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New world order : Laissez les bons temps rouler ! (feat PyramidRouge)

Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Jeu 6 Oct - 0:43
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Valentina Paderetti
J'ai 25 ans et je vis nullepart,dans le monde. Dans la vie, je suis bien malgré moi encore en non-vie et je m'en s ors délicatement. Sinon, grâce à ma fureur et mon courage, je suis intraitable et je le vis plutôt bien

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Bella Bergolts Deviant art

Doucement, elle s’approchait de lui pour détailler avec précision son visage. Ainsi, savourer la chance que le destin lui avait offert en le plaçant sur sa route était un plaisir exquis. D’une main, elle vint saisir ses joues, passant l’un de ses  doigts -son index- sur ses lèvres. Il la regardait comme un chien dressé regarde son maître avec dévotion. Elle adorait ça. Sans relâcher l’emprise qu’elle avait sur ses joues, son index se baladait sur les plis que formait son visage contraint. Tirant un peu ses lèvres tantôt en haut tantôt en bas elle regarda ses lèvres, ses dents puis ses gencives dans une curiosité étrange. Sans affect elle s’amusa de la sorte un petit instant en attendant de voir sa réaction : il n’en avait aucune. Profondément satisfaite ce n’était maintenant qu’une question de temps avant qu’il ne soit sien pour l’éternité. Elle le lâcha pour se tourner dos à lui sans qu’il ne se relève.

- J’avais des projets pour toi Cornélius. Seulement j’ai été peiné d’apprendre avec quel maladresse tu t’es conduit en mon absence… Cela n’est pas digne de l’élu recevant ma vitae...

Stricte, sa voix froide était inondée d’une confiance qu’on ne lui aurait pas soupçonné. Les sourcils courbés, il ne fallut qu’une seconde  pour qu’il se confonde en excuse. A Paris les ravages n’avaient pas manqué et il n’avait pas été compliqué de savoir tout ce qu’il s’était passé par ici et non loin de là. Se tournant vers lui, son regard sévère ne put le laisser indifférent et ainsi il se taisait en baissant de nouveau la tête.

- Je suis menacée de toutes parts et j’apprends que le fidèle que je pense le plus adéquat à mon service devient « le fléau » sans que je ne lui ai rien demandé… Imagine-tu mon trouble ?  

-Je n’oserais,ma dame...

Encore heureux, pensa-t-elle en grimaçant de ne pouvoir lui en mettre une. Pas à pas, en s’approchant de nouveau  de lui elle ressemblait au retrait de l’eau avant un gigantesque tsunami. Elle était effrayante et elle usait de tout pour l’être.

- Cependant dans ma grande clémence, j’ai décidé qu’un châtiment serait suffisant pour te punir de cet écart de conduite… Si il faut que tu te souvienne d’une chose c’est celle-ci : Si tu souille ton image, tu souille la mienne. Est-ce là ce que tu souhaiterais?  

Elle leva son menton pour qu’il la regarde dans les yeux. Bien-sur il se confondait dans des excuses gracieuses à l’attention de sa maîtresse, pour son plus grand plaisir. Assez las de jouer à ce jeu, elle se rendit compte que les livres qu’elle avait volé à ce primogène ne mentait pas. Grâce a eux, durant la traversé elle avait pu -en lisant d’anciens textes- bien mieux comprendre toutes les complexes insanités de Cornélius.

- Bien sur que non, tu ne voulais pas… Elle caressa sa  joue, perverse.Pour te racheter à mes yeux, je veux que tu abandonne ton visage et ses privilèges...

Sur ces mots elle tourna ses talons vers le ciel bien plus sombre de ses pensées, tandis qu’il la suivait. Le temps passa un peu jusqu’à ce que  la nuit du changement s’annonce enfin. Entre temps, arrivée en Italie, Valentina s’était présentée en bon et du forme au prince de la ville comme une autarkis de bonnes mœurs de la Camarilla Londonnienne. Un cadeau bien ficelé d’un charabia et elle pu circuler dans la ville sans trop de peine. Pourtant, chaque nuit des tas d’immortels tentait de l’occire et cela fut un rude entraînement pour autant efficace à  sa progression. Seulement, un soir ceux qui étaient devenus un entraînement quotidien de santé pour l’argentée s’évanouissaient dans la dernière mort en tentant de s’en prendre à un bien plus gros poisson :« le fléau ». Oui, il était à nouveau là pour maudire encore une fois les nuits d’Italie… Face à lui c’était indigne tout devenait cendres, poussières et courant d’air… Dire qu’elle l’avait à son service, dire que c’était son bouclier personnel…

Lui faire face était une vaste blague à laquelle personne ne comprenait rien, pas même lui. Apparemment, prétendre était un sport auquel elle avait été correctement entraînée… Elle, une rejetonne Brujah dans sa première année de mort face à un Mathusalem dont on ne comptait plus les années d’existence… Le combat était joué d’avance. Quel ironie… Pourtant tout le monde ne verrait que du feu à la mascarade que l’argentée avait scénarisé… Le pire, c’est qu’en déboîtant à maintes reprises la mâchoire de son serviteur ce qui lui venait en premier c’était le visage spectateur de son sire. Le seul qui n’ai jamais compté pour elle. Si seulement il pouvait être là pour voir ça… Mais, quelle pensée répugnante, cela l’exécrait de constater leur lien malgré la distance. Néanmoins cela lui donnait l’agacement nécessaire pour que le combat ai l’air fort réaliste.



Les flammes grignotant les bâtiments en arrière plan, le vent faisant frémir les feuilles de la cimes des arbres dans des nuages de poussières. Ce chaos orchestré était un chef d’œuvre dont l’infante n’était pas peu fière. Dans son rôle, le Mathusalem lui donnait malgré tout du fil à retordre.
A coup de Taumaturgie, sa lance à anneaux perse ne pouvait pas tout. Il la blessa d'abord à la base du cou, creusant ainsi dans une ancienne blessure infligée par Ashford. La douleur causée par la perte de sang était incommensurable mais son visage n’en disait rien.  Valentina en profita pour laisser s’échapper toute la rage qu’elle avait accumulée, il ne pouvait pas vraiment mourir de ses coups alors elle ne les retenait plus. Agrippant plus fermement sa lance à anneaux elle sauta dans une célérité fébrile sur lui pour une nouvelle offensive. Ne le transperçant pas au contact, elle avait malgré tout arraché une partie de son torse d’où ses viscères se seraient écoulées si il n'était encore qu’un homme. A peine avait-il reçu le coup que celui-ci s‘effaçait du grain de sa peau, c'était incroyable.

Le combat durait et la peur que ses manigances n’échoue prenait de l’ampleur. Effectivement, pris dans la folie de l’instant Cornélius ne répondait plus de rien. Après tout il avait eu l’ordre d’entraîner le nouveau corps de sa maîtresse. Il ne la tuerait pas mais pourtant elle l’était presque... Haletant un peu comme si elle était toujours vivante elle avait oublié qu’elle ne l’était plus.

Relevant les yeux sur son adversaire il mettait en poussière tout les importuns qui s’approchait de l’entraînement de sa digne déesse. D’extérieur, même si elle peinait cela forçait déjà le respect. Néanmoins, dans sa grande prétention Valentina était bien plus en difficulté qu’elle ne le pensait. A vrai dire si il lui assénait  encore un seul coup, aussi petit soit-il, elle ne s’en relèverais pas et jamais elle ne saurait. Jamais elle ne saurait qui elle est. Cela acheva de stimuler son imagination pour vaincre. Lançant vulgairement son arme sur lui, la seconde dont il usa afin de la mettre en poussière pour l'éviter lui suffit pour grimper en quelques sauts bien avisé sur un arbre en contre lumière de la lune. Face à lui, à cette hauteur, elle serait sa déesse incontestée et la brillance serait optimale comme au premier soir de leur rencontre. Oui, le troubler comme a l’aube du premier soir de leur rencontre, quelle belle rondade.

Il s’agenouilla dans l’acceptation de sa faiblesse devant la beauté lunaire et puissante de la seule qu'il voulait servir.  Rassemblant ses dernières forces, elle les dépensa à briser une dernière fois sa mâchoire. Elle hurla alors de toutes ses forces en provoquant une poussière opaque autour d’eux avec toute la violence de ses coups.
Lorsqu’elle retomba enfin, il n’était plus là, le fléau était vaincu dans un nuage de poussière...

Ses agissements avait provoqué un réel engouement, elle était le fruit de toutes les curiosités et les craintes, naturellement face à la crainte tous se faisait tout petits…Détentrice de nombreux privilèges grâce à cette force imaginaire c’est à peine si on osait penser à la faire suivre…
Enfin elle était  libre. Le goût de cette liberté volée avec ingéniosité avait quelque chose de satisfaisant, effectivement c’était fort plaisant de tous les voir lui faire des courbettes alors qu’elle n’était pas forcément bien plus forte que la plupart.
Seulement dans toute cette mare de mensonges, Valentina ne pensait qu’a une chose : faire la fierté de Mikhaïl. Serrant le poing devant ce fait qui remettait en cause sa liberté elle n’avait plus de temps à perdre. Les questions étaient insoutenables, trop nombreuses, elle voulait savoir. S’en allant de la capitale, elle ne réalisa pas la porté de la fumée qu’avait fait le feu de son exploit. Bientôt au nord on parlerait d’une puissante aux cheveux d’argent…

***

Revenant à lui un goût de terre et de métal dans la bouche, celui qui était autrefois Cornélius s’éveilla sur une couche de draps sales en bois bien modeste. A coté de lui restait près du feu sa digne dame. Celle-ci jouait avec la vigueur des flammes sur ses doigts, le visage pensif tandis que le soleil menaçait. Tournant les yeux vers lui en sentant son éveil elle lui intima un sourire esquissé.

- Tu as joué ton rôle avec succès. J’ai bien cru que le pieux de ma punition t’avait emporté. Mes goules ont peiné à te le retirer quand elles sont aller te déterrer... Elle lui confia un miroir. Maintenant que tu es à mon image, soit en digne et obéis, Caïus.  

