Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

hope it gives you hell

Lojzo
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Lun 18 Sep - 15:47

Cameron
Miller

J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis Responsable Merchandising et je m'en sors extrêmement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis sur le point de me marier et je le vis plutôt très bien.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

Zac Efron (c) CORLEONE.
Le fait que Naël soit calme, aide un peu Cameron. Si son frère s'était mis à paniquer, il n'y a aucune chance que l'aîné reste tranquille. Pourtant, quand il se remet à parler, Cameron grince des dents. Bien sûr qu'il a des armes - et il s'en veut de ne pas y avoir songé avant lui - sauf qu'il n'a pas envie de les montrer à son frère. Pourtant, il va bien falloir. Lui fait-il assez confiance pour ça ? La réponse est non, mais il n'a pas le choix.

Cameron soupire. « Suis-moi. » Et il lui tourne le dos pour aller dans le garage. « Sharon aimait pas, fallait que je cache, attend. »

Sous une pile de carton remplis de polystyrène et de vaisselle se trouve une petite trappe. C'est la vaisselle offerte par la mère Miller, Sharon la détestait, elle n'allait clairement pas y toucher, ce qui arrangeait grandement l'imbécile qu'elle devait épouser. Cameron tire la trappe pour en sortir un sac de sport. A l'intérieur, il a trois armes dont Cameron est particulièrement fier et pas mal de munition. Il est un très mauvais tireur, car il ne s'entraînait jamais, mais il s'en fiche, il aimait juste savoir qu'il possédait des armes. « Pour la bouffe, faudra aller voir les placards, j'en sais rien. » Cameron n'a jamais cuisiné pour lui-même ou pour d'autre, alors il ne connait pas l'état de leurs réserve, il sait juste qu'il permet à Naël de fouiller pendant qu'il rouvre la voiture pour y installer sa valise et son sac de sport - qu'il met dans les pieds du passager.

De retour dans la cuisine. « T'as trouvé ce qu'il te fallait ? » Toujours bien trop détaché de la situation, comme si, une fois arrivé ici, ce n'était plus une urgence, mais juste une invitation. Comme si Naël était venu pour la journée et que tout allait bien. Comme si Sharon ne venait pas de se faire bouffer sous ses yeux. D'ailleurs, en songeant à ça, il remarque ses manches, un peu sale, comme si du sang avait oser gicler sur lui. « J'vais prendre une douche. » Et, sans attendre une réponse de son frère, il monte dans la salle de bain. De nouveaux vêtements ça permet de chasser l'horreur de ce début de journée. Le déni est profond. Il va falloir bientôt se réveiller.

Mais, comme s'il avait un instinct de survie et de méchanceté, il prend la clé de la voiture avec lui. Cameron ne veut pas risquer que son idiot de frère lui défausse compagnie. Ce fameux frère qui devrait prendre une douche aussi, ça lui ferait du bien.
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Dim 1 Oct - 18:58

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
Dans un autre contexte, nul doute que la situation paraitrait très cocasse aux yeux de Naël. Lui, se lier avec son frère de cette façon ? Il n'a pas vraiment le choix, et d'autant plus à présent qu'ils sont là. Le guitariste le suit en comprenant qu'un truc important est sur le point de se tramer, et en effet ! Là, sous des cartons, une trappe et de cette trappe, Cameron extirpe un sac de sport. Naël n'a que très peu le temps de jeter un œil à l'intérieur, mais il comprend que ce sont des armes et pas mal de munitions. Bon, c'est un bon point de départ. Enfin, si Cameron sait en faire quelque chose. Et si c'est un point très important qui vient d'être réglé, il en reste pas mal encore sur le tas. Comme la bouffe - Cameron ne semblant pas pouvoir le renseigner pour l'instant. Naël ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Son frère l'épatera toujours - et généralement, dans le mauvais sens. Puisque Cameron disparaît, certainement en direction de sa voiture, Naël en profite pour se glisser dans la cuisine.

D'abord, il effleure les placards impeccables du bout des doigts, analyse les lieux. C'est fou comme tout semble... Impersonnel. Pas de décoration qui sorte de l'ordinaire. On se croirait dans le catalogue d'un magasin de meubles. Enfin, c'est l'image même de son frère. Le catalogue, la façade, le paraître. Enfin, Naël se ressaisit : il ne va pas changer Cameron. Pas maintenant. Il se décide donc à fouiller les placards et, peu à peu, en sort ce qui lui semble comestible en l'état ou presque. Quelques boîtes de conserve, des paquets de gâteau non entamés et divers sachets de fruits secs. Il est en train d'entamer un second tas - cette fois de choses à consommer rapidement car entamés ou à date de péremption courte, lorsque Cameron débarque. « Ouais, il devrait y avoir de quoi faire pour quelques semaines. » Ce sera déjà un bon point de départ. Naël se dit que ce sera peut-être le temps nécessaire pour l'armée de reprendre le contrôle. Il y croit encore, l'idiot.

Il vient juste de relever les yeux en direction de son frère - et de le voir en plein bug sur ses manches -, lorsque celui-ci décide d'aller prendre une douche. Dans le fond, ce n'est pas si con. Mais Naël ne peut pas s'empêcher de se dire que c'est très futile à côté de 1) ce qui vient de leur arriver et 2) ce qui les attend encore certainement.

Haussant les épaules, Naël continue et termine ses investigations dans les différents placards. Il achève ses tas, laissant derrière pas mal de choses qui ne leur serviront de toute façon pas. Ou qui ne semblent pas les plus adaptés en tout cas. Il décide ensuite de partir à la recherche de Cameron. Quand il entend du bruit derrière une porte, il détermine que c'est l'endroit où se trouve son frère, et donne donc quelques coups contre celle-ci. « Cameron ?! T'aurais des vêtements à me prêter ? Deux ou trois tenues de sport par exemple. » Cela lui semble être le plus adapté. Et comme il n'est pas certain qu'ils parviennent à aller jusqu'à son appartement (d'ailleurs il pense à ne pas s'y risquer du tout), il vaut mieux prévoir.


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Jeu 12 Oct - 14:55

Cameron
Miller

J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, j'étais Responsable Merchandising et je m'en sortais extrêmement bien. Sinon, j'étais sur le point de me marier mais ma fiancée est devenue un zombie pendant la cérémonie et c cho.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

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L'eau de la douche balaie ses derniers doutes et il se sent mieux. Il est chez lui, dans sa salle de bain. Tout va pour le mieux. Il va sortir de là et tout sera rentré dans l'ordre. Il monte la température pour sentir son corps le brûler, pour s'interdire de continuer à penser à Sharon, pour ne plus voir son corps plein de sang. Il inspire doucement et laisse sa peau devenir rouge. Son coeur se met à battre plus vite et il rejette tout l'air de ses poumons pour se vider de tout ça.

Rien n'y fait.
Il ne peut plus rester dans le déni.
Ce qu'ils ont vécu, c'est réel.
Sinon qu'est-ce que Naël ferait ici ?

Ce dernier tambourine à la porte pour demander des fringues. Cameron lâche un juron puis crie « vas-y sers toi, chambre de gauche » d'une voix condescendante et saoulée à la fois. Pourquoi s'encombre-t-il de la politesse ? Si Naël a bien compris la situation, évidemment qu'il devrait aller se servir. Si Cameron cesse enfin de se voiler la face, il a bien compris qu'ils ne reviendront plus jamais ici.

Cameron éteint l'eau, il sort de la belle douche. Le carrelage qui lui a couté une blinde, 40 dollars du mètre carré pour une imitation bois. C'est beau. C'était une fierté. Bientôt, ça ne sera plus rien. Il a encore envie de jurer, de s'énerver, de grogner. Il se calme. Mais le grattement incessant de son frère quand il ouvre et referme l'armoire le saoule. Alors il ouvre la porte en grand, à peine vêtu de sa serviette immaculée prêt à passer ses nerfs sur son petit frère qui n'a rien demandé quand il comprend le bruit.

Ce n'était pas une porte qu'on ouvre et qu'on ferme. C'était une carcasse qu'on traîne. C'était le jardinier qui était censé planter des rosiers en forme de coeur - toujours plus kitch bonjour - pour faire plaisir à Sharon. Cameron le reconnait, et en même temps, il comprend.

Un zombie. Là. Dans sa maison.
Cameron est à poil.
Naël est plus loin dans la maison.
Les armes sont dans la voiture.
Le coeur de Cameron s'arrête un instant, avant de repartir à toute vitesse.

Et il court, avec l'énergie du désespoir. Il court jusqu'à sa chambre, en évitant le zombie qui l'attend deux mètres plus loin, en direction de la cuisine. Il les a entendu, il est venu voir, mais pour l'instant, il est seul. Cameron tremble. Il claque la porte. Sa serviette tombe mais il s'en fiche. Nu, face à Naël, il tente de reprendre son souffle, mais son coeur bat à tout rompre et il est encore essoufflé de sa course.

« Zz ... Zoom .. » il n'arrive pas à le prononcer « juste là dans le couloir. »

Ses yeux parlent pour lui, son stresse parle pour lui. Oh bon sang.
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Dim 29 Oct - 15:23

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
Naël a besoin de vêtements parce qu'il sait pertinemment qu'il ne pourra pas passer chez lui. Cela le désole, mais il n'en fait pas toute une affaire. Pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas attaché aux choses. Contrairement à son frère qui, il le sait, ne vivait que par l'opulence. Ne vit que pour l'opulence d'ailleurs. Pour l'instant, il n'est pas encore descendu de son piédestal. Suffit d'entendre comment il lui parle alors que Naël ne demande rien d'autre que des vêtements et idéalement des affaires de sport. Rien qui coûte trop cher en somme. Ne lui en tenant pas plus que cela rigueur, Naël se contente de lever les yeux au ciel. Il est passablement agacé, bien sûr. Mais cela ne sert à rien d'argumenter avec Cameron. Il ne changera jamais.

S'exécutant, Naël passe la porte de la chambre de gauche. C'est la première fois qu'il a l'occasion d'y entrer. Jamais il n'aurait penser y mettre les pieds à vrai dire. Et le voilà qui, à présent, investit les placards, fouille dedans et en sort quelques vêtements lui semblant pouvoir être utiles. Il va falloir qu'il les essaye d'abord, raison pour laquelle il décide pour l'instant de les jeter derrière lui, sur le lit king size conjugal.

Une petite dizaine de minutes s'écoule, avant que Cameron ne débarque dans la chambre, très visiblement paniqué. Il a les yeux injectés de sang, et il semble avoir le même regard que tout à l'heure, lorsqu'il a vu sa presque-femme se faire déchiqueter sous ses yeux. Cameron n'a visiblement pas conscience d'être désormais nu face à lui, devant la porte qu'il vient de claquer avec force. Ce qu'il dit n'a aucun sens pour Naël. « Je t'en prie couvre-toi, j'ai vu assez d'horreurs pour aujourd'hui ! » La blague est malvenue, c'est sûr. Mais Naël n'y réfléchit pas, parce qu'il n'a pas encore tout à fait compris la situation. Il croit certainement être face à une des crises de Cameron dont il a le secret. Peut-être a-t-il tout bonnement perdu la tête...

« Qu'est-ce que c'est Zoom ? » Sûrement un de ces trucs de riche que Naël ne maîtrise pas...

Alors qu'il était sur le point d'aller vers lui et d'ouvrir la porte pour comprendre de lui-même ce qui est en train de se tramer (estimant Cameron peu en état de l'expliquer de lui-même), Naël entend un bruit qui l'interloque. Là, juste derrière la porte. Un grattement contre le bois de celle-ci d'abord. Puis comme un grognement. Et Naël comprend. Son cerveau place enfin dans le bon sens les pièces du puzzle, et il devine ce dont il s'agit. Derrière la porte, il y a certainement l'une de ces choses... D'où la panique très apparente de Cameron. « OK faut trouver un truc pointu, vite... Aide-moi s'il te plaît ! » Après tout, il connaît mieux la maison et sa chambre que lui, n'est-ce pas ? Naël a beau regarder autour de lui, il ne voit rien. Il se permet d'ouvrir quelques tiroirs, sans mettre la main sur quelque chose de concluant... Quoi que. Il vient de trouver ce qui semble pouvoir faire l'affaire. Un objet de décoration reproduisant un oiseau. Ses pattes sont fines, mais pointues. Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que ce soit suffisamment solide. Naël se positionne face à la porte, à distance raisonnable de celle-ci, son bras levé en angle droit ou presque. Il coule un regard en direction de Cameron. « Quand t'es prêt, ouvre la porte. Je m'en occupe. » Il n'a désormais plus d'autre choix que de prendre les choses en mains. En espérant peut-être que Cameron ait lui aussi mis la main sur un objet pointu et soit parvenu à retrouver ses esprits. Histoire de l'aider un tant soit peu...


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Ven 17 Nov - 10:41

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Naël fait une vanne ? Genre c'est le bon moment maintenant ? Ne comprend-il pas à quel point la situation est sérieuse et importante ? Non, c'est un gamin qui ne veut que rire, s'amuser, profiter de l'argent de papa et maman et... si Cameron ne saisit pas l'ironie de la situation, lui qui a la tête dans la réalité, mais bien loin des réels enjeux, tout le monde l'a compris. Il inspire, tente de calmer les battements frénétiques de son coeur, mais rien n'y fait. Il va paniquer et mourir là. Et Naël qui ne fait aucun effort. Cameron se déplace, s'éloigne de la porte, il a envie de se cacher derrière son frère. Son corps nu n'est pas un problème, il va mourir. Ah non. Il ne peut pas mourir nu. Il fonce vers le placard pour revêtir son plus beau costume, mais il n'a pas le temps de l'atteindre que la porte grince. Ou plutôt qu'on gratte dessus.

S'il n'avait pas pissé juste avant de prendre sa douche, sûr, il se serait pissé dessus à cet instant.

« Ouvre la porte ? » s'étrangle-t-il et être en première ligne ?? Mais il réfléchit enfin et il comprend que non, lui peut se cacher derrière la porte. Ah, Naël, il était temps que tu te transforme en héros ! Si Cameron le pouvait, il l'embrasserait, mais non, il a encore un peu de dignité. Il avale sa salive. Et part à la recherche d'un objet pointu. Sharon doit bien avoir des pinces, des peignes, des outils de maquillages ! Il fouille le plus discrètement possible dans ses affaires et finit par trouver une espèce de longue tige qui semble solide mais dont il n'a que faire de l'utilisation. Il la serre tout contre lui et s'approche - très courageusement, s'il vous plaît, pouvons-nous le noter - de la porte qu'il ouvre d'un seul coup sec.

Il ne peut pas prendre le risque d'aller doucement et de voir un bras à moitié mort jaillir de l'embouchure. Il se retient de vomir et se cache derrière la porte. Sentant qu'il est inutile, il tend l'objet pointu. « Psst, prends ça Naël. » murmure-t-il de l'autre côté de la porte.

Peut être plus tard, dans un jour lointain, Cameron portera ses couilles. Pour l'instant, c'est Naël qui fournit le boulot et ça lui convient bien. Après tout ce n'est qu'un juste retour des choses, ce n'est pas Naël qui a travaillé avec assiduité pendant toutes ces années. Non ? Ça se fait pas de penser ça ? Tant pis, Cameron n'en démord pas.
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Dim 3 Déc - 14:46

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
L'humour a toujours été l'arme principale usée par Naël. C'est ainsi qu'il échange avec autrui la plupart du temps. Plus qu'un réflexe, c'est devenu une arme de protection pour lui. Ce qui lui permet de se cacher, d'être à l'abri derrière la barrière de l'humour. Alors c'est sûr que ses blagues ne font pas toujours rire tout le monde. Il est même parfois (et souvent) seul à comprendre le sens de ce qu'il dit. A la tête de Cameron, il devine que c'est justement ce qui est en train de se passer. En même temps, il n'y a que Naël pour sortir ce genre de boutade dans un moment pareil. Cameron ne le côtoie pas assez pour comprendre ce qui se cache derrière ses paroles en apparences insensées et malvenues.

Toujours est-il que la situation est en train de se gâter. Et que Naël doit prendre les choses en mains, au risque de foutre en l'air tous ses efforts de la journée. Visiblement, ils ne sont pas seuls dans cette maison. Peut-être est-ce un des hommes à tout à fait du couple Miller. Vu la taille de la baraque, Naël n'imagine pas qu'ils n'aient pas des personnes pour faire le ménage, la cuisine, voire même peut-être les courses...

Enfin, il aura le temps d'interroger Cameron à ce sujet plus tard. Pour l'instant, il faut qu'ils les sortent de là. Parce que ce n'est pas son frère aîné qui va le faire. Il a même l'air sur le point de se pisser dessus - et Naël reste poli. Il est tout paniqué. Avec quelqu'un d'autre, peut-être que Naël aurait eu de la peine. Mais il s'agit de Cameron. L'insupportable Cameron, le chouchou de leurs parents. Mesdames et messieurs, le grand Cameron. Très visiblement en panique, et caché derrière la porte. Dans le plus simple appareil ! Ce n'est pas le moment, mais Naël ne peut empêcher un énième levé de yeux au ciel. C'est l'effet que Cameron a sur lui, que voulez-vous. « Oui, ouvre la porte, c'est bien ce que j'ai dit ! », lâche-t-il plus sèchement que prévu. Compliqué de garder son calme face à lui.

Il se remet vite au point vis-à-vis de la situation, parce que Cameron vient d'ouvrir la porte. Et c'est une fois que celle-ci est grande ouverte, qu'il se décide à lui tendre son propre objet pointu. Naël estime qu'il n'en aura pas besoin. Cependant, il est d'abord un peu déstabilisé par cette proposition faite au moment le moins opportun. Il a un petit temps d'hésitation supplémentaire, avant de s'élancer en avant. Un cri (pas des plus virils) lui échappe sur le chemin. C'est ce qu'il lui fallait pour se donner du courage. Il enfonce son oiseau de décoration dans l'oeil de la chose qui est en train de s'approcher d'eux, profitant de l'ouverture de la porte. Il le recule, le re-plante. Encore une fois. Et encore. Le zombie se retrouve plaqué contre le mur à l'extérieur de la chambre, et Naël poursuit sa folle entreprise. Jusqu'à le foutre par terre, se retrouver au-dessus de lui. Et continuer ses gestes jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun mouvement sous lui. Au moins, là, il est mort. Naël lâche l'oiseau (en piteux état et désormais sans pattes) sur lui, avant de se relever, légèrement titubant. Il ne s'en rend pas encore compte mais il est couvert de sang. Pas que sur ses vêtements, d'ailleurs. Son visage a quelques gouttes aussi, ainsi que ses cheveux. Pas encore conscient de cela, Naël se tourne vers Cameron : « On doit s'attendre à d'autres visites ? » C'est le plus urgent, après tout. Il leur faudra trouver des armes plus adéquates. Des couteaux de cuisine peut-être ? Outils de jardinage ? Il va falloir creuser la question. Et vite.


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Jeu 14 Déc - 9:39

Cameron
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J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, j'étais Responsable Merchandising et je m'en sortais extrêmement bien. Sinon, j'étais sur le point de me marier mais ma fiancée est devenue un zombie pendant la cérémonie et c cho.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

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Le stress, la panique, la peur face à l'inconnu, tout ça, Cameron n'y est pas habitué. Lui qui réussi toujours tout du premier coup, lui qui est si doux pour s'adapter ou plier l'environnement face à ses besoins, le voilà perdu. Cameron ne sait pas faire, Cameron est incapable d'agir. Il va se pisser dessus ou... ah merde il est à poil. Il vient juste de s'en rendre compte. Jusque là, la tension prenait toute la place.

Il inspire, il expire et il ouvre la porte avant de se cacher derrière. Naël peut bien gérer une chose dans sa vie non ? Il est mesquin, parce qu'en réalité, ce n'est pas Naël qui est en tort cette fois-ci, c'est lui. Cameron. Incapable d'agir. Il se cache. Alors qu'il a la meilleure arme. Il n'essaie même pas. Au fond de lui, il a honte. Sauf qu'il ne pourra jamais l'avouer, alors il se fabrique une nouvelle carapace et il invente des tas d'insultes pour clasher son frère, il est capable de lui reprocher sa lenteur ! Sauf qu'aucun mot de franchit ses lèvres, Cameron est figé.

Toujours derrière la porte les bruits lui parviennent. Il va vomir. Dans les films c'est édulcoré, il y a une belle musique, et les images sont remplies de faux sang. Là, tout est vrai. Les gargouillements, les cris, les soupirs, les coups. Le sang. Cameron retient un deuxième haut le coeur.

Le troisième sort tout seul, mais est-ce de sa faute s'il voit Naël se retourner face à lui, le visage couvert d'un sang visqueux, qui n'est pas vraiment du rouge pétant des films ? Quand il se relève, il est bon pour reprendre une douche.

« Oh, bordel. » gémit-il. Prudent et pas téméraire, il referme bien la porte. « D'autres ? Pourquoi d'autres ? » Pas un seul instant Cameron n'a pensé aux services qu'ils emploient, c'est Sharon qui s'en souciait, et lui bossait toute la journée, il n'a jamais vu les mains invisibles qui s'occupent de rendre cette maison parfaite. Il ne saurait même pas reconnaître le visage du jardinier - qui git devant leur porte - ou celle du facteur. Il soupire. « Je. Je vais reprendre une putain de douche et on se barre après ça. » Où vont-ils se barrer ? Là est toute la question.

Il ne s'excuse pas de son comportement, de son absence d'aide, de ce qu'il a rejeté. Il regrette juste de devoir passer devant ce corps en décomposition. Fonçant vers son placard, il attrape les premiers vêtements qu'il trouve. « Allez reste pas là. » Il a repris son caractère habituel, celui de meneur, alors que Cameron est toujours à poil, toujours tremblant. Mais il est debout, droit et il espère que ça suffira.

D'un geste qu'il veut assuré, il ouvre la porte, enjambe le mort sans le regarder - et ce n'est pas du défi mais bien de la peur - et se rue dans la salle de bain pour la seconde fois. Sa douche est extrêmement rapide et cette fois-ci, il s'habille directement. Il porte un pantalon de costume trop petit et une chemise verte. Vraiment, il aurait pu faire plus attention aux choix de ses vêtements. Il râle intérieurement, puis se dirige vers la cuisine. Pas un merci, pas un bravo pour Naël. Il est pour l'instant, encore incapable de ravaler sa fierté, alors qu'il était plus bas que terre.

« Bon, des armes. » dit-il l'air de rien en ouvrant les tiroirs.
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Dim 11 Fév - 12:38

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
La rage qui anime Naël à cet instant précis est indescriptible. Il frappe, frappe, et frappe encore. Il s'assure que ce mort-vivant, qui qu'il soit, ne pourra pas se relever une deuxième fois. Il frappe, aspergeant les alentours (et son propre  corps) de sang. Dont il ne se soucie pas franchement, une fois relevé. C'est sûr que c'est dégueulasse et pas hygiénique pour un sou. Mais ce n'est pas là sa priorité. Lui, ce qu'il veut savoir, c'est s'il va y avoir une autre surprise du style, dans un futur plus ou moins proche. Un agent d'entretien ? Un masseur ? Quel autre genre d'individus les Miller auraient pu engager pour entretenir leur intérieur et leur personne ? Vraisemblablement, Cameron ne comprend pas le sens de sa question. Face à lui, il semble incrédule.

Naël ne compte plus le nombre de fois où il a levé les yeux au ciel depuis que la situation a plus que dérapé. Pourtant, il le fait encore. Cameron est hors de contrôle ou plutôt... Hors de son corps. Il semble ne rien maîtriser à tout cela, et privilégie (une fois de plus) la fuite. Lui signifiant qu'il retourne prendre une douche, il n'attend pas de réponse à sa propre question préalablement posée. Attrapant des vêtements, il se contente de faire comme si de rien était. Il reprend son ton autoritaire et lui ordonne de ne pas rester là. Dans le fond, ce n'est pas complétement con comme idée. N'empêche que Naël s'attendait à autre chose. Mais à quoi franchement ? Il s'agit toujours de Cameron, du Cameron qu'il a toujours connu. Rien ne saurait le changer. Et, d'ailleurs, Naël se demande brièvement pourquoi il s'entête à rester avec lui. Pourquoi ne pas prendre quelques affaires, quelques armes, un peu de réserve diverse, et prendre la tangente ? Mais non, il s'agit tout de même de son frère - il ne peut pas se le permettre. Aussi tentant cela soit-il par moment.

Secouant la tête pour chasser cette idée, Naël récupère lui aussi quelques vêtements dans l'armoire non loin de là. Beaucoup plus soft que Cameron, il se contente d'une tenue plus décontractée. Un jogging (un des seul que possède Cameron certainement) et un vieux tee-shirt qu'il est même étonné de trouver là. Il se glisse dans une deuxième salle de bain, la plus proche qu'elle ait trouvé. Il prend soin de fermer à clés derrière lui, n'envisageant pas une deuxième attaque surprise et prend une douche express. Pas de chichi avec lui. Il veut surtout évacuer le sang et autres étranges substances qui l'ont atteint un peu plus tôt.

La douche lui fait du bien et c'est revigoré qu'il repart en recherche de Cameron. Qu'il trouve dans la cuisine. « Couteaux longs et larges en priorité », lâche-t-il sobrement. Il fait ensuite le tour de quelques autres pièces mais ne trouve pas grand chose. C'est en passant rapidement sur la terrasse qu'il s'empare d'une broche à barbecue la plus longue et la plus pointue qu'il ait jamais vue de son existence. Ah, ces riches.

Rejoignant Cameron à l'intérieur en quelques enjambées, Naël essaye de deviner son état d'esprit. Comme toujours, il en est parfaitement incapable. « On peut y aller ? Je pense qu'il faut que l'on s'éloigne au plus vite de la ville. Tu n'as pas une maison secondaire à tout hasard ? Sinon, on peut envisager de rejoindre celle des parents. » Après tout, plus la maison sera éloignée et le mieux ce sera. Mais pour cela, encore faut-il que Cameron ait retrouvé ses esprits et remis en ordre ses idées.


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Lojzo
Ven 23 Fév - 15:04

Cameron
Miller

J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, j'étais Responsable Merchandising et je m'en sortais extrêmement bien. Sinon, j'étais sur le point de me marier mais ma fiancée est devenue un zombie pendant la cérémonie et c cho.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

Zac Efron (c) yoiteenshi
S'il y a bien une chose que Cameron déteste, c'est de dépendre de quelqu'un d'autre et si ce quelqu'un d'autre est son frère... c'est encore pire. Or, actuellement, si Naël décide de se barrer - bon Cameron garde la clef de la voiture et son double, dans la poche de son pantalon, ça fait une drôle de bosse pas très belle mais il n'a pas le temps pour ça - il est dans la merde. Parce que Cameron ne gère absolument pas cette situation qui lui donne de l'urticaire.

Sa vie est en jeu, comme ça n'a jamais été le cas et il sent que tout peut basculer d'une seconde à l'autre. Or, il refuse de paniquer, ce n'est pas dans son genre, alors il se rue dans le déni. Il évite de penser à Sharon, il évite de penser à la suite, seul l'instant présent compte.

Dans la cuisine, il grince des dents à la réponse pleine de bon sens de Naël, déçu de lui-même de ne pas y avoir pensé plus tôt. Il prend des couteaux, les plus tranchants et longs possibles. Il prend aussi l'aiguiseur, non parce que rouillés, ces armes n'en seront plus. Ahah, ça tu n'y aurais pas pensé Naël ! Bon, en réalité, il ne fanfaronne que dans sa tête, il n'est pas encore assez à l'aise pour cracher à voix haute, pas après ce qu'il vient de voir, pas après la mise à mort de cet énergumène que Naël a abattu de sang froid. Dire que lui s'est caché. Il chasse cette pensée aussi vite qu'elle est apparue.

Il ne prend rien d'électrique, de toute manière ça risque bientôt de ne plus servir, et cette pensée le rend triste. Va-t-il vraiment devenir un... RASOIR. Cette pensée le coupe soudainement, il ne peut pas avoir une barbe longue de vieux dégueu, c'est trop pour lui. Il remonte en courant chercher une panoplie de rasoir jetable - mieux que rien - et prend un savon. A la dure comme à la dure, mais Cameron n'aura pas une barbe affreuse, foi de manageur.

Quand Naël parle de maison de vacances, Cameron lui jette un regard noir. « Non, je n'ai pas de "maison de vacances" » prononce-t-il en faisant des guillemets avec ses doigts. Et encore, c'est uniquement parce que c'est une honte pour lui, avec Sharon ils avaient fait le choix d'une grande maison proche de la ville plutôt que de s'éloigner encore pour en avoir deux. Il se retourne et récupère la clef dans l'entrée, celle de la maison secondaire de leur parents. « Mais j'ai la clef » La clef est reconnaissable, dessus on voit la longue clef ancienne du petit portillon du jardin et la clef rouge - originalité qui leur avait toujours plu petits, mais qui se révèle dérangeante aujourd'hui - de la porte d'entrée. « Allons y. »

Ils ont pris ce qu'il y avait à prendre, il ne faut pas qu'ils s'attardent ici. Dans le coffre, les deux frères rajoutent les affaires prises et non utile - vêtement, nourriture et armes blanches - et dans les pieds du passager se trouvent toujours les armes de Cameron. « Tu sauras t'en servir ? » Cette question aurait pu être douce, aimable, mais Cameron n'est rien de tout ça. En réalité, lui même est assez mauvais, mais il les voulait par principe. Il s'assied derrière le volant et ouvre le portail pour la dernière fois.

Il ne reviendra sûrement jamais ici.

Coup de chance, aucun être sanglant dans la rue, ils peuvent sortir rapidement sans trop de risque. Et la route commence, elle risque d'être longue.
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Mer 10 Avr - 15:13

Naël
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J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
Autant qu'il le peut, Naël tâche d'ignorer les allées et venues de Cameron. A quoi bon s'en inquiéter ? A quoi bon chercher à comprendre ce qu'il est en train de faire et ce qu'il part chercher quand il quitte la pièce ? Cela n'a pas d'intérêt. Pas à ses yeux, en tout cas. Il préfère se concentrer sur ce qu'il est en train de faire, et ce qui les attend. La question principale qui taraude son esprit est bien l'après. Il y a aussi quelques traces de pourquoi est-ce que je reste avec lui ? Sans doute que, pour le commun des mortels, cette question est certainement vite répondue : c'est son frère. Ils partagent le même sang, le même héritage génétique (ce qui se voit d'ailleurs physiquement). Mais leurs ressemblances s'arrêtent là. Naël et Cameron sont deux êtres infiniment différents. Leurs parents n'ont jamais manqué de leur faire remarquer, d'ailleurs. Et Cameron ne se prive pas non plus pour le souligner à chaque occasion.

C'est bien pour cette raison que Naël ne sent pas le sous-entendu derrière la réponse oh combien ironique de Cameron. Non, il n'a pas de maison de vacances. Et son ton agacé ne vient pas de la question en elle-même mais plutôt de la honte que cela lui procure. Naël ne le capte pas, peut-être même volontairement. Ce n'est pas le moment, après tout, de se prendre la tête avec Cameron pour de bon. Ils doivent plutôt se serrer les coudes... Autant que cela soit possible pour ces deux êtres que tout opposent.

Naël suit brièvement Cameron du regard, lequel vient d'exhiber une clé à portée de sa vue. Il la reconnaît sans mal, cette clé. Parce qu'elle a fait une grande partie de leur enfance. Les souvenirs remontent à la surface, à la fois décevants (leur relation était différente à l'époque), douloureux (leurs parents ne sont plus) et mélancoliques (Naël s'est si souvent senti seul dans cette maison).

Il les chasse d'un revers de main, ou plutôt d'un hochement de tête en direction de Cameron. « Cela devrait faire l'affaire », se contente-t-il de répondre. Il ne tient pas à s'attarder plus longuement sur la question. Pour une première planque, ce sera même le mieux qu'ils pourront faire dans la précipitation. Cette maison familiale est loin de tout : loin de la ville, loin de quelconques potentiels voisins et loin de toutes commodités. Leurs parents, tout particulièrement leur mère, avait une fâcheuse tendance à faire des provisions pour des mois voire des années. Avec un peu chance, le potager sera également intact (mais connaissant leur mère, Naël se doute qu'elle ne l'aurait pas laissé à l'abandon et que quelqu'un aura été embauché pour s'en occuper).

Un dernier hochement de tête, et Naël s'élance à la suite de Cameron. Celui-ci s'installe derrière le volant de la voiture, et ne tarde pas à la lancer vers la sortie. Non sans une dernière remarque qui fait lever les yeux au ciel de Naël. « Peut-être, avec de l'entraînement. Et si tu me donnes quelques conseils avisés aussi », fait-il mine de dire l'air de rien. Dans le fond, il se doute que Cameron ne sait pas ou peu utiliser ces armes. Il n'est pas un très grand aventurier, ne l'a jamais été.

« Tu sais si le potager est encore en bon état ? Ce sera une bonne manière de nous nourrir. Mais il faudra certainement aussi s'aventurer dans quelques petits villages pour trouver de quoi tenir quelques temps... » Combien de temps il ne sait pas. Mais Naël tient à rester pragmatique et à évoquer l'essentiel, pendant leur trajet en voiture. « Peut-être qu'on devrait aussi faire le plein de la voiture juste avant d'arriver. » Pragmatique, toujours. Cela évite à ses pensées de partir n'importe où, et cela permet de mettre à plat ce qu'il leur reste à faire.


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