J'ai 22 ans et je suis actuellement à Hong Kong, Japon. Dans la vie, je suis voyageuse autour du monde et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureuse et en couple avec Abel Silverstein. Informations supplémentaires ici.
Lily, elle discute. Elle ne se rend absolument pas compte de ce qui l'entoure. Du regard insistant de l'espagnol qui pèse sur elle, de sa bande de copains qui observe la scène d'un oeil intéressé. Innocente, sincèrement curieuse, voilà qu'elle compare le parc d'Anaheim à celui de Paris avec le dénommé Ignacio, sans trop remarquer que désormais, le jeune homme est assis à côté d'elle, épaule contre épaule. Elle se contente de sourire chaleureusement, de parler, de regarder parfois furtivement vers la roulotte, d'où elle ne voyait toujours pas Abel émaner. "En tout cas, vous cassez le stéréotype de l'américaine qu'on se fait en Espagne." Encore une fois, Lily est curieuse, et ne songe pas un seul instant au sens caché derrière sa phrase. « Ah bon ? Et ça va, je suis censée bien le prendre ? » L'hispanique rit, et son rire est si communicatif qu'elle ne peut pas s'empêcher de rire doucement en retour. "C'est un compliment, les espagnols vous imaginent toutes blondes à forte poitrine. Ce n'est pas du tout mon genre de femme." Et le regard qu'il lui retourne trouble la brune, qui fronce les sourcils. Mais Lily, elle est naïve. Lily, elle a envie de croire qu'au pays de Mickey, on peut se complimenter de façon innocente, sans arrière pensée. « Oh, eh bien je le prend comme un compliment alors. » Et c'est alors qu'il s'approche un peu trop tout en demandant d'un air enjôleur : "Et j'ai le droit de savoir dans quel hôtel tu séjournes, Lily ?" Qu'une silhouette familière de la brune, accompagnée d'une odeur de crêpes, casse étrangement la discussion entre les deux étrangers.
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Ella T
Mer 3 Oct - 22:35
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis voyageur et je m'en sors très bien. Sinon,je suis en couple avec la femme la plus merveilleuse du monde, et nous traversons le monde.
Une odeur divine émane de la maisonnette aux crêpes d’où Abel récupère les trésors de nourriture, et il donne quelques sous à l’homme, en rajoutant un billet ou deux. Il récupère un petit sachet avec les boissons et met la bague au fond de sa poche, en prévision pour le soir venu. Il se retourne, émerveillé de voir le monde sourire continuellement, tout le monde heureux et la joie se lire sur les visages des visiteurs de Disneyland Hong Kong. Il commence déjà à grignoter sa crêpe sur le bord, obsédé par l’essence odorante qu’elle dégage sous ses narines. « Mmh... » Il lève la tête, pour chercher sa petite-amie des yeux, et soudain, quelque chose se passe au fond de son ventre. Lily, au côté d’un trou du cul typé hispanique, collé, en train de discuter et de rire. Et la manière dont il le regarde, ce regard de chasseur, Abel le connaît bien pour l’avoir utilisé par le passé avec les femmes, avant sa rencontre avec Lily. Il sent alors naître au fond de lui un soupçon d’impulsivité, tout droit venu du passé, comme si le travail qu’il avait fait depuis des semaines pour canaliser sa colère venait de s’effondrer pour laisser place à un démon enragé. Il s’approche alors d’un pas décidé, mais décide de la jouer autrement. Peut-être a-t-il tort ? Lily n’est pas en train de se faire charmer et de se laisser faire, et Abel se fait des illusions. « Je vous dérange ? » Il pose alors les crêpes et le sachet à côté de Lily, sur le banc. La bague en bonbon toujours au fond de sa poche. « Non parce que vous avez l’air de bien vous amusez tous les deux. » Son regard se tourne alors vers l’hispanique. « Et toi Pablito, comment ça va ? Tu veux ma crêpe ? » Un sourire narquois se dessine sur l’homme aux côtés de Lily et il se met debout. Il dépasse d’une tête Abel qui est obligé de reculer d’un pas léger pour pouvoir le toiser un peu mieux. Mais il aurait pu ressembler à Dwayne Johnson, rien ne l’effrayait. « Tu veux quoi, le frisé ? » Abel serrait les points, enlevant sa veste proprement avant de la jeter sur les genoux de sa petite-amie aux joues rouges. « Ecoute-moi bien, Fajitas, si tu parles ou touche pas ma femme encore une seule fois, j’te fous la tête dans le cul de Mickey, c’est bien compris ? » Il se met à rire en levant la tête pour regarder son groupe d’amis. Il relève le menton, comme pour montrer un air hautain à Abel. « Et tu comptes faire quoi l’américain ? Ta meuf, j’en fais ce que je veux. Ce soir, elle est dans mon pieu. » Abel serre les dents, et il fait un petit sourire en coin. Il se fait légèrement claquer la nuque en tournant sa tête sur le côté. Il regarda Lily furtivement, le regard dur, froid. Et il sentait qu’un Abel du passé tentait de prendre le contrôle de ses neurones. « Je vais te laisser une seule chance de partir. Une seule. » Et là, l’hispanique approche sa main de Lily, pour lui toucher la joue. Et c’en est trop. « Fils de pute. » Et le poing part bien trop violemment dans la mâchoire du mec. Ce dernier tombe à terre, surpris de la force qu’Abel avait mit dans son coup, ne s’attendant pas à un gars comme lui. L’hispanique jette un autre coup d’oeil vers ses amis. « Mais putain, ramène les tes potes, je les encule un par un ! » Les jeunes commencent à arriver, et quand l’homme se lève, il assène un coup de poing dans la lèvre inférieure d’Abel, qui se met à cracher du sang. Et s’en suit un combat ridicule de deux hommes qui se battent pour une femme.
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Le tutoiement soudain la fait redescendre sur Terre, Lily. Lui rappelle douloureusement qu'elle n'est pas au pays de Mickey, que les hommes ne peuvent pas discuter avec une femme en toute sympathie, sans les arrières pensées qui vont avec. Mais elle n'a pas le temps de réagir qu'Abel est là, et Lily, elle le fixe avec des yeux si ronds qu'il pourraient en tomber de leurs orbites. Et elle sait. Elle sait à son ton qu'il est en colère. « Quoi ? Non, on parlait juste des parcs et... » Et non, Lily, la conversation c'était juste un moyen d'accaparer ton attention. Elle le devine à la réaction de l'espagnol, bien loin de l'amabilité dont il venait de faire preuve à l'égard de la brune. Et elle sait dès qu'il le provoque. Elle sait qu'Abel, il ne va pas laisser passer. Sa veste atterrit sur les genoux de Lily. Et elle a beau vouloir dire quelque chose pour le calmer, qu'ils s'en aillent, qu'ils oublient tout ça... Elle est figée, impuissante devant les deux hommes qui commencent à s'affronter. Quelques passants ralentissent pour les regarder. Et Lily, elle est là, les mains sur ses genoux, tétanisée.
Et là, l'espagnol déborde. Ta meuf, j'en fais ce que je veux. Ce soir elle est dans mon pieu. Immédiatement la brune fronce les sourcils et veut se défendre, mais encore une fois, le regard glacial que lui adresse Abel la rend muette. Il lui laisse une chance. Et Lily se relève, tendant une main vers son petit ami. « Chéri... on s'en va... viens on s'en v... » Mais l'autre type lui touche la joue. Juste assez longtemps pour que Lily recule d'un coup... Et laisse le champ libre pour qu'Abel lui décroche un coup de poing, arrachant un cri à la jeune fille. « ABEL ! » Il provoque la bande entière, et dans la tête de Lily, le calcul se fait vite. La bagarre démarre, et le coup de poing que réceptionne le brun glace le sang de Lily, qui recule d'un pas, sans savoir quoi faire. Quand elle s'approche pour tenter de les séparer, c'est pour mieux se faire pousser violemment contre une des barrières à proximité. Il y a fort à parier qu'elle aura un bleu sur la hanche. « Arrêtez ! » Et elle s'apprêtait à revenir, Lily, prête à tout pour qu'Abel cesse de se battre, quand finalement, la sécurité du parc intervient pour séparer les deux hommes de force. Ils éloignent Abel, la fureur brillant toujours dans son regard, tandis que Lily explique maladroitement à un des hommes de la sécurité qui parlait anglais la situation. Il encouragea alors le couple à retourner à leur hôtel le temps que la colère d'Abel redescende... Ce qu'ils firent dans un silence absolu.
