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LE TEMPS D'UN RP

TG CITY ◇ tornade en Georgie

Maître des Univers
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Maître des Univers
Maître des Univers
Sam 7 Avr - 20:47
Tornade en Georgie
Topic de groupe


Mise en situation
La tornade approche, le vent souffle, et vous voilà tous regroupés dans un grand sous sol, celui du manoir de Monsieur Smith, ce vieux monsieur qui habite dans votre quartier et a toujours un mot gentil pour le voisinage. Tout le monde le connaît, alors évidemment lorsqu'il vous a invité à vous abriter chez lui, avec la tornade qui approche, vous n'avez pas hésité bien longtemps. Heureusement l'espace est vaste, l'équivalent d'un petit appartement sous terrain, mais clos : Pas une fenêtre pour voir ce qui se passe dehors. Tout ce que vous pouvez faire, c'est attendre... Et espérer que la tempête passe sans vous atteindre.

Le sujet de flood se trouve par ici
Amity
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Amity
Dim 8 Avr - 14:59

Kelly
O'Donnell

J'ai 20 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis forcé de faire des études de merde et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.




Anton Lisin ©️ fio


« Prend tes affaires, on va chez Monsieur Smith. »

Ta mère qui est rentré deux secondes dans ta chambre. Tu soupires. Cette tempête te fait chier. Pourquoi il faut que ça tombe aujourd’hui ? Bon ok n’importe quel jour ça t’aurais saoulé pareil. T’avais envie de passer la journée sur internet à discuter avec des potes à toi qui sont à l’autre bout du monde. T’auras ton téléphone avec toi pour palier à ce manque mais tu doutes que l’électricité soit de la partie bien longtemps à cause des conditions météos. Tu prends ta batterie portable avec toi pour pas tomber en rade trop vite. Tu prends aussi la prise en elle même au cas où y’a de quoi se brancher chez Monsieur Smith. C’est pas la première fois que tu te rends dans son sous sol. C’est le repère des tempêtes. Des grosses tempêtes.

Tu prends deux bouquins, tes écouteurs, ton ipad. Ca devrait suffire pour t’occuper pendant ce temps indéterminé. Tu prends aussi de quoi te couvrir, un plaid et un hoodie. Tout ça dans ton sac à dos. Tu embarques quelques paquet de biscuits et un de chips, mais t’es sûr que ta mère va prendre ce qu’il faut en matière de bouffe. Tu remplis une bouteille d’eau aussi. Te voilà prêt.

Ta mère et toi vous êtes les premiers à arriver. Tu jettes un coup d’oeil circulaire dans la pièce et tu trouves une prise alors tu prends une chaise pour t’installer à côté. Tu comptes bien brancher ton téléphone tant que l’électricité fonctionne. Tu t’assois et tu vas sur whatsapp pour parler avec tes potes. Quelqu’un vous rejoint, tu penses que c’est Monsieur Smith tu marmonnes un vague « bonjour » sans vraiment lever la tête. Mais non, c’est pas lui.


Nicotine sweats and coffee breath
I thought I was so much more than this. When I look back at everything I've touched I see the lives I've ruined, dirty fingerprints. We are the common folk. We live our lives to die alone. Share our beds when the nights get cold
SUNRISE
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SUNRISE
Dim 8 Avr - 15:33

Morgan Hampton
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis journaliste, et écrivain dans mon temps libre et je m'en sors bien, malgré un alcoolisme qui revient prendre ton âme lentement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seul et je le vis plutôt mal.

TG CITY ◇ tornade en Georgie Source


david gandy
Les informations ont été claires à ce sujet : la tempête va s’abattre sur toute la ville avec une extrême violence. Le vieux Smith de l’autre côté de la rue n’a pas hésité une seule seconde à te proposer son abri. Invitation que tu n’as pas pu refusé. En vitesse, sans même réfléchir, tu saisis ton sac de marin et fourres des affaires qui pourraient te servir, terré dans cette cave souterraine avec d’autres habitants du quartier. Tu t’encombres de quelques boîtes de conserves, de grandes cuillères, de bouteilles d’eau, et de bien d’autres choses pour survivre à la faim si la tempête s’éternise. Une lampe de camping ne nécessitant aucune énergie pour fonctionner, si ce n’est celle de tes bras, puis une couverture. Vient ensuite des occupations ; livres, carnets d’écritures et stylos billes, flasques d’alcool… Ton téléphone portable ne sera pas d’une très grande utilité.