Touchant sa nouvelle cicatrice autour de sa mâchoire blafarde, le reflet de ses yeux jaune illuminait dans la brillance argenté de ses cheveux, cependant, l’extase semblait être sa seule réaction.
Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Dim 16 Oct - 22:24
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Deliah  Dowsent Paderetti
J'ai 32 ans et je vis partout dans le monde. Dans la vie, je suis chasseur de vampire et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma foi, je suis invulnérable et je le vis plutôt bien.

Mari  :
Edgar Dowsent 53 ans
Enfants:
James 5 ans
Victoria 2 ans
Le mari de Deliah à déjà été marié auparavant.
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DIRAE- Hildegarde Serge Birault

Droite comme un « i », elle à l’apparence d’une grande dame dans des vêtements plus moderne pour l’époque. Sa première question pointant le témoin même de sa foi elle souriait perfidement en restant royalement calme. Si elle souriait c’est parce qu’il avait raison, et si il y réfléchissait un peu et qu’il n’était pas pieds et poings lié à cette Andréa il aurait certainement vu une forme de proposition désespérée . C’était le cas, oui, mais elle s’était assuré de choisir celui qui ne pourrait pas lui dire non et qui n’y verrait pas plus loin que l’occasion insensé d’arriver à ses fins. Ses questions était de plus  en plus pertinentes, mais sa langue se targuait déjà de lui donner des réponses toute en perfidie mais convaincantes. En fait, cette association de force la dégoûtait profondément, seulement c’était bien là un indice à garder pour soi. Il avait peut-être compris dans le fond qu’elle était désespérée, mais elle ne le dirait pas, jamais. Elle ferait tout ce qu’il faut pour retrouver sa sœur et la libéré de son démon d’ami imaginaire d’autrefois.

- Vous êtes bien avisés de vous poser autant de questions et je vais vous répondre très honnêtement que malgré tout ce que je pourrais  vous dire, dans tous les cas vous ne pourrez être assuré que je tiendrais ma promesse.  Tout comme je ne le serais pas totalement vis-à-vis de vous si nous concluons un marché. Dans le même objectif, nous nous retrouvons aussi dans le même embarras de devoir oser faire confiance à l’autre… Appelez ça comme vous voulez : le destin, le chevage, le sort, la fatalité. Peut importe. Si je vous demande à vous c’est bien parce que nous sommes la seule solution l’un de l’autre. Le même objectif, c’est ce à quoi nous devons nous accrocher.

Elle omis de dire  sous ses grands airs pur et décisionnaire qu’on l’avait écartée du chemin des chasseurs de vampires... La dépendance mutuelle qui s’imposait à eux avait l’air cruelle comme ça et tout point de vue,  un point faible, mais il n’en était rien. Elle était au contraire une force insoupçonné de laquelle il pourrait tirer une collaboration forte et  victorieuse .  
Cependant, les pics concernant sa sœur lui remémore l’instant même où elle avait faibli et laissé partir le démon avec elle dans les bras. Le moment où -à cause d’une vague à l’âme- elle avait perdu ses plus primordial allier…  Le regard dans le vide elle se souvenait de sa pâleur extrême, de ses cheveux blanchit par l’infection de son sang, de ses yeux aussi brillant que ceux que Beth voyait dans le placard d’Italie.  
Revenant à elle, elle ne tarda pas à lui donner une nouvelle réponse.

- Vous m’en direz tant… Mais je sais qu’elle est encore vivante… Et si elle l’est, votre femme aussi. Oleg à besoin d’une main pour accomplir ses desseins et il ne prendrais pas le temps d’en recréer une.

Un vicieux plan c’était acheminé dans sa tête et elle avait hâte d’en discuter avec le seul qu’elle désirait -par obligation plus que par envie- comme allier. Achevant de le convaincre non sans difficulté, à l’instant où elle pensait que sa main brûlerait d’être souillé par la sienne une giclé de sang tâcha sa main tandis qu’elle avait sursauté d bruit vif. Une balle bénite.  Tournant son regard vers les toits, elle ne peine pas à reconnaître ceux avec qui elle avait rompu le pain et avec lesquelles elle avait tisser quelques liens. Elle ici, entre ceux qu’elle à trahit et un damné à qui elle n’a pas  caché son habille intelligence perfide, la voilà prisonnière du destin que la vie lui impose. Ses choix s’étiolait petit à petit et son objectif pour survivre allait de trahison douloureuse en trahison plus douloureuse encore.  Le regard tout à coup bien triste elle était tétanisée, emmêlée au final dans sa propre toile. Qui la tuerait ? La famille de cœur qu’elle à trahit ou bien celui dont elle voulait user ? Tout alla très vite et elle n’eut même  pas le  temps de se faire a l’idée de la mort, de l’échec totale de son existence qu’elle se retrouva bientôt écartée. Des larmes ayant coulés sur son visage elle avait repensé juste avant cette presque  mort à tout ce qui comptait vraiment, et elle était surprise que ce soit ses sœurs et pas ses enfants... Cette pensée même l’endurcit d’avantage dans sa haine au vieux comploteur. Si il n’existait pas, ce sont à ses enfants qu’elle aurait pensé car jamais sa vie n’aurait été un enfer.

Mais alors même qu’elle est en train d’être sauvée de ses trahisons, elle ne sait pas ce qui l’impressionne le plus : les sauts vertigineux de son sauveur ou bien le fait même que ce soit le Gangrel qui l’ai sauvée. S’écrasant a moitié au sol sa souffrance et son épuisement allait de paire et c’était bien visible. Le regardant, le cœur battant à 15 000 battements, elle se surprend à se trouver immonde de vouloir l’éliminer maintenant alors qu’il venait de la sauver in-extremis de la mort. Cette envie n’étais rien d’autre qu’un stigmate de son long entraînement terriblement difficile. Cependant, il lui avait offert une belle preuve de confiance, plus grande encore que des mains entre-serrées... Serrant un peu sa hache dans sa main, tout ce qui venait de se passer la bouleversait : était-elle vraiment passé dans l’autre camp ? Elle s’hésitait à un grand geste. Il aurait  mérité qu’elle lui tende la main pour l’aider à se relever, mais c’était trop pour elle et puis il n’en voudrais certainement pas, après tout il doit la détester… Non ?  Ses pensées s’embrumant un peu dans sa vision du bien et du mal elle finis simplement par lui tendre une fiole qu’elle sortie de sa ceinture sans le regarder. Le liquide rougeoyant qui y siégeait était frais : ponctionné au sein d’un hôpital il y à de cela à peine quelques heures, la qualité était là sans le moindre doute. Ce geste lui coûtait. Dans son visage on pouvait lire avec quel difficulté elle lui donnait son aide. Pourtant il était maintenant son seul allier…
Oui, c’est peut être ça qui était difficile en fait : le fait que maintenant elle était seule avec lui, l’un d’une race constituant l’ennemi de l’humanité saine d’esprit. Tout lui avait tourné le dos, ou elle avais tourné le dos à tous, la vérité était a mis chemin entre ses deux issues.

- Cela vous aidera a tenir. Il est frais.    

Dire qu’elle usait de ces fioles pour des informations ou bien pire encore  mais qu’a chaque fois elle tuait ceux à qui elle les donnait … Là, elle ne pouvait pas le tuer, par obligation et par désir… Quel infâme idée. Bien vite elle lui tourna le dos pour qu’il se sustente hors le champ de son regard. Elle pourrait vomir de le voir boire ce qu’elle lui avait donné, elle. Rien que d’y pensé elle serra d’une main son pendentif de foi. Observant les alentours, elle avait la désagréable surprise de constater qu’ils étaient arrivés non loin de la campagne où vivent encore ses pauvres parents-certainement dévastés par le chagrin-.   Elle reconnaissait ces lieux comme si hier encore elle était la jeune fille innocente sur le plongeoir d’un mariage arrangé. Au final peut-être que c’était une chance.

- Venez, allons nous cacher, ils ne vont pas tarder à venir fouiller nos traces. Nous devons nous faire oublier un moment. Cela nous laissera l’occasion de discuter un peu...

Marchant dans la direction d’un petit bois, elle regarda par dessus son épaule qu’il suivre puis s’enfonça dans le bois. La lune était pleine par chance peut-être car sinon elle n’y verrais rien. Avec le temps elle s’était habitué à mieux voir dans l’obscurité, les chasseurs de vampires n’avait  pas le choix pour rester discret… Ses longs cheveux bruns s’étendant sur son dos, elle avait un regard froncé et semblait très bien savoir où elle se dirigeait. Deliah, depuis des mois fronçait tellement les sourcils qu’elle en devenait légèrement ridé de ce fait… Soupirant à un endroit précis elle tatonna étrangement d’un pied  avant qu’à un moment son coup sonne creux. C’était à un endroit très particulier, entre deux arbres et une sorte de collinette qui formait certainement un majestueux terrier pour les animaux, entre les feuillages, il fallait connaître cette cachette pour la trouver. Tomber dessus par hasard était presque impossible. Découvrant de ses feuille la trappe du sol elle l’ouvrit et descendit les escaliers sans peur. En bas, elle alluma une vieille lampe a huile à coté de laquelle se trouvait une vieille boite d’allumettes presque vide… L’endroit était fait de pierre et sentais un peu l’humidité. Dans la pièce se trouvait une étagère de vieux bois poussiéreux ou été entreposé des bouteilles de vins,  Au plafond pendait des crochets de chasseurs tâché de sang séché de gibier et un autre escalier de bois menait à une autre sortie. Au sol se trouvait trois vieux tapis et enfin il y avait au fond une sorte de couchette sommaire, deux chaises de bois et une petite table. Sur la table un jeu de carte humide avait gondolé.

- Venez, nous serons à l’abri ici jusqu’à la prochaine nuit...  

