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LE TEMPS D'UN RP

Knock, knock!! ft. ALLES

Beloved
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Beloved
Jeu 19 Juil - 16:18
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Jaime en a marre. Cela fait une semaine qu'il n'a pas eu de nouvelles d'Elias. Cette fois il est bien décidé à le faire plier. Il restera des heures devant sa porte s'il le faut mais il saura ce qui ne va pas. Il est loin de se douter de ce qu'il se passe...

Contexte provenant de toujours le même, toujours nos deux loulous adorés
Beloved
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Beloved
Jeu 19 Juil - 16:32

Jaime
Hoslt

J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


harvey newton haydon © Blueorchid

Marre, marre et marre. J'en ai plus que marre de son silence. Une semaine putain!! Une putain de semaine que je n'ai eu aucune nouvelle de lui. Je veux bien qu'il ait été pas bien au début, puis débordé avec son boulot et son père mais là merde quand même ça faisait une semaine. En une semaine on a le temps d'en faire des choses. Tiens moi par exemple cette semaine j'ai eu le temps de bosser, d'aller faire les courses parce que mes placards faisaient pitié. Je suis parti au cinéma avec un ami, spoiler alert les tenues des super héros marvel sont vraiment beaucoup trop moulantes pour mon propre bien. Je suis parti chez le médecin, mon coeur fatigue de plus en plus youhouuu ça veut dire plus de diurétique et plus de pipi toutes les cinq minutes. J'ai même eu le temps de caser un déjeuner avec ma soeur presque jumelle Chelsea, déjeuner pendant lequel elle m'a dit une bonne dizaine de fois que j'avais une sale gueule. Ouais ben si elle savait...

J'ai trouvé le temps de faire tout ça en une semaine alors qu'il me dise pas que lui il n'avait pas eu le temps de m'envoyer un malheureux petit sms. Je demandais pas grand chose, juste un "oui je vais bien et arrête de m'appeler beau gosse". Ca aurait été parfait. J'aurais été rassuré. Bon j'aurais ralé mais au moins j'aurais été rassuré et j'aurais pu recommencer à le harceler pour faire une sortie. Il y avait un film gay au cinéma et j'aurais voulu le trainer le voir histoire de l'emmerder. J'aurais ri en voyant sa tête puis je serais parti voir le marvel avec lui. C'était moins drôle de faire cette blague à mon ami. D'ailleurs il marchait jamais, c'était toujours lui qui choisissait le film.

Mais là je craquais. On était dimanche matin, j'étais en repos et ça faisait du bien parce que la semaine avait été longue. J'avais attendu une heure décente pour me pointer, onze heures c'était pas mal. Mon dernier sms datait d'il y a une heure et il ne m'avait pas répondu. Il était tant d'agir. J'allais rester planté devant cette porte jusqu'à ce qu'il vienne m'ouvrir. Et il avait intérêt à le faire!!!

J'arrivais et je commençais à frapper, sans aucune douceur, mais j'étais énervé c'est comme ça. Je tapais et ce petit con ne m'ouvrait toujours pas. Je recommençais tapant encore plus fort.

- ELIAS OUVRE MOI!! Je sais que t'es là. Je suis passé à ton boulot et ils m'ont dit que tu étais en repos. ALORS OUVRE MOI OU JE DEFONCE TA PORTE!!!

Finalement la porte s'ouvrit et je pus le foudroyer du regard.

- Enfin!! J'espère que tu as une bonne excuse pour ne pas m'avoir répondu de la semaine.


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Jeu 19 Juil - 18:16

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


Tim Borrmann © Shiya


La semaine avait été éprouvante. Bien sûr qu’Elias avait reçu tous les messages de Jaime. Il les avait lus. Plusieurs fois… Et avait choisi de ne pas répondre. Ce n’avait pas été un choix facile. Jaime lui manquait… Il lui manquait même beaucoup trop. Mais depuis cette sortie à la patinoire et surtout cette soirée très étrange… Il avait paniqué. Jaime lui plaisait, maintenant c’était sûr. Il le savait. Elias ne savait pas bien dire s’il était gay, s’il l’avait toujours été, ou si c’était simplement Jaime. Ce qu’il savait, c’est que ça foutrait forcément la merde. Parce que Jaime ne voulait rien de sérieux, parce qu’il n’avait pas non plus envie de tenter sa chance mais que d’un autre côté, il ne pouvait pas lui cacher une attirance pareille. Attirance, seulement ? Il était possible qu’on puisse parler de sentiments, même. Pas de l’amour. Pas encore… Mais c’était tellement en bonne voie qu’il avait tenté d’y couper court en faisant le mort. Méthode de merde qui n’avait même pas fonctionné du tout.

Il allait craquer. Il allait lui répondre. Mais la vie s’était montrée très drôle la veille et son père était mort. Alors, il avait laissé de côté son portable et avait passé toute la nuit à consoler sa mère. Qui le consolait, lui ? Jaime aurait pu. Mais après ce qu’Elias lui avait fait, à savoir l’éviter toute la semaine, il était hors de question de lui demander de l’aide. Parce qu’il l’enverrait chier et que de toute façon il ne méritait pas sa présence.
Ce matin il était rentré dans les alentours de six heures, s’était affalé sur son canapé et s’était endormi, fatigué par tout ça. Au fond, il y avait pire dans la vie que d’être gay. Elias aurait dû le comprendre avant. Avant qu’il ne soit trop tard. Il aurait voulu en parler à son frère. Qu’il sache que son fils s’était trompé sur toute la ligne, toute sa vie. D’un autre côté, aurait-il été fier d’apprendre qu’il avait un fils gay ? Cette question le perturbait. Il n’avait rien pu dire à son père, pas même au revoir. On aimerait toujours pouvoir dire au revoir.

Il n’avait pas lu le dernier message de Jaime, il s’était endormi avant. Alors Elias ne se réveilla que lorsque la voix du garçon s’éleva à l’extérieur de l’appartement. A frapper si fort, il rameuta même Sparky qui se mit à aboyer fort. Merde. Jaime. Elias allait se faire défoncer parce que son ami – s’il l’était toujours – avait l’air d’être vraiment énervé.
Il mit un peu de temps à émerger. Elias se releva, se frotta le visage quelques secondes. Bordel, il avait une mine affreuse. Comme s’il avait pris une cuite la veille. Il s’approcha de la porte et ouvrit.

En effet, Jaime ne tarda pas à lui crier dessus. Elias aurait voulu se blottir dans ses bras, pleurer, mais à la place, il dit d’une façon très calme, peut-être même un peu inquiétante : « Mon père est mort hier. » Il aurait aussi voulu s’excuser pour cette semaine. Lui raconter son problème, le pourquoi du comment. Mais il n’avait pas la force. Pas encore.

Beloved
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Beloved
Jeu 19 Juil - 21:49

Jaime
Hoslt

J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


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Je le fixais durement du regard. Il avait intérêt à avoir une bonne excuse pour justifier ce silence. Je m'étais inquiété moi putain toute la semaine. Il avait pas le droit de me faire des coups comme ça. Je tenais à lui, je m'inquiétais pour lui, j'avais besoin de lui dans ma vie. Il ne le savait pas mais je ne savais pas combien de jours il me restait à profiter de lui. Je voulais pas perdre du temps à attendre bêtement que monsieur se décide à me parler. Et une semaine putain c'était vraiment beaucoup trop.

Alors j'avais crié et j'étais prêt à le faire encore plus quand je vis sa tête. Il avait une tête de déterré. Le genre de tête qu'on avait après avoir passé une nuit de merde sans dormir plus d'une ou deux heures. Sauf que je le connaissais, je savais qu'il n'avait pas fait de folies de son corps cette nuit. Et de toute façon il n'avait pas non plus la tête du mec qui a pris son pied.

« Mon père est mort hier. »

Je me figeais en l'entendant parler. Toute ma colère retomba. Je ne pensais même pas à lui dire que ça n'expliquait pas pourquoi il ne m'avait pas répondu toute la semaine si son père était mort seulement hier. Il avait du passer la semaine à son chevet si son état s'était dégradé. Il venait de mourir et moi j'arrivais avec mes gros sabots et je lui hurlais dessus alors qu'il vivait un drame.

- Oh Elias...

Je le pris par la main et l'attirais avec moi dans l'appartement. Je refermais la porte derrière nous avant de l'embarquer sur le canapé pour le prendre dans mes bras. Je le serrais fort, le laissant craquer s'il le voulait. Il n'était plus question de s'énerver ou autre. Il voulait juste être là pour son ami, lui montrer qu'il le soutenait et qu'il était là pour le consoler s'il le pouvait.

- Je suis là... ça va aller... je te laisserais pas...

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Ven 20 Juil - 0:04

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


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Le visage de Jaime se transforma en deux secondes top chrono. D’accord, ce n’était pas exactement la mort de son père qui les avait tenus éloignés toute cette semaine – quoiqu’Elias était beaucoup resté près de lui. Il allait en parler à Jaime, bien sûr… Mais pas maintenant. Peut-être dans une heure ou deux, quand il aurait enfin laissé exploser sa peine lui aussi. C’avait été dur de se montrer fort devant sa mère. Lui aussi il avait voulu pleurer. Mais la pauvre était déjà tellement mal. Elle devait en prime s’occuper de tout l’enterrement, des papiers, de l’héritage… Ce genre de merdes qui te tombent dessus alors que t’es déjà au fond du trou. Inutile de dire que Jaime se montra franchement clément par rapport à toute la semaine dernière. Il attrapa la main d’Elias, ce dernier se laissa totalement faire, loin de repousser le contact. Il n’hésita pas à se blottir dans ses bras, n’y voyant qu’un réconfort énorme et aucun malaise. « T’as pas intérêt à me laisser, non… » A ces mots, il se sentit tellement égoïste. Elias n’avait pas le droit de lui demander ça tout en sachant que lui, il n’avait pas été là pour Jaime. Mais sur le moment il n’arrivait pas à être rationnel. Il avait besoin de lui et il se maudissait d’avoir perdu une semaine. C’était énorme une semaine. C’avait été long sans lui.
Pour la première fois depuis qu’il avait appris la nouvelle, Elias pleura. Il pleura même de longues minutes, peut-être bien une demi-heure, peut-être un peu plus… Jusqu’à être freiné par un foutu mal de crâne.

Il finit par se redresser pour s’asseoir en tailleur face à Jaime. Il se sentait horriblement mal par rapport à son comportement et il avait besoin de briser la glace. Besoin de se libérer du poids qui le tenait depuis un peu plus d’une semaine. Tant pis s’il se prenait un râteau. De toute façon, il ne pouvait pas aller plus mal alors c’était le moment ou jamais de tout tenter ! Il regarda Jaime un instant avant de baisser la tête. Elias cherchait ses mots. Il ne savait pas si c’était le bon moment pour en parler. D’un autre côté, il n’avait pas envie de parler de l’enterrement ou de comment son père était mort. « Je suis désolé… De t’avoir évité toute la semaine… C’était bien volontaire. Je comprendrais que tu m’en veuilles beaucoup… » On ne lâchait pas son meilleur ami comme ça. C’était limite impardonnable.

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Ven 20 Juil - 14:46

Jaime
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Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


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« T’as pas intérêt à me laisser, non… »

Je ne dis rien alors que je le serrais contre moi. Je le laissais craquer et pleurer tout ce qu'il avait sur le coeur. Il n'avait certainement pas pu se laisser aller devant sa mère. Le connaissant il avait du se montrer fort pour elle, pour la soutenir alors qu'elle perdait son mari. Il avait besoin de craquer maintenant et c'était normal que je sois là pour lui. Je n'allais pas le laisser. Pas aujourd'hui...

