« Gryffondor l’emporte ! »

Le coup de sifflet vient t’enlever le poids que tu portais depuis le début du match. T’avais peur de pas assurer la victoire tu le devais à ta maison, parce qu’après tout, il était temps de remettre un peu de gaieté chez les rouges et ors. Tu savais bien que tout le monde pensait à ce qui se passait à Londres, attendant le nouveau nom qui tomberait, la personne qui aurait été enlevée. Mais toi, tu voulais aider, t’avais envie de redonner le sourire à tout le monde, t’étais comme ça toi, tu rêvais de voir les gens heureux autour de toi et ça passait par la victoire des Lions sur les Serpents. C’était une bonne journée, tu le sentais.

Sortant du terrain, tu observais de loin l’équipe des serpentards, tu savais que tu les regardais d’un regard noir mais ils t’observaient avec un sourire moqueur et tu serrais les poings. T’avais envie de régler ça à la façon moldu, aux poings ça te passerait une bonne solution pour leur donner une bonne leçon. Tu rentrais dans les vestiaires, passais ton corps sur la douche. Une rapide discussion avec ton équipe puis tu prenais le chemin vers le château. Ce soir, tu savais que t’allais pas dormir de sitôt. La victoire sur les serpents donnait du baume au cœur aux membres de ta maison et ça allait être la fête. Sirius allait sûrement s’occuper de trouver des bierreaubeurres pour fêter ça.

Tu rejoignais la grande salle tout le monde essayait de te discuter avec toi, mais tu avais remarqué la jolie rousse qui était seule à prendre son repas du soir. Tu fronçais les sourcils. Tu n’avais pas souvenir d’avoir vu Lily au match, d’ordinaire tu l’as remarqué toujours même quand tu jouais au Quidditch. Elle arrivait toujours à attirer ton attention même lorsqu’elle ne faisait rien. Ton cœur battait un peu plus rapidement quand tu remarquais sa présence dans la pièce et tu cherchais à faire un peu plus ton intéressant. Bien sûr, la moitié du temps ça ne fonctionnait pas, elle levait les yeux au ciel, mais toi tu continuais. Au moins, elle te remarquait.

Tu avançais vers elle, t’avais un peu peur au final et tu cherchais ce que t’allais pouvoir lui raconter. T’allais lui sortir une blague et elle ne rigolerait sûrement pas. Comme d’habitude. Tu t’installais en face de Lily, et l’observait en silence. Tu pouvais pas trop longtemps rester à l’admirer sinon elle allait se poser des questions.

« T’es pas venu m’admirer au Quidditch, Evans ? »

Tu savais pas comment aborder Lily sans l’embêter, la chercher, t’avais beau chercher, tu revenais toujours avec tes petites attaques, tu supposais qu’elle te connaissait que comme ça, et tu pouvais pas l’approcher autrement.

« T’aurais dû me voir, j’étais le meilleur. Comme toujours. »

Une assiette apparu face à toi et tu attrapais le morceau de poulet et les pommes de terre qui se trouvaient non loin. T’avais tellement faim après ce match il fallait que tu reprennes des forces et puis t’avais hâte de rejoindre la salle commune. Ca allait être la folie ce soir .

« J’espère te voir à la fête de ce soir. »

Tu te rendis compte des mots qui étaient sortis et tu faillis t’étouffer avec un morceau de pomme de terre. Tu prenais un bon verre de jus de citrouille et te dépêchait de trouver une solution.

« Tout le monde sera là, alors laisse un peu tomber tes révisions. »

T’étais pas certain que ça allait fonctionner mais tu pouvais toujours tenter de retourner la situation à ton avantage. T’avais envie de voir Lily à tes cotés. Ou même un peu plus loin si elle voulait pas te coller.

Les examens se rapprochaient dangereusement et tu avais besoin de travailler. Lupin continuait à te répéter que tu n'avais pas besoin d'être aussi studieuse, mais tu voulais faire tout ce que tu pouvais. C'était si beau d'être à Poudlard, d'être magicienne et de profiter de tout cela alors que tu venais d'une famille de moldu, que tu ne voulais pas gâcher ce potentiel. Certes, les possibilités de s'amuser étaient nombreuses, mais tu avais envie de finir major de ton année. Ce n'était pas évident, Potter était très bon aussi même s'il passait trop peu de temps à travailler -et cela te rendait folle, il ne méritait pas d'être aussi doué, tu espérais vraiment que Lupin lui donnait une bonne image-, Severus était en tête aussi, mais au vu de son caractère les professeurs étaient nombreux à l'ignorer. Ton coeur se serre en pensant à Severus, jusqu'à l'année dernière tu aurais travaillé avec lui pendant ce foutu match. Vous étiez les deux seuls pour qui cela n'avait pas d'importance et tu aimais tellement ces moments. Loin de l'influences des autres serpentards il redevenait le Severus que tu appréciais de tout coeur. Sauf que tu t'étais fermée les yeux trop longtemps, il avait choisit sa voie bien avant la cinquième année, point de rupture et de non-retour, tu avais cessé de lui pardonner. Et bien que cela te fasse souffrir de le voir de loin, tu préfères te protéger de lui.

