Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

Hold me, Thrill me, Kiss me, Kill me ft. Patate Douce

Beloved
Messages : 4825
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .

Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Mar 20 Oct - 10:28
174125032.jpg
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


Alexander Skarsgard :copyright:️ shadows

Vous savez que vous avez des blessures à soigner ? Vous ne préférez pas d'abord que je m'en occupe puis vous nourrir et ... vous occupez de moi à la fin ?

Je soupirais en l'entendant parler ainsi, en voyant son petit air effrayé. Il parlait de quel blessure au juste? Je n'avais quasiment rien. Si j'avais vraiment été blessé je me serais fait soigner avant de venir le rejoindre. Il tentait de gagner du temps. Ca se voyait à son petit air paniqué. J'étais quasiment certain qu'il était vierge. C'était bien ma chance, j'avais choisi un de plus mignons certes mais aussi un des moins expérimentés. J'aurais du le tuer sur place. Non... je ne pouvais pas, pas après qu'il m'ait supplié de les épargner lui et sa famille. Ca aurait fait mauvaise impression sur ce tas d'arriérés. J'avais déjà massacré assez d'entre eux, à commencer par leur roi.

Je secouais la tête alors qu'il parlait des traditions de son pays. Donc en plus d'être lâches et stupides ils étaient aussi prudes. Les relations entre personnes du même sexe interdites, c'était ridicule. Heureusement que chez nous ce n'était pas le cas. Nous pouvions prendre du plaisir là où on le désirait. Il n'y avait rien de répréhensible là dedans. Nous n'étions pas tous ainsi, certains se limitaient au sexe opposé mais il n'y avait rien de choquant à ce que certains, comme moi, aillent où leur désir les poussait. Et pourquoi me limiter alors qu'il y avait tellement de façon de se faire plaisir. Je trouvais de la beauté dans tous les corps et e n'avais aucune envie de me restreindre.

Et cette histoire idiote d'être pur avant le mariage... quelle idiotie. Ils s'interdisaient tellement de plaisir en agissant ainsi.

Je suis à vous Roi Dagnir et nous avons toute la nuit. Et je voudrais vous soigner avant, de risquer qu'une plaie s'ouvre davantage. Je me doute bien que vous êtes vaillant mais je ne peux accepter que vous preniez un risque que cela s'infecte alors que c'est mon métier. Vous ... voulez bien ? Je me suis engagé à m'assurer de votre bien-être. Et je le pense vraiment. Je ne connais rien de vous mais je reste humain.

Oh oui il était à moi. Et bien sur nous avions toute la nuit. Mais je n'avais aucune envie d'attendre. Je n'allais pas le laisser m'échapper aussi facilement. Si il pensait pouvoir me manipuler avec ses minauderies, il se trompait lourdement.

Je laissais tomber ma serviette avant de m'avancer nu vers lui.

- J'ai déjà mangé. Et ça...

Je passais mon doigt sur la légère estafilade qui se trouvait son téton gauche. Je lui souris alors que je portais mon doigt à mes lèvres pour sucer le sang qui s'y trouvait.

- Ce n'est qu'une égratignure. Je ne vais pas en mourir.

Je m'approchais davantage de lui, venant frôler son corps avec le mien. Je passais mes mains sur son torse avant d'aller faire tomber la veste qu'il portait.

- On va voyager toi et moi. Nous allons traverser tout ton pays. Nous irons ensuite à Yaisa. Puis nous rentrerons chez moi. J'ai quitté mon pays depuis trop longtemps.

Je m'attaquais ensuite à sa chemise défaisant les noeuds qui la retenaient du bout des doigts. J'envoyais valser le vêtement avant de fixer son torse un instant. Je passais doucement mes mains dessus, retraçant le contour de ses muscles.

- Mais tu ne te marieras jamais. Tu m'appartiens désormais.

Et il était hors de question que je prête mes jouets. La servitude ou la mort, c'était les deux seules options qu'il avait désormais. Il pouvait oublier sa petite vie de gamin pudibond. Je ne le laisserais jamais y retourner. Il resterait à mes côtés jusqu'à ce que j'en ai marre de lui.

Je descendis mes mains pour aller défaire son pantalon. Je fis glisser le vêtement tout en passant mes mains sur le galbe de ses fesses avec un sourire. Elles étaient là, si douces et fermes sous mes doigts et elles n'attendaient plus que moi. Je sentais déjà ma virilité se réveillait à cette idée.

- Et tu découvriras rapidement que je n'ai que très peu de patience et qu'il vaut mieux ne pas en abuser. Alors mets toi nu et à quatre pattes sur mon lit et tout de suite!



Patate Douce
Messages : 718
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Mar 20 Oct - 13:47
https://images2.imgbox.com/dd/3e/8oKxK8Lh_o.gif

Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart

Toutes mes tentatives échouent les unes après les autres. A l'image de la défense de mon royaume. Au moins, il ne m'avait pas encore violenté, ce qui pour moi, était une très grande avancée dans notre relation. Petit à petit, il se mue en un sujet à étudier. Je voulais comprendre comment il fonctionnait. Il s'estimait peu patient et pourtant, il avait quand même pris le temps de me répondre. Mais vu comment ses muscles se bandaient, signe d'impatience, il ne fallait pas trop jouer avec.

Il parle, s'approche. Je suis terrifié et impossible de reculer. Fuir est une option inenvisageable dorénavant. De toute manière, je ne le veux pas, je veux savoir ce qui se cache sous cette carapace. Il y a forcément un être humain dessous. C'est même obligé. Et je me donne pour mission d'aller le cueillir.

