des accrochages, il y en aurait toujours, mais j'espérais que plus ça irait, plus nous trouverions le moyen de se pardonner et de continuer. De transformer cette amertume en quelque chose de plus sucré.

Quelques petits jours avaient passé, la mission faisant doucement surface, nous offrant une petite pause, alors que tous les deux nous fixions un petit rendez-vous futur à Frank en réponse à son invitation. Discuter de plans, occuper notre temps un peu autrement. J'avais aussi appris qui était ce fameux Elijah. L'importance qu'il avait pour Marcus. Celui qui avait réparé du mieux qu'il le pouvait, ce dernier. Ça me faisait chier de le penser, mais je devais en quelque part le remercier, je crois bien. Nous verrons bien en temps et lieux, s'il refaisait surface.

Je n'aurais peut-être pas dû y songer, à ce fameux instant. Peut-être l'avais-je appelé, sans le réaliser. Marcus était parti cette soirée là. Avec cette envie d'aller nous chercher du vin, comme dans le bon vieux temps, profiter de la nuit fraîche aussi. Pour ma part j'avais préféré rester tranquillement ici à l'attendre. Et lorsque des coups se firent entendre à la porte, je savais d'office que ce n'était pas lui. J'avais ma petite idée derrière, mais j'étais loin de me douter de celle qui pouvait naître dans l'esprit de l'autre. Elijah. Le retour. « Marcus is gone, you can wait inside if you want to. The place is big enough. » Pas besoin de salutation, mais je restais malgré tout courtois à lui offrir de patienter le retour de Pierce. Je comptais bien fuir sa présence de toute manière.
El Profesor
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El Profesor
Sam 4 Jan - 0:03

Elijah
Je suis immortel ans et je vis au paradis. Dans la vie, je suis un ange et je suis de retour parmi les mortels pour reconquérir Marcus.



Charlie Something
Une autre petite visite surprise, cette fois avec moins de chance, car Marcus n'y était pas. Je m'étais vu ouvrir la porte par Lucifer, ravalant mon dégoût pour lui offrir ce faux sourire bien mielleux alors qu'il m'invitait à entrer. « Thank you » Je fis quelques pas à l'intérieur, osant faire dos à l'homme en gardant pourtant mes sens bien en alerte. On ne sait jamais, avec les gens de son espèce. Ils sont fourbes et imprévisibles ... Je comptais bien faire comprendre à Marcus que c'était une fort mauvaise idée que de traîner avec des êtres comme lui, même si le pauvre humain avait du mal à s'ouvrir les yeux. C'est désolant, d'être autant poussé et aveuglé par les sentiments, mais heureusement, il m'avait à ses côtés. Pour le ramasser encore une fois, quand il comprendrait que cet ange déchu derrière moi n'était que cela; déchu.

Je n'avais pas de mauvaises intentions en venant ici. Je voulais voir Marcus, emmerder Lucifer au passage et continuer à démontrer qu'il ne valait pas la peine alors que moi, je serais toujours là. Il m'avait repoussé, mais je ne m'étais pas enfui. Il finirait bien par comprendre ...
Mais il n'était pas là. Mais cette ordure l'était et il me prenait une soudaine envie de lui faire payer. La rage que j'avais ressenti, la colère, alors que Marcus me racontait leur histoire ... celle que je ressentais chaque fois que je pensais à l'état dans lequel je l'avais ramassé après que l'autre soit disparu ...

« You really played him well, didn't you ? » un commentaire soudain, alors que je me retournai pour lui faire face, l'expression de mon visage angélique bien glaciale. Il y avait la haine à travers ce visage. Je ne cherchais même pas à la cacher. « You left him once and now you're back ... to what, exactly ? To haunt him and hurt him all over again ? Let's be honest, Lucifer, its all you can do. You don't know love ... You don't know good. For some reason, he's still very attached to you ... I can't understand. But soon enough, he'll realise who you really are ... »

