Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Lune
Charly
Mar 29 Nov - 20:33

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Crédits: cherry / tumblr

« -n’importe quoi ! » répondit Judy avec une grimace de dégout. Comme si elle était capable de faire ça ! « -non, ça ne l’est pas. » ajouta Judy avant de lever les yeux au ciel. Evoquer Mohamed était encore un peu compliqué pour la jeune femme. C’était la relation qu’elle avait eut avec lui qui avait forcé leur séparation. « -oui ba justement, en parlant d’emploi du temps… je sais que tu aimes ton métier, que je vais adoré donner des cours mais les journées à rallonges c’est terminée. » elle savait parfaitement qu’il saisissait ce qu’elle voulait dire. C’était à cause du surmenage et de la fatigue qu’il était cloué dans un fauteuil roulant. Plus jamais ça. Elle voulait qu’il se concentre d’abord sur la rééducation. Elle n’allait pas l’empêcher de reprendre à plein temps s’il le voulait mais elle osait espéré que la direction de l’hôpital allait lui aménager des horaires convenable. « -je veux pas qu’on passe tout notre temps au boulot. » elle voulait pouvoir profiter d’une vraie vie de couple.

« -je dois prendre ça comment ? » demanda Judy en jetant un coup d’œil à ses seins. Elle finit par baisser les yeux, rougissante. « -ok… » elle évoqua de nouveau les massages qu’elle voulait pouvoir lui faire et ajouta : « -j’avais d’autre préoccupation désolée… » sur un ton plein d’ironie. La suite la conversation la fit rougir de nouveau, mal à l’aise devant le médecin et confrère de Caleb. A nouveau elle leva les yeux vers le parfond, amusée et heureuse de retrouver l’homme dont elle était tombée amoureuse.

« -oh et bien… j’accepte aussi : je te vénère oh ma déesse ! » avait répondu la jeune femme en riant. « -mais non voyons ! Je ne lui au pas mis un couteau sous la gorge non plus ! » et puis, même si elle n’y connaissait pas grand-chose, elle était à peu prêt certaine que le proprio ne pouvait pas mettre dehors un homme en situation en handicap, de cette façon. « -oui, mais pas ce soir. » répliqua Judy. Ce soir c’était restaurant rien que tout les deux. Elle fut plus qu’heureuse de voir l’émotion dans le regard de Caleb. « -tu n’as pas à me remercier. Si les rôles étaient inversés, tu aurais fait bien plus. » elle en était convaincue. « -hey ! Soit sympa avec lui, tu lui as terriblement manqué et il n’avait pas le droit au visite lui. De plus, c’est plutôt bien qu’il m’ait adopté non ? » elle lui rendit son baiser avant de poser un doigt sur ses lèvres : « -chut… » elle ne voulait plus entendre de désolé. C’était du passé. Puis elle leva sa joue contre sa main et sourit comme une gamine : « -oui ! » elle était aux anges. C’était un pas immense dans leur relation. De plus, elle était soulagée qu’il ait cessé de la repousser. « -alors ça… il se plait plutôt bien chez mes parents. Il passe son temps dans l’atelier de ma mère… Et puis ça fait une compagnie à mon père… » elle ne savait pas encore si elle allait apporter son chat ici. C’était à voir…

Manhattan Redlish
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lune 2
Manhattan Redlish
Mar 29 Nov - 21:12

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Caleb acquiesça lentement de la tête « Parce que c’est un sujet sensible ? ». Après tout, ils s’étaient séparés à l’issue de l’aventure de Judy avec le Français, parce qu’il avait été incapable de comprendre. Toutefois, il avait accepté cette relation, et il avait également pris conscience que Mohamed avait une place importante dans la vie de la jeune femme, et de savoir qu’il allait venir pour également enseigner la danse, ça rassurait Caleb. Ça permettait également à Judy de libérer du temps pour lui, pour eux deux, pour des moments ensemble « J’ai tiré des enseignements de mon accident Judy, tu sais. Je ne recommencerais pas deux fois les mêmes erreurs » parce qu’il savait que la fois prochaine, il n’en sortirait peut-être pas vivant de cet accident « Moi non plus » avoua-t-il. Ils étaient sur la même longueur d’ondes concernant leur avenir à tous les deux. Moins de travail, et plus de moments ensemble, en tête-à-tête. Il l’aimait et il voulait rattraper tout ce temps perdu loin d’elle, et ce, même si elle pensait encore qu’il pouvait être capable d’en aimer une autre. Alors le beau brun précisa que ça n’arriverait pas et se mit à sourire en la voyant jeter un regard à sa poitrine « Tes seins sont parfaits ! » et lui fit comprendre qu’il l’aimait, qu’elle était sa moitié, tout simplement. Il n’avait pas envie d’une autre femme, il souhaitait juste l’avoir elle à ses côtés. Il se mit à rire en rétorquant un « Ok ?! Je te fait une déclaration d’amour et tu me dis « ok » ?! » et ajouta « On va devoir enrichir ton vocabulaire mon amour, parce que ça ne va pas du tout ». Pourtant, elle n’en manquait pas quand il s’agissait de se moquer gentiment de lui « Oui, tout ça à cause d’un abruti » en se désignant lui-même par ce surnom. Parce que oui, il avait été un réel abruti.

Un rire se fit entendre dans cette cage d’ascenseur qu’il n’avait connu que quelques semaines après son emménagement dans l’immeuble « Et un « Tu es parfaite », ça fonctionne aussi ? » demanda-t-il en relevant la tête vers elle et se mit à rire de nouveau « Je l’espère bien, sinon on peut d’ores et déjà faire mes bagages mon cœur ». Toutefois, même si elle n’était pas seule à avoir joué d’arguments pour obtenir la réparation de la cage en métal, il n’en restait pas moins qu’ils étaient d’accord sur un point : Pas ce soir. Ils n’iraient pas au restaurant en famille ce soir. Non, ce soir, c’était une soirée rien que tous les deux « Je ne voyais pas cela autrement ». Il resta un moment sans voix face à l’aménagement et sourit à la jolie rousse « Tu te sous-estimes et tu me surestimes » avant d’accuser son chat de traitre. Un sourire et regarda Judy « Toi non plus tu n’en as pas eu le droit… » par sa faute « Et oui, je trouve ça très bien ». Il s’excusa à nouveau, mais elle posa son doigt sur ses lèvres, il embrassa alors son index « Ok ». Un regard pour l’appartement. Leur appartement. Puis un nouveau regard pour Judy « Alors autant le laisser auprès de tes parents ».

Deux mois plus tard…


« Tu veux que je mette une cravate mon cœur ? » demanda-t-il alors qu’il se regardait dans le miroir, plaçant deux sortes de cravate devant sa chemise blanche. Finalement, ça serait col ouvert pour ce soir. Il jeta les deux cravates sur le lit et s’approcha de la jolie rousse « Tu n’es pas trop stressée ? ». C’était l’inauguration du studio de danse de la jeune femme et Caleb avait quitté son travail plus tôt pour pouvoir être présent pour elle. En ce qui le concernait, il n’avait toujours pas quitté son fauteuil, mais la rééducation avait commencé, ainsi que les séances de kinés. Il parvenait à tenir debout sur ses jambes, mais il était encore loin de parvenir à les bouger. Toutefois, le personnel médical était confiant sur l’avenir. Il n’aurait pas besoin d’un an pour réapprendre à remarcher. « Tu es belle mon cœur » souffla-t-il en posant sa main dans son dos.

Charly
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Lune
Charly
Mer 30 Nov - 19:04

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy roula des yeux et grimaça pour répondre : « -ba oui… laisse moi le temps de m’habituer… » Mohamed avait été source de conflit, alors plaisanter là-dessus… Oui, elle avait encore bien du mal. Mais c’était mieux si Caleb était ok avec ça, et qu’il voyait la venu de Mohamed comme quelque chose de positif pour eux. « -je sais… je voulais seulement qu’on soit sur la même longueur d’onde. Pas d’emploi du temps surchargé. Parce que la boulot c’est bien, mais la vie c’est mieux… » et il n’y avait pas que le travail dans la vie justement. Elle voulait laisser une vraie place à leur couple. Pouvoir enfin vivre ensemble et rattraper le temps perdu, d’une certaine manière. « -je suis désolée… je sais seulement pas comment répondre à ça… » Et voilà que la Judy mal à l’aise et sur la réserve refaisait son apparition. Sans doute parce qu’elle avait toujours du mal à croire qu’il l’ait choisi elle, et pas une autre. « -un abruti super sexy… » précisa la jeune femme avec un sourire en coin rempli de tendresse. Comme si cela pouvait lui donner une excuse.

« -oui, ça peut marcher… j’avoue que je suis assez fière de moi sur ce coup-là. » la surprise mais aussi sa façon de gérer le proprio. Elle était parvenue à avoir ce qu’elle souhaitait. Un ascenseur en état de marche. Il offrait ainsi la possibilité à Caleb de garder son appartement, pour le moment et qu’ils puissent avoir une vie à deux. Ainsi il ne retournait pas chez ses parents, gardait son autonomie. C’était sans doute le mieux pour son moral.

Deux mois plus tard, enfin Judy allait ouvrir le studio. Elle avait fait des pré inscriptions pour l’été et elle avait rencontré un succès positif. Ce soir, c’était une quelque sorte une façon de remercier tous ceux qui l’avait aidé à voir naitre le projet. Un truc dans la salle principale, une sorte d’apéro dinatoire. « -non ! Pas la peine. » avait répondu Judy qui tentait de se coiffer. « -hum… un peu… » grimaça la jeune femme en levant le visage vers Caleb. « -ça va comme ça ? » elle avait passé une robe, des talons hauts également. « -merci… » souffla Judy avant de se pencher pour l’embrasser. Une demi-heure plus tard, ils étaient au studio. En avance sur les invités, elle ouvrit la porte et poussa le fauteuil de Caleb pour l’aider à franchir la rampe d’accès qui avait été mise en place pour lui. Il n’y avait que quelques marches à grimper, mais ainsi c’était plus facile. Elle alluma la grande salle. Tout était pratiquement prêt. « -bon… je vais sortir quelques trucs du frigo et techniquement dans 10 ou 15 minutes, les gens devraient commencer à arriver. » elle se tritura les mains entre elle, un poil stressé. Elle fit deux pas pour partir vers la salle de pause, mais revint bien vite vers Caleb. Elle l’embrassa avec envie et souffla ensuite un : « -j’en avais besoin… » elle sortie ce qu’il fallait du frigo, disposa les plats avant de voir arriver Tyler et Rose. « -vous l’avez vendu ? » demanda Judy en pensant voir leur fille. « -soirée entre adulte ! Liberté de papa et maman ! » clama Tyler en ouvrant grand les bras. « -mes parents s’en occupe pour la soirée. » précisa Rose avant de prendre Judy dans ses bras.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 30 Nov - 19:53

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Caleb perdit son sourire et l’observa un instant avant de demander « Je t’ai vraiment fait souffrir ? » en évoquant implicitement leur dispute en apprenant que l’aventure de Mohamed et de sa petite-amie n’avait pas duré une seule nuit. Le sujet dévia ensuite sur leurs emplois du temps qu’aucun d’eux ne voulait voir rempli comme ça avait pu l’être par le passé, et qui était une des raisons de son accident de moto « Nous le sommes ». Judy se montra toutefois moins loquace par la suite concernant sa déclaration d’amour « Tu aurais pu m’embrasser aussi » lui proposa-t-il. C’était une idée comme une autre. Il n’en était pas vexé pour autant. Il avait appris à connaître Judy avec le temps. Ce n’était pas pour autant que la jolie rousse ne parvenait pas à le surprendre. La preuve en était, elle avait su convaincre son propriétaire de réparer l’ascenseur « Tu peux l’être ». Sa surprise fut d’autant plus grande en remarquant le changement de décoration de son salon qui était devenu adapté à son handicap. Un handicap qui ne serait que de courte durée. Durant les deux mois qui suivirent, Caleb suivit rigoureusement les consignes de ses médecins. Sa colonne vertébrale et sa moelle épinière avaient récupéré de l’accident. Ce n’était pas pour autant qu’il parvenait à remarcher. Néanmoins, il était sur la bonne voie. Il parvenait à tenir debout. Ses confrères étaient enthousiastes pour la suite.

En attendant, ce soir, c’était la soirée de sa tendre et douce petite-amie avec qui il vivait depuis son retour chez lui. Il savourait sa présence à ses côtés, même lorsqu’ils se disputaient pour des inepties. Ce soir, c’était l’inauguration et la consécration de son projet et il serait présent pour elle. Il jeta les deux cravates sur le lit, décidant avec Judy que ça ne serait pas nécessaire, et sourit « Tout ira bien ma puce » et la complimenta sur sa tenue. Il la trouvait belle. Ils finirent par rejoindre le studio de danse qui avait été aménagé pour son handicap, lui permettant ainsi de venir lui rendre une visite de temps à autre. Il l’observa s’éloigner, pour finalement revoir la jolie rousse revenir vers lui et prendre possession de ses lèvres avec envie. Un baiser qu’il lui rendit aussitôt et sourit « Tu n’as pas besoin de te justifier, j’aime quand tu m’embrasses ainsi » et ajouta « J’espère qu’il y aura une suite en rentrant » et l’aida à sortir les mets du réfrigérateur. Un petit rire en entendant la remarque de Judy « Pour combien de jours ? » demanda-t-il taquin « Seulement pour ce soir » précisa Tyler en donnant une tape dans l’épaule de son ami « Dans combien de temps tu pourras nous rejoindre sur un terrain de basket ? » en désignant les jambes de ce dernier « Je dirais d’ici cinq ou six mois, je l’espère » tout en levant son regard sur Judy « Ça sera mon cadeau de Noël » et Tyler se concentra sur la jeune femme « Et toi ? Pas trop anxieuse ? ».

Charly
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Charly
Mer 30 Nov - 20:58

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oui, non, je sais… » répondit Judy qui était plus stressée qu’elle ne voulait le laisser voir. C’était idiot puisque la plus part des personnes invités ce soir, étaient des amis ou des amis d’amis. Ceux qui avaient aidé à la réussite du projet, aux travaux… bon il y avait aussi les représentants du quartier, et ça… et bien c’était moins facile à gérer. Elle savait qu’en restant elle-même tous devait bien se dérouler mais bon… c’était un peu normal et logique qu’elle stresse un peu. Heureuse Caleb était rentré à l’heure et serait présent ce soir. Cela l’aidait déjà beaucoup.

Une fois au studio, elle l’embrassa pour se détendre, ou se donner du courage. Au choix… Ce qui était certains c’était qu’il était parvenu à la faire sourire. « -oui monsieur… c’est prévu au programme… » avant de s’éloigner pour sortir le reste du buffet. Heureusement Tyler et Rose arrivèrent en premier. Elle savait parfaitement qu’elle pouvait compter sur eux. Cinq ou six mois… Judy sourit à Caleb. Elle aimait le voir optimiste. C’était bon pour son moral et ça l’aidait à avancer. Il déployait des efforts considérables pour parvenir à retrouver l’usage de ses jambes. Elle l’admirait pour ça. Parce que c’était un véritable combat. Cela lui demandait une énergie folle. Mais il était bien entouré et petit à petit, l’espoir avait vraiment trouvé sa place. « -moi ? ça va ! » lança Judy en grimaçant, balayant l’air d’un revers de mains comme si la question était idiote. « -ok t’es stressée. » s’amusa Tyler avant qu’elle ne réplique : « -ba oui forcement je suis stressée ! » il s’imaginait quoi ?! « -non mais une fois que les gens sérieux seront parti, tout ira bien. » elle devait seulement faire un petit discours. Rien de dramatique ! A la base elle savait faire ça, prendre la parole en public. Elle était prof ! Même si cela restait bien plus facile devant une bande d’ados.

Petit à petit le beau monde arriva. Elle ne s’éloigna que très peu de Caleb, serrant des mains, souriant encore et encore. Et puis vint le moment de faire son petit blabla. « -merci… merci à tous d’être venu si nombreux ce soir. Je suis ravie de vous accueillir dans la salle principale du studio. C’est ici que se tiendrons la plus part des cours. Merci également pour votre confiance et de m’avoir permis de mener à bien ce projet. Je ferais mon possible pour être à la hauteur de vos attentes. Et de celles de vos enfants. » elle marqua une légère pause avant de reprendre : « -ouvrir cette école me tenait vraiment à cœur. C’est un projet que j’ai en tête depuis longtemps déjà. La danse… la danse est un art très important pour moi. Je sais que les quartiers comme le votre non pas bonnes réputations. On le sait tous. Mais ils regorgent aussi de personnes pleines de rêves et de talents. De jeunes qui n’ont besoin que d’un petit coup de pouce… j’espère pouvoir les aider à s’ouvrir des portes ou tout simplement passer de beaux moments. » elle marqua une nouvelle pause avant d’ajouter : « -je tenais à remercier Tyler sans qui rien ne se serait passé ainsi. Il a enfoncé des portes pour moi, m’a épaulé là où certains voyaient uniquement une petite rousse issue d’un meilleur quartier. Merci à tous ceux qui ont participé aux travaux, à votre entre aide et votre solidarité. Et… » elle se tourna vers Caleb et lui sourit : « -et merci à toi mon amour… d’avoir crue en moi dès le premier jour. Je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui, sans toi. Je t’aime. » elle avait soudainement les yeux pleins d’émotions. Alors elle leva son verre et conclue : « -merci à tous ! » il y eut un concert d’applaudissement avant que la musique ne soit légèrement monté. Voilà… la soirée était lancé… et le studio aussi.

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Mer 30 Nov - 21:24

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Judy était stressée et c’était légitime. En ce qui concernait Caleb, il savait que tout se passerait pour le mieux ce soir. Il n’éprouvait aucun doute là-dessus. En fait, il avait surtout hâte de rentrer pour poursuivre le reste de la soirée sous les draps, parce que c’était bel et bien ainsi que se terminerait la soirée aux dires de la jeune femme « Tes invités n’ont pas intérêt à jouer les prolongations ». Bon, il ferait peut-être une petite exception pour Tyler et Rose qui venaient d’arriver sans leur bébé qu’ils avaient laissé chez les grands-parents pour la soirée. Le sujet bifurqua brièvement sur sa rééducation, avant de se concentrer sur la reine de la soirée : Judy. Elle était stressée et ça se ressentait de là où ils étaient. Caleb posa alors sa main dans son dos « Tu n’auras qu’à me fixer tout le long de ton discours » souffla-t-il avec douceur pour la rassurer. Peu à peu, les invités arrivèrent et Caleb ne resta jamais bien loin de sa moitié. Il écouta avec attention le discours de cette dernière et sourit lorsqu’elle le remercia. Caleb leva son verre à l’issue avant d’applaudir, puis se dirigea vers elle « Tu vois, ça n’a pas été si difficile ?! Tu t’en es très bien sortie » répliqua le beau brun en souriant avec douceur alors qu’il regardait l’assemblée autour d’eux « Prête pour la rentrée ? » demanda-t-il avant d’ajouter « Je t’aurais bien invité à danser, mais je suis bien assis » et se mit à lui sourire « Je suis fier de toi ».

Un mois plus tard…

« On continue ! » répliqua Caleb avec colère alors qu’il venait une fois de plus de défaillir après le premier pas, se retenant aux deux rampes en bois de chaque côté. Il entendit son kiné pousser un soupir désespéré « Ce que tu fais ne sers à rien Cal’ » « Je ne t’ai pas demandé ton avis. On continue ». Le thérapeute reprit du début, et une fois encore, ses jambes le lâchèrent « Cal… ». L’infirmière l’aida à le remettre dans son fauteuil « Arrête d’être si pressé » « Viens m’en parler quand tu auras passé plus de trois mois vissé dans un fauteuil » et quitta la pièce précipitamment pour retourner à l’appartement, trouvant refuge sur le balcon. Un regard pour Judy lorsqu’elle rentra plus tard « Je ne veux pas en parler » en se doutant que Kai avait sûrement dû appeler Judy pour lui faire son rapport de la séance.

Charly
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Charly
Ven 2 Déc - 20:51

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait décidé de ne pas écrire de discours, de ne pas prendre le temps de répéter encore et encore ce qu’elle devait dire. Ou pas d’ailleurs. Elle avait envie de quelque chose d’authentique et de simple. Alors elle avait surtout insisté sur les remerciements, même si elle avait mis en avant ce qu’elle voulait du projet. Comme Caleb l’avait précisé juste après, ça n’avait pas été horrible et la soirée s’était déroulée dans la bonne humeur.

Judy avait ouvert son premier cours le lundi suivant. Elle était parvenue à remplir deux créneaux horaires. Pour le départ, elle n’avait pas voulu surcharger. Elle devait prendre ses marques, mais aussi faire ses preuves. Mohamed arrivait dans un mois, pour la rentrée scolaire, afin de l’aider à développer le truc, parce qu’elle était obligée de refuser des élèves pour le moment, voulant garder du temps libre pour Caleb. Elle tenait à l’accompagner autant que possible dans sa rééducation. Parce que les semaines passaient et que les progrès n’étaient pas aussi rapide qu’il le voulait. Ça jouait sur son moral. Elle le savait.

En rentrant ce soir-là, elle avait envie de prendre une bonne douche et de poser devant un film avec Caleb. Judy n’avait pas prit le temps de regarder son téléphone, pressée de rentrer. Elle posa ses affaires dans l’entrer, referma la porte de l’appartement et clama un : « -je suis rentrée ! » elle retira ses chaussures et avança cherchant Caleb du regard. Personne… « -Caleb ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Puis elle vit la porte du balcon ouverte. Elle s’approcha et comprit assez vite qu’il n’était pas de bonne humeur. « -d’accord… » souffla la jeune femme en collant son épaule dans l’encadrement de la porte. « -je peux quand même t’embrasser ? » demanda-t-elle en approchant. Elle se pencha et lui vola un baiser. « -je vais prendre une douche… ensuite je nous fais à manger. » il avait besoin d’être seul. Elle comprenait. Alors elle n’insista pas.

Elle prit sa douche, puis se mis en cuisine, les cheveux encore humide. Un regard vers le balcon. Elle n’aimait pas le voir comme ça… mais il avait précisé ne pas vouloir en parler. Alors elle lui laissait du temps. Lorsque le repas fut prêt elle vint l’en informer : « -tu viens manger c’est prêt. » un sourire tendre avant de rentrer pour servir les assiettes. Depuis qu’ils avaient aménagé ici ensemble, elle faisait de son mieux pour ne pas le materner. Il n’en avait pas besoin.


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Manhattan Redlish
Ven 2 Déc - 21:24

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Depuis l’inauguration du studio de danse, Caleb voyait sa petite-amie rayonnante et passionnée par son travail, par ce projet qui avait fini par voir le jour. Les résidents du quartier avaient finalement perçut cette installation comme positive pour les jeunes, préférant les voir entre ces murs que dans la rue. Victime de son succès, le beau brun savait que l’arrivée du Français ne saurait tarder, permettant ainsi à Judy de souffler un peu. De son côté, le beau brun avait l’impression de stagner dans sa guérison. Son dos était soigné, mais ses jambes ne voulaient toujours pas marcher. Les trois mois dans un fauteuil avait quelque peu atrophié ses muscles, et la communication entre son cerveau et ses jambes ne semblaient pas vouloir se faire. Le beau brun avait beau accepter son handicap, il acceptait de moins en moins, d’être tributaire de son fauteuil au quotidien. Évidemment, Caleb avait enfoui cela au fond de lui, même si parfois, il savait bien que la jolie rousse voyait que ça l’agaçait fortement. La séance de cet après-midi fut une déception de plus pour le thérapeute qui trouva refuge sur le balcon, et coupa court aux questions de la jeune femme avant même qu’elle ne les pose. Kai avait sûrement dû la contacter pour la prévenir de son entêtement suivi de son départ précipité… Un regard pour cette dernière qui, contre toute attente, ne semblait pas savoir de quoi il parlait et acquiesça « Tu peux » et lui rendit son baiser.

Alors que Judy parti sous la douche, il resta installé sur le balcon à observer le paysage urbain et à fixer surtout l’horizon en pensant à ce fauteuil, cet accident, et cet espoir de remarcher qui s’amoindrissait de jour en jour… Il sursauta presque en entendant la voix de la jeune femme et rentra dans l’appartement pour dîner avec sa moitié « J’ai perdu patience à la séance de cet après-midi » finit-il par avouer et regarda Judy « Comment s’est passé ta journée ? » tout en précisant « Tu as appelé Mohamed pour qu’il vienne t’aider un peu ? ». Il prit une gorgée d’eau suivit d’une bouchée « C’est très bon ». Il resta un moment silencieux « J’ai envie de retrouver ma vie d’avant… Enfin, à quelques exceptions près. Je n’ai pas envie qu’on soit à nouveau séparé… Je veux seulement récupérer mes jambes… ». C’était légitime comme demande, non ? « J’ai vu Peyton ce matin. Elle m’a dit de prendre mon mal en patience… ». Un soupir et poussa son assiette. Il n’avait plus trop d’appétit finalement. « Je vais aller me coucher » et vint vers Judy pour embrasser sa joue et rejoignit le lit pour aller se coucher.

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Sam 3 Déc - 12:04

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Avec les années, Judy et Caleb commençait à bien se connaitre. Ils savaient assez bien se comprendre et comment faire pour éviter une dispute inutile. C’était le cas ce soir. Judy avait compris que quelque chose c’était mal déroulé durant la journée de Caleb. Il avait expressément signalé qu’il ne voulait pas en parler. Pourquoi insister maintenant alors que ce n’était pas le moment. Il avait encore besoin de temps pour digérer, avant de s’ouvrir à elle. Très bien, alors ça serait douche et cuisine avant de une grande conversation. La jeune femme savait qu’il traversait des moments compliqués, qu’il était frustré du peu d’avancer de son état. Et elle se doutait que c’était lié à ça. Il avait une séance dans l’après-midi…

« -excuses moi, je t’ai fais peur… » avait grimacé la jeune femme avec une pointe de malice, dans le but de le faire sourire un peu. « -on passe à table. » bon ce n’était pas de la grande cuisine, du vite fait mais elle mourrait de faim. Elle ralentit son geste en l’écoutant. « -ok… » souffla t elle en posant enfin l’assiette de Caleb. Elle s’installa en face de lui, et lui souhaita un bon appétit. « -chuper bien. » répondit Judy la bouche pleine. « -pardon… » elle avala et reprit : « -désolée mais je meurs de faim. Et j’avais envie de pâte bolo depuis midi ! » elle lui sourit en tout décontraction, comme si il n’était pas de mauvaise humeur. « -hé heu… oui, il devrait arriver à la fin du mois. Comme ça, il sera présent pour la rentrée. On a déjà discuté un peu des emplois du temps et ça le gêne pas de prendre les cours qui terminent le plus tard. » ce qui laissait ainsi Judy rentrer chez elle et passer le reste de sa soirée avec Caleb. « -merci. » elle se demandait quand est ce qu’il allait cracher le morceau, mais encore une fois ne posa pas de questions.

Elle leva les yeux sur lui, mangeant tout en l’écoutant. Il était entouré d’une super équipe. Les un comme les autres ne le ménageait pas. Ils étaient franc, directe. Judy hocha la tête, et le laissa quitter la table. Elle termina de manger en silence, puis elle débarrassa, fit la vaisselle toujours aussi silencieusement. Elle finit par rejoindre la chambre, allumant seulement sa lampe de chevet. Là elle se mis en pyjama avant de grimper sur le lit. Elle embrassa le cou de Caleb qui s’était positionné sur le ventre. Elle laissa glisser ses mains le long de son dos, ses lèvres aussi. Puis elle tendit la main pour prendre de l’huile de massage et sans lui demander, commença à masser ses épaules. « -je comprends ton énervement… et je ne vais pas te dire que ça ne fait que trois mois. Parce que moi aussi je veux te revoir debout, marcher et danser. Tu as dis Noël… on arrive seulement en septembre. Tu es encore large sur le timing prévu. » Elle descendit ses mains plus bas sur le dos de Caleb. « -tu veux que je vienne avec toi demain ? ça fait déjà quelques temps que je n’ai pas pu t’accompagner. Si je te montre mes seins au loin, je suis certaine que tu vas te mettre à courir d’un seul coup ! » elle tentait de plaisanter, de le faire sourire.

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Dim 4 Déc - 12:01

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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« Ce n’est rien, j’étais perdu dans mes pensées » souffla-t-il avant de se rendre à table, sans prendre conscience du ton employé par la jeune femme. Il apprécia le fait que Judy ne revienne pas sur le sujet de la séance et pose davantage de questions quant à son humeur massacrante en ce début de soirée. Elle parvint tout de même à lui extirper un petit sourire en l’entendant parler la bouche pleine « Tu aurais dû m’appeler, je te les aurais préparé et emmené au studio » précisa Caleb. Ce n’était pas parce qu’il était en fauteuil, qu’il ne pouvait pas répondre à ce genre de demande de la part de sa moitié. Puis il demanda, tout de même « Tu n’es pas enceinte au moins ? », parce que ce n’était pas le moment. En fait, ça ne le serait jamais. Et s’il continuait sur sa lancée, il ne remarcherait peut-être jamais, et Judy avait déjà bien assez à s’occuper de lui comme ça. Il culpabilisait bien assez à ce sujet. Le beau brun décida de changer de sujets en évoquant la venue de Mohamed qui ne devrait plus tarder « Il n’est plus avec son espagnole ? ». Oui, il avait bien mémorisé cette information, même si à l’époque, il avait nié que ça pouvait le rassurer « Il va dormir ici au début ou il a trouvé de quoi loger ? ».

Le beau brun finit par évoquer sa séance catastrophique de cet après-midi et considéra qu’il était temps pour lui d’aller se coucher. Il quitta la table sans prendre le temps de terminer son assiette et prit place sur le lit, la tête aux creux de ses bras Il aima sentir les lèvres de Judy dans son cou, puis tourna la tête en sentant ses mains sur son dos tendu « Je suis fatigué Judy… J’aimerais être libre… Et je suis attaché à ce fauteuil de malheur ! » répliqua-t-il avec une pointe de colère dans la voix. Un soupir suivit, puis il tourna davantage la tête pour entrevoir le visage de la jolie rousse et se mit à sourire « Il faudrait réserver la salle et tu devrais te mettre nue ». Il se retourna complètement, non sans difficulté, comme c’était le cas depuis trois mois. Il lui saisit la main et l’attira à lui pour l’embrasser avec envie, puis posa son front contre le sien « J’ai envie de trouver une maison avec toi, de te prendre dans mes bras, de t’apporter à manger le midi à ton studio, de danser avec toi au milieu du salon, reprendre le sport… Te refaire l’amour aussi comme j’aimais le faire… Tout ça me manque Judy et … Je n’ai plus de patience ».


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