Mais pour l'heure, je ne peux m'exempter à ce devoir conjugal si on peut dire. Je ne sais pas ce qui m'attend, ce que je vais ressentir. Et l'inconnu me fait peur. Pour autant, mon instinct me dit d'obéir, que je n'ai plus d'issu alors lentement, me faisant violence pour ne pas trembler, je m'exécute.

Humilier est le mot qui me vient dans cette position. J'ai l'impression d'être un animal qui va se faire saillir. Nous ne sommes pas si loin de la vérité, si j'en crois ses intentions. Je demande pardon à mes Dieux pour ce qu'il s'apprête à me faire. Je ne sais pas quoi faire. Alors, avec autant de dignité possible, je reste planté là, la croupe offerte. C'est avilissant.

Je n'arrive pas à croire que je doive me soumettre à cette abjection pour sauver ma peau. Je ne pouvais même pas dire mes fesses étant donné que .. Non, je ne peux pas nommer. Je regarde en face de moi, attendant que la sanction tombe. Je tente d'imaginer la douleur. Ça ne peut qu'être douloureux. Nous ne sommes pas faits pour ce genre de relation. Il va m’embrocher. Mais jusqu'où ? J'ai tellement peur.

Vais-je avoir mal ?

Est-ce moi qui vient de parler ? J'ai pensé à haute voix. Je ne voulais pas lui faire partager mes craintes. Peut-être que dans ce genre d'intimité, il se montrait doux. Ma conscience hurle à la naïveté.

Comment ça se passe ? Je veux comprendre.

Comment deux hommes pouvaient trouver une forme de plaisir dans un tel accouplement. Cette hérésie dépasse tout entendement. J'avais presque envie d'aller chercher un carnet pour annoter mon ressenti et les étapes. Y voir une forme de sciences, qu'une torture. Voilà, c'est une expérience à vivre et rien de plus.




Beloved
Messages : 4825
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .

Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Mar 20 Oct - 17:55
174125032.jpg
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


Alexander Skarsgard :copyright:️ shadows

Vais-je avoir mal ?

Je soupirais en entendant la question. Petit puceau coincé... J'espérais qu'avec le temps il se détendrait un peu plus. Il n'était pas obligé d'aimer. Je me moquais bien de savoir si il prenait du plaisir ou non. Ce n'était pas lui qui était important dans l'histoire. Il était là pour me satisfaire, pas l'inverse. J'espérais qu'il ne pleurnicherait pas trop à l'avenir. Sinon tant pis, je le livrerais à mes soldats pour qu'ils s'amusent. Ils n'étaient pas trop regardant sur ce qu'ils s'envoyaient du moment qu'on leur donnait un peu de chair fraiche.

Je m'approchais de lui, caressant doucement ses fesses. Je n'étais pas un sauvage. J'aimais un minimum profiter de la marchandise. Comme tout bon plat, il fallait le savourer d'abord par la vue avant d'y gouter.

Comment ça se passe ? Je veux comprendre.

Nouveau soupir de ma part. La prochaine fois je le bâillonnais. Ce n'était pas possible de poser des questions pareilles. Il n'y avait rien de tel pour réussir à me faire débander. Ses petites questions ridicules avec sa petite voix ridicule de petit enfant suppliant et pleurnichant. Je ne connaissais rien de moins excitant que ça. Pourtant j'avais envie de lui, de ses si jolies petites fesses qui semblaient m'appeler.

Alors après avoir écarté sur ses fesses, craché dessus, je passais deux doigts en lui pour le préparer. Je n'étais pas un monstre non plus. J'avais quand même un semblant de savoir vivre. Il serait capable de pleurer en plus si je lui faisais trop mal. Et je n'aimais pas les pleurnichards.

- Il faut vraiment que je te fasse un dessin? Et bien sur que ça va faire mal. Ca fait mal à tout le monde les premières fois, homme comme femme. Après certains y prennent du plaisir avec le temps.

Je haussais vaguement les épaules. Et je me moquais complètement de savoir si ce serait son cas ou non. Du moment qu'il arrêtait de se plaindre et de pleurnicher moi ça me convenait.

Je retirais mes doigts et agrippais ses hanches avant de le pénétrer d'un coup de rein. Je fermais les yeux un instant, poussant un gémissement de plaisir. Rien de tel que de s'enfoncer dans un petit cul étroit après une bonne bataille. Mon corps tremblait encore de cette montée d'adrénaline qu'avait fait naitre en moi le combat. Je pouvais enfin me laisser aller, assouvissant mon plaisir sans aucune retenue.

Je ne lui prêtais pas la moindre attention. A quoi bon de toute façon? Ce n'était qu'un esclave. Il pouvait déjà s'estimer heureux d'être en vie. Je me concentrais sur mon propre plaisir. Je m'enfonçais profondément en lui, brutalement, mon bassin claquant contre ses fesses à chaque coup de rein. Je gémissais, mordant ma lèvre alors que le plaisir montait en moi. Je m'accrochais à ses hanches, les griffant doucement alors que chaque coup se faisait plus puissant, me rapprochant davantage de la jouissance.

Puis ce fut fini. Je me libérais en lui dans un dernier cri de plaisir. Je me retirais, à bout de souffle, le laissant sur le lit. Je me levais et allais m'essuyer avant de me servir d'un verre de vin. Je ne le regardais pas. Quelle importance? Il pouvait bien être entrain de pleurer que ça m'était égal. J'avais juste besoin de quelques instants pour reprendre des forces avant de le prendre à nouveau. Je vidais mon verre de vin avant de retourner vers le lit.