Le laissant descendre elle referma la porte de bois après s’être assurée qu’elle soit recouverte de feuille. Avec le temps le bois s’était fait infecter de mousse de feuille et de terre, on y verrais rien en pleine nuit comme en plein jour…
Houmous
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HOUMOUS
Houmous
Ven 23 Déc - 16:09

Ernest Harting
J'ai 72 ans et je vis sur sur l’East End. Dans la vie, je suis un damné comme les autres avec ses problèmes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis esseulé et je le vis comme la pire des choses.
Ernest descendit d’un seul coup dans la cave aménagée de la chasseuse de chasseurs. Il regarda un moment les alentours avec un air amusé. Il s’attendait à ce que les gens comme elles trouvent le repos et un refuge dans des églises ou d’autres endroits où ils pourraient plus facilement se persuader du sens de leur lutte inutile. Lorsqu’il la regardait, il voyait la compétence et la détermination mais aussi la faiblesse mal assumée et un temps trop court pour arriver au bout de ses buts et idéaux. Ces lieux avaient dû avoir du sens pour quelqu’un… peut-être même pour elle. Pourtant, elle les avait malmenés et n’avait fait que peu de cas de son confort, le sang séché et la poussière abondante en témoignaient.

 
- C’est bien agréable de votre part de vous inquiéter de mon confort mais je vous rappelle que je suis un Gangrel. Je n’ai pas besoin d’un refuge car la terre meuble est mon refuge, déclara-t-il sans plus de détails. Restez ici pour le moment. La nuit suivante sera bien plus chargée que ce que vous pouvez imaginer. Je viendrai à votre rencontre pour qu’on prépare notre fuite.
 
Ernest la laissa simplement en plan sans plus prendre le temps de s’expliquer. Si leur coopération était vitale pour lui, il lui était apparu qu’elle l’était tout autant pour Deliah. Et ça, c’était une posture qui lui était bien plus acceptable. Il savait de base à quoi s’en tenir pour le moment et c’était encore le plus important. Une fois à l’extérieur, il tourna le regard en tous sens pour remarquer le lieu qui lui servirait de point de repos secret. Avec les ténèbres impénétrables et forestiers qui l’entouraient, il savait que d’autres seraient aveugles. Lui, avec ses yeux jaunes félins, il pouvait facilement s’y retrouver. Lorsqu’il trouva une butte au pied d’un arbre entouré de ronces, il plongea rapidement. Un dernier regard aux alentours avait suffit à lui assurer qu’il serait tranquille.
 
La terre, froide et sèche, l’entourait lentement alors qu’il nageait en s’enfonçant entre les rochers. Pas même les taupes étaient capables de voyager si vite, songea-t-il avec fierté. La découverte qu’il avait une chance de revoir sa femme après tout ce temps était pour lui une véritable aubaine. Il vivait avec cet unique espoir de voir une normalité à nouveau dans son existence depuis bien trop longtemps déjà. Osait-il encore réellement s’imaginer ses boucles rousses et son beau sourire ? Il s’y risqua en laissant à son corps le soin de trouver le repos pour quelques heures de soleil.
 
Lorsque le sang le ranima, comme tant de fois auparavant, il se sentit bien. La vitae des filles de l’East End était de bien meilleure qualité que lorsqu’il avait commencé à y rôder. Grâce à elles, il était parfaitement capable de se relever sans ressentir par trop la faim. De plus, ses blessures s’étaient parfaitement refermées. La balle bénite n’avait plus d’emprise sur lui, et c’était là une chose parfaitement souhaitable. Il avait ses propres craintes quant à son plan mais il devait avouer ne pas avoir réellement le choix. Comment retrouver Mikhail, le maitre des pantins et artiste de l’évasion, qui avait pu fuir une chasse au sang sans grande difficulté sinon en faisant appel au meilleur des pisteurs, le Limier ? Il soupira en émergeant de la terre et en découvrant Deliah qui l’attendait sur le seuil de son refuge. Tant pis pour sa vie privée.
 
- Je comprends mieux comment vous vous y prenez pour chasser mes semblables, plaisanta-t-il. Ecoutez, j’ai un plan pour mettre les voiles et avancer sur nos recherches. Ca ne va pas vous plaire, bien entendu, mais ça devrait se passer correctement.
 
Il se leva et s’épousseta soigneusement pour ne pas trop avoir l’air d’un cadavre tout juste déterré. Il avait malgré tout l’apparence d’un simple clochard qui aurait dormi à même le sol dans l’un des nombreux parcs de la ville. Il y avait quelque chose d’admirable à la précision avec laquelle il retirait certains signes de saleté en en conservant d’autres. Finalement, il reprit son chapeau laissé dans une branche proche de son trou et en sortit sa pipe en bois. Il s’était rendu compte que le mélange d’odeur de bois, de tabac et de terre masquait bien tout ce qui pourrait attirer l’attention sur lui.
 
- Bon, est-ce que vous me faites confiance ? Parce qu’on va aller à la rencontre d’un autre des miens qui est beaucoup plus dangereux que tout ce que vous avez déjà pu rencontrer par le passé, expliqua-t-il en chemin, goguenard. On l’appelle le Limier, c’est un ancien qui a mené un large assaut sur la capitale il y a… plus ou moins mille ans. Ils avaient réussi à le capturer.
 
Ernest continua à détailler quelques informations sur la manière dont les dirigeants de Londres s’étaient toujours interdits de faire appel à l’aide du Limier et qu’ils évitaient sa demeure mythique comme la peste. Et puis, il mentionna le fait que l’ancien shérif s’était saisi de l’affaire à bras le corps. Il racontait à quiconque voulait bien l’entendre qu’il allait rendre visite au vieux Limier jusqu’à le convaincre de se mettre au service de la Camarilla. Nombreux étaient les damnés de la ville qui avaient regardé la chose avec une certaine appréhension, une colère légitime ou simplement une curiosité mal placée. En tous cas, Ernest continua à parler un long moment jusqu’à arriver sur une place mal éclairée où les saoulards ne semblaient pas s’arrêter pour une raison ou une autre. Il cessa alors de parler avec un air plus grave.
 
- Ô Limier, puissiez-vous nous accorder audience dans votre grande mansuétude, implora-t-il en ployant le genou.

- Ahahah, l’ennui du temps jadis me guettait déjà... La disparition de votre bailli vous a-t-il mené à retrouver votre affolement de devoir traiter avec le maitre des ombres ? demanda la gigantesque paire d’yeux jaunes qui s’étaient ouvert au-dessus de la placette.

- Il est vrai que nul dans la société de ces bonnes gens ne sait que faire de votre cas ! s’amusa-t-il. Personne n’oserait venir vous voir si ce n’était pour vous offrir un marché digne de vous.


- Eh bien, qu’ouïs-je là donc ? Un damoiseau souhaite traiter avec un Seigneur de la nuit ? Vous avez toute mon attention, Ernest Harting, mais sachez que si vous m’offensez, ni vous ni votre amie restée tapie au loin n’aurez la chance de présenter vos excuses, déclara-t-il, plus pour informer que menacer.

- N’ayez crainte, ô grand Limier, je n’aurais jamais eu l’audace de venir vous rencontrer sans avoir quelque chose de digne d’intérêt à venir vous proposer ! Tout d’abord, veuillez accepter ce présent de Vitae en gage de ma bonne foi, proposa-t-il en tendant la fiole de sang que Deliah lui avait fourni la veille. Je souhaite vous libérer en échange de votre aide pour trouver l’endroit où se terre l’ancien bailli. Je vous le dis de but en blanc : je ne souhaite pas l’assassiner, je veux simplement pouvoir le rencontrer pour avoir des renseignements après quoi vous serez complètement libre.


- Mmh… Laissez-moi un instant pour le pister après quoi nous bavasserons de l’exploit que vous vantez comme étant à votre portée.


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Ven 23 Déc - 17:18

Elizabeth Paderetti
J'ai 30 ans et je vis à Londres,en Angleterre. Dans la vie, je suis bien malgré moi seule et je m'en sors difficilement. Sinon, grâce à ma colère, je suis toujours active et je le vis plutôt mal.

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Bella Bergolts Deviant art
Après avoir passé un long moment à essayer de consoler son père, Beth se releva et quitta l’étude en refermant doucement la porte derrière elle. Le pauvre vieillard qui avait été son père avait fini par s’assoupir sur une des banquettes. Elle l’avait couvert d’une lourde couverture de laine en prenant soin de retirer ses lunettes et de les replier à portée de main. Elle avait toujours été méticuleuse et précise dans tout ce qu’elle faisait. Mieux valait toujours accomplir parfaitement chaque tâche qui lui incombait, peu importe ce qu’elle pouvait en penser. De la chose la plus insignifiante à la plus grande décision, elle avait toujours fait preuve de ce même sang froid et de ce même tempérament impérieux.

 
Alors qu’elle repassait dans le couloir pour retrouver sa chambre de cauchemars, elle passa à proximité du grand hall et perçut une lumière qui en diffusait. A en juger par sa faible intensité, ce devait être une bougie ou guère plus. Elle soupira un long moment à peser le pour et le contre de se mêler des affaires des domestiques. Finalement, elle trancha : elle ne pourrait trouver le sommeil si elle ne savait pas de quoi il en retournait. Elle voulait se persuader que c’était pour remplir simplement son rôle de dernière fille de la famille mais c’était réellement saisir l’opportunité de se détourner de ses craintes.
 
Alors qu’elle approcha, marchant à pas feutrés, elle entendit quelques passages de la conversation qui était en cours. Un homme, probablement le vieux majordome, discutait avec une des femmes qui s’occupaient de la cuisine. Vu l’heure avancée, il n’y avait rien de surprenant à les retrouver là. Il devait l’aider à ramener des sacs de farine et d’autres vivres pour préparer les pains du petit déjeuner et des autres repas. Cependant, son attention resta un peu interloquée par la mention « d’une autre fille des Paderetti ». Elle resta alors, patiente, sans tourner les talons aussitôt. Il y avait quelque chose d’étrange à la manière dont les deux parlaient. On aurait presque dit qu’ils avaient des informations sur Deliah… Elle avança donc, comme une furie pour venir les confronter.
 
