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LE TEMPS D'UN RP

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Berlin
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Mar 26 Nov - 1:08

Azan
J'ai 40 ans et je vivait sur une planète lointaine, aujourd'hui j'ai atterris sur Terre et je n'ai pas la moindre idée d'où exactement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis complètement perdu et je le vis plutôt bien parce que je suis intelligent.




BABY YODA IS SO CUTE
La guerre. Une fatalité à laquelle on ne pouvait pas échapper, quelle soit plus douce ou plus atroce. Dans mon cas, j’étais dans ce que les humains appelaient l’enfer. Je n’avais l’air de rien, dans ma petite boule, comme ça, mais je l’entendais le chaos. Je comprenais ce qui se produisait, une fuite banale qui avait mal tournée, me retrouvant entre des mains que je ne connaissais pas, sentant le sol nous quitter et l’acharnement dans l’air. Cet acharnement qui poussait à aller toujours plus vite, à tenter de fuir les attaques. Je tentais de trouver un peu de calme dans le chaos, mais je dois avouer que c’était certainement peine perdue. Je voyais la suite des choses se dessiner, l’accident qui se pointait le bout du nez. Allais-je faire quelque chose ? Bien sur que non. Je venais de me faire enlever. L’atmosphère ne me faisait pas peur, je saurais retrouver mon chemin ou me débrouiller.

Me débrouiller. Car si nous étions en train de perdre de l’altitude, de perdre des pièces, j’en avais profité pour dangereusement sortir de là par une ouverture improvisée sous les attaques. J’avais eu des grosses secousses, avant d’obtenir le calme que je désirais tant. Observant ma manœuvre du juste à temps, en voyant l’explosion au loin qui se reflétait dans mon regard bien noir. Tout en réalisant que j’entrais dans une atmosphère autre, et que j’avais le feu aux fesses. Non mais littéralement. Ce n’était pas très confortable. Et fort heureusement, je pu calmer l’énervement de ma coquille avant ma force qui se trouvait dans mon être en lui-même. Ralentir la chute, pour au final avoir un atterrissage un brin brutal, mais qui m’évitait des blessures et de mourir tout simplement.

Peut-être avais-je tout simplement eu un instant d’absence, car ce que je vis, ce que je ressentis n’était pas très calme. J’avais pris cette décision poussée par la curiosité, d’observer mon nouvel environnement. Je sais très bien que je n’étais plus chez moi, que j’étais très loin déjà. Pas de panique chez moi pour autant. Plutôt la naissance de cette curiosité de constater que la guerre il y en avait aussi sur les autres planètes. Ils se faisaient mal, ils s’entre-tuaient. Je ressentais que ce n’était pas quelque chose de prévu, pour le petit groupe qui se trouvait non loin de moi. Pour une raison obscure et inconnue ils avaient fui mon endroit, pendant un instant. Ils m’avaient pris pour quelque chose que je n’étais pas, quelques petits doigts sortant de ma part, pour mieux me concentrer sur la survie du dernier E.T. Je n’avais pas la moindre idée du monde dans lequel je me trouvais. Sauver la vie d’un individu me semblait être, un bon plan pour m’en faire un ami, n’est-ce pas? Un bouclier invisible qui le couvrait soudainement, contrôlé par nul autre que ma personne, lui offrant en prime cette ouverture pour fuir. En espérant qu’il soit doté d’une certaine intelligence et ne m’oublis pas derrière. Surtout.
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Mar 26 Nov - 2:21

Ben
J'ai 36 ans. Je suis soldat d'infanterie et je m'en sors bien, j'imagine ... puisque je suis encore en vie. Sinon, je suis célibataire et je n'en suis pas surpris, le métier n'aide pas.

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Jay Ryan
Instinct de survie qui brûle dans les veines.
Pas le temps de réfléchir. Quand la panique s'installe, la raison quitte le navire. La discipline craque quand les missiles tombent. Les jambes courent à toute allure, loin, le plus loin possible. Le souffle manque mais le corps ne s'arrête pas. Flancher équivaudrait à mourir. Personne ne veut mourir. Il faut un coeur d'ange pour contrer ses instincts et se sacrifier pour ses frères d'arme. Si peu le feraient. Alors on court comme des brebis égarées. On se désorganise et on se désordonne.