Sac de marin sur l’épaule, tu traverses la rue pour rejoindre le grand manoir de Smith. Ce dernier t’accueille avec un grand sourire et t’indique le chemin jusqu’à l’abri. Tu penses être le premier arrivé, étant donné l’absence de bruits émanant du sous-sol, mais deux voix prononçant un « bonjour » attirent ton attention dans un coin dans la pièce. Tu relèves la tête pour découvrir une femme souriante – sourire qui ne fait qu’étirer tes propres lèvres pour lui en offrir un à ton tour – et un gamin. Un gamin que tu connais. Bordel. De. Merde. Déglutition. Un grognement retenu dans le fond de ta gorge, tu viens t’installer à l’extrême opposé de lui et sors de quoi occuper tes pensées. S’il a prononcé le moindre mot, à qui que ce soit sur cette malheureuse soirée, sur cette monstrueuse erreur, tu lui exploses la tête contre le béton. Sous les yeux de sa mère. T’as du baiser une dizaine de nanas les jours suivants pour te prouver à toi-même que c’était bel et bien une erreur. C’en était une. Ça ne se reproduira pas. Jamais. Quand bien même, parfois, cette nuit revient hanter tes insomnies...
.ASHES
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Dim 8 Avr - 17:36

Flore Easwood
J'ai 20 ans et je vis en Géorgie, USA. Dans la vie, je suis étudiantes et je m'en sors bien - ou pas, ça dépend du point de vu. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien parce qu'au fond, c'est peut-être mieux ainsi.

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Emily Rudd - les roses noires

Tornade en approche. Tornade en approche. TORNADE EN APPROCHE. Elle souffle, tente de calmer ses nerfs, mais elle est en panique, Flore. Elle s'imagine déjà le pire. Cerveau en ébullition, elle se demande s'il vaudrait mieux pour elle, d'être aspirer par cette tornade, ou devoir vivre dans une ville qu'est à refaire. Elle n'a pas la réponse. Comme d'habitude. Miles questions, aucun réponse. Elle remballe ses affaires dans un immense sac de survie. Lampe. Couteau. Portable - sans fichu réseau, hélas. Manuel de survie, tome 2, qu'elle s'est acheté la veille, à l'approche de la catastrophe. Et quelques autres bibelots sans importance, qui la charge, mais qu'elle refuse de laisser derrière elle. Si c'est son dernier jour de vie, hors de question qu'elle laisse derrière elle, cette photo avec sa soeur cadette qu'elle n'a pas vu depuis un baille, et son rouge à lèvre fétiche. Sac à dos sur le dos, cernes immenses sous les yeux à cause des deux nuits blanches passées depuis l'information diffusée, elle campe sur ses acquis que la cave du manoir de ce vieux Smith ne sera pas assez coriace. Mais c'est pas comme s'il existait une meilleure idée pour sauver son cul. Puis ce sera toujours mieux que ce vieil entrepôt où elle s'est trouvé refuge depuis que sa mère l'a foutu à la porte.

La porte du manoir qui grince lui arrache un frison. Elle est déjà pas à l'aise. Mais petits pas, après petits pas, elle se retrouve à descendre les escaliers qui mènent à la cave. Malgré les quelques lampes, l'éclairage est plus tamisé, et elle se retrouve vite à sentir cet air humide très désagréable. "La faute à pas de chance ? Tu parles.", qu'elle ronchonne dans sa barbe, pour elle-même. Elle se rend compte un peu tard, qu'elle n'est pas seule. Elle qui n'est pas à l'aise, en présence des hommes.. Elle se réfugie dans un coin, et serre son sac contre son torse, avec la sensation que ça va pas bien se terminer. "On aurait mieux fait de partir quand on le pouvait encore. Maintenant, on va tous crever ici." Elle n'a jamais cru au hasard, Flore. Ils sont tous foutus.
Lojzo
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Lojzo
Dim 8 Avr - 21:24

Holly
O'Donnell

J'ai 42 ans et je vis en Géorgie aux USA. Dans la vie, je suis professeur de français dans un lycée et je m'en sors correctement. Sinon, grâce à la vie, je suis célibataire et je le vis plutôt bof.