- … Oui, et puis, il faut avouer que je la comprends de vouloir garder ses distances avec la famille. Après tout-
 
- Jarvis ! Espèce de petite raclure ! Que savez-vous de Deliah ?! arriva-t-elle, la colère empourprant ses joues. Et vous, allez-vous à vos cuisines ! Si vous avez le temps de bavarder, vous avez le temps de mieux travailler que cela, s’énerva-t-elle sur la cuisinière qui prit congé aussitôt.
 
- Oh, madame Elizabeth. Je suis navré, il doit y avoir méprise… Les faits et gestes de votre sœur ne sont pas plus connus de nous qu’ils ne le sont de vos parents. Nous étions simplement en train de… conjecturer sur la raison de son absence… soupira-t-il, une expression de malaise sur le visage.
 
- Comment ça, vous étiez en train de « conjecturer » ? Vous m’aviez bien l’air d’avoir des informations précises à son sujet à l’instant. Je vous donne une ultime chance : si vous ne me dites pas ce que vous savez, je vous fais licencier et je lâche les chiens à vos trousses, ajouta-t-elle, mauvaise. Un… Deux… Trois ! Vous êtes remercié pour vos services Jarvis mais nous allons nous passer de vous à l’avenir !
 
- Non, je ne pense pas, ma fille ! interdit aussitôt Marilla en descendant des marches du hall.
 
- Fort bien, mère, mais vous allez devoir m’expliquer pourquoi ce pervers sait des choses sur ma chère sœur sans que père ne soit nullement au courant, se ferma-t-elle aussitôt. Savez-vous où se trouve Deliah, mère ?
 
- Tu peux disposer, Jarvis, fit-elle en toisant sa fille et en adressant un vague signe de main au vieil homme narquois sauvé de sa peine. Ma fille, je souhaitais t’en parler au cours de ton séjour mais il semble que je n’aie plus le choix de le faire. Viens avec moi avant que nous ne réveillions ton père avec des éclats de voix.
 
Elles se rendirent ensemble dans l’étude du rez-de-chaussée. Marilla fit s’installer Beth face à elle. Elles étaient toutes deux en robes de chambre dans les larges fauteuils de satin qui marquaient si bien le raffinement classique de l’ensemble des bibliothèques alentours. Marilla prit deux verres et versa à l’intérieur du brandy. Elle tendit l’un des deux à Beth qui resta les bras croisés, interdite. Dans un soupir, elle prit un livre et en tira une lettre. Elle était datée de plusieurs mois auparavant et faisait référence à d’autres lettres encore. Bien entendu, elle était marquée de la main de Deliah et elle y parlait longuement de son besoin de fuite et de ses soucis maritaux. Beth était stupéfaite par le manque de discernement et les enfantillages de sa grande sœur. Dans ses souvenirs, elle était quelqu’un de droit et de sincère. Comment imaginer qu’elle devienne une femme qui suive pareille folle entreprise à parcourir l’Europe pour son pur plaisir. Dans un accès de colère, elle chiffonna la lettre, les lèvres pincées.
 
- Depuis combien de temps le sais-tu ? accusa-t-elle, son respect s’effritant dangereusement.
 
- Pratiquement depuis le début. Elle a rejoint un groupe évangéliste et ils sillonnent l’Europe pour répandre la foi. Tu devrais prendre exemple sur elle, elle essaye de donner de son temps aux nécessiteux et aux impies. Dieu lui rendra quand elle rendra son dernier souffle, cracha presque la mère.
 
- Père est persuadé qu’elle est morte ! Mère, quelle folie est-ce là ?! s’indigna finalement Beth en se relevant. Comment as-tu pu nous cacher que tu savais qu’elle était encore vivante ?
 
- Mais ma fille, c’est elle qui m’a demandé de le garder pour moi ! Je n’ai fait que suivre ce qu’elle voulait, moi ! soupira Marilla simplement. Je ne suis coupable de rien, cela me semble bien naturel qu’elle ait souhaité continuer à converser avec moi. Vois les états dans lesquels cela te met !
 
- Vous êtes ignobles tant l’une que l’autre… se désola-t-elle, dégoûtée. Où est-elle ? Je vais aller la faire rentrer dans le rang ! Quand je pense à son mari et ses enfants… Dieu, quel déshonneur pour la famille, soupira-t-elle finalement.
 
Quelques heures plus tard, sa diligence était déjà attelée et en route à tout galop vers le Nord de l’Europe pour rallier Londres au plus vite. Son père n’avait absolument pas compris pourquoi elle se sentit si pressée de partir mais la laissa faire sans plus de contre-arguments. Beth n’avait pas le cœur à dire ou à se confier. Tout ce qu’elle voulait, c’était mettre un terme à cette embarrassante brève.


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Sam 18 Fév - 23:31
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Valentina Paderetti
J'ai 25 ans et je vis nullepart,dans le monde. Dans la vie, je suis bien malgré moi encore en non-vie et je m'en sors délicatement. Sinon, grâce à ma fureur et mon courage, je suis intraitable et je le vis plutôt bien

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Bella Bergolts Deviant art

Un pas après l’autre, l’un devant le précédent, la haine grandissait en se frayant un chemin à travers la confiance, l'admiration et l'affection. Tantôt à regarder droit devant la suite des évènements, tantôt à regarder le ciel dans un souhait de libérer sa psyché, elle avançait. Sous ce bleu électrique parsemé d’étoiles, le souffle du vent frissonnait une hantise familière à l'échine de sa nuque. Mais devant tant de liberté retrouvée,  la peur n'as plus de place.
Alors, elle est là, couchée par terre au milieu de la plaine de son enfance. Elle discute dans le langage des yeux avec les étoiles et la lune, seule confidente de ses pensées les plus intimes. Un frisson, elle l'espère ici. Il lui manque. Se tournant doucement elle est surprise. Plantant son regard surnaturelle sur lui, ses cheveux blancs brillait dans la lune sa blondeur d’enfant. Un sourire triste se hisse alors sur ses dents. Il est condamné. Elle ne veut pas le voir. Il s’approche. Elle recule, mais cette fois-ci, elle s'arrête et il la touche enfin. Ses mains sont froides, il la fixe et sa tête blonde s’écroule au sol comme un vieux tas de cendres. L’horreur est effroyable, insoutenable, chaque parcelle de sa peau part en lambeaux sanguinolant et il se réveille en sueur hurlant sa peur -piquant d’effroi et de terreur le sommeil de sa compagne-.

-Elle est vivante. Alète-il les mains devant les yeux tandis que sa femme, encore sous le choc allume la lumière.

- Andréas… ce n’était encore qu’un cauchemar. Répond-t-elle les yeux vers le ciel en allant chercher un gant d’eau froide pour le lui mettre sur le front.

Assis au bord de son lit l’homme sanglote, démuni face a tout ceux qui préfère prendre ce qu’il à vu de ces deux yeux pour de la folie... Saisissant le gant, il se rafraichit sous le regard désemparé de sa compagne. Il la regarde d’un œil.

-Je n’arrive pas à croire que tu t’en fiche…Notre petite fille… Marilla soupir, va pour s’en aller. Il la suit du regard, accusateur. -Tu compte encore fuir ? Comme quand il s’agit de cracher tes petits secrets ? Il a appris pour Deliah, il lui en veux. Oui, Jarvis avait toujours la langue bien pendue et les murs de cette bâtisses avaient leurs défauts mais c’en est trop.  Faisant volteface elle riposte à fleur de peau.

-Elle est  morte Andréas ! Ils ont retrouvé son corps brûlé pendant le massacre. Elle était enceinte du coursier et ne cessait d’entreprendre ânerie sur impureté! Tu ne crois pas que le blasphème est assez grand comme ça ?! Criait-elle les mains serrant avec force et foi son pendentif ciselé en forme de crucifie de bonne chrétienne indignée.

Il y repensait dans le silence qui s’imposait après ces mots à balles réelles.

- Je ne n’aurait pas dû écouter Beth… je n’aurais jamais dû l’envoyer la bas. Elle était malheureuse Marilla…Mais elle est revenue, je l’ai vu dans le champ. J’en suis sûr et certain...

Toujours plus pieuse Marilla restait profondément marqué par les horreurs qui entourait la mort de son petit edelweiss. Sa petite fleur pour laquelle elle avait donné tout son amour. Les larmes coulent dans sa fuite vers la cuisine tandis que son cœur se serre, lacéré par la folie croissante de son mari. Lui lacéré de l’incompréhension de sa femme. Ils souffrent à leurs manières chacun dans une pièce d’écart l’un de l’autre. Elle pleure, il écrit hiératiquement et maladroitement ses pensées déformée par l'obsession…
Seule spectatrice silencieuse de ce désastre, cela fait maintenant plusieurs semaines que Valentina est devenue un mur de sa maison d’enfance. Tout ce qui s’y passe raisonne à son oreille attentive. Mue d’une impassibilité mélancolique, les mots ne lui font plus rien après la vague de culpabilité éclaté au visage à l'heure de son arrivée. Quand ils parlent d’elle, ce n’est même plus elle au fil des jours. Au fil de tout ce qu’ils disaient de blessant, d’émouvant ou de tragique sur elle, ses souvenir défilait, surtout les bons. Ils avaient toujours été là pour elle, ils étaient tout pour elle mais malgré cela, cette odeur si singulière de leurs peaux qui l’apaisait autrefois avait disparu. Peut-être étais-ce le fruit du drame de les voir déchiré par la tragédie familiale?  Elle n’aurait jamais dû venir au monde et les indices parsemés dans les discours de sa bascourt le confirme.  Mais tout cela la ramène au même suspect…Affligé par tant de drame la mélancolie l’enlise dans une tristesse intense qui n’apporte pas plus de précisions. Personne ne dis ou n’écrit la vérité pourtant elle a tout épluché finement au fil des nuits. N’a-t-il jamais été là ? Tapis au fond de ce placard ou elle s’endort chaque matin ?