- Sur le dos. Si tu crois que j'en ai fini avec toi...

Je lui souris alors que je lui écartais sans retenue les jambes. Il était assez préparé maintenant et je bandais déjà à nouveau, beaucoup trop excité par cette nuit de délice qui m'attendait. Je le pénétrais d'un coup, le ménageant moins que la première fois alors que je le prenais à nouveau.

Il me fallut plusieurs heures pour que je sois apaisé, plusieurs heures et plusieurs fois pour que je m'effondre et que je m'endorme dans mon lit. Je ne lui avais pas donné de consignes. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, dormir ou non dans mon lit, cela m'était égal, du moment qu'il ne me gênait pas.

Je me levais le premier le lendemain. Je me lavais rapidement pendant qu'il dormait encore. Je m'installais au milieu de ma tente, toujours nu, m'installant en position pour ma séance de méditation du matin. J'avais besoin de ce moment, seul, en paix avec moi même, pour me recentrer et me concentrer sur la journée qui m'attendait. J'ouvris juste un oeil en l'entendant remuer dans le lit.

- Tu ronfles...

Ca, avec les pleurnicheries, c'était quelque chose qui allait rapidement m'agacer. Je refermais les yeux, me concentrer sur ma respiration pour rester détendu.

- Va aux cuisines chercher mon petit déjeuner. Le cuisinier sait ce que je veux. Tu es autorisé à prendre quelque chose pour toi aussi.

J'inspirais profondément une nouvelle fois avant de rouvrir les yeux. Je ne l'avais pas entendu bouger alors que je lui avais donné un ordre. Je le fixais, les sourcils froncés.

- Tu attends quoi?

Patate Douce
Messages : 718
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Mer 21 Oct - 21:17
https://images2.imgbox.com/dd/3e/8oKxK8Lh_o.gif

Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart

Je suis dérouté. Ce fut effectivement douloureux. J’ai beaucoup pleuré en silence. Dans les premières fois. Mais ensuite. J’ai senti mon ventre se contracter. J’ai pris peur. Une nuit entière. Ce ne fut pas une partie de plaisir. Quoi que, sur la fin, je ne saurais décrire ce que j’ai ressenti. Je crois que j’ai dû m’évanouir à un moment donné. Et ce liquide nacré. Je … Je crois que je suis cassé de l’entrejambe. Faut que je fasse des recherches, ça m’inquiète.

Je ne me suis pas endormi aussitôt. Contrairement au Roi. C’était assez déconcertant comme expérience. Il semblait être … Transcendé. Et ne pas avoir aussi mal que moi. Et je doute qu’il réponde à mes questions. Alors, une partie de la nuit, j’ai trouvé du papier et crayon en bois pour écrire mes ressentis avant de tout cacher dans un sac qui me sert pour soigner. Puis, je n’avais pas trouvé plus douillet que le lit du Roi alors le plus lentement possible, je m’étais endormi non loin de lui. Ce n’était en rien paisible. J’avais tellement peur qu’il me vire à coup de botte et que je finisse véritablement au sol. Et les souvenirs sanglants me faisaient sursauter avant de véritablement sombrer.

Nuit bien trop court.

On me parle. Je grogne. Je ne suis pas du matin. Qui osait me déranger ? Je me retourne de l’autre côté, espérant grapiller quelques minutes de plus. Encore mon père qui espérait un miracle encore ce matin. Je secoue ma main pour le faire partir. Il reviendra dans dix minutes, je le sais mais c’est toujours ça de gagné. Mais la Voix se fait plus insistante. Et l’ordre me parvient jusqu’à mon esprit brouillé. Ce n’est pas mon père ! Ce n’est pas mon père ! Je me lève d’un bond, écarquillant les yeux. Le Roi. Sanguinaire. Dans son lit.

J’ai survécu.

Je fais une révérence et file hors de la tente. Je ne sais pas trop où je vais mais je le fais. Et je sens que je vais apprendre la Vie. Celle d’un Sanguinaire, comme je les surnomme. Une simple question me valant de me faire trainer dans la boue. M’enfin à la vue de l’odeur, je ne veux pas le savoir ce que c’était exactement. Je me redresse, par reflexe et un coup de poing me sonne. Je sens mon œil enfler. Et mon ventre se plier en deux.

Voilà ce qu’on fait aux pacifistes de ton genre. Je ne te donne même pas deux jours avec nous. Tu mourras bien avant. Nous vous avons vaincus sac à merdes. Et tu vas crever comme tes camarades.

Je ne peux même pas répliquer. Qu’est-ce que je dirais même ? J’ai le souffle coupé. L’odeur du sang qui me monte aux narines. Je me fais violence pour ne pas m’évanouir de nouveau. Je devais m’endurcir. Et je doute que quiconque vient me secourir si je lâche. Je me redresse, tête bien haute, et je serre les dents, pour ne pas laisser la douleur m’envahir. Je pars enfin dans les cuisines. Personne ne commente mon état déplorable. Et je demande juste le repas du Roi. Cinq minutes rondement menées et je repars avec le plateau sous les yeux de tous. Je n’exprime rien : visage fermé sous le regard perçant de tous ses soldats. Des insultes. La pute du Roi revient régulièrement. Je rentre dans la tête, avec mon état déplorable. Je souffre mais je ne dis rien. J’étais de toute façon, bien trop fatigué pour dire quoi que ce soit. Je dépose le plateau sur une table basse non loin du Roi.