Je cherchais à le provoquer, à créer en lui cette colère qui avait poussé à sa rébellion et à sa déchéance. Pour une raison que je ne pouvais m'expliquer, il ne réagissait pas, ne répondant pas à mes provocations très évidentes, même lorsque je me risquai à m'avancer dans son espace personnel, le confrontant visiblement. Une petite poussée contre son épaule, et comme il refusait toujours de se battre alors que je ne cherchais clairement que ça, avec mes petites insultes à son égard, je me fis un plaisir de l'envoyer un plancher. Un coup de poing en plein visage qui fut bien assez fort pour qu'il aille visiter le sol, mon pied dans son dos l'empêchant de se relever. « Why won't you fight me ? Are you scared, Lucy ? Or maybe you've become weak ... » Je pressai plus fort de mon pied dans son dos, cherchant à forcer ses ailes à sortir, écrasant bien comme il faut mon talon entre ses omoplates. « Show me how much of a beast you've become, Lucy, show me your ugly side » sur un petit ton un peu chantant, clairement amusé de la situation, jusqu'à ce que ses ailes se déploient soudainement dans toute leur splendeur, me forçant presque à reculer de quelques pas par la fougue de leur sortie. Elles étaient magnifiques, d'une blancheur immaculée, presque hors de ce monde, gracieuses et angéliques au point de m'en faire rager, de me donner envie de gerber. « How DARE YOU ? How dare you walk around with this beautiful gift of God, after everything you've done ? You don't deserve them ... I'll teach you »

Je me penchai sur lui, le forçant toujours à rester immobile couché sur le ventre, ma main pressant son visage sur le plancher alors que je récupérais le petit couteau de poche à ma ceinture. C'est avec un air concentré, inhumain sur le visage que je m'appliquai à ma tâche, le couteau tranchant dans la chair et m'éclaboussant de sang bien rouge, maculant les plumes si blanches et si douces de façon bien macabre. Je ne faiblis pas malgré qu'il se débattait, malgré qu'il cherchait à m'échapper sans pourtant jamais m'attaquer en retour. Ça ne faisait que m'enrager davantage, cette absence de réciprocité, amplifiant ma haine jusqu'à ce que les deux ailes soient bien nettement coupées. Ce n'est qu'à ce moment que je reculai, déployant les miennes pour le surplomber de toute ma splendeur et observer le fruit de mon travail. « Don't forget your place, Lucy ... and stay away from Marcus »

Berlin
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Mar 7 Jan - 23:41

Lucifer Morningstar
Je suis immortel et je vis désormais à San Francisco, USA. Dans la vie, je suis trafiquant majoritairement car je m'emmerde et c'est si plaisant de faire chier la police. Je suis ça et tant de choses à la fois. Mais nous n'avons pas toute la journée. On peut ajouter à la liste qu'il m'arrive aussi de mettre fin aux jours de certaines âmes.




Tom Ellis - aerie
Ce sourire, j'aurais franchement pu m'en passer. Je préférais ignorer son petit jeu, roulant des yeux en réponse en sachant très bien qu'il n'avait pas une once d'amour envers moi. C'était extrêmement bien partagé, ceci dit. Au moins je n'avais pas cherché à mettre de l’essence sur les braises présentes entre nous, me plaisant dans un silence, ayant la ferme intention de le laisser vagabonder à sa guise en l'évitant soigneusement jusqu'au retour de Marcus. Mais il semblerait que ma présence soit requise au yeux de cet ange qui, avouons-le, était très loin d'avoir ma maturité. Il semblerait bien que je n'avais nul besoin de lui présenter mon dos pour qu'il puisse allègrement me poignarder.

Des mots qui, me donnait un avant-goût de ce qui se préparait entre ses deux oreilles. Je savais reconnaître la provocation, étant moi-même un maître dans l'art. Mais il y avait bien plus dans son regard lorsque j'avais accepté de me lui accorder de mon attention. Il y avait de la vengeance, aussi. Un coeur brisé, un coeur qui était loin de digérer les choix de vie de son ancien amant. Un désir brûlant de le reconquérir, sans le moindre doute, avec cette flamme mauvaise qui allait le pousser à des actes si peu recommandables. Il semblerait bien que dans le monde des anges, leurs lois de bontés et de pardon ne s'appliquaient pas. Qu'ils avaient le don des mots pour faire mal. J'étais leur cible de haine favorite, après tout. Je le serais toujours, sans le moindre doute. N'étais-je pas l'ange qui avait été humilié par son père ? Envoyé en enfer pour une décision qui à ses yeux, avait-été une erreur impardonnable.