« -C’est un monstre, Deliah ne t’approche pas du placard… » répliquait Beth sanglotant sous ses draps.
« Non !  C’est mon ami. Je peux seulement lui parler la nuit  laisse moi y aller… Laisse le tranquille Deliah » Répliquait nerveusement la cadette, mécontente de se faire déloger du placard en pleine nuit.
« Oh ça suffit vous deux il n’y a rien dans ce foutue placard ! » Répondait vivement Deliah debout dans le placard, un bougeoir à la main pour démontrer qu’il n’y avait rien sans pour autant  en avoir jamais eu la certitude…

Elle a beau se souvenir de ça, ça ne donne pas grande précisions. Pour l’instant les réponses restent tapis dans l’ombre, comme elle.
Restant dans le placard elle sursauterais presque en apercevant Marilla débouler soudainement dans le grenier. Grenier qui était autrefois leur chambre à toutes les trois. Cachée dans le placard légèrement entre-ouvert elle l'observe s’installer sur son lit d’enfant pour pleurer. En la voyant elle se demande si sa présence n'est pas une épine de plus dans leur coeur. En fait elle en est sûr.  
La colère monta étrangement contre son père, cette homme qui pourtant avait pris le temps de penser toutes ses plaies en lui apprenant à lire, l'emmenant  de cette façon toujours plus loin de sa violente soeur dans des aventures extraordinaire. En repensant à cela, elle se souvient que c'est elle la vraie coupable de leur peine. Cela la meurtrie dans un regard vide vers le plancher poussiéreux. Tout à coup en levant le regard sur son ancien lit, Marilla n'est plus là. En fait, elle s'approche du placard, la main sur la poignet...

Tirant la porte jusqu'à lors légèrement entre-ouverte,  elle laisse glisser doucement sur la barre les cintres portant d'anciens vêtements de ses filles. Elle les regarde un peu toute émue puis s'agenouille alors lentement pour enelver une planche tremblante du sol. Elle sortie de ce trou secret une boite semblant contenir quelques artéfacts de famille: des gants en dentelles de petites filles, des bijoux, une robe de Valentina, une poupée de Deliah et petite peinture de Beth enfant. Fouillant celle-ci mélancolique du bonheur passé, Valentina ne pouvait que distinguer de la où elle était les larmes sur ses joues ridées ruisselantes de sincérité... Elle aurait voulu se laisser tomber au sol, juste devant elle,la prendre dans ses bras, l'enivrer du bonheur d'être juste là... Mais à quoi bon? A quoi d'autre qu'un drame pourrait ressembler ces retrouvailles ?
Car après tout, aujourd'hui, c'est elle le monstre dans le placard.  Malgré tous les mots brulant qu'ils pouvaient fusiller à son sujet sous ce toit, l'affection restait bien là à lui déchirer les entrailles.
Stoïque dans ses vagues à l'âme, elle l'observait simplement dans l'immobilité de sa mort présumée. Mais il y avait cet amour si fort de mère qui imbibait la pièce, il était tranchant. La haine d’être en non vie était bien là, palpitant plus que jamais dans ses idées.
Quand enfin elle s’en alla après avoir remis en place l’objet, Valentina se laissa tomber doucement des ténèbres du plafond. Retirant la planche elle alla débusquer cette boite presque haletante d'avoir encore subit cet assault d'émotions.
Dedans elle y trouva un tas de souvenirs. En fouillant le fond elle y trouva un pendentif, celui que Beth portait chaque jour quand elle était plus jeune. Également elle trouva dans une enveloppe des lettres d’amour. Lisant quelques ligne elle compris qu’un certain Pedro s’adressait tout épris à Deliah. Découvrant un secret de sa grande sœur, en voyant le dessin du jeune homme sur l’une des lettres elle cru reconnaître les traits de ce visage…

Fouillant d'avantage, elle trouva le journal intime de Beth et s’empressa de le lire pour y découvrir les pensées sincères de cette hystérique. Au fil des pages elle lisait à quel point Beth la détestait et avait peur de son ami imaginaire au long manteau noir. Le collier qu’elle portait à l’époque lui avait été offert par Al, un jeune homme du village dont elle était amoureuse.  
En découvrant toutes les frayeurs et faux espoirs qu’elle avait vécue et transcrit elle se riait d'elle, soulagée qu’elle aussi ai eu son lot de souffrances. Cet ouvrage manuscrit donnait quelques bribes d'informations sans plus de sens. Ce n'était que les pensées d'une gamine géniarde en colère contre le monde entier pour une raison qu'elle n'expliquait jamais.  Prête à refermer ce flashback de plaies, elle tournait les pages progressivement en continuant sa lecture sans vraiment d'affect en particulier, jusqu'à ce titre :
« J’ai tué Valentina. »
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Lun 6 Mar - 22:01
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Deliah Dowsent Paderetti
J'ai 32 ans et je vis partout dans le monde. Dans la vie, je suis chasseur de vampire et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma foi, je suis invulnérable et je le vis plutôt bien.

Mari :
Edgar Dowsent 53 ans
Enfants:
James 5 ans
Victoria 2 ans
Le mari de Deliah à déjà été marié auparavant.
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DIRAE- Hildegarde Serge Birault

En déclinant son offre de logis Ernest ne semblait pas savoir qu’il se risquait à l’invitation de se faire traquer. Savoir qu’il souhaitait dormir ailleurs était l’ouverture à une potentielle trahison qu’elle se refusait de subir. Peut-être avait-il pris cette balle bénite pour réaliser d’autres desseins encore ? Non, il était bien trop désespéré pour cela. Cette phrase demeurait une question qui hanta la journée entière de la jeune femme. Elle s’était empêché de le pister sans même lui laisser un peu d’avance rien que par respect de sa possible bonne volonté. Ainsi elle resta un moment à moitié endormie sur le vieux lit de bois à peine recouvert d’une vieille peau de mouton mal tannée, trop raide tant la peau avait été prélevé épaisse sur l’animal.
En se réveillant dans la fin de l’après midi, Deliah en profita pour manger quelques unes des maigres réserve qui lui restait. Elle bu également une bonne lampé de vin qu’elle avait trouvé dans sa vieille cachette.

Alors que le soleil tombait sur ses dernières heures, la chasse était ouverte, il lui fallait retrouver le Gangrel avant que lui ne la retrouve… Prenant le temps de se prélever un peu de sang pour avoir une réserve de fioles dans son sac elle en pris une qu’elle garda ouverte en se baladant sur la piste de l’irlandais. Faisant attention aux moindres détails, aux traces dans la terre et sur les arbres, elle se souvenait de la fois où Al -qui chassait avec son père en Italie- lui avait appris à repérer les cerfs. Sans grande difficulté et elle y croyait à peine, elle trouva le chapeau de l’homme accroché à une branche, pourtant pas si mal dissimulé. Elle rigola presque de la simplicité de sa cachette. Il ne lui aura fallu qu’une heure à peine pour retrouver sa trace et finalement le trouver. Agitant la fiole pour laisser l’air se parfumer de son contenue, il ne tarda pas à sortir de terre. L’acte en lui-même la fit un peu sursauter car il fallait l’avouer c’était quelque chose d’inhabituel et au-delà de ça impossible pour des mortelle. Ce simple acte réanimait le dégoût qu’elle éprouvait pour cette espèce. Est-ce que Valentina aussi, s’enterrait comme un cadavre pour dormir ?

Rien que de l’imaginer elle voulait vomir. Le voyant assez détendu et la langue bien pendu, elle descendit d’un grade sa vigilance. Il semblait encore de bonne volonté, ainsi elle ne s’était pas trompé il n’avait plus rien à perdre.

- Je vous écoute.

Clama t-elle froidement sérieuse tout en le suivant, l’air froncé tout en imprimant la moindre des informations qu’il lui donnait. Plus il en donnait, plus sa peau s’alertait en chair de poule, ses poils se hérissait et des gouttes de sueurs imaginaire parcourait vivement l’échine de sa nuque jusqu’à son coccyx. Cette sensation elle ne l’avait que trop vécue… Cette saloperie de placard. Mais au-delà de ça elle se souvenait avoir déjà rencontré le monstre dont il parlait. Soupirant doucement des narines, il n’avait rien a voir avec n’importe qui et les informations qu’il lui donnait ne la rassurait que de moins en moins. Il parlait tellement vite et les informations qu’il distribuait était tellement juteuse qu’elle n’arrivait pas à l’interrompre. Tout ce qu’elle ressentait c’était la peur de cette présence qui lui avait déjà joué des tours. Arrivé en sa demeure en moins de temps qu’un battement de cœur , elle sentait la puanteur d’une décomposition croissante associé à l’humidité des vieilles pierres, tapis dans l’odeur de la rouilles d’énorme chaines cinglant une mélodie des lamentations. Son visage se froissant de dégoût elle resta à l’écart sans se croire pour autant en sécurité d’une cachette introuvable.

Écoutant de loin les négociations elle se mordait les lèvres de regret de ne pas avoir arrêté Harting pour élaborer un plan plus construit. Cette chose les mettrait en pièce sans sa liberté alors le libérer semblait être la pire des idées. Stressée, l’idée n’en était pas moins détonante puisque cette chose surveillait Valentina de loin quelques mois plus tôt, le contact avec Mikhaïl était donc évident. Sortant de sa maigre cachette, elle s’avança doucement et prudemment, les mains en évidences loin de son arbalète. Regardant d’un coin de l’œil Ernest, elle n’arrivait pas à garder le regard constamment appliqué à la découverte des traits de l’entité vampirique. Il semblait immense et la brume être son linceul. Son corps ne semblait même pas vraiment exister, à un tel point que oui, son regard ne pouvait pas se fixer sur lui tant son cerveau n’arrivait même pas à comprendre de quoi il s’agissait. Sur ce coup là Ernest était seul à pouvoir négocier. Néanmoins elle restait vigilante. Prête d’un seul mouvement à enclencher une offensive de diversion.