Puisse ce petit déjeuné, vous donne l’énergie de poursuivre votre conquête.

Je fais une révérence et recule de plusieurs pas pour quitter son champ de vision. Malgré tout, je me montre le plus enjoué que possible. On a peut-être amoché mon enveloppe charnelle, je suis encore maitre de mon esprit. Et je n’oublie pas que j’ai toujours une mission à mener : connaitre le Roi. Et ça me fait sourire. Je sais que ça va être dur. Mais je suis devenue un Funambule, je me battrais.

Que comptiez-vous faire aujourd’hui ?




Beloved
Messages : 4825
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .

Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Jeu 22 Oct - 13:47
174125032.jpg
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


Alexander Skarsgard :copyright:️ shadows

Je soupirais en le voyant enfin quitter la tente. Je ne m'en servirais pas comme serviteur, il était là pour autre chose. Mais puisqu'il était là, il pouvait bien servir à quelque chose et aller me servir mon petit déjeuner. Il verrait le camp de la même façon. L'envie de s'enfuir lui passerait peut être en voyant l'immensité du camp en plein jour. C'était inutile pour lui d'espérer s'enfuir dans un tel endroit. Il serait rapidement rattrapé. Et une fois que mes hommes l'auraient attrapés, je le tuerais pour avoir osé s'enfuir.

Ma séance terminée je me levais pour aller me laver et m'habiller rapidement. J'enfilais un pantalon noir et une chemise rouge sang. Je complétais ma tenue avec des bottes noires me serrant les jambes. Je ne comptais pas me battre aujourd'hui. Je devais faire le tour de mes hommes, voir mes généraux pour être certains que mes ordres avaient été bien appliqués, consulter les rapports que j'allais recevoir. Je n'aimais pas ces journées là. Quand je restais coincé au camp, à jouer le jeu de la politique. J'aimais l'action, le combat et le sang. Je ne serais satisfait que lorsque l'on se mettrait en route pour notre prochain objectif. En attendant je devrais rester ainsi, me préparer, ronger mon frein. Au moins, j'avais trouver de quoi me satisfaire avec le gamin.

La nuit avait été assez agréable. Il avait un cul absolument délicieux. Et j'avais même eu le plaisir de le voir y prendre plaisir lui aussi. Cela m'avait donné espoir. J'arriverais peut être à en faire quelque chose finalement. Il avait gagné le droit de vivre quelques jours de plus, tant que je ne m'en lasserais pas.

J'étais à mon bureau, regardant des vieux rapports quand je l'entendis revenir. Je ne levais pas la tête de mes papiers alors qu'il disposait le plateau devant moi.

Puisse ce petit déjeuné, vous donne l’énergie de poursuivre votre conquête.

Je grognais en l'entendant parler ainsi. Il redevenait agaçant avec ses manières. J'agitais la main quand il me posa sa question, lui signifiant que je n'avais aucune envie de lui répondre. Je n'avais aucune envie de rester à lui faire la causette ainsi. Ce n'était pas pour ça que je l'avais pris. Ni pour avoir un flagorneur collé à moi.

Je laissais mes papiers pour aller prendre une tranche de pain que je recouvrais d'une bonne couche de beurre.

- Vous êtes tous comme ça dans votre pays? A vous rabaisser devant les autres. A faire des courbettes ridicules. Vous ne luttez donc jamais? Si prompt à vous soumettre comme tu...

Je redressais la tête mon morceau de pain à la main. Je le fixais pour la première fois depuis qu'il était revenu dans la tente. Je posais mon pain avant de le rejoindre en quelques enjambées. J'attrapais son visage dans ma main avant de le tourner sans ménagement pour mieux le fixer.

- Qui t'as fait ça?

Je sentais la rage bouillonner en moi. Je n'avais pas levé la main sur lui, je le savais très bien. Ca pourrait m'arriver de le faire mais je n'avais rien fait de tel cette nuit. Il n'y avait qu'une explication, un ou plusieurs de mes hommes s'étaient lachés pendant qu'il était parti chercher mon petit déjeuner. Et ça, c'était inacceptable.

Je l'attrapais par le bras et le trainer avec moi dehors. Je le secouais un peu pour qu'il me montre le ou les hommes responsables de cet état. On ne tarda pas à les retrouver, un petit groupe réunis autour d'un feu de camp, riant à une plaisanterie de celui qui semblait être leur chef. J'appréciais le silence qui régna tout d'un coup alors qu'ils me virent arriver. Je continuais de les fixer durement alors qu'ils s'agenouillaient devant moi. Je les foudroyais du regard avant d'agiter le gamin devant eux.

- Qui est responsable de ça?

Celui que j'avais identifié comme leur chef s'approcha de moi en bredouillant pitoyablement des excuses. Je ne pris même pas la peine d'écouter. Je me moquais de ce qu'il pouvait bien raconter, plus aucune parole ne pourrait l'aider désormais. Je lâchais le gamin et le laissait s'effondrer au sol alors que je sortais ma dague. D'un geste je la plantais dans le ventre du soldat et le remontais pour l'éventrer. Je me reculais alors que l'homme s'effondrait au sol, tentant de retenir ses viscères qui s'échappaient entre ses mains. Je passais par dessus l'homme, piétinant de ma botte ses intestins alors qu'il fixait impuissant son agonie.

- Avez vous donc si peu de respect pour votre roi, que vous vous permettez de toucher à ce qu'il lui appartient? Que vous pensez être dans votre droit en levant la main sur mes esclaves?