Une erreur de ma part qui avait fait de moi tout ce que l'homme fuyait. Qui avait fait de moi un être sans âme, sans bonté, sans amour. Que ne connaissait que le mal, qui n'était qu'un incarnation de celle-ci. N'avaient-ils rien compris? Que je punissais ceux qui le méritait? Pour avoir fait du mal à ceux, qui ne le méritaient pas? Ils ne voyaient en moi que la corruption des âmes, celui qui cherchait à recruter et torturer. Le moi, que je croyais si bien connaître n'aurait rien ressentit devant ces mots. Selon son humeur il aurait répondu par l'affront, par un rire moqueur, l'aurait prit tel un compliment pour bien emmerder, ou alors par les poings, par la violence qu'il connaissait si bien. Mais celui-là, n'avait pas Marcus dans sa vie. Il n'avait pas cet homme qui, avait réussi à adoucir cette carapace. Il n'avait pas dans sa vie, cet être capable de le creuser, de l'affaiblir, le faire craquer son coeur de pierre.

J'aurais profondément espérer être cet homme que je fus jadis, en cet instant. Car je n'aurais pas eu cette petite douleur à l’ouïr de ces mots, mais plus que tout, cette conscience qui me dictait de ne rien. Faire. Pourquoi? Car on ne détruit pas ceux que l'on apprécie, n'est-ce pas ? Ce qui veut dire, garder son entourage intact tout aussi bien. Cette chose qu'Elijah n'avait pas compris. Mais ce n'était pas chose facile, car ce n'était pas l'envie qui me manquait de lui refaire le portrait, d'autant plus lorsqu'il était à porté de poing, son si joli visage. Ce visage qui avait perdu de sa bonté, de son statu d'ange, devant ses actes, et ses paroles. Mais qui restait, dans le coeur de Marcus malgré tout. C'était peut-être bien la seule chose qui me restait pour que je garde mon calme.

Mon calme. Je vivais une épreuve de feu en cet instant, un réveil atroce sur la situation lorsque je sentis mon corps quitter la stabilité pour le voir heurter le sol, détruisant au passage tout ce qui pouvait traîner entre lui et le mur un peu plus loin.  Un réveil qui se fit un peu plus brutal lorsque sa violence n'avait pas de fin, se nourrissant seule et sans l'aide de qui que ce soit. Sa rage qui préférait ne pas me laisser la moindre chance de me relever, sa force et son adrénaline se faisant ressentir dans mon dos. Je crois bien que si mon coeur battait si vite, c'était par la faute de cet instinct de survie. Ou plutôt de celui qui en avait marre, et qui désirais si hardiment ce petit quelque chose qu'il ne méritait pas.

Peut-être étais-ce cela, le soucis. Je ne méritais pas la paix, je ne méritais rien de ce que ce monde avait de beau à offrir. Je sentais ses mots et sa haine profiter de ma faiblesse pour me remettre à ma place, comme mon père l'avait fait. L'humiliation, de rester au sol, l'humiliation de se laisser faire, de lui donner ce qu'il voulait.

Mes ailes. La dernière chose que j'avais de si précieux, auquel je tenais le plus au monde, celles qui, m'avaient été fidèle depuis ma création. Peut-être bien la dernière chose que j'avais de beau en moi. Il me les enlevaient.

De la pure panique, qui m'habitait désormais à ressentir la lame contre elles. J'avais beau tenter de les rentrer, il maintenait sa force sur ma tête, et aussi dans mon dos. J'avais beau, tenter de me débattre, mais il n'y avait rien à faire. De la pure impuissance, qui m'envahissait, avec cette douleur qui allait bien au-delà du physique. Cette douleur qui me transperçait, tranchant mon âme même, ravivant les souvenirs de ce fameux jour humiliant pour moi. Je ne cherchais qu'à lui échapper, brisant mon silence pour lui dire let me go. Il ne m'écoutait pas, malgré que mes cordes vocales ne reformulent cette demande encore et encore, avec son ton qui malgré moi avait fini par se briser au dernier coup de la première aile. Une douleur qui me laissais sans mot, une douleur qui embrouillait soudainement ma vue sous cette réalisation terrible qu'elles étaient en train de me quitter. Il avait réussi à me réduire au silence complet, lorsqu'il ne me restait plus que moi-même.

Il n'y avait aucun mot, dans aucune langue, pour décrire ce que je pouvais ressentir. Le terme cauchemar avait une tonalité enfantine, comparé à cela. Je me sentais vide et complètement nu. Mon estime m'avait quitté, ma force, ma confiance, tout ce qui me restait pour maintenir en place cette carapace. Je sentais la chaleur dans mon dos, qui n'avait rien à voir avec le sang. Je voyais les flammes, me refusant de regarder le désastre, la destruction de cette partie de moi qui me restait.

Je n'étais plus rien.

Qu'une ombre, vide de sens.
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El Profesor
Mer 22 Jan - 2:51

Marcus Pierce
Je suis immortel et je vis à San Francisco, USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors très bien, quoi que je ne sois pas apprécié de tous. Sinon, dû à cette malédiction d'immortalité qui pèse sur mes épaules, j'évite les sentiments et les relations et je le vis plutôt mal.

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#126ba5
Tom Welling
Je n'avais aucune idée de la scène d'horreur qui m'attendait alors que je rentrais vers notre villa. Je savais bien que Lucifer et Elijah ne s'aimaient pas particulièrement de par leur nature plutôt opposée, mais je ne croyais pas que l'ange se pointerait comme ça en mon absence pour l'agresser. Je n'aurais jamais pu le prévoir ... Je ne l'aurais jamais cru capable d'une telle chose. La possibilité ne m'avait pas le moindrement traversé l'esprit et je revenais avec un petit sourire aux lèvres, content de ma soirée et plutôt content aussi de rentrer retrouver Lucy plus tranquillement.

Je sentais que quelque chose n'allait pas au moment où je mettais la main sur la poignée. Il y avait une odeur dans l'air, une odeur de fumée, de quelque chose qui brûle ... quelque chose qui, à travers l'odeur de la fumée elle-même, sentait étrange, un peu comme de la viande grillée mais avait des effluves qui me donnaient presque mal au coeur. Le ventre noué, je tournai la poignée et pénétrai dans la villa pour y faire la plus macabre des découvertes.

Elijah était debout dans la pièce, de biais, ne me portant visiblement aucune attention alors qu'il aurait dû m'entendre arriver, me sentir arriver même. Son regard était fixé vers le sol, un rictus malsain aux lèvres, ce sourire qui m'emplissait d'horreur par la haine que ses traits traduisaient. Il était couvert de sang, dans son bel habit blanc, son visage si parfait déformé d'une violence inhumaine. Il ne semblait pas m'avoir remarqué, trop pris dans son moment ...

... et à ses pieds gisait Lucifer, baignant dans son sang. Son visage était tourné vers moi et je voyais mal la raison de tout ce sang, mais je voyais au moins qu'il semblait vivant, qu'il ne l'avait pas tué, qu'il ne m'avait pas été enlevé une seconde fois ... cette fois involontairement.

J'étais comme figé sur place, le coeur dans la gorge, cloué sur place par l'horreur de la situation. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, encore moins ce qui brûlait derrière Lucifer, c'était trop d'un seul coup, la scène presque irréaliste. Je me sentais comme dans un rêve, dans lequel on voudrait faire quelque chose, courir pour sauver sa peau, mais que l'on restait cloué sur place alors que le pire se produisait. Je finis par faire quelques pas, m'arrachant au cadre de porte et laissant cette dernière ouverte, la soudaine panique m'envahissant comme une vague et surmontant toutes les autres émotions. C'est à ce moment qu'Elijah m'aperçu, alors que je me précipitais aux côtés de Lucifer, me laissant choir à genoux devant lui, posant une main contre son visage, murmurant des « No, no no no no no » désespérés.

« One day you'll understand »

Sa voix. Elle ne m'avait jamais paru aussi agressante, aussi menaçante. Je relevai les yeux, cette fois submergé par une rage que je connaissais trop bien, la chaleur destructive du feu montant comme une flèche dans ma poitrine et me forçant debout dans l'instant suivant, prêt à lui sauter à la gorge. Il me tuerait sans doute. Et sans relâche je reviendrais. Je n'abandonnerais jamais, j'avais l'éternité devant moi. Je mourrais une, dix, cent fois, des milliers de fois ... Un jour je l'aurais. Et je prendrais sa vie, regarderait la lumière s'éteindre dans ses yeux et vengerait les horreurs qu'il avait fait.

Il ne m'en laissa pas le temps, s'enfuyant dans la nuit en évitant la confrontation, avec un dernier regard, une dernière promesse qu'un jour je réaliserais tout et comprendrait. Je hurlai au vide qu'il laissa derrière, hurlant ma détresse, ma colère, mon désespoir. J'étais complètement impuissant, faisant quelques pas tremblants à reculons jusqu'à me laisser de nouveau tomber aux côtés de Lucifer, ma main survolant son corps meurtri sans jamais y toucher, mes doigts tremblants et ma gorge serrée. « L-Lucy ... »

Ses ailes ...

