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LE TEMPS D'UN RP

Vacance parisienne

June
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June
Mar 5 Avr - 10:59

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire et je le vis bizarrement depuis cette nana.

parisienne depuis toujours, avec des origines espagnoles (son vrai prénom est leonor). sait pas trop ce qu'elle fait dans la vie. a pour seul objectif de s'amuser. ne grandit pas. change de couleur de cheveux comme de chemise. pansexuelle et libertine. très détachée des autres. y compris de sa famille, et ce depuis longtemps.

amanda arcuri (c) 88huns
« Comment ça tu peux pas ? » tu demandes, indignée, quand elle dit qu’elle peut pas t’embrasser. Tu te lèves du fauteuil où t’as déjà laissé une belle empreinte à cause de la pluie, tu te penches dangereusement par-dessus la table si élégamment dressée, essayant de ne pas renverser un verre au passage, t’attrapes son visage dans tes mains comme tu peux et tu l’embrasses. De toute façon les gens sont beaucoup trop absorbés dans leur propre dîner, la vérité c’est que personne fait attention à vous. Les gens pensent qu’à eux-mêmes. C’est ce que t’as compris très vite dans la vie et qui t’a autorisée à être comme tu es, sans doute.

Comme vous êtes quand même assez loin l’une de l’autre, c’est pas évident de garder l’équilibre ; c’est sans doute pas votre meilleur baiser, et vos lèvres finissent par se séparer, et vous vous laissez retomber dans les fauteuils. Faisant mine de rien, tu te redresses et tu ouvres le menu. Et c’est là que Marjo te sort cette histoire dingue de boules de geisha. Alors là, tu t’y attendais pas, à celle-là. En vrai t’es même pas sûre de savoir ce que c’est et ce que ça fait exactement. Toi qui imaginais un dîner de date plutôt romantique, avec des conversations sérieuses – genre le truc que t’as une ou deux fois dans l’année –, tu te dis que c’est pas tout à fait ce que t’avais en tête, mais elle a l’air tellement surexcitée à l’idée que tu fasses ça que tu te vois pas refuser non plus. « Les mettre ? Genre y en a plusieurs ? Et eeeeuh attends, c’est pas le truc pour les nanas qui ont accouché là ? » tu demandes. Marjo baisse le menu et tu constates qu’elle est devenue toute rouge. Tu peux pas t’empêcher de rire en voyant la tête qu’elle fait. « Ou alors c’est le truc que tu peux faire vibrer à distance là ? »

Tu t’interromps une seconde quand le chef de rang se présente pour prendre votre commande. Tu n’as pas encore choisi, alors tu prends un peu au hasard, un truc dont le nom a l’air cool et bien fancy. « Je vais prendre le veau grain de soie aux cèpes », tu dis en te mettant bien droite et en prenant un air hyper concerné. Le gars repart, et c’est au tour de la sommelière de venir à votre table. D’abord elle te conseille un Pommard 1er cru de 2016, mais vu la tête que tu fais quand tu vois le prix, elle doit comprendre que c’est quand même légèrement au-dessus de tes moyens. « Dans ce cas, en bordeaux, le Château Haut Marbuzet de 2015 est très bien aussi », elle dit, en parlant de toutes ses histoires d’accord mets-vin. Ok, t’es serveuse, mais vous jouez clairement pas dans la même catégorie. Et puis d’abord, ton domaine, c’est les cocktails. « D’accord, parfait, on va prendre ça alors », tu réponds en faisant genre d’être sûre de toi, mais au fond tu te dis qu’après ça, il va falloir que tu te serres la ceinture jusqu’à la fin du mois. C’est pas grave, ça en vaut la peine.

Quand tout le monde est retourné vaquer à ses occupations, tu reportes ton attention sur Marjo. « Bon vas-y, file-moi ça », tu dis, résignée. « Mais je vais quand même aller aux toilettes pour la mettre, je suis pas une barbare à ce point », tu ajoutes. Peut-être qu’elle croyait que t’allais mettre la boule de geisha directement, là, comme ça, sous la nappe, mais tu portes un short en jean taille haute assez serré et c’est pas super pratique.


Lojzo
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Lojzo
Sam 9 Avr - 10:38

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je commence à être raide dingue de Leo et j'ai peur de ce que ça signifie pour elle.


Sonia Ben Ammar (c) loudsilencecreations
Alors que tu es bloquée par les apparences et les choses à faire ou à ne pas faire, Leo est libre. Quand elle t'embrasse tu ressens cette liberté et tu as envie de foutre le feu au monde et de rire à gorge déployée. Pourtant, quand elle s'affaisse dans son fauteuil, tu jettes un coup d'oeil sur le côté. Est-ce que quelqu'un vous a vu ? Pire, est-ce que quelqu'un vous a regardé ? Tu te forces de ne songer qu'à Marjo. Tu es fière d'elle et de l'attention qu'elle te porte, tu aimes le temps avec elle et tu ne veux songer à rien d'autre, mais tu te demandes parfois si c'est vraiment si safe qu'elle a l'air de le penser.

Rougissante comme une débutante, elle te pose des questions sur les boules de geisha. Elle a l'air de s'y connaître mieux que toi alors qu'il y a deux secondes tu pensais son étonnement réel. Tu te mords la lèvre. Cette idée t'es venue directement et tu as eu envie d'être la fille libre et à l'aise, preuve est, que tu ne l'es pas vraiment. « Non j'sais pas, je. » Tu bredouilles quand on vient vous demander vos envies. Sauvée par le gong. « Découverte de l'Agneau laiton de l'Aveyron, pour moi. » demandes-tu avec un sourire. Tu avais déjà mangé ce met divin dans un restaurant Paul Bocuse à Lyon, une fois. Tu souris en songeant à ce moment partagé avec ta mère.