Séchant tes larmes tu accélères le pas en direction de la bibliothèque, au moins elle sera vide aujourd'hui. Le quidditch est toujours un match très regardé, mais le match serpentard-gryffondor est au sommet de la pyramide. Tu soupires et te penches sur tes livres. Tu liras jusqu'à avoir mal aux yeux, jusqu'à oublier pourquoi tu étais triste ce matin, jusqu'à connaître par coeur les mots que tu déchiffres.

C'est l'appel du ventre qui te fait quitter les lieux paisibles. Par une des fenêtres tu observes la foule quitter le stade, c'est donc fini. Lentement, à pas mesuré, tu t'approches de la grande salle pour le dîner et t'assieds seule. Tu n'aimes pas l'ambiance après-match, il y a trop de débordement et en temps que préfète, tu essaies de ne pas avoir de casse, mais tu es toujours attendrie en voyant les élèves s'amuser et se serrer les coudes. Tu n'as aucune envie d'être la rabat-joie de service qui leur rappelle qu'il faut aller dormir, parce que tu aimes que ta maison soit soudée. Non, la seule chose que tu n'aimes vraiment pas dans les fêtes de ta maison, ce sont les maraudeurs. D'ailleurs en parlant du loup...

James s'assied en face de toi, tu plonges ton regard vert que tu veux noir dans ses grands yeux. Pourtant il reste, il s'accroche. Pourquoi toi bon sang ? Juste parce que tu es la seule à lui résister ? Ça aussi ça te rend folle. Tout le monde se panne devant lui, lui sert le tapis rouge, il est tellement beau et séduisant selon leur dire. Toi il te rend folle. En plus il rapporte des points à sa maison, il est bon élève. Bon certes, souvent en retenue, mais sans grave conséquence. Tu ne peux rien lui dire. Jamais. Alors tu te contentes de lever les yeux au ciel quand il parle. L'ignorant. Peut être que si tu cesses de lui répondre, il cessera de venir t'embêter ?

Échec de la tentative, il reste campé sur ses positions. « Et moi j'espère que tu vas finir par te noyer dans le lac au côté du calamar géant, tu vois c'est dommage que nos espoirs ne se réalisent pas. » Tu es sèche, pour peu tu te sentirais coupable, mais c'est plus fort que toi. C'est à cause de lui, il te met toujours dans un de ces états. Tu n'arrives pas à te contrôler. Tu soupires et tournes la tête, il est toujours là. « Je passerais. » En réalité, tu y passeras parce que la fête se déroule dans la salle commune, donc tu y seras forcée. « Mais je laisse tomber mes révisions quand je le décide donc ne me donne pas de conseil. » Un faux sourire sur le visage, tu reprends ton repas.

Tu sais pas pourquoi t’es venu t’assoir face à elle, avec ton petit sourire charmeur accroché à tes lèvres. A chaque fois que tu lui fais le coût, elle lève les yeux au ciel, claque son bouquin et part parfois même avant que t’es le temps d’ouvrir ta bouche. Elle t’agace à faire ça, mais t’essaye pas de la rattraper pour autant. Trop de fierté sûrement. Et puis, d’habitude les filles te courent derrière, prête à se battre rien que pour un petit moment avec toi. Et puis derrière elles, tu remarques toujours le regard noir de Lily. Par contre, quand t’es mignon, agréable et sérieux, elle se trouve jamais dans les parages, ça non. Elle s’enferme dans ses bouquins à la recherche de travail ou d’évasions et là, elle t’oublie. Elle ne remarque pas que parfois, tu vas à la bibliothèque, tu t’installes un peu loin d’elle, juste pour la regarder, les sourcils froncés, et qu’elle ne remarque pas qu’elle est observée. Sinon, si elle découvrait son stratagème, il était certain qu’elle te tuerait. Pour de vrai. Avec ses propres mains. Les mains de Lily autour de ton cou. T’aurais espéré les avoir pour d’autres raisons.

Elle lève les yeux au ciel. Voilà qu’elle recommence, elle va partir c’est sûr mais cette fois ci, t’as envie de partager ce moment avec elle, juste une fois, après tu l’as laisse tranquille, tu lui cours plus derrière. Elle est tellement rivée dans ses études qu’elle ne remarque pas que t’es toujours derrière elle, à la surprotéger, avec les Maraudeurs derrière toi qui se foutent de ta gueule la plupart du temps. Au final, elle se retrouve la plupart du temps avec une équipe de quatre mecs à ses trousses mais non, quand Lily Evans rejoint les cachots pour son cours de potions, Lily Evans ne regarde jamais derrière elle. Insupportable.

Tu bois une gorgée de jus de citrouille presque à t’étouffer face à sa remarque. Au moins elle a pas quitté la table, mais t’aurais apprécié qu’elle te parle pour autre chose que t’annoncé son souhait de ton décès prochain. T’as la répartie facile alors tu termines de boire ton jus avant de reprendre.

« Pour tes beaux yeux, je suis prêt à tenter l’expérience ! Quand veux tu que je fasse ce petit plongeon ? La nuit non ? Ca serait encore plus excitant après le couvre feu !»

Tu lui offres un clin d’œil bien lourdingue, tu sais déjà qu’elle va soupirer bruyamment. Vu qu’elle t’a parlé plus de trente secondes tu t’attends aussi à son départ alors t’enchaine rapidement, tu t’emmêles les pinceaux, te casse la gueule face à elle, mais elle remarque rien, l’aveugle, elle voit pas que tu la bouffes du regard, ça non, elle remarque jamais rien de toute manière. Tu penses soudainement à Servilus, tu sers les poings malgré toi. Avec lui non plus elle avait pas vu la déception venir.

T’avais raison elle soupire, mais ses paroles t’offrent une lueur d’espoir. Elle allait venir. Passé. Furtivement. Rapidement, mais elle viendrait tout de même. T’avais envie de la prendre dans tes bras, mais tu te contrôlais. C’était une toute petite victoire, la guerre pour plaindre à la belle Evans semblait encore longue. Très longue. Déjà que tu bataillais depuis plus d’un an. C’était vraiment trop dur d’essayer de plaire à la fille de tes rêves.

T’allais lui reparler de cette fameuse soirée, lui donne des détails croustillants mais t’eus pas le temps. Elle te coupait déjà dans tes délires et de remettait bien à ta place. Tu fronçais les sourcils et puis elle reprenait son repas comme si rien ne s’était passé. T’étais vraiment pas satisfait, attaquant déjà t’as troisième cuisse de poulet. Troisième ? Peut-être quatrième, enfin, t’avais le droit de toute manière, t’étais un sportif, fallait reprendre des forces.

« Te vexe pas ! Voilà ce que ça donne quand j’essaye d’être agréable avec toi Evans ! »

Tu faisais semblant d’être vexé même si au fond de toi, c’était comme si elle t’avait frappé au cœur. Il cherchait un moyen de retourner la situation à son avantage et l’idée lumineuse finie par lui apparaitre.

« T’es préfète après tout. Je sais que t’aimes voir les élèves heureux et bien ce soir c’est l’occasion tout le monde sera heureux ! Alors tu pourrais être heureuse avec nous tous non ? C’est pas tous les jours qu’on se rapproche autant de la coupe des maisons ! »

Tu cherchais à tourner la situation à ta faveur en utilisant au passage quelques informations que Remus t’avait laissé entendre. Lily était incapable d’être vraiment méchante avec les élèves. Elle aimait la discipline mais souffrait de voir le visage morose des autres. Tu jouais sur le paradoxe, t’espérais que ça fonctionnerait. Ou alors, cette fois ci tu croyais bien qu’elle allait te planter, là, tout seul avec ton repas.

Assise sur le banc face à ton repas, tu te disais que tu avais bien raison de rester à ta place, attendant qu'il comprenne à quel point il te gêne et qu'il s'en aille de lui-même. Foutaise, James a un égo tellement surdimensionné qu'il ne se rend même pas compte qu'il gêne. Enfin, pas que tu saches qu'il gêne partout, tu ne le regardes que rarement, tu évites généralement de l'avoir dans ton champ de vision tant sa superbe te saoule. Il ne fait aucun effort, il écrase toute l'attention sur son passage et surtout, il est doué en cours, aimé des profs et des élèves. Et ça t'énerve tellement, tu détestes voir les filles courir dans son sillage, voir les yeux émerveillés des élèves quand ils rencontrent le duo qu'il forme avec Sirius.

Il crâne, il blague, il te propose d'aller dans le lac. Tu sais que c'est une blague, non, tu espère que c'en est une. Il est capable de le faire vraiment. « J'esseyais de m'abaisser à ton niveau, mais tu ne vas pas vraiment aller dans le lac rassure-moi ? » Comme si tu te souciais de sa santé, non, c'est plutôt que c'était interdit et que tu ne voulais pas qu'il fasse perdre de nouveaux points à ta maison, voilà une bonne explication.

« Te vexe pas ! Voilà ce que ça donne quand j’essaye d’être agréable avec toi Evans ! » Les mots te restent en tête, il essayait vraiment d'être agréable ? Il lui faudrait plus d'effort ! Et que se passe-t-il quand il est désagréable ? Tu soupires, en réalité tu sais, tu l'as vu être 'désagréable' avec Severus. Et le 'Evans' te reste en tête, il n'utilise pas ton nom de famille comme forme de respect, alors ça t'énerve. Tu fronces les sourcils et le regarde droit dans les yeux, mais tu n'as pas le temps de répondre, il embraye déjà. Et tu restes scotchée, cette fois-ci il a réellement fait l'effort d'être aimable, en plus il a l'air de te connaître pour de vrai. Enfin, voir que tu aimes les autres élèves ce n'est pas un miracle, mais on dirait qu'il fait attention à toi et ce n'est pas une phrase bateau pour te séduire, ça marcherait sur personne de parler des premières années, mais... Tu restes immobiles quelque secondes, puis reprend ta cuillère et te remet délicatement à manger.

« Evidemment que je passerai pour voir les autres élèves joyeux, ce n'était pas pour t'admirer frimer, Potter. »

Tu lèves les yeux au ciel, mais plus par habitude et un mince sourire s'étire sur tes lèvres. Enfin, qu'il n'aille pas croire que tu t'amuses non plus. Puis tu n'as pas fini ce que tu as à lui dire.

« Franchement, j'ai de la chance que tu m'apprécie, parce que je vois tout le mal que tu fais autour de toi, tu te prends pour le roi du monde, mais tu es un idiot James Potter, alors arrête de la ramener, laisse moi manger tranquillement et peut être, avec de la malchance de mon côté, on se croisera à la fête de ce soir. »

Tu espères grandement qu'il va finir par être dégoûtée de toi, au début, tu l'ignorais, puis très vite tu t'es mise à lui répondre, mais en pensant tes mots, au fil des années ta langue s'est acérée et là tu commences à en avoir marre. Quand comprendra-t-il que tu ne cèderas jamais ? Enfin peut être qu'un jour il sera moins idiot, qu'un jour il utilisera ses neurones et fera le bien. Au moins, il n'est pas attiré par la magie noire, c'est certes un bon point pour lui.

Tu cherchais à faire ton intéressant, c’était certain. T’avais beau tenté de la faire réagir elle paraissait toujours aussi froid et insensible à ton charme et ça posait tout de même bien problème. Elle résistait, Evans, refusant tes avances et ton sourire, refusant tes farces et tes sortilèges douteux. En vérité, Lily James refusait toujours d’avoir quelque chose en commun avec toi et ça te minait le moral. La plupart du temps c’est Remus qui avait toute l’attention de la gryffondor et tu en étais jaloux. Bien sûr ton ami savait faire la part des choses, comparé à toi, et il te rassurait toujours. Il ne s’intéressait pas à Lily et ça te rassurait un peu. Tu n’étais pas bête, tu avais déjà remarqué les regards sur elle et ça ne serait tardé le jour où elle finirait par vous annoncez qu’elle avait trouvé un beau garçon pour l’occuper. Mais toi, t’étais pas d’accord, tu voulais pas que ça arrive, il en était même hors de question. C’était toi qui devait faire chavirer le cœur à Lily Evans, personne d’autres.

La mission s’annonçait particulièrement compliqué face à sa réticence, mais tu finirais bien par réussir. Il fallait que tu réussisses à prendre sur toi, à lui faire comprendre que tu n’étais pas un méchant. Tu comprenais, elle te détestait à cause de Servilus. Son meilleur ami en vérité, toi tu le haïssais. Tu voyais comment il pouvait traiter Lily. Tu lui en voulais. C’était peut-être pour ça que tu l’attaquais toujours sans raison. Tu voulais qu’il arrête d’approcher Lily. Il ne lui faisait que du mal, tu le remarquais bien et il était temps que ça cesse. Enfin, tes pensées furent brisées lorsqu’elle te proposait de plonger dans le lac de Poudlard. Tu jouais le jeu en lui faisant croire que pour elle, tu pourrais plonger au fin fond du lac, et elle te demandait si tu étais réellement sérieux. En vérité t’aurais aimé lui avouer que si c’était ce qu’elle voulait, si elle n’attendait que ça que tu montres ta vaillance et ton courage, t’étais prêt à le faire. Tu pouvais sauter et te noyer du moment que tu remontais dans ton estime. Tu rêvais qu’elle te regarde vraiment. Pas seulement pour se moquer de toi ou de te rabaisser mais avec un de ses regards doux. Mais tu ne pouvais rien dire, tu pouvais pas lui avouer tout, c’était ta fierté qui en prendrait un sacré coup et t’étais pas encore prêt à subir ça.

« Tu t’inquiéterais pour moi si je sautais ? Tu viendrais me sauver si je me noyais ? »

Tu récupérais quelques raisons qui trainaient à coté de toi, et en gobais un. Tu n’avais pas parlé sérieusement, toujours avec ton air supérieur et ton sourire en coin de lèvres. A dire vrai, t’espérais bien qu’elle te dise que oui, elle s’inquiéterait, qu’elle viendrait te sauver mais tu te doutais déjà de sa réponse. Elle te ferait bien comprendre qu’elle te laisserait mourir si elle le pouvait. Elle n’était pas méchante, Evans, mais plutôt rancunière et elle avait toujours eu une dent contre toi.

T’essaye de l’attaquer sur son point sensible, les autres élèves. Heureusement que t’as eu des renseignements par Remus, sinon t’aurais galéré à trouver une bonne raison pour qu’elle vous rejoigne ce soir. Tu souris face à sa remarque en levant les yeux au ciel, comme elle le faisait si souvent. Tu te moquais pas. Quoique, un peu quand même.

« Je ne frime jamais, Evans, tu vois tu me connais mal »

Tu remarques un sourire de sa part. Minime, le temps de quelques secondes mais tu l’as remarqué et ça te fait plaisir. T’as envie de lui faire remarquer que finalement, tu réussis à la faire rire, que t’es pas si mauvais mais elle vient casser tous tes espoirs. Elle devint agressive, presque mauvaise et t’es trop surpris pour pouvoir lui répondre immédiatement. Putain, toi qui croyait que vous pourriez discuter, prendre le temps de vous connaitre un peu, mais non, tu t’es trompé, tu t’es encore fait avoir comme un bleu par Evans. Tu fais des efforts, vraiment, tu tentes de lui montrer de l’intérêt mais elle n’en veut pas, elle ne veut pas de toi, Potter, il est temps que tu te le foutes dans le crâne. T’es qu’un moins que rien, dans son regard, tu remarques que tu ne l’intéresse pas. Tu ne l’as jamais intéressé et ça sera toujours pareil.

Tu sais te rendre quand tu es battu, tu bas en retraite même si c’est douloureux. Ton assiette disparait devant toi, et tu te redresses. Tu as bien compris qu’il est temps que tu arrêtes de tenter, c’est fini, elle t’a bien fait comprendre que vous ne serez jamais amis. James.

« T’es vraiment chiante, Evans. J’aurais beau faire des efforts avec toi, tu verras toujours le mal, tu sais pas faire autre chose, t’es vraiment insupportable, faut pas venir te plaindre après que je ne fais pas des efforts. Tu remarqueras que j’aime à peu près tout le monde, et ne me parle pas  de Servilus j’ai pas du tout envie de parler de lui maintenant ! »

Tu t’étais pas rendu compte que tu t’étais levé, et tu avais commencé à hausser le ton. Tu reprenais ta respiration préférant t’arrêter là, t’étais pas ce genre de gars, tu voulais pas engueuler Lily, tu voulais pas qu’elle se sente agresser alors tu haussais les épaules et prenait la fuite. Ca servait à rien de continuer à tenter de lui parler, elle se refermait totalement face à toi.

Tu filais vers la salle commune de Gryffondor, et lorsque tu pénétrais dans la pièce, t’avais du mal à supporter la musique. Ton cœur n’était pas à la fête, mais tu pris quand même une bierreaubeurre histoire de faire comme si tout allait bien, alors qu’au fond de toi, ton cœur était brisé.

En réponse à ta question, il t'en a posé une autre, jamais de réponse franche et sincère ? Pourquoi tourne-t-il autour du pot toujours ? En fait, tu te rends compte que tu as du mal à comprendre comment il fonctionne, tu penses le cerner mais sans jamais y arriver et c'est aussi pour cela qu'il t'énerve, tellement imprévisible. Enfin sauf quand il s'agit de t'embêter toi ou Severus, là ce sont toujours les mêmes blagues.

« Comment veux-tu que je m'inquiètes pour toi alors que tu te sors constamment de situation pire que tout, tu serais capable de rendre le calamar géant amical. » Tu lèves les yeux au ciel, consciente que tu lui fais presque un compliment. « Non, je m'inquiète surtout des points que tu ferais perdre à nouveau à la maison Gryffondor. »

Excuse que tu lui offres ou que tu t'offres à toi-même. Tu ne veux pas vraiment le voir mourir, tu aimes trop la vie et celle des autres, juste qu'il te lâche la grappe. Il peut le comprendre ça non ? Non, tu connais la réponse, il ne peut pas comprendre.

Tu reprends la parole, tentant de le blesser, lui faire comprendre qu'il dérange et ça marche. Victoire immense. Il trépigne, crache lui aussi sa rage et s'en va, un peu violemment. Tu n'as pas le temps de répondre, tes yeux restent écarquillés devant son départ si prompt. Et très rapidement ta victoire a un goût amer. Pourtant c'est de James Potter dont on parle, cet imbécile collant. Mais le voir quitter la grande salle après avoir haussé le ton, par ta faute. Tu te mords la lèvre indécise. Il est hors de question que tu cours t'excuser, lui-même ne s'est jamais excusé de son comportement à la limite du harcèlement. Non, tu te mens à toi-même, il n'est pas si exaspérant. Embêtée, tu repousses ton assiette au trois quart finie et tu sors de table à ton tour. Octavia t'interpèles pour un devoir de métamorphose et tu souris. Cela te permet de retarder ton entrée dans la salle commune, comme ça James n'aura pas l'impression que tu l'as suivi.

Le tableau s'ouvre sur une salle commune bien remplie, les rire fusent, les boissons aussi -comment font-ils pour trouver toujours autant de choses et le ramener en toute impunité ?- et les élèves s'amusent. Pour peu tu pourrais en profiter toi aussi, tu souris aux élèves plus jeunes -si ravis d'être là-, tu te sers à grignoter -sans avoir faim-, tu grondes gentiment un élève qui teste un tour de magie un peu violent sur un premier année, bref une soirée simple et belle. Etonnamment tu te retrouves à côté de Remus et décide d'assouvir ta curiosité.

« Salut Remus, belle soirée, je suppose que tu y as grandement participé comme tes compères, félicitation. » Un franc sourire s'installe sur tes lèvres, comment James Potter peut-il avoir un ami si doux et agréable que Remus ? Et comment le sorcier peut-il supporter son arrogant ami ? « J'ose te poser une question qui me titille depuis de nombreuses années, comment ramenez-vous autant de nourriture à chaque fois ? Tu peux me le dire, promis je ne répéterai pas. »

Il est tout à fait logique qu'il pense que tu pourrais le dénoncer, mais ton humeur est un peu radoucie et tu n'es pas une fouine vengeresse. Remus sourit et attrapes du coude quelqu'un derrière toi que tu ne regardais pas particulièrement.

« Je vais laisser James te répondre, c'est lui l'as des soirées ! » avec un clin d'oeil. Le traitre.

Tu inspires calmement, sentant toute ta joie disparaître, sa seule présence t'insuporte, comment as-tu pu te mettre dans un état de gêne après son départ ? C'était sûrement provoqué exprès pour t'embêter et te faire ressentir ça, c'est sûr, James calcule tout. Non ? Si. Tu préfères t'en persuader.

« Non Remus, finalement j'ai pas envie de sav... » Tu te retournes vers Remus -parce que tu avais regardé froidement James durant tout ce temps- il a disparu.

C'est quoi ce plan foireux ? Dire que tu appréciais vraiment Remus. Tu soupires, la trace de la fête s'est envolée, mais tu ne peux pas continuer d'être vache avec James, ça ne te ressemble pas. Tu deviens une personne froide à son contact et tu n'aimes pas ça, pourtant tu ne devrais pas changer pour quelqu'un. Tu n'as jamais changée pour Severus, pour Octavie.

« Écoute James, je suis désolée d'avoir été un peu brusque tout à l'heure, mais pourrais-tu comprendre que ... je ne suis pas intéressée, vraiment pas. Je ne joue pas un jeu malsain dans le but de te repousser pour t'attirer, c'est juste que je préfère me concentrer sur mes cours, mes amis, mon futur. D'accord ? Le prend pas personnellement, ou si prends-le personnellement, mais arrête ce cirque. D'accord ? »

Tu ne sais pas si tu as été assez claire, assez franche, trop peut être ? Si tu l'as blessé ou si tu l'as conforté dans son idée. Tu n'as aucune idée de ce qu'il adviendra de votre relation, tu n'es même pas sûre de le vouloir en simple ami, mais tu avais besoin de lui dire parce que c'est lourd pour toi de le voir constamment sur tes traces.

Tu espérais sincèrement qu’elle ne l’avait pas pensé. Tu n’avais pas relevé sa réflexion mais tu croyais un instant que ton sort pouvait l’intéresser plus que la perte des points de votre maison. Apparemment tu t’étais trompé, tu ne valais rien à ses yeux, pas même une once de pitié n’avait traversé ses iris. Tu te laissais surprendre à penser que son cœur était sûrement gelé par des années de souffrance et tu devais sûrement être pour quelque chose. Depuis le temps que tu tourmentais Severus Rogue l’idée ne t’était jamais effleuré que tu faisais aussi souffrir Lily. Le lien étroit qui les unissait t’était apparu plus clairement depuis ta quatrième année, quand tu étais devenu plus qu’un simple crétin. Tu t’étais rendu compte qu’en le faisant souffrir, tu la touchais, elle aussi, mais t’avait pas pu t’empêcher de continuer.

Tu compris vite que ce soir, t’avais aucune chance. Elle n’avait même pas envie de t’adresser la parole et pourtant tu ne trouvais pas forcément qu’elle se forçait. Elle avait l’impression de presque passer un bon moment jusqu’à ce qu’elle te balance dans la figure que tu n’étais ni intéressant, ni plaisant, ni gentil qu’au final, tu devais sûrement être le pire Gryffondor du monde, et que tu méritais presque de te faire tuer par des Mangemorts. Tu exagérais à peine, mais tu ressentais tant de colère et de frustration que tu préférais partir. T’acceptais ta défaite, ce n’était pas de la lâcheté, au contraire, tu te considérais presque comme un garçon courageux d’avoir tenu aussi longtemps face à Evans. T’avais toujours remarqué qu’elle n’appréciait la compagnie de ceux qu’elle appréciait déjà d’avance et que de l’approcher maintenant que vous étiez en sixième année, c’était compliqué mais tu pensais pas qu’elle pourrait te pourrir ainsi.

Enfin, presque épuisé par cette conversation tu finis par rejoindre la salle commune et te mêler à la fête qui battait à son plein. On déplorait le manque de ta présence et on t’applaudissait à chaque fois que tu passais. C’est vrai que tu aimais ça, être apprécié des autres mais pas ce soir, t’avais trop la tête ailleurs et tu forçais tes sourires pour faire plaisir aux autres. Tu ne connaissais pas la plupart des élèves qui te saluait mais tu leur rendais, t’étais pas du genre impoli après tout.

Tu finis par retrouver Sirius coincé dans un coin de la salle à essayer de trouver un coin de paix. Tu le comprenais. Ce soir, il y avait vraiment trop de monde, t’aurais préféré retrouver les Maraudeurs au calme dans le dortoir mais ce n’était pas grave, qu’une partie remise. Vous vous retrouvez sûrement plus tard, et discuterez jusqu’à tard dans la nuit. De vraies filles parfois.

« Avoues tu te fais chier, Patmol »

Tu haussais un sourcil en prenant une gorgée de ta bièreaubeurre. Il soupirait un coup avant d’imiter ton geste. Tu souriais. La vie n’aurait pas le même goût si Sirius n’était pas à tes côtés, qu’importe ses origines et autres rumeurs à son sujet.

« A un point. Si j’avais su j’aurais pas pris autant de bierreaubeurre, les quatrièmes années se font plaisir. »

Tu souriais face à sa remarque. C’est vrai que vous aussi, vous vous étiez calmés au début de sixième année, devenant plus travailleurs, et même si vous restiez le groupe le plus populaire de Poudlard, les bêtises se faisaient plus rares. Ce genre de soirées étaient maintenant la seule distraction qui vous restaient, même si tu adorais toujours autant voir Sirius faire du charme aux Trois Balais pour obtenir des bierreaubeurres pendant que toi, tu négociais avec les elfes du château pour qu’ils vous laissent les restes après le repas du soir.

T’allais reprendre la conversation entamée avec ton meilleur ami lorsque tu senti une main t’attrapée. Surpris, tu t laissais faire, un peu penaud et fini par te retrouver entouré de Remus, ton second meilleur ami et de Lily, ta… connaissance. De Temps à autre. Tu savais ce que faisait Remus, il savait que tu appréciais un peu trop la jolie Evans et tentait toujours de te permettre de te retrouver auprès d’elle. Mais là, t’étais agacé par son comportement au dîner, mais le pauvre Remus ne le savait pas encore. Tu soupirais bruyamment en levant les yeux au ciel. Tu sais pas de quoi ils parlaient mais Remus était déjà parti rejoindre quelqu’un d’autre, le laissant seul avec la belle rousse. Position de défense, tu croisais tes bras sur ton torse et la toisait du regard. Tu pouvais être mauvais à ton tour, même si tu détestais faire de mal aux autres.

Tu l’écoutes sans sourciller, en vérité t’as l’impression de te faire poignarder mais ça se voit pas. Tu caches tes émotions au plus profond de toi, tu oublies que t’es un Gryffondor, tu oublies tout ça, t’as juste envie qu’elle souffre autant que tu souffres, pourtant d’ordinaire t’es pas comme ça, tu réconfortes les gens, tu les rassures mais Lily, Lily, elle t’oblige à sortir de tes sentiers battus, elle t’oblige à faire des choses que tu ne ferais jamais habituellement.

Tu l’as laisses terminer ses explications et tu laisses le silence planer un peu entre vous. Le silence c’est vite dit avec le bazar qui se trouve tout autour de vous. Pourtant, tu reprends aussi calmement que possible, comme si tout ce qu’elle disait ne te faisait rien.

« A quel moment tu as pu imaginer que j’étais intéressée par toi Lily ? C’est pas parce que je suis amical avec toi, que j’ai forcément envie de sortir avec toi. J’ai d’autres filles qui me plaisent bien plus que toi tu sais. Et puis j’ai aussi d’autres choses à faire dans ma vie que de m’intéresser à toi. Comme tu dis, les cours, les amis, la famille… Et puis ce que j’aime par-dessus tout, pourrir la vie à Servilus. »

Tu sais que tu l’as brisé sûrement, tu tapes où ça fait mal, mais pour le coup, tu te sens soulagé, ça te rend fébrile mais tu veux qu’elle souffre comme toi tu as souffert. Tu la détestes, tu la déteste, tu la déteste.

Te retrouver face à Potter alors que tu lui avais déjà parlé plus tôt dans la soirée, c'était vraiment trop. Tu avais été à deux doigts de te retourner et partir. Tout simplement, en laissant un silence glacial. Sauf que tu étais restée. Masochisme ? Pitié ? Qu'importe, tu n'avais pas bougé. Pire, tu avais tenté de dire des choses presque douces, pour lui faire comprendre que c'était trop dur pour toi de l'avoir sur le dos toute la journée. Et puis, peut être que tu te sentais coupable de son air meurtri un peu plus tôt dans la grande salle, quand tu avais été vraiment vache. Tu détestais rendre les gens malheureux, trop de monde avait déjà été blessé par tes mots et tes actions : Pétunia, Severus... Tu clignes des yeux un peu fort, histoire de ne pas songer à eux. Ce n'est pas le moment, là tu as besoin de toute ton énergie pour te débarrasser de Potter.

« A quel moment tu as pu imaginer que j’étais intéressée par toi Lily ? »

Le coup est violent, soudain. Après ta tirade il avait laissé traîner un instant de silence. Malgré le bruit de la fête autour de vous, il y avait comme une distance, comme un cocon malsain. Vous êtes tout deux mal à l'aise, gênés de vous parler et le son te parait comme en sourdine.

« C’est pas parce que je suis amical avec toi, que j’ai forcément envie de sortir avec toi. »

Un éclat de rire t'échappe, mais tu n'as pas le temps de lui répondre qu'il enchaîne. Pourtant tu meurs d'envie de lui répondre qu'il s'y prend très mal pour tout, même pour être amical comme il le disait.

« J’ai d’autres filles qui me plaisent bien plus que toi tu sais. Et puis j’ai aussi d’autres choses à faire dans ma vie que de m’intéresser à toi. Comme tu dis, les cours, les amis, la famille… »

Il reprend tes mots et bizarrement tu n'es pas soulagée. Tu sais que beaucoup de filles le trouvent beau, tu sais qu'il est populaire et que tout le monde le regarde, mais te dire qu'il est intéressé par tant et d'autre, alors qu'il te court après 'littéralement' depuis tant d'année, que ça te fait quelque chose. Comme si tu n'étais qu'un passe-temps. En fait, tu l'as toujours su, tu étais juste là pour l'occuper, parce qu'il s'ennuie et que tu lui résistes, c'est juste ça. Et bon sang que ça fait mal, même de la part de James Potter, l'être que tu méprises le plus au monde.

«Et puis ce que j’aime par-dessus tout, pourrir la vie à Servilus. »

Ta bouche s'ouvre en un 'o' rageux. Tu as envie de lui foutre un poing dans la gueule, mais tu ne peux pas, tu dois te maîtriser. Tu attends qu'il ait fini de parler, parce que tu vas lui répondre, malgré toi. Tu aimerais être plus sage, t'en aller, le laisser là, comme un con, mais tu vas lui parler, tenter de le remettre à sa place, le blesser peut être un peu, parce que ton amour-propre à toi est touché.

« Eh bah, navrée, mais tu n'étais pas clair. Il faut dire que depuis deux ans tu me demandes de sortir avec toi, j'ai fini par croire que tu avais une once d'idée derrière la tête, mais vraiment, désolée d'avoir mal interprétés les mots. »

Tu ricanes pour cacher ton malêtre. Tu n'aimes pas parler de ça, surtout avec lui. Au début tu étais un peu gênée de son insistance, mais au fur et à mesure, tu t'es dit que cela ne pouvait être qu'une blague. Sauf qu'une blague aussi lourde doit être terminée. Il faut qu'il s'arrête.

« Et puis amical ? On a parle pas la même langue je crois. Parce que quand je vois que tu t'amuses à te moquer de mes amis, de mes cheveux, de ceux à qui je tiens et te foutre de mes résultats, je n'appelle pas ça amical, mais détestable. Enfin. »

Tu lèves les yeux au ciel, comme d'habitude, puis tu plonges ton regard vert dans ses yeux marrons. Tu veux qu'il comprenne, qu'il cesse de parler de Severus devant toi, mais tu ne sais pas comment le lui dire, parce qu'il fait toujours l'inverse de ce que tu veux. Pourtant tu as mal au coeur, mal de voir ton meilleur ami tous les jours ou presque dans les couloirs alors qu'il t'ignore. Mal de voir Potter te rappeler à lui à chaque coup bas.

« Je sais pas ce qu'il vous a fait, mais si tu cherches à m'atteindre a travers de lui, c'est raté. mensonge, mensonge, mensonge. Mais tu fais chier tout le monde en t'en prenant à lui seul alors que vous êtes quatre. Et franchement tu es ridicule de te mettre des objectifs comme lui, alors que tu pourrais faire tellement de chose, comme bosser tes aspics et tenter de voler correctement sur un balai. »

Bon ok, le balai tu fabules. Tu ne l'as pas vraiment vu voler depuis que tu as décidé de ne plus aller voir les matchs de quidditch, et tout le monde dit qu'il est superbe et doué, mais si tu peux le faire chier, c'est gratuit.