- Si cela est votre souhait, laissez nous, nous retirer un instant rien que pour vous laisser la tranquillité nécessaire à votre réflexion.

Se reculant doucement elle attendit de le voir totalement occupé au pistage pour chuchoter ses inquiétudes à l’oreille du Gangrel.

- Avez-vous perdu la raison ? Comment comptez vous tenir votre promesse ? Je crois que vous ne vous rendez guère compte de ce que vous lui promettez…

L’idée ne lui plaisait clairement pas, mais n’était-ce pas ce qu’il lui avait promis ? Dans cette observation, elle baissa le regard devant le silence de l’immortel dont elle avait fait son allier. Le prix de la confiance était donc si élevé... Le temps coulait doucement et une seconde paraissait une éternité ici bas. Deliah n’eut alors d’autre choix que de se ranger. Il lui faudrait alors également trouver un gage de sa bonne foi. Elle maudissait un peu Harting de lui avoir piqué le secret de ses gages de bonne foi habituels. Néanmoins, surprenament cela la faisait sourire intérieurement. Réfléchissant à tout ce qu’elle pourrait lui offrir, tout lui coutait cher…
Les yeux dans le vide, perdue dans ses souvenirs de jeunesses, elle se souvenait de l’innocence du sourire de Valentina alors même que celle-ci portait un cocard, seule affection que lui portait Beth…

- Je vous offre un lien de sang, en gage de ma bonne foi.

Cingla t-elle dans le silence qui faisait raisonner la geôle. Sa petite sœur valait tous les sacrifices possible.


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Lun 10 Avr - 7:53

Ernest Harting
J'ai 72 ans et je vis sur sur l’East End. Dans la vie, je suis un damné comme les autres avec ses problèmes. Sinon, grâce à ma malchance, je suis esseulé et je le vis comme la pire des choses.
Le moins qu’on puisse dire, c’était que Ernest ne s’attendait pas à l’entendre dire cela. Il était évident que cette preuve de bonne volonté aurait quelque chose d’intriguant pour le Limier. Mais de là à dire que c’était la sortie la plus pratique à prendre, il n’en était guère sûr… Il l’observa un instant pour essayer de tirer de son expression la moindre bribe de plan. Il ne trouva rien qui le convainque réellement. Désirait-elle réellement se sacrifier pour sa cause ? Après tout, elle s’était mise à dos tous ses camarades chasseurs en prenant la fuite de la sorte. Elle n’avait littéralement plus rien à perdre désormais… Il soupira, elle devenait graduellement dangereuse en étant désespérée. Il n’avait juste pas réalisé à quel point jusqu’ici, mais cela changerait désormais.

- Un Seigneur de la Nuit ne prendrait pas une simple enfant sous sa garde, s’amusa la voix du Limier. On n’est esclave que des liens qu’on forme. Tout ce que je souhaite, c’est briser mes chaines et sortir de cette infâme torpeur… Et pour ça, il serait malavisé de ma part de ne pas saisir chaque opportunité, n’est-ce pas ? se résigna-t-il finalement, résolu.

Les poils se hérissèrent vivement sur tout le corps d’Ernest. Il sentit à l’odeur et à l’air ambiant que quelque chose avait lieu à cet instant fatidique. Probablement que ce changement était trop subtil pour que Deliah s’en rende compte car elle se contenta de regarder autour d’elle, dans l’expectative. Finalement, apparurent plusieurs ombres se détachant doucement de ténèbres plus impénétrables encore aux bordures de la place. Ernest découvrait, horrifié, qu’il semblait que l’ensemble des lieux fasse partie d’une manière ou d’une autre du corps de cet ancêtre terrifiant avec lequel il était venu marchander. La hauteur écrasante de la tâche se rappelait à son bon souvenir et la pression monta d’un cran dans son esprit tandis qu’il observa la scène.

Les diverses ombres humanoïdes se mouvaient de manière étrange. On sentait qu’elles étaient faites pour imiter le comportement et les gestuelles d’un humain mais quelque chose posait problème dans la manière dont cela se faisait. Il y avait une lenteur, une rythmicité et une foultitude d’arrêts qui paraissaient anormaux. Peut-être qu’en voyant vaguement s’animer de loin ces silhouettes, elles pourraient être confondues par des humains. Ernest, pour sa part, les voyait pour ce qu’elles étaient : l’image subliminale d’un humain. Elles n’étaient guère plus que des marionnettes que le Limier déplaçait avec application. Des outils qui n’avaient, en somme, pas plus de substance que la brise nocturne qui balayait la place. L’inquiétant regard du Limier se posait doucement sur lui. Ernest sentit la peur le saisir graduellement. C’était une grosse frousse qui le saisissait à la base du dos et remontait pour le caresser sans ménagements au niveau des omoplates. Une créature capable de telles pouvoirs l’écraserait en un instant si le moindre regard était perçu comme une injure. Pour la première fois en très longtemps, Ernest se sentit être relégué à sa place : un vulgaire spectateur du cours des événements.

La procession des spectres s’avança pour se positionner les uns derrière les autres. Ils débutaient leur chaine fantomatique dans d’indicibles ténèbres et pouvaient se donner la main les uns aux autres jusqu’à arriver à quelques pas à peine de la chasseresse. Les vibrations oscillantes qui les animaient étaient désormais bien visibles, maintenant que certains d’entre eux s’étaient placés sous la lumière du lampadaire. Ils s’agitaient comme des flammes, ondulant à un rythme qui était le leur, dans une danse infâme et frappante. Et puis tout à coup, ils se passèrent de main en main ce qui paraissait être un seau comme les garçons d’hôtel en utilisent pour rafraichir les breuvages les plus élégants. Précautionneusement, le récipient s’avança, de main en main, jusqu’à se retrouver sous le feu du projecteur. Alors, une fumée épaisse et noirâtre s’en échappa vivement. Les cheminées des usines pouvaient bien observer ces gerbes d’un œil envieux.

Lorsqu’enfin, le dernier des serviteurs du Limier fut chargé de porter le baquet, il vint s’agenouiller devant Deliah en portant au-dessus de la tête la conséquence de sa proposition. La soumission dans laquelle il se prostrait était improbable. Un humain normal ne choisirait pas une position à la tête si volontairement baissée, pas plus qu’il ne pourrait positionner ses jambes avec de tels arcs boutants. La fumée avait cessé de s’échapper et le choix revenait finalement à Deliah. Accepterait-elle de se précipiter dans cet univers d’ombre et de folie contre lequel elle avait juré de combattre ?

- Mon sang est chose précieuse, jeune femme. C’est un don, un pari et un investissement comme les usuriers de cette époque se plaisent à présenter leurs prêts. Il donnera force, courage et maitrise des ombres à celui qui osera le prendre. Mais comme chaque don, il aura un coût… Celui de ma liberté, d’abord, mais aussi probablement celui de ta vie, déclara finalement le Limier, parfaitement honnête. Maintenant, saisis-toi de mon don et profite de tout ce que tu ais pu jamais désirer. Le plaisir sera éphémère mais tu seras pour les hommes un Dieu durant ce temps.

Le contenu invisible du baquet se perdait dans l’ombre qui planait sur eux. On l’entendait bouillonner et en devinait les mouvements incessants mais le mystère le dissimulait malgré tout. Etait-ce un piège ? Etait-ce un véritable contrat digne d’intérêt ? Quel en serait réellement le coüt ? Ernest n’avait de réponse pour aucune de ces questions. Et à vrai dire, il aurait même préféré qu’aucune des réponses ne fut jamais découverte. S’il ne craignait pas pour sa vie et pour la réussite de sa mission, il aurait renversé le glacial sang impur du Limier. Mais honnêtement, il savait que même s’il prenait cette initiative, il mourrait avant même de sentir le métal sous ses doigts. Le choix revenait simplement à Deliah et il n’avait qu’à s’y remettre.


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Mar 11 Avr - 9:47

Elizabeth Paderetti
J'ai 30 ans et je vis à Londres,en Angleterre. Dans la vie, je suis bien malgré moi seule et je m'en sors difficilement. Sinon, grâce à ma colère, je suis toujours active et je le vis plutôt mal.

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Bella Bergolts Deviant art
L’attelage bringuebalait violemment depuis de longues heures déjà. Beth ressentait lourdement s’affirmer la fatigue. Le misérable cocher devait n’avoir que faire des objections qu’elle pouvait présenter étant donné de la manière dont elle était rudoyée continuellement. Après tout, il était comme tous les autres. Personne ne se souciait réellement d’elle et de ce qu’elle souhaitait. Ni Deliah, ni Père et Mère, ni son fichu mari… Elle soupira un peu en tendant ses jambes dans l’espoir qu’ils trouvent une position plus agréable. Finalement, Valentina l’avait eu bonne en disparaissant dans les flammes. A l’issue de tout ce qu’elles avaient vécu, c’était encore le mieux qu’elle pouvait faire pour l’honneur familial.

Le sommeil la guettait patiemment. Elle savait qu’elle pouvait consentir cet égard étant donné que le carrosse filait dans le vent et poursuivrait encore sa route jusqu’aux abords de Rome. De là, elle trouverait le moyen de remonter l’Europe en train. Elle savait que Londres était encore à quelques jours d’elle et que rien ne lui permettrait d’y poser le pied sans cette agaçante attente. Ainsi, elle consentit de réserver sa fureur pour le moment où elle se trouverait nez-à-nez avec Deliah. Sœurs ou pas, elle sentirait passer la tourmente cette fois-ci ! Comment avait-elle pu la laisser à s’occuper de tout pour la famille ? Comment avait-elle pu abandonner ses devoirs conjugaux et maritaux, elle qui avait la chance d’avoir pu enfanter ? Comment Deliah avait-elle pu tourner le dos à tout ce qui manquait à la vie d’autres, comme Beth ? Beth ne comprenait pas et elle avait le sentiment qu’en la revoyant, la réponse se révélerait d’elle-même.

