Je trouve pas ça sexy que tu me fasses taire d'une phrase [ft Mama Marvel]
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Univers fétiche : ça dépend de quel pied je me suis levé ce matin
Préférence de jeu : Les deux
Leonnor
Lun 3 Sep - 15:30
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
Avatar le dernier maître de l'air. L'époque est un peu plus récente que dans l'animé. On est dans une époque qui frise un peu plus le contemporain. Le bending est en partie utilisée pour certaines compétences du quotidien. Nous sommes actuellement en Antarctique en Eté. La température varie entre 0 et 15 °C. Amelia, notre jeune waterbender n'est pas enchantée que Sukoji, de la nation du Feu, vienne passer du temps chez elle. Pourtant il se contente d'honorer la longue tradition qui veut que les benders des deux clans passent du temps dans la nation du feu et dans la tribu de l'eau. Ce qui les aide à maîtriser leur bending, à s'inspirer les uns des autres pour être plus fort et à se comprendre mieux.
Aux portes de ses problèmes insouciants, la guerre totale est sur le point d'être lancée par le Seigneur du Feu actuel...
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Leonnor
Lun 3 Sep - 15:37
Amelia Forbes
J'ai 16 ans et je vis en Antarctique, dans la tribu de l'Eau. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à mon indifférence à ce sujet, je suis célibattaire et je le vis plutôt bien. Informations supplémentaires ici.
Ses longs cheveux roux avaient toujours fait l’objet des moqueries de la tribu. Sa mère s’étant acoquiné avec un étranger de la nation du feu qui avait les cheveux roux, elle s’était retrouvée affublée de cette couleur pour le moins original chez la tribu antarctique dont elle était originaire. La plupart des membres de la tribu avait les cheveux foncés quasiment noirs. Cela s’expliquait par le fait qu’ils n’étaient pas tous très aventureux. Ce n’était pas le cas de Demetra, la mère d’Amelia. Contre l’avis de ses parents, elle était partie pendant plusieurs années pour visiter les autres continents. C’était vers ses dix-huit ans qu’elle s’était retrouvée enceinte. En effet, une coutume de la tribu voulait que les maîtres de l’Eau passent un an en terre de la Nation du Feu et vice versa. C’était une tradition venue sceller un vieux conflit entre la tribu de l’Eau en question et un archipel au Sud de la Nation du Feu. Il n’y avait pas d’âge standard ni de maximum de temps. C’étaient la plupart du temps les parents qui se mettaient d’accord sur la durée, la fréquence et l’âge. Il s’avéra que ce fut au cours de son voyage initiatique que Demetra découvrit les affres de l’amour et le bonheur d’éduquer ce petit bout aux cheveux de feu.
Une mère aventureuse qui avait le goût du risque et un père maître du feu ça donnait forcément une fille qui faisait des étincelles. Personne ne remettait en doute la gentillesse et la spontanéité d’Amelia car c’était une jeune fille généreuse et douce mais tous connaissaient son caractère. Comme toute bonne adolescente en opposition permanente avec ses parents, elle était actuellement en train de râler contre l’arrivée de son homologue du feu qui devait venir étudier avec elle pendant quelques temps. Etant donné que son père était un maître du feu habitant au pôle Sud, c’était d’un couple d’amis proches que venaient le jeune homme en question. Arrogant, avec du répondant, et têtu comme une mule, les premières échauffourées avaient commencé très rapidement. La jeune fille ne se rendait pas compte, que comme souvent, on détestait les gens qui nous ressemblaient. Ce n’était pas sa première fois en ces terres glacées mais l’adolescence les faisaient commencer à se fritter depuis l’année dernière. Heureusement, se disait-elle, qu’il ne restait la plupart du temps qu’un mois ou deux pendant l’été. Qu’est-ce que cela serait s’il décidait de passer plus de temps.
« Mais maman, il est obligé de dormir dans ma chambre ? Il peut pas avoir la sienne ? » lâcha-t-elle avec une voix agacée.
Sa mère habituée à ce genre d’élan de caractère et certainement pas en reste sur le sujet lui répondit du tac au tac. « Si tu n’es pas contente qu’il reste avec toi, tu peux toujours lui construire une chambre supplémentaire. Ça nous fera un bel ajout dans la maison. » lança-t-elle avec un sourire provocateur. Aussitôt dit, aussitôt fait. La jeune femme avait travaillé d’arrache-pied pour que le débarras dans le fond du jardin devienne une pièce suffisamment décente pour que le garçon ne rentre que pour prendre sa douche et partager ses repas. Pour un peu, elle était un peu jalouse parce qu’elle trouvait que c’était un espace agréable qui lui donnait de l’indépendance. Elle grogna prise dans son propre piège. Quelques jours plus tard au début de l’été dans l’antarctique, il pointant le bout de son nez goguenard à leur maison. Elle grommela un bonjour à peine audible alors que son père qui n’était pas en reste en ce qui concernait taquiner les deux femmes qu’il aimait le plus actuellement lança : « Et si tu lui montrais ses nouveaux quartiers » Elle fronça les sourcils le dardant d’un regard peu amène et se mit en marche sans regarder le nouvel arrivant. Elle ouvrit la porte le laissant entrer. La température extérieure était clémente vers les douze degrés mais on ne pouvait pas dire que l’accueil fut chaleureux. « C’est ici. Voilà. T’as des questions ? » marmonna-t-elle essayant le plus possible de ne même pas le regarder.
J'ai 17 ans et je vis sur les terre de la nation du feu, au Sud. Dans la vie, je suis à l'école privée de la nation du feu et je m'en sors bien comme bourgeois. Sinon, je suis célibataire et c'est normal.
Comme tous les étés depuis quelques années, Sukoji passait quelques mois dans la nation de l'eau. Foutu Avatar et foutu Seigneur du feu qui avaient eu cette idée d'arrangement pour calmer les tensions et tenter de lier les deux peuples. Bon en réalité, ils étaient déjà plus ou moins liés, après les dures années de la Guerre, tout le monde avait fait des efforts, plein de choses avaient été proposées pour améliorer le quotidien de chacun et organiser la vie en communauté mélangées. Le Lotus Blanc était d'ailleurs très célèbre pour avoir réussi à faire vivre des communautés composées de plusieurs membres de maîtrises différentes et donnait de l'espoir à tous. Sauf que le nationalisme de la nation du feu restait fort. Dans l'école de Sukoji, on continuait à passer sous silences des meurtres sanglants et on vantait toujours les mérites de la nation du feu. Voilà pourquoi le jeune garçon était plutôt arrogant et sûr de lui ; parce qu'on lui répétait tous les jours qu'il faisait partie de la meilleure nation, qu'on affirmait qu'il avait une excellente maîtrise et qu'on le pousser à aller plus loin. Alors, il allait sagement chaque été en Antarctique pour apprendre comment marche la maîtrise opposée à la sienne et en ressortir plus fort. Même s'il ne voudra jamais le dire à voix haute, Amelia lui apporte beaucoup. Oh, pas grâce à son caractère doux et aimable, mais on ne peut pas tout avoir.
Après des heures sur un bateau, à lire un vieux document sur la maîtrise de l'éclair qu'il avait réussi à voler dans une bibliothèque gardée de l'île de l'école, Sukoji était pressé d'arriver, tout en ayant cette fatigue à l'avance des semaines à suivre. Amelia ne le ménageait pas, elle allait vite, elle était efficace, directe, franche. Et surtout, elle n'avait aucune envie de l'avoir avec elle, alors il devait suivre. Bon, il fallait dire que quand elle venait dans sa nation, il agissait de même. Une sorte de combat entre les deux pour savoir lequel abandonnerait le premier, en fait, pour l'instant, ils s'étaient toujours donné à fond jusqu'au bout. Un mince sourire s'étira sur ses lèvres, durant les derniers mois, Sukoji s'était entraîné, se levant aux aurores, courant, se musclant, mangeant peu et sainement. Il était en forme pour tout ce qu'elle pourrait lui faire vivre.
Enfin, la terre était en vue. Il se forma son masque d'indifférence, mais il garda les yeux alertes, prêt à en découdre. Bien vite, il retrouva la famille Forbes, agissant par politesse et sympathie, remerciant poliment, acquiesçant au demandes et répondant cordialement à son compagnon de maîtrise, le père d'Amelia.
« C’est ici. Voilà. T’as des questions ? » Ils étaient devant une petite pièce, à l'extérieur, agréablement aménagée, séparée de la maison, pour lui seul. Lors de son dernier été il avait dormi dans la même chambre que la jeune fille, ce lieu n'était qu'un débarras. Un court instant, son masque d'indifférence se fissura, mais ce fut trop rapide et de toute manière Amelia évitait de le regarder. « Aucune. » Il avança vers la pièce, sentant qu'ils se séparaient pour la nuit, alors il se retourna vers la jeune fille et planta son regard dans le sien. « Tu pourras remercier ton père pour cette pièce, elle est très ... commode. Je suppose que c'est lui qui me l'a aménagé. » C'est tout lui, croire que tout est organisé en fonction de lui et que c'est forcément un homme qui installe un nouveau lieu. « Nous commençons à quelle heure demain ? » Le jeune homme ne parle pas de réveil, puisqu'il se lèvera en même temps que le soleil, pour méditer ou crâner -tout dépend du point de vue- mais il veut savoir.
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Leonnor
Ven 7 Sep - 10:42
Amelia Forbes
J'ai 16 ans et je vis en Antarctique, dans la tribu de l'Eau. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à mon indifférence à ce sujet, je suis célibattaire et je le vis plutôt bien. Informations supplémentaires ici.
Amelia n'aimait pas regardait Sukoji dans les yeux. Lorsque cela arrivait, elle avait plus de mal à rester calme pour lui répondre. Les réponses prenaient plus de temps face à l'intensité du regard du jeune homme. C'était déstabilisant et elle détestait être déstabilisée. Avec son caractère habituel, les autres garçons du village avaient tendance à se montrer gentil ou même à avoir peur d'elle pour certains. Ils n'étaient pas nombreux mais tous avait au moins été mouchés une fois par la jeune fille. Amelia ne digérait pas le fait de ne pas avoir trouvé quoi répondre aux remarques plus que pertinentes du jeune homme. Il avait beaucoup de répartie, parfois plus qu'elle. Naturellement très compétitive, et encore plus face à son correspondant avec qui le défi avait toujours été un moteur, elle digérait mal la défaite. Pour une jeune femme de la nation de l'Eau, elle était loin d'être calme et apaisante comme un cours d'eau. C'était plutôt un tourbillon qui oubliait parfois dans quel sens il était supposé tourné. "C'est pas lui qui l'a fait. J'y ai passé un mois. Comme ça, t'auras pas à me supporter, moi qui suis si chiante" lance-t-elle. Il n'avait pas exactement dis ces mots-là la dernière fois, ou alors une fois sur un malentendu parce qu'elle le méritait, mais dans le cerveau de la jeune fille ça justifiait de lui montrer en tous les cas qu'elle avait été piquée au vif. "Enfin voilà, pense pas que je l'ai fait juste pour te faire plaisir hein, c'est que pour me débarrasser de toi." Le ton était cependant un peu moins acéré voire un peu gêné sur certains aspects. Quelqu'un d'observateur aurait même pu remarqué une légère rougeur sur le coin de ses joues. Malheureusement pour la jeune femme, son visage étant un livre ouvert, on pouvait y lire mêmes émotions qu'elle ne voulait pas montrer.
Ce qu'elle n'assumait pas en réalité, c'était de s'être rendue que sa vision de Sukoji avait changé un peu l'année dernière allant jusqu'au jour où elle avait fait un rêve avec lui dedans. Depuis, décidant que c'était son esprit qui était malade, elle faisait tout pour mettre de la distance. Il était énervant, chiant, avait trop de répartie, était têtu et fier, ce n'était pas possible qu'elle se découvre même un semblant d'attirance. Alors, unilatéralement, elle avait décrété qu'ils étaient trop vieux pour dormir dans la même chambre. Sa manière de nier complètement le fait qu'elle avait observé une fois ou deux ses abdominaux. Ce sale crâneur prétentieux avec ses muscles saillants. Elle secoua la tête, décrétant brusquement. "On commence à 7h comme d'habitude. Sois pas en retard."
Spoiler:
Si jamais tu veux ellipsé au lendemain après avoir fini de répondre si tu veux que Suko (:D) réponde un peu mais qu'on avance. Comme tu veux beauté.
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"C'est pas lui qui l'a fait. J'y ai passé un mois. Comme ça, t'auras pas à me supporter, moi qui suis si chiante" Un léger coup de massue dans la face du jeune homme. Elle l'avait fait ? Pour lui ? Pour la seconde fois, son masque tombait ce soir et si la première fois, cela avait été de l'ordre de la demi-seconde, là il fut réellement heureux qu'elle ne le regarde pas. Il avala sa salive et se força à mettre un rictus sur son visage. Il allait se moquer d'elle, vraiment, ne pas hésiter. Il adorait ça d'ailleurs ; lui rappeler combien il lui était supérieur. Sûrement pour calmer son égo qui lui répétait combien elle était bien au-dessus de lui. C'était ça le plus dur : d'être conscient de qui était Amelia Forbes. Une jeune fille magnifique, avec des cheveux couleur braise, une maître de l'eau remarquable, une force de la nature avec un répondant au taquet. Mais elle le détestait. Il s'en était bien vite rendu compte, alors il avait fait de même et progressivement, au fil des années, il s'était convaincu qu'il ne l'appréciait pas plus que cela. Enfermé dans son mensonge, il lui faudrait du temps pour ouvrir les yeux, si jamais un jour il avait à le faire. « Eh bien, tu n'as pas trop mal travaillé pour une fois. » Voilà la seule chose qu'il trouve à lui dire, alors qu'il aurait été beaucoup plus élogieux envers le père d'Amelia et qu'elle en a parfaitement conscience. Il regarde Amelia -il en profite, elle évite son regard la plupart du temps- et voit des tas de choses sur elle. Comme le fait qu'elle soit incapable de garder un masque comme il le fait si bien. Elle ose être naturelle, spontanée. Si on lui a répété pendant des années que cacher ses émotions est synonyme de grandeur, Sukoji a bien conscience que ce n'est pas un signe d'intelligence. Le pire, c'est qu'il n'est tellement pas habitués à comprendre la personne face à lui, qu'il se trompe une fois sur deux sur les émotions d'Amelia. Alors il tente de deviner, de comprendre ce qu'elle a en tête, mais il ne sait et saura jamais précisément.
Bien rapidement, ils se séparent, chacun dans leur chambre. C'est sympa d'avoir un espace personnel quand on est loin de sa nation, mais la douce respiration d'Amelia l'aidait à bien dormir la nuit. Il s'assoit, médite de longues minutes, puis file dormir. Demain, il se lèvera avec le soleil.
Le soleil est déjà levé, quand Sukoji sort de son lit, mais il a encore largement le temps, il s'habille en vitesse et part courir. Maîtriser son souffle est une des choses les plus importantes dans la maîtrise du feu, pas autant que la maîtrise de l'air, mais tout de même, il faut savoir éviter de propager une flamme et la conduire exactement à l'endroit où on le souhaite. Arrivé en vue de la cabane, il ferme les yeux un instant et se permet de ressentir la chaleur du soleil sur sa peau, c'est l'astre qui lui donne son pouvoir et il le remercie chaque matin. Quand il ouvre les yeux, il voit Amelia s'approcher de la cabane. Vient-elle vérifier qu'il dort encore ? Le surprendre ? Ou rouspéter parce qu'il n'a pas encore mangé ? Une idée lui vient et il grimpe silencieusement à l'arbre le plus proche. « Tu ne croyais tout de même pas que tu allais me surprendre ? » Assis à califourchon sur une haute branche proche de la jeune femme, il la domine et rit.
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Leonnor
Lun 17 Sep - 14:53
Amelia Forbes
J'ai 16 ans et je vis en Antarctique, dans la tribu de l'Eau. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à mon indifférence à ce sujet, je suis célibattaire et je le vis plutôt bien. Informations supplémentaires ici.
Amelia savait qu'elle allait repartir de cet échange frustrée de toute manière. Toutes ses conversations avec Sukoji étaient toujours un peu énervantes. Elles avaient ce relent de défaite pour elle. Une fois encore, elle se reprocha de n'avoir su lui répondre qu'un grognement avant de s'enfuir littéralement jusque dans sa chambre. En y arrivant, elle constata par ailleurs qu'elle ne s'y sentait pas si bien que cela. Etrangement, la présence de Sukoji lui manquait un peu. Lorsqu'ils étaient jeunes, ils parlaient beaucoup le soir avant de s'endormir. Cela leur était même arrivé une fois ou deux de se retrouver à dormir dans le même lit. La vie était considérablement plus simple lorsqu'ils étaient enfants. L'adolescence, c'était véritablement le purgatoire de l'âge adulte. On passait son temps dans l'incertitude, on était une bombe hormonal et en plus on n'était incapables de prendre une direction. Tout semblait compliqué ou porteur de conséquences trop grandes pour soi. Alors qu'elle soupirait une dernière et se tournait vers le côté droit du lit, elle avisa une toute petite peluche de panda de feu. Elle eut malgré tout un sourire en se rappelant que Sukoji l'avait gagné dans une fête foraine lorsqu'ils avaient respectivement six et sept ans. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle jetait un coup d'œil dessus. Parce que personne ne la regardait et qu'elle n'avait pas à donner le change, elle attrapa la peluche miniature pour la fourrer sous son oreiller la serrant dans sa main droite. Personne ne l'apprendrait jamais de toute façon.
Alors qu'elle sombrait tranquillement dans les vapes de l'inconscience, elle décida qu'il allait morfler pour s'être montré aussi pédant dès le premier jour. Elle allait lui préparer un entraînement à s'en mordre les doigts. Lorsqu'elle en aurait fini avec lui, il la supplierait de s'arrêter. C'est avec ses pensées qui la fit sourire diaboliquement que Morphée eut raison d'elle. Amelia s'était levée tôt pour aller réveiller Sukoji. Entendre la voix du jeune homme dans son dos la fit se crisper instantanément. Elle espérait bien lui râler dessus et c'est ce qu'elle fit malgré la surprise. "Tout le monde sait que tu tiens plus du singe que de l'humain Sukoji mais en l'occurrence, c'est l'heure de l'entraînement. Bien évidemment, tu te passeras de petit déjeuner vu que nous sommes déjà en retard d'une minute maintenant." Alors qu'elle venait d'asséner cette remarque dont elle était plutôt fière, il fallut que son père passe dans le coin et lance tranquillement. " Ha la la quand je l'ai rencontrée ta mère aussi me parlait comme ça !" Il lança la remarque avec un sourire et repartit comme il était venu. Connaissant son père, il était probablement venu jusque-là juste pour pouvoir faire son petit effet et repartir comme il était venu. Bien évidemment, Amelia n'eut pas le temps de retenir le fard qui lui colora les joues et râla sur son père qui partait. "Va aider maman au lieu de dire des bêtises !" Phrase qui fut accueillie pour toute réponse d'un éclat de rire. Le père d'Amelia savait gérer la fille parce qu'il connaissait bien la mère. Finalement, pas encore remise de ce trop plein d'émotions dès le matin, la jeune fille mit en place l'entraînement du jour pour Sukoji et elle.
Sa mère ne pouvait pas montrer l'exemple aujourd'hui car elle était enceinte de bientôt sept mois et était très fatiguée alors elle devait tout gérer toute seule aujourd'hui. Ce qui lui donnait une pression important sur les épaules. "Bon, je vois que tu as déjà couru, et comme nous sommes en retard, nous n'allons pas refaire la même chose. Aujourd'hui l'entraînement consistera à travailler sur le concept essentiel de la maîtrise de l'eau qu'est d'adaptabilité au changement. " Pendant qu'elle parlait, ils se dirigèrent tous les deux vers la zone qui avait été aménagée pour l'entraînement. "Aujourd'hui, tu n'as pas le droit d'utiliser ton bending pour attaquer. Je vais t'attaquer par différents axes de différentes méthodes et tu vas devoir trouver comment esquiver. Tu peux utiliser le feu uniquement de manière défensive. Ton but est de réussi à t'ajuster dans un milieu où tu ne peux pas faire un usage normal de ton feu. Tout usage abusif sera puni par une petite surprise que tu découvriras si tu ne t'acquittes pas de ta tâche." Un sourire inquiétant se dessinait sur les lèvres de la jeune fille à ces mots.
J'ai 17 ans et je vis sur les terre de la nation du feu, au Sud. Dans la vie, je suis à l'école privée de la nation du feu et je m'en sors bien comme bourgeois. Sinon, je suis célibataire et c'est normal.
"Tout le monde sait que tu tiens plus du singe que de l'humain." C'est bas, mais un sourire s'étire sur les lèvres du jeune homme. Il sourit en voyant que la jeune femme semble surprise de le voir déjà levé. Il est fier d'arriver encore à la surprendre d'ailleurs, ce n'est pas évident avec cette jeune femme qui semble avoir des yeux partout et plus d'idées derrière la tête qu'un arbre à de feuilles. Sukoji sourit doucement et descend de la branche suite à sa phrase. « A vos ordres, chef. » Il imite un salut militaire, un de ceux que son père lui a appris de l'armée. Puis il part dans un éclat de rire. Il aime la voir déstabilisée, ne pas savoir s'il blague, s'il est sérieux, ou s'il est méchant. Il aime se moquer d'elle, un peu trop. Sûrement parce qu'on s'est trop moqué de lui enfant et qu'il rend la pareille sur toutes les personnes qu'il juge assez forte pour ne pas se renfermer sur soi-même. Quand le père d'Amelia lance sa petite phrase l'air de rien, Sukoji ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Comme s'il était possible qu'Amelia et lui... Il imite une grimace de dégoût, dans le dos du père, pour montrer à Amelia qu'il n'écoute et ne croit pas un instant ce que le vieux pense dire à leur sujet.
Il suit docilement le maître de l'eau et tente de se concentrer. Elle détester répéter et il déteste passer pour un idiot. Pourtant ce qu'elle dit ne lui plaît pas. Il secoue la tête. « Je refuse de me faire attaquer sans pouvoir t'attaquer en retour. Si je fais cet exercice, après on inverse les rôles. » Il marchande, toujours.
Puis la première gerbe d'eau arrive. Il pense la voir venir sur la droite et se décale d'un poil, suffisamment pour éviter l'eau, c'était sans compter la fourberie d'Amelia qui a en réalité lancé plusieurs attaques d'affilées. L'eau arrive de toute part et, malgré son envie de faire sans maîtrise, il ne peut s'empêcher de s'entourer d'une boule de feu. Immobile, il laisse l'eau s'évaporer à son contact. Amelia relâche la pression et Sukoji laisse le feu s'éteindre. C'était facile et trop simple, elle n'a pas aimé. Le jeune homme sait qu'elle ne lui laisse le temps de reprendre ses esprits que pour trouver une meilleure solution. Alors il ferme les yeux et pense à tout ce que son père lui a appris. Son père qui a travaillé avec des maîtres du métal, son père qui est fan de Toph et qui connaît tout d'elle. Alors Sukoji ferme les yeux et tente de se concentrer sur les évènements. Quand l'eau jaillit, il se met à danser. Il tourne, bouge, se déplacer, tout en rythme, toujours en mouvement, pour éviter l'eau. Parfois une goutte l'éclabousse, parfois il ne peut retenir une flamme, mais il essaie de faire du mieux qu'il peut. Il essaie vraiment, parce qu'il comprend tout ce qu'il a à gagner de cet entraînement : sortir de sa zone de confort. Mine de rien, tous les maîtres du feu ont des règles, des techniques. Le grand Iroh était imprévisible, mais beaucoup d'autres grands maîtres ont des failles repérables de loin. Amelia lui propose de sortir de ce schéma.
Alors qu'il pensait qu'il était bon, trois jets puissantes l'attaquent en même temps et, sous l'effet de la panique, il propulse ses poings en avant et brûle droit devant lui. Il sait qu'il ne s'est pas uniquement protégé, que son gestes peut s'apparenter à une attaque diriger vers la source : Amelia. Il éteint le feu et « Oups ». Il n'essaie même pas de se justifier et il s'attend bien à finir trempé.
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Mar 18 Sep - 19:19
Amelia Forbes
J'ai 16 ans et je vis en Antarctique, dans la tribu de l'Eau. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à mon indifférence à ce sujet, je suis célibattaire et je le vis plutôt bien. Informations supplémentaires ici.
Amelia soupire, elle a l'habitude que Sukoji dispute son autorité. Elle ne répond pas, ça ne vaut ni assentiment ni négation. Il faut bien qu'elle apprenne elle aussi. Ce garçon ne peut juste pas se plier à un ordre direct. Non, il faut qu'il soit toujours en position de force. Le début du cours, elle sent que Sukoji ne se donne pas à son maximum. Elle reste patiente au début car elle se doute que changer ses habitudes reste un défi surtout pour les maîtres du feu et leur organisation pour le moins rigide. Le moins que l'on puisse dire c'était qu'ils étaient des rigoristes dans l'âme. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres quand elle constate que l'élève se plie à sa volonté. Tel un cours d'eau il commence à éviter les obstacles plutôt que de rentrer dedans frontalement. Cela va complètement à l'encontre de ses habitudes de la Nation du feu et même de son caractère. De plus soyons honnêtes, c'est un plaisir de pouvoir maltraiter un peu le garçon en le voyant ne pas pouvoir se défendre. Malgré tout, la jeune femme ressent quand même une certaine fierté parce qu'elle a élaboré l'entraînement en grande partie seule. Certes ses parents ont participé pour les vérifications mais le gros du travail vient de son entraînement à elle. Dans le fond, ça a été très instructif à la fois sur la nation du Feu et sur la maîtrise de l'Eau. Devenir le maître et savoir expliquer à un élève était une très grande leçon en soi.
Elle le toise avec un air moqueur parce qu'il vient de commettre une erreur et qu'elle lui avait promis que ça ne resterait pas sans être puni. Le sadisme se lit dans ses yeux alors qu'elle essaie de trouver quelle est la meilleure punition. Elle commence à bouger les mains lentement et une très fine pellicule de neige se forme sur tout le corps de Sukoji ne laissant découvert que son visage. La pellicule est suffisamment fraîche pour obliger le jeune homme à utiliser sa maîtrise du feu au réchauffement de sa personne plutôt qu'à autre chose. De plus, il est déjà désavantagée par le terrain. Il doit donc utiliser son feu intérieur pour gérer sa température tout en esquivant. D'un ton doctrinal, Amelia explique un peu le fonctionnement de la punition. "Je savais que tu ne résisterais pas à utiliser ton bending de façon agressive. Ce petit costume de neige te forcera à utiliser ta maîtrise à autre chose qu'à essayer de m'attaquer. Fais bien attention parce que le froid si on n'y prend pas garde ça peut être assez dangereux. C'est peut être pas un si GROS problème pour toi remarque." Elle lui sourit fièrement. Evidemment que Sukoji n'a en réalité aucun risque. Amelia veut juste lui faire peur. Elle espère pouvoir le décontenancer au moins un peu. Lire la peur sur son visage serait une grande victoire. Sur ces grands mots, elle recommence à l'attaquer sans merci avec son pouvoir. La jeune femme prend même un malin plaisir à durcir la glace sous ses pieds pour le faire déraper. Lorsqu'il tombe enfin un grand rire se fait entendre dans l'immensité de la zone de glace. "Tu fais plus autant le malin là Sukoji hein ?" Pas peu fière de ses bêtises, elle oublie pour le moment que demain c'était lui qui était supposé mener l'entraînement et qu'elle risquait de ne pas en mener bien large pour le coup.
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Sukoji sétait réellement donné à fond, pas pour lui faire plaisir -tout de même- mais pour apprendre. Parce qu'il savait qu'il tirerait beaucoup de mérite et de puissance grâce à ça. Bien sûr, il se garderait bien de la remercier, évidemment. Enfin bon, elle sentait bien qu'il s'investissait de plus en plus depuis quelques années. La première année, ils tiraient tout deux la tronche !! Mais là, ils avaient grandi, mûri, presque des adultes quoi.
Alors pourquoi s'attendait-il naïvement à une gentille remontrance comme une bataille d'eau ? Non. Il fallait qu'elle lui gèle le corps et que son feu intérieur ne puisse pas faire fondre cette couche trop épaisse. Il fit brûler ses mains et il vit avec horreur que cela résistait. Il releva un regard vers Amelia et cette fois-ci, son masque d'indifférence se fissura, était-elle aussi sadique ? La lueur qui brillait dans son regard lui fit peur. Sukoji n'a aucun doute qu'elle se marre en le voyant, elle est assez pro pour rester de marbre ? Ou elle va rire ? Bon, reprendre son calme, retrouver son souffle et on est reparti.
Il plonge son regard noir dans celui d'Amelia et s'apprête à en découdre. Il ne veut pas rire, il veut gagner. Il veut se venger, il n'aime pas être humilié, il n'aime pas avoir peur, il n'aime pas cette tension ou il a l'impression qu'il pourrait perdre un membre, pire son intimité ? Non, elle blaguait. Elle ne peut que blaguer. Il faut qu'elle blague. Concentration. On est reparti. D'ailleurs, elle ne lui laisse pas beaucoup de temps pour s'en remettre et l'entraînement redémarre à fond. Elle va vite, trop vite. Et une grosse part de son énergie est concentrée pour ne pas geler sous la couche de glace. Seulement c'est trop dur, son attention est divisée et c'est lui ou le sol est de plus en plus glissant ? ZboumSplach. Fini pour Sukoji.
« Toi par contre, toujours autant la maligne ? » Son ton n'est pas méprisant comme il l'aurait voulu, il a moins de force. Pour faire la victime jusqu'au bout, il s'allonge au sol. « Vas-y, rentre, laisse-moi là, ne t'inquiète pas. » Il ferme les yeux et rêve d'un soleil chaud qui caresserait sa peau. Quelle plaie ce temps si froid dans ce pays !
Le lendemain Une bonne partie de la nuit, Sukoji a travaillé à son parcours. Il avait prévu de se venger en bonne et due forme de la journée d'hier. Alors il a trié toutes ses idées et à son réveil au levé du jour, il installe le tout. Son parcours sera le plus dangereux qu'il n'a jamais créé et en plus, c'est pour un maître de l'eau. Il y a des cerceaux enflammés, des ponts à enjamber fumant, des rivières de lave à dépasser et pour la fin, un rideau de feu lancé par lui-même à contrer. Elle allait s'amuser. Ou morfler.
Il n'essaya même pas de venir la réveiller -même s'il mourrait d'envie de la voir dormir, elle était si apaisée quand elle dormait, c'était agréable- il savait qu'elle serait là à l'heure. Amelia est une femme de parole. Il engloutit un rapide petite dejeuner en compagnie de la mère d'Amelia et de son énorme ventre, puis il retourne l'attendre sur le terrain. « Oh tu es déjà là. » Elle l'a surpris, encore une fois. « Eh bien tant mieux, commençons. » Un sourire mauvais s'étire sur son visage, c'est à son tour d'être en position de faiblesse. « Tu dois traverser tous les obstacles, en un temps record. Je t'aurai bien montré l'exemple pour te donner un ordre d'idée de temps, mais comme j'alimente les feux. » Oh, que c'est dommage...
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Crédits : Joumana Medlej
Univers fétiche : ça dépend de quel pied je me suis levé ce matin
Préférence de jeu : Les deux
Leonnor
Jeu 20 Sep - 16:34
Amelia Forbes
J'ai 16 ans et je vis en Antarctique, dans la tribu de l'Eau. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à mon indifférence à ce sujet, je suis célibattaire et je le vis plutôt bien. Informations supplémentaires ici.