lena hadey ©️ LUX AETERNA

Une tornade de prévue, encore, mais celle-là, ils l'annoncent vraiment violente, heureusement Mr Smith vous accueille, comme souvent d'ailleurs. Vous vous êtes croisés au marché il y a quelques jours et il t'a rappelé que son manoir était toujours prêts à accueillir ses bons voisins sympathique, tu l'avais remercié avec un semblant de chaleur avant de t'éloigner rapidement. Tu n'es vraiment pas très à l'aise avec ce vieil homme toujours prêt à tout pour se rendre aimable, tu ne crois pas en la gentillesse gratuite surtout venant d'inconnu ou de personnes peu proches. Généralement, les autres sont en attentent de plus et -clairement- tu as déjà donné assez de ta personne.

« Prend tes affaires, on va chez Monsieur Smith. »

Une seule phrase, à peine. Ta tête est ressortie de sa chambre qu'elle n'était rentrée quelques secondes plus tôt. Kelly n'était pas dans une humeur disons facile ces derniers jours pas la peine d'aggraver. Tu le connais par coeur ton fils, mais c'était si dur maintenant qu'il était totalement libre de faire ce qu'il voulait, tu passes ton temps à te ronger les ongles en regardant par la fenêtre jusqu'à ce qu'il rentre ou que tu tombes de fatigue assise sur le fauteuil de ta chambre. Tu espères qu'il n'a jamais compris à quel point tu as peur pour lui, parce que tu sais qu'il est capable et qu'il va revenir en un seul morceau, mais c'est plus fort que toi. C'est le seul être qui te reste, tu n'as jamais retrouvé un homme bien, digne de partager vos vies, alors tu veux prendre soin de lui autant que toutes les personnes qui auraient du l'entourer.

Le manoir tu le connais, mais cette pièce est sombre et vide, vivement que d'autres arrivent, enfin si certains pouvaient éviter de se montrer ça t'arrangerait mais tu n'es pas là pour décider. Kelly s'installe près de la prise, tu le regardes avec douceur en songeant à tout ce temps qu'il gaspille pour parler avec des amis qui sont si loin alors que beaucoup sont là physiquement à juste attendre qu'il leur tendent la main. Puis Morgan entre, tu te mords la lèvre, ça fait des années que vous vous connaissez, à son arrivé en ville, tu es presque sûr qu'il ne t'a jamais remise, après tout il était tellement bourré et tu es partie vite le matin avant qu'il ne soit réveillé, mais tout de même. Enfin, vous vous croisez de temps en temps, mais se retrouver ce soir dans une seule et même pièce, pitié que d'autres arrivent, tu n'as pas vraiment envie de discuter avec lui. Puis Flore, là tu hésites à aller la voir. Tu l'as eu comme élève il y a quatre ans, elle a beaucoup séché les cours, mais tu avais envie de l'aider malgré tout. Tu as fait du mieux que tu as pu et aujourd'hui tu la suis de loin, se souvient-elle de toi ?

« Bonjour Flore » lances-tu doucement en t'approchant. « Tout va bien se passer. » tentes-tu de la rassurer, tout en évitant de poser ta main sur son épaule.

Anonymous
Invité
Dim 8 Avr - 21:35

Nour Merichor
J'ai 21 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis en réhabilitation cognitive et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon je-men-foutisme, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Nour est d’ascendance marocaine par son arrière-grand-père paternel. Suite à un accident, son cerveau fait des liens entre son sens du toucher et certains raisonnements (et il n'a plus tous ses neurones). Il voit un psy pour se soigner. Il était en Georgie pour des vacances dans la maison familiale. Avant, il était étudiant en musicologie.


Asa Butterfield © AVENGED IN CHAIN

On lui avait dit : « Nour, ne t’inquiète pas »
Et Nour ne s’était pas inquiété.
Nour croit toujours les gens. Surtout les gens gentils, comme son grand-père et sa grand-mère. Parce que la gentillesse a le velours des jours lumineux et que Nour ne veut plus que ça, des jours lumineux.

Mais il y a quelques minutes, la voisine est venue frapper à sa porte. La grosse voisine, celle qui prend toute la place dans l’encadrure de la porte et qui a des seins plus gros que le ventre de son grand-père. Des seins ronds, sur un ventre rond, sur des jambes rondes et enrobés d’une voix de mère apaisante – Nour a cru la voisine.

