Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

It's dangerous to go alone ft. Jo'

Kitkat
Messages : 228
Date d'inscription : 27/07/2019
Région : Le pays de la neige et des caribous
Crédits : Niki/Kitkat

Univers fétiche : Ça dépend de mon humeur
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kitkat
Mar 8 Sep - 5:15
7ei5.pngMise en Situation


De plus en plus, l'utilisation des simulations se répandent dans divers domaines pour aider les gens à s'entraîner ou pour tout simplement s'amuser. Que ce soit à l'armée, pour les pilotes d'avions, pour les astronautes, etc... La simulation prend une place importante. Dans un futur proche du nôtre où le jeu vidéo est devenu une norme pour l'entraînement et pas seulement une activité récréative, pourquoi ne pas créer un jeu vidéo où nous pouvons y être immergé totalement ? Un projet expérimental sur la réalité augmentée a été mis en place afin de faire vivre une véritable aventure aux futurs joueurs, mais aussi pour aider d'autres domaines à offrir des formations hors du commun. Malheureusement, ce n'est pas tous les tests expérimentaux qui se déroulent bien...


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Kitkat
Messages : 228
Date d'inscription : 27/07/2019
Région : Le pays de la neige et des caribous
Crédits : Niki/Kitkat

Univers fétiche : Ça dépend de mon humeur
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kitkat
Mar 8 Sep - 5:21
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Maddie
Fox

J'ai 27 ans ans et je vis dans l’État de la Californie, aux États-Unis. Dans la vie, je suis une ancienne soldate spécialisée dans les systèmes de communication et d’information et je m'en sors pas bien puisque j’ai dû mettre ma carrière sur pause contre mon gré afin de suivre une thérapie. Sinon, grâce à ma chance, j’ai reçu une offre de la part de l’armée pour intégrer un groupe test pour une nouvelle technologie de réalité augmentée dans le domaine des jeux vidéo et je le vis plutôt bien.


 It's dangerous to go alone ft. Jo' 2snn
> Étant rousse et ayant le nom de famille «Fox», ses parents ont en quelque sorte un sens de l’humour particulier. Maddie a grandi au sein d’une famille plutôt nombreuse. Elle est la seule membre de sa famille qui a choisi la voie militaire, mais dans le domaine de l’informatique.
> Il y a bientôt six mois, lors d’une mission de routine sur le terrain au Moyen-Orient, la jeune femme devait aller sur place avec une équipe de soldats afin de réparer un système de communication. Malheureusement pour elle, des insurgés ont attaqué leur véhicule et c’est grâce à un convoi militaire qui passait dans le coin que cette dernière est toujours en vie. À l’exception d’un autre soldat, tous les autres sont morts pendant l’attaque. Suite à cet événement, Maddie a développé un stress post-traumatique, ce qui a obligé l’armée à lui faire suivre une thérapie jusqu’à ce qu’elle puisse reprendre du service.
> En quelques mots, il ne faut pas se fier aux apparences, car Maddie est une grande geek malgré son appartenance à l’armée. La jeune femme est du genre franche, fiable, quelque peu excentrique et ingénieuse. En guise de mécanisme de défense dans un univers typiquement masculin, la jeune femme a un bon sens de la répartie, un humour plutôt cynique et elle n’hésitait pas à montrer qu’elle avait sa place au sein de l’armée. Aujourd’hui, Maddie peut se révéler plus distante avec les autres et moins encline à vouloir sympathiser. Parfois froide sans vraiment s’en rendre compte, elle est aussi plus facilement distraite, voire lunatique. Son stress post-traumatique prend aisément trop de place dans sa vie.
 It's dangerous to go alone ft. Jo' E1g4


avatar : Allison Scagliotti copyright: Niki

«Cette expérience peut vous faire le plus grand bien Mlle Fox. Vous pourriez en tirer un grand bénéfice et plus tard, cette nouvelle technologie pourra être pour l’armée.» Après quelques explications sur le fameux projet, c’est comme ça que ton psychologue - un psy fourni ainsi que rémunéré par l’armée depuis ton «accident» - a voulu te vendre cette idée de participer à une expérience de réalité augmentée sur les jeux vidéo. Cela fait maintenant six mois que tu es suivi par ce psychologue et tu n’as pas vraiment l’impression d’avancer. Certes, tes crises sont moins présentes depuis quelques semaines, mais il n’en reste pas moins que tu as de la difficulté à te concentrer, à dormir et que tu dois supporter cette foutue anxiété que tu n’as jamais ressenti auparavant. Parfois, lorsque tu fermes les yeux, que ce soit pour te détendre ou bien pour dormir, tu peux revoir la scène de ton «accident» dans les moindres détails. Bonjour les insomnies, les flashbacks et ce sentiment de peur qui t’apporte tout un tas de symptômes.

Va savoir pourquoi, tu as accepté l’offre de ton psychologue de servir de cobaye pour une curieuse expérience en lien avec les jeux vidéo. Depuis ton plus jeune âge, tu as toujours adoré passer du temps devant un écran, une manette dans les mains ou encore avec une souris ainsi qu’un clavier. Si tu n’avais pas choisi la voie militaire, tu aurais probablement travailler dans le domaine du jeu vidéo ou autre chose en lien avec l’informatique… Satisfait de ta réponse positive, il t’avait remis un pamphlet contenant quelques informations sur cette expérience ainsi qu’un numéro à rejoindre pour te porter volontaire. Quoique, dans ton cas, tu n’avais pas besoin de les contacter puisque l’armée allait t’offrir un petit passe droit. Comme quoi, devenir un cobaye «pour le bien de tous» à ses avantages. Volontaire, bénévole et tous ses synonymes ne sont pour toi qu’une fumisterie. Le terme «cobaye» est le plus approprié à tes yeux.

***

Ton enrôlement dans cette expérience a été plutôt rapide. À peine vingt-quatre heures plus tard, tu as eu droit à un coup de fil de la part d’un ingénieur en informatique qui souhaitait te rencontrer afin de te transmettre toutes les informations nécessaires et pour te faire signer quelques papiers - plutôt une décharge coulée dans le béton si un problème se présente pendant les phases de tests -. Quelques heures plus tard, tu as eu ta rencontre et une date ainsi qu’une adresse où tu dois te présenter pour subir ta première expérience...

Aujourd’hui, jour de la première phase de ce test en réalité augmentée, tu te tiens dans une grande salle avec des inconnus. Vous n’êtes pas loin d’une trentaine de volontaires dans la pièce. Après une brève présentation des personnes en charge du projet, vous êtes séparés en petites équipes de deux sans que vous ayez votre mot à dire, puis toi et ton nouveau partenaire vous êtes conduit dans une autre salle avec un des chargés du projet. Ici, tu peux y apercevoir deux tubes installés à la verticale, quelques écrans ici et là ainsi qu’une espèce de tableau de bord. Au moment où vous n’êtes que tous les deux, tu te tournes vers le jeune homme avec un sourire que tu veux le plus sympathique possible. «Bonjour, je m’appelle Maddie.» Simple et efficace. Il connaît ton nom et vous aurez sûrement la chance de discuter ensemble un peu plus tard. De toute façon, l’autre type s’approche de vous deux avec un air plus ou moins sérieux collé au visage.

«Pour votre premier test dans cette réalité augmentée, vous allez vous retrouver dans un monde que je peux décrire comme cartoonesque. Vous ne serez pas face à des monstres ou des créatures dangereuses. Peut-être quelques insectes, mais rien de menaçant. Vous resterez dans ce jeu pour une durée maximum de deux heures. Si vous avez besoin de revenir dans la réalité, vous pouvez arrêter et quitter à n’importe quel moment. Lorsque le test sera terminé, vous pourrez revenir et passer à l’étape suivante du test. Plus nous avancerons, plus vous serez exposés à des environnements stressants, mais vous ne risquez rien. De toute façon, vous avez eu les informations nécessaires lors de vos rencontres individuelles. Vous pouvez maintenant vous installer chacun dans un tube.» C’est que lui aussi il ne perd pas de temps avec les présentations. Au moins, tu sais maintenant à quoi t’en tenir et pour ton premier test, tu ne vas pas devoir affronter des bestioles dangereuses qui vont te pourchasser d’un bout à l’autre de la «map» afin de te dévorer vivante… Alors que tu te diriges vers l’étrange tube, l’homme en charge du projet vient à nouveau briser le silence. «Des questions ?» Tu ne sais pas trop pourquoi, mais tu as l’impression qu’il pose cette question par simple formalité et non par intérêt. Pour lui, cet environnement doit être tout ce qu’il y a de plus normal, mais pour toi, tu dois avouer que tu n’as pas le luxe de vivre ça à tous les jours. Bien entendu, tu as travaillé dans le milieu des systèmes de communication et d’information, mais principalement sur diverses bases militaires que ce soit dans ton pays ou ailleurs dans le monde. Certes bases sont plus désuètes que d’autres. «Non.» Réponds-tu froidement avant de t’installer dans l’espèce de tube. Avant que l’homme ne referme la porte transparente, tu adresses un signe de la main ainsi qu’un petit sourire à ton nouveau partenaire.

«On se retrouve là-bas !» Lorsque la porte se referme sur toi, tu as à peine le temps de fermer les yeux que ton corps est envahi d’une sensation bizarre. Rien à voir avec tes crises en lien avec ton stress post-traumatique. Au bout de quelques secondes, tu te mets à sentir une douce brise ainsi que les rayons du Soleil sur ta peau. Vêtue d’un simple jean et d’un t-shirt, tu n’auras pas besoin de te mouvoir dans un étrange costume au milieu d’un monde que tu ne connais pas. Une fois que tu te décides à ouvrir les yeux, tu dois avouer que l’homme avait raison, car ton environnement ressemble presque à un dessin animé en 3D avec de jolies couleurs et une ambiance relaxante. «Wow… !» Murmures-tu pendant que tu observes les arbres, la végétation, le ciel bleu, les nuages ou encore la plage qui semble un peu trop accueillante à ton goût et qui est seulement qu’à une vingtaine de mètres de ta position actuelle. Sans te presser, ton regard se tourne vers ton compagnon de test. «C’est plutôt impressionnant. Tu veux qu’on part chacun de notre côté ou tu veux que l’on reste ensemble ?» En vérité, tu t’en fiches un peu s’il préfère te suivre comme ton ombre ou non. À moins qu’un ours tente de vous tuer - tu te doutes bien que vous n’allez pas tomber sur ce genre de danger -, tu ne crains pas pour sa sécurité ni pour la tienne...

@Jo'
Jo'
Messages : 613
Date d'inscription : 21/08/2019
Région : Grand Est
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Univers fétiche : /
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
Jo'
Mar 8 Sep - 9:18
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Sebastian
Lloyd

J'ai 21 ans et je vis à Sacramento, Californie, US. Dans la vie, je suis chômeur pro et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Je vis encore chez ma mère alors que ça fait presque quatre ans que j'ai quitté le lycée, ce qui n'est pas au goût de mon alcoolo de beau-père qui veut me cogner chaque fois qu'il est torché. Je cherche du travail mais j'suis pas efficace, j'ai pas une bonne forme physique, j'ai pas la tchatche et j'suis pas scolaire. Même au McDo j'tiens pas le coup.

J'aime bien rester dans ma bulle, dans un domaine où j'suis doué et j'ai le contrôle : les jeux vidéos. Je fais souvent des compèt' amicales, comme ça pour du beurre en ligne parce que mes parents veulent pas m'emmener aux conventions gaming - j'les gagne chaque fois. Je suis bon dans tous les jeux. C'est un genre de don invalide pour la société. A part ça, j'pense que j'suis un gentil gars.

 It's dangerous to go alone ft. Jo' Tenor


Nat Wolff :copyright: Jo'


J'remonte dans ma chambre et je ferme la porte à clef. J'ai mal au dos. Le Connard m'a gueulé à la figure pendant vingt minutes avec son haleine de chacal en me poussant contre le mur. J'sais pas c'qui était pire : l'envie de gerber en voyant sa sale trogne et en sentant le whisky rence, ou les omoplates qui rapent à travers le t-shirt contre le plâtre. Aujourd'hui il était trop schlass pour me cogner c'est déjà ça.

J'm'y attendais en fait, que ça tourne mal. J'avais attendu le dernier moment pour en parler aux vieux, parce que je savais que ça (se) passerait de travers. Maman, Connard (j'ai pas dis ça), j'vais faire une expérience de jeux vidéos contre du fric. Je sais plus comment la conversation a dégénéré, mais ma mère s'est mise à crier et pleurer parce qu'on ferait jamais rien de sérieux de moi et qu'elle en pouvait plus de m'entretenir. Là-dessus, grand prince, Connard est arrivé du salon complètement jeté et m'a gueulé des trucs indéchiffrables avant de me pousser dans tous les recoins de la maison.

C'est l'agence intérim qui m'envoie, c'est le comble parce que c'étaient justement les vieux qui m'y avaient inscrits. J'avais pas eu de nouvelles de la boîte depuis que j'ai réussi à foirer un ménage à domicile - l'aspi était trop puissant et ça a abîmé le tapis de la vieille chez qui j'étais, mauvaise première impression qui leur a suffit à se faire une idée de moi. Ils auraient mieux fait de me mettre comme gars de compagnie chez la mamie, là ça l'aurait fait, pas besoin de qualifications pour jouer aux cartes et manger du gâteau.

J'avais tout réglé là-bas : signer une décharge, récupérer les documents officiels avec convocation, date et lieu du rendez-vous, même un entretien, tout ça tout ça. Je pars demain au petit matin, en bus, tous frais payés - soi disant mon profil correspond parce que j'ai mentionné que j'aime les jeux vidéos, mais je crois surtout que c'est parce que je suis un cas désespéré.

Honnêtement, j'ai hâte. Entrer dans un jeu. C'est juste un rêve. Incomparable avec la réalité virtuelle. Je serai le héros de l'histoire, comme si j'y étais. J'me demande si on sera aussi immergé au moment de se taper l'héroïne ! Ouais 'fin, rêve pas. Même dans un jeu, j'suis tellement un tocard que je serais cap de me faire friendzoner. Oh bon, c'pas la mort. Au moins si c'est nul, y aura du fric à la clef.

~

Sac sur les genoux dans le bus, je suis en route pour la fameuse expérience. La navette me dépose directement devant l'impressionnant complexe. Une vibe de zone 51, les militaires en moins - l'excitation remue dans mon estomac, j'ai des papillons. Bâtiment A, Hall : c'est mon lieu de rendez-vous. J'entre, il y a déjà quelques personnes, et le chiffre enfle à mesure que le temps passe. Une bouffée enthousiaste me prend la trachée et me fait danser entre envie de vomir et celle de crier. C'est pour de vrai.

On nous répartit en groupes de deux. J'suis avec une femme, ça me rassure, y a moins de risque que si j'lui tape sur les nerfs elle décide de me coller un pain. Enfin je crois. Toutes manières j'suis plus à l'aise avec les filles. Elle se présente à moi, j'adore sa voix. "Salut, moi c'est Seb." J'donne jamais mon nom en entier. Sebastian, c'est trop long pour un type de ma petitesse.

En approchant de gros cylindres, je suis pris d'une petite appréhension. On s'croirait dans Alien. Ceci dit un type nous fait un laïus qui se veut rassurant : paraît qu'on pourra arrêter le bordel quand on veut, et que c'est pas plus de deux heures. Le premier jeu sera soft en plus de ça. Bon en fait de toutes façons, si on reste coincé dedans c'est pas plus mal. Qu'est-ce qu'il y a dans la vraie vie qui pourrait me manquer ? A part le confort matériel, si.

Mon binôme me salue en entrant, sans sourciller, dans sa machine. Ca me décide à lui emboîter le pas de mon côté - je lui réponds d'un rictus crispé. En fin de compte, j'ai hâte d'y être. Ca y est, ça se concrétise. Le monde est fou, et parfois c'est génial. Je suis pris d'un vertige, je sais pas si c'est l'appréhension, l'enthousiasme ou la machine. Je m'endors lourdement.

~

Mes yeux s'ouvrent et je suis un peu nauséeux. La lumière est vive. Un bruit de vagues. Des couleurs criardes. Une exclamation réjouie achève de me bousculer du songe. Je me redresse et sonde l'environnement. Hyper bucolique, de la végétation tranquille un peu partout, une brise qui fait criser les arbres éparses au milieu d'un plan d'herbe bien verte. Dans mon dos, c'est plus insulaire : sable blanc et eau turquoise en balancier serein.

La susnommée Maddie est déjà debout, prête à investir les lieux. Je me relève encore dans le pâté - j'ai jamais été doué pour me réveiller du bon pied. Ouais, pour ça aussi j'suis une merde. La forme des fruits aux arbres m'interpelle. "C'est un genre d'Animal Crossing en fait."

Je suis tiré de mes songes par mon binôme. A choisir, j'aime autant l'accompagner : on va être dans des environnements plus difficile plus tard apparemment, vaudrait mieux qu'on soit sur la même longueur d'onde, avoir un genre d'esprit d'équipe ou un truc comme ça. Dans la majorité des jeux d'action - horreur, stratégie, guerre, tous ! - vaut mieux tenir ensemble. Dans Left4Dead par exemple, si t'es à terre à trois miles de tes coéquipiers, t'es bon pour te faire bouffer.

"On pourrait profiter de commencer par un jeu calme pour se connaître. Enfin ... Tu vois, après on sera dans des trucs plus hardcore, on risque pas d'avoir le temps de discuter, tout ça ..." Comme dit, j'suis pas tchatcheur, et franchement pas à l'aise avec une inconnue. Je me mets doucement en route pour évacuer mon malaise dans les jambes. "T'as fais comment pour atterrir ici, toi ?"

Au loin, la vue d'un bâtiment nous interrompt. "Ah, y a sûrement des PNJ là-dedans. On en apprendra plus sur le jeu dans lequel on est."



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