Je me retournais satisfait alors que je les entendais bégayer des excuses, tremblant tous de peur. J'enjambais à nouveau l'homme, ne me gênant pas pour continuer de piétiner ce qu'il restait de lui avant de reprendre le gamin par le bras. Je le trainais à nouveau avec moi jusque dans ma tente. Je l'accompagnais à mon bureau et tirais une chaise en face de la mienne pour qu'il s'installe dessus. Je fis ensuite le tour de la table pour retourner à ma place et reprendre mon repas là où je l'avais laissé.

- Mange maintenant.

Patate Douce
Messages : 718
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Jeu 22 Oct - 20:22
https://images2.imgbox.com/dd/3e/8oKxK8Lh_o.gif

Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart

Je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui venait de se passer. J’avais juste retenu : Le Roi me tenant par le bras. Le Roi venant de m’appeler Esclave. D’ailleurs, je crois que nous avions une différence de point de vue. J’étais certes captif mais j’avais encore une liberté, non ? Le Roi tuant sans aucune pression. Le Roi faisant preuve d’indulgence en m’imposant d’être à sa table. Je regarde le plateau. Et je ne vois que des organes. Je me lève rapidement, hors de la tente pour aller dégobiller. Ça y est, je me réveille. Il l’a tué. Comme si on serrait la main d’une personne. Il a tué pour moi. C’est … Déroutant. Venais-je d’obtenir une immunité ? Et je me vide à nouveau. Cette pensée m’effrayait. C’était un engagement tacite ? Mais dans quoi je m’engageais ? Il me faut de longues minutes pour m’en remettre. Je retourne dans la tente pour aller me rafraichir le visage dans une vasque. Un grand coup d’eau et je retourne m’asseoir.

- Désolé, je n’ai pas le cœur aussi accroché que vous.

J’ai failli rajouter, même si vous n’en avait visiblement pas. Je fixe ma creuse, je n’avais pas spécialement faim. Mais je craignais qu’il se mette en colère, ou qu’il y voit un manque de respect alors qu’il m’a invité à sa table. Du bout des doigts tremblants, je porte le morceau de pain à ma bouche. Je ne sais pas quoi penser de tout cela.

On peut quand même dire qu’il fut quand même assez humain de .. Me revendiquer. Ça veut dire quoi, chez eux ? Mon cerveau fume. Puis, ses propos me reviennent en tête, arrêtant la machine de réflexion pour le moment.

- Vous savez, on nous enseigne la cohésion dans un pays. Nous ne sommes pas faits pour alimenter les discordes. C’est ainsi. Nous avons vécu heureux pendant des siècles. Pourquoi devrions-nous changer notre mode de Vie ? Sur quels principes : le pouvoir ? Le Sang ? La peur ? Vous y voyez de la soumission alors qu’on y perçoit des concessions. Il n’y a aucun intérêt à devoir constamment batailler avec son voisin, si ce n’est pour l’achever sans en ressentir une satisfaction à long terme. Celui qui a pris se fera prendre tôt ou tard. Nous préférons établir des ententes cordiales où chacun tire son bénéfice. Mais je peux aisément comprendre que vous n’adhérer pas à ces préceptes. Vous avez été la lame qui a su montrer les limites de ce système. Et complimenter une personne n’est pas signe de faiblesse. Au contraire, il faut savoir respecter et mettre en avant les qualités d’autrui autant que souhaiter une bonne journée. Ce sont simplement des choses simples de la Vie. En quoi est-ce si faible de vous souhaiter de réaliser vos objectifs ?

Bon, je ne m’attendais pas à autant parler. Mais je voulais tout connaitre de ce qui se cacher sous sa tignasse brune. On était opposé en tout. Et il m’avait surpris précédemment, je voulais ardemment le comprendre. Les agissements de cet homme allaient devenir une obsession et probablement me sauver la mise. Je pouvais faire une croire sur mes fesses, à présent mais au moins, j’allais pouvoir grandir psychologiquement. C’est ainsi que je voyais les choses : trouver du positif mais dans son malheur.

- Vous avez dit que j’étais esclave. Mais, ce rôle consiste en quoi exactement ? Il y a des choses dont je n’ai pas le droit de faire ?

Je commence véritablement à manger l’espère de bouillie, je me fais violence pour ne pas exprimer mon dégout.

- Vous savez que vous pouvez aspirer à mieux dans votre gamelle que ce truc gluant. Accordez moi trente minutes et vous verrez.

Que mes années dans les cuisines me servent à quelque chose. Être Roi et mal mangé, c’est quand même un comble. 




Beloved
Messages : 4825
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .

Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Ven 23 Oct - 14:56
174125032.jpg
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


Alexander Skarsgard :copyright:️ shadows

Je soupirais alors qu'il se levait pour aller vomir dehors. Ce gamin n'avait décidément pas de couilles. Je continuais de manger mon petit déjeuner, mangeant viande, pain recouvert d'une bonne couche de beurre et vin pour pousser un peu le tout. Ce n'était pas quelques tripes à l'air qui allaient me couper l'appétit. J'avais vu et fait bien pire au cours de ma vie.

Je ne réagis pas en le voyant revenir, continuant de prendre mon repas tranquillement. Je l'écoutais parler, me retenant de rire en entendant son petit discours sur l'intérêt d'apprendre à faire des concessions et pourquoi c'était tellement merveilleux dans la vie que d'apporter de la joie autour de soi. Un discours de niais, de faible... plus j'en apprenais sur ce pays et plus je les trouvais pitoyables. Je n'allais pas rester plus que nécessaire ici. Je ne supporterais pas leur compagnie si ils étaient tous comme ça.

