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LE TEMPS D'UN RP

Remember that happiness is a way of travel, not a destination.

Lojzo
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Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
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Lojzo
Jeu 31 Mai - 12:43
Le contexte du RP
à travers le globe

La départ
Nous allons jouer un projet un peu fou, un projet sans queue ni tête, ni départ ni arrivée. Nous allons jouer des personnages sur quelques posts ou sur quelques pages, nous allons changer de personnages, de pays, de nationalité, de voyage, de façon de voyager, autant de fois que nous en aurons l'envie. Le but est de découvrir des pays au fil de notre plume. (Et la citation est de Roy M. Goodman)

Contexte provenant de la folle imagination de June
Lojzo
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Jeu 31 Mai - 12:43

Nehir Yıldız
J'ai 28 ans et je vis à Eskişehir, Turquie. Dans la vie, je suis chercheur en astronomie et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Son prénom signifie rivière, son nom étoile. Nehir n'a jamais aimer rester passive, elle a beaucoup bougé depuis sa naissance, pour ses études, son travail, elle aime découvrir de nouvelles choses. Aujourd'hui, son ancien compagnon est le directeur du centre où elle travaille. Après une séparation simple entre les deux, elle veut de nouveau prendre son envol et quitter ce qu'elle connaît.


Burcu Özberk ©️ angel dust's

TURQUIE



Nehir prend ses affaires, vide son bureau et part sans se retourner. Elle a laissé un mot à l'accueil, prévenant ses compagnons de travail, Efe est au courant qu'elle part, en six mois de relation il la connaît suffisamment pour comprendre son mode de vie. Nehir est restée quinze mois dans ce centre, c'est son record depuis qu'elle a commencé à travailler, aujourd'hui elle s'en va sans même hésiter, l'aventure l'appelle aussi fort que l'océan appelle les fleuves à lui. Dehors le soleil lui réchauffe la peau, elle reste quelques secondes, les yeux fermés, à sentir sa chaleureuse caresse sur sa peau mate.

Nehir tourne la clef et le moteur de sa vieille Tofaş 131 vrombit, toujours fidèle à ses envies de liberté. Elle prend la route E90 vers Ankara, située dans la province d'à côté, avant de continuer plus loin vers l'ouest de la turquie. Elle connaît la Turquie de bout en bout, à force de voyager en long en large et en travers, mais aujourd'hui Nehir se demande si elle ne va pas en sortir, faire une dernière fois ces routes avant de faire un bond énorme en avant dans sa vie.

Roulant la fenêtre ouverte, Nehir regarde le paysage défiler, des champs principalement, assez vert ou fleuris en cette période de l'année, mais elle sait qu'elle va bientôt voir des parties plus arides, petites collines rocheuses. Qu'est-ce qu'elle aime son pays. Elle scrute la route, espérant peut être voir un auto-stoppeur, Nehir aime rencontrer des personnes sur sa route parce que faire un bout de chemin revient à partager la vie des autres.


(cadeau @June)
June
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June
Ven 1 Juin - 11:48

Alan Jeanes
J'ai 39 ans et je viens de New-York, USA. Dans la vie, j’étais analyste financier dans une grande banque d’affaires et je m'en sortais plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

la raison pour laquelle alan s’est retrouvé à travailler dans la finance est un mystère. ce n’était qu’une question de temps avant qu’il finisse par décider d’arrêter. lui qui n’a presque jamais quitté new-york se retrouve sur les routes. il a pris un billet au hasard, préparé son départ, puis il a démissionné et a atterri à istanbul, il y a de cela une semaine. c’est un gars bien, gentil, naïf ; il n’a clairement pas l’expérience du voyage, mais compense par une bonne dose d’audace et un enthousiasme à toute épreuve.


Jimmi Simpson ©️ June
TURQUIE



Depuis combien de temps est-il là ? Assis sur son sac à dos, au bord de la route, à un endroit où l’arc d’un embranchement permettrait aisément à une voiture de s’arrêter pour le prendre. À la sortie de Balışeyh, une petite ville à l’est d’Ankara, développée à la faveur de cet axe routier – de part et d’autre de cette artère sans laquelle elle serait privée de sa seule raison d’être.

Balışeyh. L’exotisme de ce nom, comme tous les noms des villes sur les panneaux, paraît encore inespéré à son esprit rêveur. Il n’a pas pris la peine d’écrire l’un d’eux, sur le carton maintenant posé au sol, debout contre son sac. Il a simplement tracé, en grandes lettres : Anywhere. Il aurait aussi bien pu écrire Everywhere.

Alan attend, dans ce paysage aux dominantes arides, essentiellement agricole à la sortie de la ville, qu’il a traversée à pied. Certains champs sont verts, aussi. Un paysage ocre et vert, que le soleil commence à faire cuire. Aucun abri, autour. Alan est pourtant parti tôt d’Ankara, en essayant d’anticiper la chaleur de l’après-midi, mais le dernier automobiliste l’a laissé à l’entrée de la ville en marmonnant diverses choses inintelligibles.

Maintenant, il est assis, et il attend. Le tambour des roues d’un camion qui bringuebale sur la route le sort, de temps à autre, de sa torpeur.

Il ferme les yeux, puis les rouvre. Il chasse un moustique téméraire venu sur son genou. Il pense à Istanbul, au çai sucré, puis amer, qu’il a bu devant le détroit du Bosphore, à l’endroit où l’Asie rencontre l’Europe – là où deux continents se font face, se saluent perpétuellement, d’une rive à l’autre. De petites lumières commencent à danser devant ses yeux, comme de minuscules bleuets qu’il verrait fleurir.

Sa seule casquette ne va plus suffire très longtemps à le mettre à l’abri du soleil. Alan commence à songer à rebrousser chemin, à faire escale à Balışeyh pour attendre que passe la journée brûlante. La vieille Tofaş 131 apparaît à ce moment précis. Alan vient de se lever, il entreprend de hisser le sac sur son dos. Quand il la voit, un sourire détend son visage tant la voiture semble lui être destinée – exactement le genre de voiture que l’on s’imagine pour un road-trip à l’ancienne.

Lorsqu’elle s’arrête à son niveau, il bondit de joie et s’empresse de mettre son sac à l’arrière. Puis il monte et lui tend la main avec un sourire reconnaissant. « Hi ! I’m Alan ! » Il espère qu’elle parle anglais, parce qu’il ne connaît pas un mot de turc. « Thought I was going to die under the sun ! » plaisante-t-il, n’ayant que vaguement conscience qu’il s’est montré très imprudent, à attendre ainsi sous le soleil. La jeune femme au volant a de longs cheveux ondulés qui tombent sur ses épaules, ses yeux en amande brillent d’intelligence et le croissant de ses lèvres, étirées en un sourire chaleureux, est la chose la plus réjouissante qu’Alan ait vu depuis plusieurs jours.



@Elojs ouiiiii :bounce:

@Moriarty pour le défi :cat:
Lojzo
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Ven 1 Juin - 16:15

Nehir Yıldız
J'ai 28 ans et je vis à Eskişehir, Turquie. Dans la vie, je suis chercheur en astronomie et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Son prénom signifie rivière, son nom étoile. Nehir n'a jamais aimer rester passive, elle a beaucoup bougé depuis sa naissance, pour ses études, son travail, elle aime découvrir de nouvelles choses. Aujourd'hui, son ancien compagnon est le directeur du centre où elle travaille. Après une séparation simple entre les deux, elle veut de nouveau prendre son envol et quitter ce qu'elle connaît.


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TURQUIE

Nehir s'arrête sur le bord de la route, elle n'est pas très fréquentée à cette heure là et le soleil bat son plein. Elle peste intérieurement contre les habitants qui sont sûrement passés devant l'homme sans même un regard pour lui. C'est facile d'ignorer les étrangers et de leur dire qu'ils ont pas leur place ici, mais le laisser sous un cagnard pareil, c'est pas humain. Nehir coupe le moteur le temps qu'il s'installe. L'homme est rapide, il devait attendre ce moment depuis longtemps. « Hello, i'm Nehir. » lui répond-elle jovialement, dans son accent plus que médiocre. Elle parle anglais, mieux que certain, moins bien que d'autre. Son accent turque est fort, son vocabulaire pauvre, mais elle devrait pouvoir s'en sortir et qui sait, elle apprendra sûrement beaucoup à son contact. La jeune femme ne se ferme jamais de porte, elle souhaite toujours apprendre et s'améliorer.

Pendant un instant ils parlent de soleil, de la chaleur insupportable du pays, elle sourit et lui explique qu'à force on s'y habitue et qu'on l'aime ce soleil. « And, where are you going like this ? I saw the board with anywhere, but ... » Elle cherche ses mots, incapable de parler correctement et sans faute, elle espère juste se faire comprendre. « Are you like me ? I want to discover the world, nothing less. » Un large sourire s'étire sur ses lèvres, elle aime cette sensation de liberté totale, de voyage sans contraintes et sans limite. Elle s'arrêtera quand elle aura besoin d'argent et alors elle montrera ses compétences, son cv et elle se posera quelque part pour un certain temps.
June
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Ven 1 Juin - 16:53

Alan Jeanes
J'ai 39 ans et je viens de New-York, USA. Dans la vie, j’étais analyste financier dans une grande banque d’affaires et je m'en sortais plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

la raison pour laquelle alan s’est retrouvé à travailler dans la finance est un mystère. ce n’était qu’une question de temps avant qu’il finisse par décider d’arrêter. lui qui n’a presque jamais quitté new-york se retrouve sur les routes. il a pris un billet au hasard, préparé son départ, puis il a démissionné et a atterri à istanbul, il y a de cela une semaine. c’est un gars bien, gentil, naïf ; il n’a clairement pas l’expérience du voyage, mais compense par une bonne dose d’audace et un enthousiasme à toute épreuve.


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Alan est soulagé de tomber sur quelqu’un qui parle sa langue, ne serait-ce qu’un peu. Il fait attention de s’exprimer clairement, sans aller trop vite, parce qu’il a conscience que l’accent américain ne facilite pas les choses. Est-ce à cause de son look d’américain, que personne ne s’est arrêté pour le prendre jusqu’ici ? Lui qui n’a jamais vraiment voyagé et vient à peine de quitter son pays doit encore porter sur lui tous les signes évidents du novice, voire du touriste, voire de l’intrus qui n’a rien fait pour se fondre dans le paysage. Mais il ne s’en inquiète pas : il se donnera le temps d’apprendre à ne plus commettre de maladresses. D’ici là, autant les assumer, en rire et compter dessus pour s’attirer la sympathie des bienveillants.

Alan fait répéter son prénom à Nehir plusieurs fois, pour être certain de le prononcer correctement. « It’s funny but – I just noticed I couldn’t find how to pronounce all those names on the road signs. I mean, I could in my head. But now I can’t say them out loud! » dit-il en riant de lui-même, fidèle à son choix d’assumer son ignorance.

Nehir fait référence à son carton et il répond : « Even if I knew how to pronounce the names of your cities, I couldn’t tell you where I’m going, because I don’t know myself. » Il espère qu’il ne parle pas trop vite, mais Nehir semble avoir compris puisqu’elle lui demande si il est comme elle : s’il souhaite simplement découvrir le monde. « Yes, I’m exactly like you! I’ve just left my job in New-York… Only to be free, and discover the world. » Il se fait l’exact reflet de son large sourire, trop heureux d’être tombé sur une voyageuse. Trop heureux de s’entendre prononcer ces quelques mots, que tout cela soit vrai. Trop heureux d’être enfin sur la route.
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Mer 6 Juin - 21:20

Nehir Yıldız
J'ai 28 ans et je vis à Eskişehir, Turquie. Dans la vie, je suis chercheur en astronomie et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Son prénom signifie rivière, son nom étoile. Nehir n'a jamais aimer rester passive, elle a beaucoup bougé depuis sa naissance, pour ses études, son travail, elle aime découvrir de nouvelles choses. Aujourd'hui, son ancien compagnon est le directeur du centre où elle travaille. Après une séparation simple entre les deux, elle veut de nouveau prendre son envol et quitter ce qu'elle connaît.


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Nehir apprécie le début du voyage en compagnie d'Allan, le soleil caressant sa peau au travers de la fenêtre ouverte, le peu de fraicheur qu'apporte le vent dans ses cheveux, elle ne regrette presque pas que sa voiture ne soit pas équipée de clim juste pour ça. Mais elle a chaud, très chaud. Elle sourit tout en conduisant, sans trop oser le détailler, pourtant elle aime bien voir les expressions dans les yeux de ses interlocuteur, elle aime découvrir tout ce langage corporel qui n'a pas traduit par le son et le timbre de la voix. Elle se contentera de ça déjà.

Elle rit doucement aux paroles du jeune homme. « I don't speak many languages, but i'm pretty sure that Turkish is not the hardest. Well, my aunt ... » Elle se mord la lèvre, comment expliquer que sa tante s'est mariée avec un anglais et qu'ils vivent maintenant au vietnam, apprenant à leur enfants cette langue ? Trop compliqué. « Vietnamese is unpronounceable » finit-elle par conclure, plus simplement. « Turkish is beautiful when you know a little » Elle lui lance clin d'oeil, parce qu'elle, elle la connait sa langue, mais qu'il faut oser se lancer. Elle adore les sonorités, les roulements de lettres, le mouvements de la gorge, tout est beau dans cette langue. « Oh, New York, what does New York look like, really ? No how it looks in the movies... I really don't want to go over ther, but maybe if you convince me ? » Elle n'a pas réellement envie de découvrir cette grosse ville, sûrement éloigné de la réalité du monde, ce que Nehir préfère ce sont les petits bleds, mais elle n'a aucune idée d'où son parcourt l'emmènera.
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Jeu 7 Juin - 19:47

Alan Jeanes
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la raison pour laquelle alan s’est retrouvé à travailler dans la finance est un mystère. ce n’était qu’une question de temps avant qu’il finisse par décider d’arrêter. lui qui n’a presque jamais quitté new-york se retrouve sur les routes. il a pris un billet au hasard, préparé son départ, puis il a démissionné et a atterri à istanbul, il y a de cela une semaine. c’est un gars bien, gentil, naïf ; il n’a clairement pas l’expérience du voyage, mais compense par une bonne dose d’audace et un enthousiasme à toute épreuve.


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« I bet it is! » répond Alan quand Nehir lui parle du vietnamien. « I can assure you it is beautiful even when you don’t understand and simply listen to people talking around, » ajoute-t-il à propos du turc. Il est Presque heureux de ne pas comprendre, de seulement se laisser porter par les sonorités. C’est comme s’il lisait une histoire dont le sens lui échappait immédiatement après avoir déchiffré la phonétique des mots, et qui pourtant faisait naître en lui des rêves aussi beaux qu’insaisissables. Il voudrait lui demander de lui parler le turc autant qu’elle le souhaite, mais déjà elle évoque New York. Alan ignore encore à quel point ils se ressemblent ; il ignore qu’elle aussi, vient de poser sa démission pour prendre la route sous le soleil.

« Well I—can’t be objective about that really, » commence-t-il. « I’ve never quite liked New York— nor can I say I enjoyed my time there. So I may not be the best person to talk you into going there. » Il fait une pause, profite de l’air qui s’engouffre par la fenêtre dans ses cheveux, de l’odeur de l’été aride. Il ferme un instant les yeux, visualise la ville aux mille gratte-ciels. Il n’a jamais su comment être heureux là-bas. « I left with no regrets, » ajoute-t-il simplement. C’est la première fois qu’il le pense. C’est la première fois qu’il pense à ce qu’il pense. « Better be here, believe me. » Et ils roulent encore, ils roulent sous le soleil.
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Mar 12 Juin - 23:02

Nehir Yıldız
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Son prénom signifie rivière, son nom étoile. Nehir n'a jamais aimer rester passive, elle a beaucoup bougé depuis sa naissance, pour ses études, son travail, elle aime découvrir de nouvelles choses. Aujourd'hui, son ancien compagnon est le directeur du centre où elle travaille. Après une séparation simple entre les deux, elle veut de nouveau prendre son envol et quitter ce qu'elle connaît.


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TURQUIE

Le trajet continue, ils parlent de tout, de rien. Ils admirent le paysage de temps en temps, mais la route ce n'est pas le meilleur lieu, souvent c'est tout droit, au travers de rien. Nehir veut lui montrer les spécificités de son pays, les lieux qu'elle aime. « OK, at the same time I didn't really want to go here, so. I prefer to try to visit Asia first. » Mais pareil, l'Asie c'est vaste et grand, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle va découvrir, ni ce qu'elle va vivre. Elle reste dans le présent. Elle plonge son regard profond dans les yeux d'Alan et elle y lit tant de chose similaire à ce qu'elle vit, cela lui donne des frissons dans le dos, ces frissons d'adrénalines qui permettent de faire des folies. Elle aime ce nouveau passage de sa vie qui s'écrit devant elle.

Après quelques heures de routes et un joli détour -mais peut-on parler de détour quand on a pas de réel but ?- ils arrivent à Cemaloğlu, Nehir prononce le nom plusieurs fois pour que Alan réussisse à le prononcer correctement. « I know an old women here, and i'm sure she will welcome us for diner. » Un large sourire s'étire sur ses lèvres quand le dernier virage arrive. Ce village -minuscule village- est situé au bord d'un lac sorti de nul part, caché par les léger récif. Le paysage sec et aride se transforme soudainement quand ils quittent la grosse route pour entrer dans le village. C'est beau. Nehir est bluffée à chaque fois, elle espère que ce sera de même pour Alan.

Ils n'avaient pas parlé de temps passé ensemble, mais ils se sont tellement vite retrouvés, que la question n'existait plus, alors elle l'a invité à dîner, chez cette dame qu'elle connaît depuis si longtemps. Une vieille dame adorable, qui leur servira un délicieux repas. « İyi akşamlar Hanımefendi. » Elle fait répéter Alan sur ces quelques sons pour dire "bonsoir", elle sait que cela touchera la grand-mère.
June
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June
Mer 20 Juin - 0:16

Alan Jeanes
J'ai 39 ans et je viens de New-York, USA. Dans la vie, j’étais analyste financier dans une grande banque d’affaires et je m'en sortais plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

la raison pour laquelle alan s’est retrouvé à travailler dans la finance est un mystère. ce n’était qu’une question de temps avant qu’il finisse par décider d’arrêter. lui qui n’a presque jamais quitté new-york se retrouve sur les routes. il a pris un billet au hasard, préparé son départ, puis il a démissionné et a atterri à istanbul, il y a de cela une semaine. c’est un gars bien, gentil, naïf ; il n’a clairement pas l’expérience du voyage, mais compense par une bonne dose d’audace et un enthousiasme à toute épreuve.


Jimmi Simpson ©️ June

TURQUIE



Alan acquiesce : lui aussi, il préfère visiter l’Asie. Le monde entier, en cet instant, lui paraît préférable aux jours de pollution sous les gratte-ciels. Il remise le souvenir des grandes avenues bien droites où s’annihile la paix de l’esprit – où s’annule toute volonté d’avenir. Trop heureux de s’y être arraché, pour naître enfin au monde.

De sa vie entière, il n’a eu aucune attache dans son sédentarisme. Il fait le vœu, ou plutôt prend la résolution qu’être nomade soit avant tout une façon d’être désormais disponible à l’autre. Dévoué à porter toute son attention sur l’autre et sa différence ; l’autre, et les moindres détails de ses yeux en étoiles – comme ceux de Nehir. Lui-même, il va s’oublier, et le faire avec reconnaissance.

Aussi est-il plus qu’heureux lorsque Nehir lui annonce la visite qu’elle prévoit pour eux. Lorsque la route devient un chemin, puis une piste presque sablonneuse, qui parvient au mitage clairsemé d’un petit village perdu au milieu des collines. Alan sort de la voiture avec bonheur. Être attentif à la qualité d’une rencontre ne peut que mener à des instants comme celui-là. « İyi akşamlar Hanımefendi, » répète-t-il avec un sourire, tout en étirant son corps contraint par les heures de route. Autour d’eux, de nombreux reliefs dominent ce qui semble être, à première vue, un bras d’eau au bout du village. Des arbres y ombragent un sol demeuré pourtant presque vierge, aride toujours. Mais ce paysage n’a rien de désolant, et le sourire de Nehir suffit à faire de tous les lieux du monde une alcôve accueillante.

Nehir devance Alan et se signale à la porte de l’une des maisons. Des éclats de bonheur parviennent à l’Américain, et lui sont contagieux. Il ôte sa casquette et s’approche à son tour, après que la jeune femme l’a présenté. « İyi akşamlar Hanımefendi. I’m Alan, » dit-il d’un ton hésitant, espérant surtout ne pas avoir dit complètement autre chose. La vieille dame rayonne cependant, et après une accolade pleine de chaleur, les fait entrer.

Elle s’appelle Gülistan, ce qui signifie jardin de roses, lui explique Nehir. Elle-même porte un prénom qui veut dire rivière. « Do all turkish names have such poetic meanings? » demande Alan avec un sourire. « I don’t think mine has one. Maybe you’ll think one up for me someday? » ajoute-t-il avec douceur.

La vieille femme revient auprès d’eux et dispose plusieurs verres cylindriques sur la table. Elle en a apporté six, alors Alan se demande si elle attend d’autres invités. Mais tandis qu’elle sert, dans un verre sur deux, un liquide transparent que l’homme devine être un alcool, Nehir lui explique que c’est ainsi que l’on boit le rakı, le lait de lion – l’aslan sütü. Dans l’un des verres, l’eau-de-vie et dans le second, l’eau et la glace. Gülistan acquiesce : elle ne parle pas l’anglais, mais elle comprend de quoi la jeune rivière est en train de parler.

Avant de lever leurs verres, Alan joint les deux mains devant lui et s’incline doucement vers la femme, en signe de remerciement. « Thank you very much, » dit-il lentement ; si elle ne comprend pas les mots, elle aura au moins reçu l’amour et la reconnaissance dont ils sont porteurs. Après cela, ils allongent le rakı avec l’eau et commencent à boire. La conversation s’engage en plusieurs temps – de Nehir à Alan, de Alan à Nehir, de Nehir à Gülistan. En turc, en anglais, et surtout par des gestes. Puis la vieille femme s’éloigne pour préparer leur repas. Les sens échauffés et adoucis par la force de la liqueur, ils mangent de bon cœur.

« So you think you’ll be able to drive now? Or are we going to stay for the night? » demande Alan, alors qu’il se laisse enfin aller contre le dossier de sa chaise, repu de ce repas de gözleme farcies de viande et de légumes. Dehors, le jour décline. « Shall we have a look around first? » propose-t-il ensuite, loin de se douter de la vue incroyable qui l’attend, au-dehors, mais conscient de désirer la fraîcheur du crépuscule.
Lojzo
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Jeu 21 Juin - 14:11

Nehir Yıldız
J'ai 28 ans et je vis à Eskişehir, Turquie. Dans la vie, je suis chercheur en astronomie et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Son prénom signifie rivière, son nom étoile. Nehir n'a jamais aimer rester passive, elle a beaucoup bougé depuis sa naissance, pour ses études, son travail, elle aime découvrir de nouvelles choses. Aujourd'hui, son ancien compagnon est le directeur du centre où elle travaille. Après une séparation simple entre les deux, elle veut de nouveau prendre son envol et quitter ce qu'elle connaît.


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Alan essaie vraiment de s'adapter, il répète, il sourit. Il a vraiment l'air heureux et Nehir souhaite profiter avec lui, oubliant le passé pour ne se concentrer que sur le présent. Et la jeune turque y arrive avec joie. Assise à table, ils boivent le rakı. Nehir ne songe même pas à refuser à cause de la route à prendre, elle accepte et sourit. « Charmer » souffle-t-elle à Alan quand il leur fait des compliments sur leur nom. En réalité elle s'est souvent posé cette question, dans beaucoup de pays les prénoms ont du sens, en occident beaucoup moins. Elle a du mal à comprendre pourquoi, mais elle ne sait pas répondre à cette question. « I need to know you more, but we can find together. » Elle sourit, elle aimerait bien qu'il se trouve un nouveau nom ou un surnom qui lui colle parfaitement, qui reflète qui il est, seulement elle le connaît encore si peu !

Assis à table, après le rakı qui leur a réchauffé la gorge et le coeur, ils mangent avec plaisir. Nehir adore les repas de Gülistan, typique et épique. Fait avec le coeur, comme seule une grand-mère sait faire. La turque savoure les sensations sur son palais et se ressert. Elle ne sait pas dans combien de temps elle pourra se reposer pour déguster des plats aussi bon, se faire inviter n'est pas toujours facile. Et manger au restaurant est hors de ses moyens. Alan semble se régaler aussi, elle sourit, heureuse de le voir à l'aise. Heureuse d'avoir fait sa rencontre, qu'il soit un homme simple et bienveillant. Elle n'a pas toujours eu de la chance en prenant des hommes en stop, lui est totalement différent et unique.

« Yay, let's go outside. » Ils sortent à peine de la maison et elle lui met les mains sur les yeux. « Follow my voice » Elle lui guide le chemin et arrivé devant le lac sombre, éclairé par un coucher de soleil étonnant. La lueur, les lumières, la lune haut dans le ciel et le soleil bas, les quelques premières étoiles qui sortent, mais surtout le calme. Ici pas de pollution, de bruits parasite. C'est si beau, si naturel. Nehir enlève ses mains pour qu'il admire le paysage. « I remember the first time I came here. I swore to come back as often as possible. » Ils sont hors du temps, hors du monde. Elle connaît ce lieu, mais elle veut partir pour en découvrir d'autre de la sorte.
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