Il a couru chez Monsieur Smith – un ami de son grand-père – qui sourit toujours et qui lui dit toujours la vérité.

Monsieur Smith a accueilli Nour. Il lui a dit « tu es le bienvenu » - Nour a cru Monsieur Smith.

~ ~ ~

Il entre.
Des vêtements trop larges, un regard très grand.
Un enfant trop vite grandi.
Une dégaine impossible à classer – une créature qui a dépassé les 20 ans, peut-être, mais qui a trop de retenue dans les gestes pour être adulte.

Il arrive les mains vides.
On ne lui a rien dit, il n’a pas pensé à prendre.
Il voit les choses des autres. Il comprend – qu’il aurait dû.

Dans ses paumes, soudain, le vide sphérique du manque.
Il serre les poings. Que de la peau et des ongles et des phalanges et des articulations. Pas de manger, pas de boire, pas de distraction. Que son intérieur qui palpite, son cœur qui angoisse et qui résonne dans sa moelle, dans ses os. Son cœur partout. Le rouge sur ses joues.

Dehors, la tornade.
Dehors, le danger.
Alors retourner ?

Nour ne sait que faire.
Nour va partir. Chercher des choses.

… Maintenant, on va tous crever ici."

C’est une voix de femme, de jeune femme. Pas comme la voix de la voisine. C’est une voix qui ne ressemble pas à celle des gens qu’il a rencontrés aujourd’hui.

Il y a une fébrilité, peut-être, dans cette voix, qui le fait frissonner et qui lui fait peur, à lui aussi.
Il y a une certitude, dans ces mots, massive et terrestre, qui lui écrase la tête et les yeux au fond du crâne.

Elle n’a pas l’air méchante, la jeune fille qui vient de dire ces mots obscurs.
Alors peut-être dit-elle la vérité ?

Ou peut-être l’a-t-on trompée ?

Comment savoir ?
Comment être sûr ?

Nour regarde les alentours. Il se sent minuscule, éthéré, brindille à peine humaine prête à se faire déchirer par le vent.

Il n’ose pas demander aux gens. « Est-ce qu’elle dit vrai ? »

Il s’approche de la jeune fille (Flore)

Une autre femme, adulte, de l’âge des mères, s’est approchée avant lui (Holly)
Elle l’appelle Flore.
Elle lui dit que tout va bien se passer.

Il ne sait plus très bien qui croire, qui craindre, qui appeler.
Il se dit qu’il doit se taire, se ramasser sur lui-même comme Flore.

Mais une boule se serre au-dessus de son estomac.
Une boule de regret, sans doute.
Le regret d’un manque, celui du courage.

- Tu veux que j’aille voir dehors, Flore ?

Quand il n’a pas de courage, il demande à un autre ce qu’il doit faire. A un autre qui n’a pas l’air dangereux.  Peut-être que l’autre pas dangereux lui dira ce qu’il doit faire et tant pis pour le manque de courage.
June
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June
Lun 9 Avr - 11:33

Saul Wright
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, US. Dans la vie, je suis chercheur botaniste et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis fiancé et ça ne se passe plutôt pas bien.

saul a toujours été fasciné par la science, absorbé par son métier ⊱ il s’est fiancé très jeune à ivy, qu’il connaissait depuis son enfance ⊱ celle-ci a abandonné leurs études communes en biologie pour devenir pigiste, ce que saul lui a toujours reproché ⊱ ils ont eu deux filles : olivia a 16 ans et mia 11, mais saul ne s’est jamais montré très présent pour elles ⊱ pour une raison mystérieuse, saul est très attaché à sa ville et à leur maison, héritée de sa propre famille et où ivy ne s’est jamais sentie chez elle ⊱ à l’annonce de l’ouragan, leur différend a éclaté et ivy a quitté la ville avec leurs deux filles, laissant saul dans une solitude amère


ben whishaw © DΛNDELION
Il avait toujours été dépassé par sa propre vie, au point de ne jamais avoir le recul suffisant pour faire ce constat. La science avait été son refuge, son excuse – son seul amour. Et il avait fallu qu’une tempête se déclare sur la Georgie, quelques jours auparavant ; il avait fallu qu’Ivy décide de le quitter, dans d’insoutenables éclats de voix, pour que Saul ait enfin une vision claire de ce qu’avait été sa vie. Cette femme à laquelle il ne s’était jamais marié, cette femme qui sans doute l’avait aimé, était partie se mettre à l’abri, sans doute autant de la tornade que de cet homme qui lui était resté inaccessible. Cet homme passif, absent, capable uniquement de reproches. Qu’avait-il fait, pendant toutes ces années d’égoïsme et de repli ? L’absence d’épanouissement aurait-il pu à ce point aigrir un homme ?

