Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues
qui tu veux,
quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» Ruthless Creatures (tw)
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyAujourd'hui à 4:10 par Limitiel

» Fruit défendu... [ft. Mlle Vinca]
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyAujourd'hui à 2:50 par Mlle Vinca

» Présentation de Katou
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyAujourd'hui à 2:13 par Katou

» take me to church (ft. Mlle Vinca)
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyAujourd'hui à 1:36 par Mlle Vinca

» L'espoir de Vic
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyHier à 23:55 par Vic

» Prête-moi ta plume - Ok Nov 2022
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyHier à 23:31 par maioral

» I want to recognize your beauty is not just a mask (ft. Maioral)
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyHier à 23:22 par maioral

» L'amour, c'est de la physique, le mariage c'est de la chimie.
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyHier à 22:25 par maioral

» "Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]
Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] EmptyHier à 21:54 par Manhattan Redlish

Le deal à ne pas rater :
Pokébox Pokémon ETB12.5 Zénith Suprême à 24,50€ sur Auchan
24.50 €
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

Les ailes des anges sont rouges sang - [Seolanne]

Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Dim 28 Avr - 14:44
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Londres, aujourd’hui. Un monde tout à fait normal tel que nous le connaissons.
Une série de meurtres rituels particulièrement odieux secouent la capitale du Royaume Uni et ses environs.
Chaque semaine une nouvelle victime, chaque meurtre différent du précédent, rien ne les relie sauf une relation avec l'Eglise. L’Eglise ne sait pas quoi faire pour calmer ses ouailles, les gens ont peur, les victimes semblant être choisies par hasard.
La police enquête. Les journaux en font leur grands titres. Et les visages des victimes s'affichent en grand dans les tabloïds.
Un appel qui arrive un jour d’un asile psychiatrique va changer la donne.
Et si la réalité rencontrait le surnaturel ?


Attention il s'agit d'un sujet au potentiel violent-sanglant

Contexte provenant de cette [url=LIEN]recherche[/url]



1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Dim 28 Avr - 14:59

David Kemp

J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre.  Célibataire, sans enfant. 1.92m .
2 sœurs, 1 frère, parents encore en vie. Il ne les a pas vus depuis plus de dix ans.

Fumeur. Ancien architecte. Quelques tatouages et marques diverses. Il craint le contact physique, pour les médecins simple symptôme psychologique entrainant une catatonie allant jusqu'a l’arrêt cardiaque, personne ne croyant vraiment qu'il voit des choses horribles au simple effleurement d'une autre personne.

A 10 ans, il commence à voir des choses qu'un garçon de son age n'aurait eu à subir. Des morts, à entendre des voix, cris, cauchemar, refuse tout contact physique, et commence alors un long parcours psychiatrique ses parents refusant de croire en ses paroles et forçant les contacts entraînant de nombreux sejours dans les divers hopitaux de Londres. A 16 ans les visions deviennent de plus en plus intense et violente. Les traitements suivent en fonctions. Jusqu’à ses 20 ans où du jour au lendemain il retrouve une vie normale. Il reprend des études devient architecture, des projets pleins la tète. Meme si il évite le plus souvent possible la proximité des gens.

A 28 ans, les crises reviennent, plus intenses. Après trois tentatives de suicides et avoir failli tuer une femme dans un hotel, il se fait interner de lui meme à Londres non loin de la Tamise depuis presque 10 ans il est diagnostiqué schizophrène à tendance suicidaire. Presque continuellement sous neuroleptique, il subit des crises de plus en plus fréquentes, des visions horribles de mort qui malgré son état vaguement végétatif arrivent jusqu'à lui.  

Mais si ce qu'il voyait n’étaient pas que des reves...

Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] Aa9f3fe22d91337dc6aa1584c7bfa4e0

Informations supplémentaires ici.


Joel Kinnaman @calville
Gif @epicpanda

Des poings qui tambourinent à une porte alors que l’orage fait rage à l’extérieur. Une tempête comme on en connait souvent à Londres. Ces dépressions venues de l’atlantique pèsent sur la ville et sur la réputation de cette ville. Il pleut toujours à Londres à ce que l’on peut entendre. Pourtant c’est une si belle ville.

Un bureau plongé dans le noir. Un homme au regard un peu perdu qui se tient assis dans le confortable fauteuil du directeur sans bouger. Le nez en sang dont quelques gouttes perlent sur son tee shirt blanc, la joue gauche tuméfiée lui fait mal, son coude porte quelques traces de sang. Qui a-t-il frappé ? Que faisait-il ici ? Comment était –il arrivé jusque-là ? Les deux paumes de ses mains viennent taper ses tempes qui résonnent de bruits stridents. La douleur est vive. Il ne sait plus. Pourquoi est-il ici ? Un éclair l’aveugle.

Un couloir clair, si clair. Il connait ce couloir, c’est pour ça qu’il est ici. Le choix ne lui est pas permis il le sait. pourquoi fallait-il qu'il voit toujours ce genre de scène? Pourquoi ... Habillé de blanc il regarde autour de lui. Ou est-il ? Un couloir d’hôpital ? Blanc, tout est si blanc. C’est trop clair. Non. Son regard est attiré au sol. Un chemin de sang l’attire vers le bout du couloir. Il ne doit pas y aller, il sait comment cela va finir. Il faut qu’il y aille, il peut les sauver. Il ne respire pas. Ne bouge pas, pourtant il marche. Un hurlement de femme déformé par la douleur. Sa main se pose ensanglantée sur la porte blanche laissant une trace morbide alors qu’il entre dans une église.

Le bureau est toujours là. Il revient. Le bruit des poings s’intensifie. On cri mais il n’entend pas. Son prénom peut-être. Des clefs dans une serrure, il a peu de temps la chaise qui bloque la porte ne tiendra pas longtemps. Le téléphone est pris, 101 composé pour être bousculé sur le standard des services d’urgence.


-Police j’écoute quel est votre problème.

C’était quoi son problème. Il n’en avait pas. Il avait juste mal à la tête.

- Elle va mourir. S’entend-il dire. Peut-être qu’il avait un souci en fait.
- Quoi ? qui va mourir ?

Qui ? Comment elle s’appelle il ne sait pas. Ils doivent la sauver. Un autre éclair suivit d’un coup de tonnerre.

La chapelle est si vieille, des ruines surement, l’eau lui tombe sur le visage, il aime ça, cette merveilleuse fraicheur. La bouche est ouverte buvant l’eau tombée du ciel les bras en croix il tourne sur lui-même presque heureux pourtant un gout âpre sous ses levres. Un gout de sang. Il s’essuie les lèvres et avance vers l’autel. La forme est là, elle est toujours là. Pourquoi faut-il qu’elle soit là au-dessus d’une femme à la robe blanche et rouge sang.  Le visage enfoui dans l’ouverture au-dessus du sternum. Il mange. Il mange sans se préoccuper du reste. Il relève le visage vers lui mais aucun de ses traits n'est visible, ils ne le sont jamais, et pourtant il regarde David, il le voit entre les sièges de l'allée depuis une demi-heure, une demi-heure que tout a recommencé.

La femme le regarde, cligne des yeux. Bordel elle est encore en vie. Il ne peut pas crier. Il veut vomir. La forme se relève trempant un pinceau dans la plaie rougeoyante au dessus de son sein gauche. Et il peint, il peint les ailes des gravures millénaires de sang. Le corps encore vivant de la femme est retourné, un scalpel découpe la peau de son dos en forme d’aile. Hurlements mêlés des siens et de celle de cette femme.

Hurlements dans le bureau. Les murs tournent, tout tourne, il vomit sur le bureau. Et ce bruit à la porte s’est interrompu le temps de son cri avant de reprendre, ce tambourin le poursuit, musique electro dans son esprit, pourquoi tout ce bruit, ils ne comprennent pas qu’il peut encore la sauver ? Elle peut le faire pour lui, il faut le lui dire.

- Monsieur Vous êtes en danger ? Qui va mourir ?
-  les ailes sont rouges . Il a ..  Vous devez la trouver. Il faut la trouver, vous devez l’aider.

Le couloir est rouge. Oublié l’immaculé, le sang le tapisse. Tout est si calme. Elle est debout à la porte, dans sa belle robe blanche et rouge. Elle le regarde. Soudain un cri à son oreille, Elle est là.

La porte est enfin défoncée. Deux infirmiers en tenue blanche sont là. Le premier à le nez en sang et semble vouloir en découdre, l’autre est tout aussi énervé avec une camisole sous le bras. Un homme au costard gris la cinquantaine au crane dégarni les accompagne. C’est lui qui parle, focalise son regard

- David, posez ce téléphone. Tout va bien, venez on vous ramène dans votre chambre. La voix est douce, enjôleuse, il ne comprend pas qu’a-t-il fait de mal avant d’être dans le bureau? Ils s’approchent. Il ne bouge pas continuant son appel sans prendre conscience qu’ils ne sont pas si loin. Sont-ils vraiment là ?

- Monsieur ce genre de blague n’est pas bienvenu en ce moment.
- Un autre meurtre. Dites le lui.
- David, posez ce téléphone, restez calme. La voix est si proche la main veut se faire amicale en se posant sur son épaule.

La piqure le surprend de l’autre côté, il n’avait pas fait attention à l’infirmier au nez cassé, la chaleur émanant du produit injecté l’étonne tout autant. Il avait si froid sous cette pluie, il n’est pourtant pas mouillé. La dose injectée l’assomme avant même qu’il n’ait pu faire un geste.


