Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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lune 2
Manhattan Redlish
Jeu 19 Mai - 16:01
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 15 R962

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"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 15 Ksay

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L’idée même de vouloir en apprendre davantage sur elle, sur ces centres d’intérêts, semblait être incongrue. Il le comprit en entendant son rire. Un regard suffit pour lui faire comprendre, que de son côté, il ne plaisantait pas. David souhaitait réellement qu’elle prenne le choix d’une sortie sans se concerter avec lui auparavant, comme lui venait de le faire ce soir. Il s’arrêta à la demande silencieuse de Mackenzie et répondit un « Oui » à sa question, puis la laissa poursuivre. Un petit rire suivit la question suivante « Tant que vous ne m’emmenez pas dans un endroit sordide, je n’y vois pas d’inconvénient. C’est parfois agréable d’être surpris », puis reprirent leur marche. Un regard pour la jeune femme et rétorqua « Je vous ai torturé toute la journée, ça aurait été dommage que l’issue soit détestable, vous ne pensez pas ? ». Après tout, la journée n’avait pas été une partie de plaisir pour la jeune femme qui, pourtant, avait subi sans broncher davantage.

Lorsqu’ils rentrèrent à l’appartement, il ne put s’empêcher d’être surpris par le compliment de la jeune femme à son encontre, même s’il connaissait déjà son opinion sur ses costumes. Un petit penchement de tête comme à chaque fois qu’elle se moquait de lui et rétorqua un « J’avais deviné » et un petit sourire taquin se glissa sur les lèvres du beau brun « Hum… Donc, comme ça, vous me trouvez sexy ? » en se moquant gentiment d’elle. En réalité, il s’en moquait royalement qu’elle puisse le trouver sexy ou l’opposé. Mais il aimait la mettre au pied du mur lorsqu’elle s’aventurait sur ce genre de terrain. Comme le fameux soir où ils s’étaient mis d’accord sur cette colocation.

Malheureusement, le lendemain allait se montrer bien moins léger. C’était presque devenu une habitude entre eux. C’était vacillant. Il lui expliqua que c’était lui l’ordonnateur qui lui avait demandé de quitter le procès à seule fin de la protéger. Elle n’allait sûrement pas le comprendre ainsi, et pourtant, c’était bel et bien le cas.

FLASH-BACK

Le procès allait prendre une certaine ampleur. Une ampleur médiatique notamment. Plusieurs parties civiles contre un couple. Un unique couple qui était à la tête d’un réseau de trafic d’organes. David avait accepté l’affaire sans discuter. Il voulait apporter la paix à ces familles qui avaient été victimes de ces agissements. David connaissait parfaitement le dossier, et pourtant, déambulant dans les couloirs du tribunal, il ressentait un poids immense sur ses épaules. Il releva la tête de son portable en voyant une jeune femme frapper contre la machine à café. Il n’eut pas besoin de réfléchir longtemps pour mettre un nom. C’était la fille Foster. Il s’approcha d’elle en esquissant un sourire doux « Ce n’est pas comme ceci qu’on fait un café frappé » et lui paya un café, lui tendant le gobelet avant de se présenter simplement « David et vous êtes ? ».

FIN FLASH-BACK

Un froncement de sourcil suivit la question de Mackenzie qui pensait que cet aveu était uniquement pour soulager sa conscience. Pourquoi aurait-il souhaité soulager sa conscience ? Il n’avait commis aucun crime. Il n’était responsable d’aucun méfait, sauf celui de vouloir la protéger d’une peine de prison de plusieurs dizaines d’années. « Je n’ai rien à me reprocher Mac. Je vous informe seulement que je suis à l’initiative de votre départ forcé du tribunal. Je souhaite juste être totalement transparent avec vous ». Mais sa réponse ne fut pas à la hauteur des espérances de Mac apparemment car cette dernière se hâta jusqu’à sa chambre. David se leva en même temps qu’elle, mais resta interdit entre la table basse et le canapé, la regardant fuir sans un mot. Lorsque la porte claqua, il se laissa tomber sur le rebord du canapé et poussa un soupir, termina son café et se rendit au bureau. Pas de sourire cette fois-ci, et Donna ne chercha pas à l’interroger à nouveau sur cette femme. Elle n’avait pas besoin de mots pour savoir comment agir avec son patron. Elle n’avait qu’à l’observer pour comprendre qu’il n’allait pas bien, qu’il était tracassé par un fait extérieur, alors elle le laissa tranquille.

David resta cloîtré dans son bureau toute la journée, jusqu’au soir où il décida de quitter le bureau aux alentours de 22 heures pour se rendre sur le lieu de travail de Mackenzie. Il avait longuement réfléchi à sa décision, avait opéré un demi-tour, puis s’était ravisé pour poursuivre sa route, et finalement, il avait franchi les portes du restaurant. David interpella l’autre serveuse « Excusez-moi, je cherche Mackenzie ». Elle le regarda de la tête au pied et rétorqua « Je ne connais pas de Mackenzie » et ajouta « On sait tous les deux que vous la connaissez » « Je souffre d’un Alzheimer précoce » « J’ai besoin de lui parler » « Ce n’est pas mon problème. Maintenant, j’ai du travail » et parti servir les tables, laissant David la fusiller du regard. Il ne l’aimait pas cette femme qui faisait barrage.

Charly
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Charly
Jeu 19 Mai - 17:28
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oui ba c’est pas un crime de vous trouvez sexy non ? Que je sache il n’y a rien de mal à ça. » avait répondu la jeune femme totalement à l’aise avec l’idée de l’avoir maté et oui, de le trouver sexy. Surtout qu’en soit, ça n’était pas tout les jours qu’il devait entendre ça. « -on dirait que ça vous flatte. » avait elle ajouté avec son petit sourire en coin, se foutant à son tour de sa gueule. Une bonne nuit de sommeil plus tard, l’entente s’était envolée bien vite. Elle qui pensait se lever tranquillement et ne rien foutre dans la matinée, c’était sans compter la présence de David au petit déjeuner. Clairement elle aurait préféré qu’il reste ici pour l’autre raison. Le ton de voix, la façon de la regarder, l’absence de sourire. La conversation n’allait pas lui plaire. Tout son corps le lui faisait sentir d’avance. Et ce fut le cas. Les révélations furent douloureuses. Compliqués à encaisser. Alors comme très souvent, Mac avait prit la fuite. Réflexe de survit. Prendre la fuite le plus rapidement possible plutôt que d’affronter la situation. Là tout de suite, elle en était incapable. Elle savait d’avance qu’elle dirait de la merde, et qu’elle allait tout foutre en l’air. Alors le plus judicieux avait été de quitter l’appartement. De mettre de la distance entre elle et David.

En quittant l’immeuble, elle avait le coeur au bord des lèvres, et quelques centaines de mettre plus tard, elle rendit son petit déjeuner sur le trottoir. Trafic d’organes. Non ! Elle connaissait le pourquoi. Sa sœur. Mais le comment ? Comment ses parents en étaient ils venu à faire ce genre de choses ? Combien de victime ? Est ce que le but avait été l’argent ou rendre le monde meilleur ? Mac réalisa qu’il lui fallait de l’alcool. Et rapidement. Elle entra dans une épicerie, prit un pack de six et paya avec ce qu’elle avait au fond de ses poches. Elle revint à sa voiture, et roula durant une bonne heure tout en avalant bière sur bière. Bientôt elle se gara pour donner de violent coup de poings dans le volant. Automatiquement cela déclencha de nouveaux souvenirs.

Flash Back

Elle avait la gorge nouée, les larmes sur le point de couler, une main toujours posé contre la machine à café. Le souffle court, elle sursauta légèrement en entendant la blague. Et le plus drôle fut que cela la fit sourire alors qu’elle redressait le visage vers l’homme qui se tenait là. « -mauvaise journée... » souffla t elle pour toute excuse, avant de coller sa langue entre ses dents du fond, histoire de ravaler ses larmes et d’éviter de trop faire pitié. « -hum... » avait elle commencé par dire, sans vraiment savoir si elle devait vraiment dire qui elle était. « -Mackenzie. » avait elle finit par lâcher en prenant le café qu’il lui tendait. « -merci… pour… pour le café. »

Fin du flash.

En arrivant au travail, elle était d’une humeur de chien. Alcoolisée, sur les nerfs, en colère. Diana lui avait alors proposé de prendre le service en salle, histoire d’éviter les cons du comptoir. Pas certaine que ça soit mieux en salle, Mac avait serré les dents et tentée de faire au mieux son job. Son job de merde. Dans sa vie de merde ! Zack avait tenté de lui parlé, elle avait répondu : pas maintenant. Diana avait tenté sa chance deux heures plus tard : j’ai pas envie d’en parler d’accord ?! Mais elle avait bien vu leur regards. La soirée était plutôt calme et lorsqu’elle vit David descendre de sa voiture, alors qu’elle prenait une commande, Mac bloqua quelques instants. Qu’est ce qu’il foutait là ?! C’était trop demander que tout le monde arrête de la faire chier ?! Qu’est ce qu’il a dit lui là ? Des frites ? Oui vu sa tronche c’est des frites. Mac expédia ses clients, fila en cuisine donner la commande et disparue dans la réserve. Hors de question qu’elle parle à David. « -ton Don Juan est là ma chérie. » Diana venait de la rejoindre, sachant parfaitement où était sa planque secrète. Elle ne pouvait pas rester ici jusqu’à ce qu’il décide de partir. Alors elle avait prit sur elle, et s’était dirigé vers lui avec son sourire de serveuse : « -bonsoir, une table prêt de la fenêtre ? Je vous laisse consulter le menu. Mais je conseille vivement de vous barrer pour la simple et bonne raison que la bouffe est dégueulasse. » elle avait récité cela sans le moindre sourire, voulant lui faire comprendre que non, ça n’était pas le moment et non, elle ne voulait pas parler.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 19 Mai - 19:16
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Les « Non, ce n’est pas un crime. C’est seulement que je ne m’attendais pas à ce que vous l’exprimiez de la sorte » ou encore les « En effet ! » quand il confirma être flatté par les compliments de la jeune femme, furent bien loin alors que la porte d’entrée claqua à la suite du départ précipité de Mackenzie. Il avait souhaité lui confier la vérité, et face à toutes ces révélations, elle avait fui. La confrontation ne semblait pas être un exercice familier pour cette dernière. C’était un point dont il avait eu un aperçut la fois dernière sur la terrasse. Elle avait préféré fuir plutôt que de l’affronter. Il la laissa faire, et se rendit à son bureau en tentant de s’occuper l’esprit au mieux par le biais de ses affaires. Même Donna ne tenta pas de l’interrompre, sauf pour annoncer une réunion ou un rendez-vous. Après plus de quinze ans à travailler ensemble, ils savaient tous les deux comment réagir vis-à-vis de l’autre selon leur humeur. Lorsque ce fut l’heure de quitter le bureau, David décida de rester encore quelques heures dans le sien, rattrapant le travail de la veille et de ce matin. Puis, alors que la nuit avait enveloppé New York depuis quelques heures maintenant, l’avocat décida de quitter son antre pour se rendre sur le lieu de travail de Mac.

Comme depuis le début de leurs retrouvailles, Diana avait fait barrage, avant que, finalement, l’intéressée n’arrive à sa hauteur. Le sourire qu’elle lui offrit ne fut pas sans rappeler le premier qu’elle lui adressa à sa venue ici-même quelques jours auparavant. Cela ne fut pas au goût de ce dernier, et encore moins la manière de s’adresser à lui. Comme si c’était lui qui avait commercialisé les organes de pauvres victimes en manque d’argent pour en aider d’autres, parce que leur fille avait été une victime du système médical. « Je vois… » rétorqua-t-il avec un certain agacement « Vous savez tout de même que les uniques responsables de votre malheur sont vos parents ? » rétorqua-t-il tout en la fixant du regard « Je vais rentrer à l’appartement. Vous avez la clef » et tourna les talons, avant de se retourner en direction de Mackenzie « Juste pour information : Fuir devant l’adversité ne la fait pas disparaître pour autant. Il serait peut-être temps de réagir en tant qu’adulte, et d’assumer de se confronter à la réalité. Si me tenir responsable des méfaits de vos parents vous rend la vie plus facile, soit. Toutefois, n’oubliez pas que je suis le seul à vous tendre encore la main et à croire en vous. Donc demandez-vous qui est réellement le méchant dans cette histoire » et tourna les talons, en espérant que ces paroles la feront réagir. Il comprenait qu’elle ait besoin d’un responsable, mais le choisir lui en tant que tel n’allait pas servir ses intérêts. Tout ce qu’il avait souhaité, c’était la protéger d’éventuelles poursuites judiciaires. Et aujourd’hui, c’était de réparer l’injustice qu’elle avait subi en se retrouvant projeter dans une vie qu’elle ne méritait pas. Au moment de franchir la porte, il rétorqua « L’audience est à 9 heures. Tentez d’arriver à l’heure » et rejoignit la berline sans rien ajouter de plus.

En rentrant à son appartement, il poussa un long soupir, se glissa sous la douche et enfila un jean, un sweat à capuche de son université, ainsi qu’une paire de Stan Smith, pour rejoindre le toit et y travailler. Avant de franchir la porte, il laissa tout de même un mot dans l’hypothèse où Mackenzie déciderait de rentrer à l’appartement ce soir : Je suis sur le toit si vous désirez parler. David. Il récupéra son ordinateur, son bloc-notes papier et monta sur le toit où il inspira l’air frais dans lequel perçait l’odeur de quelques cheminées aux alentours, puis se mit au travail.

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Jeu 19 Mai - 21:25
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Là tout de suite, Mac n’avait envie de voir personne. Pourtant elle devait être présente sur son lieu de travail et supporter les clients. Supporter également les regards de ses collègues et amis. Et c’était sans compter sur David qui décida de venir également faire son tour. La jeune femme prit sur elle et lui fit comprendre qu’elle n’avait pas envie de discuter. Ça n’était pas le moment, ni l’endroit. Son attitude ne sembla pas plaire à l’avocat, c’était compréhensible. Mais elle avait encore besoin de temps pour digérer la nouvelle. Encaisser le choc était plus exact. Elle se contenta de le fixer du regard lorsqu’il prit la parole, serrant les dents. Un certain soulagement en le voyant battre en retraite et faire demi tour. Mais il n’avait pas finit. Alors elle resta là, sans bouger, à simplement écouter. Pas la moindre réaction, pas même lorsqu’il parla de l’audience qui devait avoir lieu le lendemain. Lorsqu’il quitta enfin le restaurant, elle eut la sensation d’être resté sans respirer durant une éternité.

Mac ne rentra pas à l’appartement ce soir là. Elle n’accepta pas non plus l’invitation de Zack à aller boire un verre. Elle avait besoin d’être seule. Seule avec une bouteille de tequila. Elle passa son temps à ruminer en buvant, verre après verre durant une bonne partie du début de la nuit. À trois heures, elle quitta le bar avec un homme. Elle remis ses vêtements aussi vite qu’ils étaient tombés au sol, avant de partir en le laissant à ses questions sur ses performances sexuelles. La fin de la nuit fut à nouveau passé avec de l’alcool, dans sa voiture dans laquelle elle dormis deux petites heures.

Ce fut un bruit de klaxon qui la réveilla en sursaut. Un mal crâne atroce, la bouche pâteuse. Elle avait une gueule de bois sévère. Il était 7h30. Si elle voulait être à l’heure à l’audience, elle devait se bouger. En mettant le contacte, elle baissa les yeux sur son tshirt. Hé merde ! Elle gara sa voiture à l’arrache devant l’immeuble de David et l’ascenseur lui retourna l’estomac. Puis elle eut bien du mal à trouver la clé, et à la mettre dans la serrure. En entrant enfin dans l’appartement, elle tomba sur un David buvant son café. Elle ferma les yeux l’espace d’une seconde, avant de se mettre à courir jusqu’à sa chambre pour finir la tête dans les toilettes. Ensuite elle se fit violence pour se relever et prendre une douche. Puis elle jura encore et encore pour tenter de se coiffer et de se maquiller quelque peu. Lorsqu’elle sortie de sa chambre, elle portait le tailleur bleu foncé qu’ils avaient choisi ensemble deux jours plus tôt. Elle était présentable malgré le cerne sous ses yeux. En arrivant dans la cuisine elle dit : « -est ce que vous avez de l’aspirine ? » c’était la seule chose qu’elle voulait là tout de suite maintenant. Mais elle ajouta bien vite en prenant un grand verre d’eau, tournant le dos à l’avocat : « -s’il vous plais, épargnez moi vous la leçon de moral. On parlera après l’audience. » elle n’avait pas du tout envie de se prendre la tête avec lui maintenant. Elle l’imaginait un poil concentré sur son cas, histoire de lui éviter la prison. En tout cas elle l’espérait. Avant de rentrer dans la salle d’audience elle lui dit en le retenant par le bras : « -David... » à nouveau sa langue se colla à ses dents. Merde que c’était dur à dire ! « -je… je sais… que… que vous êtes le seul à encore vous souciez de moi. » puis elle poussa la porte et alla prendre place.
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Jeu 19 Mai - 22:10
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J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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David avait conscience que les mots prononcés n’étaient pas au goût de la jeune femme. Néanmoins, il ne faisait qu’énoncer une simple vérité : Il n’était en rien responsable des malheurs qui l’avait accablé. Il avait seulement fait en sorte qu’elle soit épargnée de certains d’entre eux. Parce que même si elle détestait son existence, l’avocat restait convaincu que c’était toujours préférable qu’un enfermement dans une geôle de 5m². Il accepta son silence, se doutant bien qu’elle ne tenterait pas de l’affronter. Après tout, elle semblait avoir un goût certain pour la fuite, et c’était sûrement cela qu’elle désirait le plus en cet instant : Fuir. Le fuir, plus précisément. Il rentra alors seul à l’appartement, troqua son costume sur mesure pour une tenue décontractée, et trouva refuge sur le toit de l’immeuble où il renoua avec le dossier de Mackenzie, peaufinant les derniers détails avant l’audience, et cela, durant des heures. Lorsqu’il redescendit à l’appartement, il s’autorisa à ouvrir la porte de la chambre de la jeune femme. Personne. Il se saisit de son portable, puis se résigna à lui envoyer le moindre message. Il rejoignit plutôt sa propre chambre et plus particulièrement les bras de Morphée jusqu’à l’aube.

Après son rituel matinal, il prit place à table avec le journal du jour et son café, déjà vêtu de son costume pour le procès. Lorsque la porte d’entrée finit par s’ouvrir, il releva son regard sur Mackenzie, puis reporta aussitôt son attention sur le journal, rétorquant un simple « Bonjour ». Il ne quitta pas le New York Times du regard, même lorsqu’elle se précipita jusqu’aux toilettes pour vomir, au vu de sa mine de bon matin, l’excès d’alcool ingurgité durant la nuit. Il continua de boire son café en toute quiétude, laissant Mackenzie se préparait pour l’audience. David ne releva les yeux vers elle que lorsqu’elle s’adressa à lui. Il posa le journal à plat sur la table, ainsi que sa tasse, et sans un mot, lui glissa une aspirine dans un grand verre d’eau, et le lui déposa sur la table, devant elle. Il reprit ensuite place sur sa chaise, sans prononcer le moindre mot et reprit sa lecture. Un nouveau regard pour la jeune femme qui se fit plus long, puis le baissa à nouveau sur le journal, terminant sa lecture sans même lui répondre, pour finalement se résigner quelques secondes après en posant ses yeux clairs sur elle « Après l’audience, vous irez dormir et je me rendrais au bureau. La conversation attendra. Ce n’est pas vous qui décidez de quand on parle ». Il termina sa tasse de café en silence, se rendit rapidement dans la salle de bain pour finir de se préparer, se saisit de sa mallette contenant le dossier de la jeune femme, puis se rendirent au tribunal.

En arrivant devant la salle d’audience, David posa seulement sa main sur la poignée que Mac le retint un instant. Il posa son regard sur elle, attendant patiemment qu’elle prenne la parole, et hocha lentement de la tête sans un sourire, et la laissa pousser la porte à sa place. Il la talonna et prit place derrière l’un des bureaux. Il laissa le Procureur faire la lecture des accusations pesant sur Mac, puis ce fut à son tour de prendre la parole. Il commença par interroger sa colocataire, mais rétorqua avant de poser les questions « Respirez. Détendez-vous et concentrez-vous uniquement sur moi et ma voix. Oubliez le monde autour. D’accord ? » et commença les questions. Pourquoi étiez-vous là-bas ? Étiez-vous au courant du trafic de drogues qui se déroulait habituellement en ces lieux ? Ainsi de suite. Puis ce fut au tour du Procureur qui n’hésita pas à faire la similitude avec l’affaire de ses parents. Une première objection. Retenue. Une deuxième. Retenue. Il ne quittait pas des yeux sa cliente. Puis ce fut le moment des plaidoiries. La veille au soir, David avait modifié intégralement cette dernière. Il se leva, inspira profondément et commença « Fermez les yeux. Prenez un instant et imaginez-vous avoir tout perdu. Votre famille. Vos amis. Votre appartement. Vos meubles. Imaginez que votre vie se résume à une voiture en piteux état, sûrement achetée 500$ dans une casse de Harlem, et à un sac à dos avec seulement quelques vêtements. Imaginez ne plus pouvoir prendre de douche ou de manger chaud. Imaginez devoir parfois user de vos charmes pour parvenir à passer la nuit dans un lit et disposer d’un vrai repas au petit matin. Maintenant, ouvrez les yeux… Ce calvaire vient de disparaître. Vous n’êtes finalement que dans une salle d’audience, face à un avocat un peu théâtrale, et à la fin de ce procès, vous allez pouvoir déjeuner dans un restaurant du centre-ville, et ce soir, vous allez retrouvez la chaleur d’une cheminée, ainsi que l’affection de votre femme, votre époux, et vos enfants. Mais Mackenzie Foster n’a pas cette chance. Elle aura beau ouvrir et fermer les yeux inlassablement, elle restera cette femme qui a tout perdu, vivant à l’arrière d’une voiture achetée sûrement 500$ dans une casse, et disposant au tout et pour tout, de deux jeans et trois t-shirt. Elle est criblée de dettes, vit le jour au jour, et travaille plus de quarante heures dans un restaurant minable du centre-ville. Elle a alors fait ce que n’importe lequel d’entre nous aurait fait : Elle a tenté le tout pour le tout afin de se sortir d’une situation difficile. Elle n’y était que pour tenter de gagner le montant des loyers dû à son propriétaire. Quelques milliers de dollars. Après tout, ça aurait été une dette en moins. Elle aurait pu s’y rendre pour gagner de l’argent afin d’acheter de l’alcool ou de la drogue. Mais non. Elle y est allée pour payer ses dettes. Ses dettes. Il y a six ans, Mackenzie Foster a pris perpétuité. Pas par un tribunal, mais par la vie elle-même. Alors il serait peut-être temps de lui prouver qu’à défaut d’obtenir la clémence du destin, elle peut peut-être l’obtenir de l’humain. Merci » et retourna ensuite à son siège, priant, espérant, avoir été convaincant.

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Ven 20 Mai - 14:26
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 15 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f503744695a47566b456c616851513d3d2d3132302e313564633761383236653838336132663435303139343134383236392e676966
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Penchée au dessus de son verre, Mac leva seulement les yeux lorsque David s'adressa à elle. Un sourire puis un petit rire ironique en regardant ailleurs. Il se prenait pour qui ? Elle n'avait pas la force pour lui répondre et encore une fois, pas l'envie de faire éclater une dispute maintenant. Alors elle resta silencieuse durant le trajet, jusqu'à trouver le courage de lui adresser trois mots, mais qui avaient son importance à ses yeux. Elle ne s'attendait pas à avoir de réponse, et elle passa bien vite la porte, comme si de ce simple fait, le procès se déroulerait plus vite.

Elle était stressée, fatiguée, angoissée également. Heureusement le mal de crâne était passé. C'était déjà ça ! Ce fut son tour de répondre aux questions. Son cœur s'emballa et sentait ses mains trembler. Ça n'était pas le lieu ni le moment pour faire une crise d'angoisse ! Heureusement David me regarda droit dans les yeux et trouva les mots pour désamorcer la bombe. Elle prit une grande inspiration et fit comme il venait de dire, sa concentra sur lui, sur sa voix, sur son aura. Il était dans son élément ici. Ça se voyait, ça se sentait. Le malaise remonta d’un cran voir de dix cran lorsque l’autre avocat prit la parole. L’évocation de l’affaire de ses parents, à nouveau on l’assimilait à tout ça… Mac fit de son mieux pour rester digne, mais elle sentait tellement vulnérable. Encore une fois elle était au centre de l’attention, on la pointait du doigt, on l’accusait sans savoir.

Elle avait terriblement hâte de pouvoir sortir d’ici. Libre ou non. Elle voulait seulement que ça se termine. Elle reprit sa place, aux côté de David, croisant les jambes avec élégance, ne cessant de se triturer les doigts. Cela trahissait son stress. Elle lui jeta un bref regard lorsqu’il se leva, avant de les baisser sur ses doigts pour écouter. Elle cligna plusieurs fois des yeux, fronça les sourcils et releva le visage. Il jouait à quoi là ? Elle regarda les autres, suspicieuse. Il avait changé son discours. Alors qu’il évoquait ses conditions de vie, elle eut envie de se cacher. De disparaître totalement. D’ordinaire elle aurait fait une plaisanterie au sujet du prix de sa voiture, mais il lui avait demandé de ne rien dire, et elle n’était clairement pas d’humeur à plaisanter. Même avec ironie. Elle se sentait mal. Vraiment mal. C’était horrible d’écouter cela sortir de la bouche de David. Comme si elle prenait vraiment connaissance de ce qu’était sa vie. Comme si on lui mettait sous le nez pour bien lui faire comprendre. Elle baissa à nouveau les yeux, collant sa langue entre ses dents, fixant toujours ses doigts. Elle n’osa même pas le regarder lorsqu’il revint à sa place. Elle voulait seulement sortir d’ici.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David aurait pu s’en tenir à sa première plaidoirie, en expliquant que sa présence en ces lieux ne résultait que d’un concours de circonstances. Puis, plus il avait appris à connaitre Mackenzie ces derniers jours, et plus il avait envie de montrer quelle personne elle était réellement. Il voulait que le juge et le jury la perçoit comme une femme qui avait été projetée dans une vie qu’elle n’avait jamais désiré, et qu’elle se battait contre vent et marée pour tenter de s’en sortir. Lorsqu’il eut terminé, il reprit place aux côtés de cette dernière, et patienta quelques secondes avant de poser son regard sur elle. La jeune femme avait les yeux baissés sur ses doigts qu’elle triturait entre eux. Il hésita un instant, puis posa sa main sur les siennes discrètement, lui sourit brièvement, et reporta son attention sur l’autre avocat qui l’accablait de tous les maux, expliquant qu’elle était la digne fille de ses parents, méconnaissant la loi, et ainsi de suite. David n’avait d’autres choix que de rester silencieux, mais resserra son emprise sur les mains de Mackenzie, comme pour la rassurer inconsciemment. Le juge mit ensuite fin à la séance en expliquant que le jury devait délibérer. Il se leva en même temps que le magistrat, puis David se retourna vers Mackenzie « Je vous propose d’aller boire un café en face. Ils m’appelleront lorsque le jury aura fini de délibérer » et récupéra sa mallette, se glissa dans son long manteau noir, puis posa sa main dans le dos de la jeune femme, la poussant doucement vers la sortie.

Pas un mot ne fut prononcé jusqu’au petit café en face du tribunal. David posa son manteau sur une chaise voisine, ainsi que sa mallette, et prit ensuite place face à Mackenzie. Il commanda un café noir et regarda la jeune femme « Vous avez faim ? » avant de remercier le serveur qui s’éclipsa. Il resta un nouveau moment silencieux et ajouta « Vous m’en voulez pour … Eh bien pour tout. Vos parents, que je vous ai écarté de leur procès, de ma venue hier soir au restaurant, et de ma plaidoirie à l’instant ? ». Après tout, il avait exposé son quotidien aux yeux de tous en cet instant. Il ajouta « Vous ne m’avez pas envoyé de message ce matin. Pourtant, vous m’aviez dit que vous le ferez » rétorqua ce dernier avec un petit sourire qui se voulait décontracté. Le serveur revint avec leurs boissons, et porta aussitôt sa tasse de café fumante à ses lèvres.

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Ven 20 Mai - 18:37
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 15 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f503744695a47566b456c616851513d3d2d3132302e313564633761383236653838336132663435303139343134383236392e676966
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Mac n’avait pas la force de regarder David lorsqu’il revint prendre place à côté d’elle. Elle luttait contre elle même, contre cette envie de fuir cette salle, de fuir ces regards. Lorsqu’il posa sa main sur les sienne, elle eut un léger sursaut et cessa immédiatement de se tirer sur les doigts. Ce fut avec lenteur qu’elle le regarda enfin. Elle avait terriblement envie de s’accrocher à ses doigts, mais n’en fit rien. Et si on les regardait de trop prêt ? Et si ce simple geste faisait basculer le procès ?! Pourtant elle ne trouva pas la force de retirer ses mains, seulement celle de baisser à nouveau les yeux. Elle se retint de fusiller du regard l’autre avocat qui était en train de dépeindre un tableau bien moins touchant de sa personne. Quel connard ! Si seulement il savait ! Elle était occupée à l’insulter mentalement lorsque tout le monde se leva. Elle en fit de même avec trois secondes de retard. « -heu… hum… ok... » avait elle murmuré pour toute réponse, se sentant tellement déboussolée. Elle enfila sa veste et quitta la pièce aux côtés de David.

Mac glissa bien rapidement ses mains dans les poches de sa veste, et garda le silence, tout comme les yeux fuyant. Elle n’y arrivait pas. C’était plus fort qu’elle. Elle commanda un café, tout en répondant négativement à David. Non, elle n’avait pas faim. Elle avait toujours la nausée à cause de la nuit qu’elle avait passé. Mais ce qui lui nouait le ventre était bien différent. La jolie brune leva lentement les yeux sur l’avocat lorsqu’il prit la parole. Un léger sourire plein de douceur étira doucement ses lèvres. « -vous n’y êtes pas du tout. » répondit elle avant de regarder ailleurs et de sourire un peu plus encore lorsqu’il lui reprocha de ne pas avoir écrit. « -j’avais besoin de temps… et vous n’allez pas me faire croire que vous vous êtes inquiété. » ajouta Mac avant de se pincer les lèvres. Elle ouvrit la bouche mais le serveur apporta les cafés. Alors elle glissa ses mains autour de la tasse et s’approcha de la table. « -ce n’est pas à vous que j’en veux. » commença t elle sans le regarder. « -je dirais un peu au monde entier là tout de suite... » un léger ton ironique en regardant ailleurs. Puis elle ajouta : « -je suis… je suis désolée pour mon comportement. Vous avez raison, je fuis. C’est mon moyen d’autodéfense. Et contre les gens, et contre moi même. » il avait droit à des excuses, elle lui devait au moins ça.

Elle prit une gorgée de café, grimaça parce que c’était chaud et reprit tout en reposant sa tasse : « -vous avez… vous avez lâché l’équivalent d’une bombe atomique hier matin. Et je… je n’étais pas prête à entendre ça. Encore moins capable de réagir convenablement. » elle le regarda à nouveau et reprit : « -je vous suis reconnaissante pour votre aide et je… je vous apprécie. » oui voilà ça c’était dit : « -je me connais et je… » elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, cherchant ses mots, parce que c’était compliqué pour elle de s’exprimer ainsi. « -c’était plus simple de fuir et surtout plus protecteur pour… vous. Nous. Enfin pour cette relation un peu particulière que nous avons. » elle aurait passé sa colère sur lui et il ne le méritait pas. Mac sourit à sa tasse, avant d’ajouter : « -je suis désolée. Désolée si vous vous êtes fait du mauvais sang. Désolée que vous ayez pensé que je vous en voulais à vous. Mais je… je fonctionne comme ça… et je… je ne sais pas faire autrement. Pour le moment. » elle avait déjà changé de tenue, de coiffure, de parfum, de lit ! Pour ce qui était du caractère et de sa façon d’être, il y avait encore du boulot. Elle avait conscience. Un léger silence et elle ajouta : « -vous ne m’aviez pas dis que vous aviez changé votre plédoi… petit discours. » un léger sourire, avant de se cacher derrière sa tasse.
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Ven 20 Mai - 19:21
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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En faisant sa plaidoirie, David avait conscience d’avoir ouvert une porte sur la vie privée de la jeune femme. Il n’encourageait pas le voyeurisme. Il détestait cela. Il ne souhaitait pas non plus que Mac soit prise en pitié par le jury. Tout ce qu’il désirait, c’était que chaque personne présente dans ce tribunal enfile les chaussures de cette dernière, que chacun d’entre eux se mette à sa place, afin de comprendre son choix. Pour qu’ils comprennent que derrière certains actes, se cachait une histoire, et il avait décidé de conter celle de Mackenzie Foster. Toutefois, en revenant à son siège et en remarquant le regard fuyant de cette dernière, il avait conscience que cela ne devait pas être un exercice facile pour l’intéressée. Il posa donc sa main sur les siennes en toute discrétion. Il aurait souhaité entrelacer ses doigts aux siens, pour lui démontrer tout son soutien, mais s’abstint, de crainte que ce simple geste soit mal interprété. Il laissa donc la main sur les siennes durant toute la plaidoirie de son confrère, jusqu’à ce que l’audience soit levée en attendant le délibéré du jury.

Ils auraient pu se calfeutré dans une pièce voisine, mais David considéra que s’éloigner de cette salle d’audience serait bien plus agréable pour l’accusée. Ils prirent donc place dans un petit café face au tribunal, et commandèrent une tasse de café chaude alors que le froid commençait à envelopper New York en ce début d’automne. Un bref silence, et David se décida. Il avait besoin de savoir si elle lui en voulait. Lorsqu’elle se mit à lui sourire avec cette douceur, il fut presque aussitôt rassuré. Elle ne lui souriait pas ainsi lorsque la suite de la conversation risquait de se montrer difficile. Elle lui souriait ainsi lorsqu’elle était attendrie par ce qu’il avait pu dire, ou parce qu’elle s’apprêtait à lui dire. David ne demanda pas une réponse plus précise, préférant souligner qu’elle ne lui avait pas envoyé de message pour signaler son absence. Un petit rire qui disparu vite et rétorqua « Je ne me suis pas inquiété pour votre sécurité. Vous m’aviez prévenu que parfois, vous aimiez passer du temps avec un homme. C’est juste que… J’ai craint que vous aviez pris la décision de ne pas revenir à l’appartement ». Cela lui avait traversé l’esprit, et il n’avait pas aimé cette pensée. Il s’était habitué à sa présence, même si ça ne faisait que quelques jours.

Ce fut de sa propre initiative que la jeune femme revint sur le sujet initial. Elle ne lui en voulait pas à lui, mais au reste du monde. C’était légitime. Il lui avait fait une révélation pour le moins bouleversante. Il la regarda fixement tout en prenant une gorgée de son café, ne baissant que brièvement les yeux pour s’assurer qu’il posait bien sa tasse sur son socle, et releva ses yeux sur elle « C’est ce que j’ai supposé » rétorqua-t-il avec un léger sourire. Il avait bien des défauts, mais la rancune n’en faisait pas parti. Il le lui avait prouvé en l’accueillant chez elle malgré le vol de son portefeuille. Il la laissa poursuivre son explication et acquiesça « Je comprends ». Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on apprenait que ses parents étaient des trafiquants d’organes. Il fut tout du moins touché parce qu’elle ajouta, le laissant interdit quelques secondes, avant de rétorquer avec soudainement moins d’assurance « Vous… Vous m’appréciez ? ». Ce n’était pas habituel chez David. Cela faisait bien longtemps que sa personnalité n’avait pas séduit un autre être humain. Pas au sens sentimental du terme, mais seulement dans l’appréciation qu’un être humain pouvait éprouver à l’encontre d’un autre être humain. Il la laissa ensuite poursuivre, sentant que la suite n’était pas facile pour Mac au vu de sa gestuelle. En l’entendant s’excuser une nouvelle fois, David lâcha sa tasse et glissa sa main jusqu’à son poignet dont il se saisit « Eh ! Tout va bien entre nous. Seulement, notre relation ne sera pas mise en danger parce que vous vous déchargez sur moi. Compris ? » et ajouta sans retirer sa main « Pour ce qui est du mauvais sang, je m’en remettrais. C’est seulement que… Ne craignez pas de m’affronter. On se disputera. Des mots difficiles seront prononcés. Et on passera à autre chose le lendemain. Cela vous convient ? Mais je n’ai pas envie que vous vous retrouviez dans une situation compliquée ou avec un homme louche, tout cela parce que vous me fuyez. D’accord ? ». Il lui sourit avec douceur, et retira lentement sa main de son poignet pour se ressaisir de sa tasse qu’il porta à ses lèvres.

Il reposa lentement sa tasse pendant que Mac tentait de formuler sa phrase, et lui répondit « Je l’ai fait cette nuit ». Il vérifia à nouveau de bien déposer sa tasse sur son socle et releva ses yeux clairs sur elle pour poursuivre sa réponse « J’aurais pu vous trouver des excuses, inventer une histoire, mais quel intérêt ? J’ai appris à vous apprécier, vous et votre compagnie, malgré un début chaotique, et tout cela, parce que j’ai appris à vous connaître. Le juré ne dispose pas de ces quelques jours que nous avons passés ensemble, mais seulement de quelques minutes, de quelques heures. Donc je les ai glissés dans vos chaussures. Je les ai mis au pied du mur, comme la vie l’a fait avec vous, et pour ainsi leur faire comprendre qu’à situation désespérée, actes désespérés. Cela ne signifie pas que vous êtes semblables à vos parents, ou que vous êtes une délinquante. Cela démontre seulement que parfois, dans la vie, vous n’avez d’autres choix de franchir la ligne pour vous en sortir, et personne n’est en droit de vous juger, tant qu’il n’a pas vécu ce que vous avez vécu » déclara-t-il sans la quitter des yeux, et avec sincérité.


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 15 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f503744695a47566b456c616851513d3d2d3132302e313564633761383236653838336132663435303139343134383236392e676966
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Mac avait légèrement penché la tête sur le côté. Elle était touchée, vraiment touchée par ce que venait de dire David. Autant que par la main qu’il avait posé sur les siennes quelques minutes plus tôt. Ça n’avait pas été une signe pour lui demandé d’arrêter de faire ça avec ses doigts. Non, c’était une forme de soutien, un je suis là silencieux que Mackenzie avait parfaitement compris. Cela lui avait donné quelques forces supplémentaire pour tenir encore quelques minutes dans la salle d’audience. Et voilà qu’il lui avouait avoir eut peur qu’elle décide de quitter l’appartement, de laisser tomber leur accord, de tout foutre en l’air. Ou plutôt de le laisser seul ? Elle avait poursuivit sur sa lancée, cherchant parfois ses mots, tentant de faire comprendre à David qu’elle était désolée et qu’il n’était en rien fautif.

« -oui. Je sais que ça peut semblé étrange mais oui, je vous apprécie. » étrange au vu de leur passé, au vu de la haine qu’elle avait pour lui au départ, de qui il était, de ce qu’il représentait. Mais ces quelques jours avec lui… elle avait changé de regard sur sa personne et oui, elle devait bien admettre qu’elle aimait passer du temps en sa compagnie. Cela semblait le surprendre alors qu’elle était presque certaine de l’avoir déjà dit la veille. Et qu’elle pensait qu’il avait assimiler l’idée. La jeune femme tenta au mieux de formuler ses explications, évoquant la fuite. Oui, il avait raison, c’était sa façon de faire, son mode de survit. Elle baissa rapidement les yeux sur la main qu’il venait de poser sur elle. Cligna des paupières avant de le regarder à nouveau. « -non… non. Je n’ai pas à me servir de vous comme un punching ball. Ça ne se fait pas ! Je ne veux pas. » elle était catégorique là dessus. Ils pouvaient très bien se prendre la tête, mais là… non, la colère qu’elle avait ressentit… ça n’était pas à lui de la subir. Un pincement de lèvres alors qu’il reprenait presque comme au tribunal. « -Non David je… ce n’est pas vous que j’ai fuis. C’est moi. Je ne… je ne voulais pas déverser ma colère sur vous. Parce que vous l’avez dis vous même, les responsables se sont mes parents. Je… je n’avais pas le droit de vous faire ça. C’est… c’était pas juste. » elle avait haussé un peu le ton en lui expliquant cela. « -mais je… ça n’aurai pas été une dispute classique. » elle espérait qu’il comprenait qu’en quelque sorte, elle avait voulu le protéger, les protéger en agissant ainsi. « -mais d’accord, pour la prochaine dispute de routine, on se criera dessus. » avait elle finit par ajouter avec une touche de légereté.

Elle écouta la réponse à sa question avec sa langue entre ses dents, détournant parfois les yeux, émue et touchée à la fois. Elle était à deux doigts de pleurer. Parce que jamais personne n’avait été capable de se battre ainsi pour elle. De croire en elle. De lui donner à nouveau sa chance. Mac avait bien du mal à contenir ses émotions alors qu’elle soufflait un : « -merci... » elle leva les yeux vers le plafond pour ravaler ses larmes et souffla alors avec humour : « -whou ! Je crois que j’ai besoin de prendre un peu l’air… vous… vous m’excusez, je vous attends devant. » et elle quitta la table pour aller respirer un peu et éviter de se laisser submerger par tout cela.
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"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."
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