Il lui avait dit qu’il ne quitterait pas la ville. Il n’était jamais parti, pas même à l’annonce d’une tempête et cette fois encore, il demeurerait. Seul, seul avec l’imminence de la catastrophe, l’évidence de cette solitude amère.

Il lui avait dit de rester, bien sûr. C’était devenu une habitude, sans qu’il y croie pour autant. Mais elle avait décidé de partir. Quelque chose lui disait qu’elle ne reviendrait pas.

Deux jours avaient passé et il était resté dans la maison vide, désœuvré à l’approche de la tornade, désemparé. Une profonde hébétude commençait de le prendre, à mesure qu’il comprenait les implications de sa situation présente. Tout ce temps, il avait détourné le regard. Désormais, il osait relever les yeux et il voyait qu’il n’avait jamais rien construit finalement. Il découvrait qu’il ne se connaissait pas lui-même, incapable de comprendre quelles étaient ses propres envies, ses intuitions ; inapte à faire le moindre choix.

Il avait presque envisagé rester là, mais lorsque le vent avait fini par se lever, il s’était décidé à aller s’abriter chez monsieur Smith comme il avait pu le faire, par le passé, à l’occasion d’un évènement similaire – sauf qu’alors il était encore accompagné par Ivy, par ses filles.

Il avait traversé les rues à pied, l’air était lourd et certaines bourrasques lui faisaient déjà perdre l’équilibre. Il n’avait pas emporté grand-chose dans les poches de sa veste, il marchait d’un pas rapide. Il n’avait eu aucune maîtrise, finalement. Aucune maîtrise de sa propre vie.

Lorsqu’il arriva en bas de l’escalier descendant au sous-sol de monsieur Smith, il tomba sur un jeune homme (Nour) qu’il eut tout juste le temps d’entendre dire : « Tu veux que j’aille voir dehors, Flore ? » Lui-même avait déjà trop traîné à rejoindre l’abri, alors il dit au garçon : « Je ne crois pas que ça soit une bonne idée de sortir, le vent s’est déjà levé ».

Il s’approcha d’un des murs, y appuya son dos contre la froideur de la paroi. Quelques personnes étaient venues trouver refuge ici, aussi. Il en reconnaissait certaines, comme ce Morgan Hampton, qu’il savait être un collègue d’Ivy. Et, plus près de lui, Holly O'Donnell – visiblement venue avec son fils (Kelly) – s’était penchée sur une jeune fille intranquille (Flore). Il adressa un léger signe de tête à cette femme, qui était l’une des professeurs d’Olivia, au lycée. Il n’avait jamais vraiment interagi avec elle en-dehors de ce contexte-là, mais il comprit à son regard qu’elle l’avait remis. Mais que penseraient ces vagues connaissances, en le voyant là, seul ? Lui qui n’était jamais sorti de chez lui sans Ivy pour le traîner dehors ? Que penserait Holly O’Donnell si elle savait qu’Olivia ne reviendrait jamais prendre sa place dans sa classe ?

Il soupira, profondément. Plus rien n’avait tellement de sens, ni d’importance. Les souvenirs qui lui venaient dans le désordre n’avaient plus d’implication. Ils lui venaient d’une autre vie, une vie désormais très ancienne, sur laquelle il avait lâché prise. Qu’allait-il faire de lui-même ? En ces temps de catastrophe naturelle – en ces temps de destruction, se pouvait-il qu’il trouve une occasion de reconstruire ?
Amity
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Amity
Lun 9 Avr - 14:37

Kelly
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Tu relèves la tête de ton téléphone parce que y’a du monde qui est arrivé. Bon ok, c’est surtout parce que ça capte rien et tous les messages que t’as écrit à tes amis ne se sont pas encore envoyé. Tu observes en silence les gens qui sont là. T’écoutes pas ce qu’ils racontent même si tu les entends. T’as pas vraiment envie de sociabiliser. T’es là parce que t’es obligé d’être là. Pour ta survie. Ce qui est une assez bonne raison à ton avis. Rien à redire sur le sujet. T’as quand même compris que y’a un truc à voir avec cette fille. Flore. Elle est super chelou, t’as franchement pas envie de discuter avec elle. Une plaie. Tu les laisses entre eux à discuter d’aller dehors ou non. Y’a Saul qui vient d’arriver. Un voisin. Tu ne lui as jamais adressé la parole mais bordel ce qu’il est cute. Tu le mates discrètement quand tu le croises dans la rue, et c’est plutôt rare.