Il n'y a pas eu d'explosion. On ne prend pas le risque. Des missiles qui par un quelconque miracle ne se fracassent pas sur le coup, peuvent sauter à tout moment. Des bombes à retardement. Il ne faut pas prendre le risque. Je n'entends même plus les cris de mes confrères. Je crois que l'on a plus le souffle pour hurler. Que la raison a peut-être rattrapée un peu l'instinct, se taire pour ne pas se trahir. Je cours sans regarder derrière .... sans réellement prendre le temps de regarder devant non plus.

Une grosse racine dans mon chemin, dans laquelle je trébuche. Face contre terre, le coeur battant dans mes tempes et respirant à fond pour chasser un vague sentiment de nausée, je les entends approcher. Les soldats ennemis. Dans une dernière poussée, un dernier regain d'énergie, je me remets sur pieds et attrape mon arme à deux mains, solidement, dans un cri de guerre, un cri de rage et de désespoir. Je fais feu sur mes ennemis, n'attendant plus que la mort et souhaitant en amener le plus possible avec moi. Que ce ne soit pas en vain.

Mais les balles semblaient miraculeusement m'éviter, comme si l'on avait du mal à me viser, comme s'il s'agissait d'enfants maladroits à qui l'on avait donné des armes, qui ne s'étaient pas entraînés pendant des années à l'utiliser, à cibler ... à tuer. Ils étaient tous nuls et je les abattais les uns après les autres. Ils tombaient comme des mouches et aucune de leurs balles ne me touchait.

C'était un signe.
Un signe de Dieu.
Dieu me protégeait.

Je m'effondrai à genoux, exténué ... seul. Seul au coeur d'un massacre, d'un bain de sang. Dernier survivant de cette embuscade, alors que mes compatriotes étaient hors de vue ... enfuis ... ou morts. Je ne saurais dire. J'avais perdu leurs traces bien assez vite dans le chaos de la bombe, il ne restait désormais que moi dans les environs, moi et des corps, moi et du sang. Il me fallu quelques longues secondes pour réaliser que je m'étais mis à sangloter. Les nerfs lâchaient, c'était le soulagement et la peur qui refaisaient surface alors que l'adrénaline me quittait doucement.

C'est alors qu'en relevant un peu les yeux, je le vis.

Ce que nous avions pris pour un missile ne me semblait, désormais, pas en être un. Je n'étais pas suffisamment près pour bien distinguer, c'est vrai, mais il y avait une petite craque dans la boule et il me semblait voir quelque chose remuer un peu à l'intérieur. J'étais de nouveau nerveux, mais il n'y avait pas pire que les soldats ennemis à mes yeux .... même s'il s'agissait d'une grosse araignée velue, jamais ce ne serait pire. Alors j'osai m'en approcher.

De plus en plus, à quatre pattes, n'osant pas me relever, n'en ayant pas encore la force. Je rampais presque jusqu'à la drôle de boule, qui était en réalité entreouverte, me laissant voir qu'il y avait un petit être à l'intérieur. Je ne voyais encore pas très bien, mais mon regard croisa éventuellement une paire de yeux et je sursautai sur le coup avec un petit mouvement de recul. Oh okay. C'est réellement vivant.

Je restais figé sur place, à peut-être un mètre ou deux de la capsule, sourcils froncés, à essayer de déterminer la meilleure chose à faire. Ça n'avait pas l'air méchant, mais je ne pouvais m'expliquer la présence de cette chose au milieu d'un champ de bataille ... et en toute honnêteté, ça me faisait peur.

« .... Hey .... Hey, I dont wanna hurt you ... I wont, if you dont try and hurt me either »

Ça parle anglais ce truc ?

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Mar 26 Nov - 5:00

Azan
J'ai 40 ans et je vivait sur une planète lointaine, aujourd'hui j'ai atterris sur Terre et je n'ai pas la moindre idée d'où exactement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis complètement perdu et je le vis plutôt bien parce que je suis intelligent.




