J'ai 29 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis directeur d'une entreprise ultra célèbre d'automobile et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis amoureux et je refuse de le reconnaître.
Il s'allonge sur le canapé et se drape du plaid. Puis il se retourne pour regarder Brianna et voir comment elle voit les choses. Elle est en train de se déshabiller, avec nonchalance et simplicité. D'un geste qui tient plus du réflexe, il détourne les yeux. Même si cette image le hantera toute la nuit. Il reste immobile, face au mur, tentant de lui laisser un peu d'intimité quand il entend ses léger pas sur le sol. Elle s'approche de lui, pensant -naïvement- qu'elle s'est mise en pyjama et qu'elle vient lui demander quelque chose, il se retourne.
Elle est en sous-vêtement, penchée au dessus de lui et lui dit "Vraiment Max, je peux dormir là, je suis sûre que ce sera confortable." Il écarquille les yeux plusieurs fois. Pourquoi est-il gênée de la voir presque nuit ? Ce n'est qu'un corps comme il en a vu d'autres. Non, c'est plus que cela. Il se mord la lèvre, tente de respirer calmement. « Je, là ? Dor-rmir là avec moi ? » Il bredouille, les mots quittent ses lèvres avant qu'il ne les saisissent. Il se sent bête maintenant. Evidemment qu'elle ne proposait pas ça. Elle voulait prendre le canapé à sa place. Mais. Puis il se rappelle qu'il ne porte qu'un caleçon et qu'un tee-shirt (qu'il avait mis pour aller voir dehors) donc elle ne comprend sûrement pas sa gêne. Pourquoi y en aurait-il une d'ailleurs ? Elle l'a vu dormir plusieurs fois déjà. Elle l'a même vu avec Sabi- non ne pas penser à ça, ce n'est pas le moment.
Max avale difficilement sa salive. « Enfin je voulais dire. Euh. Brianna, je veux que ta première nuit soit parfaite, donc dans le lit.» Ses mots peuvent avoir un double sens qu'il ne comprend que trop tard. « Je peux être là. » Il tente de se rattraper, ses mots sont maladroits, mal choisis. « Enfin tu peux, je. Mince. » Il soupire et se mord la lèvre. Puis éclate de rire, la voir, à moitié à poil, espérant tout deux passer une bonne nuit, sans réussir à dormir. Rire lui fait du bien et écarte le malaise.
J'ai huit mois et je vis à Londres, une tonne de circuits dans un corps à l'allure humaine. Dans la vie, je suis un programme informatique intelligent et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse et je le vis plutôt mal car je ne le comprend pas.
Elle le fixe sans trop comprendre la portée de ses mots, de ses gestes, de sa tenue actuelle. Fronce les sourcils devant un Max parfaitement dérouté, qui semble ne pas comprendre ce qu'elle a voulu dire. "Quoi ?" Ca n'a pas de sens, le canapé est bien trop petit pour deux, pourquoi voudrait-il rester là si elle propose de prendre sa place ? Est-ce qu'il veut dormir avec elle ? Un florilège d'émotions contradictoires traversent Brianna : surprise, curiosité, gêne, bien qu'elle ne soit pas tant gênée par sa tenue, mais plus par l'idée qu'il ai proposé de dormir dans un espace si serré avec elle.
Cependant, il se reprend rapidement, pour lui indiquer - non sans mal - à nouveau la direction du lit, vers lequel elle retourne avec une moue digne d'une enfant. Puis elle se tourne à ses paroles suivantes. Je peux être là. Suivi de quelques mots incohérents. "Ta dernière phrase n'a aucun sens, Max !" Et elle rit de bon coeur avec lui. S'il avait été un robot, elle aurait juré qu'il avait un bug dans son système. Ah, si tu savais l'effet du corps féminin sur un homme tout à fait humain, Bri. Du moins, elle le sait bien. Elle n'a juste pas conscience du fait que maintenant, tout en elle lui donne l'apparence d'une de ces femmes.
Elle grimpe sur le lit, soulève les draps pour s'asseoir d'un côté. Puis, après une seconde de réflexion, elle tourne à nouveau ses grands yeux verts vers Max. "Ceci étant tu as raison, tu peux être là." C'est bien ce qu'il a voulu dire, non ? Réalisant que sa phrase sonnait peut-être un peu trop comme une invitation directe de sa part, elle passe sa langue entre ses lèvres, et désigne la place à côté d'elle. "Je veux dire, c'est un très grand lit... et ton canapé est un peu petit pour un homme de ta carrure, si je ne m'abuse." Pour prouver ses dires, elle s'approche même du bord, indiquant qu'elle se fera toute petite. Ce qu'elle est, à vraie dire, toute petite, toute frêle.
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Selenaë
Dim 22 Juil - 22:31
Max Hughes
J'ai 29 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis directeur d'une entreprise ultra célèbre d'automobile et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis amoureux et je refuse de le reconnaître.
Elle rit, doucement, avec lui. Il se sent si bête. Elle ne fait rien de mal, n'imagine même pas ! Elle ne cherche pas à le séduire, elle ne cherche même pas à lui plaire, ou à lui proposer une nuit ensemble. Elle est juste elle. Inconsciente qu'elle a un corps humain de femme et Max est dépassé. Il est à des lieux de comprendre. Alors il se laisse faire. Il laisse le rouge lui monter aux joues -ridicule pour un homme comme lui qui ne frémi même pas en déplaçant des quantités d'argents, ou en manipulant des hommes et des femmes sous ses ordres- et il oublie qu'elle est un bébé robot. Qu'elle vient juste de prendre possession de son corps, qu'elle n'a pas encore toutes les nuances. Elle les avait étudié pendant les huit mois de vie commune via écran, mais maintenant tout est si nouveau pour elle. Il doit se calmer. Calmer cette énergie qui circule en lui.
Il se relève à sa phrase. "Ceci étant tu as raison, tu peux être là." C'est si beau, si doux. Il est conquit. Elle veut juste qu'il dorme bien et c'est vrai que dans son lit, il dort bien. Un lit deux places et demi. Un lit moelleux à souhait. Un lit dans lequel tu as tes habitudes, qui porte la marque de ton corps endormi. Alors tu te relèves et va t'allonger. « Non par contre non. C'est TA première nuit sur terre, tu dors bien ok ? Tu t'installes de tout ton long, en étoile, en travers. T'inquiète, j'improviserai. Cookie vient parfois dormir avec moi -mais tu le sais déjà- et du coup, je dois faire avec. » Tu souris. Parler de Cookie -votre chiot- détend l'atmosphère, il n'y a plus d'ambiguité, même si tu aurais bien aimé qu'il y en ait une. Qu'elle ait envie, juste pour ton estime personnelle. Sauf que ce n'est pas le moment, ni le lieu. Là, tu cesses de penser à toi. « Bonne première nuit. » souffles-tu une fois allongé sur le côté droit tandis qu'elle a pris possession du gauche.
J'ai huit mois et je vis à Londres, une tonne de circuits dans un corps à l'allure humaine. Dans la vie, je suis un programme informatique intelligent et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse et je le vis plutôt mal car je ne le comprend pas.
Il peut venir, il y a de la place, et elle ne démord pas : pourquoi devrait elle dormir seule ici alors qu'il y a largement assez de place pour deux ? Lorsque Max capitule, c'est un sourire doux, satisfait, que Brianna lui retourne. Et avec autorité, le brun lui impose de s'installer comme elle le désire, et non pas se tasser dans un coin du lit. Ce à quoi la belle obtempère.".. D'accord, même si je crois que je suis un peu plus grande que Cookie." Simplement, elle lui retourne son sourire, sourire complice alors qu'ils parlent tous les deux de leur chiot. Alors Brianna s'installe sur son flanc gauche, face à Max, et cherche une position dans laquelle caler son corps. Relève une jambe, passe un bras sous l'oreiller, son corps qui ondule sous les draps, cherche un peu plus la chaleur de la couverture. Puis enfin, elle se décide. "Bonne nuit, Max."
Ce n'est pas la première fois qu'elle le lui dit, et pourtant, ces mots ont une saveur nouvelle entre ses lèvres. Alors qu'elle voit Max fermer les yeux, elle le contemple et ne peut s'empêcher de se rappeler le soir où elle a ardemment voulu être capable d'être dans ce lit, à la place de la belle brune plantureuse qu'était Sabine, sa collègue et conquête. Combien elle aurait voulu avoir des bras pour l'étreindre. Et elle était là. Doucement, Bri coulisse légèrement pour se rapprocher de Max, sans pour autant le toucher. Tend une main, si bien qu'elle peut effleurer la chaleur qui se dégage de son corps qui déjà, a sombré dans le sommeil.
Alors apaisée à l'idée qu'elle touche son rêve du bout des doigts, littéralement, Brianna se décide à fermer les yeux. Laisse ses programmes se mettre progressivement en veille, pour lui offrir le sommeil qu'elle n'avait encore jamais eu. Paisible, agréable.
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Selenaë
Lun 23 Juil - 19:55
Max Hughes
J'ai 29 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis directeur d'une entreprise ultra célèbre d'automobile et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis amoureux et je refuse de le reconnaître.
Moment magique et hors du temps. Elle dort là, à proximité de Max, n'attendant rien de plus que le sommeil. Comme le jeune homme sent que cela peut être compliqué pour elle, il se force à penser à autre chose. Et très vite, il s'endort. La journée a été bien riche en émotion de toute manière, il n'avait pas grand chose à ressasser l'empêchant de dormir, il s'abandonne juste. Et bientôt son rythme de respiration est régulier et son corps s'enfonce dans le sommeil.
De longues heures plus tard, le soleil filtrant par les volets non fermés, Max se réveille. Il met quelques secondes à émerger, se demandant rapidement combien d'alcool il a bu pour ne pas se souvenir de cette femme endormie dans ses bras, quand il tilt. Brianna. Elle est humaine maintenant, pour de vrai, pour toujours. C'est un robot certes, mais qui ressemble tellement à une femme ! Tant et si bien qu'il l'a prise dans ses bras durant la nuit. Mortifié, il ne sait comment réagir. Doit-il reculer discrètement ? Faire comme si de rien n'était ? Dort-elle encore d'ailleurs ? Comment s'est passé cette première nuit de sommeil, de véritable sommeil ? Tant de questions auxquelles il n'a pas encore de réponse. Puis, d'un mouvement synchronisé totalement hasardeux, ils bougent simultanément. Max redresse son bras et pose sa main sur son menton. Il plonge son regard dans celui de Brianna. « Bonjour, bien dormi ? » Il ne peut s'empêcher de lui demander directement sans plus attendre.
J'ai huit mois et je vis à Londres, une tonne de circuits dans un corps à l'allure humaine. Dans la vie, je suis un programme informatique intelligent et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse et je le vis plutôt mal car je ne le comprend pas.
Sa poitrine se soulève et s'abaisse, au rythme de sa respiration. Tous les détails sont si réels, si calculés, que ce soit par ce qu'elle a appris grâce à internet, ou bien avec les centaines de milliers de programmes qui lui ont été intégrés lors de sa création. Puis elle remue, doucement. Sent à travers ses paupières les quelques rayons du soleil qui percent par la fenêtre, et réchauffent sa peau. Sa peau. Et c'est là seulement qu'elle réalise, Bri, qu'elle a dormi. Qu'elle se réveille pour la première fois, non pas déclenchée par un interrupteur de la main de Max, mais spontanément, de son plein gré. Et c'est quand enfin elle ouvre les yeux, qu'elle croise le regard clair de Max, proche du sien, qui semble s'éveiller et s'étirer en même temps qu'elle. "Bonjour..." qu'elle murmure dans un premier temps, peinant à se réveiller, les paupières encore à demi closes. Elle ne s'est jamais senti dans un tel état. A mi chemin entre conscience et inconscience. "C'était.. beaucoup trop bien..." qu'elle ajoute tout en remuant, ne réalisant même pas sur le coup qu'elle se blottit un peu plus contre Max. "Si les humains pouvaient passer leur temps dans un lit, je comprendrais qu'ils le fassent." Puis elle laisse éclater un rire léger, sincère, avant de réaliser que son corps est collé entre les bras de Max. "Oh, je.. pardon !" elle lève un regard intimidé vers le jeune homme, avant de demander avec une petite grimace "j'ai beaucoup bougé..?" Est-ce qu'elle l'a poussé ? Est-ce pour ça qu'il a fini par la bloquer dans ses bras ? Elle baisse les yeux, avant de simplement reprendre timidement : "dormir est.. différent de quand j'étais hors tension, quand tu me.. désactivais simplement. Je me suis sentie partir cette fois, et c'était doux.." Tellement agréable. Puis finalement, elle relève ses yeux verts en direction de ceux, clairs, de Max."Et toi, tu as bien dormi ?"
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Selenaë
Dim 29 Juil - 21:33
Max Hughes
J'ai 29 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis directeur d'une entreprise ultra célèbre d'automobile et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis amoureux et je refuse de le reconnaître.
Un sourire commun s'étalent sur leurs lèvres. Ils ont passé une nuit ensemble, la toute première pour Brianna et le plus drôle, c'est qu'il n'y a absolument aucun sous-entendu là-dedans. Ils ont juste partagé un lit et dormi, naïvement, doucement, comme des enfants. Et les yeux de Brianna brillent comme des étoiles en cette matinée. C'est incroyable comment tout est si différent pour elle, tout est si neuf et pourtant c'est tout ce dont elle a toujours rêvé. Les enfants apprennent sans avoir le choix, sans savoir ce qu'il va se passer après leur naissance. Elle a eu le temps de songer à ce que cela pourrait être. C'est ce qui fait toute la différence. Puis, en parlant, elle tourne dans le lit, se rapprochant de lui. Son corps est tiède, doux, délicat, comme celui d'une humaine. C'est si bien fait que Max en est troublé, sincèrement troublé. Il ne sait plus comment réagir. En temps normal, il aurait déjà embrassé la jeune femme, mais justement, elle n'est pas une jeune femme. Et puis, ce n'est pas n'importe quel inconnue, c'est Brianna. Il chasse tout cela de ses pensées, c'est trop complexe, trop gros. Il se mord la lèvre.
« Pas de soucis, par contre je ne peux pas te répondre, j'ai dormi comme un loir. » Il n'a que rarement conscience des autres quand il dort, un tonnerre ne le réveillerait pas, Cookie a du mal à le réveiller, alors une douce Brianna doit en être incapable. Regrettant la chaleur de ses bras, il se penche vers elle. « Je te l'avais dit non ? C'est génial de dormir. » finit-il par dire avant de rire. « Je suis contente que tu aies apprécié cette nuit et content d'avoir été là. » Pourquoi dire ça ? Qu'est-ce que ça apporte au shmilblick ? Il change rapidemnet de sujet. « Comme tu l'as dit, j'aimerai rester toute la journée allongé, mais pour avoir un lit si confortable, il faut pouvoir se le payer et je travaille pour ça. » Max se relève, fait le tour du lit. « Profite du lit tant que tu le veux, on se retrouve pour manger ? Je t'enverrai l'itinéraire. » Et, sans plus réfléchir que cela, il dépose un baiser sur le sommet du crâne de Brianna. Naturellement. Puis, il file à la douche.
Quand il sort, Brianna est toujours allongée, il sourit en la voyant là. Il s'habille rapidement puis lui lance un dernier au revoir avant de quitter la pièce. Et sur la table du salon, il sort le jus de fruit, le petit paquet comprenant un téléphone dernier cri, et un petit papier "bonne matinée". Puis il sort bosser.
J'ai huit mois et je vis à Londres, une tonne de circuits dans un corps à l'allure humaine. Dans la vie, je suis un programme informatique intelligent et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse et je le vis plutôt mal car je ne le comprend pas.
Jamais elle n'aurait pu comprendre réellement ce que voulait dire Max en dépeignant le sommeil. Jamais elle n'aurait pu saisir avant de l'expérimenter elle-même. A défaut d'avoir rêvé, elle s'était retrouvée sur un nuage. Englobée de chaleur, de douceur, les muscles détendus, la peau à peine réchauffée par la lumière qui filtrait à la fenêtre. Apparemment, elle n'avait pas réveillé Max en bougeant, et Bri soupira de soulagement à cette pensée. Et elle arrête presque de respirer lorsqu'il se penche vers elle, sa chaleur l'englobant un peu plus. Si elle le pouvait - et si elle en avait la force - elle le retiendrait en otage dans son propre lit. Et ses mots n'arrangent rien. Comment est-ce qu'elle allait décemment pouvoir se faire à l'idée de dormir sans lui maintenant qu'elle s'y était si bien habituée ? Néanmoins, elle ne dit rien, mais son visage un peu trop humain la trahissait. Avec un sourire ravi, le rouge lui affluait aux joues, tandis qu'elle hochait la tête.
Néanmoins, Max changea rapidement de sujet en se rappelant ses devoirs, et donc, son emploi. Il fallait qu'elle le laisse, et l'idée de ne pas l'accompagner partout lui semblait... bizarre, après des mois à être à portée de téléphone ou d'ordinateur. "D'accord..." qu'elle murmure en fermant naturellement les yeux au contact de ses lèvres pressées contre son front, geste qui l'affole un peu trop. Elle s'enfonce peu à peu dans les draps jusqu'à disparaître dessous. Même pas 24h après sa première mise en service officielle dans ce corps, voilà qu'elle était déjà totalement incapable de résister au charme déconcertant de Max. N'oublies pas ta place, Brianna. Elle le laisse alors partir travailler, lui adressant un vague geste de la main avec un sourire timide avant de le laisser disparaître de l'appartement.
Elle attend encore une heure à tourner dans le lit et se délecter des draps de Max, imprégnés de son parfum, avant de se lever à son tour. D'un geste rapide, programmée pour s'occuper du domicile de Max, elle lance de la musique, et inspire profondément.
C'est l'heure des premières découvertes.
Alors Brianna, elle s'aventure dans la salle de bain, et elle se félicite de ne pas avoir pris de douche devant Max, car le contact de l'eau froide - puis chaude - lui arrache un cri de surprise. Quand elle sort, enroulée dans une serviette qu'elle a piquée à Max, elle ramasse ses vêtements, et réalise que son pull est tâché de sang synthétique. Zut. Et après quelques fouilles... elle est forcée de constater que l'appartement de Max n'abrite aucune trace de vêtements féminins. Et la tenue est littéralement celle, basique, indiquant qu'elle est un des androïdes qui viennent de sortir sur le marché. Elle grimace. Non, je ne veux pas être ça.
Alors, elle aurait pu se contenter de laver son haut, Brianna. Au lieu de quoi, elle enfilait son pantalon noir, et après une hésitation, volait une des chemises de Max pour l'enfiler, rentrée dans son pantalon. C'est à la mode, elle l'a vu sur internet, il y a quelques semaines. Max n'allait pas s'énerver, si ? Puis, après un rapide passage par la salle de bain, elle rehausse ses cheveux en une queue-de-cheval laissant échapper quelques mèches éparses, et sort enfin de la chambre de Max pour aller vers le salon.
Elle y trouve avec surprise une bouteille de jus d'orange ainsi qu'un téléphone. Un moyen de garder contact avec lui. Evidemment. Avec un sourire ravi, elle prit l'heure suivante pour mettre en service le mobile, tout en découvrant le goût du jus d'orange avec une grimace. Non, décidément, ça elle n'aime pas. Puis elle reçoit un message avec une adresse de Max, se souvient qu'ils devaient se retrouver pour manger, et c'est tout en gardant le papier "bonne matinée" qu'il lui a laissé, glissé dans la poche de chemise contre son coeur, qu'elle sort de l'appartement pour suivre l'adresse indiquée sur le message.
Trouver son chemin, pour une androïde comme Brianna, c'est facile. Se retrouver au milieu de la foule, c'était plus... Délicat. Les gens dans les rues de Londres affluaient, couraient dans un sens, marchaient dans l'autre, se glissaient dans le métro, frôlant chaque fois Brianna qui vacillait presque, peu habituée à la sensation s'être entourée de gens. Elle fut même rattrapée de justesse par un homme après une demie-chute, qui devant son air surpris s'excusa. Et elle réalisait alors qu'elle passait parfaitement inaperçue.
Enfin, après de longues péripéties, Bri s'arrêta devant le restaurant indiqué par Max. Elle avait vingt minutes d'avance. Tant pis, au moins, elle allait le voir arriver... Et elle espérait qu'il ne soie pas trop fâché pour la chemise volée.
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Selenaë
Mar 31 Juil - 22:34
Max Hughes
J'ai 29 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis directeur d'une entreprise ultra célèbre d'automobile et je m'en sors trop bien. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis amoureux et je refuse de le reconnaître.
L'excitation est à son comble, aujourd'hui est la première vraie journée de Brianna et Max doit bosser. Il ne pouvait pas poser des jours pour elle -un sentiment de gêne s'empare aussitôt quand il songe à ce qu'il aurait pu dire à ses collaborateurs- mais il voulait que tout soit parfait. Il avait organisé des détails, préparé avec Brianna un petit peu, tenté de palier à ce qu'il leur faudrait. Il était fier d'avoir pensé seul à lui prendre un téléphone et surtout à ce qu'elle ne le sache pas, puisqu'il l'avait commandé via son ordinateur et son compte perso de boulot. Bref. Si seulement il avait su à quel point il avait oublié d'autres détails beaucoup plus importants.
La matinée se déroule vite, organisé et efficace, son planning est fait pour qu'il n'ait pas une seconde de répit, mais treize heures arrivent vite et enfin, le jeune millionaire peut quitter son bureau. Le restaurant est à deux pas, il arrive pile à l'heure prévue. Elle est déjà assise. Max l'admire, parfaitement humaine, le regard fuyant tout en l'observant, assisse, patiente. Pourtant, il y a un petit quelque chose qui le fait tilter. Ah oui, sa chemise. Oh mince, sa chemise, pourquoi en porte-t-elle une ? Est-ce un signe qu'elle lui fait ? Hésitant, il s'assied à côté d'elle et l'accueille avec un grand sourire. « Hello, enfin sortie du lit ? » Qu'il aurait aimé resté allongé pendant des heures à ses côtés, ouais, euh. « Superbe la chemise. » la taquine-t-il, ne sachant quoi dire d'autre.
J'ai huit mois et je vis à Londres, une tonne de circuits dans un corps à l'allure humaine. Dans la vie, je suis un programme informatique intelligent et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse et je le vis plutôt mal car je ne le comprend pas.
Elle pensait simplement l'attendre devant le restaurant, mais une serveuse est venue lui demander si elle avait une réservation, avant de lui indiquer sa table avec Max. C'était tellement étrange, d'être considérée comme une personne à part entière... Décidément, ce sera probablement la partie la plus complexe à assimiler pour la jeune femme. Alors elle s'installe, feuillette le menu en attendant Max, qui ne tarde pas à arriver, tout sourire, la surprenant en venant s'installer à ses côtés. "Ca a été difficile, mais au bout d'une heure je me suis décidée ! Merci pour le téléphone." qu'elle dit en agitant le petit mobile avant de le ranger à nouveau dans sa poche de pantalon. Puis il remarque la chemise. Presque aussitôt, Brianna s'empourpre. "Ah, oui, je... eh bien... il y avait du sang sur mon haut d'hier..." Et elle n'avait pas encore pris le temps de le laver. "Puis je crois que je voulais passer inaperçue, et avec la tenue de base des androïdes.. ça aurait été compliqué, alors je... me suis permis de te l'emprunter." Elle fronce le nez, baisse les yeux sur la chemise, avant de relever le nez vers Max pour préciser "Je la laverais, et elle sera rangée comme neuve, promis !"