Elle n'a pas pu s'empêcher de laisser sortir un sourire quand il fait la victime et s'allonge sur le sol. Elle sait très bien que c'est factuellement impossible de venir à bout de la persistance de Sukoji. Il est tenace comme elle-même l'est. Toutefois, ça lui fait plaisir d'être parvenue à le fatiguer dès le premier jour. Heureusement que sa mère ne l'avait pas vu faire parce qu'elle l'aurait sans doute disputé d'avoir choisi un exercice aussi difficile dès le premier jour du garçon. Cela ne l'aurait sans doute pas empêcher de recommencer mais elle se serait senti tout de même mal à l'aise. C'est le sourire aux lèvres face à la journée mouvementée qui venait de se passer que le sommeil la gagna.
Le lendemain
La jeune femme avait dormi du sommeil du juste. Pourtant bien déterminée à découvrir ce que Sukoji lui préparait comme entraînement, elle avait pris le parti d'arriver plus tôt histoire de se familiariser. Elle ne voulait pas se retrouver à devoir galérer s'il s'avérait que c'était un exercice qui impliquait de l'équipement par exemple. Manifestement, son instinct avait été le bon vu la tête décontenancée qu'elle avait faite en observant le parcours. Manifestement, il n'avait pas tellement apprécié sa punition. Elle ne pouvait pas l'en blâmer. "Tu n'as pas pris la peine de le tester alors. " lance-t-elle un peu mauvaise. Ce qu'elle aimerait demander dans le fond, c'est est-ce qu'il a pris la peine de le tester. Ça lui semble pas être à son niveau. Bien évidemment, elle n'en est pas à son premier entraînement mais elle a du mal encore aujourd'hui à ne pas craindre le feu. Elle ne le voit pas comme un ami, elle a l'impression que c'est surtout destructeur. Ainsi, elle ne lui fait pas confiance, ce qui est le point de cet entraînement suppose-t-elle. "Tu serais trop déçu que j'éclate ton record de toute façon." rajoute-t-elle crânement avant de s'élancer pour commencer l'entraînement. L'objectif de cet exercice n'est pas tant de prévoir que de ressentir que c'est le bon moment de bouger. Elle s'en sort pas si mal sur le début du parcours. Cependant, les ponts à enjamber commence à la mettre sincèrement mal à l'aise. Elle a l'impression qu'il y a des kilomètres de lave pour seulement quelques pierres abandonnées dans un coin. La glace lui manque, car la chaleur est en train de lui brûler les narines. Amelia n'est pas habituée aux fortes chaleurs. Les températures estivales sont dans les 15°C ici. Cela commence à lui monter un peu à la tête. Elle n'a jamais osé dire à qui que ce soit qu'elle avait un peu peur du feu. La plupart du temps ça allait, quand c'était Sukoji qui maîtrisait mais là dans cette situation… Elle commence à avoir peur.
La jeune femme sait qu'il fera attention à ne pas la blesser mais un accident est si vite arrivée avec cette matière destructrice. Finalement, car elle avait mal calculé son saut, elle finit par traverser le rideau de feu entièrement. Elle a le réflexe de se recouvrir d'une fine pellicule de glace quand elle s'en rend compte mais malheureusement, ce n'est pas assez rapide pour empêcher la blessure. La rousse finit au sol, alors qu'une méchante brûlure orne l'intégralité de son bras gauche. Le bouger lui fait mal. Sa mâchoire est contractée par le supplice qu'elle endure. Automatiquement, de l'eau vient se mettre sur tout le bras pour apaiser cette sensation de chair qui se consume. Après plusieurs minutes à hoqueter un peu, entre peur et douleur, la jeune femme se redresse un peu. Elle constate que le bas de ses mèches de cheveux a également brûlé. Il faudra couper. Elle qui a de si beaux cheveux longs qu'elle a laissé pousser toute sa vie. Son bras l'inquiète car la brûlure a l'air sévère. De plus aujourd'hui, sa mère n'est pas disponible, elle est partie dans une autre ville pour faire du commerce. C'est la seule qui sait bien soigner ce genre de blessure, la force de l'habitude. La jeune femme se crispe assise en tailleur et commence à essayer de se soigner. Elle bout intérieurement, et il en faudrait véritablement peu pour qu'elle finisse de s'énerver pour de bon et l'invective. Finalement, elle tourne vers lui un regard mauvais. "Tu l'as fait exprès pour me blesser ! Admets le pour te venger d'hier." Elle sait qu'elle est injuste mais elle ne peut s'en empêcher. Elle a besoin de passer la peur et la colère sur quelqu'un et il est toujours le parfait candidat. Des larmes de colère et de souffrance perlent à ses yeux alors qu'elle l'observe attendant qu'il se défende pour en remettre une couche.