Pour le vin, tu la laisses gérer, tu apprécies ça et on a déjà essayé de t'y faire apprécier l'oenologie, mais tu imagines que tu es encore trop jeune, puisque la vodka te suffit amplement. Tu écoutes, en t'empêchant d'intervenir, mais tu es horrifiée du prix en réalité. Elle te tend la main avec nonchalance. « Evidemment, que tu allais les mettre aux toilettes, t'es folle ! » t'exclames-tu tout en chuchotant avant de te mettre à rigoler. Elle est incroyable. Vraiment incroyable. « Mais t'es pas obligée, si t'as prévu autre chose, fin j'sais pas, j'ai » nouveau rougissement. « C'était juste une idée comme ça. » Tu te mords la lèvre. Bon sang qu'elle est sexy avec son regard profond et son attente. Elle est dingue, incroyable, sexy, qu'est-ce que tu fiches avec elle ? Pourquoi est-ce qu'elle a envie de rester avec toi ? Manque de confiance, soudainement. Tu t'étais jurée de ne pas t'enflammer, de ne pas avoir peur, de seulement profiter de chaque instant, mais ce dîner au resto, ça te fout une pression. « J'peux t'avouer un truc d'abord ? » Tes épaules s'affaissent un peu. Tu inspires doucement et tente de la regarder. « J'crois qu'ça m'fait peur un peu c'qu'on fait ici. » avoues-tu. « Alors j'ai proposé ça pour rendre l'atmosphère plus... moins... fin tu vois ? » bredouilles-tu à nouveau. Incapable d'expliquer clairement que tu l'as dans la peau et que tu as peur que ce ne soit pas si réciproque, peur de ce coeur en miette à la fin, parce que tu t'es jetée dedans dans réfléchir. « Elles sont là, s'tu veux, mais vraiment, on » tu tentes un peu d'espoir et tu lâches « aura le temps de les utiliser, plus tard. » Tes yeux brillent quand tu poses à nouveau ton regard sur elle.
June
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June
Lun 18 Avr - 17:28

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire… pas vrai ?


amanda arcuri (c) 88huns
Elle te dit que t’es pas obligée de mettre les boules de geisha si t’avais prévu autre chose. Ça te fait sourire. « Si j’avais prévu autre chose dans le genre je me balade toujours avec un sextoy dans mon sac ? J’ai une tête à ça ? » tu dis pour plaisanter. Tu fais mine de réfléchir une seconde. « Mh bon ok, ouais, peut-être un peu. Mais je pense pas qu’au sexe », t’ajoutes. Tu sais pas trop comment ça t’est venu de dire ça. Tu l’as dit avec une certaine légèreté, mais dans le fond tu crois aussi dire un peu ça comme pour te défendre – sans savoir d’où te vient ce besoin de te défendre. En tout cas tu découvres, en le disant, que c’est encore plus vrai que tu ne le croyais. Tu sais pas pourquoi, mais le souvenir d’un mot laissé à la va-vite sur une table de nuit jaillit dans ta mémoire, l’espace d’une seconde.

Elle te dit que c’est juste une idée comme ça, mais elle est toujours aussi rouge, alors tu décides de la taquiner un peu. « Une idée comme ça ? Eh bien vous en avez, des idées extravagantes, chère madame. » Elle te regarde, et tu n’arrives pas trop à lire son expression. Il te semble que s’y mélangent des tas de choses contradictoires. Une forme d’euphorie et d’excitation, mêlée à un sentiment plus glissant, plus hésitant peut-être ? Plus… plus quoi, au juste ?

Quand elle te demande si elle peut t’avouer un truc, c’est comme si ça déclenchait quelque chose à l’intérieur de toi. Une forme de malaise, qui n’est terriblement pas le bienvenu, s’invite pourtant et commence à grandir à l’intérieur de toi. C’est comme une infime montée d’angoisse. Tout ce qui est en train de se passer et dans quoi tu avais accepté de te jeter en fermant les yeux, tout ça vient comme de se fissurer. C’est à peine présent, à peine perceptible, et rien n’a vraiment changé, mais pourtant tu sens le doute, la panique que tu avais fait taire remuer quelque part, tout au fond de ton ventre. Tu t’efforces de lutter contre tes pensées les plus intuitives, contre la voix qui exige de toi que tu foutes tout ce que tu réussis à construire en l’air. Tu as encore un peu le courage de te battre.

Et là, elle dit que ça lui fait peur. En fait, elle pouvait pas dire un truc qui te ferait plus peur, à toi. Même une déclaration d’amour, t’aurais été capable de la recevoir mieux que ça. Tu as un imperceptible mouvement de recul sur ta chaise, même si tu en laisses paraître le moins possible. Tu voudrais demander : « ce qu’on fait ici ? » mais tu ne le fais pas. Elle continue de parler mais tu restes bloquée dans ta tête sur le mot qu’elle a employé, qui agit comme une forme d’alarme : peur. Elle a peur, et le fait qu’elle ait peur, ça te fait peur, parce que soudain tu peux plus t’appuyer sur sa confiance, sur sa constance auprès de toi. Le mot peur est une clé qui ouvre des tas de porte dans ta tête ; tu entrevois les possibilités de complication, tu devines qu’elle s’implique trop (est-ce que tu ne le savais pas déjà ? est-ce que tu n’essayais pas de fermer fort les yeux là-dessus aussi, pour vivre ce que tu avais envie de vivre avec elle, plus que tout ?), qu’elle a peur de souffrir. Tu as subitement la sensation d’évoluer sur un sol instable, mouvant, et y a rien de pire pour toi.

Encore ce souvenir. Ce bout de papier qui t’a trotté dans la tête tout l’été, ce mot qui t’a fait plus de mal que tu ne te l’avoues, ce mot qui t’a fait te sentir si nulle, si vide – comme désertée.