Tu prends la décision de voir si t’as une meilleure réception dans un autre coin du sous sol. C’est assez grand après tout. Tu débranches ton téléphone et tu vas vers les escaliers dans l’espoir qu’il y ait du réseau par là, car ça donne sur l’extérieur. Ok beaucoup plus haut mais quand même.

Sauf que tu es pris de court quand tu vois Morgan un peu plus loin. Votre nuit à tous les deux est encore bien fraîche dans ton esprit. Ca remonte à seulement quelques jours. C’est le dernier mec qui t’a baisé en date. Un sourire en coin se forme sur ton visage et alors que tu t’assois sur les marches de l’escaliers, tu le cherches du regard. Il est dans ta ligne de mire de là où tu te trouves à présent. Tu continues de mater ton téléphone de temps en temps, espérant que le réseau arrive, mais maintenant que Morgan est dans le coin, tu sens que ça va être beaucoup plus intéressant. Beaucoup plus drôle. Peut être même hot. Tu sais pas si y’a une pièce à part mais tu dirais pas non de passer le temps en te faisant baiser de nouveau par ses soins. Comment joindre l’utile à l’agréable. Vous êtes bloqué ici de toute façon.

Tu le regardes avec insistance. Tu te demandes si ta mère va capter un truc ou pas. Si c’est le cas, ça te dérangerait pas vraiment. T’es gay et dans la fleur de l’âge. Elle le sait bien. Elle t’a déjà cramé avec un mec dans ton lit.


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Lun 9 Avr - 14:56

Morgan Hampton
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david gandy
Avec un peu de chance, plus les gens s’entasseront dans la petite cave du vieux Smith, moins tu auras de chance de croiser le regard du gamin. C’est ce que tu t’es dit, avant que trois autres personnes n’arrivent. Avant que cela ne change rien à la situation. Le destin semble bien s’amuser avec toi. Tu détestes ça. Vainement, tu tentes de te concentrer sur le carnet que tu as sorti sur tes genoux, celui dans lequel tu t’évertues de créer un univers pour un roman qui n’a pas encore trouvé son titre, mais les bavardages commencent à se répercuter contre les murs. Bordel. Le sort s’acharne. Parfait. Une gamine sur le point de céder à la panique, une mère tentant de se montrer réconfortante mais qui ne fait que faire dire des conneries à un autre gamin loin de toutes réflexions logiques, et encore un autre qui croit pouvoir dicter les faits et gestes de chacun. Oh, tu allais oublier quelques détails, tu as couché avec la maman, avant de te taper le fils. L’alcool s’amuse bien. Les prochaines heures risquent d’être amusantes. Super, putain.

Malgré leur vacarme inutile, tu tentes de t’enfermer dans ta bulle, dans un coin de la cave, à la lueur de la lumière que tu as ramené dans ton sac de marin. Les mots s’écrivent avec lenteur dans ton carnet moleskine, sous la pointe de ton stylo bille. Tu n’es pas concentré. Comment l’être dans une telle situation ? Une tornade risque de raser le quartier, et ta hantise te sourit en ne cessant de t’observer depuis l’autre côté de la pièce. Tu as connu nettement mieux comme condition de travail. Qu’il ouvre la bouche, ce crétin, et tu lui fais avaler son smartphone par tous les orifices possibles. Toujours avec grâce et charme, bien entendu. Au bout de quelques minutes, tu soupires, et finis par refermer ton œuvre avant de la balancer dans le fond de ton sac. Tu étends une jambe, pour en ramener une contre ton torse. Ton regard s’ancre dans celui du gosse. Tu te souviens de ses gémissements et ça te dégoûte. Ça devrait te dégoûter. Non, ça te dégoûte. Aucun doute. C’est pas toi. Tu n’es pas gay. « Qu’est-ce que t’as ? » finis-tu par grogner à l’intention de Kelly.
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Mar 10 Avr - 22:12

Flore Easwood
J'ai 20 ans et je vis en Géorgie, USA. Dans la vie, je suis étudiantes et je m'en sors bien - ou pas, ça dépend du point de vu. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien parce qu'au fond, c'est peut-être mieux ainsi.

