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Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptyVen 24 Aoû - 13:10

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
Couleur de dialogue #82628E
Mildred : #996284
Amalrich : #434D78
Ulrich : #8A6343




ft. dove cameron by © EXORDIUM.
Elle a fermé les yeux, en attendant un signe de vie, appuyée contre le mur, les bras croisés. « Miss Von Abbetz » Elle ouvre les yeux, calmement. Il n’y’a pas eu de sursaut, comme si elle savait qu’il viendrait, comme si elle en avait la tranquille certitude. « Ne t’ai-je pas déjà dit qu’il est dangereux de se perdre dans ce Manoir ? Qui sait quel genre de monstre peux-tu croiser dans les ténèbres… » Elle a un petit sourire malicieux, qui s’accroche naturellement à ses lèvres. « Le mien. » Ca ne souffre absolument aucun doute, aucune crainte qu’on le lui arrache. Elle n’a plus l’air en proie à la langueur malheureuse ou au dégoût terrible qui s’était emparé d’elle, dans le salon. « Tu te cachais ? » « Je te cherchais. Il y’avait trop de lumière, là-bas. » Trop d’attention sur elle, trop de regards, même s’ils n’étaient pas malveillants. Elle s’était habituée à l’isolement du manoir, au silence et à n’être presque que deux, cela lui convenait même s’il semblait qu’on veuille la pousser à participer à autant de réceptions et de mondanité que ses ‘amies’, pour tromper une solitude qu’elle ne ressentait pas. « Je trouve qu’il n’y’a pas eu trop de casse. » souffle-t-elle en faisant un pas vers lui. « Et par chance, tu m’avais déjà privé de presque toutes mes allumettes. » Délicieuse métaphore de la poupée dévorée. Les doigts de la main qui n’est pas blessée viennent chercher l’une des siennes, doucement. Elle songe bien qu’ils devraient réapparaître, que les invités allaient se poser des questions mais elle n’a pas très envie d’écouter la raison. Qui sait ce qu’il se serait passé si Ulrich n’était pas déjà venu leur rendre visite, si elle n’avait pas déjà déversé trop de ses jolies étincelles au beau milieu du hall ? Elle a encore le goût des cendres imaginées sur la langue, les gouttes de sang dans le myocarde.

Ses lèvres s’accrochent aux siennes, tendrement. « Je n’aime pas lorsque tu me prives de ton ombre.. » C’est un souffle contre sa bouche, qu’elle ose capturer sans demander l’autorisation, sans fuir son regard. La main envahit la nuque, caresse presque la peau. « Ton oncle ne dit pas tout, n’est-ce pas ? » Elle revient s’appuyer contre le mur, l’entraînant avec elle dans le confort de la pénombre, loin de l’agitation de la demeure. Si elle a un peu la sensation de voler l’instant, elle n’en paraît pas se sentir coupable pour autant. « Toute cette clarté et ce calcul, en une seule personne, c’est fascinant. » Il faut forcément être calculateur pour en venir à cette situation, à l’improbable accord de deux familles dont le niveau social n’est pas équitable. Il y’avait de bien meilleurs partis pour Ebenezer et Demelza ne pouvait que s’interroger sur la réelle raison qui le poussait à tenir à cette union plutôt que de chercher la facilité. Elle ne croit pas vraiment qu’il s’agisse d’amour, on leur a imposé de coexister et ça l’intrigue - bien qu’elle n’ait plus envie de s’en plaindre. « Sommes-nous vraiment forcés d’y retourner ? » Elle offre une petite moue, entre l’air boudeur et la malice. Ils pourraient rester là, les oublier, non ? Bien sûr que non, elle le sait, ce serait gâcher les chances alors qu’ils sont proches de survivre à cette soirée.

Elle se défait de lui, à regrets, se détache pour rejoindre le salon mais s’arrête à peine le premier pas effectué : « Oh, Ebenezer. Je suis allergique à la pistache. » Elle esquisse un sourire un peu embêté parce qu’elle lui donne cette information affreusement tard, après tout ce temps passé entre ces murs. Non que ce soit un ingrédient utilisé à outrance mais le raffinement des plats implique parfois quelques touches d’esthétique ou d’audace. « Il faudra peut-être en informer les cuisines mais je ne les ai pas trouvé. »           

Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptyJeu 23 Aoû - 19:54

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
Couleur de dialogue #82628E
Mildred : #996284
Amalrich : #434D78
Ulrich : #8A6343




ft. dove cameron by © EXORDIUM.
« Je ne savais pas qu’Elbert Bauer était aussi amoureux que ça de vous, Mademoiselle. » Il n’y’a plus d’ombre où se cacher. Il n’y’a plus de ténèbres pour l’envelopper, il n’y’a que la solitude et toute cette attention sur elle, qui voudrait seulement cesser d’exister, d’être ainsi décortiquée. Elle aurait voulu suivre les pas du sorcier, rester près de lui, où elle a l’impression d’être protégée mais elle n’est pas chez elle, ainsi se trouve-t-elle piégée dans ce salon, face à tous ces yeux trop envahissants. Elle a l’air calme, pourtant. « Ca n’est pas ce que j’appelle de l’amour. » ne peut-elle s’empêcher de répondre. « Son regard seul suffit à me donner l’impression d’être salie. » C’est vrai qu’il avait cette façon de la détailler qui lui donnait la sensation de se faire déshabiller contre son gré, malgré l’assurance dont elle avait fait preuve en croisant sa route ; elle ne tenait pas à réitérer l’expérience, à bien y réfléchir. « Il ne veut que la primeur d’un corps qui ne lui appartiendra jamais. » L’accusation est aussi lourde que palpable et elle est soudain extrêmement sérieuse, soucieuse presque. « Chez les Von Hohnstedt, les femmes ont toujours été bien traitées. Elles sont maîtresses en leur demeure, et ont leur mot à dire pour la vie du couple. » Elle a baissé les yeux, fort mal à l’aise, et s’est rassise à sa place. Pourquoi Ebenezer est-il parti si vite alors que toute cette maison lui obéissait sans un mot ? « La fidélité est un point de voûte de tout couple. Je ne vous raconterais pas une centième fois l’histoire de l’Ange qui aima le premier d’entre nous et qui façonna la famille toute entière, ni même de la grande loi qui veut qu’un Von Hohnstedt n’épouse jamais que par amour. » L’estomac se noue, parce que cette histoire, elle n’aime pas l’entendre, elle lui fait toujours l’effet d’un poids monstrueux sur les épaules, comme si le ciel venait l’écraser afin de tenter de la broyer, pour en éprouver les contours, les intentions ou la valeur. Elle se sent démunie, toute seule. « Je crois que vous commencez à vous apprivoiser, et je serais très désolé si le mariage n’avait pas lieu, car je crois en mes instincts d’ange et je ne pense pas m’être trompé en vous accommodant l’un et l’autre. » Ses doigts grattent machinalement le bandage de sa main, manifestation incontrôlée de son malaise. Eberhard est aussi apaisant que la présence d’Ulrich est pénible. « Je sais dans quoi je m’engage, monsieur. » Les yeux bleus se relèvent doucement, ils croisent ceux de l’oncle avec une insistance toute particulière qui traduit parfaitement ce que sa propre famille ignore. Elle sait qu’Ebenezer n’est pas quelqu’un de commun, qu’il n’est pas forcément évident de vivre à ses côtés, que ce sera difficile, parce qu’il y’a cette chose en lui qui existe plus qu’il ne le faudrait, toute cette noirceur dangereuse. Et si c’était tout l’inverse, s’il débordait de lumière, elle le dirait de la même manière, avec toute la conscience de l’engagement qu’est un mariage dans le monde magique, dans leur société, à ce rang-ci. « Je ne prétends pas connaître beaucoup du domaine des sentiments mais je sais que j’ai du mal à respirer sans Ebenezer, j’ai du mal à me sentir exister sans lui alors j’imagine que c’est un peu cela, d’aimer. » Elle fronce un peu les sourcils parce que ça l’embête, l’homme semble la pousser à dire trop de vérités dont elle n’avait jusque là pas vraiment touché la réalité. Il la pousse à dire ce qu’elle tait, avec une embarrassante sincérité.

« Je suppose donc qu’il s’agit finalement d’un dîner pour fêter nos accords. » Amalrich est calé dans un fauteuil, faisant tourner le liquide ambré dans un verre avec calme et presque désinvolture. Demelza, qui avait encore baissé le nez, le relève. Il lui faut quelques secondes pour intégrer l’information avant qu’un sourire ne vienne peindre ses lèvres. Elle ne le remerciera pas, elle n’y arrive pas, elle lui en veut toujours, quelques part, mais il lui sourit doucement en retour. Ulrich s’agace, lâche vaguement qu’il a besoin d’air et sort de la pièce. A n’en pas douter, il part fumer à l’extérieur pour passer sa contrariété profonde. « Je vous remercie d’être si compréhensif et patient, monsieur Von Hohnstedt. » souffle-t-elle, avant d’ajouter. « Je dois m’éclipser quelques minutes, si vous voulez bien m’excuser. »

Elle s’efface sans précipitation et grimpe d’abord les escaliers, rejoignant la chambre. Elle n’y passe pas plus de cinq minutes avant de redescendre, la robe ayant pris des teintes de neige et les cheveux relevés, quelques bijoux en forme de tout petits papillons multicolores les tenant en place. Elle traverse sans trop d’hésitation quelques pièces, à la recherche du jeune homme, à la recherche de l’ombre rassurante, se laissant guider par ses pieds, sans trop réfléchir. Ca trotte dans sa tête, elle manque du goût de ses lèvres, ce qu’elle tente de chasser péniblement. « Génial, me voilà perdue. » Elle a bifurqué au mauvais endroit, elle ne reconnait pas les zones qu’elle n’a jamais vraiment pris le temps de visiter, passant son temps entre la bibliothèque et la chambre, principalement. Le dialogue avec elle-même n’existe qu’afin de tenter de mieux réfléchir. « J’étais sûre que je devais aller par là.. » Elle soupire, se promet de dormir mieux que cela, plus peut-être, parce que son esprit lui joue des tours. Elle n’aurait pas dû s’en prendre à Ulrich, elle sait que ça la perturbe toujours, qu’elle n’est jamais tout à fait pareille quand son coeur s’affole, quand elle se laisse dompter par ses envies soudaines. Elle ne panique pas, pour autant, attend patiemment en s’appuyant contre un mur ; on finirait bien par la chercher, par la trouver, n’est-ce pas ?           

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Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptyJeu 23 Aoû - 16:53

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Demelza se détend, doucement, et c’est comme si le feu enragé à l’intérieur d’elle revenait briller tendrement, à sa place originelle, avec calme. Là où Ebenezer avance d’un pas, elle recule d’un, se retrouvant ainsi à une place qui lui convient : elle peut s’approcher de son fiancé, l’inciter à glisser autour de sa taille un bras qui lui manque ; sa proximité, son ombre protectrice lui manque. Et si c’est indécent, elle s’en fiche, le regard bleu planté dans celui d’Ulrich qui n’a guère souffert qu’émotionnellement de l’incident naissant : il revoit encore Ophélia brûler, il se revoit encore tirer la petite soeur par le bras, alors qu’elle se serait bien laissée dévorer par les flammes, par l’incendie dévastateur et noirci sur les contours. Il fait un mouvement de la tête, empreint de désolation, de regrets, de la tristesse de constater qu’elle a peut-être vraiment voulu faire de leur très chère mère une étincelle disparue. Elle était trop pure, leur mère, pour les affres ardents de cet élément, elle le trouvait dangereux, elle l’évitait souvent, l'aimait pourtant. « Peut-on m’expliquer pourquoi je suis appelé à un repas ? Je pensais qu’il s’agissait d’un repas de famille. » « Il semblerait que la main ainsi que la vertu de ma fille soient devenus le noeud d’une bataille ridicule. » Demelza se désintéresse d’Ulrich, elle semble chercher à se fondre complètement contre Ebenezer, les yeux fermés, la tête appuyée contre son épaule. Toute cette colère lui a demandé plus d’énergie qu’elle n’aurait cru, elle ne cherche en rien à lutter contre le calme soudain. « De bien désagréables rumeurs sont parvenues à mes oreilles, non pas que je m’offusque de savoir qu’ils n’ont pris qu’une seule chambre. » Elle ouvre un oeil curieux, un instant, puis le referme. « Mais il serait préférable que ce mariage ne souffre pas du doute. Demelza, est-ce que tu peux nous assurer que c’est bien Elbert qui s’est imposé ? » Elle soupire, n’imagine pas vraiment qu’on puisse jauger de son honnêteté en la faisant répondre à une simple question mais ne rechigne pas, elle pose les yeux sur les deux hommes. « Je me suis éloignée pour visiter et je n’aurais pas dû. Je ne suis fautive que de cela. Ulrich n’apprécie pas Ebenezer parce qu’il a l’impression que j’ai trop de liberté mais je vous assure que je ne trahirais jamais mes promesses, monsieur. Quand bien même je ne vous les ai pas exprimé. » Il s’agissait de bien drôles de circonstances pour rencontrer un des rares représentants de la famille d’Ebenezer et elle le regrettait un peu. « Je ferai ce que vous exigerez de moi afin que cette alliance puisse être conclue. Je sais reconnaître la chance qui m'est offerte. » C’est étrangement sincère, ça dépasse le cadre de l’accord qu’elle avait passé avec le jeune homme à qui elle avait demandé à ce qu’on ne leur impose plus rien, ça dépasse l’ordre de ses sentiments, qui n’étaient plus restreints, plus enfermés dans une cage rigide et distante. Elle veut vraiment l’épouser, l’idée d’être privée de cela lui fait plus de peine qu’elle ne l’aurait cru.

Elle relève le nez vers Ebenezer, se mord légèrement la lèvre inférieure. « Est-ce qu’il serait possible de faire dîner Mildred plus tôt ? Elle ne devrait pas entendre certaines choses et à son âge, les repas peuvent être ennuyeux. » Demelza est plutôt prévenante pour quelqu’un qui ne veut pas d’enfant, qui est terrifiée à l’idée de les détruire. Elle compose avec le fait d’être la seule présence féminine de la pièce, les hommes visiblement peu enclins à s’interroger sur ce qu’il convient de faire. Elle n’a plus de mère non plus, la gamine, c’est sans doute ce qui rend son comportement si particulier, elle a été éduquée entre deux familles, entre deux pays, de façon relativement décousue. Amalrich en sourit presque tendrement. Finalement, peut-être parviendrait-il à pousser sa fille vers une existence convenable, dans les normes.           

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Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptyJeu 23 Aoû - 14:48

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Elle a l’air de s’éteindre, la petite poupée, comme si le reste de lumière s’étouffait en braises fébriles, le regard vide. La trahison est difficile, l’accusation lui fait monter le rejet à la bouche, l’avenir se peint en désespoir ; elle laisse le décor se flouter, les sons se mélanger, sans plus y prêter attention. Elle n’a même pas eu l’occasion de se dénoncer à la place d’Ebenezer, elle aurait au moins pu faire cela pour lui. Et même en noir, dans cette indifférence pleine d’une langueur malheureuse, elle ressemble à la petite dame blanche qui hantait les couloirs du manoir Von Abbetz. Elle retrouve cet état qui avait fait traîner le rétablissement, quelques jours plus tôt : le dégoût de vivre. Elle est complètement absente, si bien que Mildred en relève la tête, fronce les sourcils, sans pour autant qu’on prête attention à la gamine installée dans son coin. « Est-ce que ça va ? » Elle cligne des yeux, semble le voir une seconde mais repartir si vite bien loin de la réalité qui les secoue. Elle a l’air vide, complètement désincarnée. « Tout ce qu’Elbert vous a promis, je suis capable de le doubler. Si cela ne suffit pas, alors je triplerais la dot. » Amalrich est un peu surpris, à vrai dire, de toute l’énergie que déploie le jeune homme, agréablement surpris même s’il conserve son allure tranquille. Ulrich est moins serein. « Ca n’est pas une question d’argent. » Certes, il adore les bons placements, il aime quand ça lui rapporte, quand le patrimoine familial grandit toutefois il n’est pas exactement ce que l’on dit de lui, il a plus de nuances que cela, n’est-ce pas ? A croire que toute cette famille est ambiguë. « Nous partageons beaucoup de nos centres d’intérêt et je lui ai déjà juré de la protéger, envers et contre tout. » En coin, presque imperceptiblement, se dessine un sourire sur les lèvres du père. Il s’efface bien vite quand Ebenezer poursuit. « Tu ne m’as pas parlé de cela, Ulrich. » Le ton est sévère, quoiqu’aucun mot ne sonne plus haut que l’autre, la voix ne se hausse pas, elle tranche avec autant de précision qu’une lame de rasoir. Il semble que le piquant de ses mots, la blonde le tienne de son père. « Dorothea assure qu’Elbert est seulement fou amoureux de Demelza depuis des années. » Amalrich ouvre la bouche pour répliquer mais n’en a pas le temps. « Une rétractation ? »

Les yeux bleus se relèvent sur le nouvel arrivant. Demelza ne l’imaginait pas ainsi, elle s’en était fait l’image d’un être sombre et taciturne, peut-être envieux. Il attire pourtant son attention, malgré la mine sombre qu’elle arbore. « Je crains que nous ayons affaire à un malentendu. » lâche Amalrich en se levant, politesse à l’attention d’Eberhard avec qui il n’avait eu guère de mal à s’entendre, jusque là, sur leurs accords. « Mon frère m’accuse d’être du genre de ces traînées avec lesquelles il aime à souiller les draps de maris trompés. » Ca tombe lourdement dans la conversation. Elle ne se lève pas, elle ne s’en sent pas le courage, elle ne veut qu’une chose : que cela se termine, qu’on la juge et la condamne mais qu’on la laisse en paix, dans une solitude éternelle et confortable. « Grand-mère dit qu’une Merriwick brûle les obstacles. » L’attention se tourne sur l’enfant au discours bien tourné, au ton très fier de ses origines, dans un anglais parfait. « Mère n’était pas comme grand-mère, Mildred. Nous avons déjà établi cela. Ca n'est pas notre éducation. » « Ulrich, je crois qu’il serait préférable que tu te taises, pour l’heure. »

« Cela suffit. » Elle se redresse, sort de sa léthargie en se levant, défroissant d’un geste machinal la robe noire qu’elle porte. « Veuillez pardonner d’avance l’aspect un peu cavalier de mon discours, monsieur. » Prévient-elle poliment l’oncle d’Ebenezer. « Cependant vous m’avez tous abandonné à Ebenezer sans me demander mon avis sur la chose et vous avez décidé de mon avenir. Je conçois que le mariage n’étant pas encore passé, des ajustements puissent être envisagés toutefois vous devrez composer avec une réalité : soit j’épouse cet homme comme il se doit en respectant à la fois son nom et le mien, soit j’offrirai l’occasion à Ulrich d’être scandalisé pour une bonne raison. » Le sous-entendu est parfaitement clair, parfaitement assumé. « J’ai promis à mon fiancé de prendre soin de lui, qu’importe les aléas de la vie et j’entends bien tenir ma parole autant qu’il tient la sienne. » Elle a lâché la main du jeune homme pour croiser les bras, posture déterminée qui lui sert surtout à maîtriser ce qui brûle, à l’intérieur, ce qui se rallume avec vivacité. « Et je préfère mourir ici que laisser Elbert me toucher une fois de plus. Vous savez qu’il n’en sortirait pas vivant non plus, père. » Il est un peu interdit, Amalrich, il ne peut que tourner le regard vers Eberhard, parce qu’il ne s’attendait pas à ce que ces deux-là fassent preuve d’autant de volonté à se marier. « Mère n’aurait pas approuvé. Elle ne l’aurait pas approuvé, lui. » argumente Ulrich. Et Demelza se dit que ce n’est plus vraiment son frère, cette personne qui lui fait face, qui autrefois était toujours de son côté, toujours drôle et rassurant, protecteur et joueur. Qu’est-ce qui a changé ? L’étincelle est soudaine, semble s’être spontanément générée, venant ronger en une flamme le bas du pantalon du frère. Elle ne s’est jamais sentie si furieuse, la sorcière, elle n’a jamais eu autant envie d’en terminer avec une situation, avec quelque chose, ça lui donne mal à la tête, ça fait s’emballer son rythme cardiaque même si son air est froid, même s’il n’y’a que ses prunelles pour le dire. Ulrich est près de la cheminée, c’est sans doute pour cela qu’il ne réagit pas immédiatement.           

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Nimue

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Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Mildred : #996284
Amalrich : #434D78
Ulrich : #8A6343




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« Il est vrai que le voyage est peu commun. » avoue Amalrich, sans hostilité. Le plus agressif des deux se révèle lentement être le frère et non le père. L’avantage des années, diraient certains. « Vous voulez peut-être de quoi vous rafraîchir ? N’hésitez pas à vous asseoir et à vous reposer un peu. Mon oncle ne devrait plus tarder. » « Volontiers. » L’arrivée d’Anselm tait un peu l’acidité d’Ulrich, fort mal à l’aise face à l’imposant domestique. Il ne commente pas mais observe longuement le silencieux et obéissant géant. Ils songe même qu’il doit terrifier Demelza. « J’espère que nous pourrons nous entendre autour d’un verre. » Le  regard parle pour le jeune homme quand le plus âgé se contente de ces sourires polis de commerciaux en pleine négociations : rien ne semble pouvoir le perturber ou créer de vagues dans son attitude. Rien sinon la petite blonde à la langue amère à souhait. Il fronce légèrement les sourcils. « Je ne cherche pas à te piéger. » Elle allait répondre quand elle a senti le contact de la caresse sur sa main, muselant presque aussitôt la colère brûlante qui brillait dans ses yeux bleus. « Détendons-nous un peu. » Elle a presque envie de rire tant se détendre lui semble parfaitement impossible. « Si nous pouvions discuter plutôt de ce qui nous est reproché, afin de savoir comment vous convaincre que nous sommes destinés l’un à l’autre et que nous sommes plutôt ravis de notre union. » Demelza y croirait presque, à ses mots, à cette façon de présenter les choses, elle voudrait bien y croire, à la destinée mais elle n’oublie pas qu’ils ont aussi un contrat, que tout n’est pas juste doux et romantique, entre eux.

« Rien ne vous est reproché, voyons. Ne soyons pas si dramatiques. » « Il y’a eu une meilleure offre. Elbert a redemandé ta main à père. » Elle cille perceptiblement. Elbert. La mâchoire ne se serre pas malgré l’envie mais déjà, l’esprit déploie une certaine imagination à élaborer des manières de l’éliminer dans une lente humiliation. « Ulrich a insisté pour que je considère le fait qu’épouser un homme que tu connais de longue date serait plus confortable pour toi. L’offre est généreuse, qui plus est, et Dorothea se dit ravie d’envisager que tu deviennes sa belle-soeur. » Elle est pâle comme la mort, dans ses beaux habits noirs. C’est elle, qu’elle était peut-être venue enterrer, alors. « Tu es si seule, ici. Sans vouloir vous offenser. »

En d’autres circonstances, sans doute la sorcière serait-elle restée immobile, écrasée par ses émotions mais choisit de bouger, elle attrape un verre, opte pour un alcool relativement fort, ce qui ne devrait pas se faire, au nom de son éducation ou d’autres absurdités de pureté et de bienséance. Le petit verre est vidé aussi sec, ce qui lui tire une grimace : ça n’est pas très bon. Il faut dire qu’elle n’est pas du genre à enfreindre les règles et à s’enivrer dans des soirées mondaines. Tout le monde est bien trop assis et bien trop immobile pour qu’elle puisse faire les cent pas mais ça n’est pas l’envie qui lui manque. « Ton frère prétend que tu n’es plus la même depuis que tu vis ici et c’est à l’évidence le cas. » « Je n’avais pas à rester ‘la même’, c’est le principe. » « Elbert affirme que tu t’es réfugiée dans ses bras, c’est une accusation grave. Bien plus grave pour Ebenezer et sa famille que pour toi, tu finirais tout de même mariée mais que dirait-on, si cela s’ébruitait ? » Demelza détourne le visage, visiblement particulièrement blessée qu’on préfère croire un arriviste violent plutôt qu’elle. Le verre se brise entre ses doigts sans qu’elle ne réagisse. Le verre dans la chair ne fait presque pas mal, même les petites perles de sang l’indiffèrent : elle sent bien que si ils ne gagnent pas cette partie d’échecs, son avenir tout entier marquerait sa peau.          

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Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 996284 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 3 EmptyMer 22 Aoû - 17:38

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
Couleur de dialogue #82628E
Mildred : #996284
Amalrich : #434D78
Ulrich : #8A6343




ft. dove cameron by © EXORDIUM.
Elle a l’impression, un moment, qu’ils sont en parfaite symbiose que seule l’intrusion de ce regard qu’elle n’a pas pu croiser vient perturber. Il leur fait peur, sans doute à raison, mais elle n’a pas l’impression d’avoir fait quoique ce soit qui pourrait les pousser à sans cesse l’éviter, elle. Il n’y’avait qu’Anselm pour exister réellement, à ses yeux, que lui pour avoir une identité capable de la marquer - elle ignore pourquoi. Elle demandera, un jour, après. L’avenir lointain, en revanche, n’existe pas. Elle ne s’imagine pas une seconde qu’Ebenezer puisse ne plus être là, ne plus rôder dans son quotidien, inquiétant autant que protecteur. « Anselm se chargera de les mener jusqu’au salon. » Elle le suit, d’un pas plus léger et marque un arrêt net en voyant le feu de la cheminée, vif, crépitant. Une bouffée d’angoisse lui court dans l’estomac, qu’elle ravale, détournant le regard vers le fiancé qu’elle rejoint, s’installant à sa droite. Presque naturellement, ses doigts reviennent chercher les siens, dans une caresse prudente qui s’efface aussitôt les voix s’élevant à proximité. Est-ce qu’il y’avait encore une occasion de fuir ?

Il y’a pourtant une certaine dureté dans son attitude quand elle voit apparaître la silhouette de son père, ses cheveux grisonnants et son air trop assuré - il avait toujours eu cette allure qui attirait l’attention bien qu’il soit vêtu très sobrement. Ulrich n’est jamais très loin, habillé de gris, la mine satisfaite d’une victoire qu’il pense déjà acquise, ce qui aiguise encore le regard bleu de la sorcière. L’hostilité est avortée par quelque chose de tout à fait inattendu, qui fait irruption de derrière les jambes d’Amalrich : une tignasse d’une blondeur similaire à celle de Demelza, des yeux dignes d’un lagon en plein soleil. « Demelza ! » La fillette se retrouve déjà accrochée à elle, la laissant interdite. L’hésitation est palpable, avant que les bras ne se referment doucement autour du petit corps. Mildred ne doit pas avoir plus de huit ans et elle est à l’évidence une descendance du côté maternel tant elle n’a rien en commun avec les deux hommes présents. « Ulrich m’a dit que tu jouerais avec moi, c’est vrai ? Avant tu ne voulais plus.. » Elle le prend comme une trahison, comme une machination et le feu en crépiterait presque plus fort dans la cheminée. L’attention de la gamine se tourne enfin vers Ebenezer, qu’elle détaille un moment avant de sourire. « Il va plaire à grand-mère. » Demelza sourit un peu, malgré elle. « Je le crois aussi. Ebenezer, je te présente Mildred Merriwick, une petite-cousine. » L’arbre généalogique côté anglais n’était pas simple, Themis ayant eu trois époux, certaines ramifications avaient si peu de sens que tout finissait englobé sous le même qualificatif cependant la ressemblance était si frappante qu’il ne pouvait s’agir que de la progéniture du frère d’Ophélia. Mildred esquisse une révérence parfaitement exécutée, toute bien élevée qu’elle semble être, mais d’un tempérament trop volcanique pour tenir en place.

« Je reviens. » tranche la sorcière sans plus de cérémonie, se dirigeant d’un pas rapide vers les escaliers. Elle ne réapparaît qu’une dizaine de minutes plus tard, une vieille mallette entre les mains, l’air calme. Ebenezer commençait cependant à suffisamment la connaître pour lire dans ses yeux un chaos émotionnel naissant. Elle dépose le trésor dans un coin de la pièce où elle installe l’enfant qui ne se fait pas prier. « Tu vois, elle n’a pas fait brûler cet endroit. » souligne Amalrich d’un air un brin sarcastique, ce qui fait grincer Ulrich. « C’est toujours une mauvaise idée. Tu as pensé à la sécurité de Mildred ? » A les entendre, Demelza conclut que les banalités d’usages avaient été échangées durant le laps de temps où elle s’était éclipsée. Ca ne lui plaît pas pour autant que l’on parle d’elle comme si elle n’était rien de plus qu’un meuble. « Tu as le droit de te servir de tout. Et c’est normal si tu n’y parviens pas du premier coup. »

Enfin, la blonde revient s’installer près d’Ebenezer, laissant la miniature s’exercer sur des jeux visiblement enchantés - rare sauvetage de l’aile brûlée du manoir. « Navrée. Il semblerait que mon très cher père tente de prouver mon incompétence. Cela a tendance à jouer sur mes manières. » A l’évidence.          

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