- Vous avez dit que j’étais esclave. Mais, ce rôle consiste en quoi exactement ? Il y a des choses dont je n’ai pas le droit de faire ?

J'esquissais un petit sourire, me retenant à grande peine de rire. Ca consistait en quoi d'être esclave exactement? Ce n'était pas possible, ce gamin était une blague vivante. Personne ne pouvait être aussi naïf et ignorant que lui. Il allait réellement falloir que je lui fasse un dessin pour qu'il comprenne les choses clairement.

- Vous savez que vous pouvez aspirer à mieux dans votre gamelle que ce truc gluant. Accordez moi trente minutes et vous verrez.

Je soupirais alors que je faisais glisser des quartiers de pomme entre mes lèvres. Il ne comprenait vraiment rien...

- C'est pour toi le gruau, pas pour moi. Le chef a préparé ça pour toi. Il ne s'est pas embêté à préparer mieux pour un esclave.

Je terminais mon fruit avant de reprendre une gorgée de vin, le fixant toujours. Bien... puisqu'il fallait tout lui expliquer, autant le faire maintenant.

- Tu es esclave oui. Ta vie m'appartient. Tu n'es plus libre de faire ce que tu veux, d'aller où tu veux. Tu dois m'obéir, à chaque moment, à chaque ordre que je pourrais te donner. Désobéis moi et tu meurs. Tente de t'enfuir et je te tuerais de mes propres mains. Fais quelque chose qui me déplait et tu subiras le même sort. C'est plus clair là maintenant?

Comprenait il enfin la portée de ce qu'il lui arrivait? Je doutais cependant qu'il change d'attitude aussi facilement. Il avait été éduqué ainsi, à se rabaisser face aux plus puissants.

- C'est donc pour cela que c'est tellement risible de te voir souhaiter que je réalise mes objectifs. Surtout quand mes objectifs consistent à asservir ton royaume et dans notre cas ici présent, à abuser de toi tant que j'en ai envie puis à me débarrasser de toi quand ce sera fait.

Je ne savais pas combien de temps il tiendrait. En général, ça allait de quelques semaines à quelques mois pour ceux qui partageaient mon lit. Aucun d'entre eux n'avait jamais réussi à rester dans mon lit plus d'un ans. Il allait donc mourir à plus ou moins long terme.

- Votre système de vie... c'est bien mignon, mais ça a ses limites. Parfois les concessions sont nécessaires, faute de meilleur choix. Mais la meilleure option est et restera toujours la lutte. Il n'y a que comme ça que l'on peut garder sa liberté, préserver qui on est. Vous vous seriez battu au lieu de vous rendre si facilement, votre royaume vous appartiendrait encore toujours. Ou peut être pas, mais vous auriez au moins pu dire que vous vous étiez battu pour le conserver, que vous aviez lutté pour votre honneur. A se ramasser ainsi sans cesse... vous n'avez ni fierté, ni honneur. Vous n'êtes pas des hommes. Et je suis certain d'une chose même...

Je me levais pour venir me placer face à lui. Je le fixais alors que je retirais ma chemise et que je l'envoyais valser dans la pièce.

- Je suis sur que tu n'auras jamais le cran de me tuer. Mais j'adorerais te voir me prouver le contraire. Alors je vais faire quelque chose. Je t'offre de passer un marché. Tue moi... ici et maintenant et tu pourras retrouver ta liberté.

Je sortis une dague de ma ceinture et la mis dans sa main. Je la levais et vins la presser tout contre ma poitrine, juste sur mon coeur.

- Vas y... enfonce le... tue moi....



Patate Douce
Messages : 718
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Ven 23 Oct - 15:25
https://images2.imgbox.com/dd/3e/8oKxK8Lh_o.gif

Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart
Je note qu’il est bien plus loquace le matin. Et de tout son discours, je retiens que je suis à lui. Je ne sais pas pour combien de temps mais je pouvais supposer que j'en ressortirais grandi – ou mort – de cette expérience. La bouillie infâme m’est destiné. Je suppose que je finirais par soit m’y habituer soit mourir de faim. C’est tellement infect. Même un esclave, ne mérite pas une telle punition. Je crois que cet homme a perdu la tête.

Pourquoi veut-il que je le tue ?

Je laisse ma main sur le manche de la dague mais je ne bouge pas. De mon autre main, je la pose sur son front, prends sa température durant quelques secondes.  Il n’avait pourtant pas de fièvre. Il semblait aller très bien même. Alors pourquoi agissait-il ainsi ? Se prouver que je n’étais pas un homme. Je retire ma main, maintenant que je savais qu’il n’avait pas perdu la raison. Je profite qu’il soit si proche pour l’observer. Le visage marqué par le temps. Je découvre des rides et des cicatrices. Je lui aurais bien proposé un baume mais je suppose que ce n’était pas le moment. Il attendait une réponse mais que dire ? Je hausse les épaules et dépose la dague sur la table.  

Vous n’avez même pas fini votre assiette, il serait bête de tout gâcher. Vous devez prendre des forces vu comment vous tuez sans sourciller.

Alors que mon estomac hurle à la sanction. Je tente une pointe d’humour, parce que c’était surréaliste ce qu’il venait de se passer. De toute façon, depuis que je suis avec lui, tout m’est hallucinant.  