Son corps s’effondre sur le dos sur le tapis moelleux aspirant à tomber dans les ténèbres, de ne plus se souvenir, d’oublier, déjà les infirmiers lui passent une entrave sans aucun ménagement malgré les protestations de l’homme en costume gris. Le doc est là il raccroche le combiné s’étant excusé de l’appel sans queue ni tete. Un patient qui s’est amusé qu’il dit. Un fou dans un asile qu’il dit. Oui c’est ce qu’il est après tout. Il se retourne vers lui, le regardant sombre au-dessus de son corps inerte. Il va devoir prendre des décisions pour protéger son équipe de nuit, David le sait. Il ne sortira plus de la salle capitonnée grise. Et elle est là aussi assise à ses côtés, venant caresser sa joue. Il est trop tard. Elle est morte. «- je suis désolé, tellement désolé » sa voix n’est plus qu’un murmure endormi, regardant dans le vide son beau sourire, elle était si belle et elle lui sourit à lui, à personne d'autres.

Le couloir veut revenir, mais l'image est brouillée, perdue. Il ne verra pas la suite. Le Noir l’envahit. Enfin. Enfin une réponse, enfin une délivrance





1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Lun 29 Avr - 12:52

   Victoria Desanges
J'ai 37ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bie. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis divorcée et je le vis plutôt sans m'en préoccuper.
Elle  est née d'un père français et d'une mère anglaise, Victoria a une soeur jumelle, Vivian. Les deux soeurs ont sur le bras depuis leur quinze ans un tatouage qui se répond et forme une paire d'aile stylisée.
Elle est inspecteur depuis presque huit ans au sein d'une des Major Investigation Team de la Police de Londres, unités chargées principalement d'enquêter sur les divers meurtres au sein de la Capitale et dans ses alentours. Son partenaire habituel est en repos forcé depuis plusieurs mois et elle poursuit seule l'enquête sur la série des assassinats ésotériques qui ne cesse de terroriser Londres depuis plus d'un an.
   
katee Sackhoff:copyright:️ NOM CRÉATEUR

Au même moment

Les yeux mis clos sous la pluie de Londres, Victoria passe une main trempée dans ses courts cheveux blonds, repoussant les mèches lourdes d'eau loin de son front. Une cigarette a ses doigts achève de se consummer, le fin papier piqueté de gouttes. Elle marche de long en large, un téléphone vissé à ses oreilles. Son visage est fermé alors qu'elle ne cesse d'aller et venir dans l'allée derrière l'immeuble qui abrite le commissariat.  Ses réponses sont courtes, tendues. La femme ne remarque à peine le caillou qu'elle dégage d'un coup de pied, écrasant son mégot et coupant la communication sur un bref : - Merci. Je passe la voir dans la soirée.

Six heures plus tard.

La campagne environnante est un marasme boueux mais l'inspectrice ne le remarque qu'à peine. Toute son attention est dirigée vers les ruines d'une petite église et en particulier la chapelle privée des anciens propriétaires qui se détache sur le ciel encore assombris de nuage. Le calme des champs est troué par les nuées incessantes de véhicules qui ne cessent de se rassembler  et d'attirer le regard curieux des moutons qui paissent non loin.  C'est un chasseur, probablement un braconnier qui a découvert le corps, son chien refusant de quitter l'entrée de la chapelle à moitié détruite, aboyant sans discontinuer. Heureusement, l'homme a préféré joindre la police plutot que la presse. Evitant d'agraver son cas et passant probablement au travers du filet pour les faisans dorés qui dépassent de sa gibetière.

Victoria vient de quitter les lieux après avoir pris soin de suivre les directives des équipes scientifiques. La scène est macabre et va s'ajouter à celles qui hantent deja son esprit depuis des mois. Le cadavre de la femme brune repose à plat ventre sur ce qui reste de l'autel à demi effondré, le dos scarifié par une paire d'aile profane. Du sang a séché sur  les plumes de pierres d'un ange dont la tête a disparue depuis des décénies. Le carmin semble éclabousser partout, non. Il s'agit d'un nouveau chemin de croix. Qui trouve sa fin devant devant des icones de bois qui ont été desacralisées par le sang de la malheureuse. L'analyse confirmera sans doute que le pinceau est composé des cheveux des victimes précédentes. Une longue mèche a été arrachée au scalpe de celle ci.

Des caratères stylisés ont été dessinés avec cette même encre sur la plante des pieds nus et à l'intérieur des paumes. Si Victoria a pris quelques photos avec son telephone, elle sait que des agrandissements lui seront rapidement fournis. Elle commence à les reconnaitre sans avoir besoin de chercher d'avantage. Jamais la flic n'aurait pensé se familiariser avec l'énochien. L'alphabet des anges comme elle l'a appris au cours de ses recherches. Elle cherchera plus tard la signification des caractères, toujours ouverte à l'interprétation, rarement fiable.
-Vic', revient si'il te plait!
C'est Victoria, murmure t'elle par devant elle alors qu'elle retourne à l'intérieur sur la demande de l'une des techniciennes avec laquelle elle s'entend bien. Ils sont penchés sur le corps qu'ils viennent de retourner. Un soupire écoeuré alors qu'ils déscendent un cran de plus dans l'abjecte.
-Merde.
A la place du coeur, une plaie béante. L'incision au sternum a été la base pour ensuite écarter la cage thoracique. L'autopsie devra determiner quelle méthode a été utilisé pour cette nouvelle mutilation. Machinalement, elle capture d'autres photos de la scène avant de s'éloigner. Comme pour les précédentes aucun papiers d'identités, pas de sac à main, rien qui ne permette une identification rapide  de la victime. Les empreintes ont été déjà été prise et envoyé électroniquement à la base de recherche nationnal, en espérant trouver rapidement une correspondance. Sinon ce sera par empreinte dentaire et tout autre moyen. Une équipe extérieure a déjà ratissée les environs pour repérer d'éventuelles traces de pneu dans la terre meuble de la pluie qui a persisté toute la nuit. Il n'y a pas de fermes avant plusieurs miles  à la ronde, mais des patrouilles sont quand même détachées pour essayer de glaner quelques renseignements.  Ce n'est que trois heures plus tard, une fois le corps emporté pour rejoindre la morgue, que l'agitation a décrut et qu'elle est quasi seule sur les lieux que Victoria, non sans avoir bu plusieurs gobelets de mauvais café retourne dans la chapelle. Essayant de voir ce que l'homme a pu voir. Le cheminement de son esprit. Les liens avec les autres victimes.

Les éléments sont terriblement disparates. Sinon son obsessions pour les ailes et l'énochien. Les victimes changent, que ce soit le sexe, l'age, l'ethnie, les lieux tout autant. Et maintenant, la disparition d'organes. Putain de malade. Une heure de plus avant qu'elle ne se décide à quitter les lieux pour rejoindre sa voiture. Revenir à Londres est juste une affaire d'éviter les axes les plus fréquentés. Elle ne songe pas un instant à rentrer chez elle. Directement retour au commissariat où les premiers dossiers concernant ce nouveau crime commencent déjà à se rassembler. Et au moins une bonne nouvelle.  La victime a été facilement identifiée. Elle a été signalée par son époux fou d'inquiétude pour sa disparation moins de 48h auparavant. Solange Dorla, 41ans, mariée, un fils de 5 ans, une fille de 8ans, protestante. Victoria sait déjà qu'il y aura de  longues heures de recherches pour vérifier et recouper avec les autres cas. Chercher un lien,  même le plus tenu. Pour l'instant, ils n'ont jamais trouvé.
-Desanges, enfin te voila!
Ainsi interpellée, la  blonde relève la tête des agrandissements des différentes blessures. Elle passe le dos de sa main sur ses yeux fatigués. Le vague sandwich avalé au retour est déjà oublié. Un sourire las alors qu'elle se tourne vers Sebastian Folner. Si ils ne bossent pas directement ensemble, ils ont déjà collaborés sur plusieurs enquètes et leur mode de pensées fonctionne plutot bien.
-Je reviens à peine de...
-Oui je sais,
le coupe l'homme, lui tendant un feuillet. -Je crois qu'on a eu un appel pour toi hier soir. Venant d'un asile de la ville.
-T'es serieux? Tu crois vraiment que j'ai que ca à foutre de suivre tous les appels des nutcakes sur la hotline?
-Il a parlé des ailes rouges. de LA retrouver. D'un nouveau meurtre.
-Hum. Vague. Ca n'a peut etre rien à voir. Mais en même temps, c'est pas comme si je croulais sous les suspects.  Un complice qui commence à avoir l'estomac qui flanche? File moi les infos

Sebastian tapote du doigt le post-it.
-Tout est là. Tu me dois une biere pour avoir fait la secrétaire.
-Ouais ouais. Demain soir, si ta femme t'a pas foutu dehors avant.


Victoria prend quelques minutes de pour monter dans la salle des communications. La jeune femme explique à son collègue ce qu'elle recherche, l'heure approximative de l'appel. Achetée par un beignet, l'autre femme repousse sa chaise et lui passe un casque pour écouter les divers enregistrements. Un soupire. Si elle a conscience que c'est important, ce n'est pas la partie qu'elle préfère. La jeune femme zappe rapidement entre les différents coup de telephone. Jusqu'à ce qu'une voix masculine ne l'arrête. Un ton grave. Un peu flottant. Quelques mots. Des silences. D'autres paroles. Le tout est décousu, manque d'ancrage. L'aider. Il voulait l'aider. La thèse d'un complice qui recule se fait de plus en plus prononncée. Elle. Le Elle générique de Victime. Ou il savait que c'était une femme? Un échange en arrière plan qui reste dans le brouhaha général. Une autre voix masculine. Plus assurée, qui s'excuse. Qui raccroche rapidement. Froncement de nez.



