Le Haut-Juge acquiesce, fait signe de lancer le processus. Il se met alors à décompter, seconde après seconde, à voix haute. Et dans l’arène encore vide, sa voix résonne amplifiée, artificielle, méconnaissable. Il vient de mettre en route la machine qui verra, dans exactement soixante secondes, vingt-quatre enfants et adolescents se jeter dans une impitoyable lutte à mort.
À la quarantième seconde, les plateformes des tributs commencent lentement à s’élever. Et le Haut-Juge est là, dans la salle de contrôle. Accoudé à une balustrade. Il compte toujours, froidement. Il regarde avec satisfaction le plan de l’arène qui s’étend, devant lui. Tous les paramètres sont sous contrôle.
Trentième seconde. Signalés par autant de petites silhouettes orange sur la reproduction holographique en 3D de l’arène, les tributs émergent à l’air libre. Ils doivent sentir l’air chaud sur leur visage, tandis que, encore éblouis par le soleil, ils ne distinguent pas encore ce que la foule en délire du Capitole voit, elle.
Vingtième seconde. Le Haut-Juge la voit aussi, cette arène, cette superbe arène. Il éprouve de la fierté. Elle est beaucoup plus travaillée, beaucoup plus originale que l’année passée. Le Haut-Juge compte toujours et il devine, il sait, que cette édition va être mémorable.
Dix-huit, dix-sept, seize. Les yeux des tributs se sont désormais acclimatés à la forte luminosité de l’arène et la découvrent à leur tour. Certains jubilent intérieurement, d’autres sont désespérés. Comme chaque fois. Quoique l’arène soit cette fois peut-être plus propice encore à révéler les forces des uns, les faiblesses des autres.
Treize, douze, onze. Le Haut-Juge regarde les silhouettes orange, il en voit certaines se pencher en avant, comme pour amorcer leur course. Il compte. Tout est sous contrôle. Et il regarde son chef d’œuvre.
C’est une île, une très grande île. En son centre, un gigantesque promontoire rocheux, qui domine intégralement le paysage. Il est ceint d’une épaisse bande de forêt tropicale, qui elle-même est bordée d’une longue plage de sable fin. Celle-ci s’étend sur une bonne partie du trait de côte. En un point seulement – le Haut-Juge y attarde son regard, tout en comptant –, celui-ci est déchiré par une falaise colossale.
Neuf, huit, sept. L’excitation, l’adrénaline, l’endorphine. Le Haut-Juge compte et ses mains serrent plus fort la rambarde. Là dehors, vingt-quatre enfants et adolescents, pour la plupart terrifiés, sont disposés en cercle autour de la corne d’abondance, implantée au milieu de la plage. Certains sont plus proches de la mer, et d’autres de la jungle. Ils attendent le signal, ils attendent de courir pour leur survie.
Six, cinq. S’ils n’étaient pas tous focalisés sur leur combinaison légère, adaptée à la plongée, mais surtout sur la corne d’abondance, les sacs, objets et vivres solitaires disposés autour de la gueule de métal, les tributs pourraient distinguer certains de ces pontons. Le Haut-Juge les regarde sur la reproduction holographique, tandis qu’il compte. Ces ponts de bois suspendus, qui relient à l’île principale un chapelet d’îlots rocheux.
Quatre, trois. Ces derniers sont plus ou moins loin de la côte, parfois reliés entre eux, parfois directement à l’île-mère. Le Haut-Juge est particulièrement content de cette idée, qu’une tribut de l’édition passée lui a inspirée. Sur ces îlots, comme au niveau du promontoire central, nombreuses sont les grottes et cavités rocheuses où les survivants pourront trouver refuge. Un réseau souterrain leur permettra aussi d’y trouver de l’eau en abondance. Sur certains îlots, quelques arbres fruitiers, mais la plupart sont déserts.
Deux, un. Le Haut-Juge se concentre, reporte son attention sur les silhouettes orange…
Le gong retentit. Les silhouettes s’élancent.
Mais dans le calme aseptisé de la salle de contrôle, le Haut-Juge n’entendra pas les cris de douleur, d’horreur, de détresse. Il ne verra pas le sang, les larmes, les corps succombant, le désespoir. Il se contentera de compter encore, en s’assurant que tous les paramètres soient sous contrôle. De compter, jusqu’au dernier survivant.
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Jeu 13 Déc - 11:04
TG HungerGames
Le fonctionnement
Ce rp HungerGames va fonctionner de la même façon que le précédent.
Le joueur 1 décrit les agissements de son personnage au sein de son post, et termine ce dernier par une action. Par exemple : l’attaque d’un autre personnage, mais il peut s'agir d'autre chose.
Comme nous jouons avec le hasard (jets de dés), le joueur 1 doit donc, dans la plupart des cas, faire deux propositions à la fin de son post : ce qu’il se passe si son action réussit ; ce qu’il se passe si son action échoue. C'est le principe de base, mais il est déclinable. Par exemple : si c'est pile, le personnage trouve un point d'eau ; si c'est face, il n'en trouve pas, ou bien il trouve autre chose, etc. Au moment de poster, le joueur 1 tire le dé correspondant pour voir laquelle des deux propositions s'applique.
Le joueur 1 tague un autre joueur à la fin de son post (en précisant de quel personnage il s'agit puisque nous avons des DC), qu'il l'ait attaqué ou non, pour que le jeu continue de tourner.
La main est alors au joueur 2. S'il a été attaqué, mais que l'attaque a échoué, il peut écrire simplement son post et proposer à son tour une action. Même chose s'il n'a pas été attaqué et que le post précédent ne le concerne pas (les personnages seront parfois isolés les uns des autres).
Par contre, si le joueur 2 a été attaqué et que l'attaque est réussie, il rédige son post en conséquence (en laissant une fin ouverte) puis poste en tirant le dé HungerGames, qui va lui apprendre si son personnage a réussi à esquiver l'attaque, a été blessé ou a pris un coup mortel. Suite au verdict du dé, le joueur 2 poste un second rp, pour jouer l'issue ou la suite du combat. S'il survit, il peut à son tour proposer une action, et dans tous les cas tague un autre joueur à la fin de son post pour que la partie continue.
Vous pouvez voir des exemples d’application dans le rp cité précédemment Deux nouveautés de cette édition toutefois :
• Puisque toutes les places n'ont pas été prises, nous avons 4 tributs pnj qui figurent dans la liste ci-dessous. Ils vont obligatoirement mourir lors du premier tour (bain de sang, tout ça) : n'hésitez pas à les inclure dans vos posts, à leur inventer un background et surtout à les éliminer (sauf si vous êtes sadiques et préférez déjà diriger vos attaques vers les autres joueurs ). NB: ceux qui voudraient encore se joindre à nous, tant que ces pnjs sont en vie, n'hésitez surtout pas à prendre une place !
• Pour la même raison, nous avons décidé d'attribuer à chaque personnage 2 points de vie. De ce fait, il faudra que vous tiriez deux fois le dé "Tu succombes à tes blessures, end of the game" pour que votre personnage meure définitivement. Au premier tirage, il sera bien sûr grièvement blessé, mais vous aurez l'opportunité de jouer ce moment et de trouver une solution pour que votre personnage s'en sorte Ce système permet aussi des combats plus longs entre deux tributs, qui viendront peut-être après quelques tours, lorsque nous serons moins nombreux.
Quelques petites règles & précisions
• Rp de 300 mots maximum. • Réponse sous 48h à partir du moment où l’on a été tagué. Dans l’absence de réponse, le précédent posteur devra taguer quelqu’un d’autre (il sera prévenu par mp). Si la situation se produit une seconde fois pour un même joueur, le personnage sera considéré comme mort. • Bien entendu, en cas d’indisponibilité/d’absence, il suffit de prévenir dans le Flood du RP (lien). L’absence sera rapportée dans la liste des tributs ci-dessous, pour qu’un autre joueur ne vous tague pas • C'est @crazy cat lady qui va débuter les hostilités, histoire de donner l'exemple
Les tributs
District 1 : @Hiyorin (raffey cassidy) ; @Elmostache (luke hemmings) District 2 : @winter (zhang xinyuan) ; tribut garçon District 3 : @June (nell tiger free) ; @Cépafo District 4 : @Chimay Bleue (kaya scodelario) ; @crazy cat lady (tyler posey) District 5 : tribut fille ; tribut garçon District 6 : @Antaryon (jessica henwick) ; @Cépafo (dylan o'brien) District 7 : @Boutchou (candice patton) ; @June (eliott jay brown) District 8 : @winter (sophie nélisse) ; tribut garçon District 9 : @Hiyorin (olivia holt) ; @Mama Marvel (cameron boyce) District 10 : @Haribo (chloé moretz) ;@Talyssia (thomas doherty) District 11 : @Elmostache (jennie kim) ; @Floradaigh (tamino) District 12 : @Larkiem (eliza taylor) ; @Sha (owen teague)
Les HungerGames : mémos & idées
• Les Jeux commencent généralement par un bain de sang autour de la corne d’abondance, où s’affrontent les tributs (ayant, pour rappel, entre 12 et 18 ans) qui tentent de récupérer de quoi survivre dans l’arène. • Des coups de canon annoncent la mort des tributs, dont les corps sont récupérés par un hovercraft. Chaque soir, les portraits des tributs morts s’affichent dans le ciel de l’arène, accompagnés par l’hymne de Panem. • Le district d’origine et la condition sociale du tribut déterminent en grande partie ses chances de victoire ou de défaite : santé physique au début des jeux, pertinence du mentor, enthousiasme et moyens des sponsors… • Pour survivre, les tributs doivent aussi se sustenter en eau et en vivres, lutter contre les conditions climatiques et toutes les mauvaises rencontres qu’ils pourront faire dans l’arène – pas seulement celles des autres tributs. • Des alliances peuvent être créées au sein de l’arène – ce que l’on voit souvent arriver chez les carrières. • Chaque tribut a des compétences en lien avec son district d'origine, qu'il pourra utiliser dans l'arène. • Prenez garde à ce que vous réservent les Juges, surtout si vous vous éloignez un peu trop les uns des autres… Les gens du Capitole veut du grand spectacle, et les Juges sont prêts à tout pour les satisfaire.
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stitch
Jeu 13 Déc - 18:54
benjamin waltz
J'ai 17 ans et je viens du district 4, Pays. Pour ces jeux je me suis porté volontaire. issu d'une famille modeste ◇ charismatique et populaire, il a suivi l'entrainement des carrières parce qu'il était ami avec, mais ne l'a jamais pris au sérieux ◇ amoureux de sa camarade de district
« Aaaaah du soleil ! » se réjouit Ben. Enfermé dans son tube, il ferme les yeux et lève le visage, offre sa peau aux rayons doux de l’astre factice. Son sourire ne le quitte pas, un peu mécanisme de défense, un peu dernier rempart face à la réalité. Il ne réalise toujours pas. Le décompte continue, il finit par se redresser. Du regard, il la cherche. Tout son corps se tourne vers elle. Ses muscles se bandent, sous le tissus élastique de leurs combinaisons, et il s’apprête à courir dans sa direction. Il n’a même pas fait attention à l’endroit où se trouvait la Corne d’abondance, pourtant difficile à manquer tant elle est énorme. BOUM ! Il manque de se prendre l’extrémité de son tube tant il est pressé d’en sortir. Il entame sa course sur le sable : la surface n’est pas solide, mais tout marin qu’il est, il en a l’habitude et ne se laisse pas ralentir. Il court dans l’arène, au vu et su de tous. Sur son chemin, il attrape un objet planté au sol. Il s’agit d’un baton vaguement pointu, mais ça lui suffit. Il s’approche d’elle, lui sourit. Et sans lui demander son avis, il se met à la suivre. Il n’a qu’une seule mission en ce premier combat : la protéger. Non pas qu’elle ait besoin de lui pour ça… Quoi que. C’est le carrière du Deux qui tente sa chance, et Ben brandit son bout de bois pour parer l’épée. Son pied atterrit dans la poitrine du garçon blond, le déstabilise, l’envoie au sol. Il est prêt à se redresser, fort de sa vie passée à se préparer aux Jeux, mais Ben a la rage de l’amant éperdu. Il brandit son baton et l’écrase dans l’oeil du garçon.
J'ai 16 ans et je viens du district 6, Panem. Pour ces jeux je me suis fait tirer au sort lors de la moisson. issu d'une famille très modeste ◇ seul garçon parmi ses 4 soeurs ◇ avait un grand frère, décédé il y a deux ans lors d'une édition des jeux ◇ est un bon sprinteur ◇ le hasard des jeux a voulu que sa camarade de district soit la fille pour laquelle il a toujours plus ou moins eu des sentiments, mais également la petite amie de son meilleur ami ◇ le rapprochement qu'il y a eu entre eux depuis le départ de leur district n'a en rien arrangé les choses
A mesure que ce tube m’emmène vers l'extérieur, je sens mon coeur marteler ma poitrine avec force. Comme si, lui aussi, est soudain en train de comprendre que maintenant, chaque battement compte. Parce qu'il sera peut-être le dernier. C'est un compte à rebours, comme nous le signifie si bien la voix proche et pourtant si lointaine du Haut Juge. Et alors que je n'ai cessé de garder la tête froide jusqu'à présent, pour mes soeurs, pour mes amis... je sens à présent la peur s’insinuer dans la moindre parcelle de mon être. « Aaaaah du soleil ! » La voix du mec du district 4 me parvient sans difficulté jusqu'aux oreilles, me faisant déglutir difficilement. Par réflexe, je tourne mon visage vers lui, avant de rapidement me re-concentrer dans les secondes qui me restent. L'arène. Vaste, immense et pourtant, avec tellement de terrain à découvert à mes yeux. De l'eau. Je ne suis pas un nageur d'exception. La corne d'abondance. Droit devant moi. BOUM ! Je m'élance dans un sprint désespéré, regardant à peine autour de moi pour ne pas perdre en vitesse. Si je ne parviens pas à attraper au moins un sac, je suis foutu. Mais si j'ai bien un point fort, c'est celui-ci. Mes jambes taillent la distance avec l'agilité que je leur connais et rapidement, mon bras passe dans la sangle d'un sac au niveau de la corne d'abondance. La seconde d'après, je me baisse pour éviter une flèche qui siffle à mon oreille. Dans le tumulte qui fait déjà rage, mes doigts se referment sur un couteau. Un mouvement sur ma droite me fait faire volte face, et j'égorge une fille (district 5) d'un coup de couteau. Du sang. Du sang m'explose dessus, inondant mon visage et mon torse, me laissant en total état de choc face à l'horreur de mon geste.
Réussi: Demyan se ressaisit et entame un sprint en direction de la forêt tropicale dans le but de se mettre à l'abri Echoué: Il reste en état de choc, se mettant ainsi terriblement en danger et se fait arracher son sac par quelqu'un de plus malin qui profite de sa stupeur
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'RÉUSSI / ÉCHOUÉ' :
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Préférence de jeu : Les deux
Chimay Bleue
Dim 16 Déc - 16:19
Audrey Davis
J'ai 17 ans et je viens du district 4, Panem. Pour ces jeux, je me suis portée volontaire. J'suis pas là pour pousser mémé dans les orties. Volontaire du district 4, fille d'une gagnante et d'un pêcheur. Sa mère à décider d'en faire une carrière parce qu'elle s'est dit que les gagnants vivent quand même plutôt bien leur vie derrière. Audrey aime pas jouer en équipe et serait plutôt contente que quelqu'un s'occupe de son partenaire de district. Histoire qu'elle ait pas à le faire elle-même, vous comprenez.
L’air chaud est la première chose qu’elle sent et elle se tourne machinalement vers l’astre brulant, appréciant les rayons sur sa peau. Son regard se porte sur ce qui l’entoure et un sourcil se hausse : à croire que cette arène a été faite pour elle. Avec l’eau, la chaleur, le sable, elle se sent à la maison la gamine. Elle a le cœur qui bat, mais pas trop non plus. Elle s’est entrainée toute sa vie pour ces jeux après tout, elle ne va pas commencer à paniquer maintenant. Tandis qu’elle observe ce qui se trouve près de la corne – elle a besoin d’une lance, un trident, un harpon, un truc long et pointu quoi – elle l’entend. Putain. Elle l’avait presque oublié lui. Ses dents se crispent, mais la demoiselle préfère ignorer, se concentrer sur ce qu’elle a devant elle. Pas loin d’elle se trouve un petit sac, pas bien grand, pas vraiment intéressant. Non, elle, ce qu’elle veut, c’est le gros paquetage qu’elle voit bien plus près de la corne. Si elle ne se trompe pas, le manche qu’elle en voit sortir est celui d’un harpon. Le son résonne, les hostilités commencent, elle décide de se lancer pour le harpon. Mais le gamin du 2 a une autre idée en tête. Elle s’apprête à esquiver quand Beaver/Brad/Quelque-soit-son-nom se prend un bâton en plein œil. Il ne se relèvera pas. Sans lui demander, elle prend l’objet des mains de son partenaire de district et, d’un coup puissant, frappe le garçon du 8 qui arrivait vers eux couteau en main, enfonçant le bois aussi loin qu’elle le peut. Le bâton est émoussé, c’est loin d’être propre. Elle ne cille pas, pas encore. Elle se tourne vers Waltz, sourcils froncés. « Dégage. » Elle n’a pas besoin de lui.
Pile : Elle se rappelle de récupérer le couteau du garçon du 8 et continue sa course vers le sac, celui dont il lui semble qu’il contient le harpon. Elle arrive à esquiver les attaques et à s’en emparer. Elle se tourne et court se mettre à l’abri pour le moment. Face : Elle oublie de prendre le couteau du 8. Elle cherche à aller vers le sac au harpon mais est stoppé par les combats et quelqu’un le prend avant elle. Elle a juste le temps de récupérer la première besace qu’elle avait vu, petite et qui en plus lui semble trop légère pour être utile. Elle court se mettre à l’abri pour le moment.
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winter
Dim 16 Déc - 18:24
Qian Liao
J'ai 18 ans et je viens du district 2 de Panem. Pour ces jeux, je me suis portée volontaire. elle et son grand-frère ont été élevés en tant que carrières, mais ce dernier n'a jamais osé se porter volontaire et depuis il est la honte de la famille | Qian est le dernier espoir de ses parents pour qu'on arrête de se moquer d'eux dans leur dos, pour qu'ils reprennent le statut social qui leur a été enlevé | elle est discrète, silencieuse | rien ne peut la toucher ; c'est l'image d'elle qu'elle projette pour le Capitole
La chaleur sur ses joues. De la lumière qui l'aveugle. Ce sont les premières choses que Qian perçoit. Puis elle entend les chiffres, le décompte qui s'approche de zéro. Sa vue lui revient enfin. Le sable. La forêt. La corne d'abondance. Vingt-trois tributs. Elle repère son partenaire de district. Il semble déstabilisé. C'est une erreur, il ne devrait laisser paraître aucune faiblesse. Qian elle-même est impassible, elle se penche, prête à courir. Dix secondes. Elle repère une ceinture de couteaux de lancer à côté d'un sac. Trois, deux, un.
Elle court. Petite, elle peut se faufiler entre les gens. Elle arrive, attrape l'un des quatre couteaux, et quand elle se retourne, le garçon du Cinq est sur elle. Proie facile. Le garçon a un long couteau, il tente une frappe. Qian l'évite, fait un pas de côté, fait une entaille au tribut au niveau de l'abdomen. Le garçon crie, tombe à genoux. Il n'est pas habitué à la douleur. Elle non plus, mais elle n'a pas l'intention de se laisser toucher. Il est affaibli. Elle lui arrache son couteau des mains, lui tranche la gorge. Elle est aspergée de sang. Ça lui rappelle la robe de son entrevue, rouge vif.
Elle relève la tête et a juste le temps de voir son partenaire de district être tué par le carrière du Quatre. Quel incompétent, pense-t-elle avec colère. Éliminé dans le bain de sang... sa famille doit être tellement embarassée. Par sa mort, il la met dans une position de faiblesse ; il n'était pas prévu qu'elle commence les Jeux seule.
***
Pile : elle tente de se débarasser d'un tribut de plus ; elle attrape un couteau et le lance vers le tribut masculin du district 10. Face : elle attrape la ceinture de couteaux et le sac, puis court vers la forêt.
† we found a little piece of heaven here. it is black, smooth, oblong. it hums a soft, but discordant note, and we are afraid to touch it.
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Région : L'Univers
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Maître des Univers
Dim 16 Déc - 18:24
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Sonnie
Mar 18 Déc - 15:10
Luke Pemberton
J'ai 18 ans et je viens du district 10, Panem. Pour ces jeux, je me suis fait tirer au sort. Futur Papa bien déterminé à retrouver sa compagne et son bébé • Boucher de profession • Fils unique, il fait la fierté de ses parents. • Sans qu'il ne le sache, sa famille s'est déjà préparée au pire, n'ayant pas beaucoup d'espoir pour sa victoire.
Inspire. Expire. Tout ira bien. Tu reviendras Luke. Tu dois revenir. Depuis la moisson, ces mots résonnent dans ton crâne. La voix de ta chère et tendre Silena te semble presque tangible alors qu’elle est si loin de toi. Bloqué dans ce tube qui te transporte à la surface tu as fermé les yeux, t’octroyant un dernier moment de calme, un moment où tu pourrais prendre le temps de visualiser les contours de son doux visage, la forme de sa gracieuse silhouette, la rondeur de son ventre causée par ton enfant à naître. La famille que tu as construite au district dix est la raison pour laquelle tu dois te battre et surtout pour laquelle tu dois gagner.
Bien qu’ayant les yeux clos, tu sens la chaleur sur ton visage. La lumière traverse presque tes paupières. Tu t’acclimates d’ailleurs difficilement à celle-ci. Plus loin tu repères ta camarade de district. Tu n’as pas prévu de faire ami-amie avec elle. Après tout, pour que tu revois ta compagne, elle aussi doit mourir. Or, si elle pouvait mourir des mains d’un autre district cela t’arrangerai pas mal.
La fin du compte à rebour est plus proche que jamais. Tu sens ton coeur s’accélérer. Tu ne sens pas la peur qui te dévore les tripes, ou alors tu fais semblant de ne pas la ressentir. Si tu te mets à avoir peur maintenant, ce sera la fin de tout. Le gong retentit, ton coeur manque presque un battement. Tes jambes se mettent à courir seules, machinalement. Évitant comme tu peux les autres tributs, tu fonces jusqu’à la corne d’abondance. Tu te saisis du premier sac à ta portée. Tu prendras le temps de l’ouvrir plus tard. Non loin de là est posée une hachette. Tu t’en saisis sans te poser de question et repars dans ta course pour fuir dans la forêt. Cette dernière est stoppée de force quand tu croises le garçon du 12.
Réussi : Tu lui assènes un coup de machette. Tu profites alors de sa confusion pour t’échapper. Raté : Tu rates ton coup. Pire encore, ton arme te glisse des mains.
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Deux nouveautés de cette édition toutefois :
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Ce système permet aussi des combats plus longs entre deux tributs, qui viendront peut-être après quelques tours, lorsque nous serons moins nombreux.