Je vous ai dit, que je voulais devenir comme vous, un Sanguinaire. Alors si je vous tue maintenant, je ne trouverais pas de meilleur tuteur. Et oui, encore un compliment. Vous m’en voyez désolé. Et effectivement, vous m’avez pris ce qu’il restait de peu de ma masculinité. Mais je suppose que c’était soit mes viscères au sol, ou vous plantez en moi. C’est ainsi qu’on s’adapte. De plus, je ne suis pas considéré comme un homme dans ma communauté tant que je n’aurais eu une épouse et un enfant. Alors, ce n’est pas ma fierté que vous allez entacher. Elle est présente, mais je ne grandis pas avec elle. Elle compte mais ce n’est pas elle qui m’a sauvé la Vie la nuit précédente. Sinon, je ne serais pas là, entrain de converser avec vous. Je ne sais pas ce que vous avez cherché à faire. Mais si un jour, je dois vous tuer, c’est parce que j’aurais compris comment fonctionne votre royaume. Parce que le combat sera loyal et non illusoire.  

Il n’y a pas même pas de témoins, alors je n’imagine même pas ce que ses soldats m’auraient fait. Non, tant que je reste sous sa garde, je me sentirais en sécurité. Funambule, je suis devenu cette nuit, j’apprendrais au fil du temps. L’air de rien, je continue de manger l’immangeable.  

Vous n’avez pas répondu à ma question : vous faites quoi aujourd’hui ?  Est-ce que je peux venir avec vous ? Je me ferais discret !

Regard de chiot et moue boudeuse. Est-ce que ça pouvait marcher avec lui ? Je vais devoir m'y prendre à combien de fois, avant que ça marche ? Des défis chaque jour, que je comptais bien me faire. 




Beloved
Messages : 4825
Date d'inscription : 10/07/2018
Crédits : .

Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Ven 23 Oct - 15:57
174125032.jpg
Dagnir
J'ai 29 ans et je vis à Melehtë. Dans la vie, je suis roi et je m'en sors bien, vraiment bien même. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, libre de ma vie et je le vis plutôt bien, trouver une épouse n'est vraiment pas ma priorité.

.


Alexander Skarsgard :copyright:️ shadows

Je fronçais les sourcils en le sentant poser sa main sur mon front. Je le laissais faire un instant, cherchant à comprendre où il voulait en venir, avant de le voir reposer la dague. Je savais qu'il ne le ferait pas. Il était incapable de tuer qui que ce soit. Il s'était rendu sans même opposé la moindre résistance. Il était faible...

Et il me parlait de prendre des forces. Ce pauvre gamin était complètement à côté de la plaque. Il était dans sa petite bulle, incapable de se rendre compte de ce qu'il se passait autour de lui. Sa vie se jouait à cet instant et il n'en avait pas conscience. Il avait l'air de voir cela comme un jeu, une belle aventure pendant laquelle il pourrait apprendre à me connaitre, à comprendre les coutumes de mon royaume. Devenir comme moi... Jamais personne n'avait été plus éloigné de tout ce que j'étais que lui. Il n'était pas un homme et ce n'était pas un mariage et un enfant qui ferait de lui un homme. C'était facile de se marier, il suffisait de trouver une femme consentante. Encore plus facile de faire un enfant, il n'y avait qu'à sortir sa queue pour trousser une femme. Ce n'était pas ainsi qu'on devenait un homme. Quel peuple de lâche qui se contentait de si peu pour donner de la valeur à un homme.

J'attrapais ma chemise pour me rhabiller. Je le regardais avec un petit sourire. Oui le combat n'avait rien eu de loyal. J'étais désarmé devant lui. Il n'avait eu qu'à presser un peu plus la dague sur ma peau pour me tuer... mais jamais il n'aurait réussi à le faire.

Vous n’avez pas répondu à ma question : vous faites quoi aujourd’hui ? Est-ce que je peux venir avec vous ? Je me ferais discret !

Je terminais de m'habiller avant de m'approcher de lui. Je pris son visage dans ma main, lui souriant doucement.

- Tu veux devenir comme moi? Alors écoute bien ta première leçon. Mêle toi de ce qui te regarde et reste à ta place. Autrement dit... ne pose pas de questions. Reste ici à m'attendre.

Je le lâchais avant de me retourner pour enfiler mon manteau pour pouvoir affronter le froid de l'hiver.

- Et ne t'avises pas de me demander quand est ce que je reviendrais. Tu verras bien quand je serais là.

Je quittais la tente sans le laisser placer un mot de plus. Une seule nuit et il m'épuisait déjà. Je devrais peut être l'envoyer servir un peu sous les tentes, ça lui remettrait peut être les idées en place. Mais après avoir tué un de mes hommes pour avoir toucher à ma propriété, je ne pouvais pas me permettre de la leur céder pour qu'ils s'amusent avec. Je ne pouvais donner de tels ordres contradictoires. Je le garderais juste quelques temps et si il m'agaçait trop, je le tuerais.

Je rejoignis mon fidèle Aegnor avec un sourire sincère. On passa une bonne partie de la journée à aller voir nos hommes et à organiser notre domination sur le pays. J'avais donné mes consignes pour que ma tente soit gardée et que Calion ne mette pas un orteil dehors, ni même que qui ce soit y entre sauf ordre de ma part.

Le soir arriva et je passais ma soirée avec mes généraux à diner et à discuter stratégie. J'arrêtais juste un serviteur pour lui faire donner des ordres.

- Faites porter un repas correct à mon esclave, pas de bouilli ou je me chargerais moi même d'empaler le cuisiner. Faites lui aussi porter un bain et des vêtements propres. Précisez à l'esclave que si il veut me faire plaisir il ferait mieux de m'attendre nu et propre. Quand il en aura terminé avec le bain faites m'en préparer un propre.

Je le laissais partir avant de retourner vers mon repas. La soirée était bien avancée quand je rentrais finalement dans ma tente. Je me glissais à l'intérieur sans lui jeter un regard. Mon bain d'abord, je m'occuperais de lui ensuite. Je lui tournais le dos et me déshabillais avant de me glisser dans l'eau chaude avec un soupir de bien être.

Je fermais les yeux, me détendant dans mon bain.

- Le repas était il à ton goût?

Que je sache si je devais faire affûter un pieu ou non.


Patate Douce
Messages : 718
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Ven 23 Oct - 18:02
https://images2.imgbox.com/dd/3e/8oKxK8Lh_o.gif

Calion

J'ai 25 ans ans et je vis à Rainë, la Paisible. Dans la vie, je suistout le monde dans la Vie du royaumeet je m'en sors moyennement. Je ne sais pas quoi de ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire au desespoir de mes parents et je le vis plutôt bien.

Je ne sais comment me présenter. Mais mon destin n'était promis qu'à ma moitié et non, l'être craint de nos royaumes. Laisse-moi te conter cette histoire.


Gijs Blom by Blimey! on Bazzart
Je fus déçu qu’il ne daigne pas m’emmener avec lui. Ca ne lui aurait vraiment rien couté, ce n'est pas comme si je pouvais revendre des information ! Quel goujat ! Et je n'avais même pas le droit de sortir ! Mufle !! Une colère sourde que je ne pouvais exprimer. J'avais quand même jeté un fauteuil, que je m'empressais de ramasser et m'excuser. Négativité ronflant dans ma poitrine.

Je déteste être mis à l’écart.


Tout ce que je faisais ou disais n’avait d’influence sur lui. Je ne savais pas comment le prendre, sans jeu de mots impur. De mauvaise humeur pour le restant de la journée, j’avais au moins, le loisir de tout fouiller. Sursautant quand des soldats passaient trop près de la tente. Ecchymoses apparents, j'allais avoir mal pendant un moment.

Techniquement, il ne peut rien m’arriver. Je m’assoupis par deux fois, sans le voir venir. Entre temps, je lisais tout ce que je trouvais et surtout ce que je pouvais comprendre. J’étais plongé dans une sorte de carnet de bord, lorsqu’un raclement de gorge me fit faire un bond. J’ai eu peur que ce soit le Roi me surprenant entrain de fouiller dans ses affaires. Techniquement, il ne me l'avait pas interdit. Quoi que, me mêler de ce qu'il me regarde, comme il dit, incluait probablement de ne pas jeter un œil par-ci, par-là ?

Ma famille me manque. J’aimerais tellement savoir comment le royaume est, à présent, que nous n’avons plus notre dirigeant. Juste connaitre l'étendu des dégâts, savoir si je pouvais aider. Je n'allais pas faire le oisif, tout le temps quand même ? Paradoxe quand je râlais parce que je ne voulais rien faire. Je soupire longuement, désabusé.

Les ordres furent transmis. Et je fus surpris. J’avais droit de prendre un bon bain. Alors j’y ajouta ma mixture, pour sentir bon. D’autant que j’allais encore me faire culbuter. Qui sait, cela rendra moins douloureuse la sentence. Je m’y prélassai jusqu’à l’eau soit fraiche. Et je m’essuyai méticuleusement.

Jour de fête quand un bon repas me fut adressé. Encore une déception. J’étais seul. Je vis mal la solitude. Je suis toujours entouré. C'est pour cela que j'aime mon royaume, notre mode de Vie. On est toujours ensemble et j'aimais cela, la Vie en communauté.

Solitaire alors que j’entendais les rires, au loin. Moi aussi, je voulais me mêler au camp ! Quelques larmes coulèrent. Agacé. Frustré. Fatigué. Peiné. J’enfile une culotte le temps de m’asseoir en tailleur, de me tenir bien droit et de prendre le temps de respirer.

J’étais en Vie.


J’étais le protégé du Roi. On n’avait pas le même point de vue. Mais je le voyais ainsi. J’étais dans une immense tente où regorgeait tellement de trésors. Voilà. Il me voyait comme faible. Mais nous avions cette capacité à demeurait lucide, à percer les ténèbres pour y planter de l’espoir. Je me sais chanceux, je dois en profiter. Je me redresse, plus serein et retire mon seul tissu.

Et je me place, comme la vieille, sur mes quatre membres, les fesses offertes, attendant la souffrance. Et le Roi arrive. Je me sentais si mal dans cette position mais les ordres sont ainsi. Les écouter, c’est me sauver. Je reste la tête droite.

Tiens, Monsieur s’inquiète de ce qui a rempli ma panse. Ben voyons. Il m’a enfermé ici et voilà que j’ai le droit à un bain et bon repas. Serait-ce des excuses ? Ça ne marchera pas ! Visage fermé, je prends le temps de répondre. Quelle attitude adopter ? Mais je ne veux pas jouer un rôle. Je n’étais pas content et je comptais bien le faire savoir. Voix sèche lui répondant un simple :

- Bien.  




Contenu sponsorisé
Hold me, Thrill me, Kiss me, Kill me ft. Patate Douce
Page 2 sur 22
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 12 ... 22  Suivant
Sujets similaires
-
» Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce
» Patate Douce.
» Chase me around the space | ft ma Patate Douce
» Au-delà du temps ft.Patate Douce
» Cause I didn't mean to hurt him • Patate Douce

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers fantasy-
Sauter vers: