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LE TEMPS D'UN RP

L'histoire commence là où on s'y attend le moins

Lojzo
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Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
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Lojzo
Jeu 11 Oct - 21:24
Red Rising
L'histoire commence là où on s'y attend le moins

La situation
Lui, c'est un OR. Mieux, un sans-égal, il fait partie de l'élite de la nation et il a tout pour lui.
Elle, c'est une ROUGE. Elle est en bas de l'échelle, esclave assouvie. Elle n'a le droit à rien, pourtant elle a sa voix, elle son courage et son coeur.

Aujourd'hui, Il fait partie du groupe envoyé pour réduire à néant les quelques rebelles rouges dont on commence à entendre les voix. Elle est censé mourir aujourd'hui, effacée et oubliée d'ici quelques heures...

Contexte provenant de nos têtes
Lojzo
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Lojzo
Jeu 11 Oct - 21:24

Theseus au Bellona
J'ai 21 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis un futur sans-égal et je m'en sors très très bien. Sinon, je suis navigue de femme en femme et je le vis plutôt bien n'ayant pas forcément envie de m'attacher.

Fier membre de la famille Bellona, mais qui en a marre des horreurs de la guerre.


joseph morgan ©️ pūnisher
La sortie de l'institut s'était faite en triomphe. Je n'étais pas le grand gagnant puisque je n'étais pas le primus, mais c'est de ma maison qu'est venue la victoire, alors la fierté est immense, nous sommes tous vainqueurs et j'ai le droit à un excellent apprentissage, comme si mon nom ne se suffisait pas à lui-même. Un sourire fier s'étale sur mes lèvres et je salue ma famille. Ceux qui sont déjà passés par là me félicitent car ils comprennent, les autres ne peuvent qu'avoir leurs yeux brillants d'admirations, ils imaginent ce que c'est, mais sont tellement loin de la vérité. Mon estomac est encore tordu de toutes les privations que nous avons eu, mes mains sont pleines de sang, ce sang qui appartenaient à mes frères, heureusement que nous formons maintenant une seule et unique famille, j'ai trouvé ma place.

Trois mois plus tard, je suis envoyé en mission. Mon père veut forger la jeunesse, il pense que j'ai encore besoin d'apprendre, comme si l'institut ne suffisait pas. Pourtant, au fond de moi, je sais qu'il a raison. Je suis fier et imbu de moi-même en façade extérieur, mais au fond de moi, je me sens seul. Je continue de faire des cauchemars la nuit, je continue de pleurer. Cette cicatrice je ne la mérite pas. Ce n'est pas moi qui ait gagné, c'est mon Primus, mon fou de Primus. Il était cruel et calculateur, je n'ai fait que le suivre et je tremble encore à cause du sang qui à coulé durant ces longs jours. Alors je baisse les yeux et j'écoute mon père, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le couvrir de gloire, comme il l'attend, moi son bien aimé premier né.

Cette nuit-là, je suis entouré de mes camarades, ceux qui apprennent avec moi, ceux à qui le pouvoir va si bien. Je me racle la gorge et un grand blond me fusille du regard, alors je me tais. Parfois je me dis que je n'ai pas forcément ma place dans une des familles les plus respectées de Mars quand on voit comment les autres me traitent, mais c'est comme ça. Nous montons dans la navette qui va nous conduire à un lieu si bas sous terre que personne n'y est allé depuis longtemps, personne de la surface s'entend. Durant le vol, on nous explique qu'il y a un groupe de rebelle et qu'ils ont réussi à les repérer, nous allons faire une mission commando : les descendre tous. Ce ne sera pas un combat égal, les rouges sont des êtres si petits, si peu musclés et si bêtes. Ce sera simple comme bonjour. Pourtant j'ai un mauvais pressentiment.

Nous sommes arrivés devant une maison, nos duro-armures sont noirs et nos cheveux couverts, nous sommes invisibles. Nos casques nous permettent de voir comme en plein jour par contre et grâces au détecteurs, nous voyons qu'il y a de l'activité dans la maison, combien sont-ils précisément, nous ne le savons pas. Après un rapide jeu de hasard, c'est moi qui rentre par la porte arrière, je monte silencieusement les étages pour commencer par le haut. J'ouvre quelques portes avant de tomber sur un placard particulièrement coriace, étouffant les bruits, je m'active comme je peux, jusqu'à tomber nez à nez avec une jeune femme et je reste béat. Une jeune femme, belle, simple, de grands yeux rouges à couper le souffle. Elle ne ressemble en rien à l'image qu'on m'avait fait des rouges, elle n'est pas maigrichonne, elle n'est pas minuscules, elle n'est pas vide et elle n'a pas l'air débile. Elle a l'air sacrément en colère et prête à en découdre, elle a l'air prête à donner sa vie, elle a l'air d'avoir une cause si importante à défendre qu'elle n'a pas peur pour elle. Et là, je comprends ce qu'il me manque ; c'est une passion.

« Shhh, surtout pas de bruit, restez immobile. » Mes mains sont en geste de paix, lui induise de rester immobile. Puis je tapote quelque chose dans l'oreillette pour leur faire passer le message suivant : rien en haut, je continue à fouiller, restez en bas.
Babydoll
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Tournesol
Babydoll
Ven 12 Oct - 4:57

Cleo, fille de Dale.
J'ai 19 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis une rouge et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis veuve depuis peu et je le vis plutôt mal.

Cleo est intimement persuadée que Darrow n'est pas mort et depuis qu'il est parti, les choses n'ont fait que s'aggraver à Lykos. Elle a perdu son mari qui a été arrêté et exécuté pour avoir osé te défendre avec un peu de véhémence envers les Fers-Blancs qui nous ont débusqué dans la même cachette où ils avaient trouvé Darrow et Eo. Elle a été fouetté, il est mort. Et depuis, elle se bat en cachette pour monter une rébellion.


Danielle Campbell ©️ COSMIC LIGHT


Ils te l'ont enlevé comme ils t'ont arraché Darrow, assassiné Eo et tant d'autres y compris ton propre père. Et depuis, la rage ne t'a pas quitté. Tu veux leur faire payer tout le sang qu'ils ont fait couler et qu'ils continuent de faire pleuvoir. Il faut dire que les esprits se sont un peu échauffés depuis ce qui est arrivé à ton frangin et à sa femme. Les Rouges sont peut-être soumis et obéissants mais ils n'oublient pas. Ça fait quelques temps que toi et d'autres jeunes vous êtes organisés pour créer la pagaille et la confusion au sein de la colonie. Vous déguisant, vous faîtes passer un tas de messages, évitant souvent -d'un cheveu- la capture et la mise à mort. Tout le monde est au courant de ce qui l'attend depuis le début de votre aventure. La mort peut frapper très vite à votre porte, sans crier gare. Mais vous êtes y êtes prépares. Ou tout du moins, c'est ce que tu pensais. Mais un beau matin, tu surprends Dan le Moche s'entretenir avec deux Fers-Blancs et ça sent plutôt le roussi pour vous. « On va enfin les coincés ces fichus bougres ! Ces sales rats qui n'apportent que gangrène et corruption au sein de notre colonie bien aimée. » C'est qu'il pourrait presque être convaincant si ses paroles ne dégoulinaient pas d'un cynisme alarmant. « Cette nuit, ils seront cuits ! » Un rire tonitruant s'échappe d'entre ses lippes, rapidement imité par les deux Fers-blancs qui semblent accueillir la nouvelle avec un enthousiasme un peu trop débordant. Ton palpitant s'emballe lorsque tu remarques avec effroi que la nuit pointe déjà le bout de son nez. Et votre repère se trouve de l'autre côté de la colonie. Autant dire que tu vas devoir activer la cadence pour prévenir tes camarades. Tout en détalant discrètement pour ne pas être remarquée, tu prends de la vitesse lorsque tu es loin de leur portée, t'encapuchonnant pour ne pas te faire repérer. Ta fine corpulence se glisse dans l'ombre et atteint son objectif beaucoup trop tard. Ils sont déjà là et tu te faufiles par l'arrière. « On nous a trahi, fuyez ! » Tu sautes deux par deux les marches pour atteindre l'étage et prévenir tes éventuels camarades de la présence des Ors qui sonneraient votre glas. Mais il n'y a personne et puis soudain, ils débarquent et le silence qui s'ensuit est pesant. Le placard de la chambre dans lequel tu te trouves est la seule cachette qui te paraît assez convaincante pour t'assurer ta sûreté. Enfermée dans le noir, une main sur ta bouche pour étouffer ta respiration un peu trop forte qui s'échappe d'entre tes lippes, tu attends que le danger passe. Tu penses -un instant- qu'ils ne te trouveront pas. Mais cet espoir est de courte durée et lorsque la poignée du placard tourne, tu comprends que ton idée stupide de vouloir sauver les tiens, t'as aussi condamné à une mort certaine alors que t'aurais pu continuer de faire vivre votre rébellion. Tu aurais pu leur survivre, t'exiler, fuir. Au lieu de ça, tes émotions ont pris le dessus sur ta raison et te voilà maintenant nez à nez avec un Or. Le regard de braise, tu t'apprêtes à lui sauter dessus, ton palpitant battant à tout rompre mais il te stoppe dans ton élan. « Shhh, surtout pas de bruit, restez immobile. » Ahurie, tu le fixes sans bouger et sans savoir comment tu peux te fier à cet homme sorti tout droit de tes pires cauchemars, tu écoutes ses consignes comme la bonne petite Rouge que tu es. « Rien en haut, je continue à fouiller. Restez en bas. » Il leur interdit l'accès à l'étage, tu ne le quittes pas des yeux, cherchant à comprendre pourquoi il veut t'épargner. Et tout en le détaillant, tu t'aperçois qu'il n'est pas si froid et si inhumain qu'Augustus. On t'a appris à faire la part des choses et tu t'es toujours évertuée à ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Tu sais faire la différence entre des personnes foncièrement mauvaises, et les humains. Lui, il n'est pas comme les autres Ors que t'as eu la malchance de côtoyer et son comportement à ton égard ne fait que te le prouver. Tu espères que tes compagnons ont réussi à leur échapper, que tu n'es pas la seule rescapée mais les cris qui te parviennent du couloir brûlent ta nouvelle espérance dans l’œuf. Ton premier réflexe c'est de te précipiter vers eux mais ton corps se heurte à celui du jeune homme en face de toi et tu l'attires dans ta cachette, te retrouvant bien trop près de l'Or. Tu peux sentir son souffle sur ton visage mais pour le moment, tu n'en as cure, l'adrénaline est un puissant moteur qui alimente ton cœur en cet instant. « Laisse-moi passer ! Je ne les laisserai pas les tuer sans rien faire ! » Tu murmures assez bas pour que lui seul l'entende. Cette planque est insonorisée, ils ne devraient pas être repérés par les autres soldats. Tu le pousses et le contournes, te ruant vers une mort certaine lorsque deux bras t'enserrent et te ramènent aussi sec en arrière. Une colère sourde t'envahit et tu te débats, tes larmes perlant au coin de tes yeux. Tu ne peux pas perdre d'autres proches, c'est trop dur à supporter. Tu te retiens assez pour ne pas complètement exploser et mettre en danger l'Or qui essaie de te sauver de la faucheuse d'âme. Tu n'es pas non plus stupide mais tu ne peux cacher ton chagrin et la rage qui s'empare, petit à petit, de toi.
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Lojzo
Jeu 18 Oct - 14:33

Theseus au Bellona
J'ai 21 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis un futur sans-égal et je m'en sors très très bien. Sinon, je suis navigue de femme en femme et je le vis plutôt bien n'ayant pas forcément envie de m'attacher.

Fier membre de la famille Bellona, mais qui en a marre des horreurs de la guerre.


joseph morgan ©️ pūnisher
Elle n'est pas d'accord, ça se ressent comme une vague d'énergie qui jaillit de tout son être, sauf que tu ne peux pas la laisser faire. D'ailleurs, tu ne sais même pas pourquoi tu n'as pas envie de la laisser mourir, ce serait tellement plus simple. Parce que cela va te retomber dessus, ton père d'abord, puis toute la famille. Tu sais combien l'honneur est important pour eux, mais en voyant cette rouge, si petite et si forte, tu n'as pas pu la tuer. Toutes tes convictions, toute la compréhension de ton monde s'est écroulé en un instant. Alors tu lui as offert une porte de sortie et tu vas la faire vivre, avec toi ou sans toi, tout dépendra d'elle, tu la laisseras libre de ses choix, car pour la première fois de ta vie, tu te sens libre des tiens.

« Arrête. » Tu la serres dans tes bras, ta force est largement supérieur à la sienne et pourtant tu la sens se débattre entre tes muscles. Tu ressens son énergie, celle du désespoir. « Je suis désolé, je sais combien c'est dur, mais tu ne peux plus rien pour eux. » Et ses larmes te frappent en plein coeur. Tu n'as jamais pleuré de toute ta vie. Enfin tu n'en avais pas le droit, puis tu as appris à vivre sans larmes, ni douleur, ni tristesse. Alors ces larmes te renvoient à une condition si étrange. Un instant, tu relâches ta pression sur ses bras et c'est elle qui continue de s'accrocher. Elle a sûrement perdu tout le monde, ses parents, ses frères, ses soeurs, sa famille. Ici, ils ne vivent pas longtemps.

Vous restez un long moment comme ça, immobile, à attendre. Tu ne sais plus en quoi tu crois, ni ce que tu dois faire, quand un message s'inscrit sur ta rétine. Ils te demandent ce que tu fous et toi, tu te demandes comment tu vas te sortir de là. Soit tu la laisses ici, il y a un risque qu'ils fassent exploser la maison ou qu'elle s'enfuit. Soit tu la prends avec toi, ils vont le savoir et se poser des questions. Tu te mords la lèvre et relâche la jeune femme. « Reste immobile et pas un mot. » tu murmures à son oreille. « Vous m'en voulez si je visite un peu ce trou à rat ? J'ai envie de comprendre comment ces rougeâtres peuvent réussir à vivre » Tu es cynique, pour ne pas leur faire peur, pour qu'ils te laissent tranquille. De toute manière, ils vont remonter à la surface, normalement personne n'a envie de rester là. Ils ricanent, tu les entends. « Comme tu veux Bellona, mais t'égare pas trop et on te laisse des gris. » Ils n'ont pas peur pour toi, mais plutôt de ce qui leur arriveraient si ton père apprenait que tu étais resté seul en bas. Tu hausses les épaules. Ils te respectent assez pour te laisser faire ta vie, les gris te dérangent un peu, mais chaque problème trouvera une solution.

Quand le bruit du vaisseau s'est éloigné et que tu n'as plus accès qu'au trois gris à l'entrée de la maisonnette, tu sens enfin la pression t'échapper. Tu as réussi au moins ça, à te retrouver seul avec cette fille. Alors, tu enlèves ton masque. Si toi tu pouvais voir son visage, son corps, ses expressions, elle ne pouvait presque rien voir de toi. Tu la regardes pleinement, mais ne sait pas par où commencer. Comment lui dire ce que toi-même tu ne sais pas. « Je ne peux pas te laisser rentrer chez toi, tu as vu ce que j'ai fait, je risque trop. Je pense que je vais te ramener là-haut. » Tu fronces les sourcils essayant de te rappeler ce qu'ils croient et tu te demandes si tu n'as pas fait une gaffe.
Babydoll
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Tournesol
Babydoll
Sam 20 Oct - 3:57

Cleo, fille de Dale.
J'ai 19 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis une rouge et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis veuve depuis peu et je le vis plutôt mal.

Cleo est intimement persuadée que Darrow n'est pas mort et depuis qu'il est parti, les choses n'ont fait que s'aggraver à Lykos. Elle a perdu son mari qui a été arrêté et exécuté pour avoir osé te défendre avec un peu de véhémence envers les Fers-Blancs qui nous ont débusqué dans la même cachette où ils avaient trouvé Darrow et Eo. Elle a été fouetté, il est mort. Et depuis, elle se bat en cachette pour monter une rébellion.


Danielle Campbell ©️ COSMIC LIGHT


La peine et le chagrin t'envahissent face à l'injustice qui se déroule pendant qu'on te retient, contre ton gré, loin des tiens. Et la force du désespoir t'oblige à lutter, à croire que tu vas pouvoir les sauver. « Arrête. » Sa voix te ramène à la réalité, dure et implacable. Son étreinte se resserre et ta lutte s'intensifie, tes forces diminuant bien trop rapidement. « Je suis désolé, je sais combien c'est dur mais tu ne peux plus rien pour eux. » La colère rugit en toi et tu te débats avec plus de vigueur encore. « Tu sais rien du tout ! On t'a jamais arraché tes proches monsieur le privilégié ! Tu sais rien du tout ! » Tu martèles avec virulence tes mots. Il parle de choses qu'il ignore. Il n'a jamais connu la souffrance des Rouges. Il n'a jamais eu à faire le sale boulot. Il n'a jamais été exploité et n'a pas connu la perte d'être aimés injustement exécutés et pendus sur la place publique pour montrer l'exemple, tuer dans l’œuf la rébellion et pousser les plus rebelles d'entre eux à se museler. Il ne sait pas ce que c'est le deuil. Et puis tu perds de ton aplomb en entendant les corps tomber les uns après les autres. Le silence reprend ses droits et tu n'as plus la force de remuer le moindre membre. À l'intérieur de toi, la tempête fait rage et emporte tout sur son passage alors qu'en surface le calme règne. Tu n'arrives pourtant pas à réaliser qu'ils sont bel et bien partis. Son étreinte t'empêche de t'effondrer et tu ne le lui avoueras, peut-être, jamais mais à ce moment précis, c'est tout ce dont tu avais besoin pour tenir encore debout. Et après un temps qui te semble infini, il te relâche enfin. « Reste immobile et pas un mot. » Tu fronces les sourcils et étrangement, tu l'écoutes, les lèvres pincées. « Vous m'en voulez si je visite un peu ce trou à rat ? J'ai envie de comprendre comment ces rougeâtres peuvent réussir à vivre. » Ton regard est aussi sombre que la nuit et si t'avais des revolvers à la place des yeux, il serait probablement mort à l'heure qu'il est. Tu sais qu'il parle de cette façon uniquement pour ne pas éveiller les soupçons mais pourtant ses paroles te hérissent le poil sans que tu ne puisses te contrôler et tu te détournes de lui. Leurs rires te font serrer les poings, t'as envie de tout détruire, de les détruire. Ces meurtriers. « Comme tu veux Bellona, mais t'égare pas trop et on te laisse des gris. » Bellona ? Pourquoi ce nom te semble familier ? Des gris ? Super, manquait plus que ça. Et c'est quoi son plan maintenant ? Un mouvement dans ton champ de vision attire ton attention et tes pupilles rencontrent les siennes avec plus d'intensité qu'au début, son masque te masquant presque tout son visage. Sa beauté te subjugue et tu te perds dans son regard avant que sa voix ne te fasse revenir à la réalité. « Je ne peux pas te laisser rentrer chez toi, tu as vu ce que j'ai fait, je risque trop. Je pense que je vais te ramener là-haut. » Là-haut ?! Mais de quoi il parle ? L'expression qui s'imprime sur tes traits doit parler pour toi. Tu te demandes un instant si il n'est pas malade. « C'pas le moment de faire des blagues. Il y a rien sur ce foutu cailloux. Tu dérailles ! » Pourtant, ce vaisseau venait bien de quelque part et sa peau est bronzée, comparée à la tienne qui est aussi pâle que la lune. Non. Tu secoues la tête et recules, te retrouvant bloquée contre le mur. « Tu racontes n'importe quoi ! » Tu le pousses, cherchant à t'échapper, t'as besoin d'air. Tu ne veux pas croire qu'on vous ait menti pendant tout ce temps, que ta famille et tes amis se tuent à la tâche pour rien, que vous êtes les esclaves d'un système corrompu. Non. Non. Non. Ses mots, néanmoins, semblent tellement sincères et spontanés que le doute n'a pas sa place mais ton cerveau refuse cette réalité. Pendant que vous vous sacrifiez pour -soi-disant- créer la terre de demain et sauver votre peuple, toutes les autres couleurs abusent des sueurs de votre dur labeur pour vous maintenir dans l'ombre tandis qu'ils profitent des fruits de votre travail. Elle est belle la communauté. Ce sacrifice ne sert strictement à rien si ce qu'il dit s'avère vrai. Tu prends ta tête entre tes mains et tu sens la terre tourner autour de toi. Tu chancelles en proie à un tourbillon d'émotions contraires qui te paralysent toute entière.
Lojzo
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Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
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Lojzo
Sam 20 Oct - 14:54

Theseus au Bellona
J'ai 21 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis un futur sans-égal et je m'en sors très très bien. Sinon, je suis navigue de femme en femme et je le vis plutôt bien n'ayant pas forcément envie de m'attacher.

Fier membre de la famille Bellona, mais qui en a marre des horreurs de la guerre.


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Son regard est électrique, il veut tuer passionnément avec une force que tu ne connais pas. Toi, on t'a élevé pour être maître de tes pulsions, du genre ; être capable de faire jouir une femme tout en ne ressentant rien. Tu fais ce que tu veux, quand tu veux, mais avec maîtrise. Et elle, cette rouge est juste vivante. Elle ne se prive pas, elle ne se retient pas. Et au lieu de te faire penser aux nymphettes qui sont incapable de se contrôler, elle te fait comprendre le principe même des émotions fulgurantes. Et tu aimes ça.

« C'pas le moment de faire des blagues. Il y a rien sur ce foutu cailloux. Tu dérailles ! » Sa phrase se répercute dans ton esprit et tu te sens coupable. Tu n'aurais pas du lui dire comme ça, tu aurais du être prudent, beaucoup plus prudent. Il ne faut absolument pas qu'elle s'échappe, qu'elle aille en parler. Une révolution de rouge serait dure à réprimer, mais surtout ils perdraient alors ce qu'ils ont de plus précieux : cette obéissance et motivation d'être des pionniers. Or tu as conscience que c'est bien ce qui est le plus important pour qu'ils continuent à se tuer bêtement à la tâche. Tu te mords la lèvre, puis tu vois son regard partir. Et tu restes bête quelques secondes, elle est en train de s'évanouir ? Aussi rapidement que tu le peux, tu la rattrapes avant qu'elle touche le sol, tu ne vois plus son visage, ses mains le recouvrent entièrement. Tu veux lire dans ses yeux quelque chose, n'importe quoi, mais ils te sont fermés. Tu la gardes dans tes bras puis avance. Là est peut être ta meilleure chance, si vous montez en haut, elle ne pourra plus jamais redescendre sans se faire découvrir, ainsi, elle ne pourra plus jamais dire quoique ce soit. « Je suis désolé. » murmures-tu à son oreille avant de lui planter une fléchette dans le cou pour qu'elle s'endorme pour de bon. Si avec ça, elle ne te déteste pas de tout son coeur.

Au gris, tu as raconté un bobard plus gros que toi, puis tu les a grassement payé pour qu'ils ne disent rien à ton père. Vous êtes remonté dans la navette de secours que tes camarades avaient laissé sur place, puis tu t'es exilé dans le jardin de tes parents. Au fond, il existe une cabane, que tu as créé enfant pour jouer avec tes frères. Vous êtes tous trop âgés pour y venir encore, elle semble à l'abandon. Tu déposes le plus délicatement possible la rouge, puis tu sécurises le périmètres en vérifiant qu'elle ne peut pas s'échapper. Toutes les issues ne s'ouvre que de l'extérieur et uniquement avec une clef qui t'appartient, enfin tu rajoutes des caméras. Personne ne rentre ni ne sort sans que tu ne le saches.

Quand enfin elle se réveille, tu es à ses côtés. « Avant toute chose, je suis vraiment désolé, ce n'était pas correct ce que je t'ai fait, mais tu t'étais évanouie et.. » Non, tu n'as pas d'excuse. « Et bienvenue sur Mars. » finis-tu avec un sourire sincère. La lumière est tellement plus éclatante comparé à celles des bas-fond, mais sera-t-elle heureuse de la voir ? De la découvrir avec toi, alors qu'elle doit en rêver avec sa famille, ses frères, ses soeurs, quelqu'un de plus proche ? Est-elle mariée d'ailleurs ? Tu ne sais même pas son prénom, est-ce le bon moment de lui demander ? De vous présenter ? « Je m'appelle Theseus au Bellona. » Vous n'avez même pas de tablette pour vous échanger les informations habituelles sur vos familles, tu es un peu perdu sans la technologie habituelle, ou tu sais en un seul coup d'oeil ce que vaut la personne en face de toi. Tu n'es pas habitué à laisser un soupçon d'imprévu au milieu de vos conversations.
Babydoll
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Tournesol
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Dim 21 Oct - 2:06

Cleo, fille de Dale.
J'ai 19 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis une rouge et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis veuve depuis peu et je le vis plutôt mal.

Cleo est intimement persuadée que Darrow n'est pas mort et depuis qu'il est parti, les choses n'ont fait que s'aggraver à Lykos. Elle a perdu son mari qui a été arrêté et exécuté pour avoir osé te défendre avec un peu de véhémence envers les Fers-Blancs qui nous ont débusqué dans la même cachette où ils avaient trouvé Darrow et Eo. Elle a été fouetté, il est mort. Et depuis, elle se bat en cachette pour monter une rébellion.


Danielle Campbell ©️ COSMIC LIGHT


Le monde tournoie, se floute et tu te sens chuter, autant réellement que dans ton esprit. Les ténèbres semblent t'engloutir tandis qu'une voix lointaine te parvient comme un écho apporté par le vent. « Je suis désolé. » Puis une douleur vive au niveau de ton cou alerte ton corps mais il est trop tard et les limbes t'engloutissent. Lorsque tes paupières s'ouvrent, elles sont accueillies par une lumière aveuglante qu'il te faut plusieurs longues minutes pour apprivoiser. Tu n'es plus dans la colonie, tu n'as plus aucun repère. Tu es plongée dans l'inconnu et un mouvement dans ton champ de vision suffit à te faire comprendre que tu n'es pas seule. « Avant toute chose, je suis vraiment désolé. » VA TE FAIRE FOUTRE ! C'est tout ce que t'as envie de lui hurler pour libérer tout le désespoir et l'incompréhension qui se naissent en toi. « Ce n'était pas correct ce que je t'ai fait, mais tu t'étais évanouie et... » Putain de merde. Il a osé profiter de ta vulnérabilité pour t'enlever. Il t'a arraché à ta famille, à ta vie. Comme ça. Et puis tu aimerais comprendre où vous êtes. D'où vient ce soleil qui irradie tes yeux. Tu te redresses lentement et la vue te coupe le souffle. « Et bienvenue sur Mars. » Mars ?! Tes lèvres s'entrouvrent et tu te retournes vers lui, perdue. « Attends...tu déconnes j'espère ?! » La colère s'empare de ton être et crépite dangereusement à l'intérieur, menaçant d'exploser. Une vraie bombe à retardement donc le compte à rebours vient d'être lancé. « Tu... Non. Dis-moi que je rêve ! Et pourquoi personne n'a songé à nous prévenir hein ?! » Ton peuple meurt sous leur pied pendant qu'ils vivent la belle vie à la surface. Tous ces beaux discours desquels on vous abreuve depuis votre tendre enfance ne sont, au final, que des mensonges. Une simple façade pour que vous continuiez à vous sacrifiez simplement parce que vous êtes en bas de l'échelle et que vous n'avez pas votre place à leur côté. Non, vous, vous devez rester sous terre comme les vermines que vous êtes. C'est révoltant. T'as sacrément envie de tout détruire et surtout de sortir d'ici. Tes yeux cherchent désespérément une issue, tes mains tâtent chaque recoin de cette foutue cabane qui semble, hermétiquement, fermée. « Je m'appelle Theseus au Bellona. » Tu te stoppes lorsque le jeune homme se présente à toi. Il n'est tellement pas comme on te faisait le portrait des ors et même si tu étais persuadée que tous n'étaient pas des monstres -comme vous n'êtes pas tous des saints- mais le constater de ses propres yeux est plutôt surprenant et appréciable. Pour autant ta colère ne s'apaise pas, elle flamboie et prend de l'ampleur devant cette injustice innommable. Tu tournes en rond comme un lion dans une cage, tu ne vas pas supporter très longtemps cette captivité. « Et pourquoi personne c'est dit que c'était pas normal ? Pourquoi personne ne bouge le petit doigt pour nous venir en aide ? Pour nous ouvrir les yeux ? » Tu te tournes vers lui en réfléchissant à tes propres questions et tu comprends petit à petit, en te repassant ses paroles en mémoire, qu'il a simplement fait en sorte de te faire taire en t'emmenant ici. Au final, si tu mets un seul pied en dehors de cette petite maisonnée, t'es morte. Tu as très peu de chance de pouvoir revenir d'où tu viens et alerter les tiens. Tu n'as aucun contact à la surface. Et il le savait. La fureur rend tes iris encore plus rouge qu'à la normale, des flammes dansant presque dans ton regard. Tu le pousses contre le mur, furieuse. « Tu m'as piégé ! Tu m'as ramené ici pour m'empêcher de divulguer votre horrible mensonge ! T'as protégé tes arrières et celles de votre foutue société ! » Tu le relâches et recules, ta poitrine se soulevant irrégulièrement. Un tas d'émotions contraires t'envahissent. Une grande partie de toi pensent qu'il a été formaté ainsi et qu'il n'est en rien responsable de la folie et la cruauté de ses pairs. Fait plutôt remarquable, il t'a tout de même sauvé la vie. Tu t'éloignes et te calme, tes pupilles fixées sur le paysage extérieur. « Cleo. J'm'appelle Cleo, fille de Dale. » Tu lui fais comprendre par-là que tu es disposée à lui parler et apprendre à en savoir plus sur lui. « Et désolée.. T'y es pas pour grand chose après tout mais maintenant que tu sais, j'espère que tu feras quelque chose. » Et tu reportes ton attention sur lui, les yeux brillants. Tu bouillonnes tellement que les larmes viennent submerger ta vision et menacent de déborder. La réalité est dure à digérer et même si t'as les épaules solides, c'est toute ta vie qui se voit remise en question, toute cette souffrance injustement endurée qui ne devrait pas avoir lieu d'être qui te bouleverse. Tu ne comprends pas.
Lojzo
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Lojzo
Dim 21 Oct - 16:52

Theseus au Bellona
J'ai 21 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis un futur sans-égal et je m'en sors très très bien. Sinon, je suis navigue de femme en femme et je le vis plutôt bien n'ayant pas forcément envie de m'attacher.

Fier membre de la famille Bellona, mais qui en a marre des horreurs de la guerre.


joseph morgan ©️ pūnisher
La colère qui se lit dans ses traits ne  semble pas prête à s'évaporer, d'un autre côté, tu la comprends. Elle a été trahit toute sa vie, toute sa fichue vie. Comment pourrait-elle être heureuse ? D'ailleurs, voir le ciel, le soleil, les couleurs si éclatantes de la nature, elle avait sûrement rêvé de partager tout cela avec quelqu'un d'autre que toi. Tu es né avec ces paysages, mais parfois tu aimerais les redécouvrir avec des yeux d'enfants, avec des yeux de rouges, pour en savourer la beauté. Ton frère se moquait de toi quand tu disais cela, alors tu t'étais tu, mais tu le pensais toujours.

La colère n'est pas un sentiment que tu connais bien, alors tu préfères te taire, attendre qu'elle ait fini, qu'elle se soit calmée. Un accès de colère n'est jamais bon et les choses qui y sont dites sont généralement regrettées plus tard. Tu espères juste qu'elle n'hurlera pas pendant des heures, parce qu'il va falloir que tu expliques à ton père ton retard. Tu chercheras des excuses plus tard. Enfin elle se calme et se présente. Cleo. Un nom de rouge du coup, si éloigné du tien, si simple si pur. Tu souris. Puis tu baisses la tête, elle te protège toi, son kidnappeur. Tu hésites, est-ce le moment de lui avouer toute la vérité, de lui expliquer que cela fait 200 ans que Mars est terraformée ? Que des haut-rouge vivent parmi vous et sont au courant ? Que les bas-rouge sont mis dans l'ignorance pour leur propre bien et pour leur permettre de garder espoir ? Lâchement, tu décides que non, que tu ne veux pas qu'elle se remette à hurler et surtout, tu ne veux pas voir la peine que cela lui infligera. Elle finira par l'apprendre, mais aujourd'hui, cela fait trop d'un coup. « C'est une manière de conserver le pouvoir, Cleo fille de Dale, si vous êtes dans l'ignorance, vous gardez un espoir, un rêve, vous pensez réussir à donner la vie. Et puis l'Hélium 3 que vous extrayez est indispensable à la terraformation, sans vous, nous ne pourrions pas conquérir l'espace. » L'espace, c'est vrai que pour elle, cela ne signifie pas grand chose. « Tu dis vrai, je me suis protégé, mais je te protège par la même occasion, nous sommes liés et tu devras rester ici. Je t'ai vue chercher une sortie, il n'y en a pas. Les bois sont sécurisés autour, personne ne viendra te voir. » Est-ce une menace de ta part, pour lui faire peur ? Non, sincèrement tu essaies de la réconforter pour la faire se sentir en sécurité. « Oui, je me suis protégé, mais je t'ai protégée de la même façon, crois-tu vraiment qu'une révolte de rouge mènerait à un renversement du pouvoir établi ? J'ai vu les corps des autres rouges, ils font la moitié de ma taille et les Obsidiens sont pour beaucoup, plus épais et plus grand que moi. Vous ne gagnerez rien et perdrez la vie. » Tu es froid, mais tu lui faire comprendre que la seule façon de rester en vie c'est de respecter le pouvoir établi et de ne pas faire trop de vagues. Tu pourrais être heureux de la sorte, elle doit apprendre à être de même. « Tu as beaucoup perdu aujourd'hui, je vais te laisser te reposer, je reviendrai. » Tu n'as pas répondu à sa question, la plus importante, celle où elle te demandait de l'aide, tu ne sais pas quoi lui dire maintenant. Alors tu t'enfuis lâchement, mais tu n'es pas apte à gérer sa colère, elle est trop grande pour ce que tu connais, ça te fait peur. Elle, une simple rouge, te fait peur. Alors tu sais que tu te mens en disant que vous ne pourrez jamais rien connaître d'autres que le règne des Au Lune.
Babydoll
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Lun 22 Oct - 1:14

Cleo, fille de Dale.
J'ai 19 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis une rouge et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve depuis peu et je le vis plutôt mal.

Cleo est intimement persuadée que Darrow n'est pas mort et depuis qu'il est parti, les choses n'ont fait que s'aggraver à Lykos. Elle a perdu son mari qui a été arrêté et exécuté pour avoir osé te défendre avec un peu de véhémence envers les Fers-Blancs qui nous ont débusqué dans la même cachette où ils avaient trouvé Darrow et Eo. Elle a été fouetté, il est mort. Et depuis, elle se bat en cachette pour monter une rébellion.


Danielle Campbell ©️ COSMIC LIGHT


Il ne t'interrompt pas, subit tes cris, reste silencieux jusqu'à ce que tu aies vidé ton sac et que ta rage se soit, un minimum, calmée. Lui paraît tellement paisible, presque effrayé par la passion qui déborde de ton être que tu commences à comprendre la triste réalité qui s'impose à tes yeux horrifiés. Quand vous vous servez d'esclave pour un monde sans pitié, eux -à l'inverse- sont formatés dès la naissance pour ne pas se laisser submerger par leurs émotions, pour être de vraies machines et oublier leur humanité. Oublier ce qui fait d'eux qui ils sont. Tes parents t'ont toujours dit que ce sont tes actes qui te définissent et t'y crois dur comme fer. Mais dans leur société, les sentiments sont bannis remplacés par la froideur et la cruauté dans une communauté qui n'est pas ouverte aux compromis, à la différence et au libre arbitre. Marche ou crève. Le plus fort et le plus riche dirige, les autres baissent la tête et subissent. « C'est une manière de conserver le pouvoir, Cleo fille de Dale, si vous êtes dans l'ignorance, vous gardez un espoir, un rêve, vous pensez réussir à donner la vie. Et puis, l’Hélium 3 que vous extrayez est indispensable à la terraformation, sans vous, nous ne pourrions pas conquérir l'espace. » L'espace ?! De quoi il parle ? Tu secoues la tête sous ses paroles qui ne font qu'attiser les braises de ta fureur. Et dans le même temps, tu es peinée de voir le lavage de cerveau qu'il a subit parce que s'il réfléchissait deux secondes à ce qu'il est en train de dire, lui même verrait l'injustice flagrante de ses propos. « Tu dis vrai, je me suis protégé, mais je te protège par la même occasion, nous sommes liés et tu devras rester ici. Je t'ai vue chercher une sortie, il n'y en a pas. Les bois sont sécurisés autour, personne ne viendra te voir. » Est-ce qu'il essaie de te menacer ? Tu ne le ressens pas comme ça, pour autant tu n'es pas non plus particulièrement enjouée de te retrouver dans une nouvelle cage, encore moins grande que celle dans laquelle ils vous ont enfermé depuis si longtemps. « Theseus... Tu ne peux pas sincèrement penser que tout ceci est normal. Mon peuple ne mérite pas de mourir pour une cause qui n'existe pas. Ils méritent de savoir la vérité ! Et tu n'as pas le droit de me séquestrer ici ! » Le ton monte, il ne se rend réellement pas compte de ce qu'il insinue et même si tu ne souhaites pas le mettre en danger, tu ne vas pas te laisser sagement faire. Tu ne veux pas être prisonnière une deuxième fois. Il n'a pas le droit ! « Oui, je me suis protégé, mais je t'ai protégé de la même façon, crois-tu vraiment qu'une révolte de rouge mènerait à un renversement du pouvoir établi ? J'ai vu les corps des autres rouges. » Ton cœur se serre et la peine traverse -en un éclair- ton regard, le rendant encore plus sombre qu'à l'accoutumée. «  Ils font la moitié de ma taille et les Obsidiens sont, pour beaucoup, plus épais et plus grands que moi. Vous ne gagnerez rien et perdrez la vie. » Tu fronces les sourcils et te poste devant lui. « T'en sais rien du tout ! Oui, je crois sincèrement qu'on pourrait tout faire changer. Le problème c'est pas tant d'y parvenir, c'est déjà de lancer la révolte. Les gens ont peur du changement mais si ils ont une motivation, quelqu'un qui les guide, ils déplaceront des montagnes et ça, peu importe la force de frappe de leurs ennemis. L'unité fait la force et j'suis sûre qu'on serait pas les seules à se révolter. La faiblesse du gouvernement c'est son manque d'unicité et ça le conduira à sa perte quand la révolution sera en marche. » T'en es intimement persuadée. Tu le vois s'éloigner de toi et se diriger vers la porte comme si il cherchait à te fuir, qu'il n'est pas encore prêt à entendre et comprendre ce que tu te tues à lui dire depuis toute à l'heure. Tout comme tu as toujours du mal à digérer la vérité. « Tu as beaucoup perdu aujourd'hui, je vais te laisser te reposer, je reviendrai. » Et il disparaît, te laissant plantée là. Les minutes deviennent rapidement des heures, la captivité ne te réussit pas du tout. Tu tournes en rond tel un lion en cage et tu ne sais pas combien de temps tu restes seule à dérailler dans cette prison dorée. Et la porte s'ouvre finalement sur lui tandis que tu te précipites jusqu'à l'Or pour le plaquer contre le mur. « Ne t'avise plus de me laisser comme ça ! J'peux pas rester ici Theseus ! J'peux pas ! » Tu te recules et te laisse glisser contre un mur, plus loin. Seule, sans but et sans possibilité de profiter de la vue qui te nargue derrière les grandes fenêtres teintées qui te servent de geôliers, tu craques. La liberté c'est quelque chose à laquelle tu es beaucoup trop attachée et qu'il te l'ait retiré aussi facilement, c'est très difficile à encaisser pour toi. « Livre-moi qu'on en finisse. Je chanterai pour marquer le coup. » L'ironie suinte de tes paroles mais tu ne comptes pas restée bloquer ici sans rien tenter.
Lojzo
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Lojzo
Lun 22 Oct - 13:51

Theseus au Bellona
J'ai 21 ans et je vis sur Mars. Dans la vie, je suis un futur sans-égal et je m'en sors très très bien. Sinon, je suis navigue de femme en femme et je le vis plutôt bien n'ayant pas forcément envie de m'attacher.

Fier membre de la famille Bellona, mais qui en a marre des horreurs de la guerre.


joseph morgan ©️ pūnisher
« Cleo, je n'ai pas le pouvoir de faire changer les choses. » Il murmure cette phrase, se rendant bien compte qu'elle n'a pas conscience de ce qu'est la société. Il a envie de lui montrer, qu'elle comprenne. « Tu sais, nous avons des écoles pour apprendre, sauf que nous n'apprenons pas via des livres ou des enseignements, nous vivons nos apprentissage. Tu sais ce que dis le gouvernement ? Qu'il y a trois étapes à un règne : l'accession au pouvoir, l'âge d'or et le déchéance. Les dirigeants Ors préparent constamment la guerre pour éviter cette déchéance. Tu n'imagines même pas combien nous sommes prêts à être trahis, à gouverner, à se battre. Je manie moi-même un rasoir depuis l'âge de 5 ans. » Elle est si loin du compte, avec ses rêves et ses envies. Il s'en veut de vouloir briser tout ses espoirs, mais elle doit cesser d'y croire parce que c'est irréalisables et qu'elle va en souffrir.

Ce qu'il vit est totalement unique et il ne comprend pas tout. D'un côté, il est émerveillé par sa capacité à vivre ses émotions, de l'autre ça l'embête qu'elle soit incapable de se retenir. Alors il préfère fuir, quand il en a encore le temps et la possibilité. Il sait qu'il ne pourra pas l'abandonner trop souvent ni trop longtemps, sinon elle va finir par le haïr. Et cette possibilité-là ne lui plait pas du tout, il a envie qu'elle l'estime et pas uniquement parce qu'il est un OR et que c'est ce vers quoi toute la société rêve d'être.

Quand il revient après avoir vu son père, elle l'agresse. Un mince sourire se dessine sur les lèvres de Theseus quand il voit l'état de sa force. Elle donne vraiment tout ce qu'elle a. Elle est capable de tant de choses. « Ne t'avise plus de me laisser comme ça ! J'peux pas rester ici Theseus ! J'peux pas ! Livre-moi qu'on en finisse. Je chanterai pour marquer le coup. » Le cri fuse de sa bouche avant même qu'il ne puisse se retenir. « Non ! » Il le regarde, ébahit. Elle a réussi à faire jaillir de lui une expression qu'il ne pensait pas connaître : de la peine. Il est triste pour elle. Lui qui n'a jamais rien perdu, lui qui vit uniquement pour la guerre entre Augustus et Bellona. « Non. » reprend-il avec plus de mesure. Il inspire profondément, s'assied à côté d'elle -tout en faisant bien attention à ne pas la toucher pour ne pas la dégoûter- et parle. « Cleo, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans cette maisonnette en bas, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu te tuer, mais je sais, que si je retournais encore et encore, je ne pourrais toujours pas te laisser perdre la vie. Il y a quelque chose en toi qui va bien au-delà de tout ce que je croyais comprendre et connaître. Je ne peux pas m'expliquer et ça doit te paraître confus, mais tu ne peux pas mourir. » Ses propres mots lui résonnent aux oreilles, tout cela dépasse largement ce qu'il pensait pouvoir maîtriser. « Cleo, je trouverai le moyen de te faire sortir, de te transformer, tu pourrais être une rose, une violette ou même une jaune. Je te donnerai de l'argent pour que tu vives ta vie, je ne t'enfermerai plus, mais là tout de suite, tu risques la mort et je ne peux pas me le permettre. » Il se rend compte alors qu'il est capable de lui laisser le choix, de la laisser libre, qu'il ne l'empêcherait pas de monter une révolution, qu'il ne la trahirait jamais -même si elle le dénonçait-, mais qu'il n'est pas prêt à la voir mourir.  « Moi qui ne craint pas pour ma propre vie, j'ai peur de te voir mourir. » Avoue-t-il à demi-mot, le coeur battant lourdement dans ses côtes.

Il a envie de lui serrer la main, de sentir son petit corps frêle contre le sien, pour s'en rappeler toujours de cet instant, irréel au milieu d'une vie sans sens. Seulement il n'ose pas. Il reste à sa place.  « Patiente quelques jours, attendons que ta colère soit calmée, je t'apprendrais à quoi ressemble le monde aujourd'hui, je te donnerai des livres, des cartes, tu en sauras plus qu'aucun rouge avant toi. » Sa voix se fait supplique, il veut qu'elle comprenne ce qu'elle a à gagner.
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