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Emily Rudd - les roses noires

La cave, au lieu de la rue. Elle s’était imaginé que sa sauverait son cul, mais à l’entente des rafales contre les murs, elle aurait mieux fait de se tirer de ce trou, lorsque sa mère la foutue à la porte. Ça aurait mieux valu pour elle. Aujourd’hui, la tornade était là, et ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle entraîne cette fichue baraque que tous prétendaient être sûre. Son sac de survie contre son torse, elle s’imagine déjà crevé par de multiples façons. Et elle n’a qu’à croiser les doigts et prier pour que cela ne fusse pas douloureux. Foutaise. Elle-même n’a pas d’espoir. Mais elle n’a jamais été gâté par la vie. Depuis son enfance. Alors elle comprendrait pas que ça commence aujourd'hui. Elle glisse son sac jusqu’à ses pieds. Une barre de chocolat. Faut qu’elle en trouve une dans son immense sac. La bouffe. Le chocolat. C’est l’unique chose qui réussira à calmer sa panique. Et pas son ancienne prof qui s’est toujours acharnés à vouloir l’aider sans rien pouvoir faire. C’est qu’elle est un cas désespéré, de toute manière. Elle ne comprend même pas pourquoi cette femme s’acharne. « Vous pouvez continuer à vous fourvoyer madame O'Donnell, mais ne mentez pas aux autres. » Parce que Flore elle a cette sensation désagréable qui ne la quitte pas. Et cette certitude qu’ils ne s'en tireront pas. Une autre question lui est adressée. Elle tourne la tête. Un jeune, de son âge. Mais elle n’a même pas le temps de répondre, qu’un homme plus vieux, prend la parole à sa place. Elle ne l’aime pas. Elle aime pas ces gens qui répondent à la place des autres. Alors elle se tourne vers le garçon de son âge, et elle répond à son tour, comme si elle n’avait rien entendu. « Ce n’est pas nous, de faire ça. C’est au grande personne de s’assurer de notre sécurité. » Elle ne désigne personne. Ou peut-être que si. Elle parle comme une gosse de cinq ans, mais elle s’en fou. « T'en veux ? » Elle tend une barre de chocolat au garçon de son âge. C’est son remède à elle, le chocolat. Pourquoi ça deviendrait pas le leur ? Elle avait prit assez de provision pour deux. Sans compter que de toute façon ils ne suivraient pas à la soirée. Oui, elle n’imagine pas une fin heureuse Flore. Le silence s'est rabattu sur la pièce. Tendu, et étouffant. Elle se prend d'un fou rire, qu’elle cache derrière une toux pour ne pas être perçu comme folle. La tension, Flore elle l'a récent toujours mieux que les autres. Comme si elle possédait un don pour ça. Et si elle était aussi doué qu’elle prétendait, même s’ils allaient tous crever, leur dernière scène serait fantastique. Et lorsqu’un monsieur ronchon, au visage qui ne lui semble pas inconnu mais qu’elle ne remet pas pour sans doute ne l’avoir croisé que quelque fois en ville offre une réplique acerbe à voix haute, Flore elle sautille presque, oubliant pendant deux secondes qu’ils sont là à cause d’une tempête qui menace leurs vies. « Ooouh, y'a de l’eau dans le gaz, par ici. » Elle frappe dans ses mains. Sous peu, elle devrait avoir une bonne distraction.. Et elle n’a pas pour habitude de laisser les choses s'apaiser. Bien au contraire. Elle aime être l'élément déclencheur. « Ça pu l’histoire de cul. » Elle chuchote à son voisin. Mais vu le faible nombre de personne, elle doute d'avoir été très discrète. Mais elle n’était pas la seule à être arrivée à cette conclusion, n’est ce pas ? C’était toujours comme ça dans les séries. Quand y avait des tensions, c'était des histoires dans ce genre là. Les fesses de machin qui n’aurait pas dû être vu dans les draps de machine. Toujours..
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