Une vague recherche lui indique qu'il n'y a que cinq établissements qui ont des secteurs psychiatriques fermés. Si ce n'est pas le premier qui a raccroché, il n'est probablement pas libre de ses mouvements. AU bout du troisieme, sa patience est entamée. Heureusment, le quatrième n'est qu' à une quarantaine de minutes en voiture. Bien sur, Victoria pourrait appeler. Prendre rendez vous. Se faire annoncer. Etre sure que le medecin qui a conclut l'appel ou le directeur soient disponibles. Mais.. parfois l'effet de surprise a du bon. Surtout dans le milieu médical. Cinq minutes pour avaler un gatorade, une clope. Et elle se dirige vers la réception. Il y a peu de personne en attente et c'est parfait. Elle plaque sur son visage son plus grand sourire professionnel mais ses prunelles restent dures.

-Bonjour. Je suis Victoria Desanges, de la police criminelle. Un appel a été passé par un de vos patients en début de soirée hier. J'aurais besoin de lui parler, ou au moins au medecin qui était de garde à cette heure là. C'est urgent. -Son sourire devient carnassier. -Non. Je ne peux ni attendre ni revenir. Sinon votre directeur ou son adjoint m'iront très bien.

   
Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Lun 29 Avr - 19:05

Richard Marshal
J'ai 58 ans et je vis à Londres, Angleterre, Je suis psychiatre en chef du Bethlem Royal Hospital. je suis marié depuis 35 ans à Madeline, j'ai deux enfants et 5 petits enfants.
Je suis spécialisé dans les troubles dissociatifs et schizophrénie avec leurs symptômes divers. J'ai publié une revue sur ce sujet. Depuis 10 ans j'ai comme patient David Kemp. Un cas difficile.





RICHARD SCHIFF:copyright:️ Calville
La standardiste avait pris son service à 8 heures précisément. Et tous dans le bâtiment ne parlaient que de ce qui s’était déroulé hier, l’agression de l’infirmière Moïra et de deux infirmiers par un patient du 3ème étage. Ca la faisait frissonner, déjà qu’elle n’aimait pas travailler ici, ils avaient des regards trop bizarres, alors là c’était LA goutte. Elle reprendrait un poste à la blanchisserie de papa ! La télé mise à disposition des visiteurs n’annonçait pas de bonnes nouvelle non plus, encore un corps retrouvé, on ne savait pas qui, ni comment Brrrrrr il faudrait demander à petit Bob de la ramener ce soir, elle ne voulait pas être seule. Il était plus petit qu’elle mais il faisait du karaté lui !
Les visiteurs venaient souvent plus pour régler quelques soucis administratifs que pour des visites de courtoisie, les patients ici n’étaient jamais souvent entourés, en meme temps vu leur état bourré de neuroleptique,  ou n’en n’ayant meme pas besoin pour etre en mode planage, parler à une carotte aurait plus d’impact. – personne suivante. * Une blonde arriva devant elle se présentant comme inspecteur de police * et coupant toute possibilité de fuite. Calme Sophia, Calme. Sourire !

- Un appel ? Voix d’ingénue - Nos patients n’ont pas le téléphone vous devez vous tromper. La lèvre se mord devant le regard profond de son interlocutrice. – je vais me renseigner Madame, vous pouvez patienter là-bas. Pressant un bouton la communication est établie avec le docteur Marshal baissant la voix pour que la blonde qui s’est éloignée un peu n’entende pas – docteur il y a un inspecteur de police dans la salle d’attente je crois qu’elle vient * baissant plus la voix * pour l’appel de David.
- Faites là patienter, j’arrive.

Long sourire contrit à la femme avant de se replonger dans l’analyse de son écran de pc évitant le regard du flic aux cheveux blonds. Ses doigts s’enroulaient autour de sa mèche rousse parmi son volume de cheveux noir, ou tiraient dessus, son regard allait sur elle, pour disparaitre sous le comptoir. Elle en aurait des choses à raconter à la machine à café à sa pause dans 12 minutes, encore trop long !.


A peine raccroché qu'il reprit le combiné pour appeler le directeur. La ligne de conduite à tenir si l'inspecteur venait pour déposer une plainte officielle pour leur appel ou si il s'agissait de l’infirmière et d'une enquête véritable sur un manque de sécurité dans les locaux. La ligne était claire, David avait réussi à se débarrasser de l'infirmière, tout était sa faute à elle, faute dans la faille de sécurité, faute dans le dosage plus doux des médicaments. Si elle tentait une plainte, elle serait  son tour accusée.

Cinq minutes plus tard, un homme d’environ 55/60 ans arriva essoufflé, s’essuyant le visage de son mouchoir et s’entretient avec la standardiste qui désigna du doigt, bravo la discrétion, l’inspectrice qui attendait. L'appel, c'était uniquement l'appel qui l'interessait. David avait dû être désagreable et on venait lui taper sur les doigts. Ouf. Le ton formel s'effaça pour un ton plus enjoué, en avançant vers elle la main tendue pour la saluer d’une poignée de main flasque comme seul les médecins savaient faire.


- Inspecteur De les Anges ? Je suis le Docteur Marshal médecin-chef en psychiatrie de la clinique. Nous sommes vraiment désolés pour le malentendu d’hier soir, un de nos patients a réussi à s’introduire dans le bureau du directeur pour passer un appel après avoir agressé trois de nos infirmiers, un malheur je vous le dis, un malheur,  je vous assure que nous avons tout mis en place afin que cela ne se reproduise plus. David a été mis en isolement et croyez bien que nous mettrons tout en œuvre pour que les forces de l’ordre ne soit plus ennuyées par ce genre de choses. Aurons-nous une amende à payer pour l’appel bidon?  

C’était bien ce qui l’ennuyait le plus. Il savait que maintenant ces coups de fils « plaisantins » étaient sanctionnés.  Déjà que l’infirmière avait failli y passer, que les deux autres voulaient porter plainte contre l’hôpital pour le manque d’effectifs et de ce fait la mise en danger de leur vie, qu’ils avaient dû faire couper les interrupteurs incendies qui étaient souvent déclenchés par les patients les pompiers ayant  bien failli les amener au tribunal 2 mois plus tot afin qu’ils sécurisent l’accès à ce genre d’outils.  Les restrictions budgétaires en prime ça ne sentait pas bon ! – J’espère qu’il …n’a pas insulté des membres des forces de l’ordre ? Si ? Vous nous en voyez désolés, bien evidement une lettre sera adressée aux forces de l'ordre pour nous excuser en son nom, le pauvre n'ayant pas conscience de ce qu'il dit *Un peu d'apitoiement sur le malade en question et tout passerait comme une lettre à la poste.


@Alexia Robinson



1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Mar 30 Avr - 14:10

  Victoria Desanges
J'ai 37ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bie. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis divorcée et je le vis plutôt sans m'en préoccuper.
Elle  est née d'un père français et d'une mère anglaise, Victoria a une soeur jumelle, Vivian. Les deux soeurs ont sur le bras depuis leur quinze ans un tatouage qui se répond et forme une paire d'aile stylisée.
Elle est inspecteur depuis presque huit ans au sein d'une des Major Investigation Team de la Police de Londres, unités chargées principalement d'enquêter sur les divers meurtres au sein de la Capitale et dans ses alentours. Son partenaire habituel est en repos forcé depuis plusieurs mois et elle poursuit seule l'enquête sur la série des assassinats ésotériques qui ne cesse de terroriser Londres depuis plus d'un an.
 
katee Sackhoff:copyright:️ NOM CRÉATEUR

La nervosité de la jeune femme, Victoria s'y attendait. Etrangement, ce sont souvent qui sont le plus irreprochables qui ont les comportements les plus étranges face aux forces de l'Ordre.  Ils disent n'imorte quoi, deviennent maladroit, bafouillent. Ceux qui une conscience plus chargée ont généralement déjà échaffaudés mille et un scénario pour une rencontre forfuite et ont une attitude encore différente. Ou ils ont tellement l'habitude qu'ils en sont devenus blasés.  Mais la voix de -La blonde se penche légèrement pour un avoir une vue direct sur le badge de la standardiste- Sophia est bien trop haut perchée pour trahir simplement cette envie d'écarter tout soupçon là où il n'y en a aucun. Et quand elle continue son boniment, la policière se contente de la regarder. Sans rien ajouter de plus. Pas un mot. Juste le poid de son regard grave et inflexible. La jeune femme s'agite. Lui demande d'attendre.  Elle fait quelques pas de coté comme le lui a demandé son interlocutrice. Par devant elle, Victoria aurait presque envie de rire tant le language corporel est évident. Il ne manquerait plus qu'elle place la main devant sa bouche en couvrant le combiné pour donner le portrait d'une espionne de mauvaise série B. Si elle avait hésité quand à l'etablissement, ce n'est plus le cas. Après de longues heures de piétiennement, elle au moins retrouvé l'origine du coup de telephone. Maintenant il lui faut découvrir quel poisson est au bout de la ligne.


Eprouvant un peu de pitié pour la femme qui ne fait que, plus ou moins correctement, son travail, Victoria la libère de ses prunelles, s'impregnant de l'atmposphère plutot tranquille qui règne dans la réception. Il n'y a aucun indice sur ce qui peut se passer au delà des murs. Il y a sur les tables des pamphlets de médecine et sur les traitements mordernes des desordres psychiatriques, des invitations  à des groupes de paroles pour les proches des patients, quelques éléments de jeux pour les enfants qui seraient amener à visiter un malade ou à patienter pendant celle ci. L'attente est assez courte, pas plus de quelques minutes. L'inspectrice, sans même y refléchir consciemment, enregristre le moindre détail. La manière dont l'homme s'est pressé à  un point qu'il en a le souffle court. Il ne fait pas si chaud dans les locaux pour justifier la sueur à son front. La  manière dont elle est désignée aussi discrètement qu'un signe en néon. Il y a plus qu'un apppel de blague, le nouvel arrivant respire le malaise. Pas de souci, on va creuser un peu...  Froncement de nez dégouté à la poignée de main un peu moite et sans force. Resistant à l'envie de s'essuyer la paume sur son jean dès le contact rompu.

