Tu as parfaitement entendu Hypnos et l'idée d'expérimenter son don reste logé dans ta caboche. Mais tu n'es pas du genre à forcer le destin. Si ça doit arriver, ça se fera naturellement, et non parce qu'il y avait un rendez vous dans l'agenda. Non, t'aimes trop pouvoir dire que ça t'est tombé dessus, comme excuse pour planifier quoi que ce soit.

Le cours se passe bien jusqu'à entendre chuchoter. Tu demandes donc ce qui peut être plus intéressant que toi. Te faire toucher par un demi-dieu semble être un acte extraordinaire. Mais tu ne peux pas dire que le bebe Nyx avait usé de son don pour t'affaiblir - infiniment mais efficacement. Ca reviendrait à avouer que d'autres peuvent t'affecter. En somme, c'est vrai, rares sont les entités pouvant vous faire mal à vous les Dieux mais les ennemis sont bien présents ; t'aimes pas leur rappeler. - J'admets qu'il a su trouver une faiblesse dans ma parade. C'est ce qu'il se passe quand on surestime son adversaire. Que ça serve de leçon. Tu préfères la jouer humble et tireur de leçons que d'être davantage belliqueux. Tu sais que tu lui feras payer autrement, sans aucun soucis. - Des balivernes siffle un de tes mioches, ce qui lui vaux un regard réprobateur de ta part. - Maintenant, que j'ai pleinement avoué .. l'échauffement avantageux du Gosse de Nyx, que mon prochain adversaire sache également me toucher. Voila que tu venais de te mettre à prix, mais tu refuses de filer un second vœu, faut pas trop déconner.

La fin du cours sonne et tu ordonnes à tes enfants de rester. - Je ne veux plus aucun commentaire sur ce sujet de votre part. Contentez-vous des faits ; je me fais vieux. On se retrouve dans la semaine, pour le repas. Tu leur offre un pernicieux sourire avant de les embrasser et fuir, t'aimes pas les entendre jacter, encore moins pour râler.

Le restant de ta journée est peuplée de réunions et de validation de programmes. Vint le soir, où tu dines avec le reste du Camp avant de te retirer. Tu participes à la ronde de cette nuit, n'ayant pas cours demain. Tu dois vérifier par toi-même les dispositifs de sécurité. La foi où les élèves furent attaquer, les mère de tes minuscules ne t'ont pas louper, te le rappelant même encore aujourd'hui. Et déjà un enfant qui se plaint, c'est d'un pénible alors une femme c'est l'enfer que même Hadès ne peut interférer.

C'est sur le stade que tu pars t'entrainer avec tes lames. Riant de la proposition d'Hypnos ; aucune de tes épées ne peut se défaire sans toi à côté, c'est une malédiction autant qu'une bénédiction que tu as sanguinairement obtenu par le passé. Maintenant, tu ne peux pas te permettre de faiblir et de prouver que tu es accessible, sauf dans un lit. Alors tu répètes toutes les parades apprises depuis la nuit des temps. Ca t'apaise grandement autant que ça t'aide à réfléchir.

Tu pensais pas attirer autant l'attention dès tes premiers jours. En règle générale, t'es plutôt discret. Les gens savent que tu est là et viennent te trouver quand ils en ont envie, mais tu n'as jamais provoqué ce genre d'euphorie autour de toi/ Bien que tu ne sachent pas vraiment si on peut parler d'euphorie. T'as tout les gamins d'Arès autour de toi, leurs regards pesant sur ta personne. T'as presque l'impression de les avoir insultés quand ils te regardent comme cela. Pourtant, tu trouves encore le moyen de faire de l'humour, de la provocation. Arès était lent lors de votre combat, mais tu te gardes bien de dire pourquoi et comment. T'entends plusieurs de te camarades chuchoter entre eux, d'autres ayant entendu votre échange. Un bruit de fond continue qui persiste alors même qu'Arès fait son entrée dans la pièce, tente de vous enseigner quelque chose. Il rappelle la classe à l'ordre, réinstaure le silence. Mais tout le monde ne semble pas satisfait de ses explications concernant sa défaire. Tu ris alors qu'un de ses propres gamins semble tenter de le remettre à sa place. « Je peux recommencer pour ceux qui ont manqué le spectacle. » Tu fanfaronnes de nouveau, mais t'as envie de de montrer que t'es pas juste un dieu de second rang et que toi aussi, tu pourrais changer la face tu monde si t'en avais envie.

Le reste du cours se passe dans un étrange silence. Personne ne semble vouloir provoquer Arès tandis que toi, t'es toujours dans ton ennui habituel. Le calme revenu il ne te faut pas longtemps pour somnoler de nouveau, les bras croisés sur la table. Tu te passes de notes, sachant que tu les emprunteras à d'autre. De toute façon, tu n'as pas pour vocation de vraiment vouloir réussir tes examens. A la fin de la leçon, tu t'éclipses de la salle discrètement, décidant de faire une petite sieste avant les cours suivants. Ou en tout cas, ceux auxquels tu choisis d'assister. La journée se termine plus rapidement que tu ne l'aurais cru, et te laisses penser que ton séjour ici ne sera pas si terrible. Ce n'est que tard dans la soirée que tu t'accordes une petite balade pour te vider la tête. Une idée à laquelle tu n'es pas le seul à avoir pensé. Tu observes le dieu s'entrainer, silencieusement, jusqu'à la fin. Tu te rapproches alors, applaudissant légèrement. « Vous m'apprenez ? » T'auras jamais son niveau, mais t'apprécie l'élégance qui émane de lui lorsqu'il est ainsi.

- Non que tu réponds derechef, sans cesser tes mouvements. Plus lents, pour ne pas le blesser. Même si, ça ne peut pas arriver. Tu ne fais qu'un avec tes armes. Tu te rases avec tes armes, c'est pour dire. - Vous m'avez battu alors vous savez très bien comment vous y prendre. Je n'ai strictement rien à vous enseigner. Un soupçon de sarcasmes mais aucune haine contre lui. - Vous avez su user de vos propres armes pour prendre l'avantage et c'est ce qu'il faut faire. Sincèrement, je vous félicite. Et tu le penses vraiment, c'est ce que tu enseignes en permanence. - Vous savez.. On me voit trop souvent comme invincible alors qu'il n'en est strictement rien. Comme n'importe qui, j'ai des faiblesses. Sauf qu'à me voir sans arrêt comme un Dieu intouchable, personne ne les cherche. Faut croire que vous, Gosse de Nyx et sans le vouloir, vous avez pris le dessus sur nous. Ce qui est excitamment intéressant.

Tu cesses ton entrainement pour ranger tes armes et retirer ton t-shirt. - Il y a un lac pas loin, j'ai besoin de me laver. Voulez-vous m'accompagner ? Bon en vrai, tu t'en moques qu'il te suive ou non, tu dois aller nager. Tu emportes quand même la station de surveillance avec toi. Quelques minutes de marche avant de te mettre entièrement nu et de te baigner. Tu te rafraichis rapidement avant de te mettre sur le dos et te laisser flotter.

Tu commences à être contrarié par ses refus consécutifs. Il ne veut pas te donner une arme, il ne veut pas t’apprendre à combattre, c’est presque à se demander pourquoi il fait partie du corps enseignant dans ce cas. T’oublie un peu que sa mission n’est pas de céder à tous vos caprices, mais ceux-là, il pourrait te les accorder. Et tout cas c’est ce que t’estime. Tu te recule d’un pas, l’observe dans toute sa longueur alors qu’il donne une leçon de vie que tu n’as pas envie d’entendre. A tes yeux, tu as juste été plus malin que lui, et c’est ce qui arrive à n’importe qui qui n’aurait pas hérité de la force physique dont il est maître. « Expliquez donc ça à ma mère et dispensez moi de votre cours alors. » T’es moqueur dans tes propos, mais quelque part, ça t’arrangerait bien de ne pas avoir à te lever aux aurores pour des entraînements dont on ne tirera rien de toi. Tout le monde le sait, toi-même en est conscient. Tu ne seras jamais un exemple de force physique puisque ton don est simplement ailleurs. « Vous n’êtes pas si belliqueux qu’on le dit. » Tu pensais qu’il t’aurait dans le collimateur depuis hier, qu’à défaut d’avoir gagné le combat, il entreprendrait mille batailles plus subtiles pour te le faire payer, mais il semblerait qu’il n’en soit rien, et qu’il soit d’une certaine façon vraiment fier de toi. « Finalement, c’est peut-être moi qui vais vous apprendre des choses ? » T’es un peu présomptueux pour un jeune dieu, mais comme tout le monde, t’avais cette part d’ego que tu ne laisserais pas se faire malmener, encore moins par un olympien.

Lorsqu’il se déshabille, tu l’observes, mate les lignes de ses abdominaux sans gêne. Après tout, c’est lui qui se déshabille devant toi. « Y a pas des vestiaires pour cela ? » Tu comprends pas cette tendance qu'ont les dieux à vouloir s’exhiber comme ça, constamment. Certes t’es ravi du spectacle, mais t’aurais plus apprécié encore dans un cadre plus intime. Pourtant tu suis, t’arrêtes à quelques mètres du bord pour poser tes fesses et le regarder se baigner. « Si je vous dis qu’à défaut d’avoir vos armes, je vous veux vous, ça se passe comment ? » Tu réfléchis encore à ce que tu pourrais demander, envisages plusieurs possibilités. C’est pas tous les jours que tu auras la faveur d’un dieu, et tu veux demander la bonne.

Tu restes sur le dos à te laisser flotter. Contrairement à ce qu'on peut penser de toi, tu adores l'eau. Elle t'apaise quand ton frère n'est pas entrain de jouer avec. Là par contre, ça t'agace franchement. Mais en cette nuit paisible - si on ignore le gosse de Nyx - c'est parfait pour te détendre.

Puis une énième question de sa part et cette fois, t'interpelle. - Et de quelle façon me voulez vous? Soyez plus précis. Je ne voudrais pas commettre de quiproquos à votre sujet ou aller trop vite en besogne. Pour répondre à votre question, en général, ça se passe bien. Tout dépendra de ce que vous voulez de ma personne. Je vais faire quelques longueurs et je reviens vers vous pour me donner votre réponse. Aussitôt dit que tu t'exécutes. Rien d'extraordinaire, si ce n'est que tu ne fais aucun bruit quand tu nages.

Cette capacité divine à demeurer silencieux en toutes circonstances, c'est ce dont tu raffoles. Qu'importe la situation, tu peux vaquer à tes occupations maintenant ton élégance. Durant une trentaine de minutes, tu te vides la tête, lâchant toutes les préoccupations du Camp et de l'Olympe. Cette embrouille entre tes frères dont tu refuses de prendre part. T'as bien assez à gérer avec tes femmes - ex mais tu refuses de l'admettre - et tes enfants.

Puis tu reviens sur le bord et claque des doigts pour faire apparaitre une serviette et une nouvelle tenue plus casual comme disent les mortel.les. - Donc non, pas de vestiaires dans ce coin du Camp, mais vous auriez pu fermer les yeux au lieu de me dévorer. Espérons que je suis puisse en faire autant un jour. Ensuite, oui vous pouvez m'apprendre énormément de choses, comme n'importe qui, ça n'a rien d'exceptionnel. Tu roules même des yeux, parce que ce n'est plus un secrets depuis le temps. - Je ne dirais strictement rien à votre mère, parce que ça va être très drôle de vous voir dormir pendant que les autres vont suer et de les voir râler parce que je ne vous engueulerais pas. Je vais peut-être vous trainer par la cheville cela dit quand l'envie me plaira de vous faire bouger. Non négociable. De plus, je ne suis belliqueux que sur demande sinon, je suis d'humeur très calme. Et enfin .. Tu t'approches du garçon, te baissant tout en demeurant au dessus de lui. - Quelle est votre réponse ?

Tu roules des yeux à sa question. Tu ne comprends pas comment peut persister le moindre doute sur tes intentions. T’es pas subtil, t’es pas patient et quand tu veux quelque chose, tu fonces pour. C’est d’ailleurs pour cette raison que t’as eut aucune gêne à lui réclamer une de ses armes, que t’en a pas non plus à demander un nouveau tête à tête physique, mais cette fois dans un cadre plus intime. C’est pour cette raison que tu ne te gênes pas non pour le détailler dans toute sa longueur, bien qu’il soit nu.

Tu le regardes nager, t’efforçant de garder les yeux ouverts malgré l’ennui auquel tu fais rapidement face. Le dieu t’es inaccessible, le silence est bien trop apaisant, et dans l’eau, tu as plus de mal à observer ce qui te faisait envie quelques secondes auparavant. Il faut que tu attendes qu’il revienne sur le bord de la berge pour regagner cette énergie nécessaire à te maintenir éveillé. « Je garde ça pour vos prochains cours. Quand il n’y aura rien d’intéressant à voir. » Car tu n’as nul doute que tu finiras par t’endormir de nouveau dans ses classes. Pour peu que tu trouves la force d’y assister.  « Pourquoi ais-je comme l’impression que vous n’allez avoir aucun pitié pour moi malgré tout ? » Il a beau dire qu’il ne t’engueulera pas, t’y crois que moyennement et surtout, tu sais que les autres ne seront pas non plus cléments avec toi. Tu te redresses alors qu’il se penche vers toi, ton visage au plus proche du sien à quelques centimètres de l’effleurer. « Je veux vous donner l’occasion d’avoir vous même la réponse à votre question et voir si vous êtes plus doué avec votre ‘épée’ dans un lit ou non. » Ton regard plonge dans le sien. T’es sérieux, t’es déterminé, et si cette fois il ne comprend pas tes avances, c’est que la cause est d’ores et déjà perdue.

Tu aurais pu réfléchir à sa proposition. Ce n'est pas n'importe qui en vérité. Il peut t'endormir. Et faire n'importe quoi de toi. Mais tu supposes qu'il est apte à maitriser son don. Qu'un toucher ne va pas te foutre dans les bras de ses capacités. T'as envie de tenter. De faire travailler son cardio. Tu restes en suspens au dessus de lui. Tes billes prennent le temps de l'observer. Inconsciemment, tu jauges le risque si tu devais affronter sa mère. Ou même son frère. Mais étrangement, ça semble te donner une raison de plus pour gouter le fruit interdit. Et tu ne te fais pas prier.

Lentement, tu viens déposer tes lippes sur les siennes, tout en claquant des doigts. En une fraction de seconde, vous échouez sur ton lit à baldaquin, aux riches ornements synonyme de richesses accumulées. C'est un nuage que tu as su capturer après moults douleurs pour l'avoir. Mais à présent, il t'est fidèle et tu dors parfaitement bien. Ton lit allait être encore une fois témoin de tes ébats avec un nouveau partenaire de jeu. Tu découvres le gout de ses lèvres puis tu viens mêler ton muscle charnu avec le sien. Serpentine s'amusant à découvrir sa jumelle, tandis que la pulpe de tes doigts partent à la conquête d'un corps qui t'est encore inconnu.

T'es plutôt du genre dominant mais tu ne veux pas précipiter les choses entre vous. Tu es attentif à chacune de ses réactions. Tu l'interroges du regard. Le sexe est la plus pure des communion a tes yeux et il est hors de questions que ce soit bâcler. Le nectar des Dieux est un orgasme merveilleusement amené. Tu prends le temps de découvrir ses zones érogènes du bout des lèvres sans jamais aller au sujet principal.

T’as pas particulièrement intéressé pour objectif de devenir le chouchou d’un prof, qui qu’il soit, ni de vouloir à tout prix te faire remarquer mais tu n’y es pour rien si le Dieu de la guerre n’a pas sû dès les premiers savoir à qui il avait à faire. Toi, t’es resté celui que tu es toujours, flegme, impassible, parce que dans ce monde, si peu te passionne. Tu préfères le tien de monde, celui du sommeil dans lequel bien plus de choses se passent, bien plus de vérités se révèlent. Mais il faut bien avouer que le fils de Zeus n’est pas totalement dénué d'intérêt et que ça te plait quand même d’avoir cette distraction pour toi. Tu l’observes revenir vers toi, en profite pour le détailler. Intérieurement, tu te félicites de ton choix et relativises sur le fait qu’il t’ait refusé une de ses épées. Il y a bien une autre lame à laquelle tu voudrais goûter.