Le sol était déjà instable. En fait, c’est toi qui créais la stabilité, dans cette histoire. C’est sur toi que tout repose. Putain que tu détestes les responsabilités. Tu détestes que ce soit à toi de rassurer, de t’engager. Mais c’est logique, quelque part, parce que c’est toi la plus instable au départ. Il n’y a que toi qui puisses rendre possibles les fondations de… quelque chose. Quoi que ce « quelque chose » soit.

Tu t’efforces de ne pas laisser entrevoir le doute qui traverse ton regard, de te comporter le plus naturellement possible. Marjo parle d’utiliser les boules de geisha plus tard. Y a cinq minutes, même pas, ça t’aurait fait pétiller de joie et d’impatience, sans aucune arrière-pensée. Grâce à cet état de fuite en avant dans lequel tu t’étais conditionnée, où tu avais réussi à ne plus réfléchir. Mais là, quelque chose est changé. Tu t’es rappelé que tu n’avais pas confiance. Jamais. Et que tout dans ta vie t’avait toujours prouvé que tu ne pouvais pas avoir confiance.

Tu ne penses pas tout de suite que c’est toi qui provoques ça chez les autres, comme chez Marjo là maintenant, et que c’est toi qui n’es pas digne de confiance. Et pourtant, peut-être que tu n’attends que ça pour changer : qu’on ait confiance en toi, une confiance aveugle, alors même que tu n’as clairement pas l’air d’être quelqu’un de confiance. C’est un cercle vicieux. Marjo n’est pas là pour t’en tirer. Tu peux pas lui demander d’être ta sauveuse.

Néanmoins, tu la regardes avec toute ta malice et tu prends les boules de geisha. « Tu sais que je suis joueuse », tu souffles de la manière la plus sensuelle possible en te levant, puis tu te diriges vers les toilettes. Sur le chemin, tu regardes autour de toi, tout ce faste, tous ces gens bien habillés, et tu vois subitement que ce contexte est en effet beaucoup trop impressionnant, sérieux, formel. Tu vois ce que Marjo voit. Et comme elle a peur, t’as peur aussi.

Les toilettes – tout aussi luxueuses que le reste du restaurant – sont désertes, et cette pause te fait du bien. Tu t’appuies sur le lavabo et tu regardes ton reflet dans le miroir, ce reflet que tu supportes si mal quand tu te regardes pour ce que tu es vraiment. Puis tu sors les boules de geisha et tu les regardes, hésitant. Marjo ne t’aurait-elle pas justement proposé une issue, pour rendre tout cela beaucoup plus léger ? Tu l’as entre les mains. Finalement, elle a raisonné comme tu l’aurais fait en temps normal. Peut-être qu’elle ne comprend juste pas pourquoi tu te montres soudain imperceptiblement plus sérieuse, moins dans la légèreté pure. Et c’est vrai ça, pourquoi ?

C’est drôle comme les rôles s’inversent, contre toute attente. Celle qui est partie comme une voleuse, c’était pas toi. Celle qui a invité l’autre dans un restau chic, c’était pas elle. Celle qui veut jouer encore, là, ce n’est pas toi. Si Marjo savait qu’en essayant d’échapper au risque de souffrir, elle s’éloignait en vérité de ce qu’elle veut vraiment – et que, peut-être, elle pourrait avoir. Tu pousses un soupir, tu défais ton short en jean et tu insères les boules de geisha, sans trop savoir si tu les positionnes correctement, mais bon, doit pas y avoir trente-six manières de faire. Tu sens les muscles qui se contractent pour retenir l’objet à l’intérieur de toi. La sensation est un peu froide au début, mais pas si étrange que ça. C’est même plutôt agréable.

Quand tu reviens, le vin a été servi. C’est une bonne nouvelle. Tu te rassois, toujours avec ces sensations inédites de vibration légère en bas de ton ventre, dues au mouvement des boules, et auxquelles tu essayes de ne pas trop penser non plus. Tu saisis ton verre de vin. Ok, maintenant il s’agit de faire voler en éclat le sérieux de la situation. Leo serait pas du genre, comme Marjo, à communiquer sur ce qui la perturbe. Elle filerait en douce. C’est plus simple, ça fait moins de vagues. Eh ben là, c’est le moment de le faire. Ce qui est déstabilisant, c’est que tu te désengages en donnant l’impression du contraire : en rentrant dans le jeu.

« Tu sais que bizarrement, je m’y connais pas trop en sextoys », tu dis sur le ton de la conversation, en trinquant avec Marjo puis en prenant une gorgée de vin. Il est absolument délicieux, comme tu t’y attendais. À ce moment-là, le chef de rang apporte vos plats. Le dressage est magnifique, mais tout ça te paraît dérisoire maintenant et tu essayes de ne pas y prêter trop d’attention. Tu commences à manger et le mouvement un peu sec que tu fais pour te rapprocher du bord de ton fauteuil provoque une légère décharge de plaisir à l’intérieur de ton vagin. Tu baisses la voix et tu regardes Marjo par-dessous ta fourchette levée, en pouffant de rire. « Ok j’avoue. C’est très excitant. » Et tu penses que la conversation sérieuse ne sera pas pour aujourd’hui. Aujourd’hui sera comme une lointaine soirée du début de l’été. Désormais, c’est ce qui te motive, et la sensation des boules de geisha est là pour te le rappeler. Il faudra finalement s’envoyer en l’air comme s’il n’y avait jamais de lendemain. « Et alors, c’était quoi, ton programme pour ce soir ? » tu demandes en enfournant une bouchée de cèpes, avec un grand sourire et tes yeux pleins d'envie, qui pétillent à nouveau.


Lojzo
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Lojzo
Mer 20 Avr - 14:36

Marjolaine Fonsi
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Si tes yeux brillent pendant que tu espères une suite, tu as l'impression que son regard à elle s'éteint. Comme si tu avais eu devant toi mille chemins possibles et que tu avais choisi le pire. Tu ne comprends pas son silence soudain. Tu souris pour masquer ton trouble, mais tu ne sais plus quoi dire. Tu ne sais même pas quelle bourde tu as pu faire. En réalité, tu as juste enfin osé parler de ce qui te pèse, tu lui as tendu une perche, peut être trop subtile, pour qu'elle te tende la main et te rassure. Ou alors. Non. Elle attrape le sac et son regard retrouve sa gaité. Tu retrouves Leo a cet instant et tu souris. Avant de te rappeler ce qu'elle va faire et rougir comme une pivoine.

Elle va mettre des boules de geisha, pour te faire plaisir et ça te donne des frissons. Tu fermes les yeux et te mord la lèvre, rien que l'idée qu'elle le fasse, pour toi, t'excite. Tu cesses de penser au restaurant, tu ne vois plus le luxe et les grandes personnes, tu revois plutôt Leo, nue. Ton sexe commence à picoter d'envie. Et bon sang, ce n'est pas le lieu !

Tu inspires profondément et souffle par la bouche. Plus tard. Tu comptes jusqu'à dix, plusieurs fois. Tu te crois enfin calme quand le serveur arrive avec le vin. Tu sursautes comme prise en faute. « Tout va bien, madame. » sourit le jeune homme pendant que tu rougis une fois de plus. Il sert un fond de vin dans ton verre, puisque tu es la seule à table et tu le dégustes comme on te l'a appris. Cela t'ancre dans le présent et t'évite de songer à toutes les possibilités et voie qui s'offre à toi, à vous. Tu inspires doucement et savoure l'instant. Le vin est bon, excellent. Tu fais signe au serveur, incapable de parler.

Les deux verres sont plein et tu respires délicatement le fumet. Puis tu comprends que rien aujourd'hui ne va t'aider. Tu as un choix à faire pourtant, tu ne peux plus juste faire semblant que tout ira bien demain, tu sais que tu es définitivement trop attachée, que tu as envie de plonger à ses côtés, de rester quoiqu'il arrive, tu es prête à tellement de chose pour elle, mais il faudrait juste le reconnaître. L'admettre. Lui dire. Et ça, t'en es incapable, car tu sais que ça peut lui faire peur. Pourtant, tu as déjà peur.

Avant même qu'elle ne soit proche de la table, tu l'avais sentie arriver. Comme si sa présence t'était électrique. Tu masques ta gêne et te contente d'un souriant interrogateur, mais sa réponse est toute autre. « Au moins on est deux novices. » lâches-tu en te mordant le bas de la lèvre. Pourtant tu es étonnée, tu aurais songé que... non, tu n'as songé à rien en réalité et c'est tant mieux. Son regard change brusquement et tu ressens la même once de plaisir, les boules de geisha font leur effet et c'est dingue comme elle te le transmet. Tu ne vas pas tenir un repas entier. C'est certain.

« Je t'avoue que je comptais me laisser porter par toi du coup. » souffles-tu incapable de retenir la tension électrique qui t'habite. « J'avais juste envie de passer du temps avec toi. » avoues-tu dans un souffle. Leo + Marjo. Si tu avais 12 ans, clairement, c'est ce que tu aurais écrit dans ton journal intime. Tu es piquée, c'est fichu, foutu. Tu as sauté à pied joint.

« C'est bon ? » Inutilement, tu essaies de déloger la conversation sur un terrain plus neutre, mais ça ne sonne pas bon à tes propres oreilles. Le goût de ton plat se perd dans son goût à elle. Trop de souvenirs te traversent, trop d'idées, trop d'envie. Et tout ça, n'a rien à voir avec ce restaurant. « Avec tes yeux là, tu me fais un de ses effets putain » jures-tu incapable de te retenir. Tu ne réprimes pas le frisson suivant. « J'ai beaucoup trop d'images en tête, bien trop déplacées pour cet endroit. » chuchotes-tu. Comment fait-elle pour rester neutre, et manger ? Tu es si fébrile que tu es incapable de tenir ta cuillère correctement. Tu serais capable de la faire tomber par terre. Tu fais donc la seule chose possible : tu attrapes ton verre et boit une gorgée. Tu t'appuies sur le dossier de la chaise et soupires. « Qu'est-ce que tu m'as manqué » souffles-tu dans le brouillard de ton esprit. Tu n'es pas sûre de l'avoir dit à voix haute, pas sûre que ce soit la bonne chose à dire et c'est un peu étrange alors que vous avez passé les derniers jours ensemble, mais elle comprendra peut être. Ou pas. Tu espères que tu n'as rien dit en réalité.

June
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Mer 20 Avr - 16:33

Leo Sanchez
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Quand elle te demande si c’est bon, tu imagines qu’elle ne faisait absolument pas référence au repas que vous êtes en train de partager. Tu imagines qu’elle l’ait dit avec une autre voix, dans un autre contexte. « Tu parles de ça ? » tu demandes en désignant le morceau de veau piqué au bout de ta fourchette. « Dans les deux cas, la réponse est… oui », tu ajoutes à voix un peu plus basse, comme dans un souffle. Ton regard se pose sur ses lèvres. Tu as toujours été fascinée par ses lèvres pleines, que tu trouves incroyablement sensuelles. Tu as envie de l’embrasser, mais pas seulement. À partir de ses lèvres, tu pourrais imaginer mille scénarios tous plus excitants les uns que les autres. Tu sens une contraction qui part de ta vulve et qui remonte le long de ton corps dans un long frisson. Les boules de geisha intensifient la sensation. Putain tu as tellement envie d’elle.