Quand Lily franchit la porte de leur chambre, elle se mordait l'intérieur de la joue, cherchait ses mots. Elle n'est pas folle. Elle sait qu'il est furieux contre elle. « Je croyais que... » Elle n'ose pas le regarder, mais elle se tourne dans sa direction le temps de dire « Je croyais qu'il voulait juste parler... »
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Ella T
Jeu 4 Oct - 11:13
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis voyageur et je m'en sors très bien. Sinon,je suis en couple avec la femme la plus merveilleuse du monde, et nous traversons le monde.
Abel était enragé. Il ne se savait pas si jaloux, sachant qu’il n’avait pas eu d’occasion de l’être auparavant. Il avait passé ces dernières semaines tellement collé à Lily que ce sentiment n’était jamais apparu. Et puis, même sur le passé amoureux ou sexuel de Lily, il n’avait pas à s’en faire. Mais cette fois ci, ce n’était pas à sa portée, et émotionnellement, il n’avait jamais ressenti pareil sensation. Il n’arrivait pas à prendre sur lui, et Abel était au-dessus de l’espagnol pour lui asséner des coups sur le côté de la tête, en hurlant sur lui, la bouche en sang, potentiellement enflé. L’autre gars lui donnait des coups de genou dans le ventre. Il ne voyait pas que Lily avait été poussé contre la barrière, il voyait rouge, c’est tout. Rien ne comptait que la violence qui avait besoin de se décharger complètement. Puis, comme par miracle, deux hommes plutôt costauds s’approche de lui et le tir en arrière en le prenant par-dessous les bras. « MAIS LACHEZ MOI PUTAIN DE MERDE ! » Il voulait casser des nez, bousiller ses poings qui étaient déjà en sang, peut-être avait-il manqué sa tête pour taper sur le bitume ? Ses phalanges étaient bleues. Après avoir passé une demi-heure à s’énerver dans un bureau et à tenter d’expliquer la situation dans un argot anglais que le gars de sécurité ne comprenait pas. Finalement, Abel finit par comprendre que Lily avait convaincu la sécurité de laisser partir Abel.
Le trajet était silencieux. Ils marchaient tous les deux côtes à côte, en silence. Abel ne prenait pas la main de Lily, ni ses épaules, il ne parlait pas, il regardait droit devant lui. Arrivé dans la chambre, Lily essaya de trouver une excuse à ce qu’il s’était passé. Abel ne l’ouvrait pas, il ne parlait pas. Il n’avait rien envie de dire. Il se dirigea directement vers la salle de bain où il examina sa lèvre. D’habitude, il avait le matériel nécessaire pour se soigner. Aujourd’hui, il n’avait rien. Il prit un pain de glace dans le frigo de la chambre et l’enroula dans une petite serviette pour la poser sur sa lèvre. Abel s’appuie contre la chaise de bureau en croisant les jambes, restant debout. Il porte sa main libre sur son ventre. Sûrement une ou deux côtes cassées, rien de bien méchant. Puis Abel lève les yeux vers Lily. Froid. « T’es tellement naïve, ma parole. » Il souffle par le nez en secouant légèrement la tête. Il presse un peu le froid sur sa lèvre qui l’aide à dégonfler, à souffler un peu, car la douleur se fait un peu plus vive. « Tu sais qu’un homme qui voit une nana seule sur un banc, il a juste envie de la baiser ? Tu te rends compte quand même qu’en lui laissant l’ouverture de parler, tu lui as offert la possibilité de te violer ? T’en as conscience au moins ? » Il était dur Abel, mais il prenait sur lui. Il ne savait pas encore comment le reste de sa colère allait sortir. « Ca te plait de te faire draguer par des mecs ? C’est excitant ? Ca te fait sortir de ta zone de confort ? Non parce qu’à ce rythme-là, ça pourrait être maladif Abernathy. » Il enlevait sa veste avec difficulté et remonta légèrement son pull pour coller sa main froide contre ses abdos.
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Le silence. Il ne répond par rien d'autre que le silence, laissant Lily et ses excuses seule, au milieu de la chambre. La gorge nouée, elle retire son manteau et ses gants, qu'elle range dans l'entrée de la chambre, tandis qu'Abel a disparu dans la salle de bain. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ? Jamais encore la brune n'avait provoqué sa colère à ce point. Et elle s'en mordait les doigts. Difficilement, Lily ôta son pull, soulevant légèrement son tee-shirt pour constater l'hématome qui s'étalait progressivement sur sa peau. Aussitôt, elle l'abaissa à nouveau en entendant Abel revenir dans la chambre. Les mots restaient coincés dans sa gorge, alors elle se contenta de s'asseoir au bout de leur lit, les mains sur les genoux, les yeux rivés vers le sol... Et d'attendre. Jusqu'à ce qu'Abel prenne la parole. Elle déglutit, se mord l'intérieur de la joue sans un mot, avant de se risquer à lever les yeux vers Abel. Il était toujours furieux. Elle le devinait à sa posture, son regard, à ses paroles tranchantes. Blessantes. « Violer? Abel on est dans un parc Disney, entourés de gamins ! » Elle essaie de se défendre comme elle le peu, mais la colère d'Abel prend le pas sur le reste. Mais quand il ose insinuer qu'elle puisse aimer se faire draguer par un autre, Lily, elle n'hésite pas, et se redresse d'un coup.
« Tu crois vraiment que ça m'a plu ? » Les paroles sortent étranglées par un mélange d'incompréhension et de... colère. Elle était en colère de voir qu'Abel pouvait croire ça d'elle. « Que tu dises que je suis naïve, ok. Mais que j'aie pu aimer un seul instant ce qui vient de se passer, t'as pas le droit Abel. T'as pas le droit de dire ça ! » Elle avance dans sa direction, mais garde une distance raisonnable, ne le quittant pas des yeux. « J'étais juste contente de voir qu'on était pas les seuls étrangers, et j'attendais que tu reviennes. Si j'avais su un seul instant que ce type allait faire ça, je t'aurai directement rejoint dans cette foutue file d'attente ! » A bout de souffle, elle le fixe, le regard brillant, la gorge nouée.
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Ella T
Jeu 4 Oct - 12:24
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je suis à Hong Kong, Chine. Dans la vie, je suis voyageur et je m'en sors très bien. Sinon,je suis en couple avec la femme la plus merveilleuse du monde, et nous traversons le monde.
Quelque chose naissait en lui, et il savait que ça n’était pas positif. Rien ne l’était, dans la situation où il était. Il ne s’était jamais disputé avec Lily auparavant et ça ne lui plaisait pas d’être en colère contre elle mais c’était au-delà de son contrôle. Il avait envie de se barrer, de courir, de faire du sport, de dégager sa colère en tapant dans un mur, sur un tour de boxe ou même en hurlant quelque part mais il était coincé dans cette chambre minuscule –elle était immense mais elle paraissait se rétrécir. Mais Lily se leva pour faire face à Abel et prendre une position différente, une position de force. Il se redressait, les poings serrés qui lui tiraient la peau. « Mais, putain, oui, même à Disney, ça pourrait arriver n’importe où Lily merde ! » Il levait les bras en l’air, dépité de la réaction d’innocence totale de sa petite-amie et il reculait légèrement, la chaise lâchant sous son poids. Une part de lui craignait Lily car elle était dans un état qu’Abel ne connaissait pas, il était dans l’inconnu total.
Abel se décalait légèrement pour aller à la fenêtre, et il prend une cigarette qu’il a au fond de sa sacoche, et il l’allume. Il se met dos à la fenêtre en récupérant l’air frais dans sa nuque pour l’aider à s’apaiser. « Mais putain, t’as bien vu des films merde ! Tu vois bien que les mecs qui draguent les filles toute seule, ça finit généralement au fond d’une ruelle ! » Il serrait les dents en tirant sur sa clope, crachant la fumée à l’intérieur de la chambre. Il n’avait plus de filtre. « Tu le cherches en même temps, tu rentres dans son jeu, tu lui parles, forcément qu’il réagit, t’es pas conne non plus, tu sais très bien ce que les mecs ont dans la tête ! J’étais exactement comme lui avant la soirée chez Tom ! » Il secoue à nouveau la tête, fumant comme un pompier, s’apaisant qu’au contact de la nicotine.
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Est-ce qu'il la croyait donc si bête que ça, à suivre un inconnu n'importe où ? D'accord, Lily était naïve, c'est un fait indéniable. Mais de là à laisser son petit ami pour suivre un homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes n'importe où, non. Et la simple pensée qu'Abel puisse croire ça d'elle, ça l'enrage, Lily. Elle le suit du regard, debout au milieu de la chambre, sans trop savoir où aller. « Mais jamais j'aurais été où que ce soit avec lui Abel, quand bien même j'aurais pu me laisser avoir par son discours, je t'aurais attendu ! » La pensait-il donc si inconsciente, si détachée de lui alors qu'elle passait chaque minute à ses côtés ? Les sourcils froncés, les poings serrés, Lily le fixe en attendant qu'un éclair de raison le traverse. Mais non. Il faut en plus qu'il dise qu'elle est rentrée dans son jeu. « Alors je dois faire quoi Abel ? Ne plus parler à personne ? Parce qu'au fond, qui sait, peut-être qu'une fille aussi pourrait me draguer ! » Elle perd son sang froid, traverse la chambre pour venir à son tour à la fenêtre. Arracher sa cigarette de ses mains pour la jeter par la fenêtre. Elle est en colère, Lily. Et il est hors de question qu'elle se laisse faire. « A partir du moment où j'aurais compris ses intentions, je serais venue jusque toi, Abel. T'étais littéralement de l'autre côté de la rue, et j'pense qu'y avait largement assez de public pour réagir si jamais ce type avait fait usage de la force avec moi. » Elle se plante devant lui, son ton calme, mais sec. Cependant, Lily s'adoucit, rien qu'un peu, lorsqu'elle reprend : « J'ai merdé, j'ai été naïve de croire qu'il voulait juste parler du parc, d'accord. Mais t'as pas le droit de dire que j'suis rentrée dans son jeu, parce que tu sais très bien que je laisserais jamais, jamais personne d'autre que toi me draguer. » Et une fois sa tirade terminée, elle fait volte face pour aller s'asseoir sur le lit, les bras croisés. Qu'il hurle si ça le chante. Mais Lily, elle a eu peur. Plus pour lui que pour elle, mais elle a eu peur.
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Jeu 4 Oct - 15:00
Abel Silverstein
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Il protesta quand Lily vint près de lui pour jeter sa cigarette au-delà de la fenêtre. Peut-être qu’un passant allait finir par avoir le crâne brulé mais il s’en moquait bien. Personne ne le reverrait d’ici quelques jours. Il savait qu’au fond de lui, sa réaction avait été excessive, surtout envers Lily. Elle ne connaissait pas, sincèrement, les travers des hommes. Elle ne connaissait pas non plus la méchanceté profonde, gratuite, celle qui vous détruisait, et c’est pour ça qu’Abel avait réagi ainsi, sur cet homme. Cet endroit, Disneyland, c’était l’endroit rêvé dans lequel il voulait faire évoluer sa relation dans la tête de Lily. Qu’elle soit toujours dans un conte de fée protégé de tous les malheurs du monde, Abel se ferait un plaisir de faire en sorte qu’elle ne voit pas les limbes et le purgatoire de l’Homme. Mais c’était en lui qu’elle devait déceler ce genre de chose et ce n’était pas non plus très cohérent avec sa vision des choses. « Je… » Il restait fermement persuadé qu’elle avait eu tort, et qu’elle aurait dû se rendre compte, mais elle avait cette capacité d’apaiser les tensions en quelques secondes, et ses mots étaient correctes, remplis de vérité. Il prit une grande inspiration, et lui parla, comme s’il parlait à une enfant. Ce n’était pas intentionnel. « Lily, quand un homme vient te voir pour discuter avec toi, il y a toujours une intention derrière. Je suis le premier exemple à te donner, parce que je n’ai jamais initié notre premier baiser pour rien. Sauf que moi je t’aimais déjà quand ça s’est produit. Les hommes sont pervers. Tous les hommes. A partir du moment où tu te laisses embarquer dans leurs sourires et leurs jolies mots, ils te font du mal. Exemple parfait : ma mère. Je serais là le plus souvent possible, mais il y a des fois où ça sera compliqué. Apprends à envoyer chier les gens. » Il soupira. Quelque chose en lui se calmait mais rien ne pouvait échapper à cette jalousie au fond de son estomac. « S’il avait été bien moche, tu ne lui aurais pas parlé. Et ça n’a rien à voir avec la superficialité ou non. » Il se pencha en avant pour récupérer un cure-dent dans la poche de sa veste, et y sentir la bague en bonbon. Il était idiot Abel, il aimait Lily, il l’avait tellement dans la peau que parfois, c’était trop passionné.
« Les gens, souvent, ne réagissent pas tant que quelqu’un d’autre n’a pas réagi. Donc ça aurait été bien possible que rien ni personne ne viennent te sauver. Je sais que tu sais voir le positif chez les gens, et c’est ce qui me rend fou amoureux de toi, mais à trop vouloir croire au prince charmant, on finit par se rendre compte que c’est le méchant dans Shrek. » Il passe une main dans ses cheveux en réprimant une grimace. Ses mains étaient douloureuses, mais à défaut, sa lèvre avait dégonflée. Il s’approcha de Lily, en s’accroupissant pour se retrouver en dessous d’elle, la tête relevée vers son doux visage. « Me refais pas ça, s’il te plait. Ca me rend dans un état de rage intense, et j’ai pas envie que t’assiste à ça… » Il essaya d’amener sa main vers la sienne, pour voir si elle était prête à accepter un contact. « Je suis désolée de t’avoir crié dessus comme ça. » Il pinçait les lèvres, en serrant les dents. Son ventre, ses poings, sa lèvre. Tout lui faisait mal, mais il voulait d’abord s’assurer qu’entre Lily et lui, tout allait bien.
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Comment en étaient-ils arrivés là ? A se disputer pour la première fois dans le lieu dit le plus "magique" et enfantin qui soit ? Pourtant ils en étaient bien là. Lily assise sur le lit, le regard perdu dans le vide, tentant de calmer sa colère, tandis qu'Abel restait à la fenêtre, silencieux. Fut un temps où jamais elle n'aurait osé lui tenir tête, la brune. Il fallait croire qu'inconsciemment, il avait bel et bien un impact sur elle. Quand il reprit la parole, la colère semblait s'être définitivement estompée pour laisser place à un ton plus doux, quoique toujours sur le ton de la réprimande. Mais Lily, elle ne bougeait pas, ne disait rien. Tous les hommes sont pervers, et pourtant, lui il a bien changé, non ? Pourquoi Lily ne pouvait pas croire innocemment que certains hommes pouvaient être bons ? Elle soupira à la fin de sa phrase, lorsqu'il rappela qu'il ne sera pas toujours en permanence avec elle si un homme l'aborde. Se mordant l'intérieur de la joue, elle secoua la tête avec vivacité cependant lorsqu'il aborda le sujet du physique. « Ca n'a rien à voir. Ca aurait pu être un grand père chinois que j'aurais tout de même pris la peine de discuter tant qu'il n'était pas menaçant. » Elle est comme ça, Lily. Elle préfère voir d'abord le discours avant le visage. Peut-être qu'elle aurait du se douter que derrière les traits avenants de ce type se cachait probablement un dragueur de service.
Mais Lily n'était pas entièrement fermée au discours d'Abel, et elle comprenait ses arguments. Tristement, elle hocha la tête, toujours incapable de lever les yeux vers lui. Alors ce fut Abel qui vint s'accroupir juste devant une Lily profondément attristée par la situation. Ah ça, pour l'avoir vu en colère, elle ll'a vu en colère. La gorge nouée, elle relève les yeux vers Abel, et passe sa langue entre ses lèvres. Son visage est tuméfié par endroits. Sans parler de la main qu'il tend vers ele. Par réflexe, Lily tend ses mains tremblantes pour venir réceptionner sa main entre les siennes. Le regard rivé sur leurs mains, elle bat des cils et soupire. « Je suis désolée de ne pas avoir réfléchi. » Elle se garde bien de dire que les choses auraient pu se passer bien plus calmement s'il était juste venu la récupérer, et s'ils étaient sagement partis de leur côté. Elle veut juste que les choses s'arrangent entre eux, Lily. « A cause de moi, t'es blessé... On devrait aller à l'infirmerie du parc. » Elle en a mal au ventre, Lily, de cette situation. Doucement, elle se courbe pour porter la main d'Abel à ses lèvres. « Je t'aime Abel. J'aime personne d'autre que toi, et si j'avais eu la moindre idée de.. ça... tu sais que j'aurais jamais parlé à ce type, hein ? » Elle a besoin de l'entendre dire qu'il a confiance en elle, Lily. Plus que n'importe quoi.
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Ven 5 Oct - 8:16
Abel Silverstein
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Abel n’avait jamais eu peur de rien, jamais. Il n’était pas le genre de garçon à s’effrayer d’une araignée, de l’autoroute et ses voitures qui roulaient à fond, des fonds marins, ou même que sa mère se fasse tuer parce que ça a été une possibilité. Il n’avait jamais eu l’occasion de ressentir ce qu’il avait ressenti ici : de la peur. Parce qu’il avait eu peur pour la sécurité de sa femme, de ce qui aurait pu lui arriver, et c’était une situation qu’il n’était pas sur de savoir gérer autrement que dans la violence. C’était l’inconnu pour lui, ces relations amoureuses et passionnées, il avait besoin d’appréhender les choses petit à petit, mais Abel se rendait bien compte qu’avec Lily, il brûlait les étapes, et étrangement, il s’en foutait. Quand Lily prit les mains de son petit-ami dans les siennes, soudainement un poids s’enleva de son estomac pour s’évaporer dans les airs et la douleur qu’il ressentait se dissipa aussi vite et violemment qu’elle était apparu. « Je suis là, toujours. Mais ça fait flipper Lily, imagine un jour j’sors et toi, tu te fais attaquer. Je fais comment moi ? » Il prit sa main qu’il vint poser sur sa joue pour sentir la chaleur des doigts de Lily se frotter légèrement contre sa peau. Il ferma les yeux, apaisé un peu plus par l’amour qu’il lui portait.
Et dans un geste maternel et tendre, elle vint lui embrasser les doigts avec douceur, tendresse et sagesse. Son contact rendait Abel toute chose, et son corps semblait moins souffrir. Il se releva légèrement pour venir s’asseoir à ses côtés. « Non, t’en fais pas, j’ai l’habitude. » Il haussa les épaules comme si c’était des plaies quotidiennes. « De la glace et du temps, c’est le meilleure remède ! » Puis, il se rappela soudainement. « Oh, attend ! Avant que Muchachos te touche, je t’ai pris quelque chose. » Il se releva rapidement, et fit un pas en arrière quand il sentit sa tête tourner. Trop vite, Abel. Il se stabilisa et s’approcha de sa veste où il sortit un petit paquet en papier marron. Il tendit à Lily le présent et revint s’asseoir à ses côtés. « C’est nul et ça veut pas dire ce que ça signifie, mais j’avais envie. » Il lui fit un grand sourire, celui qui ferait craquer n’importe quelle femme au monde. « Lily, je t’aime, et j’ai confiance en toi, pleinement. Je sais que tu m’aimes, moi. Et ne t’en rends pas malade ok ? » Il s’allongea juste après sur le lit, les pieds toujours au sol mais le corps sur la couette.