Je voulais le prendre dans mes bras, je voulais le serrer, le soutenir, le supporter ... Mais j'avais peur de le blesser, osant à peine lui toucher délicatement, évitant son dos ensanglanté pour tenter de le redresser contre moi. Y parvenant maladroitement, j'enfouis son visage dans mon cou et passai mes doigts dans ses cheveux, flattant sa nuque, à court de mots et les yeux baignés d'eau salée. Doucement je le berçai, longtemps. Je le berçai et pleurai tranquillement, mes épaules secouées de chagrin et d'une douleur qu'aucun mot ne serait assez fort pour décrire. Je l'aimais, ce gars-là ... c'est vrai. Le voir dans cet état, je pouvais difficilement le supporter.

Berlin
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Mer 12 Fév - 0:40

Lucifer Morningstar
Je suis immortel et je vis désormais à San Francisco, USA. Dans la vie, je suis trafiquant majoritairement car je m'emmerde et c'est si plaisant de faire chier la police. Je suis ça et tant de choses à la fois. Mais nous n'avons pas toute la journée. On peut ajouter à la liste qu'il m'arrive aussi de mettre fin aux jours de certaines âmes.




Tom Ellis - aerie
Il était là, devant moi, mais je ne le voyais pas. J’avais quitté le monde de la réalité un instant, car elle me faisait bien trop mal pour que je la laisse me toucher. Je me perdais dans cet univers que m’offrait ma tête, mon esprit, ne serait-ce que pour respirer. Un simple bouffé d’air, beaucoup trop courte à mon goût. Car il semblerait bien que même ma tête avait quitté le reste d’amour que j’avais pour ma personne. Des mots qui refaisaient surfaces, des plaies enfouies qui me brulaient l’âme. J’avais préféré vivre le reste de ma vie dans cette carapace si épaisse, qui me protégeait des mots, de la haine des anges, de mon impuissance devant ce fait. Peut-être bien avaient-ils raison, après tout. Peut-être étais-je vraiment ce monstre qu’ils dépeignaient autant. Peut-être étais-je celui qui n’avait rien compris de ma nature, qui se voilait devant la vérité.

Peut-être que je méritais, ce qui venait de m’arriver.

J’avais accepté de revenir à cette autre réalité, me faisant réaliser cette présence à mes côtés, un toucher si doux, offrant un contraste violent avec le chaos de la scène, de ce que je venais de subir. Un toucher si court, la seule douceur disponible dans la scène. Il n’y avait plus rien de beau, que de la pure laideur qui nous entouraient, nous engouffrait. Et je dois dire qu’à cet instant précis, je comprenais un peu mieux cette maladie qui s’en prenaient parfois aux hommes : ce désir de mourir. Mourir pour mettre fin a ce qu’ils n’arrivaient plus à gérer. Mourir non pas pour la fin de ce monde, mais la fin de leurs souffrances. Mourir car ils ne savaient plus ce qu’ils devaient faire de leur peau. Cette peau qui leur faisait mal, car elle avait été habituée depuis si longtemps a cette carapace qui venait de lui être si brutalement arrachée.

Mais ce désir qui me prenait d’un coup, ne semblait plus aussi intense, aussi désirable, se voyant atténué doucement, par ce retour de douceur. Pierce, celui qui était dans tous ces états, à cause de moi. Pierce, celui qui en ce moment même, me permettait de respirer, s’offrant à moi sans rien demander en retour, en guise de protection devant cette complète nudité. C’était loin d’être parfait, mais c’était mieux que rien. Je me laissais aller, dans un silence complet, n’arrivant toujours pas à prononcer le moindre mot, mes joues ayant tant de mal à retrouver leurs sécheresses habituelles. Pleurer. Pleurer tout son soul. Cette chose qui m’était si inconnue, que je vivais pleinement désormais. Je faisais des découvertes frappantes, et j’admets que j’aurais préféré rester dans mon ignorance. Ce silence qui avait duré certainement bien longtemps, jusqu’à l’épuisement de mon corps qui n’en pouvait plus de ces larmes. Un simple murmure, car parler me semblait encore si difficile. « They’re gone…. They left me too… » Mes ailes. Je ne crois pas qu’il avait conscience de leur importance pour moi. Elles n’étaient plus là, cette partie de moi. Il ne me restait plus que mon corps, que je sentais si faible, avec cette peur aux trippes de n’être plus qu’un mortel. « Are you…? » Going to leave me too … ?
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