Tu te forces à décrocher ton regard de sa bouche et tu choisis de plonger tes yeux dans les siens à la place. Ses magnifiques yeux bleus. « T’es tellement belle Marjo », tu t’entends dire d’une voix traînante, presque un peu suppliante. Et tout ce qu’elle te dit est follement excitant. Ton cœur bat hyper fort. Tu essayes de rester le plus immobile possible sur ton fauteuil, car le moindre mouvement déclenche des sensations de plus en plus intenses dans ton sexe, mais rien que de penser à la présence des boules de geisha, ça te rend fébrile, au moins autant que Marjo semble l’être. Tu te concentres sur ses grands yeux bleus, et sur le fait d’arriver à découper ton veau et à continuer de manger, calmement, un geste après l’autre. Tu peines à faire le point. Autour, tu ne vois plus rien vraiment ; le monde est précipité dans une sorte de flou artistique, un tourbillon de sons et de couleurs dont le cœur vertigineux est ce regard bleu, cette fille et ce que vous êtes en train de vivre.

C’est fou comme en une seconde, tout a changé. La soirée a basculé dans quelque chose que t’avais absolument pas prévu. La tension entre vous est montée d’un coup, et elle est déjà tellement haute que t’es pas sûre d’avoir déjà connu ça dans ta vie. Finalement c’était pas difficile de plus penser à ce que t’avais en tête en l’invitant ici. Tu te demandes bien pourquoi t’avais pensé à jouer les couples, c’est tellement plus simple ce qui est en train de se passer maintenant, et c’est tellement bon. T’as envie que ça dure éternellement, et en même temps t’as envie que ça prenne fin là maintenant, dans un baiser violent.

Tu poses tes couverts contre ton assiette avec une légère maladresse qui trahit à quel point tu es tendue. Tu attrapes ton verre et tu bois une gorgée en fermant brièvement les yeux pour essayer de redescendre. Tu crois l’entendre dire tout bas que tu lui as manqué, mais t’es trop loin dans tes fantasmes pour que ça te fasse peur cette fois. De toute façon t’as renoncé à tout ce qu’il pouvait y avoir de sérieux – que tu crois. La vérité, c’est que ce que tu ressens là maintenant est objectivement beaucoup trop intense pour être anodin, mais tu n’y penses pas, tu ne penses plus vraiment, tout s’embrouille délicieusement.

« Marjo tu… euh », tu te reprends, t’éclaircis légèrement la gorge pour retrouver une voix à peu près normale. « Concernant le programme de la soirée, je me disais qu’on pourrait peut-être euh… » Tu t’affaisses puis tu te redresses sur ta chaise, tu ne sais pas comment te mettre pour limiter les sensations qui t’empêcheraient presque de parler. « On pourrait peut-être aller chez moi », tu parviens à dire finalement. « Enfin sauf si t’as pas envie bien sûr », t’ajoutes vivement, « je veux pas que tu te sentes obligée. Mais tu me manques là maintenant en fait. Si tu savais comme j’ai envie que tu sois plus près de moi. T’es beaucoup trop loin à mon goût », tu dis en te rapprochant le plus possible du bord de la table et en venant lui faire du pied, sous la nappe blanche qui tombe jusqu’au sol. Tu plantes tes yeux dans les siens, elle a dit que ça lui faisait de l’effet alors tu t’appliques à lui communiquer ton désir du mieux que tu peux.


Lojzo
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Lojzo
Mar 3 Mai - 12:47

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je commence à être raide dingue de Leo et j'ai peur de ce que ça signifie pour elle.


Sonia Ben Ammar (c) loudsilencecreations
Sa voix est pleine de désir et son chuchotement te fait vibrer. Ce n'est pas sain d'être touchée par tant de paroles, d'avoir envie d'elle juste en regardant ses yeux. Bon sang. Putain. « T’es tellement belle Marjo » Trop rapidement, tes joues deviennent rouge tomate. Tu t'es évidemment toujours trouvée bien trop banale, tes propres démons t'ont empêché d'être heureuse et bien dans tes baskets, parce que tu ne ressemblais pas aux modèles féminins vus dans les magazines. Seulement, quand elle le dit, tu as envie d'y croire. Ses yeux sont si pénétrants, si puissants, si plein de vérités, que ça doit être vrai. Non ?

Elle recommence à manger, mais tu en es incapable. Alors tu la regardes, couper avec raideur sa nourriture, tu la regardes se concentrer pour tenir sa fourchette. Si tu n'étais pas aussi tendue de désir qu'elle, aucun doute, tu aurais rit. Mais ton rire se noie dans ta gorge et tu te mords la lèvre. Une légère douleur pour te rappeler au monde réel. Là où tu es. Au coeur d'un restaurant bien trop haut classé pour vous deux.

Tu fermes les yeux et tente de calmer les battements de ton coeur, ton souffle aussi. Seulement, les images sont bien plus concrètes derrière des paupières closes, c'est encore pire. Le bruit de ses couverts contre son assiette te fait relever la tête et tu te perds de nouveau en ses yeux. Ses mots défilent sur toi et te noient dans son excitation. Ce n'est pas toi qui porte les boules de Geisha, mais tu en as presque l'impression. Comment diable est-ce possible de transmettre autant de chose par un simple regard ? Tu serais capable de jouir juste là si tu ne serrais pas ton verre de vin pour tenter de te raccrocher à la réalité. Tu avales une gorgé et manque de t'étouffer.

« Maintenant ? Tout de suite ? Oui. Oui, bien sûr. »

Pas un seul instant tu ne songes à résister, tu veux finir la soirée dans ses bras, c'est évident. Et attendre la fin du repas ? C'est beaucoup trop long. Tu regardes ton assiette et baisse la tête, penaude.

« Mais j'ai pas fini de manger, je suis pas sûre que j'y arriverai. » Ta voix s'adapte au rythme de ta respiration, qui prend de plus en plus de place dans ta robe d'été. Tu as l'impression d'étouffer entourée de tous ces vêtements.

Tu te mords la lèvre et avoue « j'arrive pas à manger parce que c'est toi que j'ai envie de m... » Tu rougis et la fin de ta phrase se termine dans un murmure incompréhensible. Tu es totalement sujette à ton excitation, incapable de songer à autre chose, mais toujours aussi incapable d'être crue et de prendre les devants.

Puis tu regardes ton verre, à demi-plein, la bouteille hors de prix sur la table. Tu peux pas tout abandonner, mais tu n'arrives pas à faire comme si de rien n'était. « Tu me rends folle, dans le bon sens du terme. » lâches-tu doucement mais d'une voix rauque en relevant la tête. Tu vas faire une connerie si vous restez un instant de plus assise à cette table.
June
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Lune
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June
Mer 4 Mai - 20:14

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire… pas vrai ?

amanda arcuri (c) 88huns
Tu te rends compte finalement que Marjo envisage vraiment de ne pas finir le repas. Tu la regardes et tu mesures son impatience, sa fébrilité. T’as la soudaine impression que tu pourrais faire tout ce que tu veux d’elle, là maintenant. Cette pensée pourrait carrément te faire flipper mais tu choisis de penser que c’est juste prometteur pour la nuit apparemment intense qui vous attend. Tu éclates de rire quand elle manque de dire que c’est toi qu’elle voudrait manger, un rire euphorique, peut-être même légèrement hystérique, qui vous vaut quelques regards des tables voisines. Tu pouffes et tu fais mine de baisser le regard pour qu’on vous oublie de nouveau.

« Bon écoute Marjo. Ça va pas du tout qu’on soit déjà dans cet état. On est des personnes civilisées, on est capable de tenir encore un peu. » Tu te redresses, t’efforçant de repousser plus loin de toi toutes les sensations de ton corps, et tu prends une très longue respiration. « Voilà ce qu’il va se passer », tu dis, aussi bien pour toi que pour elle, en faisant mine d’être la plus calme du monde. « On va finir tranquillement – mais sans trop traîner quand même – ce dîner et cette bouteille de vin, parce que c’est quand même super bon et que c’est pas tous les jours que je mange dans ce genre d’endroit. » Tu expires, tu souffles lentement en la regardant dans les yeux – tu sais pas trop si ça va avoir pour effet de la calmer, même si l’idée c’est de faire redescendre la tension juste assez pour que vous puissiez finir dignement votre repas, tout en maintenant les fantasmes qui fleurissent dans vos têtes.

Tu reprends tes couverts, bougeant le moins possible les jambes et le bassin pour ne pas réveiller les sensations qui pourraient te faire te raviser dans ce que tu viens de dire. « Et après ça, on va filer en douce, on va aller chez moi, et là on pourra… prendre le dessert. Ou même plein de desserts », tu ajoutes avec un sourire plein de malice, avant de prendre une bouchée de veau. T’as envie de lui dire qu’elle aussi, elle te rend folle, que t’as envie de l’embrasser, de la toucher, que vous fassiez l’amour sauvagement dans les toilettes s’il le faut – d’ailleurs c’est ce que vous auriez pu faire, mais bizarrement tu préfères tempérer, calmer le jeu, ou bien faire durer le plaisir.

Tu finis ton verre et vous ressers, et finalement vous terminez vos assiettes tant bien que mal, poursuivant un semblant de conversation par bribes, buvant un peu trop vite (même si tu n’oublies pas de savourer le vin qui est incroyable). Sans doute que vous devez avoir l’air un peu bizarres vu de l’extérieur, vous qui avez un peu perdu pied dans cet instant et n’avez qu’une hâte : partir en vitesse, là où vous serez libres de vous faire tout ce que vous voulez.

Après un temps, vous atteignez enfin la fin de la bouteille, échangez un même regard entendu et vous levez aussitôt, sans attendre – comme cela se fait normalement – qu’on vous apporte la note. Tu serres plus fort le périnée pour retenir les boules de Geisha, te mordant la lèvre pour garder le contrôle alors que vous vous dirigez vers le bar, où tu payes le restaurant comme c’était prévu, sans regarder l’addition. Ç’aurait pu être un vrai dîner d’amantes, un dîner romantique. Au lieu de ça, c’est devenu autre chose. Au moment de taper ton code de carte bancaire, tu songes que tu en es autant réjouie que déçue. La personne que tu es tout entière a créé les conditions idéales pour que ça ne fonctionne pas. Tu as tellement réussi ton coup. Tu avais toi-même posé les jalons qui te préserveraient du moment où tu aurais finalement envie, pauvre folle, de t’engager. L’amour c’est trop dangereux, Leo.

Mais tu retires ta carte bancaire du terminal et tu chasses bien vite ces idées noires. Tu glisses ton regard dans les yeux de Marjo, l’air de dire : ça y est, on se casse, on est libres !


Lojzo
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Lojzo
Jeu 5 Mai - 14:09

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je suis totalement piquée par Leo et je ne pense pas au lendemain.


Sonia Ben Ammar (c) HeyBabine
Le ton de sa voix te stoppe net. Elle ne rigole pas et tu es mortifiée. Oh, bien sûr elle ne t’en veut pas et son sourire t’évite de te trouver complètement conne, mais son rappel à l’ordre te fait te sentir si coupable ! Tu n’étais plus maîtresse de rien. Tu as presque envie de pleurer, trop d’émotions te traversent et se partagent en toi, tu ne sais pas gérer.

Tu souris et acquiesces rapidement à ses mots, mais elle a bien réussi son coup, même si elle n’espérait pas que ça te coupe autant, aussi rapidement. Tu rougis encore, mais cette fois-ci, on est plus proche de la honte que de la gêne face à trop d’assurance. Tu respires doucement et t’attaque à… il te faut quelques secondes pour retrouver le goût de ton plat, mais une fois que tu as l’agneau en bouche, tu fonds. Tu fermes les yeux et savoure le plat, la cuisson est parfaite, excellente et la sauce divine. « T’as bien raison moi non plus je ne mange pas tous les jours dans ce genre de restaurant et bon sang que c’est bon ! » Tu retrouves ta voix normal, moins pressée et pressante de désir. Et ça te rassure sur toi-même.

Après, il faut avouer que tu te concentres sur tes couverts et ton assiette, tu sais qu’il te suffirait de plonger dans ses yeux pour perdre à nouveau pied. Sauf qu’elle recommence. Bon sang. Vous n’allez jamais tenir, ses mots réveillent des frissons chez toi. « Pitié » murmures-tu tout en évitant son regard. Tu forces ta respiration pour te sentir plus calme. Elle est redoutable !

« On pourrait parler de l’expo » proposes-tu, comme sujet qui s’éloigne totalement de ce que vous vivez actuellement. Sauf que pendant l’expo vous vous êtes frôlées à diverses occasions et… tu te concentres sur ton plat. « Ah si seulement je pouvais lécher mon assiette. » geins-tu comme une gamine. Tu le faisais, parfois, petite, quand ta mère avait le dos tourner, mais ici, tu en serais tout bonnement incapable, même si Leo te l’ordonnait. Or tu serais pratiquement capable de faire n’importe quoi pour faire plaisir à la jeune femme.

La bouteille de vin se vide, petit à petit, tu la savoures autant que tu te dépêches. D’ailleurs, dans ton esprit tout commence à être plus clair. Ou plus embrouillé plutôt ? Qu’importe. Il n’y a pas mille solutions, mais tu choisis le chemin que tu préfères. Tu souris bêtement, incapable de contrôler tes muscles des joues et tu dis les deux ou trois conneries qui te passent en tête.

Ci-tôt Leo levée, tu la suis et tu ne peux t’empêcher d’admirer sa démarche étrange. Oh, pour tout le monde elle marche normalement, seulement toi, tu sais ce qu’elle a installé dans son vagin et tu ne regardes qu’elle. Tu souris. Tu as hâte d’essayer à ton tour. C’est son regard qui te rappelle à la terre ferme, parce qu’il signifie la liberté, enfin.

Vous sortez, presque calmement au vue de votre excitation du restaurant, mais sitôt dans la première rue la plus proche tu attrapes sa main et court. Peut-on courir avec des boules de Geisha ? Tu ne le sais pas encore, mais tu ne te poses pas la question. Tu connais, vaguement, le chemin pour aller chez elle et tu décides de prendre les devants. Tu la pousses dans une ruelle sur votre droite. Et contre un mur, tu l’adosses avant de t’approcher bien trop près de ton visage. « On y va à pied, ok ? » Marcher ne vous a jamais dérangé. Tu poses, très - trop - rapidement tes lèvres sur les siennes puis tu te rapproches de ses oreilles. « Mais on va échanger » sussures-tu. Etrangement, dans la rue, ça ne te gêne moins. Puis, tu ne portes pas un short en jean serrés toi au moins. « Cache-toi derrière la voiture là » lances-tu morte de rire et tremblante d'excitation. C'est sûrement dégueu que tu les remettes sans les laver, mais tu es dans un autre monde. Ailleurs. Loin de tout. Loin de la terre, surtout. « Et mets-les moi. » finis-tu avant de prendre à nouveau possession de ses lèvres. Bon dieu, tu es devenue totalement folle Marjo !
June
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June
Jeu 5 Mai - 15:53

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire… pas vrai ?

amanda arcuri (c) 88huns
À peine à une rue du restau, Marjo attrape ta main et se met à courir. Tu serres ton périnée aussi fort que tu peux pour pouvoir la suivre et là la sensation devient carrément bizarre, alors tu te mets à rire. Qu’est-ce qu’elle te fait pas faire franchement, t’as vraiment l’impression que les rôles sont inversés là. Vous prenez naturellement la direction de chez toi, parce qu’il semblerait que Marjo se rappelle à peu près le chemin, alors que toi-même t’as presque aucun souvenir de quand vous étiez rentrées ensemble tellement vous étiez bourrées ce soir-là. Aujourd’hui, c’est différent ; la bouteille de vin bue assez vite te procure certes une légère sensation de flottement, mais tu es encore en pleine possession de tes moyens… de ce côté-là.

Très vite Marjo te pousse contre le mur d’un immeuble, dans une petite rue calme, et vient mettre son visage à quelques centimètres du tien. La surprise, son regard, son souffle sur tes lèvres rallument instantanément le feu dans ton ventre et tu crèves d’envie. Ce moment… c’est exactement comme cette fois où vous êtes rentrées ensemble, justement. Sauf que c’est bel et bien dans l’autre sens. Là c’est elle qui te prend par surprise, c’est elle qui te chauffe. Et là maintenant, celle qui perd le plus la tête, c’est toi. Tu voulais tout faire pour t’en foutre et juste profiter, mais tu sens que y a pas que ça. T’arrives pas à te détacher de cette vague qui te soulève la poitrine, de ton cœur qui menace d’exploser – et pas que parce que vous venez de courir. T’arrives pas à arrêter de la regarder et à vouloir qu’elle soit toujours plus près de toi. Elle est belle, elle est tellement belle. C’est la seule pensée que t’arrives à formuler, en boucle, à tel point que tu es incapable de parler.

Elle pose enfin ses lèvres sur les tiennes et tu voudrais que ce baiser dure la vie entière, mais déjà elle s’échappe et te laisse pantelante, puis tu sens son souffle dans ton oreille et tu renverses la tête en arrière. C’est insoutenable. Tu as tellement chaud. Elle s’éloigne, tu perçois ce qu’elle dit mais tu regardes encore un peu le ciel, qui est redevenu d’une clarté sans nuages et où se dessinent déjà les tons rosés du jour qui tombe. Elle va beaucoup trop vite pour toi. Eh oui, comme quoi, c’est possible… Tu souffles longuement avant de redescendre, de la regarder ; elle s’est éloignée vers les voitures garées juste à côté.

Tu t’approches sans savoir comment tes jambes te portent encore. Tu n’as toujours rien réussi à articuler quand elle reprend tes lèvres. Tu poses tes mains sur sa taille, sa taille si douce, et tes mains passent dans son dos pour l’attirer un peu plus contre toi, avec une douceur qui n’a bizarrement rien à voir avec le feu qui te dévore. Tu ne sais plus quoi faire pour la sentir encore plus près de toi. Tu passes l’une de tes mains derrière sa tête, tes doigts se mêlent à ses cheveux dans un geste tendre. Et puis finalement, alors que vous êtes toujours en train de vous embrasser, tu défais ton short en jean, tu glisses tes doigts dans ta culotte. Vous vous éloignez forcément un peu l’une de l’autre, pour que tu puisses retirer les boules de Geisha. « J’te préviens ça risque d’être un peu humide », tu lui dis, à bout de souffle. Tu as une sensation bizarre, comme si tu ne maîtrisais plus trop tes gestes, comme si tu n’étais plus trop présente à l’intérieur de ton corps et que les choses se passaient toutes seules. Tout se déroule comme dans un rêve, comme si t’étais ivre mais tu ne l’es pas.

Les sensations à l’intérieur de ton vagin s’adoucissent légèrement maintenant que tu as enlevé le sex-toy, tu sens ton périnée se détendre et tu souris en te disant que tu n’as pas menti en disant que ce serait « un peu » humide. Tu jettes un coup d’œil rapide autour de vous pour t’assurer que personne ne vous voit et tu t’approches à nouveau de Marjo pour l’embrasser avec une certaine douceur, collant lentement ton corps contre le sien ; puis tu passes discrètement ta main sous sa robe, puis à l’intérieur de sa culotte, pour venir lui mettre les boules de Geisha. Tu le fais avec des gestes appliqués, faisant durer le moment, découvrant en toi-même – dans ta tête comme dans ton corps – des sensations que tu ne connaissais pas. C’est tellement excitant et tellement intense. « Eh voilà… Vos désirs sont des ordres, madame », tu viens lui souffler dans le creux de l’oreille en retirant ta main de sous sa robe. Puis à ton tour, tu lui prends la main et tu l’entraînes dans la rue principale.

Lojzo
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Lojzo
Jeu 5 Mai - 21:32

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je suis totalement piquée par Leo et je ne pense pas au lendemain.


Sonia Ben Ammar (c) HeyBabine
Elle ne semble pas hésiter un seul instant et ça te donne des ailes. Tu as toujours eu peur de t’affirmer, de montrer ce que tu valais, même avec les mecs, alors tu ne sais pas bien pourquoi tu es si à l’aise. Cela ne peut être le vin, tu n’es pas si pompette, si ? En tout cas, tu te mords la lèvre pour éviter de laisser jaillir un gémissement lorsqu’elle écarte ta culotte. Ses doigts sont étonnamment frais, alors que tu meurs de chaud. Et, oui, c’est mouillé. Tu fermes les yeux quand ses doigts innocents devenus experts installent les boules de geisha. C’était ton idée.

Sa voix contre ton oreille te fait vibrer et l’objet dans ton vagin te semble étrange. Tu ne savais pas à quoi t’attendre, mais. Leo te tire par la main et se met à courir, tu n’as même pas le temps de finir de penser. Tu sens que ça bouge en toi et la sensation est… bizarrement agréable. Tu cours plus vite, en riant de toute tes forces. Vous volez dans les rues et tu es bien contente que Leo reprenne les rennes, car tu te serais déjà perdue plusieurs fois.

Hors d’haleine, tu lui serres la main pour que vous vous arrêtiez. Tu retrouves difficilement ton souffle. « Le mara… thon… c’est … obligé ? » demandes-tu avec humour alors que tu n’arrives pas à aligner deux mots avec ton souffle court. Tu serres ses doigts quand elle veut enlever sa main, tu n’es pas prête à la lâcher, même en sueur. Puis tu te fiches de la sueur, d’ici quelques minutes vous allez la partager.

« C’est fou, les boules de Geisha ça a pas l’effet que j’imaginais. » lâches-tu, un peu jalouse que ça ne te fasse pas le même effet qu’à elle. Tu voyais ses yeux brillants, ses petits mouvements sur la chaise, peut être est-ce parce que tu es debout ? Ou que vous … oh. Le fait d’y penser t’éveille à des nouvelles sensations. C’est fou. Tu te mords la lèvre et bouge un peu sur toi même « Attends je teste. » dis-tu énigmatiquement en te déplaçant. « OK ok on peut reprendre la course. » Tu n’es plus essoufflée et tu as hâte d’arriver chez elle. « Attends avant » Et, avant qu’elle pose la moindre question ou ne te regarde avec un air étrange, tu l’embrasses. « J’en avais envie. » Et plus rien ni personne ne pourra plus t’arrêter. Si tu as envie de l’aimer, tu le feras au beau milieu d’une rue noire de monde sans y réfléchir.

Et ça te donne des ailes.
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