Victoria le laisse parler et entame une technique aussi perverse que discrète. Elle se met à marcher et machinalement le medecin lui emboite le pas. Au bout de quelques secondes le pas de la blonde se fait plus court, l'homme a pris la tête et ne semble pas faire attention à ce qu'il fait. A ses pas qui les éloignent de la salle de reception. La tête tournée vers elle alors qu'il continue son laius, il utilise une carte magnétique pour dévérouiller un passage qui mène à un nouveau corridor. Habitude grégaire et sécuritaire qui est inscrit dans l'adn. A chaque visite dans une maison, ils sont invités dans la pièce où celui qui les reçoit se sent le plus à l'aise. Le plus en controle. Propose des boissons, ou quelque chose à manger. Il ne s'agit pas que de courtoisie ou d'envie de politesse. Mecanisme de défense pour garder une marge de manoeuvre. C'est exactement ce dont profite Victoria à cet instant. Elle se laisse guider, sans rien demander, mais poursuivant la conversation.

-Desanges, Victoria Desanges. Ravie de faire votre connaissance. Je suis vraiment désolée de vous déranger dans vos travaux, je me doute que vous devez être occupé.
Elle ne le coupe pas, alimente l'échange juste ce qu'il faut. Un élément important qui ne lui échappe pas ,alors qu'elle s'efface pour le laisser passer devant alors qu'ils franchissent un nouveau sas de sécurité. Il ne voit pas les infirmiers qui s’effacent sur son passage. Les medecins qui le saluent d'un signe de tête. -J'espère que la famille de David ne souffrira pas de ne pouvoir le voir à leur prochaine visite? Combien de temps va durer son séjour en isolement, pensez vous?  -Avant de lui offrir une petite pepite de réassurance quand à ce qui parait être son inquiétude première. Money money money. -Non nullement, je peux vous répondre immédiatement à ce sujet, nous comprenons la difficultué qu'il y a à canaliser toutes ces energies diverses. La Police ne vous tient aucunement rigueur de cet appel. Tant bien sur que cela ne devient pas une habitude.

Ils sont enfin arrivés exactement là où elle voulait. Mouton qui a retrouvé son enclos de lui même. Ils sont devant une porte qui est désigne l'emplacement de son bureau. Au moment où l'homme allait appuyer la poignée, c'est elle qui le fait à sa place. Rompant le rythme de leur échange. -Votre bureau? C'est parfait. Voyez vous, j'ai des questions à vous poser sur ce homme. En particulier sur les visites que votre patient a pu recevoir durant les semaines précédentes. Son historique au sein de votre hopital, si il a fait un épisode psychotique ou si c'est un résident. Ce genre de détails...

Elle finit de parler et entre la première dans le bureau. Attendant que le docteur la rejoigne.Victoria s'assoie dans le fauteuil reservé aux visiteurs et lui adresse son plus grand sourire. Elle ne lui a toujours pas précisé le motif de sa visite. Et il n'a pas demandé, s'appuyant sur des supposions. Pas de sa faute si son postulat de départ est faux...

 
Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Mar 30 Avr - 21:11

Richard Marshal
J'ai 58 ans et je vis à Londres, Angleterre, Je suis psychiatre en chef du Bethlem Royal Hospital. je suis marié depuis 35 ans à Madeline, j'ai deux enfants et 5 petits enfants.
Je suis spécialisé dans les troubles dissociatifs et schizophrénie avec leurs symptômes divers. J'ai publié une revue sur ce sujet. Depuis 10 ans j'ai comme patient David Kemp. Un cas difficile.





RICHARD SCHIFF:copyright:️ Calville


L’inspecteur, inspectrice en l’occurrence était charmante, et un regard qu’il aurait aimé soutenir lors d’une séance, elle devait etre très intéressante au plus profond de son être. Une femme flic, toute la complexité d’un métier dangereux allié à la beauté féminine. La conversation débuta, la marche dans les couloirs tout autant, il fallait s’en tenir aux dires du directeur. David n’est plus un danger ou une gêne pour la population et les forces de l’ordre. Espérons que cela suffise à la police. Il aimait bien parler et surtout de ces patients, avoir un public qui l’écoutait façon grand oral était un vrai plaisir. La première porte est passée sans même s’en rendre compte.

Desanges, pardonnez moi, ma jeune hotesse est bien gentille mais elle a des soucis avec les noms.
La famille de David ? O mon dieu ça fait des années qu’ils ne viennent plus le voir, la honte d’avoir un schizophrène dans la famille, vous voyez ? Surtout après qu’il ait tenté de tuer cette femme à Edimbourg, c’est après ca qu’il est venu se faire interné de lui-même avec un simple sac à dos pour tout bagage. , il avait au moins conscience de ca à cette époque malgré le fait qu’il soit plus que perturbé. La dernière de sa famille à être venue c’était sa petite sœur Holly ca doit faire facilement oh oui 6 ans, peut-être plus que cela. Il ne parlait plus à cette époque, pas un seul mot, pas même un cri, rien. Et puis c’est revenu tout seul quelques mois plus tard. Mais ils ne sont jamais revenus le voir, j’imagine les repas de Noel à oublier qu’il manque quelqu’un. Je ne comprends pas qu’on puisse effacer quelqu’un aussi facilement. Nos malades sont malades ce n’est pas de leur faute, imaginez si un membre de votre famille l’était, le laisseriez-vous tomber ?
 * les gestes de la main sont dépités, dégout de ces personnes qui prennent l’hôpital pour un mouroir ou un dépotoir*

- Son isolement * il ralentit un peu le pas gêné cette fois ci passant la carte devant le second lecteur, lui ouvrant la porte en homme bien élevé* - et bien nous n’avons pas de date précise voyez-vous c’est un cas un peu délicat. Nous pensons le faire interner dans une unité de soin adapté à la violence de ses épisodes psychotiques qui ne font que croître. * une prison avec une aile psychiatrique c’était bien de cela dont il parlait tout en marchant côte à côte avec la jeune femme * Moira n’a pas eu le temps d’appeler qu’il était déjà à l’étrangler, il lui a sauté dessus du lit à la porte, un saut de 3 mètres, facile, heureusement que ses collègues sont arrivés à ce moment-là. Pauvre fille les medecins l’ont ramené limite il lui a quasiment écrasé le cartilage thyroïde, son cou était d’un violet profond, j’espère qu’elle va bien quand meme. * quand meme oui ca serait dommageable qu’elle meure* Nous devons aussi penser au bien etre de nos patients, de notre personnel et il représente un danger véritable, pour lui-même et pour les autres. Et ce n’est pas un petit gabarit, quand il vous frappe ce n’est pas une piqure de mouche que vous ressentez,  je pense qu’il sera mieux la bas, c’est plus adpaté.* deux fois qu’il utilise ce mot, se convaincre soi-même c’est convaincre les autres non ? *  

Les mots de la flic le soulagèrent vraiment. Ils ne porteraient pas plaintes. – ouf retrouvant un vrai sourire lui ouvrant une autre porte menant vers l’escalier et monta les deux étages qui le séparait de son bureau : - vous m’en voyez ravi, bien sûr comme je vous ai dit, nous mettons tout en œuvre pour que cela n’arrive plus. Nous pourrions vous montrer notre aile d’isolement si vous désirez être rassurée plus à propos. David a deux voisins, et avec ce que nous lui avons injecté hier il doit dormir comme blanche neige au pays des merveilles pendant encore de longues heures.

Ils arrivèrent à son bureau, son abri, il respirait enfin, meme si il s'etonna qu'elle ouvre la porte avant lui, mais en fait pas tant que ca. Il referma la porte derrière eux sans prendre aucunement conscience qu'il ne l'avait pas invité

Un café ?

Mettant les capsules dans la machine, il servit deux cafés machinalement tout en continuant à parler

- La dernière personne extérieure, laissez-moi réfléchir, Il avait eu la visite d’une collègue je crois qu’elle avait le béguin pour lui, mais il était déjà parti depuis longtemps. Il est souvent plus absent que présent et quand il parle c’est tout très … décousu, une idée en remplaçant une autre, sans même qu’il ne s’en rendre compte. Plus de 5 ans facilement qu’il n’a vu personne de l’extérieur  * sucre ? * Comme vous le comprenez il est résident permanant ici depuis près de dix ans. Il devrait se taire, on le lui a toujours dit, il parlait trop, meme durant ses seances. Pourtant il avait envie de parler encore, David était un cas particulièrement interessant , une constante dans l’inconstance de sa maladie– Il s’était calmé durant presque deux ans, un vrai agneau,  quasiment plus besoin de neuroleptique,  pas une crise plus haute que l’autre, parfois un petit à-coup de stress dû au manque , mais rien de plus. * du lait ? * On le laissait meme aller dans la cour pour fumer, la seule chose restant constante c’est sa peur d’etre touché peau à peau, il hurle, et tombe direct en catatonie, il a meme fait deux arrets cardiaques, un vrai souci qu’heureusement les gants nous aident à calmer un peu et puis il y a un an ses crises sont revenues plus violentes qu’auparavant, il voit du sang,  des morts, il entend meme des voix à ce qu’il dit, et ca ne fait qu’aller en s’aggravant. Ne nous jugez pas trop durement. Nous ne l’abandonnons pas juste .. nous .. * le mot exact bon sang* devons prendre soin de ceux qui sont ici. Imaginez-vous, personne ce matin n’a voulu s’approcher de lui pour le laver, et pourtant il est entravé et dort comme un bébé depuis hier soir. Ca sera mieux pour lui, bien mieux. Ils sauront le gérer la bas.

- Mais .. mais dites-moi est-ce  habituel de faire des recherches aussi poussées sur des appels ? David n’a passé qu’un appel en plein bouffée de délire paranoïaque, ou .. a-t-il fait quelque chose de mal ?

Comment cela se pourrait, il ne quittait pas son etage depuis des mois. Le doc était horrifié !  Et si Moira était morte. Il n’avait pas pensé à ca en s’asseyant dans son fauteuil de cuir, limite blafard.