La culpabilité me reprit de plus belle. Parce que j'allais le laisser un jour. Je ne savais pas dans combien de temps mais j'allais partir. J'allais le laisser. Est ce qu'il allait me pleurer à moi aussi? Est ce qu'il serait effondré comme maintenant? Et qui serait là pour le consoler? Regretterait il encore plus que je ne sois plus là comme je le suis maintenant. Je me posais trop de questions et je me faisais du mal à réfléchir comme ça. C'était son père qui était mort, c'était normal qu'il soit dans cet état. Même si je l'adorais, on était que des amis, rien de plus. Ca lui ferait peut être un choc mais il s'en remettrait rapidement. Au moins il se rappellerait uniquement des bons moments avec moi. Il n'aurait pas à supporter mon agonie, je refusais ça. Je refusais que qui que ce soit ait à me supporter dans cet état.

Il se calma finalement et sortit de mes bras. Je le laissais faire même si je me sentis tout à coup vide et très seul. Je refermais mes bras sur moi, comme pour essayer de garder encore un peu de la chaleur de son corps contre le mien.

. « Je suis désolé… De t’avoir évité toute la semaine… C’était bien volontaire. Je comprendrais que tu m’en veuilles beaucoup… »

Je me penchais vers lui et repris ses mains. Je le regardais doucement, essayant de lui faire comprendre rien qu'avec mon regard déjà à quel point il pouvait se tromper. Oui je lui en avais voulu mais c'était sur le moment, simplement parce que j'étais mort d'inquiétude et j'avais raison de l'être. Je serrais doucement ses mains, ne voulant pas les lacher.

- Je ne t'en veux pas ne dis pas ça. Je comprends tout à fait. Tu étais avec ton père et c'était ça le plus important. Je pouvais attendre que tu répondes à mes sms. J'étais inquiet oui parce que je t'adore et que tu me manquais mais tu n'as pas à t'en vouloir d'avoir fait passer ton père avant.

Jamais je ne pourrais lui en vouloir d'avoir fait ça. C'était totalement compréhensible. C'était même moi qui m'en voulait d'avoir débarqué comme je le fais. Mais même si ma façon d'arriver n'était pas terrible, j'étais content de pouvoir être là pour le soutenir dans cette épreuve.


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Ven 20 Juil - 20:48

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


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« C’est pas… C’est pas exactement pour ça que j’ai pas répondu… » Au contraire, il aurait adoré avoir le soutien de Jaime pendant cette période. Mais il s’en était privé bêtement. Elias se mordit la lèvre, regardant la main de Jaime sur la sienne. Il allait le faire. Il allait lui dire ce qu’il ressentait. Et il se prendrait un râteau, bien sûr. Mais après tout, qui sait ? Dans les films, le héros ne voulait jamais se caser, puis il rencontrait la bonne personne et il changeait d’avis. Et si Elias était la bonne personne pour le patineur ? S’il changeait d’avis juste pour lui ? C’était beau de rêver. Il n’était pas certain d’avoir le cœur assez accroché pour subir un râteau comme ça, mais il ne pouvait pas non plus vivre avec une boule au ventre. Il allait tout lui dire et dans le pire des cas, si Jaime ne voulait pas de lui… Ils pourraient mettre les choses au clair et rester amis. Quoique non, dans le pire des cas Jaime ne voudrait plus jamais le voir. Mais il était trop tard pour reculer de toute façon.

Il releva les yeux vers Jaime, pas très à l’aise. « Je me pose beaucoup de questions depuis qu’on se connaît… Sur… sur ma façon de vivre, d’être... Mais aussi sur mon orientation sexuelle. » Rien qu’avec ça Jaime devait deviner la suite normalement. Il allait toutefois poursuivre. Elias prit une profonde inspiration, il avait encore les larmes aux yeux. « J’veux pas t’perdre Jaime. J’voulais pas… J’voulais pas tomber amoureux de toi… Mais t’es là pour moi, t’es gentil, t’es… t’es beau. Tu me plais. J’ai lutté, parce que je sais que tu veux pas te caser mais j’y arrive pas… J’ai besoin de toi, j’ai envie de te faire des câlins, j’ai… J’sais même pas comment dire. Mon père est mort hier et j’réalise que la vie est trop courte et qu’il fallait que je te le dise. » Il ne se sentait pas soulagé pour autant. Sa respiration se coupa même, attendant avec beaucoup d’appréhension la réaction de Jaime.

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Sam 21 Juil - 16:06

Jaime
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J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


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« C’est pas… C’est pas exactement pour ça que j’ai pas répondu… »

Je fronçais les sourcils en l'entendant. De quoi il parlait au juste? Il n'avait plus envie de me voir? Je le saoulais? J'étais trop collant peut être? C'était pour ça qu'il voulait plus me voir? Mais alors pourquoi est ce qu'il m'avait ouvert, qu'il avait parlé comme il l'avait fait tout à l'heure. Je ne comprenais vraiment rien et j'étais complètement largué.

« Je me pose beaucoup de questions depuis qu’on se connaît… Sur… sur ma façon de vivre, d’être... Mais aussi sur mon orientation sexuelle. »

Sur la façon de vivre ouais je pouvais comprendre. Et c'était un petit peu mon but à la base quand j'avais débarqué comme ça. Je voulais qu'il profite de la vie et plus qu'il reste enfermé dans ses livres et sa déprime. Alors qu'il se pose des questions là dessus c'était normal. Mais son orientation sexuelle... merde ça s'était vraiment pas prévu. Je l'avais toujours taquiné avec mes allusions gays. J'avais pas fait ça pour qu'il se remette en question et qu'il vienne à se demander s'il était gay. Mais sérieusement, c'était juste pour ça qu'il m'avait évité? Parce qu'il pensait être gay? Non mais il était vraiment con, s'il y avait bien quelqu'un qui pouvait le comprendre et l'aider à assumer son homosexualité c'était moi. J'allais pas le juger ou autre s'il me racontait ça.

« J’veux pas t’perdre Jaime. J’voulais pas… J’voulais pas tomber amoureux de toi… Mais t’es là pour moi, t’es gentil, t’es… t’es beau. Tu me plais. J’ai lutté, parce que je sais que tu veux pas te caser mais j’y arrive pas… J’ai besoin de toi, j’ai envie de te faire des câlins, j’ai… J’sais même pas comment dire. Mon père est mort hier et j’réalise que la vie est trop courte et qu’il fallait que je te le dise. »

Je retirais mes mains et le regardais choqué. Ce n'était pas possible... j'étais en plein cauchemar. Il n'était pas entrain de me dire ça. C'était impossible. Je voulais pas. Je refusais que quiconque tombe amoureux de moi. Et merde en étant ami avec un hétéro je pensais pas qu'il y ait un risque. C'était quand même grave si j'arrivais à faire virer les mecs de bord sans même le vouloir ni m'en rendre compte.

- Non... non tu ne peux pas...

Je me levais mal à l'aise, ma main passant dans mes cheveux. Je vivais un cauchemar. Ce que j'avais toujours voulu éviter était entrain d'arriver. Et le pire... c'est qu'une part égoïste de moi avait envie de céder et d'être avec lui. Je sentais les larmes se mettre à couler sur mes joues.

- Tu peux pas... je peux pas faire ça... Je sais comment se terminerait une histoire d'amour si je cédais... Putain Elias... je vais te faire souffrir... tellement souffrir et je veux pas ça...

Je refusais de lui faire ça. Il venait de perdre son père merde il n'avait pas besoin en plus de perdre par dessus le mec qu'il aimait. C'était pas bien. J'avais pas le droit de lui infliger une chose pareille. C'était pire que tout.

Je secouais la tête et chassais d'un geste rageur les larmes de mes joues. Ce n'était rien de toute façon. J'étais le premier mec sur qui il flashait alors il ne pouvait pas savoir. C'était rien. Il avait du prendre notre amitié pour de l'amour. Avec son coming out et tout... ça avait du se mélanger un peu dans son esprit. Ce n'était rien.

- De toute façon tu peux pas savoir t'as jamais eu de copain. T'as même pas embrassé de mec encore. Alors... alors on va aller en boite quand tu iras mieux et on te trouvera un mec pour que tu... que tu testes et que tu vois vraiment si t'es gay ou pas. Ouais... c'est le mieux à faire.

Et puis moi ça irait aussi. Je ne serais pas jaloux. Parce que je n'étais pas amoureux moi non plus. Je voulais pas être amoureux dont je ne l'étais pas. Ce n'était rien tout ça. Ca allait s'arranger. On allait lui trouver un mec bien et adorable, le genre de mec qu'il méritait parce que lui même il était génial. Et puis il serait heureux avec lui et ça serait bien. Moi je crèverais seul dans mon coin et lui il serait heureux. C'était parfait...

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Univers fétiche : Réel mais je ne suis pas fermée à tester d'autres choses.
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ALLES
Sam 21 Juil - 17:18

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


Tim Borrmann © Shiya


Elias s’attendait à ce qu’il soit réticent. Depuis le début Jaime répétait qu’il ne voulait personne ou plutôt qu’il ne pouvait avoir personne. Si ça avait toujours beaucoup intrigué Elias, il n’avait jamais compris pourquoi. Peut-être avait-il trop souffert, trop peur que ça ne recommence. Ca semblait lui tenir à cœur en tout cas. Mais il pouvait encore changer d’avis ! Elias était certain que son attirance était partagée, et peut-être que ses sentiments l’étaient aussi. S’il n’avait pas spécialement la force de lutter aujourd’hui, il était malgré tout déterminé à ne pas se laisser faire. Parce que tout lui rappelait sans cesse que la vie était trop courte et qu’il fallait se battre pour être heureux. Et il pensait vraiment que ce qui le rendrait heureux, c’était Jaime. Quand ce dernier lâcha sa main, Elias se sentit mal. Et encore plus triste. Il savait que rien n’était gagné et pourtant… Jaime lui tendit peut-être la plus grosse perche au monde sans même s’en rendre compte. Il n’avait jamais embrassé un garçon, c’était vrai. Mais il n’avait pas besoin d’aller en boîte pour essayer. D’ailleurs, le simple fait d’imaginer Elias en boîte était franchement ridicule. Ce n’était clairement pas pour lui. Et puis draguer un mec ? Non non non. Il ne voulait que Jaime, pas un autre.

Alors, plutôt que de s’apitoyer sur son sort, plutôt que de laisser Jaime gâcher leurs deux vies, il se releva pour lui faire face. « Tu as raison Jaime… J’ai jamais embrassé un garçon. » Il lui fit un petit sourire timide puis attrapa la main du garçon pour l’attirer doucement à lui. Il n’était pas très à l’aise avec ces gestes mais il s’en voudrait toute sa vie de ne pas essayer. Alors, une fois qu’ils furent tout proches, il posa une main sur sa joue et embrassa enfin le beau vendeur. Un baiser maladroit forcément mais qu’il apprécia énormément.
Quand leurs lèvres se quittèrent il passa ses bras autour de son cou pour l’attirer dans ses bras. Il ne voulait pas le laisser partir. Elias avait l’impression qu’il ne le reverrait plus jamais s’il laissait Jaime s’enfuir comme un voleur. « Ca y est, j’ai embrassé un garçon… Et j’ai bien aimé. » murmura Elias. Il n’était pas certain que l’effet aurait été le même si ce garçon n’avait pas été Jaime. « T’as promis que tu partirais pas. J’ai besoin de toi Jaime. J’adore passer du temps avec toi. Et je sais que… Que tu as besoin de moi aussi. Pourquoi tu crois que ça ne marcherait pas ? On sait pas… Je sais que j’suis pas gay, enfin, que j’ai pas l’habitude de ça mais j’ferais de mon mieux pour que ça se passe bien… » C’était clairement la première fois qu’il tentait de convaincre quelqu’un pour sortir avec lui. Certainement la dernière d’ailleurs car ça faisait un putain de mal à l’égo.

Beloved
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Beloved
Dim 22 Juil - 15:30

Jaime
Hoslt

J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


harvey newton haydon © Blueorchid

« Tu as raison Jaime… J’ai jamais embrassé un garçon. »

Voilà au moins on était d'accord. Il n'avait jamais embrassé de garçon donc il ne pouvait pas savoir. Avant de me connaitre il était même persuadé de ne pas être gay. Il fallait qu'il teste pour être sur. Il n'y a que comme ça que j'ai su que je l'étais vraiment, que je n'ai plus eu aucun doutes. On sortirait quand il se remettrait du décès de son père et on lui trouverait un mec. Et quand il serait avec il m'oublierait rapidement.

Mais il fut plus malin que moi. Ou alors j'étais encore trop surpris pour réfléchir correctement. Je ne l'avais pas vu venir. Je ne m'étais même pas rendu compte que je lui avais tendu une putain de perche. Pourtant elle était bien là et ce con l'avait saisie.

Je ne bougeais pas alors qu'il s'approchait de moi. Je frissonnais au contact de sa main sur ma joue. Je n'aurais pas du mais je me laissais faire alors qu'il venait doucement poser ses lèvres sur les miennes. Ce fut court, beaucoup trop court et trop frustrant aussi. C'était maladroit, c'était son premier baiser avec un homme et ça se sentait. Mais ça avait été aussi bon, terriblement bon. J'avais envie de plus, de l'embrasser davantage.

Je me laissais faire alors qu'il passait ses bras autour de mon cou pour venir se coller contre moi davantage. Je ne luttais pas. J'étais trop fatigué de le faire, trop abattu aussi.

« Ca y est, j’ai embrassé un garçon… Et j’ai bien aimé. »

Je laissais échapper un petit rire. Je l'avais bien mérité celle là.

« T’as promis que tu partirais pas. J’ai besoin de toi Jaime. J’adore passer du temps avec toi. Et je sais que… Que tu as besoin de moi aussi. Pourquoi tu crois que ça ne marcherait pas ? On sait pas… Je sais que j’suis pas gay, enfin, que j’ai pas l’habitude de ça mais j’ferais de mon mieux pour que ça se passe bien… »

J'aurais pu lui répondre tellement de choses... J'aurais pu lui dire que je ne voulais pas partir mais que je ne voulais pas le voir souffrir non plus. Que cette petite souffrance là valait mieux qu'une autre. J'aurais pu lui avoue que je pensais que ça pourrait marcher moi aussi, qu'on pourrait être vraiment heureux ensemble, mais un temps, juste un temps avant que ça ne s'arrête, avant qu'il ne souffre. Je pourrais lui dire que notre histoire serait destiné à finir dans la souffrance même si on avait de belles années ensemble avant. Je pourrais même lui dire la vérité, que j'allais mourir et qu'il souffrirait forcément et que ça je ne le vouais pas.

J'aurais pu faire tout ça... mais je ne le fis pas. A la place je décidais d'être un peu égoïste. Parce que j'étais mal, que j'avais peur plus que jamais de mourir et de tout perdre, de perdre ces moments avec lui. Parce que j'étais fou de cet homme et que je n'avais pas le courage de le repousser. Parce que je voulais profiter un peu moi aussi, vivre avant de mourir...

Alors je ne dis rien et à la place je passais mes bras autour de sa taille pour le coller contre moi et l'embrasser avec envie. Cette fois ça ne dura pas juste un instant. Je mis tout ce que je ressentais dans ce baiser, tout mon amour et mon envie de lui, toute la colère que je ressentais face à ma situation. Je mis tout, l'embrassant fiévreusement.


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