Depuis leur plus tendre enfance, Beth avait été l’enfant mal-aimée. Ni la première qui vient éveiller la fierté dans le regard de ses parents, ni la dernière pour laquelle la famille a une tendresse particulière, elle n’avait joui d’aucun des égards qu’on avait consenti à ses sœurs. Comment se plaindre qu’elle était devenue amère ?! Elle, elle avait accepté tous les sacrifices qu’on lui avait imposé sans rechigner ! Beth avait fui et Mère la traitait encore comme sa fille chérie et préférée ! Mais est-ce là une plaisanterie ?! Après avoir continuellement déshonoré Père, Valentina était morte et son absence avait arrêté toute vie dans leur demeure ? Eh bien, tant mieux dans ce cas. Si on ne partageait pas un peu du bonheur qui lui était dû et qu’on s’acharnait à la rejeter, Beth embrasserait le malheur et le partagerait avec les autres ! Elle deviendrait le monstre du placard qu’elle craignait tant auparavant. Comme lui, elle se draperait de terreur et ricanerait dans la nuit en voyant les uns et les autres dépérir.

Quand elle se réveilla enfin par les premières lueurs du jour qui filtraient, elle remarqua que la fenêtre était sale. Un long moment, elle pondéra les reproches qu’elle ferait au maladroit serviteur qui ne s’en était pas chargé correctement. Et puis, elle réalisa. Elle comprit que c’était là ce qui était réellement attendu d’elle : porter toujours le chapeau et s’occuper des tâches ingrates que tout le monde rechignait à régler. Elle râlerait et, pour tous, la fenêtre serait à nouveau propre. Elle serait l’insupportable mégère que tout le monde refuserait, malgré tout, de reconnaitre comme essentielle. Non, si elle voulait s’engager dans sa nouvelle voie, il fallait faire les choses autrement. Les idées lui remplissaient la tête mais elle n’en eut que faire. Elle écouta son instinct et, dans un coup de colère, frappa une première fois la vitre sale. Contrairement à ce qu’elle espérait, le verre ne se fissura pas. Seul restait de sa tentative la vague douleur qui filtrait dans les muscles de sa main. Il était évident qu’il n’accepterait pas de se briser face à une si faible volonté. Elle frappa de toutes ses forces et une première fissure se forma, craquelant quelques éclats au sol. Un sourire fugace se forma sur son visage, peut-être le premier en une éternité.

La charrette s’arrêta. Le bon Elias, ce simple garçon de ferme qui haïssait passionnément son emploi au point de l’apprécier, en descendit. Les marches métalliques craquaient et claquaient sous son poids. Il avait entendu distinctement quelque chose provenir de la cabine. Habituellement, Madame Paderetti-Moreau restait d’un silence de mort jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Alors, elle l’accablait de tout ce qu’elle avait de reproches en réserve. Mais peu importe avec quelles insanités elle pouvait le frapper, elle gardait un silence glaçant tant que l’attelage était en mouvement. Cette fois-ci, il avait entendu distinctement un bris de verre et la maitresse faire du bruit. Peut-être était-ce le tintement du verre qui avait provoqué ce qu’il avait entendu mais il aurait pu jurer l’avoir entendu rire. Il approcha la cabine par le côté. Les rideaux ocres virevoltaient sous le vent qui passait dans la cabine par la fenêtre brisée. Pis encore, il remarqua du sang, quelques gouttes, s’écouler sur les fragments de vitre encore correctement encadrés. Il toqua donc à la porte, inquiet. Face à l’absence de réponse, il se résolut à tourner la poignée de porte, contre tout ce que Madame Paderetti-Moreau lui avait toujours ordonné.

Ce qui s’ensuivit se fit en à peine un instant. Il eut à peine le temps de voir, tremblotante, la maitresse recroquevillée sur elle-même et de poser une main son épaule qu’il reçut une sorte de tape sur le côté du coup. Un engourdissement le prit aussitôt, suivit d’un picotement et d’une vague de chaleur intense. La sensation était… étrange ? Il y porta la main pour découvrir qu’il saignait en larges trainées. Relevant le regard vers madame, il la découvrit, tremblante, les yeux humides et un sourire dément sur le visage. Elle l’avait fait exprès, c’était certain ! Il bondit aussitôt sur la banquette pour la renverser violemment et appliquer du mieux qu’il pouvait ses lourdes mains sur son collier de soie. C’était la première fois qu’il la touchait et, d’une certaine manière, il craignait de la briser s’il appuyait trop fort. Sans comprendre pourquoi, d’autres pointes de chaleur se formèrent sur son ventre alors même qu’elle souriait toujours et que son visage de porcelaine se couvrait d’écarlate. Il se renversa sur le côté dans un chavirement complet et la dernière chose qu’il eut le temps de voir, c’était qu’elle se relève en brandissant l’éclat de verre qu’elle avait ramassé de ses mains, leurs sangs se mêlant sur la poussière. Et la lame s’abattit à nouveau.


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Pyramid Rouge
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Mar 20 Juin - 23:59

Valentina Paderetti
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-ELISABETH 06 Août 1801
Dans la chambre sous le toit, celle des trois sœurs italiennes du docteur, une seule lueur illuminait la pièce sous un linceul blanc d’été. Les fenêtre ouvertes de l’étage ouverts en pleine nuit, des draps transparent dans leur finesse, l’été était là. Du coin de la pièce on apercevait deux filles, d’extérieur impossible de savoir laquelle était la plus jeune ou la plus vieille. Leur silhouette dessinait ces soirées ou la peur se mêlait au rire de passer du temps entre sœurs.

- […]Mais, un soir, alors que sa pauvre maman avait été obligée de l'envoyer se coucher sans manger parce qu'il avait joué avec sa nourriture, donné des coups de pieds sous la table à sa sœur et refusé de goûter le délicieux choux farcis aux épinards soigneusement préparé avec amour les choses furent différentes.
En se mettant sur son lit le jeune garçon commença a sauter dessus et il craqua, plusieurs fois. Le craquement était semblable à un grognement. Il s’arrêta alors un instant et regarda ce qu’il y avait sous son lit… Une pointe de peur dans l’estomac, il s’approcha… Doucement. Doucement.
Très doucement  du rebord de son lit pour y jeter un œil.
Mais rien. Un rire lui échappant il haussa des épaules et se redressa. Mais là…
Une ombre gigantesque et monstrueuse s'étira hors de son placard...
... et lui attrapa les pieds !
C'était le croque mitaine !


En disant cela, Deliah fondit sur sa sœur pour venir la chatouiller à la taille, celle-ci sursauta sous le grand draps blanc qu’elles avaient forgé comme une tente. Un cri aiguë échappa à Beth qui repoussa sa sœur en riant.

-Deliah ! arrête… on va réveiller l’autre poux et je vais encore me … Un bruit de craquement se fit entendre comme une porte grinçante. faire disputer… Acheva t-elle un ton plus bas les yeux écarquillés dans ceux de sa sœur qui ne semblait pas plus rassurée. Soupirant pour tenter d’apercevoir au travers du draps fin la porte de la chambre quand elle tourna a nouveau son regard sur Deliah elle n’était plus là.  Elle sentit alors la naissance de l’échine de sa nuque frissonner. Terrifiée elle s’arrêta presque de respirer une goutte de transpiration perlant sur son front. Immobilement paralysée par la peur elle sentit ses yeux se gorger d’eau quand elle compris que ce qui la touchait n’étaient autre que de large mains légèrement griffus, qui doucement venait se blottir autour de sa nuque.
Un déglutissement.
Une rotation. Un cri.
Un craquement, elle s’étale au sol comme une poupée de chiffon et elle hurle.

Elle hurle fort et se redresse une main sur le cou ses draps à moitié par terre. La respiration haletante le réel reprend le dessus. Le matin s’est levé et le soleil brille dans une brise matinale encore rafraichissante de la nuit noir. Seule dans sa chambre les deux autres lits étaient vides et déjà faits. Sauf celui de Valentina qui n’était jamais vraiment tiré a quatre épingles, évidemment. Soupirant un peu en s’installant au bord du lit. Elle repense encore à la soirée d’hier et à ce cauchemar qui semblait n’être qu’une élongation de la soirée qu’elle avait passé avec Deliah à rire en se faisant peur. Prenant son journal pour y remplir une nouvelle page, elle continua à masser son cou pour réaliser que le collier qu’Al -un jeune homme avait laissé pour elle la veille- n'était plus là.  La porte s’ouvre, c’est Marilla.

-Tu vas bien ? Je t’ai entendu crier...

-Oui, oui… C’était juste un cauchemar. Dis-moi maman, tu sais ou est mon collier ? Celui du jeune homme. Il faut que je le porte à la messe de demain pour qu’il voit que je suis intéressée… je dois le retrouver absolument…

-Je ne sais pas, ce sont tes affaires,c'est a toi d’y faire attention.

Levant les yeux au ciel en soufflant elle questionna alors sa mère.

-Ou sont Deliah et Valentina ?

-Comme tu avais le sommeil agité cet nuit Deliah à emmené Valentina jouer en ville pour ne pas qu’elle risque de te réveiller.

« Humph… Quand elle m’avait répondu ça je savais que c’était cette petite peste blonde qui me l’avait volé et que ma chère sœur essayait de la protéger de ma colère… »

Pyramid Rouge
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Lun 26 Juin - 16:05
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Deliah  Dowsent Paderetti
J'ai 32 ans et je vis partout dans le monde. Dans la vie, je suis chasseur de vampire et je m'en sors assez bien. Sinon, grâce à ma foi, je suis invulnérable et je le vis plutôt bien.

Mari  :
Edgar Dowsent 53 ans
Enfants:
James 5 ans
Victoria 2 ans
Le mari de Deliah à déjà été marié auparavant.
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DIRAE- Hildegarde Serge Birault

Les yeux fixés sur l’ensemble des ténèbres qui pourrait être son interlocuteur elle reste là droite comme un « i » à écouter les conséquences de sa folie. Souriant d’abord en coin de voir qu’il souhaitait refuser,  ne trouvant certainement pas la proposition suffisamment intéressante, elle préparait déjà une tirade tirée à quatre épingles afin de le convaincre. Mais, ce fut inutile. Quand il sembla alors se raviser Deliah ressentit sa gorge se serrer. Qu’avait-elle dit ? Qu’avait-elle fait , si ce n’était pas une énorme erreur ? Adressant un regard à Ernest sans vraiment savoir pourquoi : par fierté ou par peur ? Elle déglutissait, encore et encore, elle n’arrivait qu’a ça en apercevant l’étrange danse macabre des spectres d’ombre à peine humanoïde. La pression à son climax quand le baquet fut devant elle, elle se contenta de l’observer pour s’imprégner de tout ce qu’impliquait qu’elle boivent cela.
D’abord, c’était maintenant certains que jamais elle ne reverrais ses enfants, ni ses parents déjà dévasté d’une perte. Son cœur se serra. Il se resserra encore quand elle pris conscience qu’elle serait maintenant une traitresse complète aux yeux de ses pairs : qu’elle deviendrait leur ennemi naturelle direct.
Pourquoi abandonner ses enfants, la chair de son amour interdit ?
Pourquoi renier ses valeurs religieuses ?
La mission en valait-elle vraiment la peine ?
Déglutissant une nouvelle fois devant le liquide presque ou pas totalement visible elle contempla les vestiges d’un souvenir qui lui tordait encore les boyaux même 17 ans plus tard...

-DELIAH 06 Août 1801-

- Deliah… Deliah ?

Chuchotait une petite voix qu’elle ne connaissait que trop bien. Le sommeil en branle elle ouvrit les yeux doucement en sentant tout contre elle la chaleur oppressante de sa petite sœur. Leurs transpirations se mélangeait, c’était écœurant. Mais c’était son adorable petite sœur qui avait encore ce jour là les reste d’un œil au beurre noir. Son visage gonflé de vie lui tira un sourire. Elle était vraiment mignonne quant elle avait ce petit air perdue et un peu effrayée. Se redressant sous son fin draps Deliah pris sa petite sœur sur ses cuisses. Elle grandissait mais demeurait de constitution fragile, pour son âge elle en faisait un peu moins. La sentant se coller contre elle malgré la chaleur elle ne peine pas à deviner qu’elle a peur. L’ami au manteau du placard n’est-il plus ami avec elle ? Se frottant un peu les yeux elle allume la lampe a huile de sa table de chevet éclairé par les rayons de la lune qui zébrais les ténèbres de la pièce d’un voile de lumière bleu. L’éclairage se réchauffa et Deliah n’eu rien a demander a sa petite sœur quand elle vit Beth debout devant le lit de Valentina à « fixer », les yeux fermés le matelas maintenant vide de la fillette.

- Elle m’as griffé les pieds…   Elle le lui montra. Elle me fait peur quand elle fait ça…

Apposant un baiser sur son front Deliah se releva en  laissant Valentina rester dans son lit. Doucement et sans peur elle alla attraper son autre sœur par le bras et elle l’emmena pas à pas, très doucement vers son lit pour la recoucher. Horrifiée la petite dernière regardait la scène en tournoyant dans le lit de sa grand sœur pour toujours rester au plus loin de Beth.  Une fois sa première sœur de nouveau dans son lit elle lui caressa le front délicatement alors que ses sourcils était froncés. Ses sœurs c’est tout ce qu’elle aimait protéger.

- Ce n’est rien. Elle est somnambule mais ne lui dit pas parce que ça l’effraierais beaucoup, d’accord ?

- Je peux dormir avec toi ?
Fit-elle des yeux de cocker sous les paupières dans une position de prière la bouche tordue. Deliah souriait mais refusa en secouant doucement la tête.

- Il fait trop chaud nana … Si tu dors dans ton lit demain matin on ira au parc celui près de la maison  avec les jolies fleurs que tu aimes, d’accord ?

Elle la vit lancer un regard inquiet vers Beth qui dormait dans son lit en gigotant et marmonnant et elle regardait sa grande sœur qui compris tout de suite.

- Oui, que toutes les deux.

Elle releva un sourcil en souriant lui tendant son petit doigt. La naïveté de Valentina était à croquer. Elle n’était pas dur à manipuler quand on savait ce qu’elle voulait et il fallait lui concéder qu’elle avait le mérite de se donner les moyens d’obtenir ce qu’elle souhaitait en s’exécutant docilement…
Serrant leurs petits doigts, elle fila,  allant se coucher dans son lit presque toute heureuse cette fois-ci. Elle s’endormit a nouveau sans peine. Connaissant la fatigue mentale que les crises de Beth lui provoquait elle ne se leva pas tard et s’occupa de « Nana ». Elle l’appelait comme ça à l’époque car quand elle était petite elle n’arrivait pas a dire Valentina et ce mignon évènement c’était transformé en petit surnom. Sans tarder environ vers 9h du matin elle s’était mise en route avec Valentina qui avait pris un ballon bleu foncé. C’était étrange il s’était retrouvé là dans le jardin un matin. Surement un oubli ou un cadeau de leur père dissimulé dans leur quotidien. La tenant par la main elle se souvenait avec quel joie elle avait rigolé ce matin-là, d’a quel point Valentina était…

***
Son cœur se serra. Doucement elle s’était saisie de son pendentif ciselé qui avait la forme d’un crucifix. C’était celui de Marilla il y a longtemps.  Les larmes remontait dans ses paupières du tréfond de ses souvenirs qui continuait leur ascension préventive…

***
- Essaye d’avoir ça !

Criait-elle alors qu’elle venait de mettre toute ses forces dans le tir. Le ballon sauta un peu plus loin pour rouler très rapidement vers les pieds de Deliah. Avec sa robe elle n’était pas a l’aise elle s’en souvenait mais malgré tout elle répliquait avec gentillesse. Cela agaçait bien la cadette qui n’aimait pas qu’on la ménage  pour son âge. Préoccupations typique d’une petite sœur. Alors, en la voyant souffler et répliquer plus fort Deliah décida de ne pas la ménager et tira si fort dans la balle que même elle, avait été surprise. Le ballon s’était envolé haut et avait dépassé la haute clôture de la maison fleuris... Se regardant toutes les deux l’ainé se dit que c’était peut-être l’heure de rentrer finalement mais ce n’était pas l’avis de Valentina. Avant même qu’elle ouvre la bouche elle l’arrêta.

- Non ! Attends je vais aller le chercher !  

- Roh… d’accord… mais fais attention ne te met pas en danger. Je crois qu’ils sont absents il doit y avoir quelqu’un pour garder la maison aussi belle va toquer a la porte je t’attend là.

Elle désigna un banc du bout du doigt et s’assit un peu en attendant sa petite sœur. Observant les alentours elle se sentit douloureuse et grimaça. En remontant sa robe pour apercevoir ses chevilles elle avait constaté avec angoisse qu’elle avait un peu gonflé….

- Merrrde…

Fit-elle simplement en se frottant la cheville elle y avait été plus fort que ce qu’elle imaginait… Soupirant elle sursauta en voyant un jeune homme s’approcher.

- Al ! Quel surprise.

-Une surprise agréablement partagé. Puis-je me joindre à toi un instant ?

- Eh bien en fait j’attend ma petite sœur, Valentina. On a perdu un ballon elle est en train de le chercher. Répliqua t-elle en observant les alentours avant de la voir revenir au loin la balle dans les mains. Ah la voilà justement…  

-Je vois, je ne voudrais pas interrompre votre jeu.

Voir sa sœur revenir avec le ballon lui rappela sa blessure à la jambe ainsi elle se ravisa, Al était un charmant garçon. Peut-être pourrait-il être celui qui la raccompagnerais, comme ça a coté du bel inconnu dont Beth parlait sans en divulguer le nom fièrement  elle ne ferait pas cruche à rentrer seule de l’école le soir. Le jeune homme s’en allant poliment,  doucement Deliah regarda Valentina et lui confia.

- Je me suis un peu blessée en jouant Nana ça te va si tu joue dans le parc et que je te regarde d’ici. Sinon il faut qu’on rentre maintenant...

Elle avait baissé les yeux devant elle mais Deliah la connaissait bien elle savait qu’elle ne voudrait pas voir Beth pour un moment vu l’œil au beurre noir et les griffures nocturnes qu’elle lui avait fait dernièrement et qu’ainsi elle accepterais. Elle hocha de la tête en soupirant un peu l’air pensive et contrariée, rien d’étonnant pour l’ainée.

- Reste là ou je peux te voir d’accord ?

Elle accepta et Deliah rappela Al qui n’était pas encore très loin.

- Al ? Excusez moi je me suis arrangée, êtes-vous toujours tenté de me rejoindre pour discuter ?

Évidemment, il n’avait pas refusé et ils avaient discutés. Au fil de cette discussion Deliah s’était prise d’euphorie et sa vigilance envers sa petite sœur avait baissé. Ainsi sans surprise, arriva ce qui devait arriver : Valentina avait disparue des radars…

***

Serrant son poing le regard toujours plongé dans le baquet de sa  pénitence elle se souvenais. Elle se souvenait de cette fichu maison fleuris, des histoires circulant à son sujet autour d’une apparition étrange d’un homme derrière les fenêtres alors que la maison était en réalité une propriété d’un couple français absents depuis des mois. Elle se souvenait que ses camarades les plus « téméraires » rentraient la nuit par effraction pour voir si quelqu’un vivait ici, mais personne. Tout prenait aujourd’hui sens dans les connexions de ces souvenirs. Ce n’était autre que la tanière de ce maudit comploteur. Sa première erreur était là : l’avoir laissé modéré cet odieux malentendu.

- Je reçois votre sang comme un incommensurable don.

Respirant une dernière fois elle arracha la croix qui ornait jusqu’ici son décolleté. Elle n’était plus digne de la porter même si ce sacrifice était l’ultime solution contre le cancer qu’était Mikhaïl pour leur famille… La laissant glisser de ces doigts fins, la croix choqua le sol d’un léger tintement et l’avenir de Deliah basculait.
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