1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Jeu 2 Mai - 18:23

 Victoria Desanges
J'ai 37ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bie. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis divorcée et je le vis plutôt sans m'en préoccuper.
Elle  est née d'un père français et d'une mère anglaise, Victoria a une soeur jumelle, Vivian. Les deux soeurs ont sur le bras depuis leur quinze ans un tatouage qui se répond et forme une paire d'aile stylisée.
Elle est inspecteur depuis presque huit ans au sein d'une des Major Investigation Team de la Police de Londres, unités chargées principalement d'enquêter sur les divers meurtres au sein de la Capitale et dans ses alentours. Son partenaire habituel est en repos forcé depuis plusieurs mois et elle poursuit seule l'enquête sur la série des assassinats ésotériques qui ne cesse de terroriser Londres depuis plus d'un an.
 
katee Sackhoff:copyright:️ NOM CRÉATEUR

https://www.youtube.com/watch?v=L3wKzyIN1yk

D'un léger geste du poignet, l'inspectrice indique que le lapsus sur son nom de famille trop français pour les accents anglais ne l'avait pas plus dérangé plus que cela. Non, ce qui l'interesse arrive peu à peu. Malgré elle, Victoria lève un sourcil. Si elle avait cru avoir besoin d'encouragements pour que le docteur parle, il s'avère qu'il n'en est strictement rien. Il n'a jamais eu de procès pour non respect de la confidentialité Soignant/patient? En occurrence la féline blonde se garde bien de le faire remarquer à l'homme qui la précède. Cela convient parfaitement à ses besoins. Il lui donne des éléments extrêmement précis. Concrets, sur lesquel elle peut s'appuyer. Parfait. Violent au point d'avoir failli assassiner une femme en écosse. Victoria insère une nouvelle question dans le flot de paroles de l'homme. -Savez vous pourquoi il était à Edimbourg? Il est écossais?  Je ne crois pas avoir saisi son nom complet? C'est important pour boucler convenablement nos dossiers, vous comprennez. La procédure...

Si il y a bien une chose qu'il peut saisir, c'est la nécessité de respecter des protocoles clairs, aussi agaçants soient il . Il doit sentir peser sur ses épaules le poids de l'administratif, des informations à remplir en six exemplaires. Six ans sans nouvelle de sa famille. Un hochement de tête un peu court lorsqu'il évoque un point éthique dans une question réthorique.  -Non. Je ne les laisserai pas tomber. -A cet instant, sa voix est ourlé d'assurance et d'une pointe d'ombre. Sa visite de la veille au soir a été difficile, mais Victoria s'attendait à ce qu'elle soit autrement. Surtout après l'appel telephonique personnel reçu auparavant.

Ils grimpent dans les étages, s'éloignent des parties publiques de l'hopital, exactement comme elle souhaitait. Elle a évoqué un point sensible et s'attend presque à ce qu'il se cabre et réalise combien il livre beaucoup sur le fonctionnement de l'établissement. Mais non. Nullement. Il a peur de ce David. C'est ce qu'elle entend en filigrane. Il a peur de cet homme interné depuis des années et qu'il ne sait pas comment contrôler. Si la couverture médicamenteuse qui lui est administrée ne suffit pas à le plonger dans un état léthargique, peut être devrait il se demander si l'homme absorbe vraiment le traitement. Ou si il a trouvé un moyen de tromper la vigileance des soignants sur ce point. Diverses hypothèses s'échaffaudent sans que ses prunelles noisettes ne trahissent autre chose qu'une écoute attentive du médecin. L'infirmière devrait porter plainte. Sauf qu'aborder ce point là conduirait immédiatement son interlocuteur à se retirer dans sa coquille plus vite qu'un bernard lhermitte. Et pour le moment, suivre le fil des indices possibles qui pourrait la mener au Tueur  est malheureusement plus important que l'agression subit par l'infortunée. Si ils font déplacer le malade maintenant, cela risque de rajouter une montagne de paperassie à remplir. Et il y a un element essentiel. Il s'est fait interné de son plein gré. Est ce que le medecin signerait sa décharge si il voulait sortir ou ses symptomes sont devenus trop aigus? Il est clairement une menace pour la société sinon pour lui meme. Merde. Quel sac de noeud. -Vos préoccupations vous honorent, Docteur Marshal. Il est essentiel que vos collaborateurs puissent travailler dans un environement sécurisé, tout comme vos autres patients doivent avoir les moyens d'etre pris en charge dans les meilleurs conditions possibles.

Non. Elle n'a absolument pas honte de le brosser dans le sens du poil. Mais alors pas une seule seconde. Surtout lorsque cela porte ses fruits de manière aussi éclatante. Victoria n'a pas besoin de demander, il le lui offre sur un plateau. Ce docteur est une vraie pépite dans son genre. -J'accepte avec plaisir de visiter cette partie de votre établissement. Il est tellement important d'etre certain que David soit pris en charge aux mieux. Et de ce qu'il ressort, il est entre de très bonnes mains. -Le confort de son bureau, l'offre d'un café qu'elle accepte d'un hochement de tete. Aucune visite externe depuis près de cinq ans. Hum. Cela réduit le fait qu'il puisse etre  le complice de l'Ecclesiaste. Ou alors... Dans la continuité, elle refuse le sucre. Préférant ses cafés noirs.  Ses pensées s'éparpillent, se recoupent. Le manque de quoi. Un ancien toxico? Ses crises seraient dues à des prises d'acides? Il aurait trouvé le moyen de continuer à s'intoxiquer? Pourquoi se faire interner si c'est lié à la drogue? Non.  D'un mouvement de paume, Victoria refuse tout autant le lait. Hérésie-Est ce qu'il y a eu un changement majeur pour lui il y a un an? Qui aurait pu accroitre ses déséquilibres? Un nouveau protocole médicamenteux, l'arrivée d'un nouveau soignant? Des changements importants dans l'équipe? Je sais hélas d'expérience personnelle que c'est le genre de chose qui peuvent fragiliser un esprit délicat -Et comme sa voix se teinte d'une sincérité difficile à feindre. Elle prend sa tasse et en boit une gorgée.

Victoria hésite. Ce qu'elle veux vraiment rentre pleinement dans le cadre confidentiel des séances de thérapie. Et il lui offre lui même l'angle nécessaire pour obtenir les informations complémentaires dont elle a besoin. Cet homme bavard est un vrai don! Elle se penche vers lui, plongeant son regard intense dans le sien. Un silence qu'elle laisse peser à la perfection.  Que le son de sa tasse contre le bois de son bureau rompt d'un claquement sec. Elle tend la main et pose sa paume sur la sienne pendant qu'elle parle-J'ai besoin de votre aide. Londres a besoin de votre aide, Richard. Je peux vous appeler Richard? David n'a rien fait de mal, non. Mais je crains que l'on abuse de lui. Que l'on profite de sa faiblesse mentale et que l'on se serve de lui, sans qu'il ne le réalise. - Sa main se retire et elle reprend un peu de distance, comme si elle se trouvait génée d'avoir du reconnaitre que la Police n'était pas toute puissante. Qu'elle ne l'etait pas. - Pensez vous que ces voix, ces crises, pourraient avoir été provoqué par une tierce personne? Enregistrez vous les séances que vous avez avec David? -L'usage  régulier des prénoms. Comme si elle était déjà proche de ces deux étrangers. La réponse à sa dernière question est Oui. Elle le sait pertinemment. -Y a t'il des éléments qui reviennent? Des détails qui sont toujours les mêmes?

Elle veux les transcripts des sessions! Faire elle même les recoupements avec les meurtres ignobles qui secouent l'Angleterre depuis un an. Depuis le moment où les crises de ce david ont repris avec violence. Voir si il y a vraiment des éléments troublants ou si elle prend son temps! Elle a conscience qu'elle ne peut aller plus loin avec le médecin sans révéler une partie de ce qui se cache derrière ses questions, bien trop précises pour être innocente. -Durant l'appel qu'il a passé, votre malade a donné des éléments qui pourraient se révéler  vitaux pour une enquète importante sur laquelle je travaille. J'ai besoin de déterminer si il a subit une influence extérieure ou si nos services ont une fuite qui pouraient remonter jusqu'à lui. Si d'une manière ou d'une autre, il semble qu'il ait eu accès à des documents sensibles. Puisque vous me l'avez proposer, j'aimerais visiter l'aile d'isolement maintenant, David aussi, meme inconscient. -L'acier. L'acier est inflexible. Mais il n'y a aucune menace. Elle n'exerce pas de pression. Pas encore. Ce qui se produira, c'est inscrit comme une évidence.
Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Ven 3 Mai - 19:38

Richard Marshal
J'ai 58 ans et je vis à Londres, Angleterre, Je suis psychiatre en chef du Bethlem Royal Hospital. je suis marié depuis 35 ans à Madeline, j'ai deux enfants et 5 petits enfants.
Je suis spécialisé dans les troubles dissociatifs et schizophrénie avec leurs symptômes divers. J'ai publié une revue sur ce sujet. Depuis 10 ans j'ai comme patient David Kemp. Un cas difficile.





RICHARD SCHIFF:copyright:️ Calville

- Oh les procédures j’entends bien Inspecteur. Levant le regard au plafond désespéré  par toutes ces paperasses qui les encombrait tous autant qu’ils etaient. Un papier pour ceci, trois exemplaires pour des services dont il n’avait jamais entendu parlé et qui revient parce qu’il manque le tampon d’untel. Quelle plaie ! - Kemp, David Kemp. K.E.M.P. Sa famille vit à Londres, à moins qu’ils en soient partis depuis le temps, mais je ne saurais vous dire s’ils sont d’ici ou d’Ecosse. Quant à savoir ce qu’il faisait à Édimbourg. Lui seul à la réponse à cette question.

Il savait qu’il parlait trop, mais cette femme était un peu comme une collègue, soumis au devoir de confidentialité, elle était de la police en plus, institution des plus sérieuse et puis David n’était pas un mauvais bougre, juste un homme perturbé, bien que son comportement d’hier soir l’avait choqué et même effrayé. Heureusement tout c’était "bien" terminé, et c’était avec plaisir qu’il discutait même si il pouvait percevoir une faille dans l’armure de son interlocutrice tapotant sa main sincèrement désolé de cette douleur qu'elle semblait ressentir. Vraie compassion.

- Je suis à votre écoute si vous avez besoin de parler ma chère. Les infirmières et aide-soignants vont et viennent souvent, ils ne restent pas plus de quelques semaines ou mois ici, c’est très dur moralement pour nous tous . Il n’y a pas eu de changement véritable ou violent tels que décès dans nos équipes, quelques patients qui sont partis ou malheureusement nous ont quitté,  nous preparons nos malades à certains departs, mais jamais nous ne pourrions croire que ... Non .. non rien de particulier je vous assure. Il était calme, très calme,

La femme devant lui savait ou elle allait, et elle voulait aller loin. Bien trop pour ce que leur clinique pouvait supporter. Un scandale si on apprenait qu'il avait donné quelques enregistrements. C'est cette idée qui le ramena un peu dans son devoir de reserve.

- Les enregistrements?. Vous m’en voyez désolé mais je ne peux pas vous donner cette autorisation sans mandat de la Cour. Les informations génériques que je vous ai fourni n’ont rien à voir, mais vraiment rien à voir avec notre politique de confidentialité. Meme si je parle beaucoup c’est là quelque chose que je me refuse à faire.

Petite pique accompagnée d’un sourire administratif pur. Parleur en couleur mais il savait jusqu’ou il pouvait aller. Mais le discours de cette policière le fit tressaillir. Des choses de ce style dans leur clinique ? C’était impossible !


- Dieu du ciel. Il s’affala un peu plus dans son siège laissant refroidir son café. - Pauvre David, se servir de lui.. mais c’est honteux. Je ne vois pas qui aurait pu faire une telle chose, David parle si peu, il est très seul meme en séance de groupe il se tient le plus éloigné possible des gens et n’interagit pas . Il m’a fallu pas moins de six mois pour obtenir quelques réponses à des questions basiques, je vous laisse imaginer avec une autre personne et je ne le vois pas se mêler de choses aussi importantes qu’une enquête. Oh non je ne vois pas qui ici aurait pu le pousser à faire quelque chose de mal ou l’informer de .. de .. de quelle enquête s’agit-il inspecteur ?

Il devenait curieux. Oui pourquoi un appel avait-il autant d’importance. Portant ses lunettes au nez, il nota quelques mots sur un post it avant de revenir à elle, sourire aimable au visage, finalement cet appel aurait peut-etre eveillé chez son patient un souvenir ou un petit quelque chose qui les feraient avancer.  

- Le voir ? mais bien sur, mais si vous n’obtiendrez rien de lui, meme si il était éveillé il ne vous parlerait pas. Il vous faudra vous débarrasser de votre arme et de tout objet susceptible d’être dangereux de la pince à cheveux en passant par vos clefs et stylo. Mais nous verrons cela à l’étage venez chère inspecteur, venez

Se relevant, il la précéda reprenant la montée des marche jusqu'a l'étage supérieur. Il composa un code et entra dans un petit sas, qui menait à un long couloir coupé par une grille solide en metal


- Nous sommes ici au service psychiatrie pour les cas les plus complexes et violent. Un patient passait au loin d’une chambre à l’autre, - Nos patients sont  libre de circuler dans les couloirs même David, sa chambre est ici il y était plus ou moins enfermé selon ses crises, mais il avait finit par disposer d'une relative liberté de mouvement quand tout allait bien il désigna une pièce fermée devant laquelle il y avait encore quelques traces de sang contre le mur juste à coté de la porte d'entrée - il a hum ... fracassé le nez de l’infirmier en deux point précis mur et coude, aie.. c’était … ahum venez suivez moi * il valait mieux le silence *  

Arrivant à la grille, il laissa ses clefs, ses lunettes et son pass, laissant l’inspecteur faire de meme. La porte fut ouverte par un bip caractéristique: - ici même l’aile d’isolementComment vas t-il ?

- Il dort comme un bébé docteur.
- Comme vous voyez un agent de securité et un infirmier veillent sur cette partie jour et nuit. Il est impossible de sortir ou d’entrer sans passer par eux il s’arreta devant l’une des portes regardant par la vitre en plexiglas ravi de ce qu’il voyait voici David comme vous pouvez le constater il  est complètement inconscient et incapable de faire du mal à quoique ce soit.

- Le corps d’un homme de bonne taille était étendu sur le dos, les bras entravés sur son torse qui se soulevait à rythme régulier. Le visage blessé semblait pourtant apaisé. Il dormait si profondément qu’on aurait pu faire s’effondrer la clinique qu’il n’aurait pas bougé.  L’une des patientes venait frapper contre la grille stressée, énervée oh excusez moi Sarah nous fait encore un caprice * laissant l’inspectrice devant la porte il s’eloigna un peu voulant calmer la jeune femme mais l’infirmier présent s’en occupa, il devait avoir l’habitude, il revient à peine quelques secondes plus tard / - Nous .. Oh mon dieu

David était debout devant la porte et les observait, les fixait avec une telle froideur qu’il sentit ses poils se hérisser . – William vous ne m’aviez pas dit qu’il dormait ? ! Nous avons faillir entrer ! furieux le doc en regardant l'infirmier puis la jeune femme : - un réflexe surement. On ne sait pas vraiment comment les patients réagissent aux doses massives de neuroleptiques * Après la surprise de le trouver debout, il ne put cacher son soulagement le voyant retomber contre la porte, il le regarda s’effondrer au sol, attendant quelques secondes que le garde soit à leur coté avec la matraque prête au cas ou - mais .. là je crois que c’est bon, vous etes sure de vouloir entrer ? Les clefs dans la serrure il ouvrit difficilement, le corps inerte de David se trouva affalé contre celle-ci, mais aidé du garde ils réussirent à le pousser pour entrer. Vérifiant bien que l’armature de la camisole soit encore intacte avant de s'essuyer le visage d'une sueur froide qui lui avait remonté le long de l'echine.

- Je crains que vous n’obteniez rien de mieux que cela. Je vous l’avais dit.

A la base du cou de l'homme endormi, on pouvait distinguer un tatouage dont les écrits n’etaient que signes et symboles étranges descendant sur le haut de son epaule et surement autour de son bras. .



1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Calville
Messages : 515
Date d'inscription : 30/06/2018
Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : Historique, Science Fiction, Reel
Préférence de jeu : Les deux
cat
Calville
Ven 3 Mai - 19:42

David Kemp

J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre.  Célibataire, sans enfant. 1.92m .
2 sœurs, 1 frère, parents encore en vie. Il ne les a pas vus depuis plus de dix ans.

Fumeur. Ancien architecte. Quelques tatouages et marques diverses. Il craint le contact physique, pour les médecins simple symptôme psychologique entrainant une catatonie allant jusqu'a l’arrêt cardiaque, personne ne croyant vraiment qu'il voit des choses horribles au simple effleurement d'une autre personne.

A 10 ans, il commence à voir des choses qu'un garçon de son age n'aurait eu à subir. Des morts, à entendre des voix, cris, cauchemar, refuse tout contact physique, et commence alors un long parcours psychiatrique ses parents refusant de croire en ses paroles et forçant les contacts entraînant de nombreux sejours dans les divers hopitaux de Londres. A 16 ans les visions deviennent de plus en plus intense et violente. Les traitements suivent en fonctions. Jusqu’à ses 20 ans où du jour au lendemain il retrouve une vie normale. Il reprend des études devient architecture, des projets pleins la tète. Meme si il évite le plus souvent possible la proximité des gens.

A 28 ans, les crises reviennent, plus intenses. Après trois tentatives de suicides et avoir failli tuer une femme dans un hotel, il se fait interner de lui meme à Londres non loin de la Tamise depuis presque 10 ans il est diagnostiqué schizophrène à tendance suicidaire. Presque continuellement sous neuroleptique, il subit des crises de plus en plus fréquentes, des visions horribles de mort qui malgré son état vaguement végétatif arrivent jusqu'à lui.  

Mais si ce qu'il voyait n’étaient pas que des reves...

Les ailes des anges sont rouges sang -  [Seolanne] Aa9f3fe22d91337dc6aa1584c7bfa4e0

Informations supplémentaires ici.


Joel Kinnaman @calville
Gif @epicpanda
Le brouillard s’était épaissi après une nuit plus longue que d’habitude. Une veste épaisse trench coat bleu marine le réchauffait un peu dans cette fumée aux teintes grisonnantes. Il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, mais la légère fraicheur portée par un vent du nord rendait ce moment agréable, les mains dans les poches, le col remonté,  il ne risquait pas d’attraper froid. Oui il aimait être seul, sans qu’on le regarde, sans qu’on n’interrompe ses pensées. Ici  il était impossible de le perturber. Il était dans une allée certainement, sentant les gravillons sous ses pieds, un parc peut-être, Londres ? Il ne savait plus. Tient il était pieds nus mais il n’avait pas froid, meme pas mal sur ces petits cailloux acérés.

Aucun autre son ou gazouillis d’oiseaux, rien que ses pas qui font crisser le chemin caillouté, pas un chien n’aboyait, pas une voiture qui ne passait, pas de bruits, rien que l’alourdissant silence comme enfermé dans une bouteille, vase clos recherché. Ça le changeait tant et tellement des voix et visions incessantes que son esprit n’arrivait même plus à différencier  des vraies personnes devant lui. Ça devenait complexe de se fier à elles, même pour lui qui en avait l’habitude. Et puis il y avait les nouvelles, accompagnées d’horribles scènes … et celles-là l’effrayaient vraiment. Heureusement une réponse lui avait été offerte. Le sommeil, lourd, médicamenteux, salvateur. Maintenant il pourrait se libérer de la tension de ces dernières semaines, de ces derniers mois, il ne verrait plus, il n’entendrait plus, il ne souffrirait plus. Il avait mal agit il ne savait plus exactement comment, mais il le sentait. Tant pis. Ils auraient dû l’écouter, il avait dit que cela se passerait ainsi.

- David !!

Le réveil est brutal, les yeux ouvert surpris par un nom hurlé d’une voix de femme à ses oreilles. Ou est-il ? Non il ne veut pas revoir encore un meurtre, par encore, pas si tôt. Il n’était pas prêt. Le plafond est fait de mousses grises capitonnées. Ses paupières clignent sous la lumière pourtant peu forte. Il a mal au crâne, il a mal au nez, à sa mâchoire,  il est fatigué, si fatigué, engourdi. Il ne peut pas bouger, il essaie sans force ou volonté mais il doit bien se rendre à l’évidence, il était entravé, saucissonné avec ce qu’on appelle vulgairement une camisole évitant qu’il ne se blesse et ne blesse quelqu’un d’autre. Il ressemblait à un ver allongé sur une feuille. Il avait du faire quelque chose d’horrible pour qu’on le ramène ici encore une fois.

- Elle arrive.

Cette voix familière l’accompagne depuis quelques temps maintenant. Il l’aime bien en fin de compte, elle ne lui montre jamais de choses horribles… Du moins pas des choses aussi terribles qu’il voit d’habitude. Une ombre se déplace dans la salle capitonnée, ses pieds nus ne font aucun bruit sur le sol duveteux, ils n’en font jamais. Seul un léger bip accompagne sa voix.

- Tu n’aurais pas dû me réveiller.
- Tu dois lui dire David, il faut qu’elle comprenne.

Non il n’en a pas envie. Pas vraiment. Il ne sait pas. Peut-etre. Non. Oui .. Et dire quoi ?  J’ai des visions depuis des années mais ce n’est pas moi le tueur, je peux vous aider. Tu parles et même si on le croyait. Il n’avait pas réussi à sauver cette pauvre femme au joli sourire. Il aurait voulu connaitre son nom. Il ne voulait pas revivre ça. Il fixe longuement le plafond, il aimait le calme de son état second, ils ne pouvaient pas encore le voir. Elle ? C’est différent, elle l’accompagne.  Il retrouve ses esprits, peu à peu alors que le produit injecté la veille commence à ne plus faire effet. Il s’agite. C’est trop tot, il aurait dû dormir encore un jour facile. Il voudrait appeler le doc, l’agresser, qui sait aurait-il une autre dose. Peut-etre finirait-il par ne plus se reveiller. Putain il voudrait qu’on lui crame le cerveau, au moins il ne se rendrait plus compte de rien. Il veut une cigarette, cela fait si longtemps qu’il n’a pas pu fumer.

L’Oppression arrive d’un coup violent.

Les murs gris se referment sur lui et suintent d’un liquide rouge et visqueux qui descend irrémédiablement vers lui. Un corbeau est accroché au mur ensanglanté et le regarde. Il y a tellement de sang, trop. Son corps posé comme un sac sur le sol moelleux n’arrive pas à bouger. Le niveau monte. Du sang, partout, du sang qui l’entoure, l’engloutit. Il doit se relever, il va se noyer, mais il ne bouge pas, il n’y arrive pas, il sent le liquide presque chaud et agréable remonter le long de son corps , mais pourtant il hurle de panique. Panique de se noyer, panique de tout ce sang, il n’aime pas le rouge. Pourquoi a-t-il fallu qu’il subisse cette malédiction car ce n’est pas un don, un don n’est pas si douloureux, si morbide.  Le sang monte encore, il sent à ses vêtements s’alourdir à mesure que le liquide envahit la pièce, et monte encore, ses oreilles sont noyées, et plus haut encore, ses joues, il doit se relever, il doit bouger, maintenant. Ses yeux sont à leurs tours plongés sous le fluide visqueux, mais ils restent grands ouverts voyant le monde en rouge sang. Seule sa bouche est à l’abri pour encore quelques secondes encore mais ça ne dure pas. La pièce est inondée, il est en train de crever dans une pièce remplie de sang. Soulevé par l’effet de flottaison il essaye de se débattre pour retirer cette putain de camisole, il pourrait au moins nager. La pièce n’a plus de murs, juste un océan infini de carmin. Vision lointaine d’une torche allumée comme un phare avant qu’il ne sombre au fond de cette masse aux reflets de rubis. Hurlement à son oreille.

- David !  

Il se réveille debout devant la porte fermée de la salle capitonnée dont les murs ont retrouvé leur teinte grise.  Ils ne l’ont surement jamais perdu. Il ne bouge pas fixant la femme qui se tient derrière la petite vitre en plexiglas qui permet aux soignants de voir leur patient. Regard qui s’accroche au sien durement penchant un peu la tête d’un côté, puis de l’autre.   Avant que le doc ne la pousse un peu pour le voir et hurler un truc à un infirmier derrière eux. Il n’entend pas le son étouffé par l’epaisseur des murs, mais il voit les bouches s’ouvrir plus que de raison pour une discussion normale. Marshal semble tellement étonné de le voir debout avec la dose injectée la veille.  

Et lui a sommeil, un tel sommeil qui vient de s’abattre sur lui à nouveau. Pourquoi s’était-il réveillé. Il ne devrait pas être debout. Il a besoin de s’asseoir, de s’allonger. Son torse prend appuis sur la porte et peu à peu s’affaisse au sol perdant le contact visuel avec eux. Ses paupières sont si lourdes qu’il ne cherche même pas à les garder ouvertes. Son corps entravé repose mollement au sol alors que le doc ouvre la porte, essaie du moins en le poussant prudemment en même temps alors qu’il entrave l’entrée de son corps anesthésié. Derrière eux il voit l’ombre aux pieds nus sortir de la pièce en silence il se dit qu’elle a de la chance d’etre libre. Il devrait réagir mais il est trop fatigué, il n’a pas le temps de parler que déjà il sombre dans le noir sommeil, il n’avait pas fini de dormir.



1EC241357E71BD6059A1C8139CF4A60D57097F64 giphy.gif?cid=ecf05e4766f55b1f6f647d6da34ff4fa544dbc8e1efa7832&rid=giphy.gif

"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Lun 6 Mai - 18:13

Victoria Desanges
J'ai 37ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis inspecteur de police et je m'en sors plutôt bie. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis divorcée et je le vis plutôt sans m'en préoccuper.
Elle  est née d'un père français et d'une mère anglaise, Victoria a une soeur jumelle, Vivian. Les deux soeurs ont sur le bras depuis leur quinze ans un tatouage qui se répond et forme une paire d'aile stylisée.
Elle est inspecteur depuis presque huit ans au sein d'une des Major Investigation Team de la Police de Londres, unités chargées principalement d'enquêter sur les divers meurtres au sein de la Capitale et dans ses alentours. Son partenaire habituel est en repos forcé depuis plusieurs mois et elle poursuit seule l'enquête sur la série des assassinats ésotériques qui ne cesse de terroriser Londres depuis plus d'un an.

katee Sackhoff:copyright:️ NOM CRÉATEUR


Enfin. Enfin un renseignement concret. Discètement, à mesure que le medecin s'écoute parler, elle tape un sms sur son téléphone. Victoria n'a pas besoin de regarder le clavier virtuel pour le faire. Elle envoie à Sebastian le nom de famille de David, précisant qu'il est londonien. Lui demandant succintement de réunir le plus possible d'informations possibles sur l'individu et sa famille proche. Que ce soit de la simple infraction de stationnement à tout ce qu'il pourra trouver d'autre. Avant de redonner une attention pleine et entière à son interlocuteur. Elle se crispe un peu lorsqu'il lui fait subtilement comprendre qu'il a saisit certaines félures au creux de ses silences. Proposition générereuse de sa part. Elle ignore combien il charge pour une heure, mais au vue de sa montre et de sa paire de chaussure, ca excède largement les consultation d'un psychiatre en ville. La jeune femme ecarte d'un délié du poignet son offre, l'enjoignant à continuer. Certains problèmes ne se resolvent pas par la parole. Surtout quand la Medecine n'a pas les réponses dont elle a besoin. Se concentrant sur la suite des propos.

Rien de particulier depuis un ans. Sa déception est parfaitement dissimulée. Elle ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi simple. -Est ce qu'il a accès aux journaux, à des moyens divers d'informations? Une connexion libre au net? Le fonctionnement d'un hopital pyschiatrique ne lui est pas familier et elle n'essaie pas de prétendre le contraire. Est ce qu'en se gavant des détails sur les meurtres dont sont friands les journaux, il aurait déduit certains éléments qui n'ont pas été communiqués ou qui auraient coincidés par hasard avec ce nouveau meurtre? Sauf que non. Victoria ne croit pas en ce genre de fables. "le hasard", les "coincidences", les "sixiemes sens".  Si tout policier développe certains instincts, ils s'appuient sur des heures et des heures d'apprentissage en amont, conscient ou non. Mais de la part d'un malade atteind de troubles mentaux? Non. Elle n'y croit pas un instant. Il y a une personne dans l'ombre qui le manipule. Qui profite de sa faiblesse.  Qui a destabilisé son équilibre fragile et le fait basculer d'avantage. Qui a un lien direct avec les meurtres de plus en plus sanglants et violents qui s'accumulent. Sa hierarchie commence  à s'impatienter. Veux des reponses à donner. Exige des resultats.

Le café est bu dans une atmosphère de fausses confidences, qui finit par trouver ses limites. Et cette fois, Victoria n'insiste pas. Elle a testé, regardé jusqu'où elle pouvait aller. Il n'est pas encore temps de changer d'attitude avec lui, pas alors qu'il est si coopératif.  Son sourire est presque de connivence avec celui du praticien. -Je comprends totalement. Votre éthique est admirable. Si jamais il s'avère que ces enregistrements sont essentiels, je reviendrais avec les documents nécessaires.

Elle partage avec lui une partie des hypothèses qui s'affirment dans son esprit, lui offrant ainsi une réponse solide sur la raison de ses questions, bien trop nombreuses pour une simple enquète de routine.  Il est beaucoup trop émotif pour qu'elle lui révèle pour l'instant de quoi il s'agit. Bien qu'il finit par la questionner directement à ce sujet. -Permettez moi pour le moment de ne pas trop vous en dire à ce sujet, je ne souhaite pas influencer vos réponses.

Ce qu'il livre sur le caractère de son patient, sur la manière dont il semble se tenir à l'éccart des autres va à l'encontre de sa première idée. Mais Victoria n'est pas encore prête à l'abandonner completement. Rien n'indique qu'un infirmier n'ait pu gagné sa confiance sans que l'homme ne soit directement mis au courant. Mais tant que ce sera pas etayé par des faits précis, elle refuse de se fermer à d'autres possibilités, qui lui échappent pour le moment.  Il acquièsce bien volontier à sa demande, tout en lui précisant des précautions à prendre une fois qu'ils seront dans l'aile sécurisée. L'idée de laisser son arme en pleine vue lui déplait, mais la déposer dans le bureau est hors de question, pas certaine de revenir sur ses pas une fois sa visite à l'homme inconscient terminée.  Il la guide vers l'étage au dessus, les faisant franchir plusieurs niveau de sécurité. Il y a peu de risque qu'un malade puisse les franchir sans aide. Alors comment a t'il réussit à atteindre un téléphone? -Puis je vous demander quel telephone David a t'il utilisé hier? Où celui ci était il situé?

Il n'était pas confiné dans sa chambre et a profité de l'inatention d'un des soignants. Et au vu des projections de sang, il a été d'une brutalité certaine. Son regard examine quelques secondes les traces avant de s'en détourner. Avec une reticence certaine, la policière retire son arme du holster d'épaule qu'elle porte. Ejectant les balles du chargeur, glissant celles ci dans la poche intérieur de sa veste. Hors de question de laisser son pistolet chargé à porté d'une main étrangère. Elle déclipse la pince qui maintenant ses cheveux sur le haut de son crane, laissant retomber ses mèches blondes qui frolent à peine ses épaules, adoucissant un peu les traits marqués de son visage. De ses poches, elle extrait un stylo, son trousseau de clef qui suivent le même chemin. Sa plaque reste là où elle, dans la même poche que le chargeur, tout comme son téléphone.  Tout comme son paquet de cigarette et son briquet, présence tellement habituelle qu'elle les oublie, jusqu'au moment où elle aura envie d'une cigarette. Elle ne peut nier la curiosité et l'anticipation qui la gagne à l'idée d'avoir au moins un visage à mettre sur cet homme qui est centre de leur échange depuis pret d'une heure. La blonde s'approche de la vitre et pose son regard vers le lit où il dort d'un sommeil probablement entrainé par les drogues. Son nez  et sa joue sont encore visiblement marqués des coups recus. Difficile de prendre vraiment sa mesure de cette manière. Son attention est détournée un bref instant dans son examen par des coups frappés à une autre paroie, et elle tourne la tête machinalement.

Quand elle revient sur l'homme allongé, il n'a pas pu s'écouler plus d'une seconde ou deux. Pourtant. Il est là. Debout. Droit. Et son regard se plante dans le sien sans une hésitation. Là où le reflexe est de reculer de surprise, Victoria n'en fera rien. Plongeant dans ces prunelles inflexibles, sans qu'elle ne puisse en distinguer l'expression. Sinon une volonté glaciale  qui transparait malgré les drogues que doivent charier ses veines à chaque battement de coeur. Dans l'arrière-plan, juste à coté, le brouhaha du docteur et de ses infirmiers, dont les paroles et l'agitation parviennent à peine à transpercer cette étrange bulle qui s'est formée entre eux. Cela ne lui ressemble pas. La blonde est toujours attentive à son environnement. Habitude de survie. Le contact visuel ne se rompt que lorsque le corps de l'homme s'affaisse contre la porte. Il  y a vrai probleme dans les dosages médicamenteux, qu'il soit intentionnel ou non. William et Richard finissent par pouvoir entrer dans la pièce capitonée après avoir repoussé le corps endormi de l'homme. Comment a t'il pu se déplacer aussi vite pour sombrer avec une même rapidité? Elle leur emboite le pas et ses iris s'agrandissent lorsqu'ils appercoivent les nombreux symboles qui couvrent sa nuque pour s'enfoncer sous le tissu de la camisole. Ses lèvres se pincent sans qu'elle ne les mentionne. Pourtant, elle les a reconnu. Sans aucun doute possible. L'infirmier, aidé par le psychiatre, replace David sur son lit, non sans mal vu la carrure de celui ci. Quelques mots qui lui sont adressés.

-Je comprends. Mais j'ai vraiment à lui parler. -Et d'observer bien d'avantage ses tatouages. -Vous verriez un inconvenient à ce que je reste ici jusqu'à son reveil?
Un haussement de sourcil à cette demande incongrue. Ce n'est pas dans les habitudes de l'hopital d'autoriser ce genre de demande. A vrai dire, c'est la première fois que cela doit se produire. -Il en a pour de longues heures, Madame Desanges. Je ne suis pas certain que ce soit très reglementaire. Je ne peux vous l'autoriser. Si vous le souhaitez, vous me laisser vos coordonnées et je vous appelle dès qu'il est conscient, mais..
-Non, je suis désolée, mais c'est important que je sois présente.
-Si jamais il se montrait à nouveau violent, la réputation de cet hopital, la responsabilité, ce n'est pas...
-Je ne toucherais pas à sa camisole, et je vous assure que je saurais me défendre si il se montre agressif -
le coupe t'elle, d'un ton encore courtois mais dont la fermeté est indéniable.
-Non.  C'est trop irrégulier. Je ne sais toujours pas exactement ce qui vous amène. David a un esprit fragile, un équilibre délicat. Je refuse que vous mettiez en danger sa récupération.
-L'Ecclesiate.
-Je... vous demande pardon?
-Rien qu'à ce nom, il sent une nouvelle vague de sueur froide envahir son front. Il a suivit l'affaire, bien sur. Ecoeuré et fasciné par l'ignominie des traitements subits par les victimes.
-Votre David nous a appelé hier avec des renseignements précis qui ont été recoupé par la découverte d'un nouveau corps ce matin, une nouvelle victime de la part de l'Ecclesiaste. Il faut que je lui parle et selon ses reponses, il sera peut être nécessaire qu'il vienne avec moi dans un cadre plus officiel. En tant que temoin ou en tant que suspect.
-David n'est pas.... Il ne peut être...


Dépassé, le medecin éponge son front. Et darde son regard sur son patient inconcient. D'ici à ce qu'il se reveille, peut être qu'elle se sera lassée. L'Ecclésiate. Quelle horreur! Il finit par sortir de la chambre, sans la vérouiller derrière lui. Pendant un moment, Victoria ne bouge pas. Se contente d'observer la respiration sereine de l'homme assommé par les neuroleptiques. Puis elle finit par se rapprocher. Prenant grand soin de ne pas toucher sa peau, elle écarte légèrement les pans de la chemise  de contention, sans la défaire. La jeune femme prend plusieurs photos des tatouages qui se disseminent sur sa peau, sans pouvoir les regarder dans leur ensemble. Il faudrait qu'il soit torse nu et ce serait une trop grande violation de sa part de le faire elle même.

Des coups de telephones à son chef, lui faisant un topo rapide de ses derniers avancements. Il lui faudra négocier de longues minutes avant d'obtenir un accord de principe pour un interrogatoire si elle finit par estimer que cela en devient nécessaire. Tant qu'il sera inconscient, impossible de le déterminer.  Sebastian lui a aussi envoyé par mails toutes les informations qu'il a pu receuillir sur les Kemps, sans que rien ne paraisse vraiment crucial pour son enquète. Elle marche en long en large durant chaque appel, incapable de rester en place lorsque elle est au telephone, observant regulièrement l'autre occupant de la pièce. Victoria ne sait pas trop quel opinion se former sur lui, il est bien trop tôt. Sans doute, à un moment, finit t'elle par somnoler, après s'être assise en tailleur contre l'un des murs de la chambre. Une fois ou deux, elle sort. Le temps de chercher un verre d'eau, un café, une barre de friandise à grignotter. Plus de trois heures. Elle ne sait pas si elle perd son temps ou pas. Finalement, au bout de trois heures et demi, la jeune femme oublie l'une des resctrictions habituelles de ce genre de lieu. Elle retourne s'assoir en tailleur, mais cette fois sur la petite table qui est vissée au sol, dédaignant la petite chaise inconfortable qui l'accompagne.  Ses prunelles se reposent sur le visage endormi, allumant  dans le  même temps une cigarette dont elle inspire profondement la première taff.
Contenu sponsorisé
Les ailes des anges sont rouges sang - [Seolanne]
Page 1 sur 5
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5  Suivant
Sujets similaires
-
» (m/m) père et fils : les liens du sang sont-ils vraiment importants ?
» petit oiseau si tu n'as pas d'ailes...
» (m/f) les anges de la téléralité.
» Les anges qui passent
» (m/f) Anges, Démons(etc..)+Anarchie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Archives :: Archives :: Côté RP :: Ceux qui sont abandonnés-
Sauter vers: