Drugs take you to Hell, disguised as Heaven [Pug] [18+]
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El Profesor
Dim 5 Juil - 21:14
Noah
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors très bien. #687ac0
Jesse Spencer
La semaine avait passé si vite, en si bonne compagnie. Un parfait mélange d'activités en nature et de gros luxe de riche qui s'harmonisait pour nous offrir des journées remplies et fort agréables qui nous laissaient souvent peu d'énergie le soir venu, bien que mes hormones tentent malgré tout leur chance par moments. J'aurais voulu que le temps s'arrêter afin de prolonger ce moment irréel loin de notre vie de tous les jours, de nos obligations et du regard des autres. Ici, nous étions deux inconnus qui se permettaient davantage que chez nous, du moins pour ma part ... Il est vrai que cet anonymat que nous avions aidait à apaiser certaines de mes réticences. J'étais bien avec Lowie. La semaine avait été trop courte et je ne voulais pas partir, mais la vie en décidait autrement.
On s'était séparés ce soir-là avec un dernier baiser, retrouvant chacun notre appartement qui nous semblait trop vide sans la présence de l'autre. Après une semaine à passer 24h sur 24 avec lui, je me retrouvais bien seul maintenant qu'il n'était pas là, comme s'il manquait quelque chose, un morceau de moi, un peu de vie dans la lourdeur du silence. Le lit trop froid, trop vide sans sa présence, j'eus un peu de mal à trouver le sommeil. On s'y fait vite, lorsqu'on goûte au bonheur ... le retour à la réalité était difficile.
J'avais à peine mis les pieds à la caserne, si tôt le matin, que déjà un petit rayon de soleil venait à ma rencontre. C'était encore tranquille, l'équipe du shift précédent quittait tranquillement alors que notre équipe commençait à peine à arriver pour prendre le relais et il n'y avait pas trop de monde autour pour l'instant, ce pourquoi je ne dis rien contre le petit baiser sur ma main, souriant tout simplement sous le geste adorable. Je ne le vis cependant pas venir pour plus, moi qui aurait dû m'en douter, et ses lèvres trouvèrent les miennes soudainement. Il me fallu tout mon petit change pour garder mon calme, pour ne pas paniquer et le repousser trop vivement. Le tout fut plutôt en douceur, coupant gentiment court à l'échange sans brusquerie pour le ramener à l'ordre, alors que pourtant mon coeur était en panique absolue derrière ce masque un peu impassible. « Not at work, its not the place ». Je ne voulais pas qu'il se sente un peu mal cependant, aussi je lui offris tout de même un sourire. « It was okay ... Missed you, though. How was yours ? »
Je fis en même temps mon chemin jusqu'à la petite cuisine, commençant à préparer du café, le nécessaire pour bien commencer une journée. Mine de rien, j'étais content d'être de retour, mais j'aurais pris encore un peu de vacances aussi disons-le. On ne faisait pas un boulot facile et pouvions parfois faire longtemps sans repos. « I was thinking we shouldnt bother staying apart you know, like ... Im barely at my own place anymore, we could keep just one » Je n'avais définitivement pas eu assez de sommeil pour dire des choses comme ça ...
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Lun 6 Juil - 0:19
Lowie
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors bien.
Taylor Kinney
J’avais bien dit ne serait-ce qu’un peu, right? Mais il y avait un peu, et très peu. Et j’avais eu droit au second il semblerait. Entre ça et la découverte désagréable de cette impression de déjà-vu. Ce n’était pas la première fois que j’entendais ses mots, la raison même de mon air qui venait de froncer les sourcils. « Oh please don’t act like you have brooms in your ass now. Not after our weekend. » Il faut croire que sourire ou non, ces petits mots n’avaient pas été apprécié, faute de les connaitre un peu trop bien. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir, cette partie de mon existence qui lui était encore inconnue pour le moment. Je n’avais pas été bien bête, simplement mes sourcils arqués avaient eu le don de trahir mon état d’âme qui avait changé subitement sur le coup avant le retour à la normal. Son sourire aidait sans le moindre doute, le petit changement de discussion et de situation tout aussi bien. Il n’avait pas la moindre idée de la petite menace qui planait au-dessus de lui, que l’homme avec qui il avait décidé d’entretenir un début de relation était bien décidé à réclamer ce qu’il voulait, work ou pas.
Tout comme moi, n’avais-je aucune idée de tout n’allait pas fonctionner à ma guise. Mais pour l’instant, ça allait. Je lui laissais cette paix désirée, peut-être avait-il simplement besoin de son air. Loin encore de me douter que c’était bien tout le contraire. Mon cœur venait de s’emballer, mon sourire de sunshine de retour à l’ouïr de la suite. Il s’était ennuyé de moi et ça ne faisait même pas 24h que nous nous n’étions pas vus. Un petit mode flirty activé, alors que je le suivais vers la cuisine. « Didn’t missed you at all and slept like a baby. » Le premier était clairement un mensonge, et le second pas vraiment. J’étais bien trop dans ma tête et dans mon nuage de la semaine. Pour les jours à suivre par contre, le vide allait se faire ressentir et je le savais très bien. Je trouverais le moyen de le combler, en lui proposant une activité mine de rien par exemple. Un truc bien épuisant pour avoir un semblant de paix le soir. C’était à jamais gravé en mon esprit que Noah avait des hormones d’adolescent en pleine puberté. Dire qu’il était plus vieux que moi, en plus.
Mon air joueur toujours bien présent d’ailleurs, alors qu’il préparait le café, un peu dans son espace personnel, sans le moindre trop, il pourra le constater lorsqu’il se retournera. Tout pour lui laisser comprendre que j’en n’avais pas eu grand-chose à faire de ses premiers avertissements. Au moins je ne faisais rien d’inapproprié. Mon avait toutefois rapidement changé aux mots prononcés. Ou plutôt à la proposition. « Really…? » De la surprise oui. Une surprise qui cachait un énervement et joie certaine. Je croyais rêver, entendre cet homme me dire qu’il désirait pousser notre relation vers quelque chose de franchement plus sérieux. Manquait plus que le mariage, à la limite. Peut-être était-ce trop vite, peut-être la signification était-elle différente, mais j’en doutais très fortement. Noah passait le plus clair de son temps chez moi et ce n’était certainement pas pour jouer aux cartes. Je crois que j’étais une boule de joie, mon sourire le trahissant plus qu’un peu avant que je ne lui vole un baiser rapide pour lui donner ma réponse, sans plus réfléchir. « You ran after it. And of course yes. When do you want to move? » J’allais définitivement passer une excellente journée. « Does it mean you changed your mind about the : Not at work, it’s not the place? ‘cause they’ll know one day or another. » About us. Un nous. Cette chose qui pour une fois me donnait le goût d’un sentiment commun.
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Lun 13 Juil - 1:56
Noah
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors très bien. #687ac0
Jesse Spencer
Je préparais tranquillement mon café, me versant une tasse en prononçant tout bonnement ces mots qui créèrent une grande joie chez Lowie ... mais d'abord et avant tout de la surprise. C'est son really qui m'amena à me retourner, tasse en main, pour constater qu'il était grandement dans mon espace personnel et me coinçait un peu contre le comptoir. Si ça me rendait moyennement à l'aise, je ne le laissai pas savoir, jetant malgré tout un regard mine de rien voir si quelqu'un observait la scène. Subtil, et Lowie ne remarquait rien de toute façon, il était occupé à rayonner de joie. Il fallait lui voir l'air, adorable c'est vrai, grandement heureux de la tournure des événements, et je m'en voulu presque d'avoir prononcé ces mots, d'avoir lancé cette idée .... car officiellement, il allait s'imaginer des choses, il allait croire que ...
Fuck.
Ses lèvres contre les miennes en un bien court baiser et je froncai un peu les sourcils mais ne dit pas un mot, car il s'était reculé et je comprenais bien la source de ce geste que j'avais moi-même créée. Surdose de bonheur. Le voir si content me fit tout de même sourire, c'est vrai, parce qu'au fond de moi, le savoir heureux faisait mon bonheur aussi. Puis ce n'était pas si mal que cela, j'étais déjà presque tout le temps chez lui, là j'aurais tout simplement mes affaires et ma garde-robe sur place, mais au final, ce serait du pareil au même en plus pratique ... non ?
Yeah, ces choses que je me disais pour me rassurer ...
« I guess it wouldn't be very long to move my stuff over ... I could start after shift if thats alright with you » Il y avait tout de même des règles qui tenaient et je ne voulais pas les transgresser sous aucune raison. Habiter ensemble ou pas, la caserne restait un lieu de travail dans lequel je ne tenais pas à étaler et dévoiler au grand jour ma vie privée, les démonstrations d'affection de ce genre c'était tout de même non. Fallait être professionnel, quoi. De toute façon, ce n'était des affaires de personne, right. « Work is work. It wouldn't be professional. You work under me, I'm your lieutenant and it wouldn't be appropriate to act any other way » Il ne fallait surtout pas attirer l'attention sur nous et ... et ce peu importe ce que c'était, que nous partagions. Ce ne serait pas bien vu sous aucune circonstance, d'un point de vue strictement professionnel.
« Im sorry » pour tout de même atténuer ces mots que je venais de prononcer, qui brisaient sans doute ses petites illusions. Prenant une gorgée de mon café, je lui pressai un peu l'épaule en douceur et le contournai pour aller plutôt m'asseoir dans l'un des divans et siroter mon café. Je n'en eu pas le loisir longtemps, les alarmes choisissaient toujours les meilleurs moments pour survenir et nous voilà rapidement à nous relever, abandonnant tasses de café bien chaud derrière à être récupérés froids à notre retour. La routine, quoi. Ce ne serait pas pareil sans café froid après un appel au déjeuner.
Après le shift, je tenu ma parole de commencer à me déménager. Bien entendu que Lowie n'était pas contre que les choses aillent vite et il vint même m'aider à ramasser mes effets personnels. Je n'avais pas grand chose et rien ne m'appartenait vraiment, l'appartement venait déjà meublé en grande majorité et je n'avais que peu de choses à transporter. Le tout fut assez rapidement fait, une affaire de deux ou trois voyagements sans plus, qui termina par une bonne bière et de la pizza pour souligner la chose. C'est d'ailleurs après cette fameuse bière (ou deux) que sorti spontanément l'invitation. « My family's doing a barbecue this weekend before the last nice days of summer end ... You should come with me »
C'est ainsi que l'on se retrouva à arriver ensemble dans la cour de mes parents, où la famille était déjà rassemblée. C'est ma mère qui vint à notre rencontre en premier, tout sourires, m'enlaçant un instant avant de se tourner vers Lowie, que je présentai un peu maladroitement, un peu gêné. Le sourire et le regard de ma mère laissaient entendre qu'elle comprenait tout, qu'elle voyait tout, et je me sentais déjà m'empourprer un peu à l'idée, frottant un peu ma nuque d'une main alors que ma mère serrait Lowie dans ses bras à son tour. Puis ce fut le tour du paternel, qui délaissa sa place au barbecue pour venir me serrer la main, puis celle de Lowie, jetant un regard en ma direction et me faisant avaler ma salive un peu de travers. « Uh, dad ... This is my friend Lowie, he's the new guy at the firehouse » Une présentation beaucoup moins personnalisée et officielle que celle que j'avais maladroitement kinda faite à ma mère.
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Lun 13 Juil - 23:21
Lowie
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors bien.
Taylor Kinney
Il était peut-être grumpy, tout compte fait, ce matin. C’est ce que j’avais déduit à lui voir la tête, car ses mots représentaient quelque chose de bien différent à mes oreilles et à mes yeux. Il avait le don de nourrir le petit nuage malgré tout. « Yeah sure! I’ll even help you if you need it. » If, on pouvait l’enlever. J’allais l’aider un point c’est tout, pour que ça aille plus vite et je crois bien que tous les deux nous le savions pertinemment. J’étais une boule de joie en ce moment, mais qui, allait tôt se dégonfler un petit peu avec son commentaire qui était désagréable à mes oreilles. Rabat-joie. « Actually, you’re the one under me most of the time, so I can do what I want. And I know you’re telling me this right now because you didn’t sleep very well and you are a little bit grumpy and shy. It’s okay tho, It’s cute. » Je n’eus pas vraiment le temps de rajouter plus avant que l’alarme ne sonne et ne mette en suspend cette conversation. Nous allions devoir régler ce petit débat une autre fois. Mais comme toujours, il pouvait aussi nous arriver d’oublier, ce fameux débat. Nous avions après tout beaucoup plus important à faire, qui concernait la vie des gens.
C’était bien oublié encore dans notre cas, car notre intervention n’avait rien d’un chat en détresse perché à un arbre. Quelque chose qui fait en sorte de prendre de notre temps pour finir à la douche et enfin, pouvoir un peu profiter de notre fameux café délaissé. On avait d’autres plans, bien plus important à organiser aussi : Un plan qui me laissait miroiter la vie de couple, qui m’avait laissé avec le sourire du con le plus heureux du monde lorsqu’il avait terminé sa nuit au creux de mes bras. Une nuit parmi tant d’autres à venir. Qui je l’espérais pourrait durer même pour l’éternité. Moi qui m’emballais toujours, je savais bien que c’était une chose à la fois, mais j’avais le droit d’avoir 16 ans dans ma vie privée qu’était ma tête. J’vivais une grosse vague d’amour en ce moment. Une vague qui m’aveuglait face à mon passé très foireux. J’avais rencontré l’homme parfait qui sait. Ça avait cliqué dès le premier jour, on se quittait rarement et il était celui qui me proposait toutes ces choses auxquelles je ne croyais pas encore avoir droit. Habiter ensemble était une chose, mais me présenter à sa famille en avait été une autre. Une autre vague de petite joie, un nouveau oui, un nouveau baisé donné sans demander la permission mais qui cette fois, savait très bien que j’y avais pleinement droit. Et si cette nuit je n’avais pas totalement réussi à dormir c’était bien car j’étais bien trop haut dans le ciel, trop dans ma tête à avoir l’impression de vivre un rêve. Noah, lui qui me faisait vivre toutes ces choses, m’offraient des grands pas, rapidement, sans que ce ne soit moi. J’étais peut-être tombé sur un jumeau en termes de relation. Un qui s’accrochait vite, trop vite, un qui voulait faire des énormes pas, qui ne voulait pas se montrer patient. À la différence que moi, je n’allais pas fuir, je n’allais pas le laisser tomber, je n’avais pas peur de ce que je pouvais ressentir. Je les vivais avec joie, mais je retenais encore et toujours les trois petits mots fatidiques. Un peu de raison malgré tout.
Cette raison qui allait peut-être flancher pendant le fameux weekend. Qui sait ce qui allait arriver. Ce n’était peut-être bien même pas moi le premier qui allait les dire. J’avais clairement mon mode sunshine au fameux jour, subissant les premières présentations officielles. La mère à l’apparence douce, qui m’avait donné tout un accueil de quoi me faire largement sourire. Mon dieu que Noah était adorablement gêné de quoi laisser des traits un peu coquins envahir les traits de mon visage. Il ne fut pas bien long avant que ce ne soit le tour du père qui me donnait un avant-goût de quoi aurait l’air monsieur ici présent, plus tard lorsque la vieillesse s’en prendrait à lui. Et si je m’attendais à une maman deux, en termes d’accueil, j’avais droit à des mots bien spécifiques qui avaient eu le don de me donner l’effet d’une douche froide. Friend. Le mec avec qui je travaille. Tranquille. Sans plus. Je me contentais de rester poli et de serrer la main de l’homme pour éviter le drame tout de suite alors que nous étions à peine arrivés. Allais-je réagir dès que la tête paternelle fut en d’autres lieux et occupations? Non. Mais mon sourire venait de voler au vent très rapidement. « Would you like something to drink, oh my dear friend ? » J’étais pas content et s’il ne le comprenait pas, il devait être quand même un peu aveugle. « I’ll go get us something. » Sur un ton plus calme, plutôt très amèrement déçu, de lui surtout. Je découvrais à la dure que j’avais fait un rêve éveillé. Il ne me présentait pas à sa famille, il m’invitait à une petite fête sans plus ni moins. Et pour tout le reste, je préférais ne pas y penser de peur de me gâcher le séjour. Non. Je préférais partir réellement nous chercher de quoi à boire et avoir cette discussion un peu plus tard. Il était mieux de commencer à prier tout de suite pour que j’oublie le tout. Il allait sans le moindre doute y goûter. Peut-être que le karma avait décidé de se mettre sur mon chemin, ou plutôt sur celui de la tête blonde, qui sait. Car s’il y avait une jolie demoiselle bien prête à faire les présentations à ma vue, il ne fut pas bien long avant qu’elle ne soit accompagné par deux autres personnes. Ses sœurs peut-être bien. Aucune idée. Ils avaient tous des airs de famille après tout. Je ne suis pas là pour tenter de faire l’arbre généalogique et démêler le tout. Pourquoi spécifier tout ceci? Parce que j’étais capable de remarquer le flirt chez le genre qui ne m’attirait pas. Le pire dans tout ça? Faut croire que la colère me gérait encore un peu pour que j’accepte de rentrer dans le petit jeu. Elles n’avaient pas la moindre idée qu’elles perdaient leur temps avec moi. Mais hey, je n’avais pas de quoi me retenir, j’étais un ami de Noah, sans plus ni moins. Trou d’cul.
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El Profesor
Mer 15 Juil - 4:12
Noah
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors très bien. #687ac0
Jesse Spencer
Il y avait des étapes que je n'étais clairement pas prêt à franchir. Mon paternel restait un obstacle immense et incontournable sur ma route vers l'acceptation de ma potentielle orientation qui n'était probablement même pas aux hommes de toute façon parce que clairement j'avais déjà daté des femmes et ... Voilà quoi. Pourquoi en faire tout un plat ? Ce n'était rien de toute façon, Lowie et moi on était bien ensemble mais no homo quoi. Puis mon père n'avait pas besoin de connaître les détails de cette relation allant au-delà des collègues de travail, il ne les digérerait de toute façon jamais et nous serions bons pour une scène, famille ou pas, grande-tante et mamies présentes ou pas. Ce ne serait pas la première fois qu'il tenterait de faire rentrer ses idées conservatrices et arriérées dans ma tête à grands renforts de violence psychologique .... et physique parfois, certes. Une bonne claque sur la gueule pour te remettre les idées en place, j'en avais récoltées une ou deux ...
Mon paternel devait être évité à tout prix.
Mais Lowie ne comprenait visiblement pas la gravité de la situation, il ne pouvait pas comprendre, peut-être bien car il ne l'avait jamais vécu, peut-être bien parce qu'il semblait facilement accepté dans les milieux qu'il fréquentait, à la caserne ... Lowie ne comprenait pas et il me faisait une scène. Je voyais sa déception, je la ressentais, mais avant même que je puisse tenter de lui expliquer mes raisons, il me laissait entendre que cette conversation n'aurait pas lieu à l'instant et qu'il refoulerait son agacement en le laissant bouillir à l'intérieur pour le reste du party. Great.
« Alright ... » Je ne cherchai pas à m'obstiner, sachant que ça ne servirait à rien de chercher à me justifier. Je ne voulais pas attirer inutilement l'attention sur nous non plus. Cette conversation attendrait un meilleur moment. Or, bien entendu, Lowie devait jouer au difficile. J'attendais sagement de mon côté, qu'il revienne avec quelque chose à boire, mais après quelques minutes, je dû me rendre à l'évidence qu'il avait fait un arrêt quelque part ... ou tout simplement changé de cible.
Mes cousines. Elles qui ne manquaient jamais une occasion de séduire un bel homme, et dieu sait que Lowie plaisait à l'oeil d'à peu près tout le monde. Il était ce genre de gars, qui pouvait facilement attirer le regard, que ce soit dans un réel intérêt ou simplement pour remarquer au passage qu'il avait une belle gueule. Bien entendu que ces trois demoiselles avaient mis le grappin dessus. En temps normal, je me serais simplement dit qu'il trouvait la situation amusante, qu'il jouait un peu et était en même temps un peu trop poli pour leur dire à la dure comme ça qu'il était gay en les coupant dans leur élan, mais nous n'étions pas en temps normaux et j'étais convaincu qu'il faisait ça pour me faire chier.
Le pire ...
C'est que ça fonctionnait.
Je savais pourtant qu'il n'avait aucun intérêt, les choses qu'il faisait à mon cul me-- Enfin, m'voyez. Ce gars-là ne montrait jamais une telle dévotion vers la gente féminine. Pourtant me voilà, à ne pas pouvoir empêcher cette jalousie de se pointer tranquillement, celle qui me faisait serrer les dents d'une forme de colère contre lui, contre moi aussi. Pourquoi réagissais-je ainsi ? Ce n'était pas sérieux entre nous. Je n'étais pas gay, juste bien. Je n'avais pas à m'en faire autant. Mais je m'en faisais.
Mes pas me menaient vers eux sans même que je ne puisse les retenir, mon cerveau envoyant seul des commandes que je ne prenais pas le temps de traiter et d'analyser correctement. Je n'avais pas eu le temps de préparer ce que je voulais dire, de réfléchir à ce que je voulais faire, que je me retrouvais déjà auprès d'eux à entendre les roucoulements de mes cousines et retenant mon envie de gerber. « You forgot the drinks ? » C'était mieux que rien, mon ton un brin sec mais je me contrôlais malgré tout, malgré les petits gloussements de plus belle et les battements des cils séducteurs qui s'offraient. « So you met my cousins ... I didn't think they'd be your type » assez vague, mais pourtant très direct, et là je rentrais dans la confrontation que je voulais au départ éviter. Difficile de le retenir, difficile de continuer le petit jeu devant ces manifestations agaçantes.
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Jeu 16 Juil - 2:14
Lowie
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Taylor Kinney
Je n’avais aucune idée du pourquoi du comment, c’était bel et bien un fait. Heureusement en un sens, que je n’avais pas cette capacité hors du commun, faute de quoi j’aurais tournée les talons de bords pour quitter cet endroit. Mais pour l’instant, je vivais dans mon innocence, et surtout mon esprit de vengeance. C’était peut-être bien un test, aussi, en quelque part. Je voyais bien son petit jeu, à vouloir me cacher lorsqu’il y avait des connaissances dans son entourage. La semaine de rêve avait peut-être bien été une chance pour moi, sans plus ni moins. Je ne savais pas à quelle sorte de jeu il jouait en ce moment, ça c’était une chose certaine. Comment pouvait-il me dire que je lui avais manqué après moins de 24 heures, me proposer de vivre ensemble, pour me repousser avec cette excuse que : on est au boulot, pour ensuite m’inviter à un petit weekend en famille mais, en ami. Je crois bien que mon vase, était sur le bord de déborder, et que je faisais une crise de j’en ai marre, à ma manière. Douce en quelque part, usant sans gêne des cousines oui. Je savais que j’avais mon charme, autant en profiter comme à mes éternels habitudes de célibataire. Parce qu’il semblerait que ce que nous avions n’avait absolument rien de sérieux. J’étais trop frustré pour vivre mon pincement au cœur comme il se doit, n’ayant plus que cette forme d’envie de le faire payer, sans pour autant faire une crise et du drame dans la fête.
Mais après. Fallait pas me chercher.
Noah, lui, il l’avait pas vraiment compris je crois bien. Sa voix qui résonnait derrière moi, me faisant en plus comprendre que je commençais à le connaître un peu trop, sachant déceler qu’il n’avait pas apprécié la manière dont je l’avais quitté. « Nah I just found something more interesting to do but please, if you want a drink feel free to go get one. You’re a big boy after all. » Une tape sur son épaule, j’agissais selon les désir de monsieur, en en buddy et rien de plus, avec mon petit sourire qui cachait sans le moindre doute, une attaque du genre baveuse. Il ne se gênait pas pour faire de même de toute manière, à tenter de ruiner mon charme auprès des trois jolis spécimens que j’avais devant moi. « You don’t know me don’t you? I don’t have a specific type. And even if it was true, they would made me change my mind. » Bonjour le petit clin d’oeil vers elles, et bonjour les gloussements. C’était un peu trop facile. Mais ça m’allait parfaitement. « And now you’re cockblocking me Noah :3 If you don’t mind… » Moi de même j’étais capable d’aller dans la confrontation. Peut-être bien un peu trop fort mais je n'en avais rien à faire. J'étais pas content m'voyez.
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Dim 19 Juil - 17:16
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Jesse Spencer
Il y avait clairement un froid énorme, très soudain mais déjà bien installé, entre Lowie et moi. Parce que le pauvre con ne pensait apparemment qu'à lui et ne portait aucunement attention à moi, aux détails de la situation qui pourraient avoir des implications pour moi, pour nous. Non, monsieur voulait s'afficher coûte que coûte et faisait le bébé devant mon refus, ma diversion. La façon dont il me répondait à l'instant me prouvait qu'il n'en avait pas terminé avec son attitude, me faisant froncer les sourcils et croiser les bras sur mon torse.
Il faisait clairement cela pour me provoquer, je le savais. J'aurais dû laisser aller, ne pas tomber dans son petit jeu et ne pas l'encourager, mais c'était plus fort que moi. Il activait un peu de braise au fond de moi, les débuts d'un petit volcan de jalousie et d'agacement qui voulait commencer à se réveiller. « Im cockblocking you ?? Excuse me ? » Il exagérait. Peu importe comment il pouvait bien se sentir, il allait beaucoup trop loin dans son petit jeu. Tu parles d'une façon de régler ses différents ... Pourquoi est-ce que je me cassais la tête avec ça ? Clairement, s'il n'avait jamais de succès dans ses relations, c'était surement parce qu'il fuyait les problèmes avec ses enfantillages plutôt que de communiquer adéquatement. Voilà.
... Alright. J'y allais fort moi aussi, mais en pensée seulement, et j'avais au moins la décence de le reconnaître.
« Either you became hetero overnight, or you're faking it, sorry ladies but this is all bullshit » en attrapant Lowie par le bras pour le tirer avec moi sans plus attendre, qu'il tente de protester ou non, de se débattre ou non. J'en avais vu assez. Peu importe ce que mes cousines pourraient bien croire, s'imaginer en apprenant l'orientation de Lowie et en voyant mon agacement grandissant ... elles tireraient probablement leurs propres conclusions, mais je n'en avais rien à faire. Je voulais juste partir. Au moins nous éloigner de la famille, dans un coin où l'on serait plus tranquilles et à l'abris des oreilles indiscrètes. « You've done enough. If you got some problem, you'd better fucking speak your mind instead of playing this little game of yours, we're adults for fuck's sake »
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Dim 19 Juil - 22:04
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Taylor Kinney
Ce que j’aurais profondément espérer ? Je ne sais pas. Du moins, là maintenant c’était d’avoir la paix. Qu’il quitte mon espace personnel, et aille prétendre à ce qu’il voulait bien faire. C’était sans le moindre doute dans la catégorie enfantin mais pas pour moi. Pas lorsqu’on avait une accumulation, qu’on voyait un pattern se redessiner sous ses yeux, qu’on s’accrochait désespérément à l’espoir d’avoir tort. Là, tout de suite, j’étais blessé d’une certaine façon et Noah avait perdu un peu de cet amour que j’avais pour lui. On appelle ça se faire détester instantanément. Un truc temporaire comme la plupart du temps, du moins je l’espérais. Mais le truc en ce moment c’était que… Les deux on était vachement crinqué en fait. Je connaissais mes raisons, mais celles de Noah? Pas du tout. Je ne voyais pas le moins du monde a quel jeu il voulait bien jouer. Je croyais avoir embarqué dans le sien, pour au final comprendre que ce n’était pas le cas. On y allait un peu fort d’un côté comme de l’autre, je crois bien. Une chose était certaine : on ne se comprenait pas, et notre communication était médiocre, aucunement axé sur : réglons ce malentendu de manière civilisé.
Je le provoquais et ça fonctionnait plus que bien. Son corps parlait pour le dire avec ses bras bien croisé sur son torse sans compter son expression. J’avais même la pointe d’un sourire en coin, fier de mon coup, avant qu’il n’explose quelque peu avec la suite de mon mode bien baveux. Qui allait bien vite disparaitre en voyant qu’il restait, qu’il insistait. Pire encore il me forçait à le suivre. J’me laissais faire oui, sachant me défendre sans soucis en cas de besoin. Il allait goûter à ma droite et ma gauche s’il osait aller bien trop loin. Mais hey, j’m’étais quand même retourné pour faire un signe de fou de ma main libre, dans son dos, des mimes pour leur laisser comprendre que j’allais les rejoindre plus tard avec mon classique clin d’œil. Baveux jusqu’au bout, oui. « I suppose I don’t need to tell you that you are an asshole ? Were you lying about the fact that we are friends too? ‘Cause I would never do such a thing to friends. » Je l’avais dit. Baveux jusqu’au bout. J’imagine que c’était ma manière de répondre, mon système de défense pour éviter d’avoir trop mal. Qui sait. Je ne suis pas psy après tout, mais je sais qu’on avait tous nos manières de dealer avec des situations différemment.
On avait terminé nos pas dans un lieu tranquille, qui ne me plaisait pas vraiment je dois l’avouer. Parce qu’il allait se lâcher lousse. Et j’avais bien eu raison. Bon. Tant pis. Il l’avait cherché. « I’m playing a little game ?? Jesus Noah wtf is wrong with you. » Là j’étais plus baveux. J’étais fâché et pas juste un peu. Fâché et blessé, les deux en même temps. « Why the FUCK am I here Noah eh? If you wanted some friend to come you should have not asked me. What the hell do you think you're doing ? We had that amazing week together, we come back and the 1st thing you say is : I missed you. Then what ? Oh nah don’t want anybody to know. Oh and btw can we live together ? Oh and I want you to meet my family. But we are friends and nothing else. Colleagues. » Je sentais mon coeur battre a tout rompre, ma tête qui devait être teinté de rouge sans le moindre doute sous l’émotion qui se faisait incontrôlable. Il avait touché plus qu’une petite corde sensible. « I’m not some fucking yo-yo you can play with. If you’re ashamed of me you better tell me now. If you just wanna mess around you better tell me now too. ‘Cause hell that’s not the signal you gave me after all this time. » Je crois qu’il y avait un peu de panique derrière la colère aussi. La panique de voir une histoire se répéter.
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El Profesor
Dim 19 Juil - 23:05
Noah
J'ai 36 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors très bien. #687ac0
Jesse Spencer
Lowie savait merveilleusement bien comment me confronter et me faire fâcher. Il faisait un excellent boulot à dire tout ce qu'il ne fallait pas, donc exactement la bonne chose considérant que son intention était de me provoquer. Il me laissait très bien savoir qu'il ne comprenait absolument rien à mes intentions et à la situation, prouvant mon point. Petite crise enfantine plutôt que de chercher à comprendre. « You don't understand anything, you're not even trying to !! You never asked, you just assumed shit and you're wrong. I just can't let my dad know because he's the biggest asshole in the world and I didn't want him to break our teeth and make a fucking scene in front of the whole family. But hey, did you ask about that, about my reasons ? No, of course not »
Je réalisais que nous nous emportions et que cela ne nous mènerait nulle part, aussi je m'arrêtai pour prendre quelques profondes respirations, fermant les yeux et cherchant à me calmer un peu, à apaiser ce volcan qui brûlait de plus en plus fort. Passant une main dans mes cheveux, frottant un peu ma tête et ma nuque, je repris d'un ton plus calme, faisant de grands efforts pour apaiser la situation. « I didn't say friend and collegue to my mom, didn't I .... ? You know we're not messing around, there are just some people I'd rather not tell ... not yet, maybe never. Not cause Im ashamed of you ... Cause Im ... I don't wanna think of what these people could do. We can be happy without them knowing, rather than letting them know and have their negativity and judgement around us »
J'essayais de le raisonner un peu, prenant sa main dans la mienne et pressant doucement ses doigts, une petite moue un peu navrée aux lèvres. Je voulais qu'il comprenne mon point de vue, qu'il réalise que je ne nous remettais pas en question mais que j'avais simplement des réticences en lien avec certains individus dans ma vie qui ne partageaient pas cette vision ouverte et libre de la vie. Je crois bien qu'avec ses mots était survenue une petite crainte, celle de potentiellement le perdre, celle de ne plus avoir droit à ce bonheur partagé à ses côtés, celui qui me terrifiait autant qu'il me faisait du bien. « Im sorry ... I want us to be okay ... are we okay ? »
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Berlin
Dim 19 Juil - 23:45
Lowie
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis pompier et je m'en sors bien.
Taylor Kinney
Ça n’allait plus et nous l’avions bien cherché, à se parler de la sorte. Deux volcans qui se vomissaient leurs laves dessus. C’était de ça qu’on avait l’air. Rien qui puisse nous calmer, on s’alimentait avec nos paroles qui n’avaient plus rien de bien doux et joyeux. Une nouvelle attaque, de quoi me renfrogner un peu plus encore malgré les explications. J’avais retenu de lui lancer sauvagement que j’avais compris d’où venait le côté asshole. Je l’avais gardé pour moi, comme toutes les autres insultes silencieuses qu’on avait dû se donner depuis un moment déjà. « You think I can read minds dumbass? You have to tell me BEFORE you invite me, or at least before we come in here. Not right on the spot morron. Obviously everyone would take it the wrong way. It’s just straight logic. Jesus Noah it’s not that hard. All you have to do is ask yourself : how would I react if Lowie did the same? And please if you care the way I do about you, you can’t tell me you would be fine with it. » Ou peut-être c’était moi l’idiot, qui se mettait trop à la place des autres, à leur donner une confiance aveugle. J’étais peut-être trop con, trop naïf. Et je finissais toujours par y goûter sauvagement.
Un silence pour nous permettre de respirer, de se calmer, d’éviter de se nourrir un peu plus encore au point que ça n’explose réellement et que la famille au grand complet assiste à une chicane. J’allais dire couple, mais ce n’était pas ce que nous étions. Right… ? Avec ses mots je ne savais plus. Avec ses mots je me calmais un peu, du moins au niveau de la colère. Mais une émotion prenait doucement place et c’était la peur. Une peur visible dans mon regard, avec cette amère déception. Peut-être arriverait-il à lire mon doute en ses paroles, que cette situation en particulier était en train de me marquer d’une certaine manière, sans qu’il ne puisse en connaître la raison. Il m’avait définitivement perdu un instant, alors que je l’avais quitté pour ma tête, mes souvenirs. Cette impression de déjà vu, de ce moment à l’écart pour m’expliquer qu’ils ne voulaient pas que ça se sache, que ça reste secret, pour l’instant. Mais le fameux : maybe never était certainement les mots les plus angoissants dans tout ce qu’il avait pu dire. Étais-ce que des mots ? Ou était-il en train de me donner un indice sur ce qui allait m’attendre? Bien entendu je ne voulais pas croire la seconde théorie mais bien la première, malgré la mise en garde que je devrais plutôt écouter.
Ce fut son geste qui me ramena à la réalité, suivit de ces mots qui espéraient que tout irait bien. Mes émotions n’avaient pas quitté mon regard, bien trop tôt encore pour le faire. J’avais une plaie ravivée et qui prendrait un peu plus de temps avant qu’elle ne se calme. « I don’t know… I guess we’ll see… » Ça voulait dire quoi : are we okay…? Pour moi, ça voulait dire une chose et pour lui, une autre. J’en avais la certitude, mais je préférais ne pas en faire d’histoire et revenir sur le sujet une autre fois. Maybe never. « I just want you to know that you can’t stay in that closet for ever. It’s dark in there. You don’t feel like you’re being yourself. And you’re losing are theses years pretending to be someone else. For other people that might not care about you that much. Would you rather love someone for who he really is? Or just a façade? Or being really loved, or under specific characteristics? You have to think about what you want, what’s worth it and what’s not. » J’osais espérer qu’un jour il comprenne ce que j’esseyais de lui dire. Un jour prochainement, préférablement. J’osais surtout espérer qu’il prenne les bonnes décisions, plutôt que les mauvaises. Pas parce qu’il allait me briser le cœur, mais surtout pour lui, pour son bien-être personnel, pour l’aider à avancer dans sa vie, son cheminement. « We should go back with the others… » En temps qu’amis, je le savais bien. Ce regard qui devait être remplis de déception, qui avait croisé le sien avant de rebrousser chemin. J’allais devoir retourner dans ce placard, avec lui et cette idée ne me plaisait pas. J’avais peur de tomber dans un piège, dans ce nouveau cercle vicieux mais avec simplement, un nouvel individu pour me duper. Pretending, j’avais compris que c’était ce qu’il me demandait pour ce weekend. Ce weekend auquel je regrettais d’avoir dit oui, que j’avais nourris d’espoir à la con d’avoir droit à des présentations qui n’avaient rien à voir avec la réalité. Je devais arrêter de vivre dans ma tête, de me faire des espoirs qui ne pouvaient pas être comblé. J’devais peut-être me mettre à prier, aussi. Pour qu’un jour tout ceci cesse d’être compliqué, que je tombe sur le bon, sur celui qui me regardera comme je regardais Noah, sur celui qui arrêtera de se poser des questions, qui osera ouvrir les portes de ce foutu placard et me tendra la main. Je crois que j’avais besoin d’un verre, ou voir plusieurs. Mais tout ceci c’était en dedans de moi. J’avais affiché un sourire, pour jouer à : comme si de rien était. Pour faire ce qu’on me demandait de faire, sans créer de crise ou de drame. En espérant éviter les mères. On ne peut rien leur cacher à celles-là.
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