BABY YODA IS SO CUTE
Il n'y avait aucune bonne décision ici, peu importe les résultats. La mort d'un côté comme de l'autre, au bout du compte. Dans un cas qui m'avait semblé peut-être, avoir d'avantage de chance de survie. Ce n'était que des probabilités, rien n'était certain. J'étais devant une espèce que je ne connaissais pas encore, après tout, et qui m'étais donc fortement imprévisible. Pour le moment ça semblait aller, le retour au calme, mais pour combien de temps encore. J'entendais des pas, pour au final voir une drôle de tête. Enfin, drôle c'était pas le bon terme. Il avait l'air d'un extraterrestre, tout comme moi je devais l'être pour lui. Deux versions drastiquement différente et j'osais espérer qu'il ne hurle pas en courant pour sa vie. Il avait une certaine curiosité, je pouvais le lui accorder.

Ah. Ce truc beige avait eu peur quand même, sur le coup, sous la réalisation. Bon il ne semblait pas vraiment apprécier mon existence, de par cette tension que je ressentais. Je n'arrivais pas encore à parfaitement déceler l'émotion mais elle n'avait rien de bien calme, selon moi. Soit par la faute de la guerre, soit car c'était dans ses gènes, mais cette créature avait la méfiance devant l'inconnu. Et devant bien plus petit que lui aussi. Étrange. Il me parlait dans une langue bien entendu, la sienne, comme si j'avais l'air de le comprendre. J'avais simplement déduit qu'il se demandait si j'étais dangereux, ou ce que je faisais ici. Je ne prendrais pas la peine de parler, il ne comprendrait rien non plus. Je me contentais de le pointer, lui, puis le champ de bataille, et cette balle qui traînait non loin. Je n'avais pas la moindre idée de s'il allait comprendre que je venais de lui expliquer, que je lui avais sauvé la vie. Ainsi que mes intentions n'étaient pas mauvaises.
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Mar 26 Nov - 15:30

Ben
J'ai 36 ans. Je suis soldat d'infanterie et je m'en sors bien, j'imagine ... puisque je suis encore en vie. Sinon, je suis célibataire et je n'en suis pas surpris, le métier n'aide pas.

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Jay Ryan
La chose inconnue semblait en réalité toute petite. Il me serait sans doute possible de n'en faire qu'une bouchée si elle se décidait à me sauter au visage, étant beaucoup plus grand et étant aussi armé. Ce ne pouvait pas être pire que l'armée ennemi, c'était ce que je me répétais pour calmer la crainte et me permettre d'assouvir davantage ma curiosité.

Je m'avançai un peu plus, jusqu'à mieux lui voir la petite face. En réalité, il était adorable. Certes, il était vert. Mais il était adorable, avec ses grands yeux curieux et pourtant sages, avec ses oreilles pointues et un peu étranges, mais chou à la fois. Puis ses petites mains, ses petites mains étaient trop cutes, et alors qu'il les agitait un peu en me pointant des trucs, comme pour tenter de communiquer avec moi, je me mis à fondre.

Bien sûr que je ne comprenais rien. On ne parlait sûrement pas la même langue, il ne parlait peut-être même pas ... mais pointer des trucs, c'est assez universel. Sauf que la charade, je n'arrivais pas à la résoudre, j'avais l'impression qu'il ne faisait que désigner des trucs comme ça sans qu'il n'y ait beaucoup de sens. Dans tous les cas, ses petites mains qui pointaient étaient bien assez cutes pour que je lâche un petit « Awwwn » conquis. Bon ça va, il n'avait pas l'air méchant, il pouvait venir avec moi. Si je laissais la pauvre petite chose ici, certainement que l'armée ennemie finirait par le trouver, et alors qui sait ce qu'ils en feraient ? Des expérimentations ? Non merci.

Je pris donc l'initiative de tendre les mains vers la petite chose, comme pour la prendre dans mes bras, dans l'idée de la sortir de sa petite coquille pour mieux la transporter contre moi et la protéger au besoin.

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Mar 26 Nov - 20:42

Azan
J'ai 40 ans et je vivait sur une planète lointaine, aujourd'hui j'ai atterris sur Terre et je n'ai pas la moindre idée d'où exactement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis complètement perdu et je le vis plutôt bien parce que je suis intelligent.




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Il ne comprenait absolument rien de mon histoire. Il ne cherchait pas plus loin que mon apparence et mes faits. À savoir que je pointais des choses sans plus. Bon j'aurais au moins tenté le coup, mais peut-être étais-je aussi tombé sur une planète pas très avancée intellectuellement parlant qui sait. J'apprendrais bien vite à le découvrir, tout comme étais-je au courant que toute les espèces n'étaient pas semblable. Il existait des convergences entre elles, tout aussi bien. Il était sous le choc aussi, certainement. Tant de possibilités qui venaient de fuser en mon esprit en quelques secondes. Sans qu'aucune réponse ne se pointe le bout du nez. Un son par contre -ou étais-ce un mot- venait de sortir chez l'autre, et encore une fois je n'avais pas la moindre idée de sa signification. Ses traits se faisaient hors de danger, toutefois, chose que j'arrivais au moins à lire.

Mais.

Ce n'est pas pour autant que j'allais accepter de me laisser faire. Il tendait ses des grandes mains vers moi, après tout. Je comptais bien garder ma demeure, aussi. Dans tous les cas, je ne tenais pas particulièrement à me faire contaminer. Aucune idée de ce que nos deux espèces en contact, pourrait donner. Il fallait se montrer prudent. Ce pourquoi il vit une main en sa direction avec cet écran protecteur contre ma personne. Il touchait un mur invisible. Une main qui suivait ses doigts, peu importe ses essaies, bien obstiné à ne pas le laisser faire. Mon air qui pourtant gardait toujours la même petit expression naïve, pouvait rendre la scène un peu plus cocasse. Mais ce bonhomme se faisait insistant, une pointe de petite frustration naquis alors qu'il revenait à la charge. Pas de changement chez moi, je pouvais me montré obstiné. Je comptais bien lui faire comprendre le message aussi. Comment? J'avais fermé mes yeux, me concentrant sur cette petite branche d'arbre qui bougeait à elle seule, derrière lui. Pour venir frapper vivement cette partie ondulée à l'apparence plus moelleuse et bombé de son corps. Bref, le fouetter une première fois. La branche restait prête pour le second coup, dans le cas où il n'aurait toujours pas compris le message. Je comptais le suivre, petite maison comprise.    
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Mer 27 Nov - 3:28

Ben
J'ai 36 ans. Je suis soldat d'infanterie et je m'en sors bien, j'imagine ... puisque je suis encore en vie. Sinon, je suis célibataire et je n'en suis pas surpris, le métier n'aide pas.

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Jay Ryan
Alors que je tendais les mains vers lui, la petite chose tendit aussi une petite main vers moi, et je sentis que l'on connectait. Il réciproquait mon intention, voilà qu'il n'était pas méchant du tout, on commençait à se comprendr-- ... eh bah non. Parce que ma main heurta le vide. Ce qui ne faisait définitivement aucun sens, mais alors que mes yeux ne voyaient rien, mes doigts rencontraient pourtant une paroi solide, une sorte de petit mur invisible qui m'empêchait d'attendre la créature. Même en tentant de le contourner, je fus forcé de constater qu'il semblait se déplacer avec ma main, suivre mes mouvements et effectivement me bloquer dans mes tentatives. Je n'y comprenais plus rien et par réflexe, je portai une main à ma tête, comme pour vérifier si je saignais. Parce que seul un choc violent à la tête pouvait causer de telles hallucinations, ou alors je venais de péter un câble sans m'en rendre compte et la folie me gagnait.

À peine le temps d'avoir ces pensées, qu'une branche sortie de nulle part vint s'abattre sur mes fesses. Je sursautai sous le choc, me tournant vivement pour foudroyer l'air du regard, derrière moi. Personne en vue, rien qui n'aurait pu faire cela, pas même l'un de mes compagnons d'armes qui me ferait une blague de mauvais goût. Ramenant mon regard à la créature verte, je fus forcé d'admettre que cette petite chose tombée du ciel était probablement un extraterrestre redoutable aux pouvoirs nombreux. C'était ma seule explication. C'était la seule chose qui fasse du sens.

Tout à coup, je n'étais plus très chaud à l'idée de le ramener avec moi.

« Alright, no touching, got it .... » mes deux mains en l'air devant moi, en signe de paix, en signe de défaite, comme pour lui signifier que je ne comptais pas insister davantage. Cependant, je m'approchai un peu, comme hésitant, les bras écartés plus larges comme pour lui signifier que j'allais plutôt prendre sa petite capsule. Que je ne le toucherais pas directement, que ça irait.

C'est ce que je fis, et tout se passa bien. La petite chose eut un transport gratuit, et je m'arrangeai pour nous éloigner le plus possible de cet endroit un peu maudit où j'aurais pu laisser ma vie. Il n'y avait aucun de mes frères d'armes à l'horizon et je marchais seul, enfin, en compagnie du petit E.T. Pas très bavard celui-là d'ailleurs. Je finis par le déposer après une bonne heure de marche, complètement désorienté et perdu. Nous nous étions écartés et je ne savais plus trop où nous étions, mais j'étais exténué. Avec un soupir, je m'assis dos contre un arbre, la capsule à mes côtés, et commençai à fouiller dans mon sac à dos pour quelque chose à manger. J'essayai en même temps de faire la conversation à mon nouveau compagnon. Me pointant et me tapotant le torse pour me désigner, j'y allai d'un simple « Ben » pour ensuite le pointer avec un air interrogateur. Ouvrant une canne de thon en boîte et sortant une fourchette de mon sac, j'en pris ensuite une bouchée ... puis lui en tendit une.

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Mer 27 Nov - 4:05

Azan
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Il avait finalement compris. Je pouvais laisser la brindille tranquille ainsi que son corps qui n'avait pas apprécié ma démonstration de force, je crois bien à son air. J'avais quand même intérieurement rigolé à voir sa réaction qui cherchait, qui ne comprenait pas ce qui venait de se produire. Avant de m'offrir sa paix, je l'avais traduit. L'objet qui tentait tant de me toucher, levé en signe qu'il ne le ferait certainement plus. Il optait pour la douceur et le manque de confiance, sage décision compte tenu qu'il ignorait mes capacités mais il n'avait rien à craindre de ma part. Je me laissais transporter, vers je ne sais où, observant le paysage, travaillant de mes analyses et mes découvertes, avec ce regard bien curieux de mon nouvel environnement. Je n'avais l'air de rien, mais j'apprenais, pendant cette fameuse heure de marche en plein milieu de nul part. Un désert fait de nature, dans lequel il y avait deux êtres vivants. Je n'avais pas la moindre idée de nos possibilités de survies honnêtement. Le milieu semblait hostile après tout, avec la scène d'un peu plus tôt.

Il y avait eu un arrêt, ma coquille retrouvant de la stabilité, et ce fut plutôt moi qui avait cette envie d'explorer plus activement cette fois. Juste un peu. J'avais la tête sortie de l'ouverture, observant l'autre qui me faisait des gestes. Des présentations sans le moindre doute. Moi j'avais au moins compris ce qu'il me racontait. Ben donc. Trois lettre. Si simple et original. Quoi que tout l'était pour moi. Nul besoin de bouger, une petite pierre venait d'écrire au sol en suivant le mouvement de mes doigts, mon propre prénom : Azan. Les présentations étaient donc faite, ce qui voulait signifier que j'étais dans la bonne voie pour me faire un ailé. Il me démontrait une ouverture pour en apprendre un peu sur ma personne, en prime de m'offrir de sa nourriture. Il l'avait ingérer avant, j'étais capable de faire un plus un. La curiosité était complètement là, de celle de vouloir savoir ce qu'étais cette chose qu'il me tendait. Le morceau tendu venait soudainement de disparaître. Mon regard trouvant une brillance qui voulait dire que j'appréciais l'offrande.

Assez pour sortir mon corps de ma capsule, laissant au géant la chance de voir à quel point j'étais minuscule. Mes vêtements un peu trop grand pour moi aussi, ne laissant voir rien d'autre que ma tête et le bout de mes doigts mais qui ne m'empêchait pas de bouger. Pour prendre la canne de thon sans permission. La voler ? Non. L'étudier plutôt, mon regard qui l'observait avec attention, certainement comme nulle personne avait pu observer un tel objet dans sa vie. C'était bien banal ici, sans le moindre doute. Thon. Je mangeais donc du Thon. En découvrant l'image en prime de cette nourriture à l'aspect de créature vivante. Cette chose était donc vivante avant, donc je n'avais pu goûter qu'à une partie de celle-ci. C'était bon dans tous les cas. Et j'étais bien assez poli pour rendre sans plus ni moins la canne, ma curiosité terminée, les petits bras tendu vers Ben pour qu'il puisse la reprendre et partager selon ses propres envies. C'était la connaissance qui me nourrissait d'avantage que la gourmandise, conscient que mon geste aurait pu laisser croire le contraire.    
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Jeu 28 Nov - 2:39

Ben
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Jay Ryan
Il n'y avait pas vraiment eu d'hésitation, la petite créature attrapant la bouchée que je lui tendais pour la manger. Il est vrai que j'avais pris la première bouchée, lui permettant de voir que ce n'était pas empoisonné, notamment. La petite bouille qu'il avait fait me laissait croire qu'il avait aimé, et alors que je continuais de manger, tout sourire à la vue, le petit extraterrestre se décida à sortir de sa coquille bien aimée. Il était réellement minuscule, encore plus petit que je ne le croyais, flottant un peu dans ses vêtements .... sa tunique ? Sa poche de patate ? Dans tous les cas, il était adorable.

Sauf qu'il tendit les mains vers moi et me chipa la canne de thon sans dire un mot. J'exclamai un petit « Hey » mécontent et surpris, fronçant les sourcils en le voyant non pas manger le contenu de la canne mais plutôt l'observer sous tous ses angles et coutures avec une grande attention. Il est vrai qu'il ne devait jamais avoir vu ça auparavant, mais je ne comprenais pas l'ampleur de l'enthousiasme. Franchement, il n'y avait rien de si incroyable là-dedans. Retenant un petit rire face à sa curiosité, je me contentai de sourire et refuser de reprendre mon repas lorsqu'il fut tendu vers moi de nouveau. « Keep it buddy » et j'en sortis une autre de mon sac pour pouvoir manger aussi. On partageait ainsi un petit repas et c'était chou. Puis je savais son nom et il savait le mien, on était des amis, à ce stade. Enfin, c'était surtout le fait qu'il n'aie pas encore tenté de me tuer avec ses pouvoirs qui me confirmait qu'il ne me voulait pas de mal, disons.

Une fois notre estomac un peu plus rempli, je soupirai et me relevai pour regarder aux alentours. Il n'allait pas tarder à faire sombre et je n'étais toujours pas certain de l'endroit où nous nous trouvions. Logiquement, le lieu du massacre était derrière nous, ce qui signifiait que l'est devrait être à notre gauche .... et donc le campement quelque part à notre droite, légèrement au sud peut-être .... Difficile à dire. « Okay buddy, get back in your bubble thing, we're walking again » Je repris la capsule entre mes bras, poussant un nouveau soupir avant de repartir pour une longue marche. Qui n'aboutissait visiblement nulle part, mon sens de l'orientation aussi développé que celui d'une fourchette ne m'étant pas d'une grande utilité. Je commençais définitivement à me décourager.

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Berlin
Jeu 28 Nov - 4:04

Azan
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Il n'avait peut-être pas été complètement heureux de ma manœuvre surprise mais m'avait laissé la nourriture au bout du compte. Il était bien gentil, acceptant de m'offrir de la nourriture alors qu'il n'avait pas la moindre idée de qui j'étais, d'où je venais. J'ai pour croire que la plupart des espèces, ont cette peur de l'inconnu, se sentant plutôt menacé mais ce n'était pas son cas bien à lui. J'étais chanceux dans ma malchance. Et je prenais mon temps pour déguster le repas, prenant plus de temps à me perdre dans la contemplation des lieux, et aussi d'observer un peu mieux comment manger cette chose par imitation. Et si je me demandais si tout se mangeait, j'avais eu ma réponse en le voyant aller, justement. Ce n'était qu'un contenant pour maintenir la nourriture qui s’effritait. Non comestible pour lui. Je ne voulais pas tester pour ma personne non plus. Je n'avais pas manqué de me pencher un peu à la fin en guise de remerciement.

Le temps changeait doucement mais surement. Mes grands yeux bien curieux qui se posaient sur l'homme, attendant la suite. J'avais su traduire que nous reprenions la route, retournant dans mon moyen de transport, toujours sous mon regard d'analyse. Ignorant a quel point mes yeux pouvaient être un brin perturbant à se faire fixer, ou presque, de la sorte. Mais je tentais de traduire, et malgré que nous marchions, je sentais la perte. La recherche du but, mais sans savoir quel chemin emprunter. J'avais délaissé Ben pour me concentrer, après un bon moment, à fouiller dans les traces d'avenir pour y voir qu'il ignorait effectivement où nous allions. J'analysais les alentours, cherchant une trace de vie, la bonne trace de vie, portant mon regard un peu plus loin, détaillant les uniformes qui n'avaient pas le même symbole que ceux qui avaient cherché à mettre fin aux jours de mon transporteur.

J'avais encore de l'énergie pour la suite des choses, me défaisant doucement d'entre ses bras, utilisant mes pouvoirs pour me transporter par moi-même et aller dans un tout autre chemin. Pas trop longtemps, mais je voulais lui faire comprendre de me suivre, m'arrêtant pour sortir de ma coquille et lui faire un petit signe que c'était par là. Pendant un moment, me re-déposant dans les bras de l'homme lorsque nous approchions du fameux endroit, refermant complètement ma capsule. Peut-être n'était-il pas une bonne idée de choquer un groupe d'espèce en entier, et prétendre ne pas être plus qu'un tas de ferraille pour l'instant. Je lui faisait une confiance aveugle en quelque sorte, mais je crois aussi avoir gagné de la sienne, à l’ouïr de son prénom comme quoi il avait été reconnu et j'avais trouvé le bon chemin.
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Dim 1 Déc - 21:04

Ben
J'ai 36 ans. Je suis soldat d'infanterie et je m'en sors bien, j'imagine ... puisque je suis encore en vie. Sinon, je suis célibataire et je n'en suis pas surpris, le métier n'aide pas.

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Jay Ryan
Je ne savais réellement pas où j'allais. Je refusais de céder à la panique, mais j'étais de moins en moins sûr de moi au fil de mes pas. Chaque craquement de branches suspect m'amenait à me retourner vivement, mon arme devant, prêt à me défendre en cas d'attaque, en cas d'embuscade. Le niveau de stress montait de plus en plus, bien que je tente de garder mon calme, de respirer profondément et de me concentrer. Ce n'était pas facile, et j'étais sur le point de me décourager lorsque, contre toute attente, la petite chose au creux de mes bras se manifesta pour me guider.

Il s'éloignait tout seul dans les airs, dans une direction autre que celle que j'empruntais actuellement, semblant me montrer le chemin. Un petit signe pour m'inciter à le suivre, et sans questionner davantage, je suivis le chemin qu'il me traçait. C'était peut-être une erreur, mais quelque chose au fond de moi me disait que la petite créature ne me voulait pas de mal ... elle m'avait au contraire protégé. Je suivais parce que je n'avais plus rien à perdre, et si elle pouvait se faire voler elle-même par ses pouvoirs, alors la petite chose devait savoir ce qu'elle faisait.

J'étais pas bien en fait. Le truc vole tout seul, a des pouvoirs de télékinésie ou je ne sais trop quoi .... et puis moi je suis son chemin, je lui donne à manger, comme si c'était normal quoi, la vie de tous les jours, la routine. J'suis pas bien.

Mais il était gentiment revenu dans mes bras alors qu'au loin se dessinait un campement que je reconnaissais comme étant celui de mes camarades, et le soulagement était tel que toutes ces pensées s'enfuirent de mon esprit. Je serrai doucement la capsule comme si elle m'était soudainement très chère, franchissant les derniers mètres qui me séparaient du campement en n'oubliant pas le code secret qui nous permettait de nous identifier entre nous, de laisser savoir que nous n'étions pas un ennemi. Les procédures de vérification d'usage pour que je puisse approcher sans me faire tirer, le soulagement que je ressentais traversant tous les autres hommes qui s'approchèrent pour une accolade; sans doute que plusieurs m'avaient cru mort.

Je ne dis rien quant à la façon dont je m'en étais réellement sorti. Je ne dis rien à propos de la petite créature. Quelque chose en moi me disait qu'il valait mieux garder le silence. C'était un peu mon petit secret à moi ... enfin, notre petit secret à nous. Si les gars réagissaient mal, je ne voulais pas qu'ils s'en prennent à mon E.T. ou croient qu'il était en fait un espion ennemi. J'y avais pensé, figurez-vous. Mais il dégageait un quelque chose d'inexplicable qui me mettait en confiance. Alors je l'avais gardé bien caché.

Mais une fois la nuit tombée, lorsque vint mon tour de monter la garde, j'amenai avec moi la petite capsule pour que la pénombre le cache un peu et que le fait que l'on soit seuls lui permette de me